Ce sujet a été résolu
Pour que quelqu'un perçoive mon attente, il faudrait qu'il perçoive immédiatement ce qui est attendu (qu'il ne le déduise pas du processus qu'il a perçu). Mais dire que quelqu'un perçoit l'attente n'a aucun sens (à moins qu'il ne perçoive l'expression de l'attente). Et dire que quelqu'un qui attend perçoit son attente, au lieu de dire qu'il attend, serait une distortion stupide de l'expression.
Vēritās līberābit vōs
il y a 5 jours
Yoneda
5j
Pour que quelqu'un perçoive mon attente, il faudrait qu'il perçoive immédiatement ce qui est attendu (qu'il ne le déduise pas du processus qu'il a perçu). Mais dire que quelqu'un perçoit l'attente n'a aucun sens (à moins qu'il ne perçoive l'expression de l'attente). Et dire que quelqu'un qui attend perçoit son attente, au lieu de dire qu'il attend, serait une distortion stupide de l'expression.
L’attente n’est pas une émotion perceptible mais un acte délibéré
En revanche nous pouvons percevoir de l’impatience et de l’anxiété face à une attente trop prolongée
En revanche nous pouvons percevoir de l’impatience et de l’anxiété face à une attente trop prolongée
#AF6EEF
il y a 5 jours
Attend j'ouvre une bière j'ai rien compris là
https://www.youtube.com/watch?v=qT2u_YpMcao
il y a 5 jours
L’attente n’est pas une émotion perceptible mais un acte délibéré
En revanche nous pouvons percevoir de l’impatience et de l’anxiété face à une attente trop prolongée
En revanche nous pouvons percevoir de l’impatience et de l’anxiété face à une attente trop prolongée
tu confonds l'attente avec son expression. On peut décider de se mettre dans une situation d'attente, mais une fois qu'on attend, ce n'est plus un acte au sens d'un mouvement volontaire, c'est un état mental.
Vēritās līberābit vōs
il y a 5 jours
tu confonds l'attente avec son expression. On peut décider de se mettre dans une situation d'attente, mais une fois qu'on attend, ce n'est plus un acte au sens d'un mouvement volontaire, c'est un état mental.
Cet état c'est la patience pas l'attente elle meme
Si je frappe quelqu'un je ne ressens pas la douleur, c'est autrui qui l'a ressent, moi ce que je ressens c'est que de la colère ou de l'adrénaline mais pas les conséquences du coup
Si je frappe quelqu'un je ne ressens pas la douleur, c'est autrui qui l'a ressent, moi ce que je ressens c'est que de la colère ou de l'adrénaline mais pas les conséquences du coup
#AF6EEF
il y a 5 jours
Cet état c'est la patience pas l'attente elle meme
Si je frappe quelqu'un je ne ressens pas la douleur, c'est autrui qui l'a ressent, moi ce que je ressens c'est que de la colère ou de l'adrénaline mais pas les conséquences du coup
Si je frappe quelqu'un je ne ressens pas la douleur, c'est autrui qui l'a ressent, moi ce que je ressens c'est que de la colère ou de l'adrénaline mais pas les conséquences du coup
Ce que tu éprouves en attendant n'est pas l'objet "attente" mais plutôt des attitudes : expectation, impatience, ennui, vigilance, etc.
Dire "je suis dans l'attente" est une manière commode de décrire la conjonction d'une situation et d'un état intérieur. "Attendre" décrit un rôle temporel que j'occupe dans un jeu de langage (rester disponible en vue d'un évènement futur) mais "patience" décrit une qualité de caractère ou un état affectif pendant ce rôle.
Si je provoque une attente, je ne ressens pas "l'attente" de l'autre, j'observe peut-être des signes et je ressens mes propres affects. L'attente comme état d'un autre est quelque chose d'attribué et non une perception directe.
Dire "je suis dans l'attente" est une manière commode de décrire la conjonction d'une situation et d'un état intérieur. "Attendre" décrit un rôle temporel que j'occupe dans un jeu de langage (rester disponible en vue d'un évènement futur) mais "patience" décrit une qualité de caractère ou un état affectif pendant ce rôle.
Si je provoque une attente, je ne ressens pas "l'attente" de l'autre, j'observe peut-être des signes et je ressens mes propres affects. L'attente comme état d'un autre est quelque chose d'attribué et non une perception directe.
Vēritās līberābit vōs
il y a 5 jours
tu confonds l'attente avec son expression. On peut décider de se mettre dans une situation d'attente, mais une fois qu'on attend, ce n'est plus un acte au sens d'un mouvement volontaire, c'est un état mental.
L'attente a un objectif, c'est une action même si le phénomène n'est pas perceptible par autrui, du fait d'attendre tu fais des choses futiles à vocation de distraction qui sont pas ce que tu ferais d'ordinaire si tu n'attends pas, tu alloues de la RAM à l'anticipation de l'objectif, et il est quasiment impossible d'allouer cette RAM à des réalisations concrètes. Donc clairement attendre est une action.
https://www.youtube.com/watch?v=qT2u_YpMcao
il y a 5 jours
Ce que tu éprouves en attendant n'est pas l'objet "attente" mais plutôt des attitudes : expectation, impatience, ennui, vigilance, etc.
Dire "je suis dans l'attente" est une manière commode de décrire la conjonction d'une situation et d'un état intérieur. "Attendre" décrit un rôle temporel que j'occupe dans un jeu de langage (rester disponible en vue d'un évènement futur) mais "patience" décrit une qualité de caractère ou un état affectif pendant ce rôle.
Si je provoque une attente, je ne ressens pas "l'attente" de l'autre, j'observe peut-être des signes et je ressens mes propres affects. L'attente comme état d'un autre est quelque chose d'attribué et non une perception directe.
Dire "je suis dans l'attente" est une manière commode de décrire la conjonction d'une situation et d'un état intérieur. "Attendre" décrit un rôle temporel que j'occupe dans un jeu de langage (rester disponible en vue d'un évènement futur) mais "patience" décrit une qualité de caractère ou un état affectif pendant ce rôle.
Si je provoque une attente, je ne ressens pas "l'attente" de l'autre, j'observe peut-être des signes et je ressens mes propres affects. L'attente comme état d'un autre est quelque chose d'attribué et non une perception directe.
le malentendu vient de de cette manie à objectifier: on transforme "attendre" (un verbe qui marque une relation temporelle) en un substantif mystique qu'on "perçoit".
Vēritās līberābit vōs
il y a 5 jours
L'attente a un objectif, c'est une action même si le phénomène n'est pas perceptible par autrui, du fait d'attendre tu fais des choses futiles à vocation de distraction qui sont pas ce que tu ferais d'ordinaire si tu n'attends pas, tu alloues de la RAM à l'anticipation de l'objectif, et il est quasiment impossible d'allouer cette RAM à des réalisations concrètes. Donc clairement attendre est une action.
Dans notre usage ordinaire, "action" signifie quelque chose que l'on fait volontairement mais "attendre" fonctionne grammaticalement comme un verbe d'état, pas un verbe d'action.
Avoir un objectif n'implique pas non plus réaliser une action. Il y a une confusion entre intentionnalité et capacité d'action.
Avoir un objectif n'implique pas non plus réaliser une action. Il y a une confusion entre intentionnalité et capacité d'action.
Vēritās līberābit vōs
il y a 5 jours
C'est ici le cercle littéraire des amateurs de branlette ?
Onche, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font
il y a 5 jours
Dans notre usage ordinaire, "action" signifie quelque chose que l'on fait volontairement mais "attendre" fonctionne grammaticalement comme un verbe d'état, pas un verbe d'action.
Avoir un objectif n'implique pas non plus réaliser une action. Il y a une confusion entre intentionnalité et capacité d'action.
Avoir un objectif n'implique pas non plus réaliser une action. Il y a une confusion entre intentionnalité et capacité d'action.
L'attente implique de mettre au repos des actions concrètes ou de se mettre / demeurer dans une situation dans laquelle il n'est pas possible de manoeuvrer correctement ou de jouir pleinement de sa liberté ordinaire, modifier sa circonstance, avoir une incidence sur notre psyché est une action, comme méditer est une action, c'est aussi hypothéquer son temps libre si l'attente n'est pas consentie. Alors que dans ce qui semblerait être un état de passivité ou d'oisiveté similaire qui ne comporte pas la notion d'expectative et l'aspect nécessaire de son objet, on hypothèque rien et on peut jouir paisiblement d'une inaction, ce qui à mon sens indique qu'il y a volontairement ou non une activité d'attente. Implicitement attendre est désagréable, du moins si on ne parle pas d'une attente à long terme ou inconséquente en soi.
https://www.youtube.com/watch?v=qT2u_YpMcao
il y a 5 jours
Praioven
5j
C'est ici le cercle littéraire des amateurs de branlette ?
Oui.
https://www.youtube.com/watch?v=qT2u_YpMcao
il y a 5 jours
Oui.
Voici ma candidature =>
Onche, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font
il y a 5 jours
L'attente implique de mettre au repos des actions concrètes ou de se mettre / demeurer dans une situation dans laquelle il n'est pas possible de manoeuvrer correctement ou de jouir pleinement de sa liberté ordinaire, modifier sa circonstance, avoir une incidence sur notre psyché est une action, comme méditer est une action, c'est aussi hypothéquer son temps libre si l'attente n'est pas consentie. Alors que dans ce qui semblerait être un état de passivité ou d'oisiveté similaire qui ne comporte pas la notion d'expectative et l'aspect nécessaire de son objet, on hypothèque rien et on peut jouir paisiblement d'une inaction, ce qui à mon sens indique qu'il y a volontairement ou non une activité d'attente. Implicitement attendre est désagréable, du moins si on ne parle pas d'une attente à long terme ou inconséquente en soi.
D'accord, on pourrait aussi dire qu'attendre n'est pas seulement être dans un état, c'est aussi entretenir activement une disponibilité orientée vers un évènement futur (et cette orientation transforme la passivité apparente en une activité negative, structurée par l'anticipation). Ce serait le "geste" invisible par lequel le sujet se modèle autour d'un évènement encore absent.
Tout dépend de ce que tu entends par action au final.
Tout dépend de ce que tu entends par action au final.
Vēritās līberābit vōs
il y a 5 jours
D'accord, on pourrait aussi dire qu'attendre n'est pas seulement être dans un état, c'est aussi entretenir activement une disponibilité orientée vers un évènement futur (et cette orientation transforme la passivité apparente en une activité negative, structurée par l'anticipation). Ce serait le "geste" invisible par lequel le sujet se modèle autour d'un évènement encore absent.
Tout dépend de ce que tu entends par action au final.
Tout dépend de ce que tu entends par action au final.
Eh bien, ma vision d'une action commence par ses articulations les plus simples, une pensée est une action c'est la mise en exécution d'un phénomène, ce qui engendre un spectre de pensées plutôt qu'un autre serait une action dés lors qu'on a la possibilité de ne pas attendre plutôt qu'attendre en fait et techniquement on l'a toujours.
https://www.youtube.com/watch?v=qT2u_YpMcao
il y a 5 jours
C'est assez amusant et plus intéressant qu'anticipé comme discussion parce que, par voie de fait, comment tu pourrais contrôler ce que tu ne considères pas comme des actions de ta part ?
https://www.youtube.com/watch?v=qT2u_YpMcao
il y a 5 jours
Eh bien, ma vision d'une action commence par ses articulations les plus simples, une pensée est une action c'est la mise en exécution d'un phénomène, ce qui engendre un spectre de pensées plutôt qu'un autre serait une action dés lors qu'on a la possibilité de ne pas attendre plutôt qu'attendre en fait et techniquement on l'a toujours.
Si tu définis une action comme tout phénomène mental ou orientation psychique, alors oui, attendre sera une action mais tu détruis au passage toute utilité du mot "action", qui ne distingue alors plus rien.
De toute façon, tu ne décris plus l'usage ordinaire du langage avec cette terminologie privée.
De toute façon, tu ne décris plus l'usage ordinaire du langage avec cette terminologie privée.
Vēritās līberābit vōs
il y a 5 jours
C'est assez amusant et plus intéressant qu'anticipé comme discussion parce que, par voie de fait, comment tu pourrais contrôler ce que tu ne considères pas comme des actions de ta part ?
On peut contrôler des états qui ne sont pas des actions (le contrôle porte sur la manière dont habite ces états et non sur leur production). L'attente est un état qui peut être géré ou modulé, mais ce n'est pas une action : ce que l'on contrôle, ce sont les pensées et comportements qui l'accompagnent, pas l'attente elle-même.
Vēritās līberābit vōs
il y a 5 jours
Attend j'ouvre une bière j'ai rien compris là
J'attends toujours l'IRL par exemple
Dieu aussi a fait confiance aux hommes. Nous avons au moins ça en commun: la déception.
il y a 5 jours



















