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Je suis pas fan de Despentes

Ça parle fort, mais ça pense peu

Elle se débat dans les symptômes, sans toucher une seule cause

C’est de l’agitation morale, pas une idée, l’expérience individuelle devient la loi générale

Le viol est mal mais la pensée qui en découle ici est un dérivé du mal

C’est une philosophie de survie pas une philosophie vraie

Dire que vendre son corps est émancipateur n’est pas une pensée, c’est un mécanisme de défense

L’ essai réduit l’homme à un désir, la femme à une blessure, et le sexe à une lutte de pouvoir
:chat_lunettes:


C’est une anthropologie mutilée

C’est nihiliste, ça construit rien, ça ne guérit rien et ça ne dit rien de la nature humaine

Une expérience traumatique universalisée
:Oopsi:
Car elle n'a pas l'ambition de dépasser le capitalisme, je pense. Elle sait que c'est impossible. C'est ce qu'on se disait avec Bouclador hier : cette prostitution des rapports humains c'est quand même de la marchandisation, c'est une forme d'aliénation, ce n'est pas sain.

Mais en même temps, le système capitalisme n'est pas sain non plus et on est dedans, alors il s'agit de composer avec. Et dans ce contexte oui, je suis d'accord pour dire que la prostitution représente une chance, une libération. Mais il vaudrait mieux une société non marchande qui s'écarte des logiques de marché
il y a un jour
Oui sur les points que tu soulèves elle n'a pas foncièrement tort...c'est sûr que les prostituées et les actrices X sont limitées à ça à leur statut de travailleuse du sexe comme si elles n'étaient pas des femmes comme les autres
:Lecteur:

Après que les victimes de viol soient considérées comme souillées je suis déjà plus sceptique je pense que dans les pays développés ce n'est pas le cas on va pas considérer qu'être victime de viol c'est être moralement perverti... C'est surtout que quand une personne accuse une autre d'agression sexuelle c'est malaisé de prendre position vu que c'est très souvent compliqué de prouver la matérialité des faits mais ça ne veut pas dire qu'on ne trouve pas le viol abject comme acte bien entendu
:Lecteur:
Oui c'est une bonne idée de poster des petits résumés des livres que tu lis
:MarrantCoeur:
Quomodo vales ? Nam ego sum Solanum tuberosum !
il y a un jour
Oui sur les points que tu soulèves elle n'a pas foncièrement tort...c'est sûr que les prostituées et les actrices X sont limitées à ça à leur statut de travailleuse du sexe comme si elles n'étaient pas des femmes comme les autres
:Lecteur:

Après que les victimes de viol soient considérées comme souillées je suis déjà plus sceptique je pense que dans les pays développés ce n'est pas le cas on va pas considérer qu'être victime de viol c'est être moralement perverti... C'est surtout que quand une personne accuse une autre d'agression sexuelle c'est malaisé de prendre position vu que c'est très souvent compliqué de prouver la matérialité des faits mais ça ne veut pas dire qu'on ne trouve pas le viol abject comme acte bien entendu
:Lecteur:
Bah souvent une personne qui ose témoigner on va dire qu'elle fait ça pour faire le buzz
:chatpiaf:
Quomodo vales ? Nam ego sum Solanum tuberosum !
il y a un jour
elle est a la bourre despentes.
Aujourdh'hui en france, mis à part les musulmans, personne n’éduque les femmes à être soumises.
C'était en 2006
:charaignee_2:
Quomodo vales ? Nam ego sum Solanum tuberosum !
il y a un jour
C'était en 2006
:charaignee_2:
ma copine est morte en 2006
:chatserpent:
Alain au bar !
:Boomer_saoul:
il y a un jour
ma copine est morte en 2006
:chatserpent:
Aya cette boucle
:sodium_bras:
Quomodo vales ? Nam ego sum Solanum tuberosum !
il y a un jour
Car elle n'a pas l'ambition de dépasser le capitalisme, je pense. Elle sait que c'est impossible. C'est ce qu'on se disait avec Bouclador hier : cette prostitution des rapports humains c'est quand même de la marchandisation, c'est une forme d'aliénation, ce n'est pas sain.

Mais en même temps, le système capitalisme n'est pas sain non plus et on est dedans, alors il s'agit de composer avec. Et dans ce contexte oui, je suis d'accord pour dire que la prostitution représente une chance, une libération. Mais il vaudrait mieux une société non marchande qui s'écarte des logiques de marché
Ayaaa, le feu brûle, donc allons-y pieds nus, on s’habituera
:darwin_awards:


Le capitalisme est un contexte, pas une cause formelle.

Aucune structure économique ne transforme un acte indigne en acte vertueux

La racine de la prostitution est pas économique, ça précède le marché
il y a un jour
J'ai lu un essai très fort, intéressant, novateur, mais un peu confus. Et dans la crainte de tout oublier à cause de cette confusion, j'ai rédigé un rapport au propre. Je faisais ça systématiquement, avant. Je crois que je vais reprendre, et vous faire péter ça

:Verdun_rire:


C'est King Kong Théorie

Manifeste indispensable pour comprendre le féminisme du début XXIeme siècle.

Virginie commence par reconnaître ses privilèges : elle a vécu avec les mêmes droits civiques que les hommes grâce aux vagues de féminisme antérieure : accès au travail, mêmes droits bancaires, mêmes droits de vote, possibilité de mener n’importe quelle vie dans les faits.

Cependant, la perception et la représentation des femmes demeurent un problème. Et cela va s’insinuer dans l’intimité la plus taboue. C’est cette intimité que Virginie propose de révéler, par l’intermédiaire de trois principaux sujets : le viol, la prostitution, la pornographie.

:gba:


Le viol est un grand tabou. Les victimes n’en parlent pas car elles ont honte. Quand une femme est violée, la société considère qu’elle a été salie, souillée, et qu’au fond, si elle n’en est pas morte, c’est qu’elle l’a peut-être un petit peu cherché, qu’elle a peut-être un peu aimé. Une femme violée doit se taire. Et elle doit être brisée. Car la brisure est la seule attitude convenable après un viol. Si la violée n’est pas brisée, renfermée, qu’elle en parle trop, cela signifie qu’elle n’a pas honte d’avoir été souillée, et qu’elle a donc un petit côté salope.

Les hommes ne parlent pas davantage du viol car ils ne se perçoivent pas comme des violeurs. Pour eux, ils n’ont fait qu’insister un peu. Si la femme ne se défend plus, c’est qu’elle veut. Les violeurs dont donc généralement tranquilles avec leur conscience car ils s’arrangent pour percevoir ça comme une relation légitime et consentante.

Virginie a été violé. Elle raconte que pendant ce viol, elle était comme tétanisée et n’arrivait pas à se défendre, alors qu’elle est pourtant souvent prête à se battre dans la rue pour d’autres types d’agressions. Cette léthargie, elle l’explique par le fait que le viol la replace à son statut de femme, de femme vulnérable, éduquée à la soumission, mise à nue devant la puissance.

Et pourquoi est-ce possible ? Parce que politiquement, on n’a pas appris aux femmes à s’affirmer, à se penser fortes, à se percevoir comme capables sur le plan physique. C’est pourquoi les femmes n’ont pas leur place dans l’espace public, par exemple. On leur dit que c’est dangereux, qu’elles feraient mieux de rester à la maison et que si elles se font violer, elles l’auront un peu mérité.
Virgnie propose donc de politiser la lutte contre le viol en commençant par ceci : accepter la possibilité d’être violée. Être libre de prendre ce risque, et investir l’espace public quand même. Puis s’imposer par l’autodéfense, par des représentations de femmes moins passives, ne plus inculquer la soumission aux filles : ne plus les inciter à être polies, douces, mignonnes, se taire, plaire.

:gba:


Ensuite, vient le chapitre sur la prostitution.

Despentes explore en détail ce qu’est le désir, le plaisir et le pouvoir chez une femme. Elle pose la proposition suivante : la prostitution est un vecteur d’émancipation économique pour la femme, ça lui donne du pouvoir, et c’est un travail au même titre que n’importe quel travail.

Or, la quasi-majorité de la société s’acharne à dénigrer les putes, à rendre leur pratique illégales, marginales, à les exclure socialement.

:d)
Les femmes, d’abord, sont les pires ennemies des putes. Toutes les femmes qui ont accepté la soumission au sein du mariage, qui ont accepté d’être de petites femmes modèles, des trophées, des ménagères, elles ne supportent pas que d’autres femmes prennent le pouvoir sur les hommes. Ce sont ces femmes qui vont être les plus virulentes envers les putes. Ça leur fait de la concurrence.

:d)
Les hommes, ensuite, qui pour une raison mystérieuse, ont besoin de dénigrer l’objet de leur désir. Le désir de l’homme moyen est complexe. Il est excité par le corps d’une femme, mais d’un autre côté, jouir de ce corps le rend sale, impur, ça le dégrade. Ça passe encore dans le cadre d’une relation exclusive, s’ils sont les seuls à en jouir, si leur femme n’est pas trop chienne au lit. Mais concernant les putes, les femmes qui revendiquent publiquement le sexe, ça ne passe plus et les hommes les déconsidèrent massivement.

Despentes a été prostituée, et elle raconte que les clients la respectaient en tant que putes, qu’ils devenaient faibles et vulnérables devant elle. Ils culpabilisaient de la niquer contre de l’argent, de la forcer ainsi à faire ce qu’elle fait.

Mais elle leur répond que ce n’est pas les hommes qui la force à devenir pute. C’est la société qui nous force à travailler. Est-ce qu’on plaint à ce point l’infirmière ou la secrétaire qui est obligé d’aller au travail ? Et bien elle, elle a choisi d’être pute.

Et elle se rend compte que les hommes font des putes des victimes. Ils prennent pour exemple des Roumaines sans papier qui tapinent dans un camion pour un billet la passe parce que c’est l’exemple le plus sordide, puis partant de là, ils veulent interdire la prostitution pour soi-disant protéger les femmes.

:d)
Mais protéger les femmes, au contraire, c’est légaliser la prostitution. Donner un cadre légal avec des établissements, des normes, des contrats, des syndicats, rendre le métier institutionnel, l’intégrer à la société.

D’autre part, elle dénonce une grande hypocrisie de la part de la société. La plupart des femmes sont des putes au sens littéral, et ce n’est pas grave, ce n’est pas dégradant. C’est simplement le pouvoir de leur séduction. Elles ont raison d’en profiter. Une femme qui va chercher le meilleur parti pour le séduire et se faire entretenir, c’est aussi une forme de prostitution. Les femmes qui se font payer des verres, des restaus, des services, qu’est-ce donc ? Et même les femmes mariées qui restent à la maison, qui éduquent les enfants, qui touchent une pension après le divorce : c’est de l’entretien financier, de la rémunération plus ou moins indirecte contre du sexe.

Alors valorisons le pouvoir des femmes, cessons de percevoir le désir féminin comme honteux, le pouvoir de la femme comme quelque chose de sale. Laissons-leur la possibilité de s’élever économiquement grâce à leur corps. Dénigrer ça, c’est vouloir réduire la possibilité des femmes de s’élever socialement, vouloir en faire une armée d’esclaves pauvres et dociles.

:gba:


Enfin, elle s’attaque à la pornographie. C’est le chapitre le moins pertinent, je trouve. Probablement car si elle a été une violée et une pute, elle n’a jamais été une hardeuse

Disons rapidement tout de même que le porno est conçu par des hommes, pour des hommes, que ça n’apprend pas aux femmes à explorer leur plaisir, que c’est pour ça que la masturbation féminine n’est pas corrélée à l’industrie pornographique.

Ajoutons également que les actrices subissent le même statut que les putes : exclusion, marginalisation, dénigrement. Par exemple, on se moquera d’une ex-hardeuse qui devient artiste, intellectuelle, sportive ou quoi que ce soit d’autre qu’une chienne car après tout ce n’est qu’une chienne, comment pourrait-elle faire autre chose ? Si elle pouvait, elle l’aurait fait depuis le départ au lieu de se rabaisser ainsi. Nouvelle preuve que la perception des femmes est puissante, fallacieuse, et que dénigrer une femme qui se consacre au sexe n’est qu’une attitude arbitraire

:gba:


Despentes en conclu qu’elle admet aux femmes la liberté aux femmes de se marier, de faire des gosses, d’être fidèle, elle n’a rien contre ça. En revanche, elle refuse que ce soit l’unique alternative valorisée. Elle ouvre donc une porte, elle montre un nouveau chemin, dans lequel les femmes n’ont pas à plaire aux hommes, dans lequel elles peuvent être puissantes, putes, chaudasses, ambitieuses, physiquement fortes, sans que cela les dénigre dans leur féminité. Il ne suffit au fond que de changer notre perception que nous nous sommes construit de la femme


@ceinturion @clefserrure @glock @frieren @esclavotaf @litaire

Voilà si vous êtes chauds je vous partagerai de temps en temps des rapports, roman, poésie, théâtre, du classique au contemporain je touche un peu à tout. Ca peut me motiver à reprendre la rédaction de rapports et vous faire découvrir des trucs. Ca sera souvent plus léger que ça avec extraits, petites analyses, ressentis, impressions, comparaisons

:Verdun_rire:
Il t'as un peu niqué là non?
:chat_limite_champagne:
parce que bon j'en ai pas vu beaucoup de tes resumax à toi
:chamache:
il y a un jour
c'était divertissant essaye de mettre ça sous forme de belle video sur youtube si tu as pas trop fait le con avec ton pseudo
ce que je retiens c'est que lire des femmes c'est une perte de temps lorsqu'on est un homme, j'aime bien mary shelley mais le reste leurs introspections je m'en fous car le constat est que les femmes sont en continu rattachées à la société à son regard et de là elles ne font que parler d'émancipation, et l'émancipation pour elles n'est que le regard des autres changeant
il y a juste la théorie intéressante du viol enfin de la reprise de vie apres un viol et la volonté de se mélanger en mini jupe limite en pute et tant pis si on risque le viol qui m'a un peu plu, cet etat d'esprit est interressant rend fort mentalement fait apprécié un peu la vie et la lecture de son livre
mais voila les femmes je me suis forcé à me procurer quelques livres que j'ai pas encore lu et c'est à mon avis sans interet pour un homme car les femmes n'ont pas ce dilemme si non alpha de partir vivre en foret que le foret soit réel ou bien dans sa tete, à l'heure actuelle j'ai aucune envie de compassion envers la mentalité femelle mais juste de créer de l'art pour conquérir et soumettre et puis se faire détruire et recommencer à conquérir puis soumettre, ma vie ne doit etre que la reconstruction éternelle et destruction de mon empire
il y a un jour