Je suis si seul

Au diable l'être humain moyen, ce torchon plein de toutes les souillures de l'âme

Je préfère le red wine

Si seul oui
Il n'y a que la lumière bleue de mon écran dans la nuit qui embrasse mon corps de son baiser froid
Puis il n'y aura que la couette et les draps frais de cotton dans lesquels je loverai mon torse, mon bassin et mes cuisses dans un enlacement imaginaire
Le sommeil passera sur moi comme une légère brise, celle qu'exhale l'être aimé quelque part dans la grande ville
Il m'emportera comme l'opium dans des rêves grandioses et de pathétiques réveils, seul en mon lit, en ma chambre, en ma tête
Le soleil, les étoiles, la voûte immense de tout l'univers qui m'étreint de son joug ne sauraient calmer mon ardeur au désespoir tant que je ne serai pas réuni, même une seconde, avec ma moitié quelque part sur cette terre maudite