Ce sujet a été résolu
L’ombre rejetée dans l’inconscient collectif
revient toujours sous forme de monstres
Quand une société refuse de reconnaître :
sa violence,
son narcissisme,
son sadisme,
ses injustices,
ses traumatismes,
Elle projette tout cela sur une figure spécifique, extrême
Résultat :
la figure devient mythique
l’interdit devient sacralisé
la transgression devient fascinante (pour certains profils)
la problématique réelle devient indissociable de l’hystérie morale
Le paradoxe : plus on en fait un monstre absolu, plus on l’invoque
C’est le même mécanisme que :
l’hyper-médiatisation du suicide → hausse des suicides
la panique satanique → augmentation des groupes occultistes par réaction
l’extrême tabou sexuel → explosion des double-vies clandestines
L’idée est dure à entendre mais,
La société crée les monstres qu’elle croit combattre
Le sacrifice, dans une cité en panique morale, sert à concentrer l’angoisse collective sur une personne, un groupe, ou un acte, pour restaurer symboliquement l’ordre. Il fonctionne comme une purge émotionnelle : on externalise le mal, on le donne à voir, puis on l’élimine. Cela calme la cité non parce que le problème est réellement résolu, mais parce que le sacrifice fournit un récit cohérent à la peur.
Le lien avec l’hérédité apparaît lorsque la société projette ses angoisses sur certains lignages, statuts ou identités : certains deviennent héritiers involontaires de la faute ou du risque. On sacrifie alors ceux qu’on pense « porteurs » du mal, parfois pour des raisons arbitraires ou symboliques.
Le rapport aux traumas est double :
Collectivement, le sacrifice masque un traumatisme non résolu, en offrant un geste rituel qui évite d’affronter les vraies causes.
Individuellement, ceux qui sont sacrifiés — ou désignés comme sacrifiables — portent souvent les traumas transmis par cette logique héréditaire : ils héritent d’une place dans le récit de la peur.
Le sacrifice apaise la panique morale en créant une illusion d’ordre, mais il perpétue les blessures dès qu’il s’appuie sur l’hérédité et transmet des traumas au lieu de les traiter.
Le concept d'"enfant pharmakos" a été développé par le psychanalyste Moussa Nabati et s'inspire du terme "pharmakos" dans la Grèce antique, qui désignait une victime expiatoire sacrifiée pour purifier la communauté.
L'enfant pharmakos est un enfant qui, inconsciemment, prend sur lui les souffrances, les traumatismes et les non-dits de sa famille, devenant ainsi un exutoire psychique pour son entourage. Il est comme un bouc émissaire, non pas rejeté de manière évidente, mais investi d’une mission inconsciente : absorber le mal-être familial pour permettre aux autres de mieux fonctionner.
Caractéristiques :
Hyper-sensibilité aux émotions et aux tensions familiales.
Portage inconscient des blessures non résolues des parents ou des générations précédentes.
Syndrome du sauveur : il ressent le besoin de réparer, d’apaiser les tensions.
Sentiment de culpabilité diffus, comme s'il était responsable du mal-être familial.
Difficulté à exister pour lui-même : il peut se sacrifier, se nier ou s'effacer pour préserver l’équilibre familial.
Origine du phénomène
L’enfant pharmakos naît souvent dans une famille où un traumatisme non traité existe :
Un deuil non fait, un secret de famille, une blessure transgénérationnelle.
Une mère ou un père qui projette sur l’enfant ses propres manques ou angoisses.
L’enfant, par loyauté inconsciente, incarne cette souffrance et peut développer des troubles psychiques, émotionnels ou physiques (dépression, anxiété, somatisations, etc.).
C'est comme ça depuis la nuit des temps, sans que nous en ayons conscience,
que ça nous retombe dessus, qu'on y participe
Dieu, ou ce qu'il y a de divin, attend de l'homme d'éclairer cette ombre, et ça ne peut passer que par un regard curieux et parfaitement honnête sur soi-même
En attendant, tant que ce ne sera pas fait,
nous vivrons dans l'inertie du mal,
à répéter les mêmes erreurs intemporelles,
à des ères et années lumières du royaume divin,
profondément amputés de nous-même.
https://onche.org/topic/7[...]kj-shrug#message_15573553
revient toujours sous forme de monstres
Quand une société refuse de reconnaître :
sa violence,
son narcissisme,
son sadisme,
ses injustices,
ses traumatismes,
Elle projette tout cela sur une figure spécifique, extrême
Résultat :
la figure devient mythique
l’interdit devient sacralisé
la transgression devient fascinante (pour certains profils)
la problématique réelle devient indissociable de l’hystérie morale
Le paradoxe : plus on en fait un monstre absolu, plus on l’invoque
C’est le même mécanisme que :
l’hyper-médiatisation du suicide → hausse des suicides
la panique satanique → augmentation des groupes occultistes par réaction
l’extrême tabou sexuel → explosion des double-vies clandestines
L’idée est dure à entendre mais,
La société crée les monstres qu’elle croit combattre
Le sacrifice, dans une cité en panique morale, sert à concentrer l’angoisse collective sur une personne, un groupe, ou un acte, pour restaurer symboliquement l’ordre. Il fonctionne comme une purge émotionnelle : on externalise le mal, on le donne à voir, puis on l’élimine. Cela calme la cité non parce que le problème est réellement résolu, mais parce que le sacrifice fournit un récit cohérent à la peur.
Le lien avec l’hérédité apparaît lorsque la société projette ses angoisses sur certains lignages, statuts ou identités : certains deviennent héritiers involontaires de la faute ou du risque. On sacrifie alors ceux qu’on pense « porteurs » du mal, parfois pour des raisons arbitraires ou symboliques.
Le rapport aux traumas est double :
Collectivement, le sacrifice masque un traumatisme non résolu, en offrant un geste rituel qui évite d’affronter les vraies causes.
Individuellement, ceux qui sont sacrifiés — ou désignés comme sacrifiables — portent souvent les traumas transmis par cette logique héréditaire : ils héritent d’une place dans le récit de la peur.
Le sacrifice apaise la panique morale en créant une illusion d’ordre, mais il perpétue les blessures dès qu’il s’appuie sur l’hérédité et transmet des traumas au lieu de les traiter.
Le concept d'"enfant pharmakos" a été développé par le psychanalyste Moussa Nabati et s'inspire du terme "pharmakos" dans la Grèce antique, qui désignait une victime expiatoire sacrifiée pour purifier la communauté.
L'enfant pharmakos est un enfant qui, inconsciemment, prend sur lui les souffrances, les traumatismes et les non-dits de sa famille, devenant ainsi un exutoire psychique pour son entourage. Il est comme un bouc émissaire, non pas rejeté de manière évidente, mais investi d’une mission inconsciente : absorber le mal-être familial pour permettre aux autres de mieux fonctionner.
Caractéristiques :
Hyper-sensibilité aux émotions et aux tensions familiales.
Portage inconscient des blessures non résolues des parents ou des générations précédentes.
Syndrome du sauveur : il ressent le besoin de réparer, d’apaiser les tensions.
Sentiment de culpabilité diffus, comme s'il était responsable du mal-être familial.
Difficulté à exister pour lui-même : il peut se sacrifier, se nier ou s'effacer pour préserver l’équilibre familial.
Origine du phénomène
L’enfant pharmakos naît souvent dans une famille où un traumatisme non traité existe :
Un deuil non fait, un secret de famille, une blessure transgénérationnelle.
Une mère ou un père qui projette sur l’enfant ses propres manques ou angoisses.
L’enfant, par loyauté inconsciente, incarne cette souffrance et peut développer des troubles psychiques, émotionnels ou physiques (dépression, anxiété, somatisations, etc.).
C'est comme ça depuis la nuit des temps, sans que nous en ayons conscience,
que ça nous retombe dessus, qu'on y participe
Dieu, ou ce qu'il y a de divin, attend de l'homme d'éclairer cette ombre, et ça ne peut passer que par un regard curieux et parfaitement honnête sur soi-même
En attendant, tant que ce ne sera pas fait,
nous vivrons dans l'inertie du mal,
à répéter les mêmes erreurs intemporelles,
à des ères et années lumières du royaume divin,
profondément amputés de nous-même.
il y a 18 jours
Au boulot desu ~
https://onche.org/topic/9[...]2152/connais-toi-toi-meme
https://onche.org/topic/929829/miroir
https://onche.org/topic/8[...]shrug-ordre-de-mes-topics
https://onche.org/topic/943949/o-euvre-au-noir
il y a 18 jours
il y a 18 jours
7h26 c'est l'heure de desu un peu
il y a 18 jours
La meilleure ruse de Satan c'est de faire croire qu'il n'existe pas
LabelConFort Kaguya-Hourai
il y a 18 jours
KJ-Anima
18j
L’ombre rejetée dans l’inconscient collectif
revient toujours sous forme de monstres
Quand une société refuse de reconnaître :
sa violence,
son narcissisme,
son sadisme,
ses injustices,
ses traumatismes,
Elle projette tout cela sur une figure spécifique, extrême
Résultat :
la figure devient mythique
l’interdit devient sacralisé
la transgression devient fascinante (pour certains profils)
la problématique réelle devient indissociable de l’hystérie morale
Le paradoxe : plus on en fait un monstre absolu, plus on l’invoque
C’est le même mécanisme que :
l’hyper-médiatisation du suicide → hausse des suicides
la panique satanique → augmentation des groupes occultistes par réaction
l’extrême tabou sexuel → explosion des double-vies clandestines
L’idée est dure à entendre mais,
La société crée les monstres qu’elle croit combattre
Le sacrifice, dans une cité en panique morale, sert à concentrer l’angoisse collective sur une personne, un groupe, ou un acte, pour restaurer symboliquement l’ordre. Il fonctionne comme une purge émotionnelle : on externalise le mal, on le donne à voir, puis on l’élimine. Cela calme la cité non parce que le problème est réellement résolu, mais parce que le sacrifice fournit un récit cohérent à la peur.
Le lien avec l’hérédité apparaît lorsque la société projette ses angoisses sur certains lignages, statuts ou identités : certains deviennent héritiers involontaires de la faute ou du risque. On sacrifie alors ceux qu’on pense « porteurs » du mal, parfois pour des raisons arbitraires ou symboliques.
Le rapport aux traumas est double :
Collectivement, le sacrifice masque un traumatisme non résolu, en offrant un geste rituel qui évite d’affronter les vraies causes.
Individuellement, ceux qui sont sacrifiés — ou désignés comme sacrifiables — portent souvent les traumas transmis par cette logique héréditaire : ils héritent d’une place dans le récit de la peur.
Le sacrifice apaise la panique morale en créant une illusion d’ordre, mais il perpétue les blessures dès qu’il s’appuie sur l’hérédité et transmet des traumas au lieu de les traiter.
Le concept d'"enfant pharmakos" a été développé par le psychanalyste Moussa Nabati et s'inspire du terme "pharmakos" dans la Grèce antique, qui désignait une victime expiatoire sacrifiée pour purifier la communauté.
L'enfant pharmakos est un enfant qui, inconsciemment, prend sur lui les souffrances, les traumatismes et les non-dits de sa famille, devenant ainsi un exutoire psychique pour son entourage. Il est comme un bouc émissaire, non pas rejeté de manière évidente, mais investi d’une mission inconsciente : absorber le mal-être familial pour permettre aux autres de mieux fonctionner.
Caractéristiques :
Hyper-sensibilité aux émotions et aux tensions familiales.
Portage inconscient des blessures non résolues des parents ou des générations précédentes.
Syndrome du sauveur : il ressent le besoin de réparer, d’apaiser les tensions.
Sentiment de culpabilité diffus, comme s'il était responsable du mal-être familial.
Difficulté à exister pour lui-même : il peut se sacrifier, se nier ou s'effacer pour préserver l’équilibre familial.
Origine du phénomène
L’enfant pharmakos naît souvent dans une famille où un traumatisme non traité existe :
Un deuil non fait, un secret de famille, une blessure transgénérationnelle.
Une mère ou un père qui projette sur l’enfant ses propres manques ou angoisses.
L’enfant, par loyauté inconsciente, incarne cette souffrance et peut développer des troubles psychiques, émotionnels ou physiques (dépression, anxiété, somatisations, etc.).
C'est comme ça depuis la nuit des temps, sans que nous en ayons conscience,
que ça nous retombe dessus, qu'on y participe
Dieu, ou ce qu'il y a de divin, attend de l'homme d'éclairer cette ombre, et ça ne peut passer que par un regard curieux et parfaitement honnête sur soi-même
En attendant, tant que ce ne sera pas fait,
nous vivrons dans l'inertie du mal,
à répéter les mêmes erreurs intemporelles,
à des ères et années lumières du royaume divin,
profondément amputés de nous-même.
https://onche.org/topic/7[...]kj-shrug#message_15573553
revient toujours sous forme de monstres
Quand une société refuse de reconnaître :
sa violence,
son narcissisme,
son sadisme,
ses injustices,
ses traumatismes,
Elle projette tout cela sur une figure spécifique, extrême
Résultat :
la figure devient mythique
l’interdit devient sacralisé
la transgression devient fascinante (pour certains profils)
la problématique réelle devient indissociable de l’hystérie morale
Le paradoxe : plus on en fait un monstre absolu, plus on l’invoque
C’est le même mécanisme que :
l’hyper-médiatisation du suicide → hausse des suicides
la panique satanique → augmentation des groupes occultistes par réaction
l’extrême tabou sexuel → explosion des double-vies clandestines
L’idée est dure à entendre mais,
La société crée les monstres qu’elle croit combattre
Le sacrifice, dans une cité en panique morale, sert à concentrer l’angoisse collective sur une personne, un groupe, ou un acte, pour restaurer symboliquement l’ordre. Il fonctionne comme une purge émotionnelle : on externalise le mal, on le donne à voir, puis on l’élimine. Cela calme la cité non parce que le problème est réellement résolu, mais parce que le sacrifice fournit un récit cohérent à la peur.
Le lien avec l’hérédité apparaît lorsque la société projette ses angoisses sur certains lignages, statuts ou identités : certains deviennent héritiers involontaires de la faute ou du risque. On sacrifie alors ceux qu’on pense « porteurs » du mal, parfois pour des raisons arbitraires ou symboliques.
Le rapport aux traumas est double :
Collectivement, le sacrifice masque un traumatisme non résolu, en offrant un geste rituel qui évite d’affronter les vraies causes.
Individuellement, ceux qui sont sacrifiés — ou désignés comme sacrifiables — portent souvent les traumas transmis par cette logique héréditaire : ils héritent d’une place dans le récit de la peur.
Le sacrifice apaise la panique morale en créant une illusion d’ordre, mais il perpétue les blessures dès qu’il s’appuie sur l’hérédité et transmet des traumas au lieu de les traiter.
Le concept d'"enfant pharmakos" a été développé par le psychanalyste Moussa Nabati et s'inspire du terme "pharmakos" dans la Grèce antique, qui désignait une victime expiatoire sacrifiée pour purifier la communauté.
L'enfant pharmakos est un enfant qui, inconsciemment, prend sur lui les souffrances, les traumatismes et les non-dits de sa famille, devenant ainsi un exutoire psychique pour son entourage. Il est comme un bouc émissaire, non pas rejeté de manière évidente, mais investi d’une mission inconsciente : absorber le mal-être familial pour permettre aux autres de mieux fonctionner.
Caractéristiques :
Hyper-sensibilité aux émotions et aux tensions familiales.
Portage inconscient des blessures non résolues des parents ou des générations précédentes.
Syndrome du sauveur : il ressent le besoin de réparer, d’apaiser les tensions.
Sentiment de culpabilité diffus, comme s'il était responsable du mal-être familial.
Difficulté à exister pour lui-même : il peut se sacrifier, se nier ou s'effacer pour préserver l’équilibre familial.
Origine du phénomène
L’enfant pharmakos naît souvent dans une famille où un traumatisme non traité existe :
Un deuil non fait, un secret de famille, une blessure transgénérationnelle.
Une mère ou un père qui projette sur l’enfant ses propres manques ou angoisses.
L’enfant, par loyauté inconsciente, incarne cette souffrance et peut développer des troubles psychiques, émotionnels ou physiques (dépression, anxiété, somatisations, etc.).
C'est comme ça depuis la nuit des temps, sans que nous en ayons conscience,
que ça nous retombe dessus, qu'on y participe
Dieu, ou ce qu'il y a de divin, attend de l'homme d'éclairer cette ombre, et ça ne peut passer que par un regard curieux et parfaitement honnête sur soi-même
En attendant, tant que ce ne sera pas fait,
nous vivrons dans l'inertie du mal,
à répéter les mêmes erreurs intemporelles,
à des ères et années lumières du royaume divin,
profondément amputés de nous-même.
Très très cool
J'aime les chips saveur moutarde et le sexe sous amphétamine.
il y a 18 jours
LabelConFort
18j
La meilleure ruse de Satan c'est de faire croire qu'il n'existe pas
C'est plus facile de se mettre des œillères effectivement, mais dans ce cas il peut se tenir derrière, dans l'angle mort de notre vision, et tenir les rennes depuis l'ombre
il y a 18 jours
Très très cool
Merci ~
il y a 18 jours
C'est plus facile de se mettre des œillères effectivement, mais dans ce cas il peut se tenir derrière, dans l'angle mort de notre vision, et tenir les rennes depuis l'ombre
LabelConFort Kaguya-Hourai
il y a 18 jours
Il manque un truc, l'enfant pharmakos peut aussi reproduire son fonctionnement mental en dehors de l'echelle familiale mais dans l'echelle sociétale et publique
En effet, il peut arriver après avoir brisé toutes les illusions qu'on lui a imputé, le pharmakos va ressentir avec une sensibilité extreme tous les problèmes de la société, comme si il les subissait
De ce fait il developpe un ressentiment dérivé de sa contestation d'impuissance (à l'echelle sociétale) mais il ne peut pas s'empecher de le developper car il a toujours mal
Le seul moyen est donc pour lui de s'arracher et de transgresser les codes sociaux, en bref comme tu l'as dit devenir le monstre que la société craint. Ca peut etre un monstre au sens litteral (terroriste, criminel), mais un monstre intellectuel (artiste subversif, philosophe non-normé)
Mais tant que le pharmakos se lapidera tout seul sur la croix qu'il a lui meme fabriquée pour racheter des peches de gens ingrats, il ne pourra jamais débuter son ascension et trouver ses apotres
Et vive Babylone
En effet, il peut arriver après avoir brisé toutes les illusions qu'on lui a imputé, le pharmakos va ressentir avec une sensibilité extreme tous les problèmes de la société, comme si il les subissait
De ce fait il developpe un ressentiment dérivé de sa contestation d'impuissance (à l'echelle sociétale) mais il ne peut pas s'empecher de le developper car il a toujours mal
Le seul moyen est donc pour lui de s'arracher et de transgresser les codes sociaux, en bref comme tu l'as dit devenir le monstre que la société craint. Ca peut etre un monstre au sens litteral (terroriste, criminel), mais un monstre intellectuel (artiste subversif, philosophe non-normé)
Mais tant que le pharmakos se lapidera tout seul sur la croix qu'il a lui meme fabriquée pour racheter des peches de gens ingrats, il ne pourra jamais débuter son ascension et trouver ses apotres
Et vive Babylone
#AF6EEF
il y a 18 jours
Le salut se trouve dans le bouc-émissaire et non dans ceux qui pensent s'en servir
A méditer
Mais il ne faut pas voir cela comme de l'élitisme, plutôt comme l'avancée d'un même et seul élément
A méditer
Mais il ne faut pas voir cela comme de l'élitisme, plutôt comme l'avancée d'un même et seul élément
Quand il pleut des sous, les malchanceux n’ont pas de sac
il y a 18 jours
KJ-Anima
18j
L’ombre rejetée dans l’inconscient collectif
revient toujours sous forme de monstres
Quand une société refuse de reconnaître :
sa violence,
son narcissisme,
son sadisme,
ses injustices,
ses traumatismes,
Elle projette tout cela sur une figure spécifique, extrême
Résultat :
la figure devient mythique
l’interdit devient sacralisé
la transgression devient fascinante (pour certains profils)
la problématique réelle devient indissociable de l’hystérie morale
Le paradoxe : plus on en fait un monstre absolu, plus on l’invoque
C’est le même mécanisme que :
l’hyper-médiatisation du suicide → hausse des suicides
la panique satanique → augmentation des groupes occultistes par réaction
l’extrême tabou sexuel → explosion des double-vies clandestines
L’idée est dure à entendre mais,
La société crée les monstres qu’elle croit combattre
Le sacrifice, dans une cité en panique morale, sert à concentrer l’angoisse collective sur une personne, un groupe, ou un acte, pour restaurer symboliquement l’ordre. Il fonctionne comme une purge émotionnelle : on externalise le mal, on le donne à voir, puis on l’élimine. Cela calme la cité non parce que le problème est réellement résolu, mais parce que le sacrifice fournit un récit cohérent à la peur.
Le lien avec l’hérédité apparaît lorsque la société projette ses angoisses sur certains lignages, statuts ou identités : certains deviennent héritiers involontaires de la faute ou du risque. On sacrifie alors ceux qu’on pense « porteurs » du mal, parfois pour des raisons arbitraires ou symboliques.
Le rapport aux traumas est double :
Collectivement, le sacrifice masque un traumatisme non résolu, en offrant un geste rituel qui évite d’affronter les vraies causes.
Individuellement, ceux qui sont sacrifiés — ou désignés comme sacrifiables — portent souvent les traumas transmis par cette logique héréditaire : ils héritent d’une place dans le récit de la peur.
Le sacrifice apaise la panique morale en créant une illusion d’ordre, mais il perpétue les blessures dès qu’il s’appuie sur l’hérédité et transmet des traumas au lieu de les traiter.
Le concept d'"enfant pharmakos" a été développé par le psychanalyste Moussa Nabati et s'inspire du terme "pharmakos" dans la Grèce antique, qui désignait une victime expiatoire sacrifiée pour purifier la communauté.
L'enfant pharmakos est un enfant qui, inconsciemment, prend sur lui les souffrances, les traumatismes et les non-dits de sa famille, devenant ainsi un exutoire psychique pour son entourage. Il est comme un bouc émissaire, non pas rejeté de manière évidente, mais investi d’une mission inconsciente : absorber le mal-être familial pour permettre aux autres de mieux fonctionner.
Caractéristiques :
Hyper-sensibilité aux émotions et aux tensions familiales.
Portage inconscient des blessures non résolues des parents ou des générations précédentes.
Syndrome du sauveur : il ressent le besoin de réparer, d’apaiser les tensions.
Sentiment de culpabilité diffus, comme s'il était responsable du mal-être familial.
Difficulté à exister pour lui-même : il peut se sacrifier, se nier ou s'effacer pour préserver l’équilibre familial.
Origine du phénomène
L’enfant pharmakos naît souvent dans une famille où un traumatisme non traité existe :
Un deuil non fait, un secret de famille, une blessure transgénérationnelle.
Une mère ou un père qui projette sur l’enfant ses propres manques ou angoisses.
L’enfant, par loyauté inconsciente, incarne cette souffrance et peut développer des troubles psychiques, émotionnels ou physiques (dépression, anxiété, somatisations, etc.).
C'est comme ça depuis la nuit des temps, sans que nous en ayons conscience,
que ça nous retombe dessus, qu'on y participe
Dieu, ou ce qu'il y a de divin, attend de l'homme d'éclairer cette ombre, et ça ne peut passer que par un regard curieux et parfaitement honnête sur soi-même
En attendant, tant que ce ne sera pas fait,
nous vivrons dans l'inertie du mal,
à répéter les mêmes erreurs intemporelles,
à des ères et années lumières du royaume divin,
profondément amputés de nous-même.
https://onche.org/topic/7[...]kj-shrug#message_15573553
revient toujours sous forme de monstres
Quand une société refuse de reconnaître :
sa violence,
son narcissisme,
son sadisme,
ses injustices,
ses traumatismes,
Elle projette tout cela sur une figure spécifique, extrême
Résultat :
la figure devient mythique
l’interdit devient sacralisé
la transgression devient fascinante (pour certains profils)
la problématique réelle devient indissociable de l’hystérie morale
Le paradoxe : plus on en fait un monstre absolu, plus on l’invoque
C’est le même mécanisme que :
l’hyper-médiatisation du suicide → hausse des suicides
la panique satanique → augmentation des groupes occultistes par réaction
l’extrême tabou sexuel → explosion des double-vies clandestines
L’idée est dure à entendre mais,
La société crée les monstres qu’elle croit combattre
Le sacrifice, dans une cité en panique morale, sert à concentrer l’angoisse collective sur une personne, un groupe, ou un acte, pour restaurer symboliquement l’ordre. Il fonctionne comme une purge émotionnelle : on externalise le mal, on le donne à voir, puis on l’élimine. Cela calme la cité non parce que le problème est réellement résolu, mais parce que le sacrifice fournit un récit cohérent à la peur.
Le lien avec l’hérédité apparaît lorsque la société projette ses angoisses sur certains lignages, statuts ou identités : certains deviennent héritiers involontaires de la faute ou du risque. On sacrifie alors ceux qu’on pense « porteurs » du mal, parfois pour des raisons arbitraires ou symboliques.
Le rapport aux traumas est double :
Collectivement, le sacrifice masque un traumatisme non résolu, en offrant un geste rituel qui évite d’affronter les vraies causes.
Individuellement, ceux qui sont sacrifiés — ou désignés comme sacrifiables — portent souvent les traumas transmis par cette logique héréditaire : ils héritent d’une place dans le récit de la peur.
Le sacrifice apaise la panique morale en créant une illusion d’ordre, mais il perpétue les blessures dès qu’il s’appuie sur l’hérédité et transmet des traumas au lieu de les traiter.
Le concept d'"enfant pharmakos" a été développé par le psychanalyste Moussa Nabati et s'inspire du terme "pharmakos" dans la Grèce antique, qui désignait une victime expiatoire sacrifiée pour purifier la communauté.
L'enfant pharmakos est un enfant qui, inconsciemment, prend sur lui les souffrances, les traumatismes et les non-dits de sa famille, devenant ainsi un exutoire psychique pour son entourage. Il est comme un bouc émissaire, non pas rejeté de manière évidente, mais investi d’une mission inconsciente : absorber le mal-être familial pour permettre aux autres de mieux fonctionner.
Caractéristiques :
Hyper-sensibilité aux émotions et aux tensions familiales.
Portage inconscient des blessures non résolues des parents ou des générations précédentes.
Syndrome du sauveur : il ressent le besoin de réparer, d’apaiser les tensions.
Sentiment de culpabilité diffus, comme s'il était responsable du mal-être familial.
Difficulté à exister pour lui-même : il peut se sacrifier, se nier ou s'effacer pour préserver l’équilibre familial.
Origine du phénomène
L’enfant pharmakos naît souvent dans une famille où un traumatisme non traité existe :
Un deuil non fait, un secret de famille, une blessure transgénérationnelle.
Une mère ou un père qui projette sur l’enfant ses propres manques ou angoisses.
L’enfant, par loyauté inconsciente, incarne cette souffrance et peut développer des troubles psychiques, émotionnels ou physiques (dépression, anxiété, somatisations, etc.).
C'est comme ça depuis la nuit des temps, sans que nous en ayons conscience,
que ça nous retombe dessus, qu'on y participe
Dieu, ou ce qu'il y a de divin, attend de l'homme d'éclairer cette ombre, et ça ne peut passer que par un regard curieux et parfaitement honnête sur soi-même
En attendant, tant que ce ne sera pas fait,
nous vivrons dans l'inertie du mal,
à répéter les mêmes erreurs intemporelles,
à des ères et années lumières du royaume divin,
profondément amputés de nous-même.
il y a 18 jours
Il manque un truc, l'enfant pharmakos peut aussi reproduire son fonctionnement mental en dehors de l'echelle familiale mais dans l'echelle sociétale et publique
En effet, il peut arriver après avoir brisé toutes les illusions qu'on lui a imputé, le pharmakos va ressentir avec une sensibilité extreme tous les problèmes de la société, comme si il les subissait
De ce fait il developpe un ressentiment dérivé de sa contestation d'impuissance (à l'echelle sociétale) mais il ne peut pas s'empecher de le developper car il a toujours mal
Le seul moyen est donc pour lui de s'arracher et de transgresser les codes sociaux, en bref comme tu l'as dit devenir le monstre que la société craint. Ca peut etre un monstre au sens litteral (terroriste, criminel), mais un monstre intellectuel (artiste subversif, philosophe non-normé)
Mais tant que le pharmakos se lapidera tout seul sur la croix qu'il a lui meme fabriquée pour racheter des peches de gens ingrats, il ne pourra jamais débuter son ascension et trouver ses apotres
Et vive Babylone
En effet, il peut arriver après avoir brisé toutes les illusions qu'on lui a imputé, le pharmakos va ressentir avec une sensibilité extreme tous les problèmes de la société, comme si il les subissait
De ce fait il developpe un ressentiment dérivé de sa contestation d'impuissance (à l'echelle sociétale) mais il ne peut pas s'empecher de le developper car il a toujours mal
Le seul moyen est donc pour lui de s'arracher et de transgresser les codes sociaux, en bref comme tu l'as dit devenir le monstre que la société craint. Ca peut etre un monstre au sens litteral (terroriste, criminel), mais un monstre intellectuel (artiste subversif, philosophe non-normé)
Mais tant que le pharmakos se lapidera tout seul sur la croix qu'il a lui meme fabriquée pour racheter des peches de gens ingrats, il ne pourra jamais débuter son ascension et trouver ses apotres
Et vive Babylone
Le début est bon mais j'ai l'impression que la fin dérive
Le pharmakos souffre effectivement de son impuissance à voir le problème général sans pouvoir y faire quoi que ce soit
Mais son salut n'est pas forcément le ressentiment
Il peut au contraire se plaire dans la souffrance en se rendant compte que c'est elle qui a fait de lui ce qu'il est
Et qui fera donc des autres ce qu'il pense qu'ils doivent être
C'est dangereux, mais c'est l'ordre des choses
Ce quoi doit mourir doit mourir, et ce qui doit naître, naîtra
Le pharmakos souffre effectivement de son impuissance à voir le problème général sans pouvoir y faire quoi que ce soit
Mais son salut n'est pas forcément le ressentiment
Il peut au contraire se plaire dans la souffrance en se rendant compte que c'est elle qui a fait de lui ce qu'il est
Et qui fera donc des autres ce qu'il pense qu'ils doivent être
C'est dangereux, mais c'est l'ordre des choses
Ce quoi doit mourir doit mourir, et ce qui doit naître, naîtra
Quand il pleut des sous, les malchanceux n’ont pas de sac
il y a 18 jours
Le début est bon mais j'ai l'impression que la fin dérive
Le pharmakos souffre effectivement de son impuissance à voir le problème général sans pouvoir y faire quoi que ce soit
Mais son salut n'est pas forcément le ressentiment
Il peut au contraire se plaire dans la souffrance en se rendant compte que c'est elle qui a fait de lui ce qu'il est
Et qui fera donc des autres ce qu'il pense qu'ils doivent être
C'est dangereux, mais c'est l'ordre des choses
Ce quoi doit mourir doit mourir, et ce qui doit naître, naîtra
Le pharmakos souffre effectivement de son impuissance à voir le problème général sans pouvoir y faire quoi que ce soit
Mais son salut n'est pas forcément le ressentiment
Il peut au contraire se plaire dans la souffrance en se rendant compte que c'est elle qui a fait de lui ce qu'il est
Et qui fera donc des autres ce qu'il pense qu'ils doivent être
C'est dangereux, mais c'est l'ordre des choses
Ce quoi doit mourir doit mourir, et ce qui doit naître, naîtra
Oui le plus dangereux pour le pharmakos et de prendre la douleur comme identité
Parfois, nous ne voulons pas guérir car la douleur est le seul lien avec ce que nous avons perdu - Ibn Sina
Mais ce ressentiment n'est pas un salut ce n'est pas ça que je dis, mais qu'il doit etre purgé car ancré dans l'ame, le ressentiment ne peut pas disparaitre par simple volonté
Et il doit le purger par la force (mentale, physique, psychique...) car morale des faibles, morale des forts tu connais
Parfois, nous ne voulons pas guérir car la douleur est le seul lien avec ce que nous avons perdu - Ibn Sina
Mais ce ressentiment n'est pas un salut ce n'est pas ça que je dis, mais qu'il doit etre purgé car ancré dans l'ame, le ressentiment ne peut pas disparaitre par simple volonté
Et il doit le purger par la force (mentale, physique, psychique...) car morale des faibles, morale des forts tu connais
#AF6EEF
il y a 18 jours
Oui le plus dangereux pour le pharmakos et de prendre la douleur comme identité
Parfois, nous ne voulons pas guérir car la douleur est le seul lien avec ce que nous avons perdu - Ibn Sina
Mais ce ressentiment n'est pas un salut ce n'est pas ça que je dis, mais qu'il doit etre purgé car ancré dans l'ame, le ressentiment ne peut pas disparaitre par simple volonté
Et il doit le purger par la force (mentale, physique, psychique...) car morale des faibles, morale des forts tu connais
Parfois, nous ne voulons pas guérir car la douleur est le seul lien avec ce que nous avons perdu - Ibn Sina
Mais ce ressentiment n'est pas un salut ce n'est pas ça que je dis, mais qu'il doit etre purgé car ancré dans l'ame, le ressentiment ne peut pas disparaitre par simple volonté
Et il doit le purger par la force (mentale, physique, psychique...) car morale des faibles, morale des forts tu connais
C'est pas le plus dangereux pour le pharmakos car c'est précisément son carburant la souffrance
C'est dangereux pour ceux qui n'en sont potentiellement pas aptes
Il y a des gens qui ne peuvent suivre, faute de développement
Et si ça arrive trop vite, ça les détruit totalement plutôt que de les construire
D'ailleurs, quelqu'un qui ne souffre pas assez de la société ne peut pas entendre ce que le pharmakos à a lui dire de ce qu'il entend lui-même de l'univers
C'est dangereux pour ceux qui n'en sont potentiellement pas aptes
Il y a des gens qui ne peuvent suivre, faute de développement
Et si ça arrive trop vite, ça les détruit totalement plutôt que de les construire
D'ailleurs, quelqu'un qui ne souffre pas assez de la société ne peut pas entendre ce que le pharmakos à a lui dire de ce qu'il entend lui-même de l'univers
Quand il pleut des sous, les malchanceux n’ont pas de sac
il y a 18 jours
Il manque un truc, l'enfant pharmakos peut aussi reproduire son fonctionnement mental en dehors de l'echelle familiale mais dans l'echelle sociétale et publique
En effet, il peut arriver après avoir brisé toutes les illusions qu'on lui a imputé, le pharmakos va ressentir avec une sensibilité extreme tous les problèmes de la société, comme si il les subissait
De ce fait il developpe un ressentiment dérivé de sa contestation d'impuissance (à l'echelle sociétale) mais il ne peut pas s'empecher de le developper car il a toujours mal
Le seul moyen est donc pour lui de s'arracher et de transgresser les codes sociaux, en bref comme tu l'as dit devenir le monstre que la société craint. Ca peut etre un monstre au sens litteral (terroriste, criminel), mais un monstre intellectuel (artiste subversif, philosophe non-normé)
Mais tant que le pharmakos se lapidera tout seul sur la croix qu'il a lui meme fabriquée pour racheter des peches de gens ingrats, il ne pourra jamais débuter son ascension et trouver ses apotres
Et vive Babylone
En effet, il peut arriver après avoir brisé toutes les illusions qu'on lui a imputé, le pharmakos va ressentir avec une sensibilité extreme tous les problèmes de la société, comme si il les subissait
De ce fait il developpe un ressentiment dérivé de sa contestation d'impuissance (à l'echelle sociétale) mais il ne peut pas s'empecher de le developper car il a toujours mal
Le seul moyen est donc pour lui de s'arracher et de transgresser les codes sociaux, en bref comme tu l'as dit devenir le monstre que la société craint. Ca peut etre un monstre au sens litteral (terroriste, criminel), mais un monstre intellectuel (artiste subversif, philosophe non-normé)
Mais tant que le pharmakos se lapidera tout seul sur la croix qu'il a lui meme fabriquée pour racheter des peches de gens ingrats, il ne pourra jamais débuter son ascension et trouver ses apotres
Et vive Babylone
Ça rentre dans cette idée de monstre provoqué effectivement, c'est courant d'être fusionné à son environnement, de souffrir avec, quand on est traumatisé très tôt, parce qu'on manque de définition de soi (où on commence et où s'arrête l'autre)
il y a 18 jours
AmorFati
18j
Exactement, tous doivent prendre conscience de leur place actuelle et quoi faire pour se délier, atteindre l'unité / complétude
il y a 18 jours
"Le paradoxe : plus on en fait un monstre absolu, plus on l’invoque" l'effet Murphy un peu non?
L'effet de Murphy c'est statistique, ça arrivera, là on parle d'effet direct, parfois très rapides et flambants psychiquement
il y a 18 jours
Le début est bon mais j'ai l'impression que la fin dérive
Le pharmakos souffre effectivement de son impuissance à voir le problème général sans pouvoir y faire quoi que ce soit
Mais son salut n'est pas forcément le ressentiment
Il peut au contraire se plaire dans la souffrance en se rendant compte que c'est elle qui a fait de lui ce qu'il est
Et qui fera donc des autres ce qu'il pense qu'ils doivent être
C'est dangereux, mais c'est l'ordre des choses
Ce quoi doit mourir doit mourir, et ce qui doit naître, naîtra
Le pharmakos souffre effectivement de son impuissance à voir le problème général sans pouvoir y faire quoi que ce soit
Mais son salut n'est pas forcément le ressentiment
Il peut au contraire se plaire dans la souffrance en se rendant compte que c'est elle qui a fait de lui ce qu'il est
Et qui fera donc des autres ce qu'il pense qu'ils doivent être
C'est dangereux, mais c'est l'ordre des choses
Ce quoi doit mourir doit mourir, et ce qui doit naître, naîtra
La fin c'est un constat un peu amer, on ne prend pas suffisamment conscience collectivement de notre participation à la souffrance, et nos pattern ridicules tel que l'illusion de purger le mal en sacrifiant quelqu'un ou un symbole
il y a 18 jours























