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:risiaubry:
:emma-oui-oui:
:Loco:
:BribitPleur2:
:cobide:
:Xifatuigue:


Il veut arrêter les ultras riches de quitter la France. A L’aéroport.

il y a 18 jours

Sondage – 10 votes

Chong ils sont fous ces gauchistes
Chong ils ont raisons ces communistes
J'ai pas vu la vidéo, mais ça me semble être un raisonnement tout à fait sain^^
:staline-love:
il y a 18 jours
Quelqu'un lui a dit que les ultra riches ne prennent pas l'avion à l'aéroport ?
:Chat_Caprisun_grimoir_livre:
il y a 18 jours
:Loco:


Ils sont fous ces gauchistes .

il y a 18 jours
Piketty ce bolchevique convaincu
:risitas_gonfle:
Fondée en 1915, 890 milliards d'eurodollars de valeur monétaire, 600 000 membres. Et toi?
il y a 18 jours
Il faut interdire les riches
il y a 18 jours
:Loco:
:BribitPleur2:
:singemalade:


Ce pays est foutue.

il y a 18 jours
Lui foutre une moustache Hitler style alors que c’est purement communiste comme idée et comme méthode c’est quand même du haut niveau dans l’autisme radical la
il y a 18 jours
ce clown
:Gukesh_choque:

et je dis pas ça par orientation politique
:risibo:

je me souviens quand il s'est fait humilier par lordon chez taddéi
:risibo:

"oin, je comprends pas. on est censé etre copain!!!
:Pleurer:
il y a 18 jours
Il faut interdire les riches
On y vient, mais comme les riches passent entre les mailles du filet, ils interdiront la classe moyenne ahiii
il y a 18 jours
From les riches ne partiront pas si on augmente les taxes to on va les empêcher de partir et construire des murs
:darwin_awards:


Toujours le même cirque les gauchos
:darwin_awards:
il y a 18 jours
:risiaubry:
:emma-oui-oui:
:Loco:
:BribitPleur2:
:cobide:
:Xifatuigue:


Il veut arrêter les ultras riches de quitter la France. A L’aéroport.

C'est pas tous ce ramassis de patrons qui appellent ont appelé à voté macron 2x de suite ?
:interrogation:


De toute façon je suis contre que des gens soient aussi riches
il y a 18 jours
C'est pas tous ce ramassis de patrons qui appellent ont appelé à voté macron 2x de suite ?
:interrogation:


De toute façon je suis contre que des gens soient aussi riches
:risiaubry:
:BribitPleur2:


J'ai ecouter cette radio en bossant aujourd'hui. Très intéressant les 2 journalistes. En gros selon eux , Macron est sortie de nul part et promis d’avance a la présidence par des super ultras élites plus gros que Bernard Arnaud ou patron du cac 40.. La Famille Rotshilds, leur but était de créer une Europe fédéral, et pour le faire , il faut créer une dette et une guerre ... Macron à réussi sa mission...

:singemalade:
Truc de fou . On est mal barré.



Vidéo en entière ici , si vous avez du temps à écouter ( très intéressant). La tu commences a comprendre le projet fou de Macron et Von der Leyen ( 2 agents mis en place pour détruire l’Europe) Donc pour eux , Bernard Arnaud, Xavier Niel , Etc... Patron de peugeot ou citroen qui crevent car arrive pas vendre voiture etx..etc... ils en ont rien a foutre ,bils suivent le plan des Rotshilds. ( destruction de l’europe ).:

il y a 18 jours
Ayaaaaa
:naturlichemain:

LE CAPITAL
Piketty
L'inégalité de la propriété du capital.




Il faut noter l'importance des choix démographiques et des règles de transmission.. Car moins les riches ont d'enfants, plus la concentration patrimoniale est forte. La primogéniture est une des caractéristiques de nombre de sociétés aristocratiques. Avec le fils aîné ayant la grande majorité si ce n'est pas quasi totalité de l'héritage, de façon à éviter l'émiétemment du patrimoine parental et préserver si ce n'est augmenter la fortune familiale. Le domaine terrien principal est notamment un privilège accordé au fils aîné. L'héritier ne peut dilapider le bien et doit se contenter de consommer les revenus du capital qui est ensuite transmis à l'héritier suivant dans l'ordre de succession. En droit britannique c'est le système des entails. Ou la substitution héréditaire dans l'Ancien Régime en France. Dans " Le Coeur et la raison ", le domaine de Norland passe directement de leur père à leur demi frère John Dashwood qui après avoir réfléchi avec sa femme Fanny décide finalement de ne rien leur laisser. Dans " Persuation ", le patrimoine de Sir Walter passe à son neveu directement au détriment de ses 3 filles. La Révolution française et le Code Civil ont connus l'abolition des substitutions héréditaires et l'abolition de la primogéniture. Avec une affirmation de principes comme la division égale des biens entre frères et soeurs. C'est le cas depuis 1804 en France avec lq quotité disponible, soit la part du patrimoine dont les parents peuvent disposer librement par testament qui ne représente plus qu'un quart des biens pour les parents de 3 enfants ou plus. Seuls des circonstances particulières peuvent permettre de déroger à cette règle comme par exemple si les enfants ont assassiné votre nouveau conjoint. Au delà du principe d'égalité, il y a un principe d'efficacité économique.
La libre circulation des biens et la possibilité de réallouer en permanence vers le meilleur usage possible en fonction de la génération suivante sont ce que voulaient notamment Voltaire, Monstesquieu et Rousseau. La Révolution américaine a abouti à des résultats à peu près similaires.
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A Paris le code civil de Napoléon s'applique depuis 1904 le centile supérieur de la hiérarchie des fortunes détient plus de 70% du patrimoine total en 1913 soit plus qu'au Royaume Uni. Certains dessins animés dont les aristochats sont même allés jusqu'à peindre cette réalité.

Le taux de croissance est passé d'à peine 0,2% par an au XVIIème siècle à 0,5% au XVIIIème siècle puis 1% au XIXème siècle. Par comparaison à un taux de rendement de l'ordre de 5%, cela ne change pas grand chose. Plus, la révolution industrielle a accrut légèrement le rendement de capital car les estimations du rendement pur du capital doivent être considérées comme des bornes minimales.












L'inégalité du capital en Amérique.

A partir des années 1910-1920, il existe des statistiques successorales utilisées par les chercheurs notamment Kopczuk, Lampman et Saez. Mais le faible pourcentage de la population concerné par l'impôt fédéral fait que ces statistiques ont leur limite. Ces estimations peuvent être complétées par des enquêtes détailllées sur les patrimoines réalisées par la FED américaine depuis les années 1960 exploitées par Wolff et Kennickell. Et par des estimations plus limitées portant sur la période allant de 1810 à 1870 se fondant sur des inventaires au décès et un recensement des patrimoines exploités respectivement par Jones et Soltow. Entre l'Europe et l'Amérique on voit que l'inégalité des patrimoines aux USA au début du XIXème siècle n'était pas beaucoup plus élevé qu'en Suède durant les années 1970 et 1980. S'agissant d'un pays neuf composé d'une population de migrants arrivés au Nouveau Monde sans patrimoine ou du moins pour certains avec un capital limité, ce n'est pas étonnant. Car le processus d'accumulation et de concentration des fortunes ne peut pas vraiment se mettre en place en si peu de temps. Les données sont imparfaites et varient selon qu'on enquête sur les états du nord ou les états du sud. Au nord des estimations indiquent que les inégalités sont inférieurs à la Suède des années 1970 et 1980. Au sud, les inégalités sont plus proches des pays européens durant la même période. En effet certaines estimations font apparaître des parts du centile supérieure inférieures à 15% du patrimoine total pour l'ensemble des USA autour de 1800. Cela est du au fait de se concentrer sur les personnes libres, choix discutable. De plus il y a bien eu croissance de la concentration des patrimoines américaines durant le XIXème siècle. Même si les inégalités de patrimoine restent en 1910 plus faibles qu'en Europe avec 80% du patrimoine totale pour le décile supérieur soit les 10% les plus riches. Le tout pour environ 45% du patrimoine total pour les 1% les plus riches.



Il y a eu un processsus de rattrapage américain des inégalités par rapport à l'Europe ce qui avait déjà à l'époque inquiété certains économistes du pays. Wilford King a fait la première étude sur la répartition des richesses aux Etats Unis en 1915. Du moins la première étude d'ensemble sur la question. Son ouvrage s'intitule :" The Wealth and income of the People of the United States ". King était professeur de statistiques et d'économie à l'université du Wisconsin. Il a rassemblé des données et les a comparé aux estimations européennes issues notamment des statistiques fiscales prussiennes de l'époque. Il y trouve des écarts plus réduits à ce qu'il imaginait. Tout cela peut surprendre étant donné qu'on a l'habitude à ce que les Etats Unis soient un pays globalement plus inégalitaire que les pays européens. Au XIXème siècle, le Nouveau Monde était par nature moins inégalitaire que le vieille Europe. Et il s'agissait d'une fierté américaine pour les américains eux mêmes. Mais à la fin du XIXème siècle lors de lé période du Gilded Age, des fortunes monstrueuses s'accumulent et allant dans les poches d'industriels et de financiers comme Carnegie, J P Morgan ou Rockefeller. Il y avait cette peur de la part de certains en Amérique que le pays ne suive la trajectoire de l'Europe. Ce qui peut expliquer en partie l'invention d'une fiscalité lourdement progressive sur les grosses successions et sur les revenus jugés excessifs. L'inégalité américaine des patrimoines diminue durant les années 1910 jusqu'aux années 1950 tout comme l'inégalité des revenus quoique bien moins fortement qu'en Europe. Même si elle part de moins haut et que les chocs causés par les guerres ont été moins violents pour les américains que pour les européens.
Au début des années 2010, la part du décile supérieur dépasse les 70% du patrimoine total et celle du centile supérieure est proche des 35%. Ces niveaux, issus des enquêtes officielles de la FED, peuvent être sous estimés cela dit compte tenu des difficultés d'estimations des plus grandes fortunes du pays. La part du centile avait probablement atteint les 40%. Pour ce qui est de l'Europe, les inégalités étaient tout aussi fortes la veille de la Première Guerre mondiale que sous l'Ancien Régime, si ce n'est plus. Puis la tendance s'est inversé après la guerre avec la moitié de la population ayant pu accéder à un minimum de patrimoine et accéder à une part du capital national non négligeable. C'est bien plus le cas après la Seconde Guerre mondiale avec l'élan des Trente Glorieuses. Même si après l'optimisme ayant marqué cette période, la marche en avant vers le progrès social se soit vu enrayé durant les années. Pour revenir aux Etats Unis, il y avait une classe moyenne patrimoniale au début du XIXème siècle. Mais le Gilded Age l'a mise à mal avant de s'en remettre au début du XXème siècle et avant de connaître à nouveau des difficultés durant les années 1970 et 1980. Il n'y a pas eu aux Etats Unis de grand bond en avant au niveau de la justice sociale au cours du XXème siècle.



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On peut également en parlant de ce sujet évoquer Corrado Gini, un italien qui a mit au point un indicateur visant à résumer les inégalités d'un pays. On peut ausi parler de Vilfredo Pareto sont les travaux principaux ont été publiés entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle. Notamment la loi de Pareto. A noter que durant l'entre deux guerres, les fascistes italiens avaient fait de PAreto et sa théorie des élites un de leurs économistes officiels, avec une certaine volonté de récupération certes. Pareto qui avait salué l'arrivée de Mussolini au pouvoir peu avant sa mort en 1923. Il faut dire que les thèses de Pareto, sur l'implacable stabilité des inégalités, qu'il serait illusoire de vouloir réduire, avait de quoi séduire. A noter également qu'il n'avait aucune donnée susceptible de conclure à cette stabilité.Vers 1900 Pareto a utilisé des tabulations fiscales disponibles à son époque issues des impôts sur le revenus appliqués en Saxe et en Prusse et dans quelques villes italiennes et suisses des années 1880 et 1890. Ce sont des données éparses portant sur une dizaine d'année maximum. Elles indiquent globalement une légère hausse des inégalités ce que Pareto tente de dissimuler. Impossible avec si peu de données de conclure par rapport aux tendances de long terme ou encore sur la stabilité des inégalités dans l'histoire globale. Pareto se méfiait des socialistes et de ce qu'il voyait comme étant des illusions étatiques et redistributrices. A l'image de Lory Beaulieu, qu'il appréciait. En voulant étudier à quelle vitesse le nombre de contribuables dimie quand on s'élève dans la hiérarchie des revenus, Pareto constate que ce rythme de décroissance peut être approximé par une loi mathématique qu'il appelera par la suite loi de Pareto.



C'est une fonction de puissance : power law. Mais utiliser ce genre de courbes mathématiques n'est utile que pour étudier le sommet de ces répartitions. En plus de cela, c'est juste une relation approximative, valable localement.
il y a 17 jours
Piketty, le mec qui a appelé à voter Hamon en 2017 malgré le bilan catastrophique du PS.
:zidane_benzemonstre:



A noter que entre le début de la WW1 et la fin de la WW2, il y a eu plusieurs redistributions ayant touché plus fortement les hauts patrimoines notamment les actionnaires des grandes sociétés industrielles. Plus que les patrimoines moyens et modestes. On peut évoquer les cas des nationalisations de la régie Renaut en France après la libération notamment. Ou à l'impôt de solidarité nationale instituée en 1945. Cet impôt exceptionnel et progressif prélevé à la fois sur le capital et sur les enrichissements survenus lors de l'Occupation ne fut prélevé qu'une fois mais ses taux très élevés ont constitué un choc supplémentaire lourd pour les personnes concernées. L'impôt de solidarité nationale mis en place le 15 août 1945 comprenait un prélèvement exceptionnel sur la valeur de tous patrimoines estimée au 4 juin 1945, à des taux allant jusqu'aà 20% pour les patrimoines les plus élevés et un prélèvement exceptionnel pesant sur tous les enrichissements nominaux de patrimoine survenus entre 1940 et 1945, à des taux allant jusqu'à 100% pour les enrichissements les plus importants. En pratique compte tenu de la très forte inflation avec le triplement des prix voire plus entre 1940 et 1945, ce prélèvement revient en fait à taxer à 100% tous ceux ne s'étant pas suffisamment appauvris, ce que reconnaîtra d'ailleurs André Philip, membre SFIO du gouvernement provisoire du général De Gaulle, qui explique qu'il étant inévitable que le prélèvement pèse également sur ceux qui ne se sont pas enrichis et peut être même sur ceux qui, monétairement, se sont appauvris en ce sens que leur fortune ne s'est pas accrue dans la même proportion que la hausse général des prix, mais qui ont pu conserver leur fortune globale, alors qu'il La forte réduction des inégalités patrimoniales suite au début de la WW1 s'explique par les chocs dus aux guerres et aux politiques résultant de la guerre, conduisant à un effondrement du rapport capital/revenu. Mais cette réduction n'a pas frappé de manière égale tous les patrimoines de manière proportionnel. Car les patrimoines n'ont pas tous les mêmes origines et le même fonctions. En haut de la hiérarchie, le patrimoine est souvent le fruit d'une accumulation venant de plusieurs générations. Et reconstituer des fortunes aussi importantes prend du temps, plus de temps que d'accumuler un patrimoine modeste et moyen. De plus, les hauts patrimoines servent à financer un niveau de vie. Or les archives successorales montrent que durant l'entre deux guerres, nombre de rentiers n'ont pas réduit leur train de vie très vite après les chocs subis par leurs patrimoines et leurs revenus suite à la WW1 et aux crises des années 1920 et 1930. Du coup ils ont du progressivement amputer leur capital pour financer leurs dépenses courantes et par conséquent à transmettre un patrimoine sensiblement plus faible que celui qu'ils avaient reçu, et ne permettant en aucun cas de prologner l'équilibre social d'avant. Les données de Paris démontrent que les 1% des héritiers parisiens les plus riches avant un patrimoine leur permettant de financer un niveau de vie de l'ordre de 80 voire 100 fois plus élevés que le salaire mmoyen de l'époque tout en réinvestissant une petit partir du rendement du capital. Cela correspond au niveau de vie d'entre 2 et 2,5 millions d'euros annuels dans un monde où le salaire moyen est de l'ordre de 24 000 euros par an soit 2 000 euros par mois.

Ce système parait équilivré entre 1872 et 1912 avec un acroissement tendanciel de la concentration des fortunes. Mais durant entredeux guerres, les 1% des héritiers parisiens les plus riches continuent de vivre approximativement comme par le passé, mais ce qu'ils laissent à la génération suivante permet de financer un niveau de vie d'à peine 30 à 40 fois le salaire moyen de l'époque, voire 20 fois à la fin des années 1930. Pour les rentiers c'est le début de la fin. C'est sans doute le mécanisme le plus important expliquant la déconcentration des pétrimoines observées dans tous les pays européen voire aux Etats Unis dans une moindre mesure suite aux chocs ayant survenu entre 1914 et 1945. La composition des plus hauts patrimoines les exposait plus massivement en moyenne aux pertes en capital entraînées par les 2 guerres mondiales. Notamment les données sur la composition des portefeuillles disponibles dans les archives successorales montrent que les actifs étrangers représentaient jusqu'à un quart des patrimoines les plus importants à la veille de la Première Guerre mondiale, dont près de la moitié pour les obligations publiques émises par les états étrangers notamment par la Russie, qui s'apprêtait à faire défaut. Même si on n'a pas de données similaires du Royaume Uni, il est quasiment sûr que les actifs étrangers ont joué un rôle au moins aussi important pour les hauts patrimoines britanniques. Or que ce soit au Royaume Uni ou en France, les actifs étrangers ont quasiment disparu après les 2 guerres mondiales. Mais ce facteur ne doit pas être surestimé car les détenteurs ds patrimoines les plus élevés sont parfois les plus à même de procéder aux réallocations de portefeuille les plus profitables au bon moment.

De plus, les niveaux de patrimoine et pas seulement les plus élevés, comprenaient à la veille de la WW1, des quantités non négligeable d'actifs étrangers. Généralement quand on voit la structure des patrimoines parisiens à la fin du XIXème siècle et lors de la Belle Epoque, on voit que ces portefeuilles sont diversifiés. Les biens immobiliers avant WW1 représentent à peine plus du tiers des actifs dont environ les deux tiers pour des biens immobiliers parisiens et à peine un tiers pour les biens provinciaux dont une petit quantité de terres agricoles.

Mérite et héritage sur le long terme. Les trois forces : l'illusion de la fin de l'héritage.





Inégalité des revenus du travail.


On sait l'éducation et la technologie jouent un rôle crucial à long terme. Mais la technologie ne sait parfois pas utiliser les qualifications et investir dans la formation ne suffit pas toujours. La santé a pour objectif de fourni aux autres secteurs des travailleurs en bonne santé. Le secteur de l'éducation doit préparer à un métier dans les autres secteurs. Le principal problème de la théorie de la productivité marginale est qu'elle ne permet pas de rendre compte de la diversité des évolutions historiques et des expériences internationales. Pour comprendre la dynamique des inégalités salariales, il faut introduire un rôle pour les différentes institutions et règles qui dans toutes les sociétés caractérisent le fonctionnement du marché du travail n'est pas une abstraction mathématique dont le fonctionnement est déterminé entièrement par des mécanisme naturels et immuables. E par d'implacables forces technologiques. C'est une construction sociale faite de règles et de compromis spécifiques.





Aux Etats Unis, le salaire minimum fédéral a été introduit en 1933 soit près de 20 ans avant la France. Tout comme en France les mouvements du salaire minimum ont joué un rôle important dans l'évolution des inégalités américaines au niveau salarial. En terme de pouvoir d'achat, le niveau maximum du salaire minimum a été atteint il y a près d'un demi siècle en 1969, avec 1,60 dollar par heure soit 10,10 dollars en 2013 avec l'inflation entre 1968 et 2013. A une époque où le taux de chômage était inférieur à 4%. De 1980 à 1990, sous Reagan et Bush père, le salaire minimum fédéral est resté bloqué à 3,35 dollars d'où une baisse significative de pouvoir d'achat compte tenu de l'inflation. Puis il passe à 5,25 sou Clinton durant les années 1990 avant d'être gelé sous Bush fils et d'être relevé par Obama à partir de 2008. Au début de l'année 2013, il est de 7,25 dollars l'heure soit 6 euros à peine soit un tiers plus bas que le salaire minimum en France. Or c'était le contraire jusqu'au années 1980. L'écart entre les 10% des salaires les plus faibles et le salaire moyen a augmenté fortement durant les années 1990 avant de se réduire un peu durant les années 1990 puis d'augmenter encore à partir des années 2000. La part des 10% des salaires les plus élevés n'ont pas cessé d'augmenter durant toute la période. Le salaire minimum a un effet sur le bas de la distribution mais bien moins dans le haut. Les régulations du marché du travail dans chaque pays dépendent des perceptions, mentalités et normes de justice sociale dans la société.
il y a 17 jours
J'ai lu son livre " Le capital au XXIème siècle "


Et c'était plutôt intéressant de base faut dire. Et vu qu'on parle de dette publique, etc... voici ce qu'il écrivait sur la dette publique :
:zidane_lunettes:



Durant les années 1950 et 1960, le salaire minimum est utilisé par les Etats Unis pour augmenter les salaires modestes. A partir des années 1970 jusqu'au années 1980, cet outil est délaissé. En France c'était l'inverse avec le salaire minimum gelé durant les années 1950 et 1960 puis utilisé depuis les années 1970. Pour ce qui est du Royaume Uni, le salaire minimum nationale a été introduit en 1999. En 2013 il était de 6,19 livre par heure. La Suède et l'Allemagne ont choisi de ne pas avoir de salaires minimums au niveau naitonal et de laisser aux syndicats la tâche de négocier avec les employeurs des salaires minima et le plus souvent des grilles salariales complètes au niveau de chaque branche d'activité. En pratique les minima dans ces 2 pays sont en 2013 supérieures à 10 euros par heure dans de nombreuses branches donc plus élevés que dans les pays ayant un salaire minimum national. Mais ils peuvent être inférieurs dans certains secteurs peu syndiqués ou régulés. Pour avoir un plancher minimum, l'Allemagne a introduit un salaire minimum national en 2015. Il faut voir suivant quels principes généraux on peut analyser ces institutions régulant dans tous les pays la formation des salaires. Difficile de savoir la productivité marginale d'un salarié donné. C'est évident dans le secteur public mais aussi dans le secteur privé car ce n'est pas facile de savoir au sein d'une organisation comportant plusieurs dizaines de salariés et parfois plusieurs dizaines de milliers de salariés, et parfois plusieurs dizaines de milliers de salariés, quelle est la contribution exacte d'un salarié individuel à la production d'ensemble. On peut avoir une estimation approximative pour les tâches duplicables donc pouvant être occupées par plusieurs salariés de manière identique ou presque.
On peut prendre l'exemple d'un ouvrier sur une chaîne de montage ou d'un serveur d'un restaurant McDonald's avec l'entreprise qui peut calculer combien en terme de chiffres d'affaires supplémentaires, le fait d'avoir un ouvrier ou un serveur en plus lui rapporterait . Mais ce serait une estimation approximative, d'un intervalle de productivité et pas une certitude absolue. Certains argumentent que laisser au chef d'entreprise le pouvoir absolu de fixer chaque mois ou jour le salaire de chaque employé peut signifier des décisions arbitraires et injustes mais aussi inefficaces pour l'entreprise globalement. Faire que les salaires soient relativement stables dans le temps peut être efficace collectivement. Et qu'ils ne varient pas sans cesse selon les aléas des ventes de l'entreprise. Les dirigeants d'entreprise et propriétaires ont des patrimoines et revenus plus élevés de beaucoup que leurs salariés. Ils peuvent donc amortir les chocs de revenus de court terme plus facilement. Il peut être dans l'intérêt général que le contrat sociale a une dimension assurantielle avec un salaire garanti dans le temps et soit quasiment le même chaque mois. Ce qui n'exclut ni les bonus ni les primes. C'est la mensualisation des salaires qui a finit par se normaliser durant le XXème siècle dans les pays développés que ce soit dans les loi ou dans les négociations entre employeurs et employés. Le salaire journalier était la norme durant le XIXème siècle. Mais fixer les salaires à l'avance a des limites car si les ventes s'effondrent d'un seul coup, maintenir salaires et emplois au même niveau qu'avant peut mener à la faillite dans certains cas.Le fait que les salaires bas et moyens soient globalement bien plus stables que les profits et les salaires très élevés absorbent le gros de la volatilité de court terme, est une bonne chose mais la rigidité salariale absolue est à éviter.



Un autre argument favorable aux salaires minimum et des grilles salariales concerne les investissements spécifiques. Les tâches particulières devant être remplies dans une entreprise donnée exigent souvent de la part des salariés des investissements spécifiques à l'entreprise. Si les chefs d'entreprises fixent les salaires, ou si le salaire est fixé unilatéralement en général, modifiable à tout moment sans que les salariés ne sachent rien concernent leur rénmunération, ils peuvent ne pas s'investir autant qu'ils le devraient. Si un petit groupe d'employeurs est en situation de monopsone sur un marché du travail local, c'est à dire qu'ils sont les seuls ou presque à pouvoir offrir du travail du fait de la mobilité réduite de la main d'oeuvre, ils essayeront probablement d'exploiter cet avantage au maximum pour baisser les salaires autant qu'ils le peuvent en dessous de la production marginale des salariés. Avoir un salaire minimum est non seulement juste mais efficace puiqu'une augmentation du minimum légal peut arapprocher l'économie de l'équilibre concurrentiel et augmenter le niveau d'emploi. Ce modèle théorique à base de concurrence imparfaite constitue la justification la plus évidente pour l'existence d'un salaire minimum : il s'agit de faire en sorte qu'aucun employeur ne puise exploiter trop cet avantage concurrentiel. Mais la limite d'un salaire minimum ne peut pas être fixé dans l'absolue indépendemment de l'état général des qualifications et de la producitvité d'une société. Card et Krueger ont mené des études aux Etats Unis entre les années 1980 et 2000. Ils montrent que le salaire minimum américain est tombé à un niveau tellement bas que son relèvement permet d'augmenter les bas salaires sans perdre d'emplois ou même e augmentant le niveau d'emploi suivant le plus pur modèle du monopsone. Source : " Myth and Measurement : The New Economics of the Minimum Xage. "

Mais quand on continue d'augmenter le salaire minimum, au bout d'un moment, les effets négatifs sur le niveau d'emploi finissent par se voir et par l'emporter sur le positif. Difficile d'avoir un relèvement fort du salaire minimum dans un pays comme le France par exemple contrairement aux Etats Unis. Autant utiliser d'autres outils pour augmenter le pouvoir d'achat en France, notamment l'amélioration des qualifications ou la réforme fiscale, les deux étant complémentaires. Cela ne signifie pas que le salaire minimum doit être gelé de façon excessive. Car s'il est difficile de faire augmenter les salaires aussi vite que la production, augmenter les salaires ou une partie importante d'entre eux, moins vite que la production est tout aussi malsain. Au delà du salaire minimum, l'éducation et la technologie jouent un rôle plus important concernant les salaires.



Le partage capital travail au XXIème siècle.





De la vieille Europe au nouveau monde.
L'Allemagne : capitalisme rhénan et propriété sociale.



L'évolution allemande et celles anglaises et françaises ont des similarités car sur longue période les terres agricoles ont été remplacées par le capital immobilier, industriel et financier et d'autre part le rapport capital/revenu n'a pas arrêté d'augmenter depuis la WW2 et semble retrouver son niveau d'avant les chocs des années 1914 1915. L'importance des terres agricoles en Allemagne à la Belle Epoque est plus proches du cas français que du cas britannique car l'agriculture n'a pas encore disparu outre rhin. Et le capital industriel allemand est plus élevé que dans les 2 autres pays. Par contre les actifs étrangers sont à la veille de la Première Guerre mondiale 2 fois plus faibles en Allemagne qu'en France, environ 50% du revenu national contre plus d'une année. Et 4 fois plus faible qu'au Royaume Uni, près de 2 années de revenu national. C'est pour une large part la traduction du fait que l'Allemagne n'a pas d'empire colonial ce qui génère de fortes tensions politiques et militaires. On peut notamment penser aux crises marocaines de 1905 et 1911 durant lesquelles la Kaiser voulait contester la suprématie française au Maroc. Cette concurrence exacerbée entre puissances européennes pour ls actifs coloniaux a de toute évidence contribué au climat menant à la déclaration de guerre en 1914. D'importants actifs étrangers ont été accumulé durant ces dernières décennies grâce aux excédents commerciaux. Au début des années 2010 la position extérieure de l'Allemagne s'approchait de 50% de son revenu national dont plus de la moitié accumulée depuis 2000, soit quasiment le même niveau qu'en 1913. C'est faible par rapport aux actifs étrangers français et britanniques de la Belle Epoque certes. Mais cela reste considérable par rapport à la position actuelle de ces 2 pays, qui est proche de 0.
Pour ce qui est de la dette publique et le partage entre capital public et capital privé, la trajectoire allemande est assez proche de celle de la France car avec 17% d'inflation par an entre 1913 et 1950, l'Allemagne a noyé sa dette publique dans l'inflation au XXème siècle. Malgré des forts déficits durant chacune des 2 guerres mondiales ( l'endettement public dépasse brièvement les 100% du PIB en 1918 - 1920 et les 150% du PIB en 1943 - 1944 ), l'inflation permet de ramener rapidement à chaque fois la dette à des niveaux très faibles, à savoir à 20% du PIB en 1930 ou en 1950. Mais le recours à l'inflation a été extrême et déstabilisé toute la société allemande durant l'hyperinflation notamment durant les années 1920. L'opinion public allemande en est ressortie viscéralement anti inflationniste. C'est pourquoi l'Allemagne ne veut pas entendre parler aujourd'hui d'une hausse des prix supérieurs à 2% par an. Le pays ayant toujours remboursé ses dettes publiques y compris au delà du raisonnable, le Royaume Uni, a une attitude plus souple par comparaison et ne voit pas de mal à ce que sa banque centrale achète une bonne part de sa dette publique et laisse légèrement filer l'inflation.
il y a 17 jours
titre d'un de ces chapitres :






La montée des super cadres : un phénomène anglo saxon.



Une autre difficulté de la théorie de la productivité marginale est que ce décrochage des très hauts salaires a lieu dans certains pays développés mais pas dans d'autres. On peut donc penser que les différences institutionnelles des pays sont la cause de cela. Durant les années 1970 et 1980, il y a eu augmentation de la part du centile supérieur dans le revenu nationale aux USA comme au Canada, Australie et Royaume Uni. les données concernant les revenus par niveau de revenu total, montrent que l'ensemble de ces pays voient un envol des hauts salaires explique pour les 2 tiers généralement, de la hausse de la part du centile supérieur de la hiérarchie des revenus avec le reste s'expliquant par la bonne santé des revenus du capital. Les inégalités s'expliquent dans les pays anglo saxons en grande partie par la montée des super cadres. Durant les années 1970, la part du centile supérieur dans le revenu nationale était proche dans les différents pays. Entre 6 et 8% dans les 4 pays anglo saxons. 30 ans après au début des années 2010, la part du centile supérieur atteint 20% du revenu nationale aux Etats Unis pour seulement entre 14 et 15% du revenu national au Royaume Uni et au Canada. Pour à peine 10% du revenu national en Australie. La progression de la part du centile supérieur aux Etats Unis était 2 fois plus forte qu'au Royaume Uni et Canada voire 3 fois plus forte qu'en Australie et Nouvelle Zélande. Difficile de voir par conséquent cette montée des super cadres comme un phénomène purement technologique. La part du centile supérieur dans le revenu nationale a augmenté en Europe continentale de façon plus faible que dans les pays anglo saxons depuis les années 1970 et 1980.
Le Japon suit environ la trajectoire de l'Europe continentale là dessus. En fait ll'évolution a été quasiment la même au Japon qu'en France avec une part du centile supérieur à peine à 7% du revenu nationale au début des années 1980 pour finalement monter à plus de 9% au début des années 2010. En Suède on est passé durant la même période de 4%, soit le plus bas niveau enregistré dans la World Top Incomes Databse, à 7%. En Allemagne, on est passé de 9% à 11% entre le début des années 1980 et le début des années 2010. Au Danemark on est passé de 5% à 7% durant la même période. En Espagne et en Italie, les évolutions étaient à peu près similaires à ceux de la France, soit de 7% à 9% durant la même période. Le Royaume Uni est plus proche de la trajectoire américaine que de la trajectoire de l'Europe continentale de ce point de vue là. Ces hausse de 2 à 3% correspondent à des augmentations des inégalités de revenus non négligeables. Ces hausses impliquent une hausse plus élevée chez les 1% de revenus les plus élevées par rapport au revenu moyen qui a progressé bien plus lentement. A noter que plus on monte haut dans la hiérarchie des revenus, plus les hausses sont spectaculaires. Les 0,1 % les plus riches ont vu leur part passer de 2% à 10% du revenu national aux Etats Unis ou 8% si on oublie les plus values. Sachant qu'en comptant toutes les plus values on est dans du 12%.
En France et au Japon, la part du millime supérieur passe de 1,5% du revenu national au début des années 1980 à 2,5% au début des années 2010 soit presque un doublement. En Suède on passe au cours de la même période de 1% à 2% du revenu national. Ce qui revient à ce que ce groupe a en moyenne un revenu 20 fois plus élevé que la moyenne du pays. Si c'est 10%, les 0,1% ont un revenu 100 fois plus élevé que la moyenne. Alors que le pouvoir d'achat moyen stagnait en Occident entre les années 1990 et 2010 voire 2020, celui des 1% et plus encore, 0,1% les plus riches, a augmenté énormément. Au Etats Unis, durant les années 2000 et 2010, on était sur des inégalités de revenus comparables à ceux des années 1910 et 1920 bien que sous une autre forme avec un rôle plus important auparavant joué par les hauts revenus du travail et moins important pour les hauts revenus du capital. En Europe continentale et au Japon, l'inégalité des revenus est globalement plus faible par rapport aux années 1920 et 1930. Cependant, au Japon, on semble se diriger vers la trajectoire américaine avec 1 ou 2 décennies de retard. Pourtant le changement technologique a eu lieu partout. Et la croissance de la production par habitant, soit la productivité, a été la même dans toutes les parties du monde riche, avec des écarts portant souvent sur quelques dixièmes de points de pourcentage.




Aussi étrange que cela puisse paraître, les inégalités sont plus faibles dans les pays dits émergents qu'aux Etats Unis. On le sait en dépit des sources relativement plus réduites quand on sort des pays riches. On a notamment des données venant des pays anciennement colonisé par la Grande Bretagne et les Pays Bas, lesquels avaient introduit un impôt sur le revenu et l'ayant imposé aux pays colonisés. De plus durant l'entre deux guerres, l'Argentine introduit précisément en 1932 l'impôt sur le revenu. Durant les années 1020, les données fiscales commencent à être disponibles pour des pays comme l'Indonésie et l'Inde. Pour le cas de l'Afrique du Sud, c'est le cas depuis 1913. Certes les données sont moins nombreuses voire moins précises par moment, mais elles existent. De plus l'impôt sur le revenu dans les pays moins développés a tendance à ne concerner qu'une petite minorité de la population. Ce qui fait qu'on peut estimer la part du centile supérieur dans le revenu total mais pas la part du décile supérieur par exemple. En Afrique du Sud, les plus hauts niveau de la part du décile supérieur étaient par moment de plus de 50% du revenu national, soit plus élevé que les Etats Unis à partir des années 2000. A partir des années 1990 et 2000 il y a une certaine détérioration des données discales dues aux fichiers numériques, ce qui fait que les administratiosn interrompent les publications statistiques détaillées existanet dans les époques plus anciennes où elles en avaient elles mêmes besoin, ce qui peut paradoxalement mener à une détérioration des sources d'information à l'âge du numérique. Cela semble surtout correspondre à une certaine désaffection pour l'impôt sur le revenu en général au sein des organisations internationales mais aussi chez certains gouvernements.
A partir du début des années 2000, l'Inde a arrêté de publier les dépouillements détaillés issus des déclarations de revenus, existant pourtant sans discontinuer depuis 1922. A noter que la très forte croissance qu'ont connus l'Inde et la Chine vient avant tout des statistiques de production. Quand on essaye de mesurer la pgoression des revenus en utilisant des enquêtes sur les budgets des ménages, difficile de retrouver les taux de croissance macroéconomiques annoncés car les revenus indiens et chinois progressent à des rythmes élevés mais moins que ceux prévus par les statistiques de croissance officielle. C'est le paradoxe du trou noir de la croissance. Cela peut venir du fait que la croissance de la production est surestimé avec de multiples incitations administratives à manipuler les flux de production, ou bien que la croissance du revenu est sous estimée étant donné que les enquêtes auprès des ménages ont parfois des imperfections. Ou alors les 2 à la fois. Cela peut s'expliquer également par le fait que les plus hauts revenus notamment mal enregistrés dans les enquêtes déclaratives, ont capté une part disproportionnée de la croissance de la production. En Inde, sur la base des revenus déclarés, on peut estimer que la progression de la part du centile supérieur dans le revenu national constatée grâce aux données fiscales permet d'expliquer à elle seule entre un quart et un tiers du trou noir de croissance entre 1990 et 2000. Source : Banerjee et Piketty " Top Indian incomes, 1922 - 2000 ". Mais avec la détérioration des statistiques fiscales au cours des années 2000, impossible de prolonger l'enquête. Les statistiques établies par l'administration fiscale en Chine sont plus rudimentaires que pour l'Inde.
il y a 17 jours
Un état social pour le XXIème siècle.

La crise financière globale en 2007 2008 est vue comme la plus grave depuis 1929. A noter quand même des différences majeures entre les 2 crises. D'abord la crise de 2007 2008 n'a pas débouché sur une dépression aussi dévastatrice que la précédente. Entre 1929 et 1935, le niveau de production des pays développés a chuté d'un quart et le chômage a explosé. Ce n'est que la Seconde Guerre mondiale qui a totalement sorti la planète de cette dépression. La crise de 2008 n'a pas été aussi grave. C'est pourquoi on la réfère en parlant de grande récession. En 2013 2014, les grandes économies ont à peine retrouvées leur niveau de production de 2007 avec des finances publiques en mauvais état. Mais Mais la chute de la production au plus fort de la crise n'a pas dépassé les 5% dans la plupart des pays dits riches. De plus les pays émergents ont vu leur croissance rapidement reprendre le rythme d'avant crise, ce qui a tiré la croissance mondiale durant les années 2010. De plus les gouvernements et banques centrales n'ont pas laissé le système financier s'effondrer. Les banques centrales ne sont pas là que pour maintenir un taux d'inflation faible après tout. Lors des paniques financières, elles doivent jouer leur rôle de prêteur en dernier ressort. Elle doivent éviter l'effondrement total de l'économie et de la société. Le problème est que la politque ayant suivi la crise n'a pas apporté de réponse satisfaisante aux problèmes structurels ayant rendue la crise possible en premier lieu. Notamment au niveau du manque de transparence financière et au niveau de la montée des inégalités.
Après la crise de 1929, Roosevelt avait en quelques années fait augmenté le taux supérieur de l'impôt fédéral sur le revenu à plus de 80% alors que sous Hoover ce taux n'était que de 25%. Il faut à la fois inventer de nouveaux outils permettant de reprendre le contrôle du capitalisme financier, rénover et moderniser en permanence et en profondeur les systèmes de prélèvements et de dépenses qui sont devenus sans doute trop complexes en plus de menacer leur efficacité sur le plan économique comme sur le plan social. A noter qu'avant la WW1, les impôts représentaient moins de 10% du revenu national dans tous les pays au XIXème siècle notamment. L'Etat se contentait de remplir les fonctions régaliennes comme la justice, l'armée, la police, les affaires étrangères, l'administration générale. Mais pas beaucoup plus. Il y a aussi tout au plus des infrastructures minimales et certaines écoles et universités voire dispensaires. Mais à partir des années 1920 jusqu'aux années 1980, la part du revenu nationale augmente que les pays consacrent aux impôts et aux dépenses publiques. Notamment pour les dépenses sociales. La part des impôts dans le revenu national a été multiplié par 3 ou 4 au moins dans tous les pays développés. Voire par 5 dans les pays nordiques. Puis une stabilisation de la part des impôts dans le revenu nationale depuis les années 1980 jusqu'aux années 2010. A peine 30% pour les USA et entre 45 et 55% du revenu national en Europe continentale dont 45% dn Allemagne, près de 55% en Suède et 50% en France durant les années 2010.



Repenser l'impôt progressif sur le revenu.

Explosion des salaires des cadres dirigeants : rôle de la fiscalité.





Les USA et le Royaume Uni sont allés dans le sens de plus d'inégalités à partir des années 1970. Le taux supérieur de leur impôt sur le revenu, après avoir été longtemps au dessus des niveaux appliqués en France et en Allemagne, est passé nettement en dessous depuis les années 1980. Pour simplifier les taux allemands et français sont restés stables autour de 50/50% durant la période 1930 à 2010 avec une légère baisse vers la fin alors que les taux américains et britanniques sont passé de 80/90% durant les années 1930 - 1980 à 30% - 40% dans les années 1980 - 2010 avec un point bas à 28% à la suite de la grande réforme fiscale reganienne de 1986. Les pays riches d'Europe continentale notamment France et Allemagne ont été plus stables dans leur attitude à l'égard des très hauts revenus. Pareil pour le Japon. Ce retournement peut en partie s'expliquer pe le sentiment de rattrapage qui saisit les USA et le Royaume Uni dans les années 1970 et dont se nourrit la vague tchatchéro reaganienne. Ce rattrapage entre 1950 et 1980 est la conséquence mécanique des chocs subis par l'Europe continentale et le Japon durant la période 1914 - 1915. Mais il est mal accepté car la hiérarchie de la fortune met en jeu l'honneur et la morale. Quand on analyse les pays développés on voit que l'ampleur de la baisse du taux marginal supérieur de l'impôt sur le revenu observée depuis les années 1970 jusqu'aux années 2000.2010 est reliées étroitement à l'ampleur de la hausse de la part du centile supérieur dans le revenu national durant la même période. Il existe une corrélation entre les 2 phénomènes car les pays ayant le plus fortement baissé les taux supérieur sont aussi ceux où les plus hauts revenus notamment les rémunérations des cadres dirigeants des grandes entreprises, ont le plus fortement augmenté. Inversement les pays ayant un peu baissé leur taux supérieur ont vu les hauts revenus progressser plus modérément.

A en croire les modèles économiques classiques fondées sur la théorie de la productivité marginale et l'offre de travail, la baisse du taux supérieur a stimulé l'offre de travail et la productivité des cadres dirigeants des pays concernés et leur productivité marginale serait plus élevée ainsi que dans les autres pays. Mais ce n'est que peu plausible car la théorie de la productivité marginale est un modèle ayant des difficultés conceptuelles et sur le plan empirique également. Une explication plus sérieuse à mon sens est que la baisse du taux supérieur massive aux USA et au Royaume Uni a transformé les modes de formations et de négociation des salaires de dirigeants. Pour un dirigeant, difficile de convaincre les différentes parties prenantes d'une entreprises qu'une augmentation importante de rémunération - par exemple 1 millino de dollars en plus - est véritablement justifiée. Durant les années 1950 - 1960, un cadre dirigeant américain ou britannique avait peu d'intérêt à se battre pour avoir une augmentation et les parties prenantes étaient moins prêtes à l'accepter car 80 à 90% de l'augmentation allait directement dans les Caisses du Trésor public. A partir des années 1980, les dirigeants ont fait des efforts pour persuader les uns et les autres de leur accorder des augmentations considérables ce qui n'est pas si difficile étant donné que c'est difficile de mesurer objectivement la contribution individuelle d'un dirigeant d'entreprise à la production de sa société et des modes de composition souvent incestueux qui règnent dans la société de rémunération. Certte explication est cohérente par rapport au fait qu'il n'y a aucune relation statistiquement significative entre la baisse du taux marginal supérieur et le taux de croissance de la productivité depuis les années 1970.

Le taux de croissnace du PIB par habitant est presque le même dans les pays riches depuis les années 1980 voire 1970. Et la croissance n'a pas été plus forte aux USA et Royaume Uni qu'en France, Japon, Allemagne ou même Suède et Danemark. La baisse du taux marginal supérieur et la montée des hauts revenus n'ont pas vraiment stimulé la productivité contrairement aux prédictions de la théorie de l'offre ou du moins pas suffisamment pour que ce soit statistiquement décelable au niveau de l'économie dans son ensemble. Aussi il ne faut pas oublier de retirer la croissance de la population qui explique notamment l'écart structurel de croissance total entre les USA et l'Europe.
il y a 17 jours
Il parlait donc d'impôt sur le capital privé. Mais sauf qu'avec ce qu'il vient de proposé récemment à savoir bloquer les riches, les empêcher de partir par la force, etc... ça va clairement plus loin que ce qu'il proposait dans son livre.
:zidane_benzemonstre:




Identités nationales et performances économiques.





Repenser la question du taux marginal supérieur.


Ces résultats indiquent qu'utiliser des taux confiscatoires au sommet de la hiérarchie des revenus est possible et sans doute désirable pour ne pas voir des dérives apparaître et s'amplifier dans les grandes entreprises. Le niveau optimal du taux supérieur dans les pays développés serait supérieur à 80%. Même si ce n'est qu'une estimation. Source : " Optimal taxation of top labor incomes : a tale of three elasticities " De Piketty, Saez, Stantcheva ". Il faut tester cela de manière collectif et démocratique. Et ces estimation concernent les très hauts niveaux de revenus notamment dans les 1% ou 0,5% des revenus les plus élevés. Un taux de quasi 80% appliqué sur les revenus au delà de 500 000 dollars ou 1 million de dollars ne nuirait pas à la croissance américaine et permettrait en réalité de mieux la répartir et de limiter les comportements économiquement inutiles voire nuisibles. Dans un petit pays européen ne coopérant pas avec les autres sur le plan fiscal c'est plus difficile à faire par rapport à un pays grand comme les Etats Unis. L'idée que tous ls cadres américains fuiraient toute suite au Canada voire au Mexique n'est pas confirmée par l'histoire et par les données d'entreprises à disposition car un taux de 80% appliqué au delà de 500 000 ou 1 millions de dollars ne rapporterait que peu d'argent car il remplirait son objectif qui est de limiter ce type de rémunérations sans nuire à la productivité américaine dans son ensemble si bien que les rémunérations les plus faibles augmenteraient. Pour obtenir les recettes fiscales dont l'Amérique a par ailleurs bien besoin pour développer un état social bien faible et investir dans la santé et la formation tout en réduisant son déficit public. On peut aussi remonter les taux d'imposition sur les revenus les moins élevés en le fixant à 50% au delà de 200 000 dollars. Les 1% aux USA dominent la politique américaine.


A noter également que la question de l'impôt progressif s'était déjà posé en France à l'époque de la IIIème République. Mais malgré le suffrage universel masculin réinstitué en 1871, et les idée d'égalités qui vont avec, la France a refusé d'aller dans la progressivité fiscale. Il faut attendre la WW1 pour changer les mentalités. Il y avait certes l'impôt successoral institué par la Révolution française strictmeent proportionnel entre 1791 et 1901 qui devient progressif suite à la loi du 25 février 1901. Ca n'a pas changé grand chose car le taux le plus élevé était fixé d à 5% entre 1902 et 1910 puis entre 1911 et 1914 à 6,5%.
il y a 17 jours
Lui foutre une moustache Hitler style alors que c’est purement communiste comme idée et comme méthode c’est quand même du haut niveau dans l’autisme radical la
Lé gauchiss cé dé nazis george marché dénoncé limigrassion on é lé vré antifachiss
:Attarde_2000:
il y a 17 jours