Ce sujet a été résolu
Tu viens d'arriver et n'as fait que citer des trucs que tu comprends même pas visiblement
des images valent mieux que 1000 mots le rabbin, calme ta chutzpah, verse de l'eau froide dessus et applique de l'anti inflammatoire sur ton gland si ça te fait mal
il y a 2 jours
des pourfendeurs ? dans leur bon droit on est bien d'accord ?
Visiblement, de ce que en dit l'article, ils ont massacrés des gens non ?
Et tu présentes cela comme une haute valeur, je me trompe ?
Et tu présentes cela comme une haute valeur, je me trompe ?
il y a 2 jours
Biteman
2j
Foutez nous la paix avec votre secte juive !
NON. 
Lorsque tu seras jugé par le ROI DES JUIF descendent des nuées avec grand frasas dans la vallée de Josaphat (roi de Juda) en presence des 12 trône des apôtre (juif) et la Bienheureuse Vierge Marie (juive) Et que verra les élus prendre possession du royaume de Dieu (Jérusalem celeste)
Tu pourras maudire allègrement ta vie, tes blasphèmes, tes oeuvres, Isarel de Dieu (son église) et LE SAINT DE DIEU pour éternité
Mais une chose est sûre tu n'aurras pas la paix

Lorsque tu seras jugé par le ROI DES JUIF descendent des nuées avec grand frasas dans la vallée de Josaphat (roi de Juda) en presence des 12 trône des apôtre (juif) et la Bienheureuse Vierge Marie (juive) Et que verra les élus prendre possession du royaume de Dieu (Jérusalem celeste)
Tu pourras maudire allègrement ta vie, tes blasphèmes, tes oeuvres, Isarel de Dieu (son église) et LE SAINT DE DIEU pour éternité
Mais une chose est sûre tu n'aurras pas la paix
Ils n'ont pas de penis ! Elles n'ont pas de vagin ! c'est un mensonge ,une tromperie .
il y a 2 jours
Visiblement, de ce que en dit l'article, ils ont massacrés des gens non ?
Et tu présentes cela comme une haute valeur, je me trompe ?
Et tu présentes cela comme une haute valeur, je me trompe ?
je présente ça comme une "haute valeur" ça t'arrives souvent de faire tes propres interprétations comme ça ?
du coup c'est très Habib comme méthode, tu penses à la place des autres
à malin, malin et demi
je m'en branle de ton pédo JP2 , une petite merde du même acabit que le Dalai Lama ou que MLK
du coup c'est très Habib comme méthode, tu penses à la place des autres
à malin, malin et demi
je m'en branle de ton pédo JP2 , une petite merde du même acabit que le Dalai Lama ou que MLK
il y a 2 jours
Ça a été un génocide de notre culture partout en Europe l'arrivée des djihadistes chrétien d'orient !
Je veille sur Onche City !
il y a 2 jours
Ça a été un génocide de notre culture partout en Europe l'arrivée des djihadistes chrétien d'orient !
il y a 2 jours
NON. 
Lorsque tu seras jugé par le ROI DES JUIF descendent des nuées avec grand frasas dans la vallée de Josaphat (roi de Juda) en presence des 12 trône des apôtre (juif) et la Bienheureuse Vierge Marie (juive) Et que verra les élus prendre possession du royaume de Dieu (Jérusalem celeste)
Tu pourras maudire allègrement ta vie, tes blasphèmes, tes oeuvres, Isarel de Dieu (son église) et LE SAINT DE DIEU pour éternité
Mais une chose est sûre tu n'aurras pas la paix

Lorsque tu seras jugé par le ROI DES JUIF descendent des nuées avec grand frasas dans la vallée de Josaphat (roi de Juda) en presence des 12 trône des apôtre (juif) et la Bienheureuse Vierge Marie (juive) Et que verra les élus prendre possession du royaume de Dieu (Jérusalem celeste)
Tu pourras maudire allègrement ta vie, tes blasphèmes, tes oeuvres, Isarel de Dieu (son église) et LE SAINT DE DIEU pour éternité
Mais une chose est sûre tu n'aurras pas la paix
J'irai plutôt en enfer boire un verre avec tonton et Odin !
Je veille sur Onche City !
il y a 2 jours
Tu es si sûr de toi que c'est forcément vrai l'hérétique
As-tu déjà entendu parler d'orgueil ?
As-tu déjà entendu parler d'orgueil ?
Je vais te mettre sur la liste noire dernière avertissement
Ils n'ont pas de penis ! Elles n'ont pas de vagin ! c'est un mensonge ,une tromperie .
il y a 2 jours
je présente ça comme une "haute valeur" ça t'arrives souvent de faire tes propres interprétations comme ça ?
du coup c'est très Habib comme méthode, tu penses à la place des autres
à malin, malin et demi
je m'en branle de ton pédo JP2 , une petite merde du même acabit que le Dalai Lama ou que MLK
du coup c'est très Habib comme méthode, tu penses à la place des autres
à malin, malin et demi
je m'en branle de ton pédo JP2 , une petite merde du même acabit que le Dalai Lama ou que MLK
Alors explique moi, dans quel cadre tu mentionnais cela ?
il y a 2 jours
Je vais te mettre sur la liste noire dernière avertissement
À défaut de me mettre sur le bûcher
il y a 2 jours
J'irai plutôt en enfer boire un verre avec tonton et Odin !
Le verre sera de métal en fusion que tes Compagnons d'infortune te mettront au fond du gosier.
Tu aura tout le temps pour apprécier la liqueur, la chaleur, le froid , les cris , les supplices, et ton immobilité dans ce Reich éternelle !
Tu aura tout le temps pour apprécier la liqueur, la chaleur, le froid , les cris , les supplices, et ton immobilité dans ce Reich éternelle !
Ils n'ont pas de penis ! Elles n'ont pas de vagin ! c'est un mensonge ,une tromperie .
il y a 2 jours
Alors explique moi, dans quel cadre tu mentionnais cela ?
tu veux aussi que je te cire les pompes ? tu lis et tu interprètes si tu as eu le niveau pour dépasser un CM2 le zinzin
il y a 2 jours
Le verre sera de métal en fusion que tes Compagnons d'infortune te mettront au fond du gosier.
Tu aura tout le temps pour apprécier la liqueur, la chaleur, le froid , les cris , les supplices, et ton immobilité dans ce Reich éternelle !
Tu aura tout le temps pour apprécier la liqueur, la chaleur, le froid , les cris , les supplices, et ton immobilité dans ce Reich éternelle !
Je ne crois pas au conneries hébraïques désolé !
Je veille sur Onche City !
il y a 2 jours
Je vais prier, et faire mes courses je reviens.
Je vous laisse méditer sur ce qui a été dit
Je vous laisse méditer sur ce qui a été dit

Ils n'ont pas de penis ! Elles n'ont pas de vagin ! c'est un mensonge ,une tromperie .
il y a 2 jours
Je ne crois pas au conneries hébraïques désolé !
Tu croiras quand tu y seras
Ils n'ont pas de penis ! Elles n'ont pas de vagin ! c'est un mensonge ,une tromperie .
il y a 2 jours
Tu croiras quand tu y seras
OK moshé !
Je veille sur Onche City !
il y a 2 jours
L'imposteur :
https://breviairedecombat[...]/karol-wojtyla-1978-2005/
Jean-Paul II, Discours (22 mai 2002)
« Félicitations à vous, hommes de l’islam […] Félicitations à vous, juifs […] Félicitations à toi en particulier, Église orthodoxe. »
Jean-Paul II, L’Osservatore Romano (26 août 1985)
« Particulièrement remarquable fut la rencontre de prière au sanctuaire de Notre-Dame de la Miséricorde au Lac Togo où, pour la première fois, je priai avec un groupe d’animistes. »
Jean-Paul II, Message (24 février 2000)
« L’islam est une religion. Le christianisme est une religion. L’islam est devenu une culture. Le Christianisme est aussi devenu une culture […] Je remercie votre université, le plus grand centre de culture islamique. Je remercie ceux qui développent la culture islamique. »
Il y en a encore beaucoup d'autres.
Jean-Paul II, Discours (22 mai 2002)
« Félicitations à vous, hommes de l’islam […] Félicitations à vous, juifs […] Félicitations à toi en particulier, Église orthodoxe. »
Jean-Paul II, L’Osservatore Romano (26 août 1985)
« Particulièrement remarquable fut la rencontre de prière au sanctuaire de Notre-Dame de la Miséricorde au Lac Togo où, pour la première fois, je priai avec un groupe d’animistes. »
Jean-Paul II, Message (24 février 2000)
« L’islam est une religion. Le christianisme est une religion. L’islam est devenu une culture. Le Christianisme est aussi devenu une culture […] Je remercie votre université, le plus grand centre de culture islamique. Je remercie ceux qui développent la culture islamique. »
Il y en a encore beaucoup d'autres.
il y a 2 jours
J'irai plutôt en enfer boire un verre avec tonton et Odin !
Cocasse lorsqu'on sait qu'Hitler défendait le christianisme et se moquait du paganisme.
https://breviairedecombat[...]rdpress.com/hitler-adolf/
Abbé Du Thail, National-socialisme et catholicisme (Pages 44-49)
« Le chancelier du Reich reste fidèle à sa ligne quand en 1936-1937 se répand le mouvement Gottgläubig, il interdit à ses proches collaborateurs, y compris Göring et Goebbels, de rejoindre le mouvement en reniant leur confession. Lui-même déclare à ce sujet au général Engel : « Je suis maintenant comme avant un catholique romain et le resterai toujours ». Contre ce mouvement, il ne peut que réitérer les critiques qu’il faisait dans Mein Kampf contre son ancêtre le Los-von-Rom : « Le mouvement pangermaniste aurait dû se poser la question : la conservation de l’élément allemand en Autriche est-elle compatible avec la religion catholique ou non ? Dans le cas d’une réponse affirmative, ce parti politique ne devait point se mêler aux problèmes religieux ou confessionnels ; si la réponse était négative, c’est une réforme religieuse et non un parti politique qui était nécessaire. »
Très significative est, à la même période, son comportement envers le livre de Mgr Alois Hudal : cet évêque autrichien publie en 1936 Les Fondements du National-socialisme, qui essaie de concilier national-socialisme et catholicisme, en épurant le premier de ce qu’il y a d’incompatible avec le second. En raison de ses critiques sans ménagement envers tout ce qui est étranger au catholicisme au sein de la Weltanschauung nationale-socialiste, le livre est très mal reçu par certains hauts membres du parti, et Goebbels veut le faire interdire. Le catholique von Papen intervient alors en en remettant un exemplaire dédicacé au Führer : suivant ses dires, Hitler fut impressionné par ce livre, il autorisa donc la diffusion de 2 000 exemplaires, « qu’il voulait distribuer aux dirigeants du Parti afin qu’ils pussent étudier la question ». Encore une fois, comme pour la campagne médiatique de Goebbels, les mesures anticléricales de Bormann, l’euthanasie, etc., nous voyons systématiquement Hitler dans un rôle modérateur vis-à-vis de son entourage : quelle que soit les critiques qui peuvent être faites de ses idées et de ses actions, ces faits incontestables doivent toujours être gardés à l’esprit.
Autre réaction vis-à-vis d’un livre, l’écrivain français Alphonse de Châteaubriant publie en 1937 La Gerbe des forces, dans lequel il fait l’éloge de la « Nouvelle Allemagne » comme étant un retour au Moyen Age chrétien tournant le dos à la décadence libérale de la Renaissance. Très mystique, l’auteur écrit à propos d’Hitler : Il n’est pas trop de dire qu’au sein de l’esprit nouveau, Hitler a travaillé dans une justice absolue, hors des catégories créées par les défaites ou les victoires de l’Histoire, et que c’est à force d’amour pour son peuple, qu’il a su faire apparaitre, dans l’instant vécu par son peuple, les proportions et les justices du règne établi hors du temps, dans l’Éternel. Si Hitler a une main qui salue, qui s’étend vers les masses de la façon que l’on sait, Son autre main, dans l’invisible, ne cesse d’étreindre fidèlement la main de Celui qui s’appelle Dieu. Et ce Dieu-là, c’est quelque chose qui ressemble singulièrement à Celui qui, jadis, fit que Daniel dans la fosse aux lions ne fût pas déchiqueté. Beaucoup de gens, lisant ma phrase, la mettront entre les deux pointes du compas et souriront. Mais Hitler ne sourira pas. » Et Hitler n’a pas souri mais, au contraire, accueillant personnellement l’auteur dans son Nid d’Aigle de Berchtesgaden le 13 août 1938, il lui confie : « Monsieur l’écrivain français, vous avez compris le national-socialisme mieux que 99% d’Allemands qui votent pour moi ! »
D’autres témoignages sont à rapporter si l’on veut vraiment montrer toutes les facettes de l’attitude religieuse d’Hitler. Le cardinal Baudrillart rapporte dans ses carnets : « Hitler n’est évidemment pas un pur catholique, mais il lui reste un fond religieux et des tendances catholiques. Ainsi, après son premier grand succès politique, il téléphone à un prêtre et lui demande de célébrer pour lui une Messe, à laquelle il assiste. » Bien plus étonnant, nous reproduisons ci-dessous les témoignages rapportés par Adrien Arcand, homme politique nationaliste canadien et catholique fervent : « Le grand économiste anglais Arthur W. Kitson (« The Banker’s Conspiracy »), après un stage de quinze jours avec lui à Berchtesgaden, écrivait à un Canadien, entre autres choses : « J’ai vécu quinze jours dans la plus stricte intimité avec Hitler. C’est indiscutablement un génie. Nul besoin d’entrer dans les détails ; énumérer les grandes lignes est suffisant avec lui. Il y a une chose que je n’aime pas chez cet homme : trop de madones et de crucifix dans ses appartements privés, ça sent le papisme ». Kurt Wilhelm Ludecke, un intime du cénacle hitlérien de la première heure, déclarait à Montréal en 1932, avant même que Hitler fût au pouvoir : « J’ai été dans son intimité et j’ai entendu ses confidences. Je peux parler bien à l’aise car je suis incroyant. Hitler a une marotte comme tous les grands hommes. Sa marotte, c’est la Vierge Marie. II prétend même que c’est elle qui l’a sauvé lorsqu’il fut blessé dans les tranchées lors de la guerre, qu’il l’a vue, qu’elle lui a dit qu’il avait la mission de sauver l’Europe. Il faut lui pardonner cette faiblesse, car si ce n’était pas celle-là, ce serait peut-être une faiblesse d’un genre plus grave. » Le même Adrien Arcand rapporte, dans une lettre adressée au chanoine Panneton du 12 août 1966 : « À l’occasion du filmage de trois assemblées, je vis, derrière Hitler, qui parlait sur des balcons, une petite statue de la Vierge devant laquelle deux cierges brûlaient. Je demandais à ce chef du Bund canadien-allemand : « Mais qu’est-ce que ces cierges signifient ? », Le chef, M. Pfau, me répondit : « Bah ! Vous savez, notre chef est un autrichien catholique, il a la superstition de la Vierge Marie, il croit qu’elle lui a donné la mission d’écraser le communisme ; nous, Luthériens, pensons comme lui, même si nous ne croyons pas en la Vierge Marie. » Nous ne pouvons ici nous empêcher de rapprocher ces témoignages étonnants de celui du colonel von Below, aide de camp du Führer : « Son objectif restait de combattre les Juifs et les bolcheviques, et de détruire leur influence dans le monde. Il était fermement convaincu d’avoir reçu cette mission de la Providence. »
Nous terminerons ce chapitre en évoquant la figure d’un prêtre qui fut un ami très proche d’Hitler, son confident (certains disent même son confesseur), et qui est présenté parfois, de façon sans doute exagérée, comme le co-auteur de Mein Kampf, même si incontestablement il aida à sa rédaction : le père Bernhard Stempfle (1882-1934). Prêtre de l’Ordre de Saint-Jérôme, nationaliste antisémite et monarchiste partisan des Wittelsbach, il rencontre Hitler vers 1920 et en devient rapidement un intime, Il écrit des articles pour le Völkischer Beobachter (journal du NSDAP) et met contribution pour la cause nationale-socialiste ses nombreuses relations à Munich (dans les milieux gouvernementaux comme nationalistes) mais aussi au Vatican ou avec les Wittelsbach. Le père Stempfle est nommé en 1929 à la tête du service des archives du NSDAP et devient ainsi conservateur du musée du parti, toujours dans sa ville de Munich. Le soir du 1er juillet 1934, dans le cadre de la nuit des Longs Couteaux, il est arrêté et interné au camp de concentration de Dachau ; son corps est retrouvé quelques jours plus tard dans une forêt proche de Munich. Plusieurs proches d’Hitler ont témoigné de ses sentiments d’alors dont son photographe Heinrich Hoffmann, qui raconte : « Quand j’ai affronté Hitler pour la première fois après la catastrophe, il m’a attrapé par le bras et s’est plaint, profondément secoué : « Que dites-vous à cela, Hoffmann, ces cochons ont aussi tué mon bon père Stempfle ! ». Il semble que son nom ait été mis sur la liste des personnes à exécuter par le chef du NSDAP de Munich, le SS-Rangführer Christian Weber, dont le père Stempfle avait brocardé le train de vie dispendieux et les mœurs débauchées, l’accusant (non sans raison) d’être un tenancier de bordel.
Comme nous pouvons le constater, Hitler fut loin d’être l’athée ou le païen persécuteur de l’Église souvent présenté aujourd’hui, la réalité est bien plus complexe et, même pour les véritables mesures prises contraires à l’Église, on ne peut lui en attribuer la responsabilité pour la plupart d’entre elles. Nous l’avons déjà fait remarquer, le Führer a eu un rôle incontestable de frein vis-à-vis de toutes les mesures pouvant engendrer un conflit avec l’Église, ce qui n’est pas vraiment l’attitude d’un ennemi mortel. II fut au contraire un obstacle constant pour les Bormann, Himmler, Rosenberg, voire Goebbels, qui voyaient tous dans l’Église catholique un ennemi à abattre, à plus ou moins long terme. »
Abbé Du Thail, National-socialisme et catholicisme (Pages 44-49)
« Le chancelier du Reich reste fidèle à sa ligne quand en 1936-1937 se répand le mouvement Gottgläubig, il interdit à ses proches collaborateurs, y compris Göring et Goebbels, de rejoindre le mouvement en reniant leur confession. Lui-même déclare à ce sujet au général Engel : « Je suis maintenant comme avant un catholique romain et le resterai toujours ». Contre ce mouvement, il ne peut que réitérer les critiques qu’il faisait dans Mein Kampf contre son ancêtre le Los-von-Rom : « Le mouvement pangermaniste aurait dû se poser la question : la conservation de l’élément allemand en Autriche est-elle compatible avec la religion catholique ou non ? Dans le cas d’une réponse affirmative, ce parti politique ne devait point se mêler aux problèmes religieux ou confessionnels ; si la réponse était négative, c’est une réforme religieuse et non un parti politique qui était nécessaire. »
Très significative est, à la même période, son comportement envers le livre de Mgr Alois Hudal : cet évêque autrichien publie en 1936 Les Fondements du National-socialisme, qui essaie de concilier national-socialisme et catholicisme, en épurant le premier de ce qu’il y a d’incompatible avec le second. En raison de ses critiques sans ménagement envers tout ce qui est étranger au catholicisme au sein de la Weltanschauung nationale-socialiste, le livre est très mal reçu par certains hauts membres du parti, et Goebbels veut le faire interdire. Le catholique von Papen intervient alors en en remettant un exemplaire dédicacé au Führer : suivant ses dires, Hitler fut impressionné par ce livre, il autorisa donc la diffusion de 2 000 exemplaires, « qu’il voulait distribuer aux dirigeants du Parti afin qu’ils pussent étudier la question ». Encore une fois, comme pour la campagne médiatique de Goebbels, les mesures anticléricales de Bormann, l’euthanasie, etc., nous voyons systématiquement Hitler dans un rôle modérateur vis-à-vis de son entourage : quelle que soit les critiques qui peuvent être faites de ses idées et de ses actions, ces faits incontestables doivent toujours être gardés à l’esprit.
Autre réaction vis-à-vis d’un livre, l’écrivain français Alphonse de Châteaubriant publie en 1937 La Gerbe des forces, dans lequel il fait l’éloge de la « Nouvelle Allemagne » comme étant un retour au Moyen Age chrétien tournant le dos à la décadence libérale de la Renaissance. Très mystique, l’auteur écrit à propos d’Hitler : Il n’est pas trop de dire qu’au sein de l’esprit nouveau, Hitler a travaillé dans une justice absolue, hors des catégories créées par les défaites ou les victoires de l’Histoire, et que c’est à force d’amour pour son peuple, qu’il a su faire apparaitre, dans l’instant vécu par son peuple, les proportions et les justices du règne établi hors du temps, dans l’Éternel. Si Hitler a une main qui salue, qui s’étend vers les masses de la façon que l’on sait, Son autre main, dans l’invisible, ne cesse d’étreindre fidèlement la main de Celui qui s’appelle Dieu. Et ce Dieu-là, c’est quelque chose qui ressemble singulièrement à Celui qui, jadis, fit que Daniel dans la fosse aux lions ne fût pas déchiqueté. Beaucoup de gens, lisant ma phrase, la mettront entre les deux pointes du compas et souriront. Mais Hitler ne sourira pas. » Et Hitler n’a pas souri mais, au contraire, accueillant personnellement l’auteur dans son Nid d’Aigle de Berchtesgaden le 13 août 1938, il lui confie : « Monsieur l’écrivain français, vous avez compris le national-socialisme mieux que 99% d’Allemands qui votent pour moi ! »
D’autres témoignages sont à rapporter si l’on veut vraiment montrer toutes les facettes de l’attitude religieuse d’Hitler. Le cardinal Baudrillart rapporte dans ses carnets : « Hitler n’est évidemment pas un pur catholique, mais il lui reste un fond religieux et des tendances catholiques. Ainsi, après son premier grand succès politique, il téléphone à un prêtre et lui demande de célébrer pour lui une Messe, à laquelle il assiste. » Bien plus étonnant, nous reproduisons ci-dessous les témoignages rapportés par Adrien Arcand, homme politique nationaliste canadien et catholique fervent : « Le grand économiste anglais Arthur W. Kitson (« The Banker’s Conspiracy »), après un stage de quinze jours avec lui à Berchtesgaden, écrivait à un Canadien, entre autres choses : « J’ai vécu quinze jours dans la plus stricte intimité avec Hitler. C’est indiscutablement un génie. Nul besoin d’entrer dans les détails ; énumérer les grandes lignes est suffisant avec lui. Il y a une chose que je n’aime pas chez cet homme : trop de madones et de crucifix dans ses appartements privés, ça sent le papisme ». Kurt Wilhelm Ludecke, un intime du cénacle hitlérien de la première heure, déclarait à Montréal en 1932, avant même que Hitler fût au pouvoir : « J’ai été dans son intimité et j’ai entendu ses confidences. Je peux parler bien à l’aise car je suis incroyant. Hitler a une marotte comme tous les grands hommes. Sa marotte, c’est la Vierge Marie. II prétend même que c’est elle qui l’a sauvé lorsqu’il fut blessé dans les tranchées lors de la guerre, qu’il l’a vue, qu’elle lui a dit qu’il avait la mission de sauver l’Europe. Il faut lui pardonner cette faiblesse, car si ce n’était pas celle-là, ce serait peut-être une faiblesse d’un genre plus grave. » Le même Adrien Arcand rapporte, dans une lettre adressée au chanoine Panneton du 12 août 1966 : « À l’occasion du filmage de trois assemblées, je vis, derrière Hitler, qui parlait sur des balcons, une petite statue de la Vierge devant laquelle deux cierges brûlaient. Je demandais à ce chef du Bund canadien-allemand : « Mais qu’est-ce que ces cierges signifient ? », Le chef, M. Pfau, me répondit : « Bah ! Vous savez, notre chef est un autrichien catholique, il a la superstition de la Vierge Marie, il croit qu’elle lui a donné la mission d’écraser le communisme ; nous, Luthériens, pensons comme lui, même si nous ne croyons pas en la Vierge Marie. » Nous ne pouvons ici nous empêcher de rapprocher ces témoignages étonnants de celui du colonel von Below, aide de camp du Führer : « Son objectif restait de combattre les Juifs et les bolcheviques, et de détruire leur influence dans le monde. Il était fermement convaincu d’avoir reçu cette mission de la Providence. »
Nous terminerons ce chapitre en évoquant la figure d’un prêtre qui fut un ami très proche d’Hitler, son confident (certains disent même son confesseur), et qui est présenté parfois, de façon sans doute exagérée, comme le co-auteur de Mein Kampf, même si incontestablement il aida à sa rédaction : le père Bernhard Stempfle (1882-1934). Prêtre de l’Ordre de Saint-Jérôme, nationaliste antisémite et monarchiste partisan des Wittelsbach, il rencontre Hitler vers 1920 et en devient rapidement un intime, Il écrit des articles pour le Völkischer Beobachter (journal du NSDAP) et met contribution pour la cause nationale-socialiste ses nombreuses relations à Munich (dans les milieux gouvernementaux comme nationalistes) mais aussi au Vatican ou avec les Wittelsbach. Le père Stempfle est nommé en 1929 à la tête du service des archives du NSDAP et devient ainsi conservateur du musée du parti, toujours dans sa ville de Munich. Le soir du 1er juillet 1934, dans le cadre de la nuit des Longs Couteaux, il est arrêté et interné au camp de concentration de Dachau ; son corps est retrouvé quelques jours plus tard dans une forêt proche de Munich. Plusieurs proches d’Hitler ont témoigné de ses sentiments d’alors dont son photographe Heinrich Hoffmann, qui raconte : « Quand j’ai affronté Hitler pour la première fois après la catastrophe, il m’a attrapé par le bras et s’est plaint, profondément secoué : « Que dites-vous à cela, Hoffmann, ces cochons ont aussi tué mon bon père Stempfle ! ». Il semble que son nom ait été mis sur la liste des personnes à exécuter par le chef du NSDAP de Munich, le SS-Rangführer Christian Weber, dont le père Stempfle avait brocardé le train de vie dispendieux et les mœurs débauchées, l’accusant (non sans raison) d’être un tenancier de bordel.
Comme nous pouvons le constater, Hitler fut loin d’être l’athée ou le païen persécuteur de l’Église souvent présenté aujourd’hui, la réalité est bien plus complexe et, même pour les véritables mesures prises contraires à l’Église, on ne peut lui en attribuer la responsabilité pour la plupart d’entre elles. Nous l’avons déjà fait remarquer, le Führer a eu un rôle incontestable de frein vis-à-vis de toutes les mesures pouvant engendrer un conflit avec l’Église, ce qui n’est pas vraiment l’attitude d’un ennemi mortel. II fut au contraire un obstacle constant pour les Bormann, Himmler, Rosenberg, voire Goebbels, qui voyaient tous dans l’Église catholique un ennemi à abattre, à plus ou moins long terme. »
il y a 2 jours
Cocasse lorsqu'on sait qu'Hitler défendait le christianisme et se moquait du paganisme.
https://breviairedecombat[...]rdpress.com/hitler-adolf/
Abbé Du Thail, National-socialisme et catholicisme (Pages 44-49)
« Le chancelier du Reich reste fidèle à sa ligne quand en 1936-1937 se répand le mouvement Gottgläubig, il interdit à ses proches collaborateurs, y compris Göring et Goebbels, de rejoindre le mouvement en reniant leur confession. Lui-même déclare à ce sujet au général Engel : « Je suis maintenant comme avant un catholique romain et le resterai toujours ». Contre ce mouvement, il ne peut que réitérer les critiques qu’il faisait dans Mein Kampf contre son ancêtre le Los-von-Rom : « Le mouvement pangermaniste aurait dû se poser la question : la conservation de l’élément allemand en Autriche est-elle compatible avec la religion catholique ou non ? Dans le cas d’une réponse affirmative, ce parti politique ne devait point se mêler aux problèmes religieux ou confessionnels ; si la réponse était négative, c’est une réforme religieuse et non un parti politique qui était nécessaire. »
Très significative est, à la même période, son comportement envers le livre de Mgr Alois Hudal : cet évêque autrichien publie en 1936 Les Fondements du National-socialisme, qui essaie de concilier national-socialisme et catholicisme, en épurant le premier de ce qu’il y a d’incompatible avec le second. En raison de ses critiques sans ménagement envers tout ce qui est étranger au catholicisme au sein de la Weltanschauung nationale-socialiste, le livre est très mal reçu par certains hauts membres du parti, et Goebbels veut le faire interdire. Le catholique von Papen intervient alors en en remettant un exemplaire dédicacé au Führer : suivant ses dires, Hitler fut impressionné par ce livre, il autorisa donc la diffusion de 2 000 exemplaires, « qu’il voulait distribuer aux dirigeants du Parti afin qu’ils pussent étudier la question ». Encore une fois, comme pour la campagne médiatique de Goebbels, les mesures anticléricales de Bormann, l’euthanasie, etc., nous voyons systématiquement Hitler dans un rôle modérateur vis-à-vis de son entourage : quelle que soit les critiques qui peuvent être faites de ses idées et de ses actions, ces faits incontestables doivent toujours être gardés à l’esprit.
Autre réaction vis-à-vis d’un livre, l’écrivain français Alphonse de Châteaubriant publie en 1937 La Gerbe des forces, dans lequel il fait l’éloge de la « Nouvelle Allemagne » comme étant un retour au Moyen Age chrétien tournant le dos à la décadence libérale de la Renaissance. Très mystique, l’auteur écrit à propos d’Hitler : Il n’est pas trop de dire qu’au sein de l’esprit nouveau, Hitler a travaillé dans une justice absolue, hors des catégories créées par les défaites ou les victoires de l’Histoire, et que c’est à force d’amour pour son peuple, qu’il a su faire apparaitre, dans l’instant vécu par son peuple, les proportions et les justices du règne établi hors du temps, dans l’Éternel. Si Hitler a une main qui salue, qui s’étend vers les masses de la façon que l’on sait, Son autre main, dans l’invisible, ne cesse d’étreindre fidèlement la main de Celui qui s’appelle Dieu. Et ce Dieu-là, c’est quelque chose qui ressemble singulièrement à Celui qui, jadis, fit que Daniel dans la fosse aux lions ne fût pas déchiqueté. Beaucoup de gens, lisant ma phrase, la mettront entre les deux pointes du compas et souriront. Mais Hitler ne sourira pas. » Et Hitler n’a pas souri mais, au contraire, accueillant personnellement l’auteur dans son Nid d’Aigle de Berchtesgaden le 13 août 1938, il lui confie : « Monsieur l’écrivain français, vous avez compris le national-socialisme mieux que 99% d’Allemands qui votent pour moi ! »
D’autres témoignages sont à rapporter si l’on veut vraiment montrer toutes les facettes de l’attitude religieuse d’Hitler. Le cardinal Baudrillart rapporte dans ses carnets : « Hitler n’est évidemment pas un pur catholique, mais il lui reste un fond religieux et des tendances catholiques. Ainsi, après son premier grand succès politique, il téléphone à un prêtre et lui demande de célébrer pour lui une Messe, à laquelle il assiste. » Bien plus étonnant, nous reproduisons ci-dessous les témoignages rapportés par Adrien Arcand, homme politique nationaliste canadien et catholique fervent : « Le grand économiste anglais Arthur W. Kitson (« The Banker’s Conspiracy »), après un stage de quinze jours avec lui à Berchtesgaden, écrivait à un Canadien, entre autres choses : « J’ai vécu quinze jours dans la plus stricte intimité avec Hitler. C’est indiscutablement un génie. Nul besoin d’entrer dans les détails ; énumérer les grandes lignes est suffisant avec lui. Il y a une chose que je n’aime pas chez cet homme : trop de madones et de crucifix dans ses appartements privés, ça sent le papisme ». Kurt Wilhelm Ludecke, un intime du cénacle hitlérien de la première heure, déclarait à Montréal en 1932, avant même que Hitler fût au pouvoir : « J’ai été dans son intimité et j’ai entendu ses confidences. Je peux parler bien à l’aise car je suis incroyant. Hitler a une marotte comme tous les grands hommes. Sa marotte, c’est la Vierge Marie. II prétend même que c’est elle qui l’a sauvé lorsqu’il fut blessé dans les tranchées lors de la guerre, qu’il l’a vue, qu’elle lui a dit qu’il avait la mission de sauver l’Europe. Il faut lui pardonner cette faiblesse, car si ce n’était pas celle-là, ce serait peut-être une faiblesse d’un genre plus grave. » Le même Adrien Arcand rapporte, dans une lettre adressée au chanoine Panneton du 12 août 1966 : « À l’occasion du filmage de trois assemblées, je vis, derrière Hitler, qui parlait sur des balcons, une petite statue de la Vierge devant laquelle deux cierges brûlaient. Je demandais à ce chef du Bund canadien-allemand : « Mais qu’est-ce que ces cierges signifient ? », Le chef, M. Pfau, me répondit : « Bah ! Vous savez, notre chef est un autrichien catholique, il a la superstition de la Vierge Marie, il croit qu’elle lui a donné la mission d’écraser le communisme ; nous, Luthériens, pensons comme lui, même si nous ne croyons pas en la Vierge Marie. » Nous ne pouvons ici nous empêcher de rapprocher ces témoignages étonnants de celui du colonel von Below, aide de camp du Führer : « Son objectif restait de combattre les Juifs et les bolcheviques, et de détruire leur influence dans le monde. Il était fermement convaincu d’avoir reçu cette mission de la Providence. »
Nous terminerons ce chapitre en évoquant la figure d’un prêtre qui fut un ami très proche d’Hitler, son confident (certains disent même son confesseur), et qui est présenté parfois, de façon sans doute exagérée, comme le co-auteur de Mein Kampf, même si incontestablement il aida à sa rédaction : le père Bernhard Stempfle (1882-1934). Prêtre de l’Ordre de Saint-Jérôme, nationaliste antisémite et monarchiste partisan des Wittelsbach, il rencontre Hitler vers 1920 et en devient rapidement un intime, Il écrit des articles pour le Völkischer Beobachter (journal du NSDAP) et met contribution pour la cause nationale-socialiste ses nombreuses relations à Munich (dans les milieux gouvernementaux comme nationalistes) mais aussi au Vatican ou avec les Wittelsbach. Le père Stempfle est nommé en 1929 à la tête du service des archives du NSDAP et devient ainsi conservateur du musée du parti, toujours dans sa ville de Munich. Le soir du 1er juillet 1934, dans le cadre de la nuit des Longs Couteaux, il est arrêté et interné au camp de concentration de Dachau ; son corps est retrouvé quelques jours plus tard dans une forêt proche de Munich. Plusieurs proches d’Hitler ont témoigné de ses sentiments d’alors dont son photographe Heinrich Hoffmann, qui raconte : « Quand j’ai affronté Hitler pour la première fois après la catastrophe, il m’a attrapé par le bras et s’est plaint, profondément secoué : « Que dites-vous à cela, Hoffmann, ces cochons ont aussi tué mon bon père Stempfle ! ». Il semble que son nom ait été mis sur la liste des personnes à exécuter par le chef du NSDAP de Munich, le SS-Rangführer Christian Weber, dont le père Stempfle avait brocardé le train de vie dispendieux et les mœurs débauchées, l’accusant (non sans raison) d’être un tenancier de bordel.
Comme nous pouvons le constater, Hitler fut loin d’être l’athée ou le païen persécuteur de l’Église souvent présenté aujourd’hui, la réalité est bien plus complexe et, même pour les véritables mesures prises contraires à l’Église, on ne peut lui en attribuer la responsabilité pour la plupart d’entre elles. Nous l’avons déjà fait remarquer, le Führer a eu un rôle incontestable de frein vis-à-vis de toutes les mesures pouvant engendrer un conflit avec l’Église, ce qui n’est pas vraiment l’attitude d’un ennemi mortel. II fut au contraire un obstacle constant pour les Bormann, Himmler, Rosenberg, voire Goebbels, qui voyaient tous dans l’Église catholique un ennemi à abattre, à plus ou moins long terme. »
Abbé Du Thail, National-socialisme et catholicisme (Pages 44-49)
« Le chancelier du Reich reste fidèle à sa ligne quand en 1936-1937 se répand le mouvement Gottgläubig, il interdit à ses proches collaborateurs, y compris Göring et Goebbels, de rejoindre le mouvement en reniant leur confession. Lui-même déclare à ce sujet au général Engel : « Je suis maintenant comme avant un catholique romain et le resterai toujours ». Contre ce mouvement, il ne peut que réitérer les critiques qu’il faisait dans Mein Kampf contre son ancêtre le Los-von-Rom : « Le mouvement pangermaniste aurait dû se poser la question : la conservation de l’élément allemand en Autriche est-elle compatible avec la religion catholique ou non ? Dans le cas d’une réponse affirmative, ce parti politique ne devait point se mêler aux problèmes religieux ou confessionnels ; si la réponse était négative, c’est une réforme religieuse et non un parti politique qui était nécessaire. »
Très significative est, à la même période, son comportement envers le livre de Mgr Alois Hudal : cet évêque autrichien publie en 1936 Les Fondements du National-socialisme, qui essaie de concilier national-socialisme et catholicisme, en épurant le premier de ce qu’il y a d’incompatible avec le second. En raison de ses critiques sans ménagement envers tout ce qui est étranger au catholicisme au sein de la Weltanschauung nationale-socialiste, le livre est très mal reçu par certains hauts membres du parti, et Goebbels veut le faire interdire. Le catholique von Papen intervient alors en en remettant un exemplaire dédicacé au Führer : suivant ses dires, Hitler fut impressionné par ce livre, il autorisa donc la diffusion de 2 000 exemplaires, « qu’il voulait distribuer aux dirigeants du Parti afin qu’ils pussent étudier la question ». Encore une fois, comme pour la campagne médiatique de Goebbels, les mesures anticléricales de Bormann, l’euthanasie, etc., nous voyons systématiquement Hitler dans un rôle modérateur vis-à-vis de son entourage : quelle que soit les critiques qui peuvent être faites de ses idées et de ses actions, ces faits incontestables doivent toujours être gardés à l’esprit.
Autre réaction vis-à-vis d’un livre, l’écrivain français Alphonse de Châteaubriant publie en 1937 La Gerbe des forces, dans lequel il fait l’éloge de la « Nouvelle Allemagne » comme étant un retour au Moyen Age chrétien tournant le dos à la décadence libérale de la Renaissance. Très mystique, l’auteur écrit à propos d’Hitler : Il n’est pas trop de dire qu’au sein de l’esprit nouveau, Hitler a travaillé dans une justice absolue, hors des catégories créées par les défaites ou les victoires de l’Histoire, et que c’est à force d’amour pour son peuple, qu’il a su faire apparaitre, dans l’instant vécu par son peuple, les proportions et les justices du règne établi hors du temps, dans l’Éternel. Si Hitler a une main qui salue, qui s’étend vers les masses de la façon que l’on sait, Son autre main, dans l’invisible, ne cesse d’étreindre fidèlement la main de Celui qui s’appelle Dieu. Et ce Dieu-là, c’est quelque chose qui ressemble singulièrement à Celui qui, jadis, fit que Daniel dans la fosse aux lions ne fût pas déchiqueté. Beaucoup de gens, lisant ma phrase, la mettront entre les deux pointes du compas et souriront. Mais Hitler ne sourira pas. » Et Hitler n’a pas souri mais, au contraire, accueillant personnellement l’auteur dans son Nid d’Aigle de Berchtesgaden le 13 août 1938, il lui confie : « Monsieur l’écrivain français, vous avez compris le national-socialisme mieux que 99% d’Allemands qui votent pour moi ! »
D’autres témoignages sont à rapporter si l’on veut vraiment montrer toutes les facettes de l’attitude religieuse d’Hitler. Le cardinal Baudrillart rapporte dans ses carnets : « Hitler n’est évidemment pas un pur catholique, mais il lui reste un fond religieux et des tendances catholiques. Ainsi, après son premier grand succès politique, il téléphone à un prêtre et lui demande de célébrer pour lui une Messe, à laquelle il assiste. » Bien plus étonnant, nous reproduisons ci-dessous les témoignages rapportés par Adrien Arcand, homme politique nationaliste canadien et catholique fervent : « Le grand économiste anglais Arthur W. Kitson (« The Banker’s Conspiracy »), après un stage de quinze jours avec lui à Berchtesgaden, écrivait à un Canadien, entre autres choses : « J’ai vécu quinze jours dans la plus stricte intimité avec Hitler. C’est indiscutablement un génie. Nul besoin d’entrer dans les détails ; énumérer les grandes lignes est suffisant avec lui. Il y a une chose que je n’aime pas chez cet homme : trop de madones et de crucifix dans ses appartements privés, ça sent le papisme ». Kurt Wilhelm Ludecke, un intime du cénacle hitlérien de la première heure, déclarait à Montréal en 1932, avant même que Hitler fût au pouvoir : « J’ai été dans son intimité et j’ai entendu ses confidences. Je peux parler bien à l’aise car je suis incroyant. Hitler a une marotte comme tous les grands hommes. Sa marotte, c’est la Vierge Marie. II prétend même que c’est elle qui l’a sauvé lorsqu’il fut blessé dans les tranchées lors de la guerre, qu’il l’a vue, qu’elle lui a dit qu’il avait la mission de sauver l’Europe. Il faut lui pardonner cette faiblesse, car si ce n’était pas celle-là, ce serait peut-être une faiblesse d’un genre plus grave. » Le même Adrien Arcand rapporte, dans une lettre adressée au chanoine Panneton du 12 août 1966 : « À l’occasion du filmage de trois assemblées, je vis, derrière Hitler, qui parlait sur des balcons, une petite statue de la Vierge devant laquelle deux cierges brûlaient. Je demandais à ce chef du Bund canadien-allemand : « Mais qu’est-ce que ces cierges signifient ? », Le chef, M. Pfau, me répondit : « Bah ! Vous savez, notre chef est un autrichien catholique, il a la superstition de la Vierge Marie, il croit qu’elle lui a donné la mission d’écraser le communisme ; nous, Luthériens, pensons comme lui, même si nous ne croyons pas en la Vierge Marie. » Nous ne pouvons ici nous empêcher de rapprocher ces témoignages étonnants de celui du colonel von Below, aide de camp du Führer : « Son objectif restait de combattre les Juifs et les bolcheviques, et de détruire leur influence dans le monde. Il était fermement convaincu d’avoir reçu cette mission de la Providence. »
Nous terminerons ce chapitre en évoquant la figure d’un prêtre qui fut un ami très proche d’Hitler, son confident (certains disent même son confesseur), et qui est présenté parfois, de façon sans doute exagérée, comme le co-auteur de Mein Kampf, même si incontestablement il aida à sa rédaction : le père Bernhard Stempfle (1882-1934). Prêtre de l’Ordre de Saint-Jérôme, nationaliste antisémite et monarchiste partisan des Wittelsbach, il rencontre Hitler vers 1920 et en devient rapidement un intime, Il écrit des articles pour le Völkischer Beobachter (journal du NSDAP) et met contribution pour la cause nationale-socialiste ses nombreuses relations à Munich (dans les milieux gouvernementaux comme nationalistes) mais aussi au Vatican ou avec les Wittelsbach. Le père Stempfle est nommé en 1929 à la tête du service des archives du NSDAP et devient ainsi conservateur du musée du parti, toujours dans sa ville de Munich. Le soir du 1er juillet 1934, dans le cadre de la nuit des Longs Couteaux, il est arrêté et interné au camp de concentration de Dachau ; son corps est retrouvé quelques jours plus tard dans une forêt proche de Munich. Plusieurs proches d’Hitler ont témoigné de ses sentiments d’alors dont son photographe Heinrich Hoffmann, qui raconte : « Quand j’ai affronté Hitler pour la première fois après la catastrophe, il m’a attrapé par le bras et s’est plaint, profondément secoué : « Que dites-vous à cela, Hoffmann, ces cochons ont aussi tué mon bon père Stempfle ! ». Il semble que son nom ait été mis sur la liste des personnes à exécuter par le chef du NSDAP de Munich, le SS-Rangführer Christian Weber, dont le père Stempfle avait brocardé le train de vie dispendieux et les mœurs débauchées, l’accusant (non sans raison) d’être un tenancier de bordel.
Comme nous pouvons le constater, Hitler fut loin d’être l’athée ou le païen persécuteur de l’Église souvent présenté aujourd’hui, la réalité est bien plus complexe et, même pour les véritables mesures prises contraires à l’Église, on ne peut lui en attribuer la responsabilité pour la plupart d’entre elles. Nous l’avons déjà fait remarquer, le Führer a eu un rôle incontestable de frein vis-à-vis de toutes les mesures pouvant engendrer un conflit avec l’Église, ce qui n’est pas vraiment l’attitude d’un ennemi mortel. II fut au contraire un obstacle constant pour les Bormann, Himmler, Rosenberg, voire Goebbels, qui voyaient tous dans l’Église catholique un ennemi à abattre, à plus ou moins long terme. »
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il y a 2 jours











