Ce sujet a été résolu
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Ça va bien me prendre deux ans je pense
Ça va bien me prendre deux ans je pense
Attention à ne pas faire traîner les choses. Deux ans c’est long, ça sent mauvais
il y a 4 jours
"Elle posait son sac, ses chaussures, son manteau, dans le noir, les déposant avec une précision des gestes que j'admirais; où est la lumière demanda t-elle, j'appuie sur l'interrupteur, et toute la pièce fut illuminée"
faut écrire comme ça frérot
faut écrire comme ça frérot
il y a 4 jours
PALANCE
4j
"Elle posait son sac, ses chaussures, son manteau, dans le noir, les déposant avec une précision des gestes que j'admirais; où est la lumière demanda t-elle, j'appuie sur l'interrupteur, et toute la pièce fut illuminée"
faut écrire comme ça frérot
faut écrire comme ça frérot
J’aime pas du tout
Comme quoi, chacun son style
Comme quoi, chacun son style
il y a 4 jours
Albinus
4j
C'est incroyablement bien écrit mais il te manque un seul truc essentiel, crucial, impardonnable. Il te manque du chien. On a aucune prise sur ton texte, on ne s'y accroche pas. Il ne suscite pas l'intérêt et ça cause un ennui terrible. Pourtant, tes phrases sont impeccables et produisent un effet. Je préfère d'ailleurs le texte au-dessus du chapitre un. Pendant un instant, tu as eu un air à Borges
Quel est ton but dans ce roman ?
Quel est ton but dans ce roman ?
il y a 4 jours
C'est incroyablement bien écrit mais il te manque un seul truc essentiel, crucial, impardonnable. Il te manque du chien. On a aucune prise sur ton texte, on ne s'y accroche pas. Il ne suscite pas l'intérêt et ça cause un ennui terrible. Pourtant, tes phrases sont impeccables et produisent un effet. Je préfère d'ailleurs le texte au-dessus du chapitre un. Pendant un instant, tu as eu un air à Borges
Quel est ton but dans ce roman ?
Quel est ton but dans ce roman ?
Merci de ton retour clef et c’est là-dessus que je vais travailler, ça prendra du temps, je le sais
Je veux montrer que l’humain ne vit pas dans un monde neutre, dire que le réel n’est pas plat, qu’il y a des plans, des profondeurs, des strates où se jouent les vrais événements
Le vieil homme, lui, coud.
Il coud le vide.
Il coud le temps qui fuit.
Il coud les secondes décousues, les vies qui se défont, les fils rompus qu’on ne voit plus.
Il est l’autre extrémité du même fil.
Là où elle commence à peine à sentir qu’on la regarde,
là où l’homme de la Salle du Nord a déjà tout lâché,
le vieil homme, lui, n’a jamais lâché l’aiguille.
Il est celui qui répare en silence, sans témoin, sans gloire, sans même savoir si ça tient vraiment
Je veux montrer que l’humain ne vit pas dans un monde neutre, dire que le réel n’est pas plat, qu’il y a des plans, des profondeurs, des strates où se jouent les vrais événements
Le vieil homme, lui, coud.
Il coud le vide.
Il coud le temps qui fuit.
Il coud les secondes décousues, les vies qui se défont, les fils rompus qu’on ne voit plus.
Il est l’autre extrémité du même fil.
Là où elle commence à peine à sentir qu’on la regarde,
là où l’homme de la Salle du Nord a déjà tout lâché,
le vieil homme, lui, n’a jamais lâché l’aiguille.
Il est celui qui répare en silence, sans témoin, sans gloire, sans même savoir si ça tient vraiment
il y a 4 jours
J’aime pas du tout
Comme quoi, chacun son style
Comme quoi, chacun son style
Albinus, sois patient, t'écrit comme un cochon
il y a 4 jours
Il murmura quelque chose, un mot presque inaudible.
"il me dit presque inaudible, un mot"
il y a 4 jours
Il y a vraiment trop de comparaisons et elles ne sont pas tout à fait appropriées
Genre le champ lexical est assez disparate, on parle d'arrêt de temps, d'immobilité, et en même temps de silence, de promesse, sans que l'ensemble ne soit lié par des actions, ce qui rend l'ensemble assez étrange à lire
Aussi la surexposition n'est pas vraiment une bonne chose => "on disait qu'il cousait ce que la vie décousait", déjà le "on" n'est pas clairement identifié, ensuite pourquoi le dire maintenant? Tu aurais pu le montrer en action et noter au passage qu'il coud ce que la vie découd
Dans l'ensemble, je trouve qu'il y a une volonté de théâtraliser et poétiser le texte pour rien, ce qui nuit assez au confort de lecture.
Pour te donner une idée de reprise que je ferais (mais je t'enjoins plutôt à ne pas l'utiliser telle quelle, puisqu'elle ne correspondra pas à ton style en plus d'avoir été écrite sur le vif, donc nécessairement imparfaite):
La lumière entrait par les persiennes comme un filet d’eau, lente et régulière.
Elle découpait la poussière en petites constellations qui pulsaient au rythme de rien, suspendues dans l’air comme si le temps hésitait à les laisser tomber.
Le vieil homme se tenait assis au bord du lit, le dos droit, les mains posées sur ses genoux. Autour de lui, la chambre avait l’air d’une horloge arrêtée : les meubles immuables, les draps tirés, l’air trop immobile pour être vivant.
=> rien à dire sauf meubles immobiles et air immobiles => j'aurais dit meuble immuables, pour jouer un peu sur l'oxymore
Sur la table, il y avait une boîte en bois clair, ouverte comme une bouche discrète.
À l’intérieur, une collection d’aiguilles, toutes d’épaisseurs différentes, fines comme des éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
On disait qu’il raccommodait le monde, qu’il recousait ce que la vie décousait.
Lui ne disait rien.
=> Sur la table se trouvait une boîte de bois clair. A travers son ouverture discrète, on pouvait distinguer une collection d'aiguilles, toutes d'épaisseurs et de tailles différentes, certaines grosses comme le pouce, d'autres si fines qu'elles semblaient taillées d'éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
Il prit l’une des aiguilles, la plus courte, celle qui brillait à peine.
Il la tint entre le pouce et l’index, comme on tient une promesse fragile.
Le matin avançait.
Dans un coin de la pièce, une horloge battait trop lentement, comme si elle suivait son souffle fatigué.
=> Sans dire un mot, comme à son habitude, il pris entre le pouce et l'index la plus courte d'entre elles. Elle brillait à peine à la lueur du soleil qui entamait sa course dans le ciel. Dans un coin de la pièce, comme suivant son souffle fatigué, une horloge battait trop lentement.
Genre le champ lexical est assez disparate, on parle d'arrêt de temps, d'immobilité, et en même temps de silence, de promesse, sans que l'ensemble ne soit lié par des actions, ce qui rend l'ensemble assez étrange à lire
Aussi la surexposition n'est pas vraiment une bonne chose => "on disait qu'il cousait ce que la vie décousait", déjà le "on" n'est pas clairement identifié, ensuite pourquoi le dire maintenant? Tu aurais pu le montrer en action et noter au passage qu'il coud ce que la vie découd
Dans l'ensemble, je trouve qu'il y a une volonté de théâtraliser et poétiser le texte pour rien, ce qui nuit assez au confort de lecture.
Pour te donner une idée de reprise que je ferais (mais je t'enjoins plutôt à ne pas l'utiliser telle quelle, puisqu'elle ne correspondra pas à ton style en plus d'avoir été écrite sur le vif, donc nécessairement imparfaite):
La lumière entrait par les persiennes comme un filet d’eau, lente et régulière.
Elle découpait la poussière en petites constellations qui pulsaient au rythme de rien, suspendues dans l’air comme si le temps hésitait à les laisser tomber.
Le vieil homme se tenait assis au bord du lit, le dos droit, les mains posées sur ses genoux. Autour de lui, la chambre avait l’air d’une horloge arrêtée : les meubles immuables, les draps tirés, l’air trop immobile pour être vivant.
=> rien à dire sauf meubles immobiles et air immobiles => j'aurais dit meuble immuables, pour jouer un peu sur l'oxymore
Sur la table, il y avait une boîte en bois clair, ouverte comme une bouche discrète.
À l’intérieur, une collection d’aiguilles, toutes d’épaisseurs différentes, fines comme des éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
On disait qu’il raccommodait le monde, qu’il recousait ce que la vie décousait.
Lui ne disait rien.
=> Sur la table se trouvait une boîte de bois clair. A travers son ouverture discrète, on pouvait distinguer une collection d'aiguilles, toutes d'épaisseurs et de tailles différentes, certaines grosses comme le pouce, d'autres si fines qu'elles semblaient taillées d'éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
Il prit l’une des aiguilles, la plus courte, celle qui brillait à peine.
Il la tint entre le pouce et l’index, comme on tient une promesse fragile.
Le matin avançait.
Dans un coin de la pièce, une horloge battait trop lentement, comme si elle suivait son souffle fatigué.
=> Sans dire un mot, comme à son habitude, il pris entre le pouce et l'index la plus courte d'entre elles. Elle brillait à peine à la lueur du soleil qui entamait sa course dans le ciel. Dans un coin de la pièce, comme suivant son souffle fatigué, une horloge battait trop lentement.
il y a 4 jours
La poésie c'est bien mais c'est vite fatiguant quand tu en abuses, il vaut mieux se contenter de phrases simples et garder les belles formulations pour des moments plus marquants.
Aussi la surexposition fait sortir le lecteur, surtout quand il doit imaginer ce qu'est un "éclat de silence" par exemple
Après bien sûr tu peux écrire, réécrire, réréécrire jusqu'à avoir le niveau d'un Balzac, mais bon
Aussi la surexposition fait sortir le lecteur, surtout quand il doit imaginer ce qu'est un "éclat de silence" par exemple
Après bien sûr tu peux écrire, réécrire, réréécrire jusqu'à avoir le niveau d'un Balzac, mais bon
il y a 4 jours
LeRandom
4j
Il y a vraiment trop de comparaisons et elles ne sont pas tout à fait appropriées
Genre le champ lexical est assez disparate, on parle d'arrêt de temps, d'immobilité, et en même temps de silence, de promesse, sans que l'ensemble ne soit lié par des actions, ce qui rend l'ensemble assez étrange à lire
Aussi la surexposition n'est pas vraiment une bonne chose => "on disait qu'il cousait ce que la vie décousait", déjà le "on" n'est pas clairement identifié, ensuite pourquoi le dire maintenant? Tu aurais pu le montrer en action et noter au passage qu'il coud ce que la vie découd
Dans l'ensemble, je trouve qu'il y a une volonté de théâtraliser et poétiser le texte pour rien, ce qui nuit assez au confort de lecture.
Pour te donner une idée de reprise que je ferais (mais je t'enjoins plutôt à ne pas l'utiliser telle quelle, puisqu'elle ne correspondra pas à ton style en plus d'avoir été écrite sur le vif, donc nécessairement imparfaite):
La lumière entrait par les persiennes comme un filet d’eau, lente et régulière.
Elle découpait la poussière en petites constellations qui pulsaient au rythme de rien, suspendues dans l’air comme si le temps hésitait à les laisser tomber.
Le vieil homme se tenait assis au bord du lit, le dos droit, les mains posées sur ses genoux. Autour de lui, la chambre avait l’air d’une horloge arrêtée : les meubles immuables, les draps tirés, l’air trop immobile pour être vivant.
=> rien à dire sauf meubles immobiles et air immobiles => j'aurais dit meuble immuables, pour jouer un peu sur l'oxymore
Sur la table, il y avait une boîte en bois clair, ouverte comme une bouche discrète.
À l’intérieur, une collection d’aiguilles, toutes d’épaisseurs différentes, fines comme des éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
On disait qu’il raccommodait le monde, qu’il recousait ce que la vie décousait.
Lui ne disait rien.
=> Sur la table se trouvait une boîte de bois clair. A travers son ouverture discrète, on pouvait distinguer une collection d'aiguilles, toutes d'épaisseurs et de tailles différentes, certaines grosses comme le pouce, d'autres si fines qu'elles semblaient taillées d'éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
Il prit l’une des aiguilles, la plus courte, celle qui brillait à peine.
Il la tint entre le pouce et l’index, comme on tient une promesse fragile.
Le matin avançait.
Dans un coin de la pièce, une horloge battait trop lentement, comme si elle suivait son souffle fatigué.
=> Sans dire un mot, comme à son habitude, il pris entre le pouce et l'index la plus courte d'entre elles. Elle brillait à peine à la lueur du soleil qui entamait sa course dans le ciel. Dans un coin de la pièce, comme suivant son souffle fatigué, une horloge battait trop lentement.
Genre le champ lexical est assez disparate, on parle d'arrêt de temps, d'immobilité, et en même temps de silence, de promesse, sans que l'ensemble ne soit lié par des actions, ce qui rend l'ensemble assez étrange à lire
Aussi la surexposition n'est pas vraiment une bonne chose => "on disait qu'il cousait ce que la vie décousait", déjà le "on" n'est pas clairement identifié, ensuite pourquoi le dire maintenant? Tu aurais pu le montrer en action et noter au passage qu'il coud ce que la vie découd
Dans l'ensemble, je trouve qu'il y a une volonté de théâtraliser et poétiser le texte pour rien, ce qui nuit assez au confort de lecture.
Pour te donner une idée de reprise que je ferais (mais je t'enjoins plutôt à ne pas l'utiliser telle quelle, puisqu'elle ne correspondra pas à ton style en plus d'avoir été écrite sur le vif, donc nécessairement imparfaite):
La lumière entrait par les persiennes comme un filet d’eau, lente et régulière.
Elle découpait la poussière en petites constellations qui pulsaient au rythme de rien, suspendues dans l’air comme si le temps hésitait à les laisser tomber.
Le vieil homme se tenait assis au bord du lit, le dos droit, les mains posées sur ses genoux. Autour de lui, la chambre avait l’air d’une horloge arrêtée : les meubles immuables, les draps tirés, l’air trop immobile pour être vivant.
=> rien à dire sauf meubles immobiles et air immobiles => j'aurais dit meuble immuables, pour jouer un peu sur l'oxymore
Sur la table, il y avait une boîte en bois clair, ouverte comme une bouche discrète.
À l’intérieur, une collection d’aiguilles, toutes d’épaisseurs différentes, fines comme des éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
On disait qu’il raccommodait le monde, qu’il recousait ce que la vie décousait.
Lui ne disait rien.
=> Sur la table se trouvait une boîte de bois clair. A travers son ouverture discrète, on pouvait distinguer une collection d'aiguilles, toutes d'épaisseurs et de tailles différentes, certaines grosses comme le pouce, d'autres si fines qu'elles semblaient taillées d'éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
Il prit l’une des aiguilles, la plus courte, celle qui brillait à peine.
Il la tint entre le pouce et l’index, comme on tient une promesse fragile.
Le matin avançait.
Dans un coin de la pièce, une horloge battait trop lentement, comme si elle suivait son souffle fatigué.
=> Sans dire un mot, comme à son habitude, il pris entre le pouce et l'index la plus courte d'entre elles. Elle brillait à peine à la lueur du soleil qui entamait sa course dans le ciel. Dans un coin de la pièce, comme suivant son souffle fatigué, une horloge battait trop lentement.
là tu l'enfonce, c'est presque encore pire
il y a 4 jours
LeRandom
4j
Il y a vraiment trop de comparaisons et elles ne sont pas tout à fait appropriées
Genre le champ lexical est assez disparate, on parle d'arrêt de temps, d'immobilité, et en même temps de silence, de promesse, sans que l'ensemble ne soit lié par des actions, ce qui rend l'ensemble assez étrange à lire
Aussi la surexposition n'est pas vraiment une bonne chose => "on disait qu'il cousait ce que la vie décousait", déjà le "on" n'est pas clairement identifié, ensuite pourquoi le dire maintenant? Tu aurais pu le montrer en action et noter au passage qu'il coud ce que la vie découd
Dans l'ensemble, je trouve qu'il y a une volonté de théâtraliser et poétiser le texte pour rien, ce qui nuit assez au confort de lecture.
Pour te donner une idée de reprise que je ferais (mais je t'enjoins plutôt à ne pas l'utiliser telle quelle, puisqu'elle ne correspondra pas à ton style en plus d'avoir été écrite sur le vif, donc nécessairement imparfaite):
La lumière entrait par les persiennes comme un filet d’eau, lente et régulière.
Elle découpait la poussière en petites constellations qui pulsaient au rythme de rien, suspendues dans l’air comme si le temps hésitait à les laisser tomber.
Le vieil homme se tenait assis au bord du lit, le dos droit, les mains posées sur ses genoux. Autour de lui, la chambre avait l’air d’une horloge arrêtée : les meubles immuables, les draps tirés, l’air trop immobile pour être vivant.
=> rien à dire sauf meubles immobiles et air immobiles => j'aurais dit meuble immuables, pour jouer un peu sur l'oxymore
Sur la table, il y avait une boîte en bois clair, ouverte comme une bouche discrète.
À l’intérieur, une collection d’aiguilles, toutes d’épaisseurs différentes, fines comme des éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
On disait qu’il raccommodait le monde, qu’il recousait ce que la vie décousait.
Lui ne disait rien.
=> Sur la table se trouvait une boîte de bois clair. A travers son ouverture discrète, on pouvait distinguer une collection d'aiguilles, toutes d'épaisseurs et de tailles différentes, certaines grosses comme le pouce, d'autres si fines qu'elles semblaient taillées d'éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
Il prit l’une des aiguilles, la plus courte, celle qui brillait à peine.
Il la tint entre le pouce et l’index, comme on tient une promesse fragile.
Le matin avançait.
Dans un coin de la pièce, une horloge battait trop lentement, comme si elle suivait son souffle fatigué.
=> Sans dire un mot, comme à son habitude, il pris entre le pouce et l'index la plus courte d'entre elles. Elle brillait à peine à la lueur du soleil qui entamait sa course dans le ciel. Dans un coin de la pièce, comme suivant son souffle fatigué, une horloge battait trop lentement.
Genre le champ lexical est assez disparate, on parle d'arrêt de temps, d'immobilité, et en même temps de silence, de promesse, sans que l'ensemble ne soit lié par des actions, ce qui rend l'ensemble assez étrange à lire
Aussi la surexposition n'est pas vraiment une bonne chose => "on disait qu'il cousait ce que la vie décousait", déjà le "on" n'est pas clairement identifié, ensuite pourquoi le dire maintenant? Tu aurais pu le montrer en action et noter au passage qu'il coud ce que la vie découd
Dans l'ensemble, je trouve qu'il y a une volonté de théâtraliser et poétiser le texte pour rien, ce qui nuit assez au confort de lecture.
Pour te donner une idée de reprise que je ferais (mais je t'enjoins plutôt à ne pas l'utiliser telle quelle, puisqu'elle ne correspondra pas à ton style en plus d'avoir été écrite sur le vif, donc nécessairement imparfaite):
La lumière entrait par les persiennes comme un filet d’eau, lente et régulière.
Elle découpait la poussière en petites constellations qui pulsaient au rythme de rien, suspendues dans l’air comme si le temps hésitait à les laisser tomber.
Le vieil homme se tenait assis au bord du lit, le dos droit, les mains posées sur ses genoux. Autour de lui, la chambre avait l’air d’une horloge arrêtée : les meubles immuables, les draps tirés, l’air trop immobile pour être vivant.
=> rien à dire sauf meubles immobiles et air immobiles => j'aurais dit meuble immuables, pour jouer un peu sur l'oxymore
Sur la table, il y avait une boîte en bois clair, ouverte comme une bouche discrète.
À l’intérieur, une collection d’aiguilles, toutes d’épaisseurs différentes, fines comme des éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
On disait qu’il raccommodait le monde, qu’il recousait ce que la vie décousait.
Lui ne disait rien.
=> Sur la table se trouvait une boîte de bois clair. A travers son ouverture discrète, on pouvait distinguer une collection d'aiguilles, toutes d'épaisseurs et de tailles différentes, certaines grosses comme le pouce, d'autres si fines qu'elles semblaient taillées d'éclats de silence. Il les rangeait depuis des décennies, sans que personne ne sache vraiment pourquoi.
Il prit l’une des aiguilles, la plus courte, celle qui brillait à peine.
Il la tint entre le pouce et l’index, comme on tient une promesse fragile.
Le matin avançait.
Dans un coin de la pièce, une horloge battait trop lentement, comme si elle suivait son souffle fatigué.
=> Sans dire un mot, comme à son habitude, il pris entre le pouce et l'index la plus courte d'entre elles. Elle brillait à peine à la lueur du soleil qui entamait sa course dans le ciel. Dans un coin de la pièce, comme suivant son souffle fatigué, une horloge battait trop lentement.
Pas fan de la réécriture mais je prends note des remarques, merci clef
il y a 4 jours
L'OP ne serais tu pas un INFJ 4w5 par hasard?
iNJF oui
4w5 je ne connais pas
4w5 je ne connais pas
il y a 4 jours
"sur la table en bois clair, une boîte, discrète, posée comme en secret" etc...
il y a 4 jours
iNJF oui
4w5 je ne connais pas
4w5 je ne connais pas
il y a 4 jours
Ça se voit à ton texte
T'es pour l'authenticité, la lucidité, et la sublimation
T'es pour l'authenticité, la lucidité, et la sublimation
Oui, j’aime bien la littérature sur le chaos, le vide, le doute religieux
Je lis surtout les grands mystiques
Dostoïevski, Eliot, Bernanos, Pessoa
Je lis surtout les grands mystiques
Dostoïevski, Eliot, Bernanos, Pessoa
il y a 4 jours









