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Ce qui intéressant est de 1) user de la pensée Nietzschéenne 2) l’utiliser sans la comprendre

La pensée de Nietzsche, représentation d’une réaction petite-bourgeoise envers le capitalisme monopolistique (il y a une raison pour laquelle Nietzsche est devenu un penseur favori des natios anti-mondialisation), se base au moins sur une critique de ce système de valeurs.


« " Libre arbitre ", tel est le mot qui désigne ce complexe état d’euphorie du sujet voulant, qui commande et s’identifie à la fois avec l’exécuteur de l’action, qui goûte au plaisir de triompher des résistances, tout en estimant que c’est sa volonté qui les surmonte. À son plaisir d’individu qui ordonne, le sujet voulant ajoute ainsi les sentiments de plaisir issus des instruments d’exécution que sont les diligentes " sous-volontés " ou sous-âmes, car notre corps n’est pas autre chose qu’un édifice d’âmes multiples. L’effet, c’est moi : ce qui se produit ici ne diffère pas de ce qui se passe dans toute collectivité heureuse et bien organisée : la classe dirigeante s’identifie aux succès de la collectivité. Dans tout acte volontaire on a toujours affaire à un ordre donné et reçu, ordre qui s’adresse, nous venons de le dire, à un édifice collectif " d’âmes " multiples. C’est pourquoi un philosophe devrait s’arroger le droit de considérer le vouloir sous l’angle de la morale, — de la morale conçue comme science des rapports de domination dont procède le phénomène " vie " »
:Nietzsche:


Remarquez la référence explicite à la "classe dirigeante", tirée de la dialectique maître-esclave de Hegel qui relie Nietzsche à Marx et Gramsci (malgré le dégoût de Gramsci pour Nietzsche qui était pour des raisons politiques).

Si on enlève ce point fondamental de la pensée de Nietzsche, il ne devient qu’un débile qui râle sur les femmes et les religions dérivées du Judaïsme sans avoir les couilles de dénoncer les Juifs.
Cela me rappelle quelqu’un….
:Zemmour_lol:



Dans ton cas, tu oublies le caractère de la pensée Nietzschéenne, qui explique clairement que la notion de collectivité imposée par la classe dirigeante amène à un égoïsme voilé, à une manière d’intérioriser sa volonté de domination des autres, ce qui te force à prendre la situation à l’inverse de Nietzsche, à ne pas comprendre le caractère exutoire de la casuistique égoïste, éloignant l’homme de sa volonté de puissance, et étant l’apanage des faibles :

En dressant l’inventaire des idéaux chrétiens, Nietzsche pense sans doute d’abord à l’idéal chrétien de « sainteté », érigé en modèle de vie supérieure. « L’âme » est alors la belle âme de l’homme prétendument vertueux, qui se retire du monde (la « vertu » de l’ascète) ou met en pratique la pitié et l’amour du prochain (deux cas de négation schopenhauérienne du vouloir-vivre). Le saint est celui qui parvient à se détacher le plus possible du « péché », donc du moi et du monde sensible, ce qu’il peut faire par deux moyens : la mort à ce monde (l’ascèse) ou la mort physique (le destin du martyre) - permettant l’élévation vers « l’au-delà ». La « vie éternelle » dans « l’au-delà », valorisation de la mort elle-même, est l’objectif visé par ce modèle d’existence. Que traduit, pour sa part, l’idéal de « vérité » ? Celui qui s’érige en sage ou en gardien de la « vérité » - qu’elle soit celle de la révélation, ou celle du logos philosophique - est lui-même assimilé par Nietzsche à une sorte d’ascète ou de saint détaché du sensible : l’érudit est un décadent, un « cul de plomb » qui se perd dans ses lectures. Il est l’antithèse de l’égoïste avisé décrit par Ecce Homo (le bon lecteur doit savoir sélectionner, se délasser...). Au-delà du strict champ religieux, Nietzsche estime que tous les modes d’existence valorisés par la culture européenne s’approchent du modèle de la sainteté. Dans cette hiérarchie des valeurs, l’existence la plus « divine » est celle qui est le moins possible touchée par le « péché29», et la « grandeur de la nature humaine » est ce qui en elle se rapproche le plus du « divin » donc de la non-vie.

Ces valeurs sont présentées par Nietzsche comme la traduction directe de l’état physiologique de décadence de leurs créateurs. Mais comment l’humanité a-t-elle pu ainsi sanctifier la non-vie ? Comment expliquer que de « purs et simples non-hommes » aient été « honorés jusqu’à présent comme les premiers », les « grands hommes » ? On pourrait y voir le résultat d’une décadence de l’humanité dans son ensemble. Il est vrai que, pour Nietzsche, l’homme est essentiellement un animal qui souffre, toujours guetté par la faiblesse. Mais il décrit aussi les « premiers » comme le « rebut de l’humanité » (« je ne les compte même pas au nombre des hommes »). Plus que d’une décadence d’ensemble, irrémédiable, l’état de la culture européenne est le fait d’une « espèce parasite d’hommes, celle du prêtre qui, avec la morale, s’est érigée à la force du mensonge en arbitre de ses valeurs, - qui a deviné dans la morale chrétienne son moyen de puissance » : « les maîtres, les guides de l’humanité, tous des théologiens, ont tous été aussi des décadents30». Les « premiers » - qu’ils se posent en modèle ou usent de l’exemple d’autres « grands hommes » - ont vu dans la morale un instrument de puissance et de vengeance. Ici, le décadent n’est plus seulement l’être aux affects désagrégés qui s’auto-détruit par le refoulement tout en trouvant la satisfaction de sa volonté de puissance dans la fiction morale. Il est aussi celui qui utilise la morale à des fins de puissance - car c’est là le moyen de puissance propre aux « créatures avortées » - avec l’intention plus ou moins « cachée de se venger de la vie31 ». Il étend son emprise sur l’humanité en prétendant être un « premier » et incarner le « divin » dans l’homme. Cet aspect particulier du décadent, non seulement autodestructeur, mais « nuisible » pour ses semblables, caractérise tout particulièrement le « prêtre », le « sage » ou le « philosophe » (qualifié de « prêtre occulte32»). Celui-ci trouve dans l’oubli de soi de la morale non seulement un exutoire à sa propre faiblesse, mais un moyen de satisfaire sa volonté de puissance en exploitant la faiblesse des autres. Il s’applique à rendre l’humanité malade, à perpétuer la décadence33

(…)


Si l’idiosyncrasie de « natures malades » a engendré la morale et l’ensemble de la culture européenne, Nietzsche peut établir les fondements d’une culture nouvelle en mettant en avant son idiosyncrasie propre - habitudes, mode de vie et autres « choses insignifiantes ». « Si je me compare avec les hommes que l’on a honorés jusqu’à présent comme les premiers, la différence saute aux yeux » : Nietzsche se décrit comme un véritable modèle de noblesse, de générosité, de virtu, de belle humeur (Heiterkeit) et d’affirmation. Mais lorsqu’il oppose son propre exemple aux « natures malades », il ne nie pas pour autant une certaine persistance de la maladie. La permanence d’un fond de souffrance irréductible - autre héritage schopenhauérien de la vision de la vie de Nietzsche - fait partie du caractère tragique de l’existence. Loin d’être un refus, un refoulement ou une « extirpation » du tragique, la « belle humeur » est une affirmation dans la tragédie, d’autant plus difficile à réaliser que la souffrance expose sans cesse l’individu à la tentation de remèdes décadents - c’est-à-dire des réponses elles-mêmes malades qui tendent à perpétuer la maladie au lieu de la soigner. Ainsi, l’opposition entre deux modes d’existence n’est pas une opposition entre un type malade qui souffrirait de la vie et un type « sain » qui ne connaîtrait pas la souffrance ou tenterait de l’ignorer et de s’en abstraire. Au contraire, la cure nietzschéenne cherche à surmonter la maladie en l’incluant et non en l’escamotant. C’est là très précisément ce que Nietzsche, dans Le Gai Savoir, nomme la « grande santé42», à laquelle le Thomas Mann de la Montagne Magique se réfère lorsqu’il évoque un passage nécessaire par la maladi

Copier-coller issu de ta propre source : sens-public.org/articles/295/
Et l'égoïsme dans tout ça ?
:cafe:
il y a 2 ans
Nigerex
Nigerex
2 ans
Lourde argumentation khey, avec des insultes sans fondement et des hommes de paille, on va aller loin.

Vouloir aider son groupe n'est pas incompatible avec le fait de vouloir être au-dessus des autres. Ensuite ce n'est pas parce que tu veux être au-dessus des autres que tu es un libéral.

Aussi tu connais la testostérone ? Cet hormone ne pousse pas les hommes à se surpasser et dépasser les autres? Mais c'est moi qui ne connais rien à la biologie évidemment.

Trouves-moi de meilleurs arguments
"Vouloir aider son groupe n'est pas incompatible avec le fait de vouloir être au-dessus des autres"

Donc tu admets que l’homme n’est pas intrinsèquement égoïste (vouloir se surpasser n’est pas en contradiction avec le communisme, et n’est ni lié à l’égoïsme ni lié au capitalisme). Je te remercie amplement d’abandonner tes idées initiales, démontrant que tu n’as pas étudié le sujet.


Oui, je suis insultant envers ceux prenant leurs lecteurs pour des cons,. J’ai le mérite de ne pas prendre les gens pour des cons, de balancer ce que je pense vraiment sans me déguiser derrière une phraséologie meilleuse, de respecter l’intelligence de mon audience en leur balançant des sources pour leur permettre de faire leurs propres recherche.
il y a 2 ans
Zuz_moi
Zuz_moi
2 ans
Et l'égoïsme dans tout ça ?
:cafe:
Vais-je répéter ce que j’ai expliqué et copié-collé à la deuxième moitié?
Car en gros, j’ai prouvé que t’as même pas lu ta propre source, et que tu connais pas trop la pensée de Nietzsche.
C’est pas grave, en vrai elle est intéressante, je te conseille de la lire.
il y a 2 ans
Vais-je répéter ce que j’ai expliqué et copié-collé à la deuxième moitié?
Car en gros, j’ai prouvé que t’as même pas lu ta propre source, et que tu connais pas trop la pensée de Nietzsche.
C’est pas grave, en vrai elle est intéressante, je te conseille de la lire.
Stp oui
:risitos:
il y a 2 ans
Henri Feron, économiste libéral Anglais habitant en Chine, El Famoso propagandiste Nord-Coréen.
:rire:


Tu es un idiot et un dégénéré et ne mérites ni respect ni attention.
Il y a eu des famines en Chine sous Mao, c'est juste un fact nonobstant mon amour pour le pays.
:risitas_chapeau_chinois:
il y a 2 ans
"Vouloir aider son groupe n'est pas incompatible avec le fait de vouloir être au-dessus des autres"

Donc tu admets que l’homme n’est pas intrinsèquement égoïste (vouloir se surpasser n’est pas en contradiction avec le communisme, et n’est ni lié à l’égoïsme ni lié au capitalisme). Je te remercie amplement d’abandonner tes idées initiales, démontrant que tu n’as pas étudié le sujet.


Oui, je suis insultant envers ceux prenant leurs lecteurs pour des cons,. J’ai le mérite de ne pas prendre les gens pour des cons, de balancer ce que je pense vraiment sans me déguiser derrière une phraséologie meilleuse, de respecter l’intelligence de mon audience en leur balançant des sources pour leur permettre de faire leurs propres recherche.
À quel moment j'ai dit que l'humain était égoïste ? Nous sommes des êtres sociaux qui ont évoluer dans l'entraide depuis des millénaires. Tu essaies de me prêter des propos que j'ai jamais dit pour essayer d'avoir raison. Dommage pour toi ce genre de technique ne fonctionne pas avec moi.

Et si, vouloir se surpasser et surpasser les autres est en total contradictions avec le communisme vu que le communisme place tout le monde sur le même plan social, donc tu auras beau vouloir surpasser les autres tu ne le pourras pas. Un bosseur acharné sera à égalité avec un branleur aux RSA. Ça détruit toute possibilité de surpassement.

Et non, tu n'es pas insultant envers ceux qui prennent leurs lecteurs pour des cons, tu es insultants envers des gens qui ne partagent pas tes idéaux. Tu es dans le niveau zéro de l'argumentation, donc si tu veux te faire entendre il va falloir faire plus d'effort
ad caseum muliebrem Image
il y a 2 ans
Ce qui intéressant est de 1) user de la pensée Nietzschéenne 2) l’utiliser sans la comprendre

La pensée de Nietzsche, représentation d’une réaction petite-bourgeoise envers le capitalisme monopolistique (il y a une raison pour laquelle Nietzsche est devenu un penseur favori des natios anti-mondialisation), se base au moins sur une critique de ce système de valeurs.


« " Libre arbitre ", tel est le mot qui désigne ce complexe état d’euphorie du sujet voulant, qui commande et s’identifie à la fois avec l’exécuteur de l’action, qui goûte au plaisir de triompher des résistances, tout en estimant que c’est sa volonté qui les surmonte. À son plaisir d’individu qui ordonne, le sujet voulant ajoute ainsi les sentiments de plaisir issus des instruments d’exécution que sont les diligentes " sous-volontés " ou sous-âmes, car notre corps n’est pas autre chose qu’un édifice d’âmes multiples. L’effet, c’est moi : ce qui se produit ici ne diffère pas de ce qui se passe dans toute collectivité heureuse et bien organisée : la classe dirigeante s’identifie aux succès de la collectivité. Dans tout acte volontaire on a toujours affaire à un ordre donné et reçu, ordre qui s’adresse, nous venons de le dire, à un édifice collectif " d’âmes " multiples. C’est pourquoi un philosophe devrait s’arroger le droit de considérer le vouloir sous l’angle de la morale, — de la morale conçue comme science des rapports de domination dont procède le phénomène " vie " »
:Nietzsche:


Remarquez la référence explicite à la "classe dirigeante", tirée de la dialectique maître-esclave de Hegel qui relie Nietzsche à Marx et Gramsci (malgré le dégoût de Gramsci pour Nietzsche qui était pour des raisons politiques).

Si on enlève ce point fondamental de la pensée de Nietzsche, il ne devient qu’un débile qui râle sur les femmes et les religions dérivées du Judaïsme sans avoir les couilles de dénoncer les Juifs.
Cela me rappelle quelqu’un….
:Zemmour_lol:



Dans ton cas, tu oublies le caractère de la pensée Nietzschéenne, qui explique clairement que la notion de collectivité imposée par la classe dirigeante amène à un égoïsme voilé, à une manière d’intérioriser sa volonté de domination des autres, ce qui te force à prendre la situation à l’inverse de Nietzsche, à ne pas comprendre le caractère exutoire de la casuistique égoïste, éloignant l’homme de sa volonté de puissance, et étant l’apanage des faibles :

En dressant l’inventaire des idéaux chrétiens, Nietzsche pense sans doute d’abord à l’idéal chrétien de « sainteté », érigé en modèle de vie supérieure. « L’âme » est alors la belle âme de l’homme prétendument vertueux, qui se retire du monde (la « vertu » de l’ascète) ou met en pratique la pitié et l’amour du prochain (deux cas de négation schopenhauérienne du vouloir-vivre). Le saint est celui qui parvient à se détacher le plus possible du « péché », donc du moi et du monde sensible, ce qu’il peut faire par deux moyens : la mort à ce monde (l’ascèse) ou la mort physique (le destin du martyre) - permettant l’élévation vers « l’au-delà ». La « vie éternelle » dans « l’au-delà », valorisation de la mort elle-même, est l’objectif visé par ce modèle d’existence. Que traduit, pour sa part, l’idéal de « vérité » ? Celui qui s’érige en sage ou en gardien de la « vérité » - qu’elle soit celle de la révélation, ou celle du logos philosophique - est lui-même assimilé par Nietzsche à une sorte d’ascète ou de saint détaché du sensible : l’érudit est un décadent, un « cul de plomb » qui se perd dans ses lectures. Il est l’antithèse de l’égoïste avisé décrit par Ecce Homo (le bon lecteur doit savoir sélectionner, se délasser...). Au-delà du strict champ religieux, Nietzsche estime que tous les modes d’existence valorisés par la culture européenne s’approchent du modèle de la sainteté. Dans cette hiérarchie des valeurs, l’existence la plus « divine » est celle qui est le moins possible touchée par le « péché29», et la « grandeur de la nature humaine » est ce qui en elle se rapproche le plus du « divin » donc de la non-vie.

Ces valeurs sont présentées par Nietzsche comme la traduction directe de l’état physiologique de décadence de leurs créateurs. Mais comment l’humanité a-t-elle pu ainsi sanctifier la non-vie ? Comment expliquer que de « purs et simples non-hommes » aient été « honorés jusqu’à présent comme les premiers », les « grands hommes » ? On pourrait y voir le résultat d’une décadence de l’humanité dans son ensemble. Il est vrai que, pour Nietzsche, l’homme est essentiellement un animal qui souffre, toujours guetté par la faiblesse. Mais il décrit aussi les « premiers » comme le « rebut de l’humanité » (« je ne les compte même pas au nombre des hommes »). Plus que d’une décadence d’ensemble, irrémédiable, l’état de la culture européenne est le fait d’une « espèce parasite d’hommes, celle du prêtre qui, avec la morale, s’est érigée à la force du mensonge en arbitre de ses valeurs, - qui a deviné dans la morale chrétienne son moyen de puissance » : « les maîtres, les guides de l’humanité, tous des théologiens, ont tous été aussi des décadents30». Les « premiers » - qu’ils se posent en modèle ou usent de l’exemple d’autres « grands hommes » - ont vu dans la morale un instrument de puissance et de vengeance. Ici, le décadent n’est plus seulement l’être aux affects désagrégés qui s’auto-détruit par le refoulement tout en trouvant la satisfaction de sa volonté de puissance dans la fiction morale. Il est aussi celui qui utilise la morale à des fins de puissance - car c’est là le moyen de puissance propre aux « créatures avortées » - avec l’intention plus ou moins « cachée de se venger de la vie31 ». Il étend son emprise sur l’humanité en prétendant être un « premier » et incarner le « divin » dans l’homme. Cet aspect particulier du décadent, non seulement autodestructeur, mais « nuisible » pour ses semblables, caractérise tout particulièrement le « prêtre », le « sage » ou le « philosophe » (qualifié de « prêtre occulte32»). Celui-ci trouve dans l’oubli de soi de la morale non seulement un exutoire à sa propre faiblesse, mais un moyen de satisfaire sa volonté de puissance en exploitant la faiblesse des autres. Il s’applique à rendre l’humanité malade, à perpétuer la décadence33

(…)


Si l’idiosyncrasie de « natures malades » a engendré la morale et l’ensemble de la culture européenne, Nietzsche peut établir les fondements d’une culture nouvelle en mettant en avant son idiosyncrasie propre - habitudes, mode de vie et autres « choses insignifiantes ». « Si je me compare avec les hommes que l’on a honorés jusqu’à présent comme les premiers, la différence saute aux yeux » : Nietzsche se décrit comme un véritable modèle de noblesse, de générosité, de virtu, de belle humeur (Heiterkeit) et d’affirmation. Mais lorsqu’il oppose son propre exemple aux « natures malades », il ne nie pas pour autant une certaine persistance de la maladie. La permanence d’un fond de souffrance irréductible - autre héritage schopenhauérien de la vision de la vie de Nietzsche - fait partie du caractère tragique de l’existence. Loin d’être un refus, un refoulement ou une « extirpation » du tragique, la « belle humeur » est une affirmation dans la tragédie, d’autant plus difficile à réaliser que la souffrance expose sans cesse l’individu à la tentation de remèdes décadents - c’est-à-dire des réponses elles-mêmes malades qui tendent à perpétuer la maladie au lieu de la soigner. Ainsi, l’opposition entre deux modes d’existence n’est pas une opposition entre un type malade qui souffrirait de la vie et un type « sain » qui ne connaîtrait pas la souffrance ou tenterait de l’ignorer et de s’en abstraire. Au contraire, la cure nietzschéenne cherche à surmonter la maladie en l’incluant et non en l’escamotant. C’est là très précisément ce que Nietzsche, dans Le Gai Savoir, nomme la « grande santé42», à laquelle le Thomas Mann de la Montagne Magique se réfère lorsqu’il évoque un passage nécessaire par la maladi

Copier-coller issu de ta propre source : sens-public.org/articles/295/
Tu m'avais manqué
GIF
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il y a 2 ans
Nigerex
Nigerex
2 ans
À quel moment j'ai dit que l'humain était égoïste ? Nous sommes des êtres sociaux qui ont évoluer dans l'entraide depuis des millénaires. Tu essaies de me prêter des propos que j'ai jamais dit pour essayer d'avoir raison. Dommage pour toi ce genre de technique ne fonctionne pas avec moi.

Et si, vouloir se surpasser et surpasser les autres est en total contradictions avec le communisme vu que le communisme place tout le monde sur le même plan social, donc tu auras beau vouloir surpasser les autres tu ne le pourras pas. Un bosseur acharné sera à égalité avec un branleur aux RSA. Ça détruit toute possibilité de surpassement.

Et non, tu n'es pas insultant envers ceux qui prennent leurs lecteurs pour des cons, tu es insultants envers des gens qui ne partagent pas tes idéaux. Tu es dans le niveau zéro de l'argumentation, donc si tu veux te faire entendre il va falloir faire plus d'effort
Tu ne comprends pas ce qu’est le communisme car 1) le chômage n’existe pas dans une société socialiste, la société garantissant à chacun un emploi socialement utile, ou à la limite une inscription en formation, selon le principle originellement biblique puis soviétique «Qui ne travaille pas ne mange pas», donc ton exemple de RSA VS ouvrier n’a aucun sens, car c’est le contrat social de base 2) une société socialiste travaille constamment, a des principes d’émulation, des gens mieux payés, des gens méritants, etc…
il y a 2 ans
Tu ne comprends pas ce qu’est le communisme car 1) le chômage n’existe pas dans une société socialiste, la société garantissant à chacun un emploi socialement utile, ou à la limite une inscription en formation, selon le principle originellement biblique puis soviétique «Qui ne travaille pas ne mange pas», donc ton exemple de RSA VS ouvrier n’a aucun sens, car c’est le contrat social de base 2) une société socialiste travaille constamment, a des principes d’émulation, des gens mieux payés, des gens méritants, etc…
Tu as très bien compris ce que je voulais dire par RSA. Si tu veux pour que tu comprennes bien, remplace RSA par animateur à mi-temps dans les écoles.
ad caseum muliebrem Image
il y a 2 ans
Leoben
Leoben
2 ans
Tu m'avais manqué
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Cimer pour l’accueil, je ghost tous les jours au moins 1h, ne trouvant pas de topics où intervenir sérieusement.
Actuellement, j’essaie d’étudier ce qui s’est passé au Cambodge, j’ai beaucoup de travaux sur le sujet, je prévois peut être de refaire un topic "Le Communisme au… " comme je le faisais sur AVN.

J’hésite également pour poster un topic mixé entre de la sociologie et du "J’ raconte ma life" sur un petit trip à Paris, car j’ai constaté une tendance qui me taraude et qui doit être verbalisée.
il y a 2 ans
Nigerex
Nigerex
2 ans
Tu as très bien compris ce que je voulais dire par RSA. Si tu veux pour que tu comprennes bien, remplace RSA par animateur à mi-temps dans les écoles.
Même dans ce cas, t’as des boulots qu’on considère plus valeureux que d’autres car ils créent plus de valeur pouvant être redistribuée pour l’ensemble de la société.
Des scientifiques en recherche nucléaire et techniciens nucléaires sont plus utiles pour la Nation que des profs.

C’est au stade du communisme avancé, où en gros tout le monde sera suffisamment compétent et professionnalisé pour réaliser tous les métiers possibles (donc en gros à un stade où un gars pourra alterner entre plein de secteurs et de stades de la production et avoir un niveau de compétences jamais vu), qu’on pourra voir une égalité, mais même dans ce cas, il est possible que des personnes soient plus compétentes que d’autres dans des domaines, et donc aient des avantages (et ça, c’est dans un futur avancé qu’on ne verra probablement jamais, contrairement au stade socialiste dont je parle).
il y a 2 ans
Leoben
Leoben
2 ans
Il y a des bonnes idées dedans, sauf la guerre à tout le monde
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« Tout le monde » c’est pas plutôt la bourgeoisie et l’Etat ?
:Vald_voila:
il y a 2 ans
« Tout le monde » c’est pas plutôt la bourgeoisie et l’Etat ?
:Vald_voila:
Certes, ça fait beaucoup d'ennemis
:sylvain_durif:
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il y a 2 ans
« Tout le monde » c’est pas plutôt la bourgeoisie et l’Etat ?
:Vald_voila:
Plutôt à la totalité du monde (l'obsession de Trotsky pour la Pologne et l'Allemagne étant évidente).

C'est ça qui est fascinant avec Trotsky : il a réussi à se faire passer pour un modéré, alors que historiquement c'est un fou gauchiste et dogmatique qui souhaitait industrialiser et collectiviser dès 1926, Stalin étant au final le raisonnable. Il a juste changé d'avis quand Staline a mené la collectivisation et est parvenu par cette manoeuvre à se faire passer pour un progressiste libertaire (coucou le NPA).
il y a 2 ans
@MichelLaFolie19 je dois bien avouer que j'ai sous estimé ta culture historique et sociale, tu m'as bien torché avec mon propre copier-coller
:Crie:


En toute amitié, tu es un peu aigri dans tes propos, mais tres interessant à lire, meme si je ne partage pas ton opinion.

D'un point de vue purement dialectique, comment tu définit la valeur (au sens large), et comment le communisme créée cette dernière ?
il y a 2 ans
C'est tout à fait ça
:EmmaNazi:
:Franced:
:stop_lgbt:
, certains vont bien trop loin, malheureusement...https://t.co/82NCTQev5p
il y a 2 ans
La Corée du Nord, un État Fasciste?
:naturlichemain:


Et on me demande d’écrire des pavés!
:rire:


Tu sais même pas écrire "Fasciste" bordel!
:risitas_ahi:
Suis sur mon phone auto correction et j’ai jamais parlé de la Corée du Nord comme état fasciste mais de la chine poste année 90 qui n’a plus grand chose de communiste faut apprendre à lire avant de dire de la merde
:naturlichemain:
il y a 2 ans
Zuz_moi
Zuz_moi
2 ans
@MichelLaFolie19 je dois bien avouer que j'ai sous estimé ta culture historique et sociale, tu m'as bien torché avec mon propre copier-coller
:Crie:


En toute amitié, tu es un peu aigri dans tes propos, mais tres interessant à lire, meme si je ne partage pas ton opinion.

D'un point de vue purement dialectique, comment tu définit la valeur (au sens large), et comment le communisme créée cette dernière ?
Pour la valeur, c’est surtout une méthode de vulgarisation, car dans le fait, j’aurais dû dire "valeur sociale d’usage". Mais vu que je suis très occupé, je vais être obligé de copier-coller bêtement les passages intéressants du Manuel d’Économie Politique de l’URSS www.marxists.org https://www.marxists.org/[...]nomy/authors/pe/index.htm :





"Dans l'économie socialiste, il y a une distinction entre le travail complexe (qualifié) et le travail simple, et le travail complexe est exprimé en termes de travail simple. La relation entre le travail complexe et le travail simple est prise en compte dans la planification de la production, dans la fixation des normes de production et dans la planification des salaires (lorsque la rémunération des différentes qualifications, etc., est fixée).

La grandeur de la valeur des marchandises produites et réalisées dans l'économie socialiste est déterminée par la quantité de temps de travail socialement nécessaire consacrée à leur production. Par temps de travail socialement nécessaire, on entend le temps de travail moyen consacré par les entreprises qui réalisent l'essentiel de la production dans la branche concernée.

Le temps socialement nécessaire est une quantité qui a une existence objective. Le temps de travail socialement nécessaire consacré à la production d'une unité de marchandise détermine la valeur sociale de la marchandise. Le temps réellement dépensé pour produire une unité de marchandise dans des entreprises particulières est le temps de travail individuel qui détermine le montant de la valeur individuelle d'une marchandise dans chacune de ces entreprises. Sous le capitalisme, le temps socialement nécessaire se forme aveuglément, derrière le dos des producteurs de marchandises. Dans l'économie socialiste, l'État, se basant sur des conditions économiques objectives et sur les exigences des lois économiques du socialisme, planifie l'augmentation de la productivité du travail et la réduction des coûts de production, et fixe des normes pour la dépense de travail et de matériaux dans chaque entreprise.

Sous le capitalisme, la contradiction entre le temps de travail individuel et le temps de travail socialement nécessaire est de nature antagoniste. Les entreprises d'un niveau technique plus avancé reçoivent des bénéfices excédentaires, gardent secrètes leurs améliorations techniques et battent, ruinent et détruisent ainsi leurs concurrents. Dans l'économie socialiste, la contradiction entre le temps individuel consacré à des entreprises particulières et le temps de travail socialement nécessaire n'a pas un caractère antagoniste. Le « secret commercial » est inconnu dans l'économie socialiste : en conséquence, il est possible que les réalisations techniques des entreprises plus avancées soient rapidement diffusées à toutes les entreprises de la branche de l'économie concernée, et ainsi l'économie socialiste dans son ensemble s'en trouve améliorée."


(…)

"Conformément aux exigences de la loi économique de la répartition selon le travail fourni, la politique de l'Etat socialiste dans le domaine des salaires est basée sur le principe de la différenciation globale dans la rémunération du travail. La pratique de l'égalisation des salaires, qui ignore les différences entre travail qualifié et non qualifié et entre travail pénible et travail léger, est ; incompatible avec la loi économique de la répartition selon la quantité et la qualité du travail. Elle sape l'incitation matérielle individuelle des travailleurs à se rapporter aux résultats de leur travail et à leurs efforts pour améliorer leurs qualifications. Le travail qualifié étant un travail de qualité supérieure, il nécessite la formation du travailleur et est plus productif que le travail non qualifié. Par conséquent, il est également mieux rémunéré que le travail non qualifié. Un tel système salarial encourage les travailleurs à améliorer leurs compétences. Sous le socialisme, à compétences égales, les travaux lourds sont mieux payés que les travaux légers. Dans le système capitaliste, au contraire, les travailleurs employés à des travaux manuels particulièrement pénibles sont, en règle générale, considérablement moins bien payés que les autres travailleurs. Ainsi les mineurs, qui perçoivent de bas salaires dans les pays capitalistes, sont très bien payés dans la société socialiste où, d'ailleurs, la pénibilité du travail est constamment et de plus en plus allégée par l'utilisation des machines.

Conformément à la nécessité économique d'encourager le plus possible le travail dans les branches clés de l'économie nationale, des salaires plus élevés sont fixés pour les travailleurs des branches de l'industrie lourde telles que la métallurgie, le charbon, le pétrole, l'ingénierie, etc. Toutes choses égales par ailleurs, les ouvriers, ingénieurs et techniciens sont également mieux rémunérés dans les entreprises et les chantiers situés dans des régions économiques particulièrement importantes pour la vie économique du pays, ou dans des régions éloignées et peu peuplées. Ainsi, le salaire devient l'un des instruments économiques de répartition et de redistribution planifiées de la main-d'œuvre qualifiée entre les entreprises et les branches de production sociale, conformément aux exigences de la loi de développement planifié de l'économie."

Et lis la critique du programme de Gotha.
il y a 2 ans
Il faut le libéralisme. Les Français n'ont aucun esprit de compétition, aucune compétence de gestion d'argent, aucune liberté d'entreprendre. Il faut cesser les politiques économiques qui nous nivellent vers le bas et prendre exemple sur l'éthique protestante anglo-saxonne.
Enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
il y a 2 ans