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je suis le dernier homme

seul au monde
:PeepoBored:
Tu troll un peu non ?
:luda8:
il y a un an
Freya
Freya
1 an
Tu troll un peu non ?
:luda8:
double sens
d'un côté le dernier homme de nietzsche
de l'autre l'impression que les autres sont pires
:PeepoBored:
LC
il y a un an
Je suis le surhumain et je confirme.
il y a un an
[musique d'ambiance :
]

Lorsque Zarathoustra eut atteint sa trentième année, il quitta sa patrie et le lac de sa patrie et s’en alla dans la montagne. Là il jouit de son esprit et de sa solitude et ne s’en lassa point durant dix années. Mais enfin son cœur se transforma, — et un matin, se levant avec l’aurore, il s’avança devant le soleil et lui parla ainsi :

« Ô grand astre ! Quel serait ton bonheur, si tu n’avais pas ceux que tu éclaires ?

Depuis dix ans que tu viens vers ma caverne : tu te serais lassé de ta lumière et de ce chemin, sans moi, mon aigle et mon serpent.

Mais nous t’attendions chaque matin, nous te prenions ton superflu et nous t’en bénissions.

Voici ! Je suis dégoûté de ma sagesse, comme l’abeille qui a amassé trop de miel. J’ai besoin de mains qui se tendent.

Je voudrais donner et distribuer, jusqu’à ce que les sages parmi les hommes soient redevenus joyeux de leur folie, et les pauvres, heureux de leur richesse.

Voilà pourquoi je dois descendre dans les profondeurs, comme tu fais le soir quand tu vas derrière les mers, apportant ta clarté au-dessous du monde, ô astre débordant de richesse !

Je dois disparaître ainsi que toi, me coucher, comme disent les hommes vers qui je veux descendre.

Bénis-moi donc, œil tranquille, qui peux voir sans envie un bonheur même sans mesure !

Bénis la coupe qui veut déborder, que l’eau toute dorée en découle, apportant partout le reflet de ta joie !

Vois ! cette coupe veut se vider à nouveau et Zarathoustra veut redevenir homme. »

Ainsi commença le déclin de Zarathoustra.
il y a un an
Des Contempteurs du corps


C’est aux contempteurs du corps que je veux dire leur fait. Ils ne doivent pas changer de méthode d’enseignement, mais seulement dire adieu à leur propre corps — et ainsi devenir muets.

« Je suis corps et âme » — ainsi parle l’enfant. Et pourquoi ne parlerait-on pas comme les enfants ?

Mais celui qui est éveillé et conscient dit : « Je suis corps tout entier et rien autre chose ; l’âme n’est qu’un mot pour une parcelle du corps. »

Le corps est un grand système de raison, une multiplicité avec un seul sens, une guerre et une paix, un troupeau et un berger.

Instrument de ton corps, telle est aussi ta petite raison que tu appelles esprit, mon frère, petit instrument et petit jouet de ta grande raison.

Tu dis « moi » et tu es fier de ce mot. Mais ce qui est plus grand, c’est — ce à quoi tu ne veux pas croire — ton corps et son grand système de raison : il ne dit pas moi, mais il est moi.

Ce que les sens éprouvent, ce que reconnaît l’esprit, n’a jamais de fin en soi. Mais les sens et l’esprit voudraient te convaincre qu’ils sont la fin de toute chose : tellement ils sont vains.

Les sens et l’esprit ne sont qu’instruments et jouets : derrière eux se trouve encore le soi. Le soi, lui aussi, cherche avec les yeux des sens et il écoute avec les oreilles de l’esprit.

Toujours le soi écoute et cherche : il compare, soumet, conquiert et détruit. Il règne, et domine aussi le moi.

Derrière tes sentiments et tes pensées, mon frère, se tient un maître plus puissant, un sage inconnu — il s’appelle soi. Il habite ton corps, il est ton corps.

Il y a plus de raison dans ton corps que dans ta meilleure sagesse. Et qui donc sait pourquoi ton corps a précisément besoin de ta meilleure sagesse ?

Ton soi rit de ton moi et de ses cabrioles. « Que me sont ces bonds et ces vols de la pensée ? dit-il. Un détour vers mon but. Je suis la lisière du moi et le souffleur de ses idées. »

Le soi dit au moi : « Éprouve des douleurs ! » Et le moi souffre et réfléchit à ne plus souffrir — et c’est à cette fin qu’il doit penser.

Le soi dit au moi : « Éprouve des joies ! » Alors le moi se réjouit et songe à se réjouir souvent encore — et c’est à cette fin qu’il doit penser.

Je veux dire un mot aux contempteurs du corps. Qu’ils méprisent, c’est ce qui fait leur estime. Qu’est-ce qui créa l’estime et le mépris et la valeur et la volonté ?

Le soi créateur créa, pour lui-même, l’estime et le mépris, la joie et la peine. Le corps créateur créa pour lui-même l’esprit comme une main de sa volonté.

Même dans votre folie et dans votre mépris, vous servez votre soi, vous autres contempteurs du corps. Je vous le dis : votre soi lui-même veut mourir et se détourner de la vie.

Il n’est plus capable de faire ce qu’il préférerait : — créer au-dessus de lui-même. Voilà son désir préféré, voilà toute son ardeur.

Mais il est trop tard pour cela : — ainsi votre soi veut disparaître, ô contempteurs du corps.

Votre soi veut disparaître, c’est pourquoi vous êtes devenus contempteurs du corps ! Car vous ne pouvez plus créer au-dessus de vous.

C’est pourquoi vous en voulez à la vie et à la terre. Une envie inconsciente est dans le regard louche de votre mépris.

Je ne marche pas sur votre chemin, contempteurs du corps ! Vous n’êtes point pour moi des ponts vers le Surhumain ! —


Ainsi parlait Zarathoustra.
il y a un an
Des Hallucinés de l’arrière-monde


Un jour Zarathoustra jeta son illusion par-delà les hommes, pareil à tous les hallucinés de l’arrière-monde. L’œuvre d’un dieu souffrant et tourmenté, tel lui parut alors le monde.

Le monde me parut être le rêve et l’invention d’un dieu ; semblable à des vapeurs coloriées devant les yeux d’un divin mécontent.

Bien et mal, et joie et peine, et moi et toi, — c’étaient là pour moi des vapeurs coloriées devant les yeux d’un créateur. Le créateur voulait détourner les yeux de lui-même, — alors, il créa le monde.

C’est pour celui qui souffre une joie enivrante de détourner les yeux de sa souffrance et de s’oublier. Joie enivrante et oubli de soi, ainsi me parut un jour le monde.

Ce monde éternellement imparfait, image, et image imparfaite, d’une éternelle contradiction — une joie enivrante pour son créateur imparfait : tel me parut un jour le monde.

Ainsi moi aussi, je jetai mon illusion par-delà les hommes, pareil à tous les hallucinés de l’arrière-monde. Par-delà les hommes, en vérité ?

Hélas, mes frères, ce dieu que j’ai créé était œuvre faite de main humaine et folie humaine, comme sont tous les dieux.

Il n’était qu’homme, pauvre fragment d’un homme et d’un « moi » : il sortit de mes propres cendres et de mon propre brasier, ce fantôme, et vraiment, il ne me vint pas de l’au-delà !

Qu’arriva-t-il alors, mes frères ? Je me suis surmonté, moi qui souffrais, j’ai porté ma propre cendre sur la montagne, j’ai inventé pour moi une flamme plus claire. Et voici ! Le fantôme s’est éloigné de moi !

Maintenant, croire à de pareils fantômes ce serait là pour moi une souffrance et une humiliation. C’est ainsi que je parle aux hallucinés de l’arrière-monde.

Souffrances et impuissances — voilà ce qui créa les arrière-mondes, et cette courte folie du bonheur que seul connaît celui qui souffre le plus.

La fatigue qui d’un seul bond veut aller jusqu’à l’extrême, d’un bond mortel, cette fatigue pauvre et ignorante qui ne veut même plus vouloir : c’est elle qui créa tous les dieux et tous les arrière-mondes.

Croyez-m’en, mes frères ! Ce fut le corps qui désespéra du corps, — il tâtonna des doigts de l’esprit égaré, il tâtonna le long des derniers murs.

Croyez-m’en, mes frères ! Ce fut le corps qui désespéra de la terre, — il entendit parler le ventre de l’Être.

Alors il voulut passer la tête à travers les derniers murs, et non seulement la tête, — il voulut passer dans « l’autre monde ».

Mais « l’autre monde » est bien caché devant les hommes, ce monde efféminé et inhumain qui est un néant céleste ; et le ventre de l’Être ne parle pas à l’homme, si ce n’est comme homme.

En vérité, il est difficile de démontrer l’Être et il est difficile de le faire parler. Dites-moi, mes frères, les choses les plus singulières ne vous semblent-elles pas les mieux démontrées ?

Oui, ce moi, — la contradiction et la confusion de ce moi — affirme le plus loyalement son Être, — ce moi qui crée, qui veut et qui donne la mesure et la valeur des choses.

Et ce moi, l’Être le plus loyal — parle du corps et veut encore le corps, même quand il rêve et s’exalte en voletant de ses ailes brisées.

Il apprend à parler toujours plus loyalement, ce moi : et plus il apprend, plus il trouve de mots pour exalter le corps et la terre.

Mon moi m’a enseigné une nouvelle fierté, je l’enseigne aux hommes : ne plus cacher sa tête dans le sable des choses célestes, mais la porter fièrement, une tête terrestre qui crée le sens de la terre !

J’enseigne aux hommes une volonté nouvelle : suivre volontairement le chemin qu’aveuglément les hommes ont suivi, approuver ce chemin et ne plus se glisser à l’écart comme les malades et les décrépits !

Ce furent des malades et des décrépits qui méprisèrent le corps et la terre, qui inventèrent les choses célestes et les gouttes du sang rédempteur : et ces poisons doux et lugubres, c’est encore au corps et à la terre qu’ils les ont empruntés !

Ils voulaient se sauver de leur misère et les étoiles leur semblaient trop lointaines. Alors ils se mirent à soupirer : Hélas ! que n’y a-t-il des voies célestes pour que nous puissions nous glisser dans un autre Être, et dans un autre bonheur ! » — Alors ils inventèrent leurs artifices et leurs petites boissons sanglantes !

Ils se crurent ravis loin de leur corps et de cette terre, ces ingrats. Mais à qui devaient-ils le spasme et la joie de leur ravissement ? À leur corps et à cette terre.

Zarathoustra est indulgent pour les malades. En vérité, il ne s’irrite ni de leurs façons de se consoler, ni de leur ingratitude. Qu’ils guérissent et se surmontent et qu’ils se créent un corps supérieur !

Zarathoustra ne s’irrite pas non plus contre le convalescent qui regarde avec tendresse son illusion perdue et erre à minuit autour de la tombe de son Dieu : mais dans les larmes que verse le convalescent, Zarathoustra ne voit que maladie et corps malade.

Il y eut toujours beaucoup de gens malades parmi ceux qui rêvent et qui languissent vers Dieu ; ils haïssent avec fureur celui qui cherche la connaissance, ils haïssent la plus jeune des vertus qui s’appelle : loyauté.

Ils regardent toujours en arrière vers des temps obscurs : il est vrai qu’alors la folie et la foi étaient autre chose. La fureur de la raison apparaissait à l’image de Dieu et le doute était péché.

Je connais trop bien ceux qui sont semblables à Dieu : ils veulent qu’on croie en eux et que le doute soit un péché. Je sais trop bien à quoi ils croient eux-mêmes le plus.

Ce n’est vraiment pas à des arrière-mondes et aux gouttes du sang rédempteur : mais eux aussi croient davantage au corps et c’est leur propre corps qu’ils considèrent comme la chose en soi.

Mais le corps est pour eux une chose maladive : et volontiers ils sortiraient de leur peau. C’est pourquoi ils écoutent les prédicateurs de la mort et ils prêchent eux-mêmes les arrière-mondes.

Écoutez plutôt, mes frères, la voix du corps guéri : c’est une voix plus loyale et plus pure.

Le corps sain parle avec plus de loyauté et plus de pureté, le corps complet, carré de la tête à la base : il parle du sens de la terre. —

Ainsi parlait Zarathoustra.
il y a un an
Je vous enseigne le Surhumain. L’homme est quelque chose qui doit être surmonté. Qu’avez-vous fait pour le surmonter ?

Tous les êtres jusqu’à présent ont créé quelque chose au-dessus d’eux, et vous voulez être le reflux de ce grand flot et plutôt retourner à la bête que de surmonter l’homme ?

Qu’est le singe pour l’homme ? Une dérision ou une honte douloureuse. Et c’est ce que doit être l’homme pour le surhumain : une dérision ou une honte douloureuse.

Vous avez tracé le chemin du ver jusqu’à l’homme et il vous est resté beaucoup du ver de terre. Autrefois vous étiez singe et maintenant encore l’homme est plus singe qu’un singe.

Mais le plus sage d’entre vous n’est lui-même qu’une chose disparate, hybride fait d’une plante et d’un fantôme. Cependant vous ai-je dit de devenir fantôme ou plante ?

Voici, je vous enseigne le Surhumain !

Le Surhumain est le sens de la terre. Que votre volonté dise : que le Surhumain soit le sens de la terre.

Je vous en conjure, mes frères, restez fidèles à la terre et ne croyez pas ceux qui vous parlent d’espoirs supraterrestres ! Ce sont des empoisonneurs, qu’ils le sachent ou non.

Ce sont des contempteurs de la vie, des moribonds et des empoisonnés eux-mêmes, de ceux dont la terre est fatiguée : qu’ils s’en aillent donc !

Autrefois le blasphème envers Dieu était le plus grand blasphème, mais Dieu est mort et avec lui sont morts ses blasphémateurs. Ce qu’il y a de plus terrible maintenant, c’est de blasphémer la terre et d’estimer les entrailles de l’impénétrable plus que le sens de la terre !

Jadis l’âme regardait le corps avec dédain, et rien alors n’était plus haut que ce dédain : elle le voulait maigre, hideux, affamé ! C’est ainsi qu’elle pensait lui échapper, à lui et à la terre !

Oh ! cette âme était elle-même encore maigre, hideuse et affamée : et pour elle la cruauté était une volupté !

Mais, vous aussi, mes frères, dites-moi : votre corps, qu’annonce-t-il de votre âme ? Votre âme n’est-elle pas pauvreté, ordure et pitoyable contentement de soi-même ?

En vérité, l’homme est un fleuve impur. Il faut être devenu océan pour pouvoir, sans se salir, recevoir un fleuve impur.

Voici, je vous enseigne le Surhumain : il est cet océan ; en lui peut s’abîmer votre grand mépris.

Que peut-il vous arriver de plus sublime ? C’est l’heure du grand mépris. L’heure où votre bonheur même se tourne en dégoût, tout comme votre raison et votre vertu.

L’heure où vous dites : « Qu’importe mon bonheur ! Il est pauvreté, ordure et pitoyable contentement de soi-même. Mais mon bonheur devrait légitimer l’existence elle-même ! »

L’heure où vous dites : « Qu’importe ma raison ? Est-elle avide de science, comme le lion de nourriture ? Elle est pauvreté, ordure et pitoyable contentement de soi-même ! »

L’heure où vous dites : « Qu’importe ma vertu ! Elle ne m’a pas encore fait délirer. Que je suis fatigué de mon bien et de mon mal ! Tout cela est pauvreté, ordure et pitoyable contentement de soi-même. »

L’heure où vous dites : « Qu’importe ma justice ! Je ne vois pas que je sois charbon ardent. Mais le juste est charbon ardent ! »

L’heure où vous dites : « Qu’importe ma pitié ! La pitié n’est-elle pas la croix où l’on cloue celui qui aime les hommes ? Mais ma pitié n’est pas une crucifixion. »

Avez-vous déjà parlé ainsi ? Avez-vous déjà crié ainsi ? Hélas, que ne vous ai-je déjà entendus crier ainsi !

Ce ne sont pas vos péchés — c’est votre contentement qui crie contre le ciel, c’est votre avarice, même dans vos péchés, qui crie contre le ciel !

Où donc est l’éclair qui vous léchera de sa langue ? Où est la folie qu’il faudrait vous inoculer ?

Voici, je vous enseigne le Surhumain : il est cet éclair, il est cette folie !
il y a un an
Je suis ledit Zarathoustra et je confirme.
Tous les dieux sont morts : nous voulons, maintenant, que le Surhumain vive ! NNN 2023 – Alliés [325]
:Div3:
il y a un an
Ta question est intéressante et honnêtement je m'attendais a cela,eh bien je ne saurais comment y répondre,peut être la propagande een Occident, par contre ailleurs comme en Asie,c'est du a la culture le contrôle social des individus en Asie est maintenu par leur communauté je te conseille de lire Ruth Bénédict une anthropologue de la seconde guerre mondiale
En Asie, il n'y a pas ce paradoxe parce que à la base, ce n'est pas une société individualiste. Tout le monde se ressemble, tout le monde se sacrifie au travail et à la famille, tout le monde est un esclave, il n'y a pas d'individus.

En Occident, il y a ce paradoxe. Voici comment je l'expliquerais. On est une société individualiste dans le sens où on se laisse guider et on incite les gens à se laisse guider par leurs caprices et leurs préférences personnelles, plutôt que de se soumettre à une loi et à des buts qui dépassent l'individu.

On est comme des enfants desquels les parents cèdent au moindre caprice. Ainsi, les enfants ne grandissent pas, et en ne grandissant pas, il ne se différencient pas en tant qu'individus suivant chacun sa propre voie, mais tendent tous à ressembler à un état indifférencié (les bébés se ressemblent tous, ce n'est qu'en grandissant qu'on acquiert les traits propres à notre personnalité).

C'est l'éternel dilemme entre contrainte et liberté. La liberté n'est pas l'absence de contraintes. Dire que la liberté c'est l'absence de contraintes, c'est comme dire qu'on serait plus libre dans notre parole si la grammaire n'existait pas (or si la grammaire n'existait pas on ne pourrait pas se comprendre). Ou alors qu'un orchestre serait plus libre sans chef d'orchestre et sans grille d'accords (or ce serait une cacophonie). Ou alors qu'un bâtiment serait plus libre sans charpente, sans échafaudages (or un tel bâtiment ne serait pas "libre" car il ne pourrait pas s'affranchir de la gravité et s'élever).

Pour résumer:
En Occident moderne = absence de contraintes, donc l'individu est comme un bâtiment sans charpente ne pouvant s'élever au-dessus du sol et se différencier des autres individus.

Maintenant considérons l'Occident par le passé, qui fut une société florissante. Il y avait des contraintes. En Asie il y a aussi des contraintes sociales, mais les société asiatiques ne sont pas florissantes, au contraire elles sont étouffantes, c'est presque l'enfer sur Terre.

Donc quelle est la différence entre les contraintes qu'il y avait en Occident par le passé, et les contraintes qu'il y a dans les civilisations asiatiques, pour que l'Occident Passé ait été une civilisation florissante, alors que l'Asie est un enfer ?

À mon avis, la différence principale est que les contraintes de l'Occident Passé étaient des interdits, alors que les contraintes de l'Asie sont des obligations.

Dans l'Occident Passé, certaines choses t'étaient interdites (péchés sexuels) mais à part ça tu pouvais faire ce que tu veux, donc tes trajectoires possibles étaient infinies.
Alors qu'en Asie, c'est que des obligations (hypocrisie sociale, allégeance envers la mère/l'épouse/l'Etat) donc tes trajectoires possibles sont limitées.

Ce n'est jamais aliénant de se soumettre à un interdit. Alors que ce soumettre à une obligation c'est toujours aliénant.
il y a un an