Ce sujet a été résolu
Sept députés et sept sénateurs réunis en « commission mixte paritaire » ont bouclé mardi au forceps un accord sur une nouvelle version de la loi immigration, adoptée par le Parlement en fin de soirée. Voici ce qu’il faut en retenir.
Fustigé par la gauche, salué par l’extrême droite et source de malaise au sein de la majorité, un compromis marqué par de nombreuses concessions du camp présidentiel à la droite a été adopté par le Parlement mardi soir. Voici les principales mesures qu’il contient.
Allocations familiales, APL
La question d’une durée de résidence minimale en France pour que les étrangers non-européens en situation régulière puissent toucher des prestations sociales a failli faire capoter les tractations.
Alors que la droite réclamait un délai de cinq ans pour ouvrir le droit à une large liste de prestations « non contributives », le compromis scellé mardi est basé sur une distinction entre les étrangers selon qu’ils sont ou non « en situation d’emploi ».
Pour des prestations comme les allocations familiales, pour le droit opposable au logement ou l’allocation personnalisée d’autonomie, un délai de cinq ans est ainsi prévu pour ceux qui ne travaillent pas, mais de trente mois pour les autres.
Pour l’accès à l’Aide personnalisée au logement (APL), principal point d’achoppement, une condition de résidence est fixée à cinq ans pour ceux qui ne travaillent pas, et de seulement trois mois pour les autres.
Ces nouvelles restrictions ne s’appliquent pas aux étudiants étrangers.
Sont par ailleurs exclus de toutes ces mesures les réfugiés ou les titulaires d’une carte de résident.
Régularisations de sans-papiers
La majorité s’est résignée à une version plus restrictive que celle du projet de loi initial, en donnant aux préfets un pouvoir discrétionnaire de régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers dits en tension.
Il s’agira d’un titre de séjour d’un an, délivré au cas par cas, à condition d’avoir résidé en France pendant au moins trois ans et exercé une activité salariée durant au moins 12 mois sur les 24 derniers. Cette « expérimentation » ne s’appliquera que jusqu’à fin 2026.
Le camp présidentiel n’a eu gain de cause que sur un point : la possibilité pour un travailleur sans-papiers de demander ce titre de séjour sans l’aval de son employeur.
Quotas migratoires
L’instauration de « quotas » fixés par le Parlement pour plafonner « pour les trois années à venir » le nombre d’étrangers admis sur le territoire (hors demandeurs d’asile) est considérée comme inconstitutionnelle par le camp présidentiel.
Mais ce dernier a quand même accepté d’intégrer cette mesure, ainsi que la tenue d’un débat annuel sur l’immigration au Parlement, dans le texte de la CMP pour satisfaire LR… avec l’espoir à peine dissimulé que le Conseil constitutionnel se charge de la retoquer.
Déchéance de nationalité, droit du sol
La majorité présidentielle a également fini par donner son accord à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour homicide volontaire contre toute personne dépositaire de l’autorité publique.
Concernant le droit du sol, elle a concédé la fin de l’automaticité de l’obtention de la nationalité française à la majorité pour les personnes nées en France de parents étrangers : il faudra désormais que l’étranger en fasse la demande entre ses 16 et 18 ans.
Autre restriction obtenue par la droite : en cas de condamnation pour crimes, toute naturalisation d’une personne étrangère née en France deviendrait impossible.
Délit de séjour irrégulier
Le rétablissement du « délit de séjour irrégulier » était qualifié d’inutile par le camp présidentiel. Mais la mesure, assortie d’une peine d’amende sans emprisonnement, a été retenue.
Centres de rétention administrative
Malgré les réticences de la droite, l’interdiction de placer des étrangers mineurs en rétention figure dans le compromis final.
Regroupement familial
Le durcissement des conditions du regroupement familial voté par le Sénat se retrouve pour l’essentiel dans le texte final, avec notamment une durée de séjour du demandeur portée à 24 mois (contre 18), la nécessité de ressources « stables, régulières et suffisantes » et de disposer d’une assurance maladie, ainsi qu’un âge minimal du conjoint de 21 ans (et plus 18).
Caution étudiants
La droite a obtenu l’instauration, sauf dans certains cas particuliers, d’une caution à déposer par les étrangers demandant un titre de séjour « étudiant », visant à couvrir le coût d’éventuels « frais d’éloignement ».
Les macronistes avaient pourtant combattu cette mesure constituant à leurs yeux « une rupture d’égalité » entre étudiants et risquant de fragiliser les étudiants internationaux.
Aide médicale d’État
La suppression de l’Aide médicale d’État (AME) pour les sans-papiers était l’un des principaux chevaux de bataille de la droite. Mais les LR ont accepté d’y renoncer dans ce texte, moyennant la promesse d’une réforme du dispositif début 2024.
Le texte de la CMP comprend en revanche une restriction de l’accès au titre de séjour « étranger malade ». Sauf exception, il ne pourra être accordé que s’il n’y a pas de « traitement approprié » dans le pays d’origine. Une prise en charge par l’assurance maladie sera par ailleurs exclue si le demandeur a des ressources jugées suffisantes
il y a 2 ans
lardenais
2 ans
Sept députés et sept sénateurs réunis en « commission mixte paritaire » ont bouclé mardi au forceps un accord sur une nouvelle version de la loi immigration, adoptée par le Parlement en fin de soirée. Voici ce qu’il faut en retenir.
Fustigé par la gauche, salué par l’extrême droite et source de malaise au sein de la majorité, un compromis marqué par de nombreuses concessions du camp présidentiel à la droite a été adopté par le Parlement mardi soir. Voici les principales mesures qu’il contient.
Allocations familiales, APL
La question d’une durée de résidence minimale en France pour que les étrangers non-européens en situation régulière puissent toucher des prestations sociales a failli faire capoter les tractations.
Alors que la droite réclamait un délai de cinq ans pour ouvrir le droit à une large liste de prestations « non contributives », le compromis scellé mardi est basé sur une distinction entre les étrangers selon qu’ils sont ou non « en situation d’emploi ».
Pour des prestations comme les allocations familiales, pour le droit opposable au logement ou l’allocation personnalisée d’autonomie, un délai de cinq ans est ainsi prévu pour ceux qui ne travaillent pas, mais de trente mois pour les autres.
Pour l’accès à l’Aide personnalisée au logement (APL), principal point d’achoppement, une condition de résidence est fixée à cinq ans pour ceux qui ne travaillent pas, et de seulement trois mois pour les autres.
Ces nouvelles restrictions ne s’appliquent pas aux étudiants étrangers.
Sont par ailleurs exclus de toutes ces mesures les réfugiés ou les titulaires d’une carte de résident.
Régularisations de sans-papiers
La majorité s’est résignée à une version plus restrictive que celle du projet de loi initial, en donnant aux préfets un pouvoir discrétionnaire de régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers dits en tension.
Il s’agira d’un titre de séjour d’un an, délivré au cas par cas, à condition d’avoir résidé en France pendant au moins trois ans et exercé une activité salariée durant au moins 12 mois sur les 24 derniers. Cette « expérimentation » ne s’appliquera que jusqu’à fin 2026.
Le camp présidentiel n’a eu gain de cause que sur un point : la possibilité pour un travailleur sans-papiers de demander ce titre de séjour sans l’aval de son employeur.
Quotas migratoires
L’instauration de « quotas » fixés par le Parlement pour plafonner « pour les trois années à venir » le nombre d’étrangers admis sur le territoire (hors demandeurs d’asile) est considérée comme inconstitutionnelle par le camp présidentiel.
Mais ce dernier a quand même accepté d’intégrer cette mesure, ainsi que la tenue d’un débat annuel sur l’immigration au Parlement, dans le texte de la CMP pour satisfaire LR… avec l’espoir à peine dissimulé que le Conseil constitutionnel se charge de la retoquer.
Déchéance de nationalité, droit du sol
La majorité présidentielle a également fini par donner son accord à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour homicide volontaire contre toute personne dépositaire de l’autorité publique.
Concernant le droit du sol, elle a concédé la fin de l’automaticité de l’obtention de la nationalité française à la majorité pour les personnes nées en France de parents étrangers : il faudra désormais que l’étranger en fasse la demande entre ses 16 et 18 ans.
Autre restriction obtenue par la droite : en cas de condamnation pour crimes, toute naturalisation d’une personne étrangère née en France deviendrait impossible.
Délit de séjour irrégulier
Le rétablissement du « délit de séjour irrégulier » était qualifié d’inutile par le camp présidentiel. Mais la mesure, assortie d’une peine d’amende sans emprisonnement, a été retenue.
Centres de rétention administrative
Malgré les réticences de la droite, l’interdiction de placer des étrangers mineurs en rétention figure dans le compromis final.
Regroupement familial
Le durcissement des conditions du regroupement familial voté par le Sénat se retrouve pour l’essentiel dans le texte final, avec notamment une durée de séjour du demandeur portée à 24 mois (contre 18), la nécessité de ressources « stables, régulières et suffisantes » et de disposer d’une assurance maladie, ainsi qu’un âge minimal du conjoint de 21 ans (et plus 18).
Caution étudiants
La droite a obtenu l’instauration, sauf dans certains cas particuliers, d’une caution à déposer par les étrangers demandant un titre de séjour « étudiant », visant à couvrir le coût d’éventuels « frais d’éloignement ».
Les macronistes avaient pourtant combattu cette mesure constituant à leurs yeux « une rupture d’égalité » entre étudiants et risquant de fragiliser les étudiants internationaux.
Aide médicale d’État
La suppression de l’Aide médicale d’État (AME) pour les sans-papiers était l’un des principaux chevaux de bataille de la droite. Mais les LR ont accepté d’y renoncer dans ce texte, moyennant la promesse d’une réforme du dispositif début 2024.
Le texte de la CMP comprend en revanche une restriction de l’accès au titre de séjour « étranger malade ». Sauf exception, il ne pourra être accordé que s’il n’y a pas de « traitement approprié » dans le pays d’origine. Une prise en charge par l’assurance maladie sera par ailleurs exclue si le demandeur a des ressources jugées suffisantes
Merci pour ce petit résumé !
il y a 2 ans
Du vent
La folie c'est de faire les mêmes choses en espérant un résultat différent
il y a 2 ans
« Sont par ailleurs exclus de toutes ces mesures les réfugiés ou les titulaires d’une carte de résident. »
Je croyais que tous les non-européens en situations régulière avaient une carte de résident
Je croyais que tous les non-européens en situations régulière avaient une carte de résident
🛌
il y a 2 ans
c'est à des années lumières d'être suffisant :Benze_raisin:
pour rappel: la république maçonnique sataniste à pour but de détruire la France :Benze_raisin:
pour rappel: la république maçonnique sataniste à pour but de détruire la France :Benze_raisin:
"Une patrie, un Etat, un chef ."
il y a 2 ans
lardenais
2 ans
Sept députés et sept sénateurs réunis en « commission mixte paritaire » ont bouclé mardi au forceps un accord sur une nouvelle version de la loi immigration, adoptée par le Parlement en fin de soirée. Voici ce qu’il faut en retenir.
Fustigé par la gauche, salué par l’extrême droite et source de malaise au sein de la majorité, un compromis marqué par de nombreuses concessions du camp présidentiel à la droite a été adopté par le Parlement mardi soir. Voici les principales mesures qu’il contient.
Allocations familiales, APL
La question d’une durée de résidence minimale en France pour que les étrangers non-européens en situation régulière puissent toucher des prestations sociales a failli faire capoter les tractations.
Alors que la droite réclamait un délai de cinq ans pour ouvrir le droit à une large liste de prestations « non contributives », le compromis scellé mardi est basé sur une distinction entre les étrangers selon qu’ils sont ou non « en situation d’emploi ».
Pour des prestations comme les allocations familiales, pour le droit opposable au logement ou l’allocation personnalisée d’autonomie, un délai de cinq ans est ainsi prévu pour ceux qui ne travaillent pas, mais de trente mois pour les autres.
Pour l’accès à l’Aide personnalisée au logement (APL), principal point d’achoppement, une condition de résidence est fixée à cinq ans pour ceux qui ne travaillent pas, et de seulement trois mois pour les autres.
Ces nouvelles restrictions ne s’appliquent pas aux étudiants étrangers.
Sont par ailleurs exclus de toutes ces mesures les réfugiés ou les titulaires d’une carte de résident.
Régularisations de sans-papiers
La majorité s’est résignée à une version plus restrictive que celle du projet de loi initial, en donnant aux préfets un pouvoir discrétionnaire de régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers dits en tension.
Il s’agira d’un titre de séjour d’un an, délivré au cas par cas, à condition d’avoir résidé en France pendant au moins trois ans et exercé une activité salariée durant au moins 12 mois sur les 24 derniers. Cette « expérimentation » ne s’appliquera que jusqu’à fin 2026.
Le camp présidentiel n’a eu gain de cause que sur un point : la possibilité pour un travailleur sans-papiers de demander ce titre de séjour sans l’aval de son employeur.
Quotas migratoires
L’instauration de « quotas » fixés par le Parlement pour plafonner « pour les trois années à venir » le nombre d’étrangers admis sur le territoire (hors demandeurs d’asile) est considérée comme inconstitutionnelle par le camp présidentiel.
Mais ce dernier a quand même accepté d’intégrer cette mesure, ainsi que la tenue d’un débat annuel sur l’immigration au Parlement, dans le texte de la CMP pour satisfaire LR… avec l’espoir à peine dissimulé que le Conseil constitutionnel se charge de la retoquer.
Déchéance de nationalité, droit du sol
La majorité présidentielle a également fini par donner son accord à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour homicide volontaire contre toute personne dépositaire de l’autorité publique.
Concernant le droit du sol, elle a concédé la fin de l’automaticité de l’obtention de la nationalité française à la majorité pour les personnes nées en France de parents étrangers : il faudra désormais que l’étranger en fasse la demande entre ses 16 et 18 ans.
Autre restriction obtenue par la droite : en cas de condamnation pour crimes, toute naturalisation d’une personne étrangère née en France deviendrait impossible.
Délit de séjour irrégulier
Le rétablissement du « délit de séjour irrégulier » était qualifié d’inutile par le camp présidentiel. Mais la mesure, assortie d’une peine d’amende sans emprisonnement, a été retenue.
Centres de rétention administrative
Malgré les réticences de la droite, l’interdiction de placer des étrangers mineurs en rétention figure dans le compromis final.
Regroupement familial
Le durcissement des conditions du regroupement familial voté par le Sénat se retrouve pour l’essentiel dans le texte final, avec notamment une durée de séjour du demandeur portée à 24 mois (contre 18), la nécessité de ressources « stables, régulières et suffisantes » et de disposer d’une assurance maladie, ainsi qu’un âge minimal du conjoint de 21 ans (et plus 18).
Caution étudiants
La droite a obtenu l’instauration, sauf dans certains cas particuliers, d’une caution à déposer par les étrangers demandant un titre de séjour « étudiant », visant à couvrir le coût d’éventuels « frais d’éloignement ».
Les macronistes avaient pourtant combattu cette mesure constituant à leurs yeux « une rupture d’égalité » entre étudiants et risquant de fragiliser les étudiants internationaux.
Aide médicale d’État
La suppression de l’Aide médicale d’État (AME) pour les sans-papiers était l’un des principaux chevaux de bataille de la droite. Mais les LR ont accepté d’y renoncer dans ce texte, moyennant la promesse d’une réforme du dispositif début 2024.
Le texte de la CMP comprend en revanche une restriction de l’accès au titre de séjour « étranger malade ». Sauf exception, il ne pourra être accordé que s’il n’y a pas de « traitement approprié » dans le pays d’origine. Une prise en charge par l’assurance maladie sera par ailleurs exclue si le demandeur a des ressources jugées suffisantes
En gros on rien et on régularise.
il y a 2 ans
Le passage sur la déchéance de nationalité est bon non ? J'entends souvent dire "qu'il dégage de France" quand un arabe ou un noir commet un crime. Dans les faits c'est cool
duché de lorraine


il y a 2 ans
"Malgré les réticences de la droite, l’interdiction de placer des étrangers mineurs en rétention figure dans le compromis final."
Oui bon aller ducoup interdictions de foutre les migrants en rétention
Oui bon aller ducoup interdictions de foutre les migrants en rétention
il y a 2 ans
Tout ce cirque pour que dalle quoi. Aucune lumière au bout du tunnel pour ce pays finito
𓃫 𓃩 𓁣
il y a 2 ans
C'est pas grand chose honnêtement
Et dire que les sales gauchistes de mort hurlent pour "ça"
Et dire que les sales gauchistes de mort hurlent pour "ça"

https://www.youtube.com/watch?v=DnxpmLa36GM
il y a 2 ans
C'est excellent de voir les larmes des gauchos qui ont voté contre il y a quelques semaines pour voir un texte durci passer ensuite.
Même si dans le fond ça ne va rien changer.
Pire le conseil constitutionnel va à nouveau trahir la France en rejetant la plupart des articles pour conserver seulement la régularisation des travailleurs sans papier.
Même si dans le fond ça ne va rien changer.
Pire le conseil constitutionnel va à nouveau trahir la France en rejetant la plupart des articles pour conserver seulement la régularisation des travailleurs sans papier.
il y a 2 ans
lardenais
2 ans
Sept députés et sept sénateurs réunis en « commission mixte paritaire » ont bouclé mardi au forceps un accord sur une nouvelle version de la loi immigration, adoptée par le Parlement en fin de soirée. Voici ce qu’il faut en retenir.
Fustigé par la gauche, salué par l’extrême droite et source de malaise au sein de la majorité, un compromis marqué par de nombreuses concessions du camp présidentiel à la droite a été adopté par le Parlement mardi soir. Voici les principales mesures qu’il contient.
Allocations familiales, APL
La question d’une durée de résidence minimale en France pour que les étrangers non-européens en situation régulière puissent toucher des prestations sociales a failli faire capoter les tractations.
Alors que la droite réclamait un délai de cinq ans pour ouvrir le droit à une large liste de prestations « non contributives », le compromis scellé mardi est basé sur une distinction entre les étrangers selon qu’ils sont ou non « en situation d’emploi ».
Pour des prestations comme les allocations familiales, pour le droit opposable au logement ou l’allocation personnalisée d’autonomie, un délai de cinq ans est ainsi prévu pour ceux qui ne travaillent pas, mais de trente mois pour les autres.
Pour l’accès à l’Aide personnalisée au logement (APL), principal point d’achoppement, une condition de résidence est fixée à cinq ans pour ceux qui ne travaillent pas, et de seulement trois mois pour les autres.
Ces nouvelles restrictions ne s’appliquent pas aux étudiants étrangers.
Sont par ailleurs exclus de toutes ces mesures les réfugiés ou les titulaires d’une carte de résident.
Régularisations de sans-papiers
La majorité s’est résignée à une version plus restrictive que celle du projet de loi initial, en donnant aux préfets un pouvoir discrétionnaire de régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers dits en tension.
Il s’agira d’un titre de séjour d’un an, délivré au cas par cas, à condition d’avoir résidé en France pendant au moins trois ans et exercé une activité salariée durant au moins 12 mois sur les 24 derniers. Cette « expérimentation » ne s’appliquera que jusqu’à fin 2026.
Le camp présidentiel n’a eu gain de cause que sur un point : la possibilité pour un travailleur sans-papiers de demander ce titre de séjour sans l’aval de son employeur.
Quotas migratoires
L’instauration de « quotas » fixés par le Parlement pour plafonner « pour les trois années à venir » le nombre d’étrangers admis sur le territoire (hors demandeurs d’asile) est considérée comme inconstitutionnelle par le camp présidentiel.
Mais ce dernier a quand même accepté d’intégrer cette mesure, ainsi que la tenue d’un débat annuel sur l’immigration au Parlement, dans le texte de la CMP pour satisfaire LR… avec l’espoir à peine dissimulé que le Conseil constitutionnel se charge de la retoquer.
Déchéance de nationalité, droit du sol
La majorité présidentielle a également fini par donner son accord à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour homicide volontaire contre toute personne dépositaire de l’autorité publique.
Concernant le droit du sol, elle a concédé la fin de l’automaticité de l’obtention de la nationalité française à la majorité pour les personnes nées en France de parents étrangers : il faudra désormais que l’étranger en fasse la demande entre ses 16 et 18 ans.
Autre restriction obtenue par la droite : en cas de condamnation pour crimes, toute naturalisation d’une personne étrangère née en France deviendrait impossible.
Délit de séjour irrégulier
Le rétablissement du « délit de séjour irrégulier » était qualifié d’inutile par le camp présidentiel. Mais la mesure, assortie d’une peine d’amende sans emprisonnement, a été retenue.
Centres de rétention administrative
Malgré les réticences de la droite, l’interdiction de placer des étrangers mineurs en rétention figure dans le compromis final.
Regroupement familial
Le durcissement des conditions du regroupement familial voté par le Sénat se retrouve pour l’essentiel dans le texte final, avec notamment une durée de séjour du demandeur portée à 24 mois (contre 18), la nécessité de ressources « stables, régulières et suffisantes » et de disposer d’une assurance maladie, ainsi qu’un âge minimal du conjoint de 21 ans (et plus 18).
Caution étudiants
La droite a obtenu l’instauration, sauf dans certains cas particuliers, d’une caution à déposer par les étrangers demandant un titre de séjour « étudiant », visant à couvrir le coût d’éventuels « frais d’éloignement ».
Les macronistes avaient pourtant combattu cette mesure constituant à leurs yeux « une rupture d’égalité » entre étudiants et risquant de fragiliser les étudiants internationaux.
Aide médicale d’État
La suppression de l’Aide médicale d’État (AME) pour les sans-papiers était l’un des principaux chevaux de bataille de la droite. Mais les LR ont accepté d’y renoncer dans ce texte, moyennant la promesse d’une réforme du dispositif début 2024.
Le texte de la CMP comprend en revanche une restriction de l’accès au titre de séjour « étranger malade ». Sauf exception, il ne pourra être accordé que s’il n’y a pas de « traitement approprié » dans le pays d’origine. Une prise en charge par l’assurance maladie sera par ailleurs exclue si le demandeur a des ressources jugées suffisantes
"Régularisations de sans-papiers
Quotas migratoires
"
Ces deux parties sont problématiques car :-le Parlement va désormais inscrire dans le marbre national les quotas d'immigrés autrefois décidés par les instances de l'UE ;
-La régularisation dans les secteurs en tension va créer un appel d'air, même dans cette version "durcie", en réalité il faudrait refuser tout simplement les sans-papiers d'où qu'ils viennent, peu importe le temps qu'ils ont résidé sur le territoire ;
- le prétexte utilisé des "secteurs en tension" est ridicule, à part accroître la masse salariale et donc rendre encore moins attractifs les métiers concernés (on peut anticiper qu'à terme quasiment Tous les métiers seront concernés) pour les franco-Français, ça n'aura aucun bon effet ;
-C'est même dérangeant à un niveau philosophique car n'est patriote que celui qui veut consommer et travailler avec son compatriote plutôt qu'avec un métèque.
Pour surmonter le marasme économique que nous vivons il faudrait reprendre le contrôle de la monnaie, réhausser les salaires dans les métiers réellement productifs, baisser le volume des retraites, contrôler et imposer les comptes des grandes entreprises autant voire plus que les petites et moyennes, virer les parasites qui sont autorisés à vivre par les gouvernements partisans de la "rigueur budgétaire" parce qu'ils servent justement à faire pression sur le système social et sur le budget qui doit servir au développement du pays
évidemment vous serez remplacés jusque dans la plus banale des tâches
Un peuple incapable de nettoyer ses chiottes tout seul et incapable d'avoir des médecins sans faire appel à l'immigration, mérite de crever
La majorité s’est résignée à une version plus restrictive que celle du projet de loi initial, en donnant aux préfets un pouvoir discrétionnaire de régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers dits en tension.
Il s’agira d’un titre de séjour d’un an, délivré au cas par cas, à condition d’avoir résidé en France pendant au moins trois ans et exercé une activité salariée durant au moins 12 mois sur les 24 derniers. Cette « expérimentation » ne s’appliquera que jusqu’à fin 2026.
Le camp présidentiel n’a eu gain de cause que sur un point : la possibilité pour un travailleur sans-papiers de demander ce titre de séjour sans l’aval de son employeur.
Quotas migratoires
L’instauration de « quotas » fixés par le Parlement pour plafonner « pour les trois années à venir » le nombre d’étrangers admis sur le territoire (hors demandeurs d’asile) est considérée comme inconstitutionnelle par le camp présidentiel.
Mais ce dernier a quand même accepté d’intégrer cette mesure, ainsi que la tenue d’un débat annuel sur l’immigration au Parlement, dans le texte de la CMP pour satisfaire LR… avec l’espoir à peine dissimulé que le Conseil constitutionnel se charge de la retoquer.
Ces deux parties sont problématiques car :-le Parlement va désormais inscrire dans le marbre national les quotas d'immigrés autrefois décidés par les instances de l'UE ;
-La régularisation dans les secteurs en tension va créer un appel d'air, même dans cette version "durcie", en réalité il faudrait refuser tout simplement les sans-papiers d'où qu'ils viennent, peu importe le temps qu'ils ont résidé sur le territoire ;
- le prétexte utilisé des "secteurs en tension" est ridicule, à part accroître la masse salariale et donc rendre encore moins attractifs les métiers concernés (on peut anticiper qu'à terme quasiment Tous les métiers seront concernés) pour les franco-Français, ça n'aura aucun bon effet ;
-C'est même dérangeant à un niveau philosophique car n'est patriote que celui qui veut consommer et travailler avec son compatriote plutôt qu'avec un métèque.
Pour surmonter le marasme économique que nous vivons il faudrait reprendre le contrôle de la monnaie, réhausser les salaires dans les métiers réellement productifs, baisser le volume des retraites, contrôler et imposer les comptes des grandes entreprises autant voire plus que les petites et moyennes, virer les parasites qui sont autorisés à vivre par les gouvernements partisans de la "rigueur budgétaire" parce qu'ils servent justement à faire pression sur le système social et sur le budget qui doit servir au développement du pays
évidemment vous serez remplacés jusque dans la plus banale des tâches
Un peuple incapable de nettoyer ses chiottes tout seul et incapable d'avoir des médecins sans faire appel à l'immigration, mérite de crever
il y a 2 ans
c'est à se demander jusqu'où finalement les "extrêmes" ne sont pas compatibles avec le macronisme
de toute façon ceux qui voteront pour LFI ou RN ou R! ne voteront que pour ce qu'on a vécu ces 6 dernières années mais "au moins on pourra parler en mal des immigrés" / "au moins on aura fait taire les fachos"
de toute façon ceux qui voteront pour LFI ou RN ou R! ne voteront que pour ce qu'on a vécu ces 6 dernières années mais "au moins on pourra parler en mal des immigrés" / "au moins on aura fait taire les fachos"
il y a 2 ans