Ce sujet a été résolu
Oui le plus dangereux pour le pharmakos et de prendre la douleur comme identité
Parfois, nous ne voulons pas guérir car la douleur est le seul lien avec ce que nous avons perdu - Ibn Sina
Mais ce ressentiment n'est pas un salut ce n'est pas ça que je dis, mais qu'il doit etre purgé car ancré dans l'ame, le ressentiment ne peut pas disparaitre par simple volonté
Et il doit le purger par la force (mentale, physique, psychique...) car morale des faibles, morale des forts tu connais
Parfois, nous ne voulons pas guérir car la douleur est le seul lien avec ce que nous avons perdu - Ibn Sina
Mais ce ressentiment n'est pas un salut ce n'est pas ça que je dis, mais qu'il doit etre purgé car ancré dans l'ame, le ressentiment ne peut pas disparaitre par simple volonté
Et il doit le purger par la force (mentale, physique, psychique...) car morale des faibles, morale des forts tu connais
SI on s'attache à la souffrance c'est parce qu'on l'a pas encore comprise, alors elle subsiste pour notre bien, jusqu'à transformation / intégration
il y a 18 jours
L'effet de Murphy c'est statistique, ça arrivera, là on parle d'effet direct, parfois très rapides et flambants psychiquement
il y a 18 jours
J'en connais un d'enfant pharmakos dans ma famille, il a mal fini, il fini encore mal par ailleurs
Ça fait mal au coeur de voir d'autres personnes grandir vampirisés
il y a 18 jours
Ça fait mal au coeur de voir d'autres personnes grandir vampirisés
il y a 18 jours
J'en connais un d'enfant pharmakos dans ma famille, il a mal fini, il fini encore mal par ailleurs
Il est pas allé au bout du process
Quand il pleut des sous, les malchanceux n’ont pas de sac
il y a 18 jours
En tout cas, il est en train de faire payer ses parents, et sa me fait de la peine pour son père
Ce n’est pas un enfant pharmakos s’il est lui-même tortionnaire
Quand il pleut des sous, les malchanceux n’ont pas de sac
il y a 18 jours
Ce n’est pas un enfant pharmakos s’il est lui-même tortionnaire
il y a 18 jours
C'est a dire ?
La vengeance est bien évidement ce qu’il y a de plus tentant, mais c’est une erreur
Pour se réaliser pleinement, l’enfant pharmakos doit bien comprendre que ce n’est pas pour lui qu’il a souffert et qu il souffre, mais pour le monde
Il faut qu’il serve la cause sans jamais se voir comme la cause
À partir du moment où sa cause est lui même, il est destitué de ses fonctions et dénué de toute possibilité de création
Le roi perd sa couronne parce qu’il a perdu sa tete
Pour se réaliser pleinement, l’enfant pharmakos doit bien comprendre que ce n’est pas pour lui qu’il a souffert et qu il souffre, mais pour le monde
Il faut qu’il serve la cause sans jamais se voir comme la cause
À partir du moment où sa cause est lui même, il est destitué de ses fonctions et dénué de toute possibilité de création
Le roi perd sa couronne parce qu’il a perdu sa tete
Quand il pleut des sous, les malchanceux n’ont pas de sac
il y a 18 jours
La vengeance est bien évidement ce qu’il y a de plus tentant, mais c’est une erreur
Pour se réaliser pleinement, l’enfant pharmakos doit bien comprendre que ce n’est pas pour lui qu’il a souffert et qu il souffre, mais pour le monde
Il faut qu’il serve la cause sans jamais se voir comme la cause
À partir du moment où sa cause est lui même, il est destitué de ses fonctions et dénué de toute possibilité de création
Le roi perd sa couronne parce qu’il a perdu sa tete
Pour se réaliser pleinement, l’enfant pharmakos doit bien comprendre que ce n’est pas pour lui qu’il a souffert et qu il souffre, mais pour le monde
Il faut qu’il serve la cause sans jamais se voir comme la cause
À partir du moment où sa cause est lui même, il est destitué de ses fonctions et dénué de toute possibilité de création
Le roi perd sa couronne parce qu’il a perdu sa tete
il y a 18 jours
KJ-Anima
18j
L’ombre rejetée dans l’inconscient collectif
revient toujours sous forme de monstres
Quand une société refuse de reconnaître :
sa violence,
son narcissisme,
son sadisme,
ses injustices,
ses traumatismes,
Elle projette tout cela sur une figure spécifique, extrême
Résultat :
la figure devient mythique
l’interdit devient sacralisé
la transgression devient fascinante (pour certains profils)
la problématique réelle devient indissociable de l’hystérie morale
Le paradoxe : plus on en fait un monstre absolu, plus on l’invoque
C’est le même mécanisme que :
l’hyper-médiatisation du suicide → hausse des suicides
la panique satanique → augmentation des groupes occultistes par réaction
l’extrême tabou sexuel → explosion des double-vies clandestines
L’idée est dure à entendre mais,
La société crée les monstres qu’elle croit combattre
Le sacrifice, dans une cité en panique morale, sert à concentrer l’angoisse collective sur une personne, un groupe, ou un acte, pour restaurer symboliquement l’ordre. Il fonctionne comme une purge émotionnelle : on externalise le mal, on le donne à voir, puis on l’élimine. Cela calme la cité non parce que le problème est réellement résolu, mais parce que le sacrifice fournit un récit cohérent à la peur.
Le lien avec l’hérédité apparaît lorsque la société projette ses angoisses sur certains lignages, statuts ou identités : certains deviennent héritiers involontaires de la faute ou du risque. On sacrifie alors ceux qu’on pense « porteurs » du mal, parfois pour des raisons arbitraires ou symboliques.
Le rapport aux traumas est double :
Collectivement, le sacrifice masque un traumatisme non résolu, en offrant un geste rituel qui évite d’affronter les vraies causes.
Individuellement, ceux qui sont sacrifiés — ou désignés comme sacrifiables — portent souvent les traumas transmis par cette logique héréditaire : ils héritent d’une place dans le récit de la peur.
Le sacrifice apaise la panique morale en créant une illusion d’ordre, mais il perpétue les blessures dès qu’il s’appuie sur l’hérédité et transmet des traumas au lieu de les traiter.
Le concept d'"enfant pharmakos" a été développé par le psychanalyste Moussa Nabati et s'inspire du terme "pharmakos" dans la Grèce antique, qui désignait une victime expiatoire sacrifiée pour purifier la communauté.
L'enfant pharmakos est un enfant qui, inconsciemment, prend sur lui les souffrances, les traumatismes et les non-dits de sa famille, devenant ainsi un exutoire psychique pour son entourage. Il est comme un bouc émissaire, non pas rejeté de manière évidente, mais investi d’une mission inconsciente : absorber le mal-être familial pour permettre aux autres de mieux fonctionner.
Caractéristiques :
Hyper-sensibilité aux émotions et aux tensions familiales.
Portage inconscient des blessures non résolues des parents ou des générations précédentes.
Syndrome du sauveur : il ressent le besoin de réparer, d’apaiser les tensions.
Sentiment de culpabilité diffus, comme s'il était responsable du mal-être familial.
Difficulté à exister pour lui-même : il peut se sacrifier, se nier ou s'effacer pour préserver l’équilibre familial.
Origine du phénomène
L’enfant pharmakos naît souvent dans une famille où un traumatisme non traité existe :
Un deuil non fait, un secret de famille, une blessure transgénérationnelle.
Une mère ou un père qui projette sur l’enfant ses propres manques ou angoisses.
L’enfant, par loyauté inconsciente, incarne cette souffrance et peut développer des troubles psychiques, émotionnels ou physiques (dépression, anxiété, somatisations, etc.).
C'est comme ça depuis la nuit des temps, sans que nous en ayons conscience,
que ça nous retombe dessus, qu'on y participe
Dieu, ou ce qu'il y a de divin, attend de l'homme d'éclairer cette ombre, et ça ne peut passer que par un regard curieux et parfaitement honnête sur soi-même
En attendant, tant que ce ne sera pas fait,
nous vivrons dans l'inertie du mal,
à répéter les mêmes erreurs intemporelles,
à des ères et années lumières du royaume divin,
profondément amputés de nous-même.
https://onche.org/topic/7[...]kj-shrug#message_15573553
revient toujours sous forme de monstres
Quand une société refuse de reconnaître :
sa violence,
son narcissisme,
son sadisme,
ses injustices,
ses traumatismes,
Elle projette tout cela sur une figure spécifique, extrême
Résultat :
la figure devient mythique
l’interdit devient sacralisé
la transgression devient fascinante (pour certains profils)
la problématique réelle devient indissociable de l’hystérie morale
Le paradoxe : plus on en fait un monstre absolu, plus on l’invoque
C’est le même mécanisme que :
l’hyper-médiatisation du suicide → hausse des suicides
la panique satanique → augmentation des groupes occultistes par réaction
l’extrême tabou sexuel → explosion des double-vies clandestines
L’idée est dure à entendre mais,
La société crée les monstres qu’elle croit combattre
Le sacrifice, dans une cité en panique morale, sert à concentrer l’angoisse collective sur une personne, un groupe, ou un acte, pour restaurer symboliquement l’ordre. Il fonctionne comme une purge émotionnelle : on externalise le mal, on le donne à voir, puis on l’élimine. Cela calme la cité non parce que le problème est réellement résolu, mais parce que le sacrifice fournit un récit cohérent à la peur.
Le lien avec l’hérédité apparaît lorsque la société projette ses angoisses sur certains lignages, statuts ou identités : certains deviennent héritiers involontaires de la faute ou du risque. On sacrifie alors ceux qu’on pense « porteurs » du mal, parfois pour des raisons arbitraires ou symboliques.
Le rapport aux traumas est double :
Collectivement, le sacrifice masque un traumatisme non résolu, en offrant un geste rituel qui évite d’affronter les vraies causes.
Individuellement, ceux qui sont sacrifiés — ou désignés comme sacrifiables — portent souvent les traumas transmis par cette logique héréditaire : ils héritent d’une place dans le récit de la peur.
Le sacrifice apaise la panique morale en créant une illusion d’ordre, mais il perpétue les blessures dès qu’il s’appuie sur l’hérédité et transmet des traumas au lieu de les traiter.
Le concept d'"enfant pharmakos" a été développé par le psychanalyste Moussa Nabati et s'inspire du terme "pharmakos" dans la Grèce antique, qui désignait une victime expiatoire sacrifiée pour purifier la communauté.
L'enfant pharmakos est un enfant qui, inconsciemment, prend sur lui les souffrances, les traumatismes et les non-dits de sa famille, devenant ainsi un exutoire psychique pour son entourage. Il est comme un bouc émissaire, non pas rejeté de manière évidente, mais investi d’une mission inconsciente : absorber le mal-être familial pour permettre aux autres de mieux fonctionner.
Caractéristiques :
Hyper-sensibilité aux émotions et aux tensions familiales.
Portage inconscient des blessures non résolues des parents ou des générations précédentes.
Syndrome du sauveur : il ressent le besoin de réparer, d’apaiser les tensions.
Sentiment de culpabilité diffus, comme s'il était responsable du mal-être familial.
Difficulté à exister pour lui-même : il peut se sacrifier, se nier ou s'effacer pour préserver l’équilibre familial.
Origine du phénomène
L’enfant pharmakos naît souvent dans une famille où un traumatisme non traité existe :
Un deuil non fait, un secret de famille, une blessure transgénérationnelle.
Une mère ou un père qui projette sur l’enfant ses propres manques ou angoisses.
L’enfant, par loyauté inconsciente, incarne cette souffrance et peut développer des troubles psychiques, émotionnels ou physiques (dépression, anxiété, somatisations, etc.).
C'est comme ça depuis la nuit des temps, sans que nous en ayons conscience,
que ça nous retombe dessus, qu'on y participe
Dieu, ou ce qu'il y a de divin, attend de l'homme d'éclairer cette ombre, et ça ne peut passer que par un regard curieux et parfaitement honnête sur soi-même
En attendant, tant que ce ne sera pas fait,
nous vivrons dans l'inertie du mal,
à répéter les mêmes erreurs intemporelles,
à des ères et années lumières du royaume divin,
profondément amputés de nous-même.
très bel exposé, que tu as eu la grâce de rendre accessible au lecteur via son écriture et sa structure
mais pour un lundi matin, me mettre l'enfant pharmakos dans le visage, sachant que je suspect de l'être, sonne comme un réveil déroutant voir dérangeant
mais pour un lundi matin, me mettre l'enfant pharmakos dans le visage, sachant que je suspect de l'être, sonne comme un réveil déroutant voir dérangeant
Partie faire la sieste
il y a 18 jours
très bel exposé, que tu as eu la grâce de rendre accessible au lecteur via son écriture et sa structure
mais pour un lundi matin, me mettre l'enfant pharmakos dans le visage, sachant que je suspect de l'être, sonne comme un réveil déroutant voir dérangeant
mais pour un lundi matin, me mettre l'enfant pharmakos dans le visage, sachant que je suspect de l'être, sonne comme un réveil déroutant voir dérangeant
Ah oui dès le matin c'est pas foufou
Merci
Merci
il y a 18 jours
























