Ce sujet a été résolu
Bonjour mes chers kheyons,
Aujourd'hui, j'aimerais vous proposer de réfléchir sur une série pour enfants un peu bizarre, soit Lazy Town. Je crois que la série n'est pas si connue en France, mais ce n'est pas grave si vous ne l'avez jamais vu ou en entendu parler.
Musique du topic :
Les séries pour enfants sont, de loin, les plus intéressantes à analyser. Pourquoi ? Parce que les séries pour adultes s'adressent à des... adultes, soit des êtres d'argile bien durci. Les enfants, cependant, gardent encore un peu de liberté, et on va donc pouvoir jouer dessus.
Essayez d'écrire un livre destiné aux enfants, vous allez voir que votre mentalité va complètement changer tout à coup. Vous n'allez pas écrire n'importe quoi. Vous vous n'adressez pas à Julien, ingésclave, marié à Magalax, fils d'Enzo et de Jessica, mais à une petite tête blonde qui a encore tout un monde à explorer. Là, c'est du sérieux. Faut pas faire de la merde, faut pas foirer son écriture. On ne veut pas que le petit devienne comme Julien.
Comprenez bien : les films, séries, livres destinés aux enfants, sont toujours écrits par des adultes. Rien n'est fait au hasard.
La prémisse est claire : il y a une ville perdue au milieu de nulle part qui s'appelle littéralement "Ville Paresseuse", ou Lazy Town. Ici habitent plusieurs enfants représentant des stéréotypes :
Stingy est le garçon fils de riche, égoïste, qui se croit plus que les autres
Ziggy est le garçon qui mange trop de sucreries
Pixel est le garçon qui passe trop de temps sur les jeux-vidéo
Trixie est une fille impertinente qui ne respecte pas l'autorité
Je voudrais noter ici quelque chose d'assez curieux. Pixel et Trixie sont les cartes de diversité, c'est-à-dire les persos qui ne sont pas blancs. Mais les auteurs ont choisi des défauts qui ne correspondent pas du tout à ces ethnies en particulier.
Je m'explique : les noirs en général n'ont pas des problèmes de sociabilisation (ça peut arriver, mais c'est quand même plus rare). Les asiatiques, en revanche, n'ont souvent pas des problèmes de désobéissance à l'autorité. C'est plutôt le contraire : les parents asiatiques sont plus autoritaires que la moyenne.
Je crois que les auteurs de Lazy Town ne sont pas stupides, ils n'ont pas choisi ces ethnies POUR CES PERSONNAGES au hasard. Et je vous l'ai dit : quand on écrit pour les enfants, rien n'est fait au hasard.
L'objectif ici est subtil, mais efficace : montrer aux noirs qu'ils peuvent aimer les jeux vidéo, la technologie, les inventions, et que ça peut leur arriver d'être peu social. Pour les asiatiques, il s'agit de montrer qu'ils peuvent se rebeller contre l'autorité.
Parce qu'il n'est jamais question, pour les persos, d'abandonner sa personnalité. Il est question de la sublimer, d'évoluer sans pour autant perdre son essence. Pixel n'est pas mauvais parce qu'il aime les jeux vidéo ou la technologie, au contraire. Et Trixie n'est pas mauvaise car elle est impertinente et a une personnalité forte
J'aimerais souligner quelque chose d'important ici. Cette analyse dépasse toutes les réflexions sur le "wokisme" qui sont répétées en boucle depuis de longues années. Vous ne verrez jamais, ou très rarement, une analyse de ce genre. Les droitards vous diront que le wokisme est là pour détruire la race blanche. Les gâchistes vous diront que le wokisme est là pour "donner une représentation" aux minorités.
Personne ne vous dira : "ici, le personnage est noir parce qu'on veut leur donner une nouvelle perspective sur la vie".
C'est le pouvoir de l'écriture ; c'est assez subtil pour que très peu de personnes le remarquent. Mais en même temps, c'est là, et ça fait bien son travail.
Certains diront que ces subtilités touchent à l'inconscient. J'aimerais m'arrêter deux secondes sur cette notion d'inconscient, parce que lorsqu'on critique une oeuvre d'art, ça revient souvent. C'est cette idée que l'art renvoie à notre inconscient, à quelque chose qui est en nous, mais en même temps hors de notre portée.
Sachez que je n'aime pas beaucoup ce concept. Je crois que tous les organes de notre corps sont très conscients. Sauf qu'on a réduit la "conscience" à une notion purement cérébrale. Plus précisément, c'est Freud qui nous a proposé cette notion d'Inconscient. Est-ce vraiment pertinent, cependant ? Nos organes internes agissent sans que nous en soyons directement "conscients" au niveau cérébral, la plupart du temps nous faisons autre chose et nous les laissons faire son boulot. Nous ne sommes pas conscients du sang littéralement coulant dans nos veines. Pourtant, direz-vous que les vaisseaux sanguins font partie de l'inconscient ?
Cette réflexion reste toujours très élémentaire. Cependant, je trouve intéressante l'idée selon laquelle l'inconscient n'existe pas. Ou en tout cas, que cette notion n'est pas assez complexe pour comprendre ce qui se passe réellement chez un humain.
Pourquoi cette réflexion ? Parce que je crois que, lorsque nous regardons une oeuvre d'art, nous sommes toujours conscients de ce que nous voyons immédiatement. L'art ne vise pas l'inconscient. Il vise notre conscience.
Cette pensée revient à nous mettre devant la scène. Nous ne sommes plus des victimes subissant l'inconscient, mais bel et bien des êtres conscients, en pleine puissance. Plus d'excuse pour affronter le monde.
Revenons à Lazy Town, avec les deux personnages clés de la série : Stéphanie, le héros Sportacus, et le méchant Robbie Rotten.
Stéphanie est le seul enfant en chair et en os dans la série. Evidemment, c'est fait exprès. Ce personnage incarne l'optimisme, la joie et l'envie de vivre. Elle représente aussi le changement, car c'est elle qui débarque à Lazy Town et qui commence à promouvoir l'activité physique, mais aussi les liens amicaux entre les divers enfants. Car avant elle, ils ne se parlaient pas entre eux. Ils restaient dans son coin.
Ensuite Sportacus est le héros, la figure du "bien absolu". Il fait constamment du sport, et est extrêmement athlétique et fort. Cependant, il y a quelque chose à remarquer : il est en fait isolé de tout le monde. Il vit sur un Zeppelin, dans le ciel, et ne descend sur terre que lorsqu'on l'appelle, toujours pour lui demander de l'aide.
Robbie Rotten est aussi isolé dans sa demeure, mais il vit sur terre et est visiblement très impliqué dans l'avenir de Lazy Town. Pour Robbie c'est clair : il faut que Lazy Town reste paresseuse, à tout prix. Il va donc travailler ardemment pour faire en sorte que tout le monde reste paresseux.
Oui ; le personnage censé représenter le mal absolu, la paresse incarnée, est en fait le personnage qui travaille le plus dans cette série. Il est extrêmement créatif et proactif. C'est lui qui fait bouger les choses, et qui force souvent les habitants de Lazy Town à appeler Sportacus. Mais Robbie va aussi intercepter les efforts de Stéphanie pour changer l'attitude de la ville. Il est vraiment déter.
Et c'est le perso le plus mémorable de la série, évidemment. Gros échec pour les auteurs ? Le perso le plus mémorable d'une série qui est censée promouvoir le sport, c'est en fait le vilain, le méchant.
Eh bien, je pense que c'est très, très intelligent. Parce que cela marque la victoire ultime de Stéphanie ; elle a réussi à faire en sorte que le plus paresseux, le 0 all qui ne foutait rien de ses journées, devienne en fait le plus actif de tous. Et oui, ce con de Robbie ne se rend pas compte qu'il s'est fait avoir, de A à Z. Non seulement il est devenu super actif, mais à cause de lui y'a toujours de l'activité dans la ville, il se passe toujours un truc, il oblige tous les personnages à réagir.

Ce qu'on retient de la série, c'est que même le pire de tous peut être "sauvé", si on parle comme un chrétien. D'ailleurs, je crois que les chrétiens devraient prêter attention à cette série, en général.
Pour conclure ce topic, j'aimerais partager avec vous le meilleur de cette série : les musiques. Je ne vous partage que deux, les meilleures à mon avis.
La première de toute la série : "Have you ever", ou littéralement "est-ce que vous avez déjà..."
Ensuite, "Always a way" ou littéralement "Toujours une voie", mais plutôt dans le sens "toujours une solution" :
Vous remarquerez peut-être, dans cette deuxième, qu'il y a bien une touche tristounette. C'est parce qu'elle parle de surmonter des temps difficiles, des temps de doute où on est perdus et on ne sait pas quoi faire. D'ailleurs, je sais qu'il y a des adultes qui PLEURENT devant cette chanson, même si ça leur fait honte.
Mais en fait, cette chanson a beaucoup plus de chances de faire pleurer un adulte. On sent très bien que ça a été écrit et composé PAR un adulte. Parce que la magie de cette chanson, c'est que Stéphanie ne va jamais nier tes problèmes, ou les minimiser, ou juste te dire de te bouger le fion. C'est une chanson écrite pour donner sincèrement de la force et de l'envie de vivre à celui qui l'écoute.
Et voilà, j'espère que vous aurez apprécié ce petit topac.
Au plaisir
Aujourd'hui, j'aimerais vous proposer de réfléchir sur une série pour enfants un peu bizarre, soit Lazy Town. Je crois que la série n'est pas si connue en France, mais ce n'est pas grave si vous ne l'avez jamais vu ou en entendu parler.
Musique du topic :
Pourquoi tu perds ton temps à analyser une série pour enfants ?
Les séries pour enfants sont, de loin, les plus intéressantes à analyser. Pourquoi ? Parce que les séries pour adultes s'adressent à des... adultes, soit des êtres d'argile bien durci. Les enfants, cependant, gardent encore un peu de liberté, et on va donc pouvoir jouer dessus.
Essayez d'écrire un livre destiné aux enfants, vous allez voir que votre mentalité va complètement changer tout à coup. Vous n'allez pas écrire n'importe quoi. Vous vous n'adressez pas à Julien, ingésclave, marié à Magalax, fils d'Enzo et de Jessica, mais à une petite tête blonde qui a encore tout un monde à explorer. Là, c'est du sérieux. Faut pas faire de la merde, faut pas foirer son écriture. On ne veut pas que le petit devienne comme Julien.
Comprenez bien : les films, séries, livres destinés aux enfants, sont toujours écrits par des adultes. Rien n'est fait au hasard.
La ville paresseuse et le... wokisme ?
La prémisse est claire : il y a une ville perdue au milieu de nulle part qui s'appelle littéralement "Ville Paresseuse", ou Lazy Town. Ici habitent plusieurs enfants représentant des stéréotypes :



(et il est noir)

et c'est une asiat
Je voudrais noter ici quelque chose d'assez curieux. Pixel et Trixie sont les cartes de diversité, c'est-à-dire les persos qui ne sont pas blancs. Mais les auteurs ont choisi des défauts qui ne correspondent pas du tout à ces ethnies en particulier.
Je m'explique : les noirs en général n'ont pas des problèmes de sociabilisation (ça peut arriver, mais c'est quand même plus rare). Les asiatiques, en revanche, n'ont souvent pas des problèmes de désobéissance à l'autorité. C'est plutôt le contraire : les parents asiatiques sont plus autoritaires que la moyenne.
Je crois que les auteurs de Lazy Town ne sont pas stupides, ils n'ont pas choisi ces ethnies POUR CES PERSONNAGES au hasard. Et je vous l'ai dit : quand on écrit pour les enfants, rien n'est fait au hasard.
L'objectif ici est subtil, mais efficace : montrer aux noirs qu'ils peuvent aimer les jeux vidéo, la technologie, les inventions, et que ça peut leur arriver d'être peu social. Pour les asiatiques, il s'agit de montrer qu'ils peuvent se rebeller contre l'autorité.
Parce qu'il n'est jamais question, pour les persos, d'abandonner sa personnalité. Il est question de la sublimer, d'évoluer sans pour autant perdre son essence. Pixel n'est pas mauvais parce qu'il aime les jeux vidéo ou la technologie, au contraire. Et Trixie n'est pas mauvaise car elle est impertinente et a une personnalité forte
(chiante)
J'aimerais souligner quelque chose d'important ici. Cette analyse dépasse toutes les réflexions sur le "wokisme" qui sont répétées en boucle depuis de longues années. Vous ne verrez jamais, ou très rarement, une analyse de ce genre. Les droitards vous diront que le wokisme est là pour détruire la race blanche. Les gâchistes vous diront que le wokisme est là pour "donner une représentation" aux minorités.
Personne ne vous dira : "ici, le personnage est noir parce qu'on veut leur donner une nouvelle perspective sur la vie".
C'est le pouvoir de l'écriture ; c'est assez subtil pour que très peu de personnes le remarquent. Mais en même temps, c'est là, et ça fait bien son travail.
Aparté : L'Inconscient
Certains diront que ces subtilités touchent à l'inconscient. J'aimerais m'arrêter deux secondes sur cette notion d'inconscient, parce que lorsqu'on critique une oeuvre d'art, ça revient souvent. C'est cette idée que l'art renvoie à notre inconscient, à quelque chose qui est en nous, mais en même temps hors de notre portée.
Sachez que je n'aime pas beaucoup ce concept. Je crois que tous les organes de notre corps sont très conscients. Sauf qu'on a réduit la "conscience" à une notion purement cérébrale. Plus précisément, c'est Freud qui nous a proposé cette notion d'Inconscient. Est-ce vraiment pertinent, cependant ? Nos organes internes agissent sans que nous en soyons directement "conscients" au niveau cérébral, la plupart du temps nous faisons autre chose et nous les laissons faire son boulot. Nous ne sommes pas conscients du sang littéralement coulant dans nos veines. Pourtant, direz-vous que les vaisseaux sanguins font partie de l'inconscient ?
Cette réflexion reste toujours très élémentaire. Cependant, je trouve intéressante l'idée selon laquelle l'inconscient n'existe pas. Ou en tout cas, que cette notion n'est pas assez complexe pour comprendre ce qui se passe réellement chez un humain.
Pourquoi cette réflexion ? Parce que je crois que, lorsque nous regardons une oeuvre d'art, nous sommes toujours conscients de ce que nous voyons immédiatement. L'art ne vise pas l'inconscient. Il vise notre conscience.
Cette pensée revient à nous mettre devant la scène. Nous ne sommes plus des victimes subissant l'inconscient, mais bel et bien des êtres conscients, en pleine puissance. Plus d'excuse pour affronter le monde.

Les trois personnages clés : Stephanie, Sportacus et Robbie Rotten
Revenons à Lazy Town, avec les deux personnages clés de la série : Stéphanie, le héros Sportacus, et le méchant Robbie Rotten.
Stéphanie est le seul enfant en chair et en os dans la série. Evidemment, c'est fait exprès. Ce personnage incarne l'optimisme, la joie et l'envie de vivre. Elle représente aussi le changement, car c'est elle qui débarque à Lazy Town et qui commence à promouvoir l'activité physique, mais aussi les liens amicaux entre les divers enfants. Car avant elle, ils ne se parlaient pas entre eux. Ils restaient dans son coin.
Ensuite Sportacus est le héros, la figure du "bien absolu". Il fait constamment du sport, et est extrêmement athlétique et fort. Cependant, il y a quelque chose à remarquer : il est en fait isolé de tout le monde. Il vit sur un Zeppelin, dans le ciel, et ne descend sur terre que lorsqu'on l'appelle, toujours pour lui demander de l'aide.
Robbie Rotten est aussi isolé dans sa demeure, mais il vit sur terre et est visiblement très impliqué dans l'avenir de Lazy Town. Pour Robbie c'est clair : il faut que Lazy Town reste paresseuse, à tout prix. Il va donc travailler ardemment pour faire en sorte que tout le monde reste paresseux.
Oui ; le personnage censé représenter le mal absolu, la paresse incarnée, est en fait le personnage qui travaille le plus dans cette série. Il est extrêmement créatif et proactif. C'est lui qui fait bouger les choses, et qui force souvent les habitants de Lazy Town à appeler Sportacus. Mais Robbie va aussi intercepter les efforts de Stéphanie pour changer l'attitude de la ville. Il est vraiment déter.
Et c'est le perso le plus mémorable de la série, évidemment. Gros échec pour les auteurs ? Le perso le plus mémorable d'une série qui est censée promouvoir le sport, c'est en fait le vilain, le méchant.
Eh bien, je pense que c'est très, très intelligent. Parce que cela marque la victoire ultime de Stéphanie ; elle a réussi à faire en sorte que le plus paresseux, le 0 all qui ne foutait rien de ses journées, devienne en fait le plus actif de tous. Et oui, ce con de Robbie ne se rend pas compte qu'il s'est fait avoir, de A à Z. Non seulement il est devenu super actif, mais à cause de lui y'a toujours de l'activité dans la ville, il se passe toujours un truc, il oblige tous les personnages à réagir.

Ce qu'on retient de la série, c'est que même le pire de tous peut être "sauvé", si on parle comme un chrétien. D'ailleurs, je crois que les chrétiens devraient prêter attention à cette série, en général.

Conclusion
Pour conclure ce topic, j'aimerais partager avec vous le meilleur de cette série : les musiques. Je ne vous partage que deux, les meilleures à mon avis.
La première de toute la série : "Have you ever", ou littéralement "est-ce que vous avez déjà..."
youtube.com/watch?v=maJew3_kQ9M
. Ici on voit Robbie sortir de sa chambre pleine de bouteilles de pisse pour voir ce qu'il se passe.Ensuite, "Always a way" ou littéralement "Toujours une voie", mais plutôt dans le sens "toujours une solution" :
Vous remarquerez peut-être, dans cette deuxième, qu'il y a bien une touche tristounette. C'est parce qu'elle parle de surmonter des temps difficiles, des temps de doute où on est perdus et on ne sait pas quoi faire. D'ailleurs, je sais qu'il y a des adultes qui PLEURENT devant cette chanson, même si ça leur fait honte.
Mais en fait, cette chanson a beaucoup plus de chances de faire pleurer un adulte. On sent très bien que ça a été écrit et composé PAR un adulte. Parce que la magie de cette chanson, c'est que Stéphanie ne va jamais nier tes problèmes, ou les minimiser, ou juste te dire de te bouger le fion. C'est une chanson écrite pour donner sincèrement de la force et de l'envie de vivre à celui qui l'écoute.
Et voilà, j'espère que vous aurez apprécié ce petit topac.
Au plaisir

Au plaisir ~
il y a 2 ans
Putaso
2 ans
Bonjour mes chers kheyons,
Aujourd'hui, j'aimerais vous proposer de réfléchir sur une série pour enfants un peu bizarre, soit Lazy Town. Je crois que la série n'est pas si connue en France, mais ce n'est pas grave si vous ne l'avez jamais vu ou en entendu parler.
Musique du topic :
Les séries pour enfants sont, de loin, les plus intéressantes à analyser. Pourquoi ? Parce que les séries pour adultes s'adressent à des... adultes, soit des êtres d'argile bien durci. Les enfants, cependant, gardent encore un peu de liberté, et on va donc pouvoir jouer dessus.
Essayez d'écrire un livre destiné aux enfants, vous allez voir que votre mentalité va complètement changer tout à coup. Vous n'allez pas écrire n'importe quoi. Vous vous n'adressez pas à Julien, ingésclave, marié à Magalax, fils d'Enzo et de Jessica, mais à une petite tête blonde qui a encore tout un monde à explorer. Là, c'est du sérieux. Faut pas faire de la merde, faut pas foirer son écriture. On ne veut pas que le petit devienne comme Julien.
Comprenez bien : les films, séries, livres destinés aux enfants, sont toujours écrits par des adultes. Rien n'est fait au hasard.
La prémisse est claire : il y a une ville perdue au milieu de nulle part qui s'appelle littéralement "Ville Paresseuse", ou Lazy Town. Ici habitent plusieurs enfants représentant des stéréotypes :
Stingy est le garçon fils de riche, égoïste, qui se croit plus que les autres
Ziggy est le garçon qui mange trop de sucreries
Pixel est le garçon qui passe trop de temps sur les jeux-vidéo
Trixie est une fille impertinente qui ne respecte pas l'autorité
Je voudrais noter ici quelque chose d'assez curieux. Pixel et Trixie sont les cartes de diversité, c'est-à-dire les persos qui ne sont pas blancs. Mais les auteurs ont choisi des défauts qui ne correspondent pas du tout à ces ethnies en particulier.
Je m'explique : les noirs en général n'ont pas des problèmes de sociabilisation (ça peut arriver, mais c'est quand même plus rare). Les asiatiques, en revanche, n'ont souvent pas des problèmes de désobéissance à l'autorité. C'est plutôt le contraire : les parents asiatiques sont plus autoritaires que la moyenne.
Je crois que les auteurs de Lazy Town ne sont pas stupides, ils n'ont pas choisi ces ethnies POUR CES PERSONNAGES au hasard. Et je vous l'ai dit : quand on écrit pour les enfants, rien n'est fait au hasard.
L'objectif ici est subtil, mais efficace : montrer aux noirs qu'ils peuvent aimer les jeux vidéo, la technologie, les inventions, et que ça peut leur arriver d'être peu social. Pour les asiatiques, il s'agit de montrer qu'ils peuvent se rebeller contre l'autorité.
Parce qu'il n'est jamais question, pour les persos, d'abandonner sa personnalité. Il est question de la sublimer, d'évoluer sans pour autant perdre son essence. Pixel n'est pas mauvais parce qu'il aime les jeux vidéo ou la technologie, au contraire. Et Trixie n'est pas mauvaise car elle est impertinente et a une personnalité forte
J'aimerais souligner quelque chose d'important ici. Cette analyse dépasse toutes les réflexions sur le "wokisme" qui sont répétées en boucle depuis de longues années. Vous ne verrez jamais, ou très rarement, une analyse de ce genre. Les droitards vous diront que le wokisme est là pour détruire la race blanche. Les gâchistes vous diront que le wokisme est là pour "donner une représentation" aux minorités.
Personne ne vous dira : "ici, le personnage est noir parce qu'on veut leur donner une nouvelle perspective sur la vie".
C'est le pouvoir de l'écriture ; c'est assez subtil pour que très peu de personnes le remarquent. Mais en même temps, c'est là, et ça fait bien son travail.
Certains diront que ces subtilités touchent à l'inconscient. J'aimerais m'arrêter deux secondes sur cette notion d'inconscient, parce que lorsqu'on critique une oeuvre d'art, ça revient souvent. C'est cette idée que l'art renvoie à notre inconscient, à quelque chose qui est en nous, mais en même temps hors de notre portée.
Sachez que je n'aime pas beaucoup ce concept. Je crois que tous les organes de notre corps sont très conscients. Sauf qu'on a réduit la "conscience" à une notion purement cérébrale. Plus précisément, c'est Freud qui nous a proposé cette notion d'Inconscient. Est-ce vraiment pertinent, cependant ? Nos organes internes agissent sans que nous en soyons directement "conscients" au niveau cérébral, la plupart du temps nous faisons autre chose et nous les laissons faire son boulot. Nous ne sommes pas conscients du sang littéralement coulant dans nos veines. Pourtant, direz-vous que les vaisseaux sanguins font partie de l'inconscient ?
Cette réflexion reste toujours très élémentaire. Cependant, je trouve intéressante l'idée selon laquelle l'inconscient n'existe pas. Ou en tout cas, que cette notion n'est pas assez complexe pour comprendre ce qui se passe réellement chez un humain.
Pourquoi cette réflexion ? Parce que je crois que, lorsque nous regardons une oeuvre d'art, nous sommes toujours conscients de ce que nous voyons immédiatement. L'art ne vise pas l'inconscient. Il vise notre conscience.
Cette pensée revient à nous mettre devant la scène. Nous ne sommes plus des victimes subissant l'inconscient, mais bel et bien des êtres conscients, en pleine puissance. Plus d'excuse pour affronter le monde.
Revenons à Lazy Town, avec les deux personnages clés de la série : Stéphanie, le héros Sportacus, et le méchant Robbie Rotten.
Stéphanie est le seul enfant en chair et en os dans la série. Evidemment, c'est fait exprès. Ce personnage incarne l'optimisme, la joie et l'envie de vivre. Elle représente aussi le changement, car c'est elle qui débarque à Lazy Town et qui commence à promouvoir l'activité physique, mais aussi les liens amicaux entre les divers enfants. Car avant elle, ils ne se parlaient pas entre eux. Ils restaient dans son coin.
Ensuite Sportacus est le héros, la figure du "bien absolu". Il fait constamment du sport, et est extrêmement athlétique et fort. Cependant, il y a quelque chose à remarquer : il est en fait isolé de tout le monde. Il vit sur un Zeppelin, dans le ciel, et ne descend sur terre que lorsqu'on l'appelle, toujours pour lui demander de l'aide.
Robbie Rotten est aussi isolé dans sa demeure, mais il vit sur terre et est visiblement très impliqué dans l'avenir de Lazy Town. Pour Robbie c'est clair : il faut que Lazy Town reste paresseuse, à tout prix. Il va donc travailler ardemment pour faire en sorte que tout le monde reste paresseux.
Oui ; le personnage censé représenter le mal absolu, la paresse incarnée, est en fait le personnage qui travaille le plus dans cette série. Il est extrêmement créatif et proactif. C'est lui qui fait bouger les choses, et qui force souvent les habitants de Lazy Town à appeler Sportacus. Mais Robbie va aussi intercepter les efforts de Stéphanie pour changer l'attitude de la ville. Il est vraiment déter.
Et c'est le perso le plus mémorable de la série, évidemment. Gros échec pour les auteurs ? Le perso le plus mémorable d'une série qui est censée promouvoir le sport, c'est en fait le vilain, le méchant.
Eh bien, je pense que c'est très, très intelligent. Parce que cela marque la victoire ultime de Stéphanie ; elle a réussi à faire en sorte que le plus paresseux, le 0 all qui ne foutait rien de ses journées, devienne en fait le plus actif de tous. Et oui, ce con de Robbie ne se rend pas compte qu'il s'est fait avoir, de A à Z. Non seulement il est devenu super actif, mais à cause de lui y'a toujours de l'activité dans la ville, il se passe toujours un truc, il oblige tous les personnages à réagir.

Ce qu'on retient de la série, c'est que même le pire de tous peut être "sauvé", si on parle comme un chrétien. D'ailleurs, je crois que les chrétiens devraient prêter attention à cette série, en général.
Pour conclure ce topic, j'aimerais partager avec vous le meilleur de cette série : les musiques. Je ne vous partage que deux, les meilleures à mon avis.
La première de toute la série : "Have you ever", ou littéralement "est-ce que vous avez déjà..."
Ensuite, "Always a way" ou littéralement "Toujours une voie", mais plutôt dans le sens "toujours une solution" :
Vous remarquerez peut-être, dans cette deuxième, qu'il y a bien une touche tristounette. C'est parce qu'elle parle de surmonter des temps difficiles, des temps de doute où on est perdus et on ne sait pas quoi faire. D'ailleurs, je sais qu'il y a des adultes qui PLEURENT devant cette chanson, même si ça leur fait honte.
Mais en fait, cette chanson a beaucoup plus de chances de faire pleurer un adulte. On sent très bien que ça a été écrit et composé PAR un adulte. Parce que la magie de cette chanson, c'est que Stéphanie ne va jamais nier tes problèmes, ou les minimiser, ou juste te dire de te bouger le fion. C'est une chanson écrite pour donner sincèrement de la force et de l'envie de vivre à celui qui l'écoute.
Et voilà, j'espère que vous aurez apprécié ce petit topac.
Au plaisir
Aujourd'hui, j'aimerais vous proposer de réfléchir sur une série pour enfants un peu bizarre, soit Lazy Town. Je crois que la série n'est pas si connue en France, mais ce n'est pas grave si vous ne l'avez jamais vu ou en entendu parler.
Musique du topic :
Pourquoi tu perds ton temps à analyser une série pour enfants ?
Les séries pour enfants sont, de loin, les plus intéressantes à analyser. Pourquoi ? Parce que les séries pour adultes s'adressent à des... adultes, soit des êtres d'argile bien durci. Les enfants, cependant, gardent encore un peu de liberté, et on va donc pouvoir jouer dessus.
Essayez d'écrire un livre destiné aux enfants, vous allez voir que votre mentalité va complètement changer tout à coup. Vous n'allez pas écrire n'importe quoi. Vous vous n'adressez pas à Julien, ingésclave, marié à Magalax, fils d'Enzo et de Jessica, mais à une petite tête blonde qui a encore tout un monde à explorer. Là, c'est du sérieux. Faut pas faire de la merde, faut pas foirer son écriture. On ne veut pas que le petit devienne comme Julien.
Comprenez bien : les films, séries, livres destinés aux enfants, sont toujours écrits par des adultes. Rien n'est fait au hasard.
La ville paresseuse et le... wokisme ?
La prémisse est claire : il y a une ville perdue au milieu de nulle part qui s'appelle littéralement "Ville Paresseuse", ou Lazy Town. Ici habitent plusieurs enfants représentant des stéréotypes :



(et il est noir)

et c'est une asiat
Je voudrais noter ici quelque chose d'assez curieux. Pixel et Trixie sont les cartes de diversité, c'est-à-dire les persos qui ne sont pas blancs. Mais les auteurs ont choisi des défauts qui ne correspondent pas du tout à ces ethnies en particulier.
Je m'explique : les noirs en général n'ont pas des problèmes de sociabilisation (ça peut arriver, mais c'est quand même plus rare). Les asiatiques, en revanche, n'ont souvent pas des problèmes de désobéissance à l'autorité. C'est plutôt le contraire : les parents asiatiques sont plus autoritaires que la moyenne.
Je crois que les auteurs de Lazy Town ne sont pas stupides, ils n'ont pas choisi ces ethnies POUR CES PERSONNAGES au hasard. Et je vous l'ai dit : quand on écrit pour les enfants, rien n'est fait au hasard.
L'objectif ici est subtil, mais efficace : montrer aux noirs qu'ils peuvent aimer les jeux vidéo, la technologie, les inventions, et que ça peut leur arriver d'être peu social. Pour les asiatiques, il s'agit de montrer qu'ils peuvent se rebeller contre l'autorité.
Parce qu'il n'est jamais question, pour les persos, d'abandonner sa personnalité. Il est question de la sublimer, d'évoluer sans pour autant perdre son essence. Pixel n'est pas mauvais parce qu'il aime les jeux vidéo ou la technologie, au contraire. Et Trixie n'est pas mauvaise car elle est impertinente et a une personnalité forte
(chiante)
J'aimerais souligner quelque chose d'important ici. Cette analyse dépasse toutes les réflexions sur le "wokisme" qui sont répétées en boucle depuis de longues années. Vous ne verrez jamais, ou très rarement, une analyse de ce genre. Les droitards vous diront que le wokisme est là pour détruire la race blanche. Les gâchistes vous diront que le wokisme est là pour "donner une représentation" aux minorités.
Personne ne vous dira : "ici, le personnage est noir parce qu'on veut leur donner une nouvelle perspective sur la vie".
C'est le pouvoir de l'écriture ; c'est assez subtil pour que très peu de personnes le remarquent. Mais en même temps, c'est là, et ça fait bien son travail.
Aparté : L'Inconscient
Certains diront que ces subtilités touchent à l'inconscient. J'aimerais m'arrêter deux secondes sur cette notion d'inconscient, parce que lorsqu'on critique une oeuvre d'art, ça revient souvent. C'est cette idée que l'art renvoie à notre inconscient, à quelque chose qui est en nous, mais en même temps hors de notre portée.
Sachez que je n'aime pas beaucoup ce concept. Je crois que tous les organes de notre corps sont très conscients. Sauf qu'on a réduit la "conscience" à une notion purement cérébrale. Plus précisément, c'est Freud qui nous a proposé cette notion d'Inconscient. Est-ce vraiment pertinent, cependant ? Nos organes internes agissent sans que nous en soyons directement "conscients" au niveau cérébral, la plupart du temps nous faisons autre chose et nous les laissons faire son boulot. Nous ne sommes pas conscients du sang littéralement coulant dans nos veines. Pourtant, direz-vous que les vaisseaux sanguins font partie de l'inconscient ?
Cette réflexion reste toujours très élémentaire. Cependant, je trouve intéressante l'idée selon laquelle l'inconscient n'existe pas. Ou en tout cas, que cette notion n'est pas assez complexe pour comprendre ce qui se passe réellement chez un humain.
Pourquoi cette réflexion ? Parce que je crois que, lorsque nous regardons une oeuvre d'art, nous sommes toujours conscients de ce que nous voyons immédiatement. L'art ne vise pas l'inconscient. Il vise notre conscience.
Cette pensée revient à nous mettre devant la scène. Nous ne sommes plus des victimes subissant l'inconscient, mais bel et bien des êtres conscients, en pleine puissance. Plus d'excuse pour affronter le monde.

Les trois personnages clés : Stephanie, Sportacus et Robbie Rotten
Revenons à Lazy Town, avec les deux personnages clés de la série : Stéphanie, le héros Sportacus, et le méchant Robbie Rotten.
Stéphanie est le seul enfant en chair et en os dans la série. Evidemment, c'est fait exprès. Ce personnage incarne l'optimisme, la joie et l'envie de vivre. Elle représente aussi le changement, car c'est elle qui débarque à Lazy Town et qui commence à promouvoir l'activité physique, mais aussi les liens amicaux entre les divers enfants. Car avant elle, ils ne se parlaient pas entre eux. Ils restaient dans son coin.
Ensuite Sportacus est le héros, la figure du "bien absolu". Il fait constamment du sport, et est extrêmement athlétique et fort. Cependant, il y a quelque chose à remarquer : il est en fait isolé de tout le monde. Il vit sur un Zeppelin, dans le ciel, et ne descend sur terre que lorsqu'on l'appelle, toujours pour lui demander de l'aide.
Robbie Rotten est aussi isolé dans sa demeure, mais il vit sur terre et est visiblement très impliqué dans l'avenir de Lazy Town. Pour Robbie c'est clair : il faut que Lazy Town reste paresseuse, à tout prix. Il va donc travailler ardemment pour faire en sorte que tout le monde reste paresseux.
Oui ; le personnage censé représenter le mal absolu, la paresse incarnée, est en fait le personnage qui travaille le plus dans cette série. Il est extrêmement créatif et proactif. C'est lui qui fait bouger les choses, et qui force souvent les habitants de Lazy Town à appeler Sportacus. Mais Robbie va aussi intercepter les efforts de Stéphanie pour changer l'attitude de la ville. Il est vraiment déter.
Et c'est le perso le plus mémorable de la série, évidemment. Gros échec pour les auteurs ? Le perso le plus mémorable d'une série qui est censée promouvoir le sport, c'est en fait le vilain, le méchant.
Eh bien, je pense que c'est très, très intelligent. Parce que cela marque la victoire ultime de Stéphanie ; elle a réussi à faire en sorte que le plus paresseux, le 0 all qui ne foutait rien de ses journées, devienne en fait le plus actif de tous. Et oui, ce con de Robbie ne se rend pas compte qu'il s'est fait avoir, de A à Z. Non seulement il est devenu super actif, mais à cause de lui y'a toujours de l'activité dans la ville, il se passe toujours un truc, il oblige tous les personnages à réagir.

Ce qu'on retient de la série, c'est que même le pire de tous peut être "sauvé", si on parle comme un chrétien. D'ailleurs, je crois que les chrétiens devraient prêter attention à cette série, en général.

Conclusion
Pour conclure ce topic, j'aimerais partager avec vous le meilleur de cette série : les musiques. Je ne vous partage que deux, les meilleures à mon avis.
La première de toute la série : "Have you ever", ou littéralement "est-ce que vous avez déjà..."
youtube.com/watch?v=maJew3_kQ9M
. Ici on voit Robbie sortir de sa chambre pleine de bouteilles de pisse pour voir ce qu'il se passe.Ensuite, "Always a way" ou littéralement "Toujours une voie", mais plutôt dans le sens "toujours une solution" :
Vous remarquerez peut-être, dans cette deuxième, qu'il y a bien une touche tristounette. C'est parce qu'elle parle de surmonter des temps difficiles, des temps de doute où on est perdus et on ne sait pas quoi faire. D'ailleurs, je sais qu'il y a des adultes qui PLEURENT devant cette chanson, même si ça leur fait honte.
Mais en fait, cette chanson a beaucoup plus de chances de faire pleurer un adulte. On sent très bien que ça a été écrit et composé PAR un adulte. Parce que la magie de cette chanson, c'est que Stéphanie ne va jamais nier tes problèmes, ou les minimiser, ou juste te dire de te bouger le fion. C'est une chanson écrite pour donner sincèrement de la force et de l'envie de vivre à celui qui l'écoute.
Et voilà, j'espère que vous aurez apprécié ce petit topac.
Au plaisir

L'analyse des contenus destinés aux enfants est souvent intéressant oui, et ce pour les raisons que tu as évoquée.
Si je devais ajouter de l'eau à ton moulin je dirai également qu'il est tout à fait remarquable de constater que des oeuvres qui ont été écrites pour les enfants ont régulièrement connu des succès planétaires, ici je pense par exemple à Star Wars et Harry Potter. Les deux sont destinés aux enfants à la base, mais en réalité on remarque que cela plait également beaucoup aux adultes.
Je pense qu'il y a une réflexion à faire ici. Plusieurs axes sont à creuser pour expliquer un tel phénomène.
On pourrait se dire par exemple qu'au fond il y a toujours un reste de l'enfance qui persiste et qui vit au plus profond de chacun d'entre nous, ce qui expliquerait pourquoi les adultes aiment bien les oeuvres destinées aux enfants.
On pourrait également se dire que ceux qui ont écrit pour les enfants se sont trompé sur l'enfance, et qu'en réalité ils ont écrit aux adultes
Il existe encore probablement d'autres explications, ici je laisse la parole à qui voudrais proposer une hypothèse.
De manière générale ce que je sais c'est que tout ceux qui ont voulu changer le monde ont travaillé sur l'enfance.
- L'Eglise d'abord, qui s'est occupée de l'éducation pendants des siècles
- L'école républicaine ensuite, qui a pris le relai de l'Eglise
C'est qu'au fond on a tous un peu cette idée en tête que ce qui est placé au début sera déterminant pour la suite, que ce qui est en amont d'un fleuve déterminera très largement ce qui se passera en aval. Sans parler du fait qu'en plus l'esprit des enfants est un milliard de fois plus flexible que celui d'un adulte. Les enfants apprennent beaucoup et très rapidement, les adultes au contraire apprennent très peu et très lentement, au prix de beaucoup d'efforts.
En ce qui concerne ton aparté sur l'inconscient, je crois que je viens de comprendre pourquoi tu n'aimais pas cette idée. On en avait déjà discuté, mais c'est la première fois que tu exprimes directement l'idée que l'inconscient est une "excuse pour ne pas affronter le monde"
J'ajouterai enfin que le personnage du méchant présente à mes yeux le paradoxe le plus intéressant, que tu as très bien souligné: il veut faire sombrer le monde entier dans la paresse, mais pour parvenir à cet objectif il est obligé d'être lui-même très actif.
En ceci il me fait un peu penser à Saint Paul , qui était lui aussi très actif, un vrai fanatique (coucou @Nehushtan tu veux participer sur ce topic ?
)
Si je devais ajouter de l'eau à ton moulin je dirai également qu'il est tout à fait remarquable de constater que des oeuvres qui ont été écrites pour les enfants ont régulièrement connu des succès planétaires, ici je pense par exemple à Star Wars et Harry Potter. Les deux sont destinés aux enfants à la base, mais en réalité on remarque que cela plait également beaucoup aux adultes.
Je pense qu'il y a une réflexion à faire ici. Plusieurs axes sont à creuser pour expliquer un tel phénomène.



De manière générale ce que je sais c'est que tout ceux qui ont voulu changer le monde ont travaillé sur l'enfance.
- L'Eglise d'abord, qui s'est occupée de l'éducation pendants des siècles
- L'école républicaine ensuite, qui a pris le relai de l'Eglise
C'est qu'au fond on a tous un peu cette idée en tête que ce qui est placé au début sera déterminant pour la suite, que ce qui est en amont d'un fleuve déterminera très largement ce qui se passera en aval. Sans parler du fait qu'en plus l'esprit des enfants est un milliard de fois plus flexible que celui d'un adulte. Les enfants apprennent beaucoup et très rapidement, les adultes au contraire apprennent très peu et très lentement, au prix de beaucoup d'efforts.
En ce qui concerne ton aparté sur l'inconscient, je crois que je viens de comprendre pourquoi tu n'aimais pas cette idée. On en avait déjà discuté, mais c'est la première fois que tu exprimes directement l'idée que l'inconscient est une "excuse pour ne pas affronter le monde"
J'ajouterai enfin que le personnage du méchant présente à mes yeux le paradoxe le plus intéressant, que tu as très bien souligné: il veut faire sombrer le monde entier dans la paresse, mais pour parvenir à cet objectif il est obligé d'être lui-même très actif.
En ceci il me fait un peu penser à Saint Paul , qui était lui aussi très actif, un vrai fanatique (coucou @Nehushtan tu veux participer sur ce topic ?
il y a 2 ans
Merci pour le tag Morgoth 
C'était intéressant de te lire Putaso, et j'aime beaucoup les analyses de ce genre.
Pour ranimer un peu le topic, j'aimerais vous partager une analyse qui sera différente, avec une conclusion, également différente.
Let's go
Je vais rappeler deux petites règles pour que mes développements soient bien compris.
La première, comme vous l'avez chacun indiqué, l'œuvre est écrite par des adultes, mais destinée aux enfants.
Du coup, un point qui doit être souligné (et qui sera important pour la suite) : la compréhension d'un adulte n'est pas celle d'un enfant et vice-versa.
La seconde, le cerveau d'un adulte n'est pas le même que celui d'un enfant, lequel est encore en phase de développement.
C'est pour cette raison qu'il existe un mécanisme presque omniprésent chez l'enfant : le mimétisme.
Pour autant, attention : le mimétisme ne s'applique pas sur tout et n'importe quoi. Il faudra à chaque fois réunir au moins les deux conditions suivantes : une ressemblance sur le plan physique (un enfant n'imitera pas bien longtemps une plante verte), mais aussi une attirance (un enfant n'imitera pas quelque chose qui ne lui plait pas).
Partant, ma première remarque concernera les personnages Trixie (la petite fille asiatique) et Pixel (le petit garçon noir).
Sur ce point, je pense justement que l'analyse qui en a été faite est une analyse d'adulte mais ne correspond pas à ce que peut ressentir un enfant qui voit ces personnages.
Je m'explique : pour Trixie, oui, une enfant asiatique s'identifiera plus rapidement à elle plutôt qu'à un autre personnage car il y a une "ressemblance" sur le plan physique. Mais vu que Trixie défie l'autorité en utilisant la carte d'être "pénible", son capital sympathie est bas, de sorte qu'il n'y aura pas beaucoup d'attirance.
Par conséquent, je ne suis pas du tout convaincu que le visionnage de l'animé émancipera les petites filles asiatiques qui le regarderont. Au contraire, ça leur donnera l'impression que si elles ne se soumettent pas à l'autorité, peu importe la manière, elles ne seront pas beaucoup appréciées.
Pour Pixel, là aussi, le portrait qui en est dressé est, à mon sens, faussement celui d'un geek asocial.
Sur ce point, il suffit de regarder le premier épisode (oui, ton analyse m'a donné envie d'en savoir un peu plus et j'ai regardé le premier épisode en entier !) pour constater que la scène d'introduction du personnage est dans une chambre où 1/ n'est pas seul 2/ est au centre de l'attention.
En réalité, ce personnage n'incarne pas, d'après moi, une figure alternative de quoi que ce soit. Il est plutôt un modèle classique auquel un enfant noir s'identifiera naturellement (et aura raison de le faire) : il est sympa, il n'est pas isolé mais est au contraire au centre de l'attention dès la première scène, la technologie qu'il porte le rend moderne et intelligent...
Le souci, ce sont les personnages qui gravitent autour de lui (Stingy et Ziggy je crois) et qui, eux, servent de faire-valoir : 1/ ils ont un physique disgracieux, 2/ ils n'ont pas de belles têtes (oreilles décollées...), 3/ ils ont l'air un peu débile, surtout celui qui se gave sans cesse de sucreries...
Et c'est très dommage car ce sont les seuls modèles pour un petit enfant blanc.
Je passe à un autre personnage, la protagoniste.
Je vais juste survoler ce point mais il y a quand même plusieurs élément assez étonnants qui, sans être complotix, ne peuvent être négligés : les cheveux roses (= l'identité n'est plus naturelle), l'oncle noir (symbole d'une famille "moderne")...
Pour la narration, j'ai aussi l'impression qu'elle n'a pas l'air si recherchée que ça. Certes, on a un méchant qui défend coût que coût la paresse en étant ultra actif, mais on ne comprend même pas ce qui l'anime à atteindre cet idéal si ce n'est le nom de la ville "Lazy town".
Pour un enfant, qui a un cerveau en construction mais qui en a quand même un, cela n'a pas beaucoup de sens et je vois mal comment le fait de suivre un tel personnage l'aidera à s'améliorer.
Pour la musique, la mélodie et la rythmique ne sont malheureusement pas bien développés et je crois que ce serait une erreur de confondre une musique "catchy" d'une musique de qualité.
D'une manière plus générale, je trouve que visuellement, l'animé n'est pas très joli, que ce soit au niveau des décors ou des personnages. D'ailleurs, c'est pour ça que je parle "d'animé" et non pas de "dessin animé".
Du coup, j'ai ce sentiment que l'animé est davantage un animé cliché du politiquement correct et de la médiocrité qui accompagne systématiquement ce courant de pensée, plutôt qu'autre chose.
Si jamais vous avez l'impression que mes propos sont un peu durs, je vous laisserai juste regarder ce petit extrait que vous connaissez sans doute (c'est le premier qui m'est passé par la tête) :
;
Là oui, le dessin animé nous met une claque monumentale : la qualité des dessins, les mélodies, le choix des mots, les bruitages, les différents messages transmis, la complexité du méchant, tiraillé par son esprit et sa chair qui suivent des voies opposées...
Oui, les budgets ne sont vraisemblablement pas les mêmes pour ces deux productions, mais c'est quand même le jour et la nuit !
Allez, j'ai fini !

C'était intéressant de te lire Putaso, et j'aime beaucoup les analyses de ce genre.
Pour ranimer un peu le topic, j'aimerais vous partager une analyse qui sera différente, avec une conclusion, également différente.
Let's go

Je vais rappeler deux petites règles pour que mes développements soient bien compris.

La première, comme vous l'avez chacun indiqué, l'œuvre est écrite par des adultes, mais destinée aux enfants.
Du coup, un point qui doit être souligné (et qui sera important pour la suite) : la compréhension d'un adulte n'est pas celle d'un enfant et vice-versa.
La seconde, le cerveau d'un adulte n'est pas le même que celui d'un enfant, lequel est encore en phase de développement.

C'est pour cette raison qu'il existe un mécanisme presque omniprésent chez l'enfant : le mimétisme.

Pour autant, attention : le mimétisme ne s'applique pas sur tout et n'importe quoi. Il faudra à chaque fois réunir au moins les deux conditions suivantes : une ressemblance sur le plan physique (un enfant n'imitera pas bien longtemps une plante verte), mais aussi une attirance (un enfant n'imitera pas quelque chose qui ne lui plait pas).
***
Partant, ma première remarque concernera les personnages Trixie (la petite fille asiatique) et Pixel (le petit garçon noir).
Sur ce point, je pense justement que l'analyse qui en a été faite est une analyse d'adulte mais ne correspond pas à ce que peut ressentir un enfant qui voit ces personnages.
Je m'explique : pour Trixie, oui, une enfant asiatique s'identifiera plus rapidement à elle plutôt qu'à un autre personnage car il y a une "ressemblance" sur le plan physique. Mais vu que Trixie défie l'autorité en utilisant la carte d'être "pénible", son capital sympathie est bas, de sorte qu'il n'y aura pas beaucoup d'attirance.
Par conséquent, je ne suis pas du tout convaincu que le visionnage de l'animé émancipera les petites filles asiatiques qui le regarderont. Au contraire, ça leur donnera l'impression que si elles ne se soumettent pas à l'autorité, peu importe la manière, elles ne seront pas beaucoup appréciées.

Pour Pixel, là aussi, le portrait qui en est dressé est, à mon sens, faussement celui d'un geek asocial.
Sur ce point, il suffit de regarder le premier épisode (oui, ton analyse m'a donné envie d'en savoir un peu plus et j'ai regardé le premier épisode en entier !) pour constater que la scène d'introduction du personnage est dans une chambre où 1/ n'est pas seul 2/ est au centre de l'attention.

En réalité, ce personnage n'incarne pas, d'après moi, une figure alternative de quoi que ce soit. Il est plutôt un modèle classique auquel un enfant noir s'identifiera naturellement (et aura raison de le faire) : il est sympa, il n'est pas isolé mais est au contraire au centre de l'attention dès la première scène, la technologie qu'il porte le rend moderne et intelligent...
Le souci, ce sont les personnages qui gravitent autour de lui (Stingy et Ziggy je crois) et qui, eux, servent de faire-valoir : 1/ ils ont un physique disgracieux, 2/ ils n'ont pas de belles têtes (oreilles décollées...), 3/ ils ont l'air un peu débile, surtout celui qui se gave sans cesse de sucreries...

Et c'est très dommage car ce sont les seuls modèles pour un petit enfant blanc.
Je passe à un autre personnage, la protagoniste.
Je vais juste survoler ce point mais il y a quand même plusieurs élément assez étonnants qui, sans être complotix, ne peuvent être négligés : les cheveux roses (= l'identité n'est plus naturelle), l'oncle noir (symbole d'une famille "moderne")...

Pour la narration, j'ai aussi l'impression qu'elle n'a pas l'air si recherchée que ça. Certes, on a un méchant qui défend coût que coût la paresse en étant ultra actif, mais on ne comprend même pas ce qui l'anime à atteindre cet idéal si ce n'est le nom de la ville "Lazy town".

Pour un enfant, qui a un cerveau en construction mais qui en a quand même un, cela n'a pas beaucoup de sens et je vois mal comment le fait de suivre un tel personnage l'aidera à s'améliorer.
Pour la musique, la mélodie et la rythmique ne sont malheureusement pas bien développés et je crois que ce serait une erreur de confondre une musique "catchy" d'une musique de qualité.
D'une manière plus générale, je trouve que visuellement, l'animé n'est pas très joli, que ce soit au niveau des décors ou des personnages. D'ailleurs, c'est pour ça que je parle "d'animé" et non pas de "dessin animé".

Du coup, j'ai ce sentiment que l'animé est davantage un animé cliché du politiquement correct et de la médiocrité qui accompagne systématiquement ce courant de pensée, plutôt qu'autre chose.
Si jamais vous avez l'impression que mes propos sont un peu durs, je vous laisserai juste regarder ce petit extrait que vous connaissez sans doute (c'est le premier qui m'est passé par la tête) :
Là oui, le dessin animé nous met une claque monumentale : la qualité des dessins, les mélodies, le choix des mots, les bruitages, les différents messages transmis, la complexité du méchant, tiraillé par son esprit et sa chair qui suivent des voies opposées...
Oui, les budgets ne sont vraisemblablement pas les mêmes pour ces deux productions, mais c'est quand même le jour et la nuit !
Allez, j'ai fini !

il y a 2 ans
Nehushtan
2 ans
Merci pour le tag Morgoth 
C'était intéressant de te lire Putaso, et j'aime beaucoup les analyses de ce genre.
Pour ranimer un peu le topic, j'aimerais vous partager une analyse qui sera différente, avec une conclusion, également différente.
Let's go
Je vais rappeler deux petites règles pour que mes développements soient bien compris.
La première, comme vous l'avez chacun indiqué, l'œuvre est écrite par des adultes, mais destinée aux enfants.
Du coup, un point qui doit être souligné (et qui sera important pour la suite) : la compréhension d'un adulte n'est pas celle d'un enfant et vice-versa.
La seconde, le cerveau d'un adulte n'est pas le même que celui d'un enfant, lequel est encore en phase de développement.
C'est pour cette raison qu'il existe un mécanisme presque omniprésent chez l'enfant : le mimétisme.
Pour autant, attention : le mimétisme ne s'applique pas sur tout et n'importe quoi. Il faudra à chaque fois réunir au moins les deux conditions suivantes : une ressemblance sur le plan physique (un enfant n'imitera pas bien longtemps une plante verte), mais aussi une attirance (un enfant n'imitera pas quelque chose qui ne lui plait pas).
Partant, ma première remarque concernera les personnages Trixie (la petite fille asiatique) et Pixel (le petit garçon noir).
Sur ce point, je pense justement que l'analyse qui en a été faite est une analyse d'adulte mais ne correspond pas à ce que peut ressentir un enfant qui voit ces personnages.
Je m'explique : pour Trixie, oui, une enfant asiatique s'identifiera plus rapidement à elle plutôt qu'à un autre personnage car il y a une "ressemblance" sur le plan physique. Mais vu que Trixie défie l'autorité en utilisant la carte d'être "pénible", son capital sympathie est bas, de sorte qu'il n'y aura pas beaucoup d'attirance.
Par conséquent, je ne suis pas du tout convaincu que le visionnage de l'animé émancipera les petites filles asiatiques qui le regarderont. Au contraire, ça leur donnera l'impression que si elles ne se soumettent pas à l'autorité, peu importe la manière, elles ne seront pas beaucoup appréciées.
Pour Pixel, là aussi, le portrait qui en est dressé est, à mon sens, faussement celui d'un geek asocial.
Sur ce point, il suffit de regarder le premier épisode (oui, ton analyse m'a donné envie d'en savoir un peu plus et j'ai regardé le premier épisode en entier !) pour constater que la scène d'introduction du personnage est dans une chambre où 1/ n'est pas seul 2/ est au centre de l'attention.
En réalité, ce personnage n'incarne pas, d'après moi, une figure alternative de quoi que ce soit. Il est plutôt un modèle classique auquel un enfant noir s'identifiera naturellement (et aura raison de le faire) : il est sympa, il n'est pas isolé mais est au contraire au centre de l'attention dès la première scène, la technologie qu'il porte le rend moderne et intelligent...
Le souci, ce sont les personnages qui gravitent autour de lui (Stingy et Ziggy je crois) et qui, eux, servent de faire-valoir : 1/ ils ont un physique disgracieux, 2/ ils n'ont pas de belles têtes (oreilles décollées...), 3/ ils ont l'air un peu débile, surtout celui qui se gave sans cesse de sucreries...
Et c'est très dommage car ce sont les seuls modèles pour un petit enfant blanc.
Je passe à un autre personnage, la protagoniste.
Je vais juste survoler ce point mais il y a quand même plusieurs élément assez étonnants qui, sans être complotix, ne peuvent être négligés : les cheveux roses (= l'identité n'est plus naturelle), l'oncle noir (symbole d'une famille "moderne")...
Pour la narration, j'ai aussi l'impression qu'elle n'a pas l'air si recherchée que ça. Certes, on a un méchant qui défend coût que coût la paresse en étant ultra actif, mais on ne comprend même pas ce qui l'anime à atteindre cet idéal si ce n'est le nom de la ville "Lazy town".
Pour un enfant, qui a un cerveau en construction mais qui en a quand même un, cela n'a pas beaucoup de sens et je vois mal comment le fait de suivre un tel personnage l'aidera à s'améliorer.
Pour la musique, la mélodie et la rythmique ne sont malheureusement pas bien développés et je crois que ce serait une erreur de confondre une musique "catchy" d'une musique de qualité.
D'une manière plus générale, je trouve que visuellement, l'animé n'est pas très joli, que ce soit au niveau des décors ou des personnages. D'ailleurs, c'est pour ça que je parle "d'animé" et non pas de "dessin animé".
Du coup, j'ai ce sentiment que l'animé est davantage un animé cliché du politiquement correct et de la médiocrité qui accompagne systématiquement ce courant de pensée, plutôt qu'autre chose.
Si jamais vous avez l'impression que mes propos sont un peu durs, je vous laisserai juste regarder ce petit extrait que vous connaissez sans doute (c'est le premier qui m'est passé par la tête) :
;
Là oui, le dessin animé nous met une claque monumentale : la qualité des dessins, les mélodies, le choix des mots, les bruitages, les différents messages transmis, la complexité du méchant, tiraillé par son esprit et sa chair qui suivent des voies opposées...
Oui, les budgets ne sont vraisemblablement pas les mêmes pour ces deux productions, mais c'est quand même le jour et la nuit !
Allez, j'ai fini !

C'était intéressant de te lire Putaso, et j'aime beaucoup les analyses de ce genre.
Pour ranimer un peu le topic, j'aimerais vous partager une analyse qui sera différente, avec une conclusion, également différente.
Let's go

Je vais rappeler deux petites règles pour que mes développements soient bien compris.

La première, comme vous l'avez chacun indiqué, l'œuvre est écrite par des adultes, mais destinée aux enfants.
Du coup, un point qui doit être souligné (et qui sera important pour la suite) : la compréhension d'un adulte n'est pas celle d'un enfant et vice-versa.
La seconde, le cerveau d'un adulte n'est pas le même que celui d'un enfant, lequel est encore en phase de développement.

C'est pour cette raison qu'il existe un mécanisme presque omniprésent chez l'enfant : le mimétisme.

Pour autant, attention : le mimétisme ne s'applique pas sur tout et n'importe quoi. Il faudra à chaque fois réunir au moins les deux conditions suivantes : une ressemblance sur le plan physique (un enfant n'imitera pas bien longtemps une plante verte), mais aussi une attirance (un enfant n'imitera pas quelque chose qui ne lui plait pas).
***
Partant, ma première remarque concernera les personnages Trixie (la petite fille asiatique) et Pixel (le petit garçon noir).
Sur ce point, je pense justement que l'analyse qui en a été faite est une analyse d'adulte mais ne correspond pas à ce que peut ressentir un enfant qui voit ces personnages.
Je m'explique : pour Trixie, oui, une enfant asiatique s'identifiera plus rapidement à elle plutôt qu'à un autre personnage car il y a une "ressemblance" sur le plan physique. Mais vu que Trixie défie l'autorité en utilisant la carte d'être "pénible", son capital sympathie est bas, de sorte qu'il n'y aura pas beaucoup d'attirance.
Par conséquent, je ne suis pas du tout convaincu que le visionnage de l'animé émancipera les petites filles asiatiques qui le regarderont. Au contraire, ça leur donnera l'impression que si elles ne se soumettent pas à l'autorité, peu importe la manière, elles ne seront pas beaucoup appréciées.

Pour Pixel, là aussi, le portrait qui en est dressé est, à mon sens, faussement celui d'un geek asocial.
Sur ce point, il suffit de regarder le premier épisode (oui, ton analyse m'a donné envie d'en savoir un peu plus et j'ai regardé le premier épisode en entier !) pour constater que la scène d'introduction du personnage est dans une chambre où 1/ n'est pas seul 2/ est au centre de l'attention.

En réalité, ce personnage n'incarne pas, d'après moi, une figure alternative de quoi que ce soit. Il est plutôt un modèle classique auquel un enfant noir s'identifiera naturellement (et aura raison de le faire) : il est sympa, il n'est pas isolé mais est au contraire au centre de l'attention dès la première scène, la technologie qu'il porte le rend moderne et intelligent...
Le souci, ce sont les personnages qui gravitent autour de lui (Stingy et Ziggy je crois) et qui, eux, servent de faire-valoir : 1/ ils ont un physique disgracieux, 2/ ils n'ont pas de belles têtes (oreilles décollées...), 3/ ils ont l'air un peu débile, surtout celui qui se gave sans cesse de sucreries...

Et c'est très dommage car ce sont les seuls modèles pour un petit enfant blanc.
Je passe à un autre personnage, la protagoniste.
Je vais juste survoler ce point mais il y a quand même plusieurs élément assez étonnants qui, sans être complotix, ne peuvent être négligés : les cheveux roses (= l'identité n'est plus naturelle), l'oncle noir (symbole d'une famille "moderne")...

Pour la narration, j'ai aussi l'impression qu'elle n'a pas l'air si recherchée que ça. Certes, on a un méchant qui défend coût que coût la paresse en étant ultra actif, mais on ne comprend même pas ce qui l'anime à atteindre cet idéal si ce n'est le nom de la ville "Lazy town".

Pour un enfant, qui a un cerveau en construction mais qui en a quand même un, cela n'a pas beaucoup de sens et je vois mal comment le fait de suivre un tel personnage l'aidera à s'améliorer.
Pour la musique, la mélodie et la rythmique ne sont malheureusement pas bien développés et je crois que ce serait une erreur de confondre une musique "catchy" d'une musique de qualité.
D'une manière plus générale, je trouve que visuellement, l'animé n'est pas très joli, que ce soit au niveau des décors ou des personnages. D'ailleurs, c'est pour ça que je parle "d'animé" et non pas de "dessin animé".

Du coup, j'ai ce sentiment que l'animé est davantage un animé cliché du politiquement correct et de la médiocrité qui accompagne systématiquement ce courant de pensée, plutôt qu'autre chose.
Si jamais vous avez l'impression que mes propos sont un peu durs, je vous laisserai juste regarder ce petit extrait que vous connaissez sans doute (c'est le premier qui m'est passé par la tête) :
Là oui, le dessin animé nous met une claque monumentale : la qualité des dessins, les mélodies, le choix des mots, les bruitages, les différents messages transmis, la complexité du méchant, tiraillé par son esprit et sa chair qui suivent des voies opposées...
Oui, les budgets ne sont vraisemblablement pas les mêmes pour ces deux productions, mais c'est quand même le jour et la nuit !
Allez, j'ai fini !

Salut kheyon,
Merci beaucoup pour ta réponse. Je n'ai pas pu répondre jusqu'à maintenant, surtout à cause du gros crash du site hier
Mais passons très vite à ma réponse. Autant te le dire dès le début : tes réflexions sont complètement infectées par le wokisme et le politiquement correct. Cette affirmation te surprend peut-être maintenant, mais à la fin du post, ça sera assez évident pour toi et pour n'importe quel lecteur.
Commençons :
Sur Trixie
Ce qu'on constate tout de suite, c'est ton utilisation de deux termes très particuliers. Celui d' "identité" :
"un enfant asiatique s'identifiera..."
Et celui d' "émancipation" :
"je ne suis pas du tout convaincu que le visionnage de l'animé émancipera les petites filles asiatiques qui le regarderont"
Ce ne sont pas des mots employés au hasard, ni jouant un rôle secondaire. Sans eux, tes phrases n'ont plus de sens. Ce sont là des concepts qui transportent ta pensée. Tu réfléchis à travers eux.
Tu constateras, en revanche, que je n'emploie aucun de ces deux termes dans mon post initial.
Et ce n'est pas étonnant : le concept d'identité est un véritable carcan réduisant l'humain à un ensemble de variables fixes. Race, langue, nationalité... c'est le coeur du wokisme, en réalité. Réduire l'humain, le rabaisser à une poignée de données externes et superficielles. Réduire l'humain à la personne, au sens étymologique de personne : le "masque".
Ensuite, concernant l'émancipation, c'est bien sûr une idée féministe. Elle considère que la femme est, par nature, ou originellement "mancipée" ou soumise à une autorité, par le simple motif d'être une femme.
Il est donc manifeste que nous empruntons des chemins différents. Tu pars de présupposés wokistes, correspondant à l'idéologie qui est dans l'air du temps. Pour ma part, je suis déjà très loin de tout ça.
Il n'est jamais question d'identifier les asiatiques à Trixie. L'asiatique reconnaîtra des traits visuels qui lui sont communs, mais ça s'arrête à peu près là. La petite fille va se sentir proche de Trixie un jour, mais sur un autre épisode elle résonnera plus avec Ziggy (car tous les enfants ont de la gourmandise), dans un autre avec stingy (car les enfants sont capricieux), etc etc.
Tu vois comment la notion d'identité est un véritable carcan ? Cette idée que la fille asiatique ne peut résonner qu'avec l'asiatique, parce qu'ils partagent une même race. C'est franchement immonde, non à cause d'un supposé racisme, mais parce que ça réduit et rabaisse l'humain à une variable idéologique. C'est une mutilation de l'humain.
Ce que je voulais dire dans mon post initial, c'est la chose suivante : Trixie a pour fonction d'ouvrir le champ des possibles. Sa présence permet de montrer une réalité différente à l'enfant - de lui ouvrir l'esprit sur l'immensité du monde. C'est tout. Il ne s'agit absolument pas de créer un modèle pour la fille asiatique, au contraire : Trixie est bel et bien insupportable. Mais cette notion de "modèle" porte aussi à confusion, et te fait commettre des erreurs difficilement pardonnables. Bref, nous en parlerons.
Concernant le mimétisme (qui est ici un cheval de troie pour la notion d'identité, mais passons), il ne va pas nécessairement porter sur Trixie. D'ailleurs, l'intention de la série c'est que le mimétisme se porte sur stéphanie ou sportacus. Mais dans tous les cas, l'enfant ne va pas nécessairement se mettre à mimer un personnage de la série.
D'une autre part, il n'est jamais question d' "émanciper" la fille asiatique de quoi que ce soit. C'est là une notion féministe que tu introduis pratiquement de façon arbitraire. Je n'y ai même pas pensé dans mon post, ça n'a même pas effleuré mon esprit quand j'ai écrit ça.
Sur Pixel
Tu parles ici de "figure alternative". Encore une fois, c'est un concept qui transporte ta pensée...
Pixel n'est pas une figure alternative. C'est un personnage présentant des caractéristiques atypiques. Où est la différence ? C'est qu'une figure alternative est une construction politique. On va proposer une "alternative", forcément à quelque chose d'autre. On va s'opposer à une réalité. Ici, Pixel n'a pas du tout cette intention. On ne s'oppose à rien. On montre simplement que quelque chose d'autre est possible.
Il s'agit de "donner une nouvelle perspective sur la vie", comme je l'ai dit sur mon post. Montrer quelque chose d'un peu différent.
Au contraire, tu parles de "figure alternative", de "modèle classique", du noir qui doit "s'identifier" à lui. On voit clairement qu'on parcours des voies très différentes. Ta vision du monde est rigide, sclérosante, réductrice de l'être humain à des figures idéologiques. Le wokisme, le politiquement correct.
Et pourquoi le noir devrait résonner avec pixel ? Tu donnes une liste de motifs très rationnels, très... adultes. "il me convient de m'identifier à ce personnage, parce qu'il est noir comme moi et ça me bénéficie". Bordel, mais tu crois qu'un gosse en a quelque chose à foutre ? Combien de noirs et de maghrébins sont en admiration totale pour des personnages comme Goku de Dragon ball, alors que c'est un blanc dont le super-pouvoir est de devenir un blond aux yeux bleus ? En revanche, Goku n'est peut-être pas le meilleur des ""modèles"", en ce qu'il n'est pas vraiment très intelligent comme perso. Mais tu crois que les gamins en ont quelque chose à cirer ? Le black va très certainement s' ""identifier"" plus à Sportacus qu'à la putain de marionnette difforme de Pixel.
Mais, encore une fois, la chose est changeante. Un jour, il va résonner plus avec pixel, d'autres avec Ziggy. Un humain n'est pas une variable idéologique. Un noir peut résonner avec un blond aux yeux bleus, et possiblement avec une bien plus grande intensité qu'à l'égard d'un autre noir.
Sur Ziggy et Stingy
Là, le wokisme et le politiquement correct te mènent à commettre une erreur affligeante. C'est le point le plus bas. Tu es certainement quelqu'un d'intelligent et construit, mais le wokisme te mène à dire n'importe quoi.
Selon toi, ces personnages sont "le seul modèle pour le petit enfant blanc".
Ce... ce sont des contre-modèles kheyon. Les auteurs le savaient, les parents le savent et les enfants le savent spontanément. C'est une évidence. Ces personnages sont là pour montrer des comportements qu'il ne faut pas avoir. "tu vois ce débile moche de ziggy? Eh bien, si tu ne veux pas devenir comme lui..."
Ou tu crois qu'un enfant va voir Ziggy et va se dire "trop cool, j'ai envie de devenir moche, gros et débile comme lui" ?
Comment c'est possible de ne pas voir l'évidence ? Le wokisme. Tu vois les personnages comme des instruments politiques. En faisant cela, tu passes à côté de l'essentiel.
Mais il faut encore aller plus loin. Ce ne sont pas des simples contre-modèles, parce qu'ils évoluent. Parfois ils ont des mauvais comportements, parfois ils font les choses bien...
Les notions de "modèle" et "contre-modèle" sont, ici encore, des carcans politicards. La littérature et l'art sont beaucoup plus puissantes que cela. Elles dépassent de très, très loin les considérations des idéologues. Même une oeuvre débile écrite par un wokiste lui-même dépassera, involontairement, le wokisme.
Sur Stéphanie
Je ne vais pas perdre mon temps avec ce genre de considérations. On est sur du très bas niveau ici.
Concernant Robbie
Encore une fois, tu rates l'essentiel de façon effroyable. Ca en fait presque peur, à vrai dire. Robbie est le vilain, le méchant, évidemment que le suivre n'aidera pas l'enfant à s'améliorer.
J'ai simplement dit que c'était le personnage le plus mémorable. Et que l'enfant va retenir que même le pire de tous peut être sauvé. Tu peux me relire, si tu veux.
Pourquoi le méchant veut rendre les enfants paresseux ? Parce qu'il est aigri et n'aime pas voir les autres heureux. C'est, encore une fois... évident. Vraiment kheyon, je crois que tu es quelqu'un de très intelligent, mais tu es infecté par des idéologies et des considérations sclérosantes.
Tu vas me dire que ce n'est pas le méchant le plus complexe au monde. Mais la complexité n'est pas un critère de qualité. Cependant, la simplicité non plus. Il faut voir plus loin que cela.
Ici, Robbie est l'image de toutes ces personnes qui sont aigries et détestent les gens heureux. C'est aussi sa fonction en tant que personnage. Il s'agit de montrer cette réalité aux enfants.
Merci beaucoup pour ta réponse. Je n'ai pas pu répondre jusqu'à maintenant, surtout à cause du gros crash du site hier

Mais passons très vite à ma réponse. Autant te le dire dès le début : tes réflexions sont complètement infectées par le wokisme et le politiquement correct. Cette affirmation te surprend peut-être maintenant, mais à la fin du post, ça sera assez évident pour toi et pour n'importe quel lecteur.
Commençons :
Sur Trixie
Ce qu'on constate tout de suite, c'est ton utilisation de deux termes très particuliers. Celui d' "identité" :
"un enfant asiatique s'identifiera..."
Et celui d' "émancipation" :
"je ne suis pas du tout convaincu que le visionnage de l'animé émancipera les petites filles asiatiques qui le regarderont"
Ce ne sont pas des mots employés au hasard, ni jouant un rôle secondaire. Sans eux, tes phrases n'ont plus de sens. Ce sont là des concepts qui transportent ta pensée. Tu réfléchis à travers eux.
Tu constateras, en revanche, que je n'emploie aucun de ces deux termes dans mon post initial.
Et ce n'est pas étonnant : le concept d'identité est un véritable carcan réduisant l'humain à un ensemble de variables fixes. Race, langue, nationalité... c'est le coeur du wokisme, en réalité. Réduire l'humain, le rabaisser à une poignée de données externes et superficielles. Réduire l'humain à la personne, au sens étymologique de personne : le "masque".
Ensuite, concernant l'émancipation, c'est bien sûr une idée féministe. Elle considère que la femme est, par nature, ou originellement "mancipée" ou soumise à une autorité, par le simple motif d'être une femme.
Il est donc manifeste que nous empruntons des chemins différents. Tu pars de présupposés wokistes, correspondant à l'idéologie qui est dans l'air du temps. Pour ma part, je suis déjà très loin de tout ça.
Il n'est jamais question d'identifier les asiatiques à Trixie. L'asiatique reconnaîtra des traits visuels qui lui sont communs, mais ça s'arrête à peu près là. La petite fille va se sentir proche de Trixie un jour, mais sur un autre épisode elle résonnera plus avec Ziggy (car tous les enfants ont de la gourmandise), dans un autre avec stingy (car les enfants sont capricieux), etc etc.
Tu vois comment la notion d'identité est un véritable carcan ? Cette idée que la fille asiatique ne peut résonner qu'avec l'asiatique, parce qu'ils partagent une même race. C'est franchement immonde, non à cause d'un supposé racisme, mais parce que ça réduit et rabaisse l'humain à une variable idéologique. C'est une mutilation de l'humain.
Ce que je voulais dire dans mon post initial, c'est la chose suivante : Trixie a pour fonction d'ouvrir le champ des possibles. Sa présence permet de montrer une réalité différente à l'enfant - de lui ouvrir l'esprit sur l'immensité du monde. C'est tout. Il ne s'agit absolument pas de créer un modèle pour la fille asiatique, au contraire : Trixie est bel et bien insupportable. Mais cette notion de "modèle" porte aussi à confusion, et te fait commettre des erreurs difficilement pardonnables. Bref, nous en parlerons.

Concernant le mimétisme (qui est ici un cheval de troie pour la notion d'identité, mais passons), il ne va pas nécessairement porter sur Trixie. D'ailleurs, l'intention de la série c'est que le mimétisme se porte sur stéphanie ou sportacus. Mais dans tous les cas, l'enfant ne va pas nécessairement se mettre à mimer un personnage de la série.
D'une autre part, il n'est jamais question d' "émanciper" la fille asiatique de quoi que ce soit. C'est là une notion féministe que tu introduis pratiquement de façon arbitraire. Je n'y ai même pas pensé dans mon post, ça n'a même pas effleuré mon esprit quand j'ai écrit ça.
Sur Pixel
Tu parles ici de "figure alternative". Encore une fois, c'est un concept qui transporte ta pensée...
Pixel n'est pas une figure alternative. C'est un personnage présentant des caractéristiques atypiques. Où est la différence ? C'est qu'une figure alternative est une construction politique. On va proposer une "alternative", forcément à quelque chose d'autre. On va s'opposer à une réalité. Ici, Pixel n'a pas du tout cette intention. On ne s'oppose à rien. On montre simplement que quelque chose d'autre est possible.
Il s'agit de "donner une nouvelle perspective sur la vie", comme je l'ai dit sur mon post. Montrer quelque chose d'un peu différent.
Au contraire, tu parles de "figure alternative", de "modèle classique", du noir qui doit "s'identifier" à lui. On voit clairement qu'on parcours des voies très différentes. Ta vision du monde est rigide, sclérosante, réductrice de l'être humain à des figures idéologiques. Le wokisme, le politiquement correct.
Et pourquoi le noir devrait résonner avec pixel ? Tu donnes une liste de motifs très rationnels, très... adultes. "il me convient de m'identifier à ce personnage, parce qu'il est noir comme moi et ça me bénéficie". Bordel, mais tu crois qu'un gosse en a quelque chose à foutre ? Combien de noirs et de maghrébins sont en admiration totale pour des personnages comme Goku de Dragon ball, alors que c'est un blanc dont le super-pouvoir est de devenir un blond aux yeux bleus ? En revanche, Goku n'est peut-être pas le meilleur des ""modèles"", en ce qu'il n'est pas vraiment très intelligent comme perso. Mais tu crois que les gamins en ont quelque chose à cirer ? Le black va très certainement s' ""identifier"" plus à Sportacus qu'à la putain de marionnette difforme de Pixel.
Mais, encore une fois, la chose est changeante. Un jour, il va résonner plus avec pixel, d'autres avec Ziggy. Un humain n'est pas une variable idéologique. Un noir peut résonner avec un blond aux yeux bleus, et possiblement avec une bien plus grande intensité qu'à l'égard d'un autre noir.
Sur Ziggy et Stingy
Là, le wokisme et le politiquement correct te mènent à commettre une erreur affligeante. C'est le point le plus bas. Tu es certainement quelqu'un d'intelligent et construit, mais le wokisme te mène à dire n'importe quoi.

Selon toi, ces personnages sont "le seul modèle pour le petit enfant blanc".
Ce... ce sont des contre-modèles kheyon. Les auteurs le savaient, les parents le savent et les enfants le savent spontanément. C'est une évidence. Ces personnages sont là pour montrer des comportements qu'il ne faut pas avoir. "tu vois ce débile moche de ziggy? Eh bien, si tu ne veux pas devenir comme lui..."
Ou tu crois qu'un enfant va voir Ziggy et va se dire "trop cool, j'ai envie de devenir moche, gros et débile comme lui" ?

Comment c'est possible de ne pas voir l'évidence ? Le wokisme. Tu vois les personnages comme des instruments politiques. En faisant cela, tu passes à côté de l'essentiel.
Mais il faut encore aller plus loin. Ce ne sont pas des simples contre-modèles, parce qu'ils évoluent. Parfois ils ont des mauvais comportements, parfois ils font les choses bien...
Les notions de "modèle" et "contre-modèle" sont, ici encore, des carcans politicards. La littérature et l'art sont beaucoup plus puissantes que cela. Elles dépassent de très, très loin les considérations des idéologues. Même une oeuvre débile écrite par un wokiste lui-même dépassera, involontairement, le wokisme.
Sur Stéphanie
Je ne vais pas perdre mon temps avec ce genre de considérations. On est sur du très bas niveau ici.
Concernant Robbie
Encore une fois, tu rates l'essentiel de façon effroyable. Ca en fait presque peur, à vrai dire. Robbie est le vilain, le méchant, évidemment que le suivre n'aidera pas l'enfant à s'améliorer.
J'ai simplement dit que c'était le personnage le plus mémorable. Et que l'enfant va retenir que même le pire de tous peut être sauvé. Tu peux me relire, si tu veux.

Pourquoi le méchant veut rendre les enfants paresseux ? Parce qu'il est aigri et n'aime pas voir les autres heureux. C'est, encore une fois... évident. Vraiment kheyon, je crois que tu es quelqu'un de très intelligent, mais tu es infecté par des idéologies et des considérations sclérosantes.

Tu vas me dire que ce n'est pas le méchant le plus complexe au monde. Mais la complexité n'est pas un critère de qualité. Cependant, la simplicité non plus. Il faut voir plus loin que cela.
Ici, Robbie est l'image de toutes ces personnes qui sont aigries et détestent les gens heureux. C'est aussi sa fonction en tant que personnage. Il s'agit de montrer cette réalité aux enfants.
Au plaisir ~
il y a 2 ans
La musique et le côté visuel
Musicalement, je suis un 0 tout, je ne peux pas juger.
La seule chose que je comprends c'est les paroles, et je pense que ça te ferait du bien de les écouter attentivement, surtout la première.
Les visuels sont assez uniques et mémorables. Ils ne sont pas... beaux, mais ce n'est pas tellement l'objectif ici. Généralement, je préfère les choses belles, mais bon.
Je crois que ton post est un cliché du wokisme et du politiquement correct. Vraiment, le problème est qu'on est sur des niveaux différents. J'ai dépassé le stade du wokisme, tu ne l'as pas fait. Je réfléchis par d'autres concepts et d'autres chemins.
L'extrait que tu as partagé n'a rien à voir. Il s'agit d'un film, ce qui change complètement les possibilités d'écriture et de réalisation, ne serait-ce qu'au niveau matériel. Ensuite, il est inspiré d'un écrit de Victor Hugo. Je n'ai jamais prétendu que Lazy Town était comparable à Victor Hugo. Ce que tu fais, c'est d'écraser une fourmi avec une massue. C'est ridicule et témoigne d'une certaine peur et insécurité.
Cependant, je crois qu'on peut trouver de la grandeur, ou des éléments intéressants, dans des choses inattendues. Ce que tu sembles rejeter assez brutalement de par ton conditionnement wokiste. C'est ton affaire.
Musicalement, je suis un 0 tout, je ne peux pas juger.
La seule chose que je comprends c'est les paroles, et je pense que ça te ferait du bien de les écouter attentivement, surtout la première.
Les visuels sont assez uniques et mémorables. Ils ne sont pas... beaux, mais ce n'est pas tellement l'objectif ici. Généralement, je préfère les choses belles, mais bon.
Je crois que ton post est un cliché du wokisme et du politiquement correct. Vraiment, le problème est qu'on est sur des niveaux différents. J'ai dépassé le stade du wokisme, tu ne l'as pas fait. Je réfléchis par d'autres concepts et d'autres chemins.
L'extrait que tu as partagé n'a rien à voir. Il s'agit d'un film, ce qui change complètement les possibilités d'écriture et de réalisation, ne serait-ce qu'au niveau matériel. Ensuite, il est inspiré d'un écrit de Victor Hugo. Je n'ai jamais prétendu que Lazy Town était comparable à Victor Hugo. Ce que tu fais, c'est d'écraser une fourmi avec une massue. C'est ridicule et témoigne d'une certaine peur et insécurité.
Cependant, je crois qu'on peut trouver de la grandeur, ou des éléments intéressants, dans des choses inattendues. Ce que tu sembles rejeter assez brutalement de par ton conditionnement wokiste. C'est ton affaire.

Au plaisir ~
il y a 2 ans
Ayaoo, je ne m'attendais pas à ce type de réponse, mais alors vraiment pas
L'idée était simplement d'échanger, je ne pensais pas que donner un avis sur un animé pouvait blesser quelqu'un à ce point.
En tout cas, j'en suis désolé car ce n'était pas le but.
Bonne continuation et, abstraction faite de ce sujet, j'espère que j'aurai le plaisir de te lire sur un autre topic car ta démarche est et reste intéressante !



L'idée était simplement d'échanger, je ne pensais pas que donner un avis sur un animé pouvait blesser quelqu'un à ce point.
En tout cas, j'en suis désolé car ce n'était pas le but.
Bonne continuation et, abstraction faite de ce sujet, j'espère que j'aurai le plaisir de te lire sur un autre topic car ta démarche est et reste intéressante !

il y a 2 ans
purée c'est vrmt de la grosse merde
comment un cerveau sensé arriver à maturité, peut supporter ne serait-ce qu'une minute cette cacophonie auditive et ce vomi de couleurs .
Les design on en parle pas, mémorable serte, mais plus par son coté cauchemardesque.
Si tu veux des animés à vrai double lecture sans budget disney, il y a gumball et aventure times , d'ailleurs son auteur à aussi fait midnight gospel qui est 100% orienté pour les adultes dans son discours et sa philosophie ou le dessins ne devient qu'un prétexte pour développer une tranche de vie ou un sujet complexe
L'auteur je pense que tu es un zero tout et pas seulement sur la musique,
Je pense que tu as interprété cette abomination en considérant ton point de vue comme adulte, malheureusement ton existence de 0 tout te relaye au rend d'aduléscent éternel
Bonus low IQ : traiter un mec qui utilise des sticker de soral de wokiste
Les design on en parle pas, mémorable serte, mais plus par son coté cauchemardesque.
Si tu veux des animés à vrai double lecture sans budget disney, il y a gumball et aventure times , d'ailleurs son auteur à aussi fait midnight gospel qui est 100% orienté pour les adultes dans son discours et sa philosophie ou le dessins ne devient qu'un prétexte pour développer une tranche de vie ou un sujet complexe
L'auteur je pense que tu es un zero tout et pas seulement sur la musique,
Je pense que tu as interprété cette abomination en considérant ton point de vue comme adulte, malheureusement ton existence de 0 tout te relaye au rend d'aduléscent éternel
Bonus low IQ : traiter un mec qui utilise des sticker de soral de wokiste
il y a 2 ans
Nehushtan
2 ans
Ayaoo, je ne m'attendais pas à ce type de réponse, mais alors vraiment pas
L'idée était simplement d'échanger, je ne pensais pas que donner un avis sur un animé pouvait blesser quelqu'un à ce point.
En tout cas, j'en suis désolé car ce n'était pas le but.
Bonne continuation et, abstraction faite de ce sujet, j'espère que j'aurai le plaisir de te lire sur un autre topic car ta démarche est et reste intéressante !



L'idée était simplement d'échanger, je ne pensais pas que donner un avis sur un animé pouvait blesser quelqu'un à ce point.
En tout cas, j'en suis désolé car ce n'était pas le but.
Bonne continuation et, abstraction faite de ce sujet, j'espère que j'aurai le plaisir de te lire sur un autre topic car ta démarche est et reste intéressante !

Je suis désolé, j'ai été trop agressif. Je te jure que je n'étais pas énervé : j'ai lu ta réponse avant-hier, j'y ai répondu ce matin. J'étais calme, j'écrivais en froid.
C'est juste que... c'est ma façon d'écrire. Je suis agressif, un peu trop, c'est de ma faute.
Si j'ai écris une si longue réponse c'est que je voulais vraiment discuter avec toi, je pense que tu as des choses intéressantes à me dire.
Encore une fois, désolé. J'ai envie d'écouter ce que tu as à dire. Por favor ?
C'est juste que... c'est ma façon d'écrire. Je suis agressif, un peu trop, c'est de ma faute.
Si j'ai écris une si longue réponse c'est que je voulais vraiment discuter avec toi, je pense que tu as des choses intéressantes à me dire.
Encore une fois, désolé. J'ai envie d'écouter ce que tu as à dire. Por favor ?

Au plaisir ~
il y a 2 ans
Putaso
2 ans
Bonjour mes chers kheyons,
Aujourd'hui, j'aimerais vous proposer de réfléchir sur une série pour enfants un peu bizarre, soit Lazy Town. Je crois que la série n'est pas si connue en France, mais ce n'est pas grave si vous ne l'avez jamais vu ou en entendu parler.
Musique du topic :
Les séries pour enfants sont, de loin, les plus intéressantes à analyser. Pourquoi ? Parce que les séries pour adultes s'adressent à des... adultes, soit des êtres d'argile bien durci. Les enfants, cependant, gardent encore un peu de liberté, et on va donc pouvoir jouer dessus.
Essayez d'écrire un livre destiné aux enfants, vous allez voir que votre mentalité va complètement changer tout à coup. Vous n'allez pas écrire n'importe quoi. Vous vous n'adressez pas à Julien, ingésclave, marié à Magalax, fils d'Enzo et de Jessica, mais à une petite tête blonde qui a encore tout un monde à explorer. Là, c'est du sérieux. Faut pas faire de la merde, faut pas foirer son écriture. On ne veut pas que le petit devienne comme Julien.
Comprenez bien : les films, séries, livres destinés aux enfants, sont toujours écrits par des adultes. Rien n'est fait au hasard.
La prémisse est claire : il y a une ville perdue au milieu de nulle part qui s'appelle littéralement "Ville Paresseuse", ou Lazy Town. Ici habitent plusieurs enfants représentant des stéréotypes :
Stingy est le garçon fils de riche, égoïste, qui se croit plus que les autres
Ziggy est le garçon qui mange trop de sucreries
Pixel est le garçon qui passe trop de temps sur les jeux-vidéo
Trixie est une fille impertinente qui ne respecte pas l'autorité
Je voudrais noter ici quelque chose d'assez curieux. Pixel et Trixie sont les cartes de diversité, c'est-à-dire les persos qui ne sont pas blancs. Mais les auteurs ont choisi des défauts qui ne correspondent pas du tout à ces ethnies en particulier.
Je m'explique : les noirs en général n'ont pas des problèmes de sociabilisation (ça peut arriver, mais c'est quand même plus rare). Les asiatiques, en revanche, n'ont souvent pas des problèmes de désobéissance à l'autorité. C'est plutôt le contraire : les parents asiatiques sont plus autoritaires que la moyenne.
Je crois que les auteurs de Lazy Town ne sont pas stupides, ils n'ont pas choisi ces ethnies POUR CES PERSONNAGES au hasard. Et je vous l'ai dit : quand on écrit pour les enfants, rien n'est fait au hasard.
L'objectif ici est subtil, mais efficace : montrer aux noirs qu'ils peuvent aimer les jeux vidéo, la technologie, les inventions, et que ça peut leur arriver d'être peu social. Pour les asiatiques, il s'agit de montrer qu'ils peuvent se rebeller contre l'autorité.
Parce qu'il n'est jamais question, pour les persos, d'abandonner sa personnalité. Il est question de la sublimer, d'évoluer sans pour autant perdre son essence. Pixel n'est pas mauvais parce qu'il aime les jeux vidéo ou la technologie, au contraire. Et Trixie n'est pas mauvaise car elle est impertinente et a une personnalité forte
J'aimerais souligner quelque chose d'important ici. Cette analyse dépasse toutes les réflexions sur le "wokisme" qui sont répétées en boucle depuis de longues années. Vous ne verrez jamais, ou très rarement, une analyse de ce genre. Les droitards vous diront que le wokisme est là pour détruire la race blanche. Les gâchistes vous diront que le wokisme est là pour "donner une représentation" aux minorités.
Personne ne vous dira : "ici, le personnage est noir parce qu'on veut leur donner une nouvelle perspective sur la vie".
C'est le pouvoir de l'écriture ; c'est assez subtil pour que très peu de personnes le remarquent. Mais en même temps, c'est là, et ça fait bien son travail.
Certains diront que ces subtilités touchent à l'inconscient. J'aimerais m'arrêter deux secondes sur cette notion d'inconscient, parce que lorsqu'on critique une oeuvre d'art, ça revient souvent. C'est cette idée que l'art renvoie à notre inconscient, à quelque chose qui est en nous, mais en même temps hors de notre portée.
Sachez que je n'aime pas beaucoup ce concept. Je crois que tous les organes de notre corps sont très conscients. Sauf qu'on a réduit la "conscience" à une notion purement cérébrale. Plus précisément, c'est Freud qui nous a proposé cette notion d'Inconscient. Est-ce vraiment pertinent, cependant ? Nos organes internes agissent sans que nous en soyons directement "conscients" au niveau cérébral, la plupart du temps nous faisons autre chose et nous les laissons faire son boulot. Nous ne sommes pas conscients du sang littéralement coulant dans nos veines. Pourtant, direz-vous que les vaisseaux sanguins font partie de l'inconscient ?
Cette réflexion reste toujours très élémentaire. Cependant, je trouve intéressante l'idée selon laquelle l'inconscient n'existe pas. Ou en tout cas, que cette notion n'est pas assez complexe pour comprendre ce qui se passe réellement chez un humain.
Pourquoi cette réflexion ? Parce que je crois que, lorsque nous regardons une oeuvre d'art, nous sommes toujours conscients de ce que nous voyons immédiatement. L'art ne vise pas l'inconscient. Il vise notre conscience.
Cette pensée revient à nous mettre devant la scène. Nous ne sommes plus des victimes subissant l'inconscient, mais bel et bien des êtres conscients, en pleine puissance. Plus d'excuse pour affronter le monde.
Revenons à Lazy Town, avec les deux personnages clés de la série : Stéphanie, le héros Sportacus, et le méchant Robbie Rotten.
Stéphanie est le seul enfant en chair et en os dans la série. Evidemment, c'est fait exprès. Ce personnage incarne l'optimisme, la joie et l'envie de vivre. Elle représente aussi le changement, car c'est elle qui débarque à Lazy Town et qui commence à promouvoir l'activité physique, mais aussi les liens amicaux entre les divers enfants. Car avant elle, ils ne se parlaient pas entre eux. Ils restaient dans son coin.
Ensuite Sportacus est le héros, la figure du "bien absolu". Il fait constamment du sport, et est extrêmement athlétique et fort. Cependant, il y a quelque chose à remarquer : il est en fait isolé de tout le monde. Il vit sur un Zeppelin, dans le ciel, et ne descend sur terre que lorsqu'on l'appelle, toujours pour lui demander de l'aide.
Robbie Rotten est aussi isolé dans sa demeure, mais il vit sur terre et est visiblement très impliqué dans l'avenir de Lazy Town. Pour Robbie c'est clair : il faut que Lazy Town reste paresseuse, à tout prix. Il va donc travailler ardemment pour faire en sorte que tout le monde reste paresseux.
Oui ; le personnage censé représenter le mal absolu, la paresse incarnée, est en fait le personnage qui travaille le plus dans cette série. Il est extrêmement créatif et proactif. C'est lui qui fait bouger les choses, et qui force souvent les habitants de Lazy Town à appeler Sportacus. Mais Robbie va aussi intercepter les efforts de Stéphanie pour changer l'attitude de la ville. Il est vraiment déter.
Et c'est le perso le plus mémorable de la série, évidemment. Gros échec pour les auteurs ? Le perso le plus mémorable d'une série qui est censée promouvoir le sport, c'est en fait le vilain, le méchant.
Eh bien, je pense que c'est très, très intelligent. Parce que cela marque la victoire ultime de Stéphanie ; elle a réussi à faire en sorte que le plus paresseux, le 0 all qui ne foutait rien de ses journées, devienne en fait le plus actif de tous. Et oui, ce con de Robbie ne se rend pas compte qu'il s'est fait avoir, de A à Z. Non seulement il est devenu super actif, mais à cause de lui y'a toujours de l'activité dans la ville, il se passe toujours un truc, il oblige tous les personnages à réagir.

Ce qu'on retient de la série, c'est que même le pire de tous peut être "sauvé", si on parle comme un chrétien. D'ailleurs, je crois que les chrétiens devraient prêter attention à cette série, en général.
Pour conclure ce topic, j'aimerais partager avec vous le meilleur de cette série : les musiques. Je ne vous partage que deux, les meilleures à mon avis.
La première de toute la série : "Have you ever", ou littéralement "est-ce que vous avez déjà..."
Ensuite, "Always a way" ou littéralement "Toujours une voie", mais plutôt dans le sens "toujours une solution" :
Vous remarquerez peut-être, dans cette deuxième, qu'il y a bien une touche tristounette. C'est parce qu'elle parle de surmonter des temps difficiles, des temps de doute où on est perdus et on ne sait pas quoi faire. D'ailleurs, je sais qu'il y a des adultes qui PLEURENT devant cette chanson, même si ça leur fait honte.
Mais en fait, cette chanson a beaucoup plus de chances de faire pleurer un adulte. On sent très bien que ça a été écrit et composé PAR un adulte. Parce que la magie de cette chanson, c'est que Stéphanie ne va jamais nier tes problèmes, ou les minimiser, ou juste te dire de te bouger le fion. C'est une chanson écrite pour donner sincèrement de la force et de l'envie de vivre à celui qui l'écoute.
Et voilà, j'espère que vous aurez apprécié ce petit topac.
Au plaisir
Aujourd'hui, j'aimerais vous proposer de réfléchir sur une série pour enfants un peu bizarre, soit Lazy Town. Je crois que la série n'est pas si connue en France, mais ce n'est pas grave si vous ne l'avez jamais vu ou en entendu parler.
Musique du topic :
Pourquoi tu perds ton temps à analyser une série pour enfants ?
Les séries pour enfants sont, de loin, les plus intéressantes à analyser. Pourquoi ? Parce que les séries pour adultes s'adressent à des... adultes, soit des êtres d'argile bien durci. Les enfants, cependant, gardent encore un peu de liberté, et on va donc pouvoir jouer dessus.
Essayez d'écrire un livre destiné aux enfants, vous allez voir que votre mentalité va complètement changer tout à coup. Vous n'allez pas écrire n'importe quoi. Vous vous n'adressez pas à Julien, ingésclave, marié à Magalax, fils d'Enzo et de Jessica, mais à une petite tête blonde qui a encore tout un monde à explorer. Là, c'est du sérieux. Faut pas faire de la merde, faut pas foirer son écriture. On ne veut pas que le petit devienne comme Julien.
Comprenez bien : les films, séries, livres destinés aux enfants, sont toujours écrits par des adultes. Rien n'est fait au hasard.
La ville paresseuse et le... wokisme ?
La prémisse est claire : il y a une ville perdue au milieu de nulle part qui s'appelle littéralement "Ville Paresseuse", ou Lazy Town. Ici habitent plusieurs enfants représentant des stéréotypes :



(et il est noir)

et c'est une asiat
Je voudrais noter ici quelque chose d'assez curieux. Pixel et Trixie sont les cartes de diversité, c'est-à-dire les persos qui ne sont pas blancs. Mais les auteurs ont choisi des défauts qui ne correspondent pas du tout à ces ethnies en particulier.
Je m'explique : les noirs en général n'ont pas des problèmes de sociabilisation (ça peut arriver, mais c'est quand même plus rare). Les asiatiques, en revanche, n'ont souvent pas des problèmes de désobéissance à l'autorité. C'est plutôt le contraire : les parents asiatiques sont plus autoritaires que la moyenne.
Je crois que les auteurs de Lazy Town ne sont pas stupides, ils n'ont pas choisi ces ethnies POUR CES PERSONNAGES au hasard. Et je vous l'ai dit : quand on écrit pour les enfants, rien n'est fait au hasard.
L'objectif ici est subtil, mais efficace : montrer aux noirs qu'ils peuvent aimer les jeux vidéo, la technologie, les inventions, et que ça peut leur arriver d'être peu social. Pour les asiatiques, il s'agit de montrer qu'ils peuvent se rebeller contre l'autorité.
Parce qu'il n'est jamais question, pour les persos, d'abandonner sa personnalité. Il est question de la sublimer, d'évoluer sans pour autant perdre son essence. Pixel n'est pas mauvais parce qu'il aime les jeux vidéo ou la technologie, au contraire. Et Trixie n'est pas mauvaise car elle est impertinente et a une personnalité forte
(chiante)
J'aimerais souligner quelque chose d'important ici. Cette analyse dépasse toutes les réflexions sur le "wokisme" qui sont répétées en boucle depuis de longues années. Vous ne verrez jamais, ou très rarement, une analyse de ce genre. Les droitards vous diront que le wokisme est là pour détruire la race blanche. Les gâchistes vous diront que le wokisme est là pour "donner une représentation" aux minorités.
Personne ne vous dira : "ici, le personnage est noir parce qu'on veut leur donner une nouvelle perspective sur la vie".
C'est le pouvoir de l'écriture ; c'est assez subtil pour que très peu de personnes le remarquent. Mais en même temps, c'est là, et ça fait bien son travail.
Aparté : L'Inconscient
Certains diront que ces subtilités touchent à l'inconscient. J'aimerais m'arrêter deux secondes sur cette notion d'inconscient, parce que lorsqu'on critique une oeuvre d'art, ça revient souvent. C'est cette idée que l'art renvoie à notre inconscient, à quelque chose qui est en nous, mais en même temps hors de notre portée.
Sachez que je n'aime pas beaucoup ce concept. Je crois que tous les organes de notre corps sont très conscients. Sauf qu'on a réduit la "conscience" à une notion purement cérébrale. Plus précisément, c'est Freud qui nous a proposé cette notion d'Inconscient. Est-ce vraiment pertinent, cependant ? Nos organes internes agissent sans que nous en soyons directement "conscients" au niveau cérébral, la plupart du temps nous faisons autre chose et nous les laissons faire son boulot. Nous ne sommes pas conscients du sang littéralement coulant dans nos veines. Pourtant, direz-vous que les vaisseaux sanguins font partie de l'inconscient ?
Cette réflexion reste toujours très élémentaire. Cependant, je trouve intéressante l'idée selon laquelle l'inconscient n'existe pas. Ou en tout cas, que cette notion n'est pas assez complexe pour comprendre ce qui se passe réellement chez un humain.
Pourquoi cette réflexion ? Parce que je crois que, lorsque nous regardons une oeuvre d'art, nous sommes toujours conscients de ce que nous voyons immédiatement. L'art ne vise pas l'inconscient. Il vise notre conscience.
Cette pensée revient à nous mettre devant la scène. Nous ne sommes plus des victimes subissant l'inconscient, mais bel et bien des êtres conscients, en pleine puissance. Plus d'excuse pour affronter le monde.

Les trois personnages clés : Stephanie, Sportacus et Robbie Rotten
Revenons à Lazy Town, avec les deux personnages clés de la série : Stéphanie, le héros Sportacus, et le méchant Robbie Rotten.
Stéphanie est le seul enfant en chair et en os dans la série. Evidemment, c'est fait exprès. Ce personnage incarne l'optimisme, la joie et l'envie de vivre. Elle représente aussi le changement, car c'est elle qui débarque à Lazy Town et qui commence à promouvoir l'activité physique, mais aussi les liens amicaux entre les divers enfants. Car avant elle, ils ne se parlaient pas entre eux. Ils restaient dans son coin.
Ensuite Sportacus est le héros, la figure du "bien absolu". Il fait constamment du sport, et est extrêmement athlétique et fort. Cependant, il y a quelque chose à remarquer : il est en fait isolé de tout le monde. Il vit sur un Zeppelin, dans le ciel, et ne descend sur terre que lorsqu'on l'appelle, toujours pour lui demander de l'aide.
Robbie Rotten est aussi isolé dans sa demeure, mais il vit sur terre et est visiblement très impliqué dans l'avenir de Lazy Town. Pour Robbie c'est clair : il faut que Lazy Town reste paresseuse, à tout prix. Il va donc travailler ardemment pour faire en sorte que tout le monde reste paresseux.
Oui ; le personnage censé représenter le mal absolu, la paresse incarnée, est en fait le personnage qui travaille le plus dans cette série. Il est extrêmement créatif et proactif. C'est lui qui fait bouger les choses, et qui force souvent les habitants de Lazy Town à appeler Sportacus. Mais Robbie va aussi intercepter les efforts de Stéphanie pour changer l'attitude de la ville. Il est vraiment déter.
Et c'est le perso le plus mémorable de la série, évidemment. Gros échec pour les auteurs ? Le perso le plus mémorable d'une série qui est censée promouvoir le sport, c'est en fait le vilain, le méchant.
Eh bien, je pense que c'est très, très intelligent. Parce que cela marque la victoire ultime de Stéphanie ; elle a réussi à faire en sorte que le plus paresseux, le 0 all qui ne foutait rien de ses journées, devienne en fait le plus actif de tous. Et oui, ce con de Robbie ne se rend pas compte qu'il s'est fait avoir, de A à Z. Non seulement il est devenu super actif, mais à cause de lui y'a toujours de l'activité dans la ville, il se passe toujours un truc, il oblige tous les personnages à réagir.

Ce qu'on retient de la série, c'est que même le pire de tous peut être "sauvé", si on parle comme un chrétien. D'ailleurs, je crois que les chrétiens devraient prêter attention à cette série, en général.

Conclusion
Pour conclure ce topic, j'aimerais partager avec vous le meilleur de cette série : les musiques. Je ne vous partage que deux, les meilleures à mon avis.
La première de toute la série : "Have you ever", ou littéralement "est-ce que vous avez déjà..."
youtube.com/watch?v=maJew3_kQ9M
. Ici on voit Robbie sortir de sa chambre pleine de bouteilles de pisse pour voir ce qu'il se passe.Ensuite, "Always a way" ou littéralement "Toujours une voie", mais plutôt dans le sens "toujours une solution" :
Vous remarquerez peut-être, dans cette deuxième, qu'il y a bien une touche tristounette. C'est parce qu'elle parle de surmonter des temps difficiles, des temps de doute où on est perdus et on ne sait pas quoi faire. D'ailleurs, je sais qu'il y a des adultes qui PLEURENT devant cette chanson, même si ça leur fait honte.
Mais en fait, cette chanson a beaucoup plus de chances de faire pleurer un adulte. On sent très bien que ça a été écrit et composé PAR un adulte. Parce que la magie de cette chanson, c'est que Stéphanie ne va jamais nier tes problèmes, ou les minimiser, ou juste te dire de te bouger le fion. C'est une chanson écrite pour donner sincèrement de la force et de l'envie de vivre à celui qui l'écoute.
Et voilà, j'espère que vous aurez apprécié ce petit topac.
Au plaisir

à écouter jusqu'à la FIN (c'est important)

Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a 2 ans
il y a 2 ans
J'ai tout lu. Je ne comprends pas le lien entre le début sur les wokes et la fin.
Mais oui, on ne peut pas vivre sans identité mais on ne peut pas vivre dedans non plus. On vit avec.
Le but des mondialistes nest pas de détruire les blancs (même si nous sommes leur priorité) mais toutes les identités et toutes les races.
Je ne sais pas sis tu veux nous dire que la série (que je ne connais pas) se donne pour mission de montrer aux enfants qu'une fois l'impossible éliminé, le reste, aussi improbable soit-il, est forcément la vérité.
Autrement dit : tout ce qui n'est pas impossible est possible. Y compris une fille asiatique chiante et rebelle même si on n'en voit jamais.
Je ne sais pas si tu veux nous dire que la série sert à créer de l'empathie avec un roulement du personnage duquel l'enfant se sent proche.
J'ai apprécié le rappel, je dois aussi passer à côté de questions essentielles à cause de la politique. Un bon sujet que tu lances, la politique peut-elle voir la réalité ? Est-elle une vision ou une action ?
Je ne sais pas où tu veux nous emmener, je ne sais jamais où je vais avec toi mais tu me fais regarder autour. Au fond, c'est peut-être ça ton objectif.
Mais oui, on ne peut pas vivre sans identité mais on ne peut pas vivre dedans non plus. On vit avec.
Le but des mondialistes nest pas de détruire les blancs (même si nous sommes leur priorité) mais toutes les identités et toutes les races.
Je ne sais pas sis tu veux nous dire que la série (que je ne connais pas) se donne pour mission de montrer aux enfants qu'une fois l'impossible éliminé, le reste, aussi improbable soit-il, est forcément la vérité.
Autrement dit : tout ce qui n'est pas impossible est possible. Y compris une fille asiatique chiante et rebelle même si on n'en voit jamais.
Je ne sais pas si tu veux nous dire que la série sert à créer de l'empathie avec un roulement du personnage duquel l'enfant se sent proche.
J'ai apprécié le rappel, je dois aussi passer à côté de questions essentielles à cause de la politique. Un bon sujet que tu lances, la politique peut-elle voir la réalité ? Est-elle une vision ou une action ?
Je ne sais pas où tu veux nous emmener, je ne sais jamais où je vais avec toi mais tu me fais regarder autour. Au fond, c'est peut-être ça ton objectif.
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 2 ans
Arrêter de regarder uniquement ce qu'on veut regarder
L'inconscient, j'ai l'impression que tu joues avec moi.
En tous cas avec cette série et ailleurs, on ne voit pas ce qu'on voit et on voit ce qu'on ne voit pas.
L'inconscient, j'ai l'impression que tu joues avec moi.
En tous cas avec cette série et ailleurs, on ne voit pas ce qu'on voit et on voit ce qu'on ne voit pas.
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 2 ans
le gars de ce topic ?
https://onche.org/topic/9[...]ncez-vos-vtubers-preferes
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 2 ans
tu déterres des topics, avec toi c'est voyage au centre de la Terre
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 2 ans
Je pense que le méchant pose aussi des questions sur la définition de la paresse et de l'envie, ça me fait penser à quand je voulais sécher les cours et que j'étais prêt à tout pour y arriver.
Au fond, quand on a autant d'énergie pour éviter une chose, on a souvent l'énergie pour la faire et peut-être même plus que ça.
Je ne sais pas si je vais trop loin ou si j'ai trop séché les cours mais si on m'avait raconté cette histoire j'aurais peut-être eu une scolarité légèrement différente et j'aurais peut-être moins eu la flemme de prendre les transports en commun.
Parce que j'ai toujours la flemme de monter dans le bus mais pas de marcher 30km.
Pareil quand je perds 20min à essayer de ne pas faire une action qui en prend 2.
C'est pire que la procrastination.
Au fond, quand on a autant d'énergie pour éviter une chose, on a souvent l'énergie pour la faire et peut-être même plus que ça.
Je ne sais pas si je vais trop loin ou si j'ai trop séché les cours mais si on m'avait raconté cette histoire j'aurais peut-être eu une scolarité légèrement différente et j'aurais peut-être moins eu la flemme de prendre les transports en commun.
Parce que j'ai toujours la flemme de monter dans le bus mais pas de marcher 30km.
Pareil quand je perds 20min à essayer de ne pas faire une action qui en prend 2.
C'est pire que la procrastination.
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 2 ans
Merci beaucoup @Putaso pour ton analyse de lazy town
Perso, je ne connais cette série que de réputation via la musique légendaire de "we are numbre one"
Je suis tout à fait d accord avec l ensemble de ta critique. Que cela soit de part la création des séries pour enfants qui montre en générale plusieurs chemins possible aux personnes visionnant le contenu la où les œuvres pour adultes montre une seule voie toute tracé
Tout à fais pertinent sur la représentation des personnages notamment des clichés sur les ethnies qui pour le coup sont inversés montrant que d autres perspectives sont possibles pour eux
Pour l inconscient, tu m'a rappelé que l inconscient est quelque fois juste un oublie de choses existantes (exemples les organes)
Bref tout ça pour dire que j ai beaucoup aimer ton analyse et j ai hâte de pouvoir lire la prochaine œuvre où concept abordé
Ps : je suis pas forcément bon pour critiquer, donc deso si tu considère qu'elle est mauvaise
Perso, je ne connais cette série que de réputation via la musique légendaire de "we are numbre one"
Je suis tout à fait d accord avec l ensemble de ta critique. Que cela soit de part la création des séries pour enfants qui montre en générale plusieurs chemins possible aux personnes visionnant le contenu la où les œuvres pour adultes montre une seule voie toute tracé
Tout à fais pertinent sur la représentation des personnages notamment des clichés sur les ethnies qui pour le coup sont inversés montrant que d autres perspectives sont possibles pour eux
Pour l inconscient, tu m'a rappelé que l inconscient est quelque fois juste un oublie de choses existantes (exemples les organes)
Bref tout ça pour dire que j ai beaucoup aimer ton analyse et j ai hâte de pouvoir lire la prochaine œuvre où concept abordé
Ps : je suis pas forcément bon pour critiquer, donc deso si tu considère qu'elle est mauvaise
il y a 2 ans
Navarro
2 ans
Merci beaucoup @Putaso pour ton analyse de lazy town
Perso, je ne connais cette série que de réputation via la musique légendaire de "we are numbre one"
Je suis tout à fait d accord avec l ensemble de ta critique. Que cela soit de part la création des séries pour enfants qui montre en générale plusieurs chemins possible aux personnes visionnant le contenu la où les œuvres pour adultes montre une seule voie toute tracé
Tout à fais pertinent sur la représentation des personnages notamment des clichés sur les ethnies qui pour le coup sont inversés montrant que d autres perspectives sont possibles pour eux
Pour l inconscient, tu m'a rappelé que l inconscient est quelque fois juste un oublie de choses existantes (exemples les organes)
Bref tout ça pour dire que j ai beaucoup aimer ton analyse et j ai hâte de pouvoir lire la prochaine œuvre où concept abordé
Ps : je suis pas forcément bon pour critiquer, donc deso si tu considère qu'elle est mauvaise
Perso, je ne connais cette série que de réputation via la musique légendaire de "we are numbre one"
Je suis tout à fait d accord avec l ensemble de ta critique. Que cela soit de part la création des séries pour enfants qui montre en générale plusieurs chemins possible aux personnes visionnant le contenu la où les œuvres pour adultes montre une seule voie toute tracé
Tout à fais pertinent sur la représentation des personnages notamment des clichés sur les ethnies qui pour le coup sont inversés montrant que d autres perspectives sont possibles pour eux
Pour l inconscient, tu m'a rappelé que l inconscient est quelque fois juste un oublie de choses existantes (exemples les organes)
Bref tout ça pour dire que j ai beaucoup aimer ton analyse et j ai hâte de pouvoir lire la prochaine œuvre où concept abordé
Ps : je suis pas forcément bon pour critiquer, donc deso si tu considère qu'elle est mauvaise
Merci d'avoir lu, et pour ton point de vue. J'ai écrit ça il y a 6 mois, et j'y crois toujours
C'est pas un chef d'oeuvre, Lazy Town, mais ce n'est pas si mauvais qu'on pourrait le penser.
À l'époque j'étais bien fatigué des discussions sur le wokisme (je le suis toujours), et j'ai essayé de donner une perspective différente sur la question. Je pense que c'est toujours pertinent, et ça s'applique à la littérature et à l'art en général, ça ouvre des perspectives.
Hé bien si tu veux lire plus de topics de moi, dans ma description y'a une compilation de tous mes topics notables, qui parlent de sujets divers et variés
Si tu aimes les analyses de séries, je te recommande l'analyse sur Black mirror (le meilleur épisode de black mirror)
Et t'inquiètes, j'apprécie toutes les réponses tant qu'elles sont respectueuses et de bonne foi, et toi tu l'es, merci
C'est pas un chef d'oeuvre, Lazy Town, mais ce n'est pas si mauvais qu'on pourrait le penser.
À l'époque j'étais bien fatigué des discussions sur le wokisme (je le suis toujours), et j'ai essayé de donner une perspective différente sur la question. Je pense que c'est toujours pertinent, et ça s'applique à la littérature et à l'art en général, ça ouvre des perspectives.
Hé bien si tu veux lire plus de topics de moi, dans ma description y'a une compilation de tous mes topics notables, qui parlent de sujets divers et variés
Si tu aimes les analyses de séries, je te recommande l'analyse sur Black mirror (le meilleur épisode de black mirror)
Et t'inquiètes, j'apprécie toutes les réponses tant qu'elles sont respectueuses et de bonne foi, et toi tu l'es, merci
Au plaisir ~
il y a 2 ans
petit rappel : ne vous sentez pas coupable de vous branler sur Stephanie , l'actrice était bel et bien majeur
il y a 2 ans