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Histoire d’un pet qui fit enfuir le diable et le rendit bien sot. Maisons délivrées des diables par la médiation des pets diphtongues. Raisons et axiomes
:chat_lunettes:



Entre plusieurs histoires qu’on lit à ce sujet, je vais en rapporter une, dont la vérité est constante. Le diable tourmentait depuis longtemps un homme pour qu’il se donnât à lui. Cet homme ne pouvant plus résister aux persécutions du malin esprit, y consentit sous trois conditions qu’il lui proposa sur le champ.
D’abord, il lui demanda une grande quantité d’or et d’argent ; il la reçut dans l’instant. Ensuite, il exigea qu’il le rendît invisible ; le diable lui en enseigna les moyens et lui en fit faire l’expérience sans l’abandonner. Enfin, cet homme était fort embarrassé sur ce qu’il lui proposerait en troisième lieu, qui pût mettre le diable dans l’impossibilité de le satisfaire, et comme son génie ne lui fournissait point à l’instant l’expédient qu’il en attendait, il fut saisi d’une peur dont l’excès le servit par hasard fort heureusement, et le sauva de la griffe. On rapporte que dans ce moment critique, il lui échappa un pet diphtongue, dont le tapage ressemblait à celui d’une décharge de mousqueterie. Alors, saisissant avec présence d’esprit cette occasion, il dit au diable : « Je veux que tu m’enfiles tous ces pets et je suis à toi. » Le diable essaya l’enfilement, mais quoi qu’il présentât d’un côté le trou de l’aiguille, et qu’il tirât de l’autre à belles dents, il ne put jamais en venir à bout. D’ailleurs, épouvanté par l’horrible tintamarre de ce pet, que les échos d’alentour avaient redupliqué, et confus, forcené même de se voir pris pour dupe, il s’enfuit en lâchant une vesse infernale qui infecta tous les environs, et délivra de la sorte ce malheureux du danger éminent qu’il avait couru.
Il n’est pas moins constant par tout l’univers, dans tous les royaumes, les républiques, les villes, les villages, les hameaux, dans toutes les familles et les châteaux de campagne où il y a des bonnes, des vieilles et des bergers, dans les livres et les histoires anciennes, qu’il s’est trouvé une infinité de maisons délivrées des diables par le secours des pets, sans doute de pets diphtongues.


:chat_lunettes:
J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 7 heures
:chat_lunettes:
J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 7 heures
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 7 heures
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 7 heures
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 7 heures
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 7 heures
Sujet intéressant
il y a 7 heures
il y a 7 heures
Histoire d’un pet qui fit enfuir le diable et le rendit bien sot. Maisons délivrées des diables par la médiation des pets diphtongues. Raisons et axiomes
:chat_lunettes:



Entre plusieurs histoires qu’on lit à ce sujet, je vais en rapporter une, dont la vérité est constante. Le diable tourmentait depuis longtemps un homme pour qu’il se donnât à lui. Cet homme ne pouvant plus résister aux persécutions du malin esprit, y consentit sous trois conditions qu’il lui proposa sur le champ.
D’abord, il lui demanda une grande quantité d’or et d’argent ; il la reçut dans l’instant. Ensuite, il exigea qu’il le rendît invisible ; le diable lui en enseigna les moyens et lui en fit faire l’expérience sans l’abandonner. Enfin, cet homme était fort embarrassé sur ce qu’il lui proposerait en troisième lieu, qui pût mettre le diable dans l’impossibilité de le satisfaire, et comme son génie ne lui fournissait point à l’instant l’expédient qu’il en attendait, il fut saisi d’une peur dont l’excès le servit par hasard fort heureusement, et le sauva de la griffe. On rapporte que dans ce moment critique, il lui échappa un pet diphtongue, dont le tapage ressemblait à celui d’une décharge de mousqueterie. Alors, saisissant avec présence d’esprit cette occasion, il dit au diable : « Je veux que tu m’enfiles tous ces pets et je suis à toi. » Le diable essaya l’enfilement, mais quoi qu’il présentât d’un côté le trou de l’aiguille, et qu’il tirât de l’autre à belles dents, il ne put jamais en venir à bout. D’ailleurs, épouvanté par l’horrible tintamarre de ce pet, que les échos d’alentour avaient redupliqué, et confus, forcené même de se voir pris pour dupe, il s’enfuit en lâchant une vesse infernale qui infecta tous les environs, et délivra de la sorte ce malheureux du danger éminent qu’il avait couru.
Il n’est pas moins constant par tout l’univers, dans tous les royaumes, les républiques, les villes, les villages, les hameaux, dans toutes les familles et les châteaux de campagne où il y a des bonnes, des vieilles et des bergers, dans les livres et les histoires anciennes, qu’il s’est trouvé une infinité de maisons délivrées des diables par le secours des pets, sans doute de pets diphtongues.


:chat_lunettes:
Malade
:Chaton_fou:
Ta journaliste du Figaro préférée ! 🧚
il y a 7 heures
Sujet intéressant
Merci
:chat_lunettes:
J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 7 heures
Ils sont bien incapables de produire des pets diphtongues
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 7 heures
Malade
:Chaton_fou:
Je suis pas malade
:chat_lunettes:


C'est toi le malade
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 6 heures
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 6 heures
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 6 heures
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 6 heures
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J'ai été méprisé, humilié, traqué comme un chien. Et pourtant je continue d'écrire, parce que c'est ma façon de hurler.
il y a 6 heures