"Ouais je suis seul socialement c'est dur"

Complètement d'accord.

0 ami et je m'en porte parfaitement bien.

IRL c'est à peu près ce que j'ai et je trouve que c'est un excellent équilibre
Après ça marche pour moi mais sûrement pas pour tout le monde

C'est exactement ça, ou même parler de temps en temps avec des inconnus (comme Onche par exemple, entre autre) quand tu veux.

Pas jusqu'à là mais avoir un peu une vie dans son coin on va dire. Puis honnêtement, vu ma génération la plupart ne donne pas envie d'être pote avec

C'est vrai que plus on avance dans l'âge et plus on devient exigent vis a vis de la qualité de nos relations.
Quand on est gamin, on peut presque devenir pote avec tout le monde.
Mais à partir de 25-30 ans, on devient de plus en plus restrictif. Et c'est bcp plus dur de se faire des potes parce que les gens ont déjà leur petit cercle de connaissances a eux.

La seule solution c'est de s'inscrire pour faire des activités qui nous intéressent. Et par ce biais là, on peut rencontrer des gens.
Mais ça demande du temps. Il faut fréquenter un lieu régulièrement et laisser le temps aux relations de se construire.
Un inconnu ne devient pas notre pote en 5 minutes. Ca demande du temps

Pareil, j'aime être seul 95% du temps, il me faut juste les 5% avec du monde.

Autant te dire que bosser c'est un enfer

C'est encore et toujours la même rengaine. Il faut faire la différence entre la solitude choisie et celle subie.

Avoir des moments à soi lorsqu'on a une vie sociale, c'est rafraichissant.
Devoir être constamment seul, sans personne à qui parler, sans réconfort, sans ami, c'est l'enfer.


J'ai vécu 4 ans seul, dans une région de merde. J'ai vécu une mort cérébrale. J'ai fait un max d'efforts pour m'ouvrir, discuter un max. Les gens me faisaient des compliments et j'étais sociable au travail ou dans mon quartier. Mais absolument personne ne voulait d'une once d'amitié.

Au boulot les gens étaient super fermés. J'avais l'impression de disparaître à leurs yeux passé 17h30. Pourtant on discutait lors des pauses et on allait à la salle ensemble le midi.
Les clubs de sport co que j'ai essayés étaient tous chanced au point d'être invivables.
Les voisins (que je voyais en passant à l'épicerie de quartier) étaient faux cul, sauf une vieille raciste très drôle mais gâteuse qui parlait 20x trop. On m'a beaucoup proposé "d'aller boire un verre" sans jamais que ça se concrétise.

Heureusement que de temps en temps je jouais et discutais avec mes amis en ligne, sinon j'aurais c+t depuis longtemps. La solitude subie est infernale. Et ce qui m'emmerde tout autant, c'est que les pauvres hères affectés par cette malédiction sont invisibles dans la société. Personne ne se soucie d'eux et les AW captent toute l'attention (cf le vieil article d'une femme qui disait avoir vécu l'enfer après 3 semaines sans sortie entre copines)