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Les banques en faillite pourront désormais ponctionner les comptes des déposants
22/12/2015
Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers.
Seuls les comptes ayant plus de 100.000 euros de dépôts sont concernés, selon une directive européenne transposée en France qui s'appliquera au 1er janvier. Les déposants ne seront toutefois sollicités qu'en troisième recours.
L'information est passée en toute discrétion. À partir du 1er janvier 2016, les comptes clients dotés de plus de 100.000 euros de dépôts pourront être prélevés pour contribuer au sauvetage de leur banque, selon une directive européenne transposée en France cet été. Que dit réellement cette directive? Que doivent faire les déposants ? Le Figaro fait le point.
• Qu'est-ce que cette directive ?
La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) a été transposée par ordonnance à la France le 21 août dernier. Elle met en place une procédure de «bail-in», ou «renflouement interne», en opposition au «bail-out», ou «renflouement externe», par l'Etat. «Elle a notamment pour objet de régir, en application des textes européens, les problèmes de liquidation judiciaire des banques», explique Pierre Descheemaeker, avocat en droit bancaire du cabinet August&Debouzy. La BRRD est une pièce maîtresse de l'union bancaire. «L'objectif est de pouvoir restructurer les banques au bord de la faillite sans que le contribuable doive mettre la main à la poche pour préserver la stabilité financière», expliquait dans un communiqué la Commission européenne.
• Qu'implique-t-elle ?
Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours. «On va utiliser les ressources internes d'abord, précise Pierre Descheemaeker. Le capital et les obligations de la banque peuvent être immédiatement utilisés pour couvrir le déficit de la banque. Et en dernier lieu, les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros.»
22/12/2015
Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers.
Seuls les comptes ayant plus de 100.000 euros de dépôts sont concernés, selon une directive européenne transposée en France qui s'appliquera au 1er janvier. Les déposants ne seront toutefois sollicités qu'en troisième recours.
L'information est passée en toute discrétion. À partir du 1er janvier 2016, les comptes clients dotés de plus de 100.000 euros de dépôts pourront être prélevés pour contribuer au sauvetage de leur banque, selon une directive européenne transposée en France cet été. Que dit réellement cette directive? Que doivent faire les déposants ? Le Figaro fait le point.
• Qu'est-ce que cette directive ?
La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) a été transposée par ordonnance à la France le 21 août dernier. Elle met en place une procédure de «bail-in», ou «renflouement interne», en opposition au «bail-out», ou «renflouement externe», par l'Etat. «Elle a notamment pour objet de régir, en application des textes européens, les problèmes de liquidation judiciaire des banques», explique Pierre Descheemaeker, avocat en droit bancaire du cabinet August&Debouzy. La BRRD est une pièce maîtresse de l'union bancaire. «L'objectif est de pouvoir restructurer les banques au bord de la faillite sans que le contribuable doive mettre la main à la poche pour préserver la stabilité financière», expliquait dans un communiqué la Commission européenne.
• Qu'implique-t-elle ?
Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours. «On va utiliser les ressources internes d'abord, précise Pierre Descheemaeker. Le capital et les obligations de la banque peuvent être immédiatement utilisés pour couvrir le déficit de la banque. Et en dernier lieu, les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros.»
Wtf c'est quoi ça encore
Tu te réveilles, petit tour sur ton site bancaire :
-50 000€ => Raison : Merci pour votre aide
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il y a 2 ans
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Les gouvernements en France sont en guerre contre le peuple.
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Macron à Saint-Denis, trafic de drogue à Nîmes et taxe foncière : La revue de presse
30 août 2023
Taxe foncière : visualisez l'augmentation dans les 191 plus grandes villes de France
La taxe foncière augmente dans toutes les grandes villes françaises. Le résultat d'une revalorisation décidée au niveau national et de taux d'imposition en hausse votés par certaines municipalités.
30/08/2023 06:02
Dans la version initiale de l'article, la formule de calcul utilisée pour obtenir le pourcentage de hausse de la taxe foncière dans chaque ville donnait des résultats approximatifs. La hausse était sous-estimée dans les villes qui ont augmenté leur taux d'imposition en 2023 et elle était surestimée dans les municipalités qui ont baissé leur taux d'imposition. La formule a été corrigée pour obtenir les résultats exacts. Nous présentons toutes nos excuses à nos lecteurs.
C'est le jour J. Mercredi 30 août marque le début de la mise en ligne des premiers avis de taxe foncière pour l'année 2023. Et l'addition promet d'être salée pour les propriétaires. En cause : l'inflation qui touche l'ensemble du territoire national, mais aussi des hausses décidées par certaines municipalités. Franceinfo publie la liste des augmentations attendues dans les 191 plus grosses villes françaises, grâce aux données compilées par le cabinet Finances et Stratégies locales (lien PDF).
Il en ressort que la taxe foncière augmente dans toutes les villes de plus de 40 000 habitants. Chaque année, une partie de la hausse de cet impôt est déterminée en fonction de l'inflation. En 2023, cette revalorisation des valeurs locatives cadastrales atteint 7,1% : sa plus forte hausse depuis 1986, selon l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), comme l'a rapporté Le Figaro .
Mais cet élément n'est pas le seul à faire varier la taxe foncière. Les municipalités peuvent également modifier le taux d'imposition de leurs administrés. Dans 80% des grandes villes, il n'a pas augmenté. Dans ces collectivités, seule la hausse de 7,1% sera donc appliquée. Une petite minorité (3%) a même décidé de baisser son taux d'imposition. C'est le cas de Compiègne (Oise), où la hausse de la taxe foncière devrait être contenue autour de 6%.
Les grandes villes restantes (17%) ont, au contraire, choisi de l'augmenter, avec des hausses parfois très significatives. Le résultat donne une taxe foncière qui explose à Grenoble (+33,2%), à Meudon (+44,7%) et surtout à Paris (+62,7%).
Evolution de la taxe foncière pour les 191 villes de plus de 40 000 habitants
https://onche.org/topic/2[...]ncais-va-encore-augmenter
30 août 2023
Taxe foncière : visualisez l'augmentation dans les 191 plus grandes villes de France
La taxe foncière augmente dans toutes les grandes villes françaises. Le résultat d'une revalorisation décidée au niveau national et de taux d'imposition en hausse votés par certaines municipalités.
30/08/2023 06:02
Dans la version initiale de l'article, la formule de calcul utilisée pour obtenir le pourcentage de hausse de la taxe foncière dans chaque ville donnait des résultats approximatifs. La hausse était sous-estimée dans les villes qui ont augmenté leur taux d'imposition en 2023 et elle était surestimée dans les municipalités qui ont baissé leur taux d'imposition. La formule a été corrigée pour obtenir les résultats exacts. Nous présentons toutes nos excuses à nos lecteurs.
C'est le jour J. Mercredi 30 août marque le début de la mise en ligne des premiers avis de taxe foncière pour l'année 2023. Et l'addition promet d'être salée pour les propriétaires. En cause : l'inflation qui touche l'ensemble du territoire national, mais aussi des hausses décidées par certaines municipalités. Franceinfo publie la liste des augmentations attendues dans les 191 plus grosses villes françaises, grâce aux données compilées par le cabinet Finances et Stratégies locales (lien PDF).
Il en ressort que la taxe foncière augmente dans toutes les villes de plus de 40 000 habitants. Chaque année, une partie de la hausse de cet impôt est déterminée en fonction de l'inflation. En 2023, cette revalorisation des valeurs locatives cadastrales atteint 7,1% : sa plus forte hausse depuis 1986, selon l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), comme l'a rapporté Le Figaro .
Mais cet élément n'est pas le seul à faire varier la taxe foncière. Les municipalités peuvent également modifier le taux d'imposition de leurs administrés. Dans 80% des grandes villes, il n'a pas augmenté. Dans ces collectivités, seule la hausse de 7,1% sera donc appliquée. Une petite minorité (3%) a même décidé de baisser son taux d'imposition. C'est le cas de Compiègne (Oise), où la hausse de la taxe foncière devrait être contenue autour de 6%.
Les grandes villes restantes (17%) ont, au contraire, choisi de l'augmenter, avec des hausses parfois très significatives. Le résultat donne une taxe foncière qui explose à Grenoble (+33,2%), à Meudon (+44,7%) et surtout à Paris (+62,7%).
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Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Nicolas Doze : La taxe foncière sera salée en 2023 BFMTV
14 099 vues 31 oct. 2022
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il y a 2 ans
ReinerBraun
2 ans
ça m'a fait mal quand j'ai lu qu'on bossait 6 mois par an pour les impots
Taxe foncière: une flambée historique et des chiffres qui donnent le tournis
37 252 vues 12 oct. 2022
Dans certaines villes, la hausse équivaut à 3,5 mois de loyer
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Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
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il y a 2 ans
« Je propose que la taxe de séjour soit augmentée » : Anne Hidalgo
6 sept. 2023
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Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Électricité : le prix pourrait encore augmenter de 10 à 20% début 2024
La Commission de régulation de l'énergie anticipe une hausse de 10 à 20 % des tarifs de l’électricité pour le début de l’année prochaine.
La CRE anticipe une hausse de 10 à 20% des tarifs de l’électricité pour le début de l’année prochaine, a annonce ce jeudi Emmanuelle Wargon ce jeudi en conférence de presse.
La facture d’électricité n’a peut-être pas fini de flamber. Après une augmentation de 10% au 1er août dernier, la prochaine réévaluation du tarif réglementé de vente (TRV) de l’électricité en France, prévue début 2024, pourrait marquer une nouvelle hausse des prix. « C’est encore un peu tôt pour faire l’équation, il va falloir attendre de constater les prix fin 2023. Néanmoins, on sera dans une zone de 10-20 % en gros », a déclaré ce jeudi matin Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), lors d’une conférence de presse.
Avec la nouvelle augmentation anticipée pour début 2024, la facture moyenne pourrait passer de 1 800 à 2 120 euros (pour une augmentation de 20 %) par an pour un consommateur moyen au chauffage électrique qui consomme 7 MWh par an, détaille nos confrères de La Voix du Nord. Soit une hausse de 320 € après celle de 160€ du 1er août pour ce même consommateur moyen.
Bouclier tarifaire
Ce sera au gouvernement de décider de répercuter, ou pas, cette hausse des tarifs sur la facture des Français, explique Libération. « Dans toute cette période de crise, on a bien séparé le calcul des tarifs réglementés de vente théoriques, qui est l’application de la formule de calcul, de la décision qui ressort du gouvernement, à savoir la partie qui est acceptable et la partie qui doit être financée par le budget de l’État », a précisé Emmanuelle Wargon. En février 2023, la hausse du prix de l’électricité avait été plafonnée à 15 % au lieu des 99 % estimés par la CRE, grâce au bouclier tarifaire sur les prix de l’électricité.
Le bouclier tarifaire, qui devait prendre fin à la fin de cette année 2023, devrait être prolongé jusqu’à début 2025, annonçait Bruno Le Maire en avril dernier.
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Crise de l'immobilier : les prix de vente en baisse de 20% en 2024
7 sept. 2023 #criseimmobiliere #krachimmobilier
7 sept. 2023 #criseimmobiliere #krachimmobilier
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Inflation: une progression de 4,8% sur un an en août selon l’Insee
L’inflation a connu une hausse de 4,8 % au mois d’août. Les prix de l’énergie sont la principale raison de cette hausse.
31 août 2023 à 08h54
L’indice des prix à la consommation a progressé de 4,8 % sur un an en août, un net rebond par rapport à juillet où l’inflation s’était établie à 4,3 %, selon une première estimation dévoilée jeudi par l’Insee.
L’accélération de la hausse des prix constatée en août s’explique par « le rebond des prix de l’énergie » avec notamment la hausse de 10 % du tarif réglementé de l’électricité au 1er août, détaille l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Les produits alimentaires ont quant à eux continué à se renchérir sur un an, mais moins vite qu’en juillet. C’est la première accélération depuis le mois d’avril.
Une hausse momentanée
La hausse des prix a en revanche ralenti dans les services (malgré une hausse des salaires), les produits manufacturés ainsi que dans l’alimentation – même si cette dernière a continué d’enregistrer une envolée à deux chiffres : 11,1 % sur un an en août, contre 12,7 % en juillet.
« La tendance déflationniste est donc bien présente et se retrouve dans l’ensemble des secteurs de l’économie, hors énergie », dont les prix sont « par nature erratiques », a commenté Sylvain Bersinger, chef économiste du cabinet Asterès.
« Cette hausse de l’inflation sur un mois devrait être momentanée, elle devrait continuer à refluer à l’automne et à l’hiver », a-t-il détaillé dans une note, citant notamment « la baisse globale du prix du gaz (malgré un léger rebond à l’été) ou la chute de l’inflation sur les prix de production ».
Pour Charlotte de Montpellier, économiste chez ING interrogée par l’AFP, même si les prix de l’énergie continuaient à évoluer dans la mauvaise direction, « un pic d’inflation comme celui qu’on a connu l’an passé est peu probable ».
Les industriels de nouveau sous pression
Même si une accalmie progressive des prix reste attendue sur les prochains mois, l’inflation continue de peser sur la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance française qui tourne désormais au ralenti.
Celle-ci s’est contractée de 0,5 % au deuxième trimestre, sous l’effet d’un repli marqué dans l’alimentaire (-2,8 %).
Cette situation a poussé le gouvernement à faire une nouvelle fois pression cette semaine sur les distributeurs et les industriels de l’agroalimentaire pour qu’ils renégocient afin de faire baisser les étiquettes en rayons.
La vente d’appareils électroménagers en hausse
Dans le même temps, le pouvoir d’achat des ménages ayant un peu augmenté sur la période, sous l’effet d’une baisse des prélèvements fiscaux et d’une progression des prestations sociales, le taux d’épargne a progressé à 18,8 %, contre 18,2 % au trimestre précédent – un mauvais signe pour la consommation.
Sur le seul mois de juillet, la consommation des ménages en biens de consommation a progressé de 0,3 % sur un mois, bénéficiant de l’augmentation des achats de biens fabriqués (+1,6 %), notablement les appareils électroménagers, les ordinateurs ou les meubles. Mais la consommation alimentaire est restée en berne (-0,9 %).
« En juillet, on a généralement un rebond de la consommation des biens fabriqués en raison des soldes (…), ce qui incite à une reprise de la consommation dans ce domaine », a commenté Charlotte de Montpellier, d’ING.
« Mais le fait que la consommation alimentaire se replie à nouveau montre clairement qu’on ne se trouve pas dans une situation où la consommation pourra redevenir, d’ici les prochains mois, un moteur pour la croissance économique en France », a-t-elle jugé.
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Un rapport de la commission des finances de l'Assemblée nationale chiffre, pour 2023, à 1,8 milliard d'euros le montant des remboursements portant sur la taxe foncière effectués par l'administration fiscale à l'adresse des particuliers propriétaires.
À réception de leur avis de taxe foncière en septembre, tous les propriétaires l'auront constaté, leur impôt a bel et bien augmenté. La valeur locative cadastrale qui sert de base au calcul de l'impôt local a connu cette année une hausse de 7,1% après une augmentation de 3,4% en 2022. Mais après une lecture attentive de leur avis certains propriétaires ont peut-être fait un autre constat : celui d'une erreur commise par l'administration fiscale comme une erreur dans le métrage d'une surface annexe intégrée à la surface principale. Ces inexactitudes alourdissent la note et obligent la direction générale des finances publiques à opérer un remboursement du trop-perçu à l'endroit du propriétaire.
Un rapport de la mission Remboursements et dégrèvement de l'Assemblée nationale chiffre le montant de ces remboursements et en indique les raisons. Le niveau des restitutions portant sur les taxes foncières sur les propriétés bâties ou non bâties est estimé à 1,87 milliard d'euros pour 2023, en augmentation de 4,2% par rapport à 2022.
Principalement des erreurs d'attribution
Le rapport indique que près des trois quarts de ces dégrèvements trouvent leur origine dans des recours déposés par des contribuables auprès de l'administration fiscale. D'après la Direction générale des finances publiques (DGFiP), environ la moitié de ces rectifications ont pour cause des erreurs d'attribution. Elles proviennent, toujours selon le rapport, de retards dans l'enregistrement des mutations immobilières par les services de la publicité foncière (SPF).
Ces délais se sont allongés pendant la crise sanitaire et demeurent encore aujourd'hui encore élevés précise le rapport. Pour y remédier, la commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté un amendement, proposé par la députée Christine Pires Beaune, auteur du rapport visant à faire de la réduction du nombre d'erreurs d'attribution de taxes foncières un nouvel objectif de performance au programme Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux.
À réception de leur avis de taxe foncière en septembre, tous les propriétaires l'auront constaté, leur impôt a bel et bien augmenté. La valeur locative cadastrale qui sert de base au calcul de l'impôt local a connu cette année une hausse de 7,1% après une augmentation de 3,4% en 2022. Mais après une lecture attentive de leur avis certains propriétaires ont peut-être fait un autre constat : celui d'une erreur commise par l'administration fiscale comme une erreur dans le métrage d'une surface annexe intégrée à la surface principale. Ces inexactitudes alourdissent la note et obligent la direction générale des finances publiques à opérer un remboursement du trop-perçu à l'endroit du propriétaire.
Un rapport de la mission Remboursements et dégrèvement de l'Assemblée nationale chiffre le montant de ces remboursements et en indique les raisons. Le niveau des restitutions portant sur les taxes foncières sur les propriétés bâties ou non bâties est estimé à 1,87 milliard d'euros pour 2023, en augmentation de 4,2% par rapport à 2022.
Principalement des erreurs d'attribution
Le rapport indique que près des trois quarts de ces dégrèvements trouvent leur origine dans des recours déposés par des contribuables auprès de l'administration fiscale. D'après la Direction générale des finances publiques (DGFiP), environ la moitié de ces rectifications ont pour cause des erreurs d'attribution. Elles proviennent, toujours selon le rapport, de retards dans l'enregistrement des mutations immobilières par les services de la publicité foncière (SPF).
Ces délais se sont allongés pendant la crise sanitaire et demeurent encore aujourd'hui encore élevés précise le rapport. Pour y remédier, la commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté un amendement, proposé par la députée Christine Pires Beaune, auteur du rapport visant à faire de la réduction du nombre d'erreurs d'attribution de taxes foncières un nouvel objectif de performance au programme Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux.
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Le gouvernement veut diviser en parti politique dans la république, voter ne sert à rien, tant que les citoyens ne tuent pas les corrompus à l'aide des militaires.
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
La corruption putin tout le pense personne le dit
Viens tester la beta de onchepagnon, le jeu du forum: https://onche.org/topic/887825/beta-onchepagnon
il y a 2 ans
COMMENT SONT IMPOSÉES LES ASSURANCES-VIE EN CAS DE DÉCÈS DU BÉNÉFICIAIRE ?
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises :
aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
Pour apprécier ce seuil de 30 500 €, l'ensemble des contrats souscrits sur la tête d'un même assuré doivent être pris en compte.
ou
à un prélèvement de 20 %.
Les primes qui ne sont pas soumises aux droits de succession font l'objet d'un prélèvement de 20% sur la part recueillie par le bénéficiaire qui est supérieure à 152 500 € (Abattement apprécié par bénéficiaire, pour l'ensemble des contrats souscrits sur la tête d'un même assuré).
Ce prélèvement de 20 % est effectué directement par l'établissement financier.
Le conjoint survivant et le partenaire lié au défunt par un PACS sont exonérés de ce prélèvement de 20 %, comme pour les droits de succession lorsque le décès est survenu après le 22 août 2007.
Ce prélèvement de 20 % n'est pas dû lorsqu'à la date de souscription du contrat, le souscripteur a son domicile fiscal hors de France.
Les contrats d'assurance-vie peuvent faire l'objet d'une déclaration partielle de succession formulaire n° 2705-A qui permettra à l'établissement financier de débloquer les sommes vers le bénéficiaire.
Certaines conventions fiscales internationales peuvent exonérer d'impôt en France les assurances-vie détenues par des non-résidents ou prévoir certaines modalités particulières de calcul.
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises :
aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
Pour apprécier ce seuil de 30 500 €, l'ensemble des contrats souscrits sur la tête d'un même assuré doivent être pris en compte.
ou
à un prélèvement de 20 %.
Les primes qui ne sont pas soumises aux droits de succession font l'objet d'un prélèvement de 20% sur la part recueillie par le bénéficiaire qui est supérieure à 152 500 € (Abattement apprécié par bénéficiaire, pour l'ensemble des contrats souscrits sur la tête d'un même assuré).
Ce prélèvement de 20 % est effectué directement par l'établissement financier.
Le conjoint survivant et le partenaire lié au défunt par un PACS sont exonérés de ce prélèvement de 20 %, comme pour les droits de succession lorsque le décès est survenu après le 22 août 2007.
Ce prélèvement de 20 % n'est pas dû lorsqu'à la date de souscription du contrat, le souscripteur a son domicile fiscal hors de France.
Les contrats d'assurance-vie peuvent faire l'objet d'une déclaration partielle de succession formulaire n° 2705-A qui permettra à l'établissement financier de débloquer les sommes vers le bénéficiaire.
Certaines conventions fiscales internationales peuvent exonérer d'impôt en France les assurances-vie détenues par des non-résidents ou prévoir certaines modalités particulières de calcul.
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Je sais, seulement, tout n'est pas aussi simple, certains sont moins corrompus que d'autres.
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Pour ça que je ne vois que Dieu pour la justice, ici, éphémère.
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans
Accusations contre Sophia Chikirou : les langues commencent à se délier au sein de La France insoumise
La députée de Paris est épinglée par plusieurs enquêtes journalistiques pour son management brutal et des soupçons de malversations lors de la campagne présidentielle de 2017. Du côté de LFI, rares sont ceux qui osent prendre la parole publiquement contre cette proche de Jean-Luc Mélenchon.
06/10/2023
Sophia Chikirou : LFI dans la tourmente
20 191 vues 6 oct. 2023
87 317 vues 6 oct. 2023
Sophia Chikirou naît le 3 juin 1979 à Bonneville en Haute-Savoie et grandit à Scionzier. Ses parents sont des Kabyles algériens.
À l'âge de 18 ans, en 1997, Sophia Chikirou adhère au Parti socialiste (PS).
Homophobie
Un reportage du magazine Complément d'enquête du 5 octobre 2023 relate ses propos de 2018 contre des journalistes du Média, qu'elle avait traités de « tafioles de merde ». Interrogée par Jean-Jacques Bourdin le 29 septembre, Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI, juge que « tafiole est un mot homophobe », mais qu'« il n'y a jamais eu un propos homophobe de la part de madame Chikirou ou de n'importe qui ! Il n’y a pas d’homophobie dans mon groupe. ». L'association SOS homophobie quant à elle, déclare à ce sujet le 3 octobre : « Si ces propos sont confirmés, ils doivent être condamnés avec clarté au plus haut niveau du parti politique de Sophia Chikirou et des sanctions fermes doivent être décidées ».
Le Média
Juste avant son départ du Média, Sophia Chikirou a procédé à deux paiements, pour plus de 130 000 euros, à sa propre société, Médiascop, révèle Mediapart, information reprise dans un article du Point. Le premier chèque de 64 119,61 euros a été honoré par la banque, mais le virement suivant a été bloqué.
Selon Mediapart : « Via sa société Mediascop, dont elle est l’unique actionnaire, la consultante Sophia Chikirou donnait des conseils à la présidente Sophia Chikirou ». Des salariés anonymes du Média accusent Sophia Chikirou de facturer des « prestations sans réalité », et la nouvelle direction du Média, composée de Gérard Miller, Henri Poulain et Aude Lancelin, lui reproche de s’être rémunérée alors qu’elle se présentait comme bénévole.
Face aux accusations de malversation, Sophia Chikirou se défend en affirmant qu'elle était bénévole en tant que présidente du Média mais rémunérée comme conseil en stratégie. Elle affirme que les accusations contre elle sont de la « calomnie pure » et annonce porter l'affaire devant le tribunal de grande instance et demander un audit pour prouver sa bonne gestion.
Selon Le Monde, un accord entre Le Média et Sophia Chikirou annule sa réclamation concernant le paiement de la deuxième facture en échange de l’absence de contestation de la première.
Selon Mediapart et Radio France, la direction du Média a déposé le 25 octobre 2018 deux plaintes contre X pour vol de matériel et de documents administratifs et financiers au sein de ses locaux, à Montreuil. D'après Mediapart, « même s'il s’agit de deux plaintes contre X, les éléments du dossier visent Sophia Chikirou ».
Mediascop
Par ailleurs, sa société Mediascop est prestataire de services pour la communication de cette équipe de campagne.
En 2016, le chiffre d'affaires de Mediascop est de 162 899 euros, avec un bénéfice net de 76 550 euros, soit 47 % de marge. Au terme de la campagne, Mediascop reçoit une rémunération de 1 161 768 euros soit 11% du budget total du candidat Jean-Luc Mélenchon.
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) mentionne que 54 600 euros auraient été indument payés. Bien que la CNCCFP ait validé les comptes de campagne du candidat Jean-Luc Mélenchon, elle fait le 14 mars 2018 un signalement au parquet de Paris. Celui-ci ouvre une enquête préliminaire en avril.
En septembre 2018, François Molins, procureur de Paris, indique : « les surfacturations dénoncées tendent à faire sérieusement suspecter l'existence de manœuvres délibérées destinées à tromper l'organe de contrôle aux fins d'obtenir des remboursements sans cause ».
Le 16 octobre 2018, dans le cadre de l'enquête préliminaire sur les comptes de campagne de 2017 du candidat Jean-Luc Mélenchon, une perquisition est menée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales au domicile de Sophia Chikirou.
Le 19 octobre 2018, une investigation de Radio France relève des « facturations étonnamment élevées » de la part de la société Mediascop pour ses prestations lors de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Alors que les salaires des membres du staff du candidat se situaient entre 1 500 et 3 000 euros mensuels, Sophia Chikirou facturait 10 000 euros mensuels en tant que directrice de la communication de la campagne. En plus de ces honoraires, Radio France soutient qu'elle aurait facturé de nombreuses petites prestations à des tarifs plus élevés que la moyenne, portant, sur l'ensemble des huit mois de campagne, sa facturation mensuelle autour de 15 000 euros. Son avocat, David Marais, affirme que « toutes les accusations portées contre Mediascop et Madame Chikirou sont fausses ».
Le 19 octobre, elle est interrogée, dans le cadre d'une audition libre, par les enquêteurs, pour « escroquerie, abus de confiance, infraction à la législation des campagnes électorales et travail dissimulé ».
Le 23 octobre 2018, Sophia Chikirou se défend sur BFM-TV lors d'une interview : « il n'y a pas eu de surfacturation, Mediascop n’a pas surfacturé, il n’y a pas d’enrichissement personnel, il n’y a pas eu de détournement de fonds publics ». Cependant, la cellule investigation de Radio France maintient ses affirmations de surfacturation.
En août 2022, elle est convoquée en vue d’une possible mise en examen mais le rendez-vous est déplacé par la défense pour des raisons d’agenda. Un rapport d’expertise rendu aux juges d’instruction conclut que la rentabilité de la société Mediascop a bénéficié de façon exagérée de la campagne présidentielle de 2017, en livrant des prestations de communication d’un montant total de 1 161 000 € à l’association de financement de la campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Sophia Chikirou s'est versée plus de 135 000 € de salaires et dividendes. Bercy mentionne aussi que Sophia Chikirou a perçu 28 200 € de Jean-Luc Mélenchon, et a déposé 17 850 € en espèces sur son compte bancaire.
La France insoumise traverse une nouvelle crise. La députée LFI Sophia Chikirou est dans la tourmente, accusée par plusieurs enquêtes journalistiques d'employer des méthodes brutales avec ses collaborateurs et au sein de son groupe politique. Cette très proche collaboratrice de Jean-Luc Mélenchon doit également être convoquée prochainement, selon Le Monde, en vue d'une possible mise en examen pour "escroquerie aggravée", pour des soupçons de surfacturations de prestations à LFI lors de la campagne présidentielle de 2017. Des accusations que conteste la députée de Paris.
Dans l'émission "Complément d'enquête", diffusée jeudi 5 octobre sur France 2, les témoignages se multiplient pour décrire les comportements abusifs de cette communicante qui souffle à l'oreille de Jean-Luc Mélenchon depuis quinze ans. Un journaliste ayant fréquenté la responsable insoumise lorsqu'elle dirigeait Le Média témoigne anonymement d'"un certain nombre de choses inqualifiables", de gens qui partent en pleurant, de malaises, de cris dans le bureau de Sophia Chikirou. Il y a par exemple cette réaction à une demande des journalistes, qui souhaitent que Le Média fasse son "mea culpa" dans un communiqué après la diffusion d'une fausse information : "Ils le font, le signent et se le mettent dans le cul profond, cette bande de tafioles de merde."
La députée de Paris est épinglée par plusieurs enquêtes journalistiques pour son management brutal et des soupçons de malversations lors de la campagne présidentielle de 2017. Du côté de LFI, rares sont ceux qui osent prendre la parole publiquement contre cette proche de Jean-Luc Mélenchon.
06/10/2023
Sophia Chikirou : LFI dans la tourmente
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Sophia Chikirou naît le 3 juin 1979 à Bonneville en Haute-Savoie et grandit à Scionzier. Ses parents sont des Kabyles algériens.
À l'âge de 18 ans, en 1997, Sophia Chikirou adhère au Parti socialiste (PS).
Homophobie
Un reportage du magazine Complément d'enquête du 5 octobre 2023 relate ses propos de 2018 contre des journalistes du Média, qu'elle avait traités de « tafioles de merde ». Interrogée par Jean-Jacques Bourdin le 29 septembre, Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI, juge que « tafiole est un mot homophobe », mais qu'« il n'y a jamais eu un propos homophobe de la part de madame Chikirou ou de n'importe qui ! Il n’y a pas d’homophobie dans mon groupe. ». L'association SOS homophobie quant à elle, déclare à ce sujet le 3 octobre : « Si ces propos sont confirmés, ils doivent être condamnés avec clarté au plus haut niveau du parti politique de Sophia Chikirou et des sanctions fermes doivent être décidées ».
Le Média
Juste avant son départ du Média, Sophia Chikirou a procédé à deux paiements, pour plus de 130 000 euros, à sa propre société, Médiascop, révèle Mediapart, information reprise dans un article du Point. Le premier chèque de 64 119,61 euros a été honoré par la banque, mais le virement suivant a été bloqué.
Selon Mediapart : « Via sa société Mediascop, dont elle est l’unique actionnaire, la consultante Sophia Chikirou donnait des conseils à la présidente Sophia Chikirou ». Des salariés anonymes du Média accusent Sophia Chikirou de facturer des « prestations sans réalité », et la nouvelle direction du Média, composée de Gérard Miller, Henri Poulain et Aude Lancelin, lui reproche de s’être rémunérée alors qu’elle se présentait comme bénévole.
Face aux accusations de malversation, Sophia Chikirou se défend en affirmant qu'elle était bénévole en tant que présidente du Média mais rémunérée comme conseil en stratégie. Elle affirme que les accusations contre elle sont de la « calomnie pure » et annonce porter l'affaire devant le tribunal de grande instance et demander un audit pour prouver sa bonne gestion.
Selon Le Monde, un accord entre Le Média et Sophia Chikirou annule sa réclamation concernant le paiement de la deuxième facture en échange de l’absence de contestation de la première.
Selon Mediapart et Radio France, la direction du Média a déposé le 25 octobre 2018 deux plaintes contre X pour vol de matériel et de documents administratifs et financiers au sein de ses locaux, à Montreuil. D'après Mediapart, « même s'il s’agit de deux plaintes contre X, les éléments du dossier visent Sophia Chikirou ».
Mediascop
Par ailleurs, sa société Mediascop est prestataire de services pour la communication de cette équipe de campagne.
En 2016, le chiffre d'affaires de Mediascop est de 162 899 euros, avec un bénéfice net de 76 550 euros, soit 47 % de marge. Au terme de la campagne, Mediascop reçoit une rémunération de 1 161 768 euros soit 11% du budget total du candidat Jean-Luc Mélenchon.
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) mentionne que 54 600 euros auraient été indument payés. Bien que la CNCCFP ait validé les comptes de campagne du candidat Jean-Luc Mélenchon, elle fait le 14 mars 2018 un signalement au parquet de Paris. Celui-ci ouvre une enquête préliminaire en avril.
En septembre 2018, François Molins, procureur de Paris, indique : « les surfacturations dénoncées tendent à faire sérieusement suspecter l'existence de manœuvres délibérées destinées à tromper l'organe de contrôle aux fins d'obtenir des remboursements sans cause ».
Le 16 octobre 2018, dans le cadre de l'enquête préliminaire sur les comptes de campagne de 2017 du candidat Jean-Luc Mélenchon, une perquisition est menée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales au domicile de Sophia Chikirou.
Le 19 octobre 2018, une investigation de Radio France relève des « facturations étonnamment élevées » de la part de la société Mediascop pour ses prestations lors de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Alors que les salaires des membres du staff du candidat se situaient entre 1 500 et 3 000 euros mensuels, Sophia Chikirou facturait 10 000 euros mensuels en tant que directrice de la communication de la campagne. En plus de ces honoraires, Radio France soutient qu'elle aurait facturé de nombreuses petites prestations à des tarifs plus élevés que la moyenne, portant, sur l'ensemble des huit mois de campagne, sa facturation mensuelle autour de 15 000 euros. Son avocat, David Marais, affirme que « toutes les accusations portées contre Mediascop et Madame Chikirou sont fausses ».
Le 19 octobre, elle est interrogée, dans le cadre d'une audition libre, par les enquêteurs, pour « escroquerie, abus de confiance, infraction à la législation des campagnes électorales et travail dissimulé ».
Le 23 octobre 2018, Sophia Chikirou se défend sur BFM-TV lors d'une interview : « il n'y a pas eu de surfacturation, Mediascop n’a pas surfacturé, il n’y a pas d’enrichissement personnel, il n’y a pas eu de détournement de fonds publics ». Cependant, la cellule investigation de Radio France maintient ses affirmations de surfacturation.
En août 2022, elle est convoquée en vue d’une possible mise en examen mais le rendez-vous est déplacé par la défense pour des raisons d’agenda. Un rapport d’expertise rendu aux juges d’instruction conclut que la rentabilité de la société Mediascop a bénéficié de façon exagérée de la campagne présidentielle de 2017, en livrant des prestations de communication d’un montant total de 1 161 000 € à l’association de financement de la campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Sophia Chikirou s'est versée plus de 135 000 € de salaires et dividendes. Bercy mentionne aussi que Sophia Chikirou a perçu 28 200 € de Jean-Luc Mélenchon, et a déposé 17 850 € en espèces sur son compte bancaire.
La France insoumise traverse une nouvelle crise. La députée LFI Sophia Chikirou est dans la tourmente, accusée par plusieurs enquêtes journalistiques d'employer des méthodes brutales avec ses collaborateurs et au sein de son groupe politique. Cette très proche collaboratrice de Jean-Luc Mélenchon doit également être convoquée prochainement, selon Le Monde, en vue d'une possible mise en examen pour "escroquerie aggravée", pour des soupçons de surfacturations de prestations à LFI lors de la campagne présidentielle de 2017. Des accusations que conteste la députée de Paris.
Dans l'émission "Complément d'enquête", diffusée jeudi 5 octobre sur France 2, les témoignages se multiplient pour décrire les comportements abusifs de cette communicante qui souffle à l'oreille de Jean-Luc Mélenchon depuis quinze ans. Un journaliste ayant fréquenté la responsable insoumise lorsqu'elle dirigeait Le Média témoigne anonymement d'"un certain nombre de choses inqualifiables", de gens qui partent en pleurant, de malaises, de cris dans le bureau de Sophia Chikirou. Il y a par exemple cette réaction à une demande des journalistes, qui souhaitent que Le Média fasse son "mea culpa" dans un communiqué après la diffusion d'une fausse information : "Ils le font, le signent et se le mettent dans le cul profond, cette bande de tafioles de merde."
Islam : entre 1979 et mai 2021 au moins 48.035 attentats musulmans et 13 siècles d'esclavage en Afrique.
il y a 2 ans