Alors que l'électricité en était à ses débuts, une voiture nommée la jamais contente fit son apparition. Sa vitesse était de 106 kilomètres à l'heure en 1899. C'était la toute première voiture à franchir la barre des 100. Elle était électrique. Si les financiers et constructeurs avaient misé sur la motorisation électrique, on aurait pu imaginer ce qu'on aurait pu avoir. On aurait des voitures électriques non polluantes ayant les mêmes capacités que nos voiture à essence ou diesel. Mais il était plus facile de s'enrichir avec le pétrole, une matière première indispensable pour les moteurs à combustion, que de se soucier d'écologie ou d'énergie propre. Nikola Tesla était un inventeur et ingénieur dans le domaine de l'énergie électrique. Il a déposé plus de 700 brevets, qui sont pour la plupart attribués à Thomas Edison. Tesla préférait se définir comme un découvreur. Il a découvert la radio avant Edison, le courant alternatif, la lampe à pastille de carbone, les bases de la robotique, la commande à distance, décrit l'avion à décollage et atterrissage vertical, la fusée, élaboré le concept du microscope électronique, détecté la force de résonance des vibrations harmoniques, le principe du radar, la radiodiffusion mondiale, imaginé et réalisé les premiers essais de la transmission d'énergie électrique sans fil, l'onde stationnaire, etc... Extrait de la conférence Experiments with alternating currents of high frequency du 21 mai 1891 à l'université Culumbia de New York : " Dans quelques générations, nos machines seront animées grâce à une énergie disponible en tous points de l'univers.... En effet, dans l'espace, il existe une forme d'énergie. Est-elle statique? Est-elle cinétique? Si elle est statique, toutes nos recherches auront été vaines. Si elle est cinétique, et nous savons qu'elle l'est, ce n'est qu'une question de temps et l'humanité mettra en harmonie ses techniques énergétiques avec les plus grands rouages de la nature. "
Dans le magazine nexus numéro 37 de mars avril 2005, Igor raconta sa curieuse expérience de Tesla. En 1931, Tesla invita son neveu à Buffalo dans l'état de New York pour essayer un nouveau type d'automobile. Son moteur à combustion interne avait été déposé ne laissant que l'enrayage, la boîte de vitesse et la transmission de roue arrière. La batterie standard de 12 volts fut conservé et un moteur électrique de 80 chevaux fut posé. Dans une valise Tesla avait amené 12 tubes à vide. Ils étaient fichés dans un dispositif contenu dans une boîte mesurant 61 par 39,5 X 15 cm. Cela n'était pas plus grand qu'un poste de radio à ondes courte et contenait les 12 tubes à vide, des résistances et du câblage. Il plaça la boîte dans un logement prévu à cet effet sous le tableau de bord côté passager. Tesla connecta les 2 barres et observa un volt mètre. A la demande de Tesla son neveu démarre le moteur. Le neveu affirme ensuite que le moteur tourne bien qu'il n'entendit rien. Ce jour là il avait parcouru 80 kilomètres sans carburant à travers Buffalo puis dans la campagne. Sa vitesse maximale était de 192 kilomètres à l'heure. Elle fut poussé jusqu'à 145 kilomètres à l'heure dans un égal silence. Tesla gagna confiance à son invention et commença à l'expliquer à son neveu. Ce système pouvait fournir indéfiniment de l'énergie à la voiture et il était susceptible de satisfaire en matière excédentaire les besoins de toute une maison. Tesla avait admis que son dispositif n'était autre qu'un récepteur, une radiation mystérieuse qui venait de l'éther et qui se trouvait disponible en quantité illimitée. L'humanité, ajouta-il, pourrait être reconnaissance de son existence. Durant les 8 journées suivantes, Tesla et son neveu essayèrent la Piers Arrow à travers villes et campagnes à toutes les allures depuis une vitesse rampante jusqu'à 145 kilomètres à l'heure. Tesla prédit à son neveu que les récepteurs d'énergie seraient bientôt utiliser pour propulser des trains, avions, navires.
La tour de Wardenclyffe démontra qu'il était possible de rendre disponible l'énergie du vide, à grande distance de la source perturbatrice de celui ci, qui ouvre une brèche dans celui ci. Mais John Pierpont Morgan, financier et banquier américain, principal actionnaire de Tesla, aurait répondu en disant : " Mais où allons nous placer le compteur? " Tous frais payés, Tesla termina sa vie au New York Hotel. Quand il mourut en 1943 à l'âge de 86 ans, ses inventions et théories ont été pour la plupart oubliées et examinées avec méfiance. Quelques jours après son décès, le FBI est chargé de nettoyer son appartement. Son intention de donner de l'énergie libre à tout le monde a été considérée comme non recevable. Bizarre non? Bien des chercheurs dans le domaine de l'énergie admirant Tesla, comme John Keely, Thomas Henry Moray, Lester Hendershot, se sont heurtés aux mêmes problèmes comme la pénurie financière et l'opposition dominante qui a conduit à son écroulement. Imaginons que le monde avait pu utiliser l'énergie libre comme Tesla l'aurait voulu. On aurait eu un siècle bien plus propre que celui qu'on nous a imposé. Jamais on aurait connu cette pollution là due aux pots d'échappement. On aurait pas non plus eu cette guerre incessante pour le pétrole, ni connus ces désastreuses marées noires issues des naufrages pétroliers. On aurait pas connu Tchernobyl et Fukushima. Les océans et forêts ne seraient plus menacés d'être à nouveau contaminés par des déchets radioactifs, des pollutions de pétrole ou des pluies acides. Jamais on aurait eu ces câbles à haute tension gâchant le paysage et rejettent leur pollution électromagnétique. Le physicien et ancien astronaute Brian O Leary, ayant préfacé " Energie libre et technologies " de Jeane Manning précise :
" Passer à l'énergie libre, propre permettrait de régler presque entièrement les problèmes de la pollution de l'air, du réchauffement général dû aux émissions de dioxyde de carbone, de la chaleur perdue, des feux écocides de Saddam Hussein, des ciels noirs, des marées noires, du dioxyde d'azote, l'anhydride sulfureux, des installations hideuses des puits de pétrole et de raffinerie, des pétroliers géants, des stations services, des centrales électriques et de tout le reste. L'utilisation de l'énergie libre apaiserait aussi notre soif de pétrole et de gaz naturel. Cette soif épuise les précieuses richesses de la terre à un rythme alarmant. " 1996 Source : , page 16. extrait de " Energie libre et technologies. Les énergies domestiques actuellement sont à la fois obsolètes et inutiles. L'énergie électrique est entre les mains du lobby nucléaire avec l'exemple d'Areva, tandis que l'énergie pétrolier est entre les mains du lobby pétrolier à l'instar de Total. Si on propose une décentralisation à l'échelle des régions, des communes, du monde du travail et des familles, il en va de même en ce qui concerne les énergies domestiques. Cette décentralisation de l'énergie devra prévaloir. Il en va de l'avenir de la France et du monde. Jeremy Rifkin, économiste et essayiste américain, dit bien que l'énergie nucléaire est le reflet d'une pensée du XXème siècle centralisée. Il fait une analogie disant : " L'industrie de la musique n'a pas compris le partage des fichiers musicaux. Des millions d'enfants ont commencé à créer des logiciels de façon latérale, afin de partager la musique. Les maisons de disque ont rigolé, puis se sont inquiétés, puis ont fait des démarches judiciaires pour légiférer ce phénomène.
Les journaux n'ont pas compris la blogosphère. Des millions de personnes créaient leurs propres informations et l'ont partagé de façon latéral. Et maintenant les journaux se retirent des affaires ou créent des blogs. L'encyclopédie Britannica se moquait de Wikipedia. Ils jugeait que des millions de personnes partageant leurs connaissances avec la même précision que l'encyclopédie Britannica était absurde. Maintenant Britannica est en difficulté. Bill Gates n'avait pas compris Linux. Des milliers de personnes qui s'aident avec des codes. Linux est un acteur mondial. C'est la même chose avec l'énergie libre. Quand des millions et des millions d'immeubles collectent leur propre énergie, les stockent, les hydrogènent et les partagent avec les autres continents, le pouvoir latéral des millions et millions de petits acteurs partageant cette énergie, cela écrase tout ce qu'on pouvait faire avec le nucléaire. Tout comme des millions de personnes qui ont une bonne connaissance de la technologie se connectent sur de tout petits ordinateur, l'énergie distribuée amoindrit tout ce que l'énergie centralisée peut faire. Maintenant ce que les jeunes peuvent imaginer en France. Disons qu'on est en 2050. 4 générations grandissent avec internet, habilitées à créer leurs propres informations et à les partager dans des lieux ouverts et communs. Vous pensez vraiment qu'ils vont être entourés par des centrales nucléaires peu sûres, du XXème siècle, centralisée, hiérarchisées et démodées? Non. Les politiques doivent se rendre compte de ce que la nouvelle génération est en train de faire. " Combien de morts auront nous directement ou non, sur les humains, animaux et végétaux à cause des effets pervers d'une pollution incolore et inodore comme le nucléaire? Combien de cancers et de malformations faudra il accepter pour le plus grand profit du lobby financier? Julien Laurent et David Zabaglia ont chacun écrit leur " Livre noir du nucléaire français ".
Comment exploiter une énergie lorsqu'on ne maîtrise pas ses effets? Au delà de l'énergie libre de Tesla, il faut examiner toutes les autres possibilités. Le 13 juillet 2009, 12 entreprises allemandes signaient un protocole pour lancer la construction de centrales solaires coûtant des milliards. " En 6 heures, les déserts reçoivent plus d'énergie que ce que consomme l'ensemble du genre humain en une année. " Autrement dit pour fournir de l'électricité à tout le monde, il suffirait de couvrir 1% de la surface de la terre en panneaux solaires.
