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Salutations aux quelques clés qui liront ce topic
:Haewon:




Pour ce présent sujet, j’aimerais aborder le vaste sujet qu’est le multivers. Et pour pouvoir le rendre un peu plus intéressant qu’un gloubi-boulga de religions/pseudos sciences où on n'y comprend rien, j’ai opté pour partir d’une vue solipsiste et ainsi tenter de montrer comment nous pouvons dépasser cet état que je juge plus symptomatique de notre époque qu’une vision honnête des possibilités réelles pouvant donner lieu à un redressement de soi. C'est un thème qui me tient particulièrement à cœur j’espère qu’il vous plaira.
:hap:


Bref ça va parler quanta, nihilisme, changement d’univers, agir sans agir : attachez votre ceinture
:ceinture_de_securite:



Introduction – les contours du cadre solipsiste


Pour comprendre cette pensée et la raison pourquoi elle peut être aussi diffusée comme une redpill, il faut commencer par la base qui est proprement moderne – et j’y reviendrai par la suite.

C’est au philosophe Descartes que nous devons l’approche selon laquelle seule la conscience peut être établie comme une certitude absolue. En effet, lorsqu’on pense il y a bien un sujet pensant (la conscience), or tout ce qui existe hors de nous reste sujette à débat concernant leur réalité ; vous comprenez bien que nous ne pouvons pas « penser » – c'est-à-dire se mettre à la place – d’un objet, un animal ou un autre être humain. Tout ceci est extérieur à notre conscience, passe donc inéluctablement par nos sens, sens pouvant être altérés….

:d)
tout ce qu’on croit connaître, jusqu’à notre propre corps pourrait n’être qu’une illusion. La seule chose dont on peut être sûr c’est que notre conscience pense et, de facto, existe.

Ce qui nous conduit au solipsisme dont la traduction en latin est « je suis seul »
:wojak_depressif:


Celle qui est utilisée fréquemment sur la sphère internet (avancée comme une redpill ultime ce qui en est en réalité tout l'inverse mais passons) est la forme la plus radicale selon laquelle vous ne correspondriez qu’à un cerveau baignant dans un certain liquide dépourvu de tout autres organes. Vous recevriez ensuite des signaux électriques par le biais d'électrodes disposées sur votre cerveau qui vous ferait croire à des stimuli réels provenant de l'intégralité de vos sens : ouïe, odorat, goût, toucher et vue. Aucun n'y échappe étant donné que le cerveau n'expérimente rien directement.

Image Image


Chaud.
:(



Maintenant la base posée, je vais pouvoir entrer dans les différentes considérations qui seront en mesure d’invalider (au moins partiellement) ce système que je juge profondément nihiliste.


Volonté de se nuire

Image

La première limite du solipsisme est son caractère évident d’un subjectivisme absolu qui détermine très bien son origine purement moderne provenant d’un individualisme démesuré dans lequel l’homme, se rendant compte de l’absurdité de la vie qu’il mène, du manque de sens qu'il lui attribue hors de ses aspects matérialistes et hédonistes, cherche quelque chose qui pourrait lui donner une raison à sa misérable présence en ce monde.

J’ai récemment visionné une vidéo d’une Asiat’ qui illustrait parfaitement la situation à laquelle cette nouvelle génération est confrontée. Elle avait déniché dans ses vieux journaux intimes qu’elle entretenait durant son adolescence des écrits marqués par une culpabilité dont on ne sait sa provenance, un désespoir prédominant, des témoignages déchirants parsemé d’envies suicidaires, en somme, des récits tous plus dépressifs les uns que les autres nous laissant devenir une existence terriblement malheureuse.

Dans cette vidéo, elle confesse n’avoir jamais subi de réels traumatismes, mais qu’en réalité, elle avait été influencée par des personnalités rendues populaires sur les réseaux sociaux par des histoires excessivement tristes. Ce témoignage nous pousse à en tirer la conclusion suivante => dans un siècle où l’absurde mène la danse, les individus se construisent une individualité dépressive, s’invente une histoire, des périples cumulés de souffrance. Cette souffrance est présente pour leur donner une matière sur quoi se rabattre lorsqu'ils n’ont plus le courage de continuer la lutte, ils se retranchent dans ce plaisir de vouloir être triste.

Pour se reporter d’un point de vue nietzschéen, le fait que les instincts les plus sombres de l’homme soient désormais considérés comme immoraux, il se peut que l’être souffrant les reporte sur lui-même dans le but d'acquérir un contrôle sur sa douleur. On peut dire qu’il masque une souffrance existentielle par une dont il la maîtrise pleinement.

À défaut de ne pouvoir donner un sens à leur vie, il donne un sens à leur douleur . . .


Là où je veux en venir c’est que le solipsisme apparaît comme une solution facile pour le zéro tout de base, il ne veut plus se battre et s’approprie une conception philosophique qui tend à le faire rester dans sa dépression en adoptant une position de ténébreux ayant tout compris du fonctionnement de la matrice.
:Sasukonch:


L’argument solipsiste restera toujours le même : nous ne pouvons prouver qu’il existe quelque chose d’extérieur à la conscience, et même dans le cas où nous considérions l'éventualité, étant donné qu’on ne peut y accéder qu’à travers notre propre conscience, cette chose n’existe pas.

Mais en considérant le problème sous un autre angle, il n’y a pas plus de chance que vous évoluez dans une matrice piégée depuis le départ, ou au contraire que ce monde soit parfaitement réel.

Pour démontrer quelle option est la plus plausible et apporter un peu de nuance à tout ça, je pense que nous devons nous baser sur les connaissances que l’on a à disposition c'est-à-dire la science et la religion que nous ont légué nos ancêtres. Deux méthodes explicatives du monde qui nous entoure et qui sont en mesure de lever le voile sur certains mystères que recèle notre existence.

En guise de commencement, je vous propose d’introduire par quelque chose que vous ne pouvez que connaître : le rêve.


L’exemple du rêve


La dimension onirique nous fournit quelques clés quant à la manière de pouvoir se sortir de ce dilemme. Afin que le rêveur puisse sortir de ce monde, il doit arriver à se convaincre fermement que tout ce qui se trouve autour de lui est créé par sa psyché, se faisant il prend conscience qu’il réside dans un rêve et que le personnage auquel il s’identifiait est de ce fait factice. Le vrai moi est le rêveur, pas le rêvé.

Cette analogie permet d’ouvrir la perspective du solipsisme, ce n’est pas que cette théorie est fausse, mais qu’elle est incomplète, s'apparentant plus à une étape à franchir qu’à une quelconque supraconscience. Affirmer que le monde phénoménal est illusoire est un lieu commun au regard des doctrines traditionnelles. Que ça soit dans les religions abrahamiques, païennes, jusqu'au chamanisme, toutes sont unanimes pour témoigner d’un autre monde parallèle au nôtre.


L’existence du multivers par la mécanique quantique et le bouddhisme


Loin de l’idée de me prétendre pro dans ce domaine, je me baserai uniquement sur les résultats pour constater ce qu'il y a à en retirer quand on les compare aux enseignements du bouddha, histoire d’éviter toute surinterprétation.
:Chatglace:




La perspective bouddhique du monde phénoménal est que celui-ci ne serait que vacuité dans la mesure où tout ce qui existe, existe en interdépendance avec les autres phénomènes --> pas de réalité absolue indépendante des perceptions que nous en avons.

Cela rejoint la conclusion des Fentes de Young comme quoi l'électron peut changer d'état selon l’existence d’un observateur. Je vous laisse cette vidéo bien plus parlante sous cette forme : m.youtube.com/watch?v=Qd7sCyRxdko

L'expérience du Chat de Schrödinger démontre que placer un chat dans une boite dans laquelle nous avons préalablement inséré un mécanisme qui a 50% de chance de le tuer fait que tant que nous n'ouvrons pas la boîte, la mécanique quantique nous informe que le chat est à la fois mort et vivant. On dit alors qu'il se trouve dans une superposition d'états quantiques.

GIF



Je vous rassure, aucun chat n'a souffert durant ces expériences qui ne relevaient que de la pure imagination de son auteur et de toute manière impossible à mettre en pratique.
:sodium_prie:



Il existe bien un lien entre les approfondissements des sciences modernes et celles, inchangées, des anciennes traditions. Il faut voir l’univers comme composés de particules élémentaires qui forment entre elles la cohérence quantique. Mais le fait que ces particules soient toujours en mouvement crée une décohérence formant une infinité d’univers parallèles au nôtre.

Pour être plus concret, cela signifie qu’au lieu de vouloir améliorer sa vie en essayant d’agir sur le monde, il serait bien plus facile d’accéder à une dimension dans laquelle vous avez eu les causes et conséquences que vous désiriez.

:d)
Changer de monde > changer le monde
il y a 10 mois
Pour cette deuxième partie, il me faut reprendre l’exemple du rêve du premier post et le mettre en parallèle de la problématique du moi illusoire et du vrai Moi. Pour cela, l’advaita vedanta l’explique de cette façon : elle révèle l’existence d’un moi, l’illusion de soi dans le rêve (observé -> conscience) et d’un Soi correspondant au rêveur (observateur -> supraconscience), nous amenant à un solipsisme proprement transcendantal, il n’est que conscience comme le solipsisme de base, à la différence près que dorénavant nous la considérons comme subdivisée en plusieurs couches.

Venons-en à la partie finale de la théorie : parlons épochè phénoménologique

Les philosophes allemands aiment parler de concept qui paraissent réservés au domaine des high qi alors qu’en réalité c’est assez simple vous verrez
:risi_journal:


Bien que cette idée soit apparue après Kant, elle ne possède rien de nouveau compte tenu des apports que nous ont légués les Anciens. La réduction phénoménologique consiste simplement à se départir de toute croyance au bénéfice de son expérience directe.

Le rêveur peut justement aspirer à réaliser cette démarche. Dans cette optique, se réveillant dans son univers et pris par la connaissance, comprend alors qu'il est lui-même rêvé par un autre moi transcendantal plus élevé.

Et ce processus peut être répété jusqu’à l’infini, il n’existe aucune fin.
:heejin_boucle:


La conscience n’a rien d’une entité isolée, elle est en même temps rêvée et rêveuse selon de quel côté on la regarde, elle appartient au domaine de ce que les bouddhistes appellent la coproduction conditionnée : les phénomènes n’existent que dans la mesure où ils se reflètent les uns les autres, comme si le monde n’était qu’une gigantesque tour remplie de miroirs se reflétant chacun leur reflet.

Toutes ces consciences entremêlées forment ensemble la conscience primordiale.

Je l’appellerai Ish en référence au dieu du panthéon hindouiste.

Nous pouvons le concevoir comme le point central auquel toutes les consciences se rattache. Une fois que le moi a atteint ce carrefour, nous avons le choix de basculer dans n’importe quelle dimension que nous désirons.

Le tuto tant attendu

Prenons un exemple simple : supposons que vous êtes amoureux d’une fille, mais que ce sentiment ne soit pas réciproque de son côté. La conscience Ish vous permettrait d’accéder à un univers dans lequel les causes et conséquences auront fait que vous vous retrouviez ensemble et heureux.

C’est un bon début sans être pour autant suffisant. Le fait que vous vous attachiez à une personne en particulier réduira les perspectives, il est plus important d’imaginer un “type” auquel vous attribuez les qualités et défauts que vous recherchez, de cette façon les opportunités seront plus larges.

Maintenant que vous avez cet idéal en tête, vous devez le concevoir comme un moteur, et paradoxalement vous en détacher… Pourquoi ? Parce que cette fille est encore une pensée venant du monde dont vous voulez fuir, s’attacher à ce désir revient à s’attacher à ce monde.

Le mythe des statues de sels nous dit :

Le héros doit traverser une plaine sans se retourner, malgré les cris et les plaintes qu’il entend derrière lui de celle qu’il aime. Car s’il se retournait, alors elle se changerait en statue de sel. Il doit résister à la tentation de rester attaché au monde, traverser la plaine sans faillir et c’est ainsi que le héros obtient sa récompense. Il doit d’abord renoncer à ce qu’il veut obtenir, pour pouvoir l’obtenir.

Image

Conceptualisez le monde comme un torrent impétueux dans lequel vous avez été immergés de force. Lutter ne sert à rien, le courant est bien trop puissant. Ne rien faire en se laissant emporter ? c'est être condamné à la passivité et finir enfermé dans le cycle des réincarnations.

Au lieu de cela, prenez la force du courant pour vous décaler sur la rive. Surfez sur ce fucking kali yuga. La Main Sombre responsable de la décadence cyclique, et cela, depuis des lustres n’attend que vous ne réagissiez envers elle – elle se nourrit des passions que les humains lui portent : qu’elles soient positives ou négative, cela revient au même. Le Bien ne réagit pas, il agit, il est la source primordiale, il EST.

Méditation

Je ne vais pas réinventer la roue, ici seront recensés les éléments les plus importants selon moi, le reste je vous laisse à votre bon sens et internet. Les descriptifs sont volontairement simplifiés pour éviter de trop surcharger le pavé mais si vous avez des questions n’hésitez pas.
:ok:


Le but est de ne rien faire, de ne pas penser. Pour y arriver je vous conseille de passer par les étapes suivantes. Chacune devra durer 10 minutes. Vous faites la première étape jusqu’à tenir ce laps de temps, ensuite passez au prochain palier.

1ᵉʳ palier : analyse de ses pensées

Ne vous préoccupez pas d'essayer de les arrêter. Soyez comme un observateur silencieux, les pensées défileront dans votre tête et au lieu de vouloir les saisir ou leur faire face, vous allez consciencieusement garder en tête le fil rouge du développement de votre psyché.

2ᵉ palier : rétention d’une image et d’un son

Gardez une seule image en tête en répétant mentalement ou à haute voix un mot, cela peut être un mantra ou autre, ce qui importe est que vous le répétiez en rythmes et qu’aucune pensée ne doit pouvoir occuper la place que possèdent l’image et le son.

3ᵉ palier : faire le vide

Ne pensez qu’à la façon dont votre corps vous tient en vie. Vous devez tenir toute votre attention sur la respiration, votre prana. Ayez la respiration la plus lente possible : compter jusqu’à 7 en inspirant, 7 en rétention, 7 en expirant.

Autres remarques :

◦ Posture droite (lotus de préférence si vous avez la souplesse), l’important est d’être solidement ancré dans le sol, de ne pas vaciller. Lorsque vous êtes convenablement installé, ne bougez plus, certaines pensées vont vouloir vous recommander de changer de positions pendant la séance, mais tout cela n’est que subterfuge pour vous déstabiliser, passez outre.

◦ Gardez les yeux fermés

◦ Les pensées doivent être visualisées comme les courants de la rivière, elles seront toujours présentes. Inutile d’essayer de les détruire, vous ne ferez que renforcer leur présence, c’est à vous de vous écarter de la rivière, de les regarder de l’extérieur.

Une fois qu’une certaine sérénité se soit instaurée dans votre esprit, le Ish est à votre portée.
il y a 10 mois
L'accès au Ish
:portail:


Pour cette dernière partie, je m'appuie exclusivement sur les recommandations du lama Darjeeling Rinpoché. Les deux techniques se complètent l'une à l'autre.

1ère technique : l’onde mentale

La connexion avec le Ish se produit par le langage. Afin de réaliser ce saut quantique, le lama préconise la chose suivante : la formulation du Ish doit se faire mentalement et de manière à ce qu’elle soit une pure description de ce qui nous arrive. N’y mettez pas de volonté ou d’espoir, ne dites pas “je veux”, mais “ceci arrive”, nulle mention de votre personne doit transparaitre dans ce Ish. C’est uniquement de cette façon que vous pouvez intégrer cette unité.

Par la suite, accompagnez cette onde par un geste de la main formant une figure circulaire. Répétez ceci en boucle et vous devriez ressentir une sorte de basculement vous faisant parvenir à l’entrée de cette conscience primordiale.

2ème technique : méthodologie de la destruction

Nous savons que le langage, en raison de ses limitations intrinsèques, peut être un fardeau lorsque quelqu'un essaie de se connecter au Ish. Les croyances sont, elles aussi, limitantes ; c'est pourquoi il peut être judicieux d'utiliser un paradoxe capable d'agir comme un poison sur votre pensée, vous permettant ainsi de saisir intuitivement ce qu'est la vraie réalité : je vous présente le tétralemme.

Cette logique se construit sur 4 affirmations :

1. a=b
2. a≠b
3. a=b et a≠b
4. ni a=b, ni a≠b

Prenons l’exemple des phénomènes, nous avons vu précédemment qu'ils existent en interdépendance, ce qui rend compliqué de déterminer la réalité de leur existence. Désormais, nous pouvons les définir au plus près de ce qu'ils sont vraiment à l'aide du prisme du tétralemme. Cela donne :

1. Les phénomènes existent
2. Les phénomènes n’existent pas
3. Les phénomènes existent et n’existent pas
4. Il n’y a ni phénomènes qui existent, ni phénomènes qui n’existent pas

Cette démonstration tend à vous faire comprendre de manière intuitive la vacuité du monde phénoménal, que tout est changement, tout est indéfinissable.

Attention : on pourrait me traiter de relativiste et ainsi être accompagné malgré moi par les dérives modernes qui considéraient le bien, le mal, le beau, le laid comme simple vue de l’esprit. Il n’en est rien. Les bouddhistes ne pensent pas que de tels principes n’existent pas, ils pensent qu’à échelle humaine cela est imperceptible, et au lieu de simplement croire à une vérité dont ils se donnent le doit de douter, ils préfèrent l’expérimenter eux-mêmes et ainsi atteindre de la manière la plus authentique qui soit le Dieu Suprême, incréé, indéfinissable.

Les tétralemmes ne sont que des conclusions provisoires en vue de vous faire parvenir à un nouvel échelon, arrivé à un certain point, ils seront naturellement rejetés.

Pratique du tétralemme

Désormais l’expérimentation peut commencer : placer votre désir de manière à ce qu’il tienne dans les deux tétralemmes que vous voyez dans l’image ci-dessous. Le tétralemme négatif est le même que le positif à la différence que celui-ci niera toutes les 4 propositions afin de vous détacher encore plus des choses. Le mantra Om source de tout est placé au milieu des carrés pour bien vous faire comprendre que la vérité se trouve toujours au milieu de chaque proposition.

Image

Recopiez le schéma sur une feuille de papier, en prenant soin qu’il vous ressemble en le décorant comme un mandala, complétez-le des 4 affirmations.

Ensuite, accolez l’image sur un support de sorte qu’elle soit à hauteur d’yeux lors de vos séances de méditation.

Parvenu à cette étape, entrez maintenant en méditation. Lorsque vous arriverez à avoir l’esprit apaisé, lisez à voix basse les formules pour chaque coin du carré dans le sens des aiguilles d’une montre. Fermez doucement les yeux en continuant le même processus, un mouvement doit se créer permettant votre esprit de vous emporter dans la dimension Ish.

Autant vous dire que si vous accédez à la conscience Ish, vous serez tellement transformé que les fruits de l’action initiale ne vous intéresseront même plus. Cette voie que j’ai tenté de décrire au mieux est une non-voie, elle est en fait une contradiction à elle-seule puisque le désir ne corroborera jamais avec ce que vous allez obtenir à la fin. Certains disent même qu’atteindre Ish se révèle être un piège du démiurge désirant vous détruire dans son unité, car votre moi sera altéré de son individualité et mourra d’une certaine façon. À vous de juger.
:hap:
il y a 10 mois
BONUS

Méditation sur le filet d’Indra – de darjeeling rinpoché

Pour cette méditation représentez-vous mentalement le filet d’Indra sous la forme d’une matrice infinie tridimensionnelle, parcourue par les cordes d’un immense filet qui s’entrecroisent. A chaque croisement de cordes il y a un nœud et, accroché à chaque nœud, une magnifique boule miroir dans laquelle se reflètent toutes les autres boules miroir. Regardez attentivement l’un de ces reflets, celui d’une boule miroir et voyez sur sa surface le reflet de toutes les autres boules miroir. Choisissez l’une de ces boules miroir reflétées et regardez attentivement sa surface, vous y verrez le reflet de toutes les autres boules miroir. Choisissez l’une d’elles et ainsi de suite... Amusez-vous à aller le plus loin possible, en profondeur dans la matrice, en méditant le plus longtemps possible sur ce merveilleux filet d’Indra !

Image
il y a 10 mois
intéressant khey, merci
:chat_lunettes:
il y a 10 mois
Freya
Freya
10 mois
Salutations aux quelques clés qui liront ce topic
:Haewon:




Pour ce présent sujet, j’aimerais aborder le vaste sujet qu’est le multivers. Et pour pouvoir le rendre un peu plus intéressant qu’un gloubi-boulga de religions/pseudos sciences où on n'y comprend rien, j’ai opté pour partir d’une vue solipsiste et ainsi tenter de montrer comment nous pouvons dépasser cet état que je juge plus symptomatique de notre époque qu’une vision honnête des possibilités réelles pouvant donner lieu à un redressement de soi. C'est un thème qui me tient particulièrement à cœur j’espère qu’il vous plaira.
:hap:


Bref ça va parler quanta, nihilisme, changement d’univers, agir sans agir : attachez votre ceinture
:ceinture_de_securite:



Introduction – les contours du cadre solipsiste


Pour comprendre cette pensée et la raison pourquoi elle peut être aussi diffusée comme une redpill, il faut commencer par la base qui est proprement moderne – et j’y reviendrai par la suite.

C’est au philosophe Descartes que nous devons l’approche selon laquelle seule la conscience peut être établie comme une certitude absolue. En effet, lorsqu’on pense il y a bien un sujet pensant (la conscience), or tout ce qui existe hors de nous reste sujette à débat concernant leur réalité ; vous comprenez bien que nous ne pouvons pas « penser » – c'est-à-dire se mettre à la place – d’un objet, un animal ou un autre être humain. Tout ceci est extérieur à notre conscience, passe donc inéluctablement par nos sens, sens pouvant être altérés….

:d)
tout ce qu’on croit connaître, jusqu’à notre propre corps pourrait n’être qu’une illusion. La seule chose dont on peut être sûr c’est que notre conscience pense et, de facto, existe.

Ce qui nous conduit au solipsisme dont la traduction en latin est « je suis seul »
:wojak_depressif:


Celle qui est utilisée fréquemment sur la sphère internet (avancée comme une redpill ultime ce qui en est en réalité tout l'inverse mais passons) est la forme la plus radicale selon laquelle vous ne correspondriez qu’à un cerveau baignant dans un certain liquide dépourvu de tout autres organes. Vous recevriez ensuite des signaux électriques par le biais d'électrodes disposées sur votre cerveau qui vous ferait croire à des stimuli réels provenant de l'intégralité de vos sens : ouïe, odorat, goût, toucher et vue. Aucun n'y échappe étant donné que le cerveau n'expérimente rien directement.

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Chaud.
:(



Maintenant la base posée, je vais pouvoir entrer dans les différentes considérations qui seront en mesure d’invalider (au moins partiellement) ce système que je juge profondément nihiliste.


Volonté de se nuire

Image

La première limite du solipsisme est son caractère évident d’un subjectivisme absolu qui détermine très bien son origine purement moderne provenant d’un individualisme démesuré dans lequel l’homme, se rendant compte de l’absurdité de la vie qu’il mène, du manque de sens qu'il lui attribue hors de ses aspects matérialistes et hédonistes, cherche quelque chose qui pourrait lui donner une raison à sa misérable présence en ce monde.

J’ai récemment visionné une vidéo d’une Asiat’ qui illustrait parfaitement la situation à laquelle cette nouvelle génération est confrontée. Elle avait déniché dans ses vieux journaux intimes qu’elle entretenait durant son adolescence des écrits marqués par une culpabilité dont on ne sait sa provenance, un désespoir prédominant, des témoignages déchirants parsemé d’envies suicidaires, en somme, des récits tous plus dépressifs les uns que les autres nous laissant devenir une existence terriblement malheureuse.

Dans cette vidéo, elle confesse n’avoir jamais subi de réels traumatismes, mais qu’en réalité, elle avait été influencée par des personnalités rendues populaires sur les réseaux sociaux par des histoires excessivement tristes. Ce témoignage nous pousse à en tirer la conclusion suivante => dans un siècle où l’absurde mène la danse, les individus se construisent une individualité dépressive, s’invente une histoire, des périples cumulés de souffrance. Cette souffrance est présente pour leur donner une matière sur quoi se rabattre lorsqu'ils n’ont plus le courage de continuer la lutte, ils se retranchent dans ce plaisir de vouloir être triste.

Pour se reporter d’un point de vue nietzschéen, le fait que les instincts les plus sombres de l’homme soient désormais considérés comme immoraux, il se peut que l’être souffrant les reporte sur lui-même dans le but d'acquérir un contrôle sur sa douleur. On peut dire qu’il masque une souffrance existentielle par une dont il la maîtrise pleinement.

À défaut de ne pouvoir donner un sens à leur vie, il donne un sens à leur douleur . . .


Là où je veux en venir c’est que le solipsisme apparaît comme une solution facile pour le zéro tout de base, il ne veut plus se battre et s’approprie une conception philosophique qui tend à le faire rester dans sa dépression en adoptant une position de ténébreux ayant tout compris du fonctionnement de la matrice.
:Sasukonch:


L’argument solipsiste restera toujours le même : nous ne pouvons prouver qu’il existe quelque chose d’extérieur à la conscience, et même dans le cas où nous considérions l'éventualité, étant donné qu’on ne peut y accéder qu’à travers notre propre conscience, cette chose n’existe pas.

Mais en considérant le problème sous un autre angle, il n’y a pas plus de chance que vous évoluez dans une matrice piégée depuis le départ, ou au contraire que ce monde soit parfaitement réel.

Pour démontrer quelle option est la plus plausible et apporter un peu de nuance à tout ça, je pense que nous devons nous baser sur les connaissances que l’on a à disposition c'est-à-dire la science et la religion que nous ont légué nos ancêtres. Deux méthodes explicatives du monde qui nous entoure et qui sont en mesure de lever le voile sur certains mystères que recèle notre existence.

En guise de commencement, je vous propose d’introduire par quelque chose que vous ne pouvez que connaître : le rêve.


L’exemple du rêve


La dimension onirique nous fournit quelques clés quant à la manière de pouvoir se sortir de ce dilemme. Afin que le rêveur puisse sortir de ce monde, il doit arriver à se convaincre fermement que tout ce qui se trouve autour de lui est créé par sa psyché, se faisant il prend conscience qu’il réside dans un rêve et que le personnage auquel il s’identifiait est de ce fait factice. Le vrai moi est le rêveur, pas le rêvé.

Cette analogie permet d’ouvrir la perspective du solipsisme, ce n’est pas que cette théorie est fausse, mais qu’elle est incomplète, s'apparentant plus à une étape à franchir qu’à une quelconque supraconscience. Affirmer que le monde phénoménal est illusoire est un lieu commun au regard des doctrines traditionnelles. Que ça soit dans les religions abrahamiques, païennes, jusqu'au chamanisme, toutes sont unanimes pour témoigner d’un autre monde parallèle au nôtre.


L’existence du multivers par la mécanique quantique et le bouddhisme


Loin de l’idée de me prétendre pro dans ce domaine, je me baserai uniquement sur les résultats pour constater ce qu'il y a à en retirer quand on les compare aux enseignements du bouddha, histoire d’éviter toute surinterprétation.
:Chatglace:




La perspective bouddhique du monde phénoménal est que celui-ci ne serait que vacuité dans la mesure où tout ce qui existe, existe en interdépendance avec les autres phénomènes --> pas de réalité absolue indépendante des perceptions que nous en avons.

Cela rejoint la conclusion des Fentes de Young comme quoi l'électron peut changer d'état selon l’existence d’un observateur. Je vous laisse cette vidéo bien plus parlante sous cette forme : m.youtube.com/watch?v=Qd7sCyRxdko

L'expérience du Chat de Schrödinger démontre que placer un chat dans une boite dans laquelle nous avons préalablement inséré un mécanisme qui a 50% de chance de le tuer fait que tant que nous n'ouvrons pas la boîte, la mécanique quantique nous informe que le chat est à la fois mort et vivant. On dit alors qu'il se trouve dans une superposition d'états quantiques.

GIF



Je vous rassure, aucun chat n'a souffert durant ces expériences qui ne relevaient que de la pure imagination de son auteur et de toute manière impossible à mettre en pratique.
:sodium_prie:



Il existe bien un lien entre les approfondissements des sciences modernes et celles, inchangées, des anciennes traditions. Il faut voir l’univers comme composés de particules élémentaires qui forment entre elles la cohérence quantique. Mais le fait que ces particules soient toujours en mouvement crée une décohérence formant une infinité d’univers parallèles au nôtre.

Pour être plus concret, cela signifie qu’au lieu de vouloir améliorer sa vie en essayant d’agir sur le monde, il serait bien plus facile d’accéder à une dimension dans laquelle vous avez eu les causes et conséquences que vous désiriez.

:d)
Changer de monde > changer le monde
ta gueule avec tes conneries
il y a 10 mois
j'ai fav bien entendu
il y a 10 mois
j'ai fav bien entendu
Idem, je lirai plus tard
:clarke_face:
il y a 10 mois
Image
il y a 10 mois
Je sens une certaine dose de frustration en toi Image
il y a 10 mois
J'écoute
il y a 10 mois
Pas trop newageu à ton goût ?
il y a 10 mois
je m'y mets
:crie4:
il y a 10 mois
Freya
Freya
10 mois
Salutations aux quelques clés qui liront ce topic
:Haewon:




Pour ce présent sujet, j’aimerais aborder le vaste sujet qu’est le multivers. Et pour pouvoir le rendre un peu plus intéressant qu’un gloubi-boulga de religions/pseudos sciences où on n'y comprend rien, j’ai opté pour partir d’une vue solipsiste et ainsi tenter de montrer comment nous pouvons dépasser cet état que je juge plus symptomatique de notre époque qu’une vision honnête des possibilités réelles pouvant donner lieu à un redressement de soi. C'est un thème qui me tient particulièrement à cœur j’espère qu’il vous plaira.
:hap:


Bref ça va parler quanta, nihilisme, changement d’univers, agir sans agir : attachez votre ceinture
:ceinture_de_securite:



Introduction – les contours du cadre solipsiste


Pour comprendre cette pensée et la raison pourquoi elle peut être aussi diffusée comme une redpill, il faut commencer par la base qui est proprement moderne – et j’y reviendrai par la suite.

C’est au philosophe Descartes que nous devons l’approche selon laquelle seule la conscience peut être établie comme une certitude absolue. En effet, lorsqu’on pense il y a bien un sujet pensant (la conscience), or tout ce qui existe hors de nous reste sujette à débat concernant leur réalité ; vous comprenez bien que nous ne pouvons pas « penser » – c'est-à-dire se mettre à la place – d’un objet, un animal ou un autre être humain. Tout ceci est extérieur à notre conscience, passe donc inéluctablement par nos sens, sens pouvant être altérés….

:d)
tout ce qu’on croit connaître, jusqu’à notre propre corps pourrait n’être qu’une illusion. La seule chose dont on peut être sûr c’est que notre conscience pense et, de facto, existe.

Ce qui nous conduit au solipsisme dont la traduction en latin est « je suis seul »
:wojak_depressif:


Celle qui est utilisée fréquemment sur la sphère internet (avancée comme une redpill ultime ce qui en est en réalité tout l'inverse mais passons) est la forme la plus radicale selon laquelle vous ne correspondriez qu’à un cerveau baignant dans un certain liquide dépourvu de tout autres organes. Vous recevriez ensuite des signaux électriques par le biais d'électrodes disposées sur votre cerveau qui vous ferait croire à des stimuli réels provenant de l'intégralité de vos sens : ouïe, odorat, goût, toucher et vue. Aucun n'y échappe étant donné que le cerveau n'expérimente rien directement.

Image Image


Chaud.
:(



Maintenant la base posée, je vais pouvoir entrer dans les différentes considérations qui seront en mesure d’invalider (au moins partiellement) ce système que je juge profondément nihiliste.


Volonté de se nuire

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La première limite du solipsisme est son caractère évident d’un subjectivisme absolu qui détermine très bien son origine purement moderne provenant d’un individualisme démesuré dans lequel l’homme, se rendant compte de l’absurdité de la vie qu’il mène, du manque de sens qu'il lui attribue hors de ses aspects matérialistes et hédonistes, cherche quelque chose qui pourrait lui donner une raison à sa misérable présence en ce monde.

J’ai récemment visionné une vidéo d’une Asiat’ qui illustrait parfaitement la situation à laquelle cette nouvelle génération est confrontée. Elle avait déniché dans ses vieux journaux intimes qu’elle entretenait durant son adolescence des écrits marqués par une culpabilité dont on ne sait sa provenance, un désespoir prédominant, des témoignages déchirants parsemé d’envies suicidaires, en somme, des récits tous plus dépressifs les uns que les autres nous laissant devenir une existence terriblement malheureuse.

Dans cette vidéo, elle confesse n’avoir jamais subi de réels traumatismes, mais qu’en réalité, elle avait été influencée par des personnalités rendues populaires sur les réseaux sociaux par des histoires excessivement tristes. Ce témoignage nous pousse à en tirer la conclusion suivante => dans un siècle où l’absurde mène la danse, les individus se construisent une individualité dépressive, s’invente une histoire, des périples cumulés de souffrance. Cette souffrance est présente pour leur donner une matière sur quoi se rabattre lorsqu'ils n’ont plus le courage de continuer la lutte, ils se retranchent dans ce plaisir de vouloir être triste.

Pour se reporter d’un point de vue nietzschéen, le fait que les instincts les plus sombres de l’homme soient désormais considérés comme immoraux, il se peut que l’être souffrant les reporte sur lui-même dans le but d'acquérir un contrôle sur sa douleur. On peut dire qu’il masque une souffrance existentielle par une dont il la maîtrise pleinement.

À défaut de ne pouvoir donner un sens à leur vie, il donne un sens à leur douleur . . .


Là où je veux en venir c’est que le solipsisme apparaît comme une solution facile pour le zéro tout de base, il ne veut plus se battre et s’approprie une conception philosophique qui tend à le faire rester dans sa dépression en adoptant une position de ténébreux ayant tout compris du fonctionnement de la matrice.
:Sasukonch:


L’argument solipsiste restera toujours le même : nous ne pouvons prouver qu’il existe quelque chose d’extérieur à la conscience, et même dans le cas où nous considérions l'éventualité, étant donné qu’on ne peut y accéder qu’à travers notre propre conscience, cette chose n’existe pas.

Mais en considérant le problème sous un autre angle, il n’y a pas plus de chance que vous évoluez dans une matrice piégée depuis le départ, ou au contraire que ce monde soit parfaitement réel.

Pour démontrer quelle option est la plus plausible et apporter un peu de nuance à tout ça, je pense que nous devons nous baser sur les connaissances que l’on a à disposition c'est-à-dire la science et la religion que nous ont légué nos ancêtres. Deux méthodes explicatives du monde qui nous entoure et qui sont en mesure de lever le voile sur certains mystères que recèle notre existence.

En guise de commencement, je vous propose d’introduire par quelque chose que vous ne pouvez que connaître : le rêve.


L’exemple du rêve


La dimension onirique nous fournit quelques clés quant à la manière de pouvoir se sortir de ce dilemme. Afin que le rêveur puisse sortir de ce monde, il doit arriver à se convaincre fermement que tout ce qui se trouve autour de lui est créé par sa psyché, se faisant il prend conscience qu’il réside dans un rêve et que le personnage auquel il s’identifiait est de ce fait factice. Le vrai moi est le rêveur, pas le rêvé.

Cette analogie permet d’ouvrir la perspective du solipsisme, ce n’est pas que cette théorie est fausse, mais qu’elle est incomplète, s'apparentant plus à une étape à franchir qu’à une quelconque supraconscience. Affirmer que le monde phénoménal est illusoire est un lieu commun au regard des doctrines traditionnelles. Que ça soit dans les religions abrahamiques, païennes, jusqu'au chamanisme, toutes sont unanimes pour témoigner d’un autre monde parallèle au nôtre.


L’existence du multivers par la mécanique quantique et le bouddhisme


Loin de l’idée de me prétendre pro dans ce domaine, je me baserai uniquement sur les résultats pour constater ce qu'il y a à en retirer quand on les compare aux enseignements du bouddha, histoire d’éviter toute surinterprétation.
:Chatglace:




La perspective bouddhique du monde phénoménal est que celui-ci ne serait que vacuité dans la mesure où tout ce qui existe, existe en interdépendance avec les autres phénomènes --> pas de réalité absolue indépendante des perceptions que nous en avons.

Cela rejoint la conclusion des Fentes de Young comme quoi l'électron peut changer d'état selon l’existence d’un observateur. Je vous laisse cette vidéo bien plus parlante sous cette forme : m.youtube.com/watch?v=Qd7sCyRxdko

L'expérience du Chat de Schrödinger démontre que placer un chat dans une boite dans laquelle nous avons préalablement inséré un mécanisme qui a 50% de chance de le tuer fait que tant que nous n'ouvrons pas la boîte, la mécanique quantique nous informe que le chat est à la fois mort et vivant. On dit alors qu'il se trouve dans une superposition d'états quantiques.

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Je vous rassure, aucun chat n'a souffert durant ces expériences qui ne relevaient que de la pure imagination de son auteur et de toute manière impossible à mettre en pratique.
:sodium_prie:



Il existe bien un lien entre les approfondissements des sciences modernes et celles, inchangées, des anciennes traditions. Il faut voir l’univers comme composés de particules élémentaires qui forment entre elles la cohérence quantique. Mais le fait que ces particules soient toujours en mouvement crée une décohérence formant une infinité d’univers parallèles au nôtre.

Pour être plus concret, cela signifie qu’au lieu de vouloir améliorer sa vie en essayant d’agir sur le monde, il serait bien plus facile d’accéder à une dimension dans laquelle vous avez eu les causes et conséquences que vous désiriez.

:d)
Changer de monde > changer le monde
merci de m'avoir mentionner, je serais passé à côté sinon

Je lis ça et je donne un avis après
:Onche_eco_cafe:
il y a 10 mois
à lire en étant bourré c'est mieux
:branlotin:
il y a 10 mois
pas lu
:Rumia:
il y a 10 mois
TurboLemgo
TurboLemgo
10 mois
à lire en étant bourré c'est mieux
:branlotin:
Essaie avec de la psy trance en fond, le rendu devrait être sympa
il y a 10 mois
tu l'as pratiqué plusieurs fois cette technique ?
:minichat:


@sneaky cadeau si t'intéressera peut être
LC
il y a 10 mois
plutôt intéressant comme lecture

Quels livres t'ont mené à ces conclusions ? ça m'intéresserait
:Onche_eco_cafe:

Je suppose que t'as du lire la bhagavad gita.
il y a 10 mois
Zarkrein
Zarkrein
10 mois
tu l'as pratiqué plusieurs fois cette technique ?
:minichat:


@sneaky cadeau si t'intéressera peut être
La partie méditative évidemment, les tétramètres aussi, par contre je n'ai jamais eu l'intention d'atteindre le point Ish que je présume encore faire partie du monde illusoire.

Quitte à vivre dans l'illusion, le travail sur les rêves m'attire davantage et me permet par la même occasion d'en savoir plus sur moi, y compris sur ce qui précède ma naissance. De cette manière tu allies plaisir et connaissance, ça me suffit pour l'instant.
il y a 10 mois