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Corruption et luxe ostentatoire

Les sénateurs et hauts fonctionnaires vivaient dans un faste immense (banquets, villas somptueuses)
:Jamy_rome:


Pendant que les provinces étaient pillées, eux rivalisaient de luxe, déconnectés de la réalité, en mode rien à branler
:risitas_mulet:


Ammien Marcellin (historien du IVᵉ siècle) dénonce les élites romaines comme fainéantes, obsédées par le plaisir, le cirque et les jeux
:philippot_jawline:


Désertion du devoir militaire

Les citoyens romains, surtout dans les classes aisées, ne voulaient plus servir dans l’armée

Rome recruta de plus en plus de mercenaires « barbares » (goths, huns christianisés ou pas), ce qui finit par retourner contre elle
:Etonnamment_surprenant_ca_alors:


Individualisme et perte du sens civique

Le bien commun n’existait plus. Les élites pensaient d’abord à sauver leur fortune, leurs terres, leurs clientèles.

Beaucoup préféraient négocier avec les envahisseurs (ex : certains aristocrates romains traitant directement avec les Goths)
:ChatMacheLoco:
il y a 13 heures
On peut établir pas mal de parallèle avec nos sociétés occidentales
:philippot_jawline:
il y a 13 heures
Corruption et luxe ostentatoire

Les sénateurs et hauts fonctionnaires vivaient dans un faste immense (banquets, villas somptueuses)
:Jamy_rome:


Pendant que les provinces étaient pillées, eux rivalisaient de luxe, déconnectés de la réalité, en mode rien à branler
:risitas_mulet:


Ammien Marcellin (historien du IVᵉ siècle) dénonce les élites romaines comme fainéantes, obsédées par le plaisir, le cirque et les jeux
:philippot_jawline:


Désertion du devoir militaire

Les citoyens romains, surtout dans les classes aisées, ne voulaient plus servir dans l’armée

Rome recruta de plus en plus de mercenaires « barbares » (goths, huns christianisés ou pas), ce qui finit par retourner contre elle
:Etonnamment_surprenant_ca_alors:


Individualisme et perte du sens civique

Le bien commun n’existait plus. Les élites pensaient d’abord à sauver leur fortune, leurs terres, leurs clientèles.

Beaucoup préféraient négocier avec les envahisseurs (ex : certains aristocrates romains traitant directement avec les Goths)
:ChatMacheLoco:
Le comportement de la population :

"Au moins ces funèbres pronostics rappelaient-ils aux devoirs sérieux de l'existence un peuple qui voyait passer sur lui l'ombre de la mort ? Eu aucune manière. Il ne se laissa pas détourner de son culte du plaisir par l'aspect des catastrophes imminentes; il descendit gaiement la pente rapide du précipice. Rien de plus saisissant que le contraste entre la gravité des événements et la frivolité des esprits. Tous semblaient occupés, avec une ardeur fiévreuse, à détacher encore quelques rapides et malsaines jouissances de ce monde qui allait périr. Quand l'ennemi arriva, c'est au cirque ou à l'amphithéâtre qu'il trouva les populations romaines. Parvenait-on à lui reprendre, pour quelque temps, les villes qu'il avait pillées et incendiées, le premier souci de leurs habitants rentrés au milieu des ruines fumantes, ce n'était pas le rétablissement des sanctuaires et des écoles, c'était le retour des cochers et la reprise des jeux du cirque, et ils fatiguaient de leurs pétitions les pouvoirs publics pour qu'on leur rendît sans retard ces misérables divertissements. Mourir en s'amusant, tel semblait le mot d'ordre de la civilisation expirante."
:Alonzy:

[...]
"Ainsi l'épuisement est partout, et toutes les sources de la vie tarissent à la fois. Comme pour résumer en une seule et lamentable catastrophe tant de phénomènes douloureux, la natalité qui s'arrête définitivement. Il y avait des siècles qu'on la voyait diminuer dans l'empire, et qu'on prenait des mesures législatives pour en conjurer le ralentissement toujours plus accentué. Mais les lois n'apportaient que des remèdes dérisoires, qui n'atteignaient pas la racine du mal. Elles étaient désarmées contre la volupté, qui tarissait la vie dans sa source, en frappant de stérilité volontaire ou involontaire les adorateurs groupés autour de ses autels. Elles étaient impuissantes contre la misère publique, qui, en s'appesantissant sur les classes laborieuses, exterminait graduellement tout ce qui était capable de se reproduire. Ainsi, se manifestant aux deux extrémités de l'échelle sociale à la fois, sous les formes les plus opposées, le même fléau aboutit de part et d'autre au même résultat, qui est l'horreur de la vie. On ne veut plus naître dans celte société qui se flatte d'avoir donné au genre humain la félicité romaine ! Rome, disait un saint solitaire, ne sera pas détruite par les barbares, mais elle séchera sur pied."

Clovis, de Godefroid Kurth
ia601303.us.archive.org https://ia601303.us.archi[...]kurt/cloviskurt00kurt.pdf
il y a 13 heures
Le comportement de la population :

"Au moins ces funèbres pronostics rappelaient-ils aux devoirs sérieux de l'existence un peuple qui voyait passer sur lui l'ombre de la mort ? Eu aucune manière. Il ne se laissa pas détourner de son culte du plaisir par l'aspect des catastrophes imminentes; il descendit gaiement la pente rapide du précipice. Rien de plus saisissant que le contraste entre la gravité des événements et la frivolité des esprits. Tous semblaient occupés, avec une ardeur fiévreuse, à détacher encore quelques rapides et malsaines jouissances de ce monde qui allait périr. Quand l'ennemi arriva, c'est au cirque ou à l'amphithéâtre qu'il trouva les populations romaines. Parvenait-on à lui reprendre, pour quelque temps, les villes qu'il avait pillées et incendiées, le premier souci de leurs habitants rentrés au milieu des ruines fumantes, ce n'était pas le rétablissement des sanctuaires et des écoles, c'était le retour des cochers et la reprise des jeux du cirque, et ils fatiguaient de leurs pétitions les pouvoirs publics pour qu'on leur rendît sans retard ces misérables divertissements. Mourir en s'amusant, tel semblait le mot d'ordre de la civilisation expirante."
:Alonzy:

[...]
"Ainsi l'épuisement est partout, et toutes les sources de la vie tarissent à la fois. Comme pour résumer en une seule et lamentable catastrophe tant de phénomènes douloureux, la natalité qui s'arrête définitivement. Il y avait des siècles qu'on la voyait diminuer dans l'empire, et qu'on prenait des mesures législatives pour en conjurer le ralentissement toujours plus accentué. Mais les lois n'apportaient que des remèdes dérisoires, qui n'atteignaient pas la racine du mal. Elles étaient désarmées contre la volupté, qui tarissait la vie dans sa source, en frappant de stérilité volontaire ou involontaire les adorateurs groupés autour de ses autels. Elles étaient impuissantes contre la misère publique, qui, en s'appesantissant sur les classes laborieuses, exterminait graduellement tout ce qui était capable de se reproduire. Ainsi, se manifestant aux deux extrémités de l'échelle sociale à la fois, sous les formes les plus opposées, le même fléau aboutit de part et d'autre au même résultat, qui est l'horreur de la vie. On ne veut plus naître dans celte société qui se flatte d'avoir donné au genre humain la félicité romaine ! Rome, disait un saint solitaire, ne sera pas détruite par les barbares, mais elle séchera sur pied."

Clovis, de Godefroid Kurth
ia601303.us.archive.org https://ia601303.us.archi[...]kurt/cloviskurt00kurt.pdf
Au moins à l'époque les pouvoirs publics tentaient un minimum d'endiguer la chose selon tes extraits
Blog et discord catholique/actu/prophéties : https://tribulatioprophetica.wordpress.com/ - https://discord.gg/XYrAfrk689
il y a 12 heures
On peut établir pas mal de parallèle avec nos sociétés occidentales
:philippot_jawline:
oui et non
:moustachu:


La situation française ressemble aussi beaucoup à des époques plus anciennes, les tyrannies grecques par exemple
:moustachu:


tiens regarde ça Image

"les tyrans préfèrent la compagnie des étrangers plutôt que celle des citoyens"

faut se dire que si Aristote l'a écrit c'est parce qu'il l'a vu, il l'a constaté de ses propres yeux et en a tiré sa réflexion. Concrètement on en est là en France, avec des types comme Macron c'est évident
:moustachutele:
:Blazacad:
il y a 12 heures
Les mœurs décadentes
:philippot_jawline:


Multiplication des adultères et unions instables:

Dans la haute aristocratie, les mariages étaient surtout politiques ou financiers

Adultères fréquents, souvent affichés comme signe de prestige
:philippot_jawline:


Divorces faciles et répétés (chez certains, on compte une dizaine de mariages)
:ChatMacheLoco:


Usage sexuel des esclaves:

Les esclaves, hommes et femmes, étaient utilisés comme objets sexuels sans limite.

C’était toléré socialement, mais dénoncé par les chrétiens comme une perversion et une violence structurelle.

Prostitution et fêtes luxurieuses

Les élites fréquentaient des bordels et organisaient des banquets où la prostitution était intégrée.

Certains festins se transformaient en orgies avec musique, danse, nudité et excès de vin
:bg_plage:


Empereurs et débauches publiques:

Plusieurs empereurs du Bas-Empire sont connus pour leurs excès :

Élagabal (IIIᵉ s.) : mariages multiples, y compris avec un esclave ; cultes érotiques autour du dieu oriental qu’il imposait.

Néron (Ier s., déjà un précédent) : marié à un homme, organisait des spectacles obscènes.

Plus tard, des chroniqueurs chrétiens décrivent des empereurs entourés de catamites (jeunes garçons) ou de concubines multiples.

Sexualité sans frein moral:

La bisexualité était courante chez les élites, mais plutôt perçue comme signe de pouvoir que de déviance.

Le goût pour les expériences exotiques et la transgression marquait la rupture avec la gravitas romaine traditionnelle.

Les écrivains chrétiens (Jérôme, Augustin) voyaient dans cette liberté une corruption totale des mœurs
:dujardin_:
il y a 12 heures
Témoignages de l’époque

Juvénal (Satires, Ier-IIᵉ s.) : décrit Rome comme une ville de luxure, où les femmes aristocrates courent les amants et où les maris ferment les yeux par intérêt.

Marcellin (IVᵉ s.) : accuse les élites de passer plus de temps « au lit, aux banquets et au théâtre » qu’à la guerre.

Saint Jérôme (IVᵉ s.) : condamne la sexualité romaine comme une dépravation qui ruine l’âme.
il y a 12 heures
oui et non
:moustachu:


La situation française ressemble aussi beaucoup à des époques plus anciennes, les tyrannies grecques par exemple
:moustachu:


tiens regarde ça Image

"les tyrans préfèrent la compagnie des étrangers plutôt que celle des citoyens"

faut se dire que si Aristote l'a écrit c'est parce qu'il l'a vu, il l'a constaté de ses propres yeux et en a tiré sa réflexion. Concrètement on en est là en France, avec des types comme Macron c'est évident
:moustachutele:
Les empires en déclin se ressemblent beaucoup, on peut aussi faire cette comparaison avec Rome où les barbares étaient admirés, les élites copulaient avec, pactisaient
:risitas_gonfle:
il y a 12 heures
oui et non
:moustachu:


La situation française ressemble aussi beaucoup à des époques plus anciennes, les tyrannies grecques par exemple
:moustachu:


tiens regarde ça Image

"les tyrans préfèrent la compagnie des étrangers plutôt que celle des citoyens"

faut se dire que si Aristote l'a écrit c'est parce qu'il l'a vu, il l'a constaté de ses propres yeux et en a tiré sa réflexion. Concrètement on en est là en France, avec des types comme Macron c'est évident
:moustachutele:
Intéressant je ne connaissais pas merci d'avoir poster ça khey
:chat_pouce:
:Consanguin_deter:
il y a 12 heures
La famille romaine au départ (idéal républicain)

Pater familias : le père avait une autorité absolue sur ses enfants, sa femme, ses esclaves.

La famille était une cellule sacrée, avec un culte domestique (les Lares et Pénates, dieux protecteurs du foyer).

Le mariage était considéré comme une alliance durable et religieuse, orientée vers la descendance et la transmission du nom.

Valeurs centrales : discipline, piété, respect des ancêtres, devoir civique
:philippot_jawline:




La famille au temps du déclin (IIIᵉ–Vᵉ siècle)

Mariage instable

Les élites multipliaient divorces et remariages rapides.
Le mariage était souvent un contrat d’intérêt, non une union affective.


Déclin de l’autorité du pater familias:

Affaiblissement juridique du père

Les enfants étaient moins soumis, surtout dans les villes, où l’éducation se faisait aussi par des pédagogues, précepteurs, ou moines chrétiens.


Abandon des enfants (expositio)

Les nouveau-nés jugés indésirables (filles, handicapés, enfants pauvres) pouvaient être abandonnés dans la rue ou sur un tas de fumier.

Les chrétiens se distinguaient en recueillant ces enfants, ce qui renforça leur image morale.

Rôle des femmes:

Dans l’aristocratie, certaines femmes devenaient influentes, géraient leurs biens, pouvaient divorcer et se remarier librement, avoir des amants
:dujardin_:
il y a 12 heures
Superstitions et croyances étranges

Alors que l’ancienne religion romaine perdait de sa force, les élites se tournaient vers l’astrologie, la magie, les cultes orientaux.

On consultait des devins, des haruspices (lecture des entrailles), des astrologues pour toute décision importante.

Les empereurs eux-mêmes se livraient à ces pratiques occultes.

Tiens, tiens, ça ressemble aux rayons spiritualité de la Fnac
:moustachu:
il y a 12 heures
c'était les années 80 jusqu'a 2020 ça, les élites qui vivent dans le luxe en payant des milices comme daesh pour des interets économiques puis faire rentrer plein d'immigrés pour la croissance économique au détriment du devoir à la population
la seul truc qui protège l'effondrement de l'europe, c'est las natio pro-statu quo qui empèche le camp populaire de se former


D'ailleurs ça fait maintenant 20 ans, on a plus de parti des travailleurs / prolétaire ect
:Rika_attrape:
Image
il y a 12 heures
La boucle infernale
Image
J'ai mon shitpostpass, shit post pass
il y a 12 heures
Comme le vatican au moyen age
:Mouais_Jesus:
il y a 9 heures
Corruption et luxe ostentatoire

Les sénateurs et hauts fonctionnaires vivaient dans un faste immense (banquets, villas somptueuses)
:Jamy_rome:


Pendant que les provinces étaient pillées, eux rivalisaient de luxe, déconnectés de la réalité, en mode rien à branler
:risitas_mulet:


Ammien Marcellin (historien du IVᵉ siècle) dénonce les élites romaines comme fainéantes, obsédées par le plaisir, le cirque et les jeux
:philippot_jawline:


Désertion du devoir militaire

Les citoyens romains, surtout dans les classes aisées, ne voulaient plus servir dans l’armée

Rome recruta de plus en plus de mercenaires « barbares » (goths, huns christianisés ou pas), ce qui finit par retourner contre elle
:Etonnamment_surprenant_ca_alors:


Individualisme et perte du sens civique

Le bien commun n’existait plus. Les élites pensaient d’abord à sauver leur fortune, leurs terres, leurs clientèles.

Beaucoup préféraient négocier avec les envahisseurs (ex : certains aristocrates romains traitant directement avec les Goths)
:ChatMacheLoco:
T’as oublié un aspect important : leur gestion de l’insécurité grandissante, avec toutes ces hordes de barbares germaniques ou iraniens qui pillaient de plus en plus régulièrement le territoire.

« Si vous votez pour moi aux prochains comices, je peux vous protéger dans ma villa fortifiée. Par contre, il va falloir faire des efforts, renoncer à certains droits. Comment, les châtiments corporels sont réservés aux esclaves ? Eh bien plus maintenant… Etc. »

Ça vous rappelle quelque chose ?

:JRR_TOLKIEN:
il y a 8 heures
Ils ont cotisé
:boomer:
:hitler_love:
il y a 8 heures
Corruption et luxe ostentatoire

Les sénateurs et hauts fonctionnaires vivaient dans un faste immense (banquets, villas somptueuses)
:Jamy_rome:


Pendant que les provinces étaient pillées, eux rivalisaient de luxe, déconnectés de la réalité, en mode rien à branler
:risitas_mulet:


Ammien Marcellin (historien du IVᵉ siècle) dénonce les élites romaines comme fainéantes, obsédées par le plaisir, le cirque et les jeux
:philippot_jawline:


Désertion du devoir militaire

Les citoyens romains, surtout dans les classes aisées, ne voulaient plus servir dans l’armée

Rome recruta de plus en plus de mercenaires « barbares » (goths, huns christianisés ou pas), ce qui finit par retourner contre elle
:Etonnamment_surprenant_ca_alors:


Individualisme et perte du sens civique

Le bien commun n’existait plus. Les élites pensaient d’abord à sauver leur fortune, leurs terres, leurs clientèles.

Beaucoup préféraient négocier avec les envahisseurs (ex : certains aristocrates romains traitant directement avec les Goths)
:ChatMacheLoco:
Toute ressemblance avec la Macronie est purement fortuite
:Larry_coincidence:


il y a 7 heures
On peut établir pas mal de parallèle avec nos sociétés occidentales
:philippot_jawline:
:risi_popcorn:
:risi_popcorn:
il y a 7 heures