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En réalité ces personnages sont nos pires ennemis en parlant "à notre place" sous forme d'une version non-absolutiste de "notre sensibilité", donc la profanation la plus crasse
:risitriste:


L’affirmation selon laquelle des figures comme Alex Hitchens, Thaïs d’Escufon et autres droitardés représenteraient une profanation de la sensibilité par une parole « à notre place » touche à une problématique métaphysique fondamentale : celle de l’usurpation de l’authenticité de l’être. Ces figures, en s’érigeant en porte-parole d’une sensibilité qu’ils prétendent défendre, ne font pas seulement acte de représentation ; ils commettent, selon le texte, une « profanation la plus crasse » en offrant une version « non-absolutiste » de cette sensibilité. Cette critique, bien que formulée dans un registre émotionnel et polémique, révèle une vérité profonde : dans le monde moderne, l’absence de connexion à l’Absolu conduit à une déformation des aspirations humaines, où les voix qui prétendent parler au nom de l’âme collective ne font que l’aliéner davantage.
:ZemmourDoigt:


Cette profanation par procuration s’inscrit dans la logique de la « subversion » des valeurs traditionnelles, où les principes supérieurs sont remplacés par des caricatures profanes. Ces figures, en s’appropriant une sensibilité, qu’elle soit patriotique, identitaire ou morale, et en la reformulant dans un cadre relativiste, c’est-à-dire « non-absolutiste », trahissent l’essence même de cette sensibilité. Une sensibilité authentique, dans une optique traditionnelle, est toujours ordonnée à l’Absolu ; elle est une aspiration à transcender la contingence pour participer à l’ordre éternel. En la réduisant à un discours utilitaire, ces personnages ne parlent pas « à notre place » pour nous élever, mais pour nous enchaîner à la logique quantitative de la modernité, où tout est sujet à négociation, à compromis, à instrumentalisation. Cette usurpation est une profanation, car elle substitue à la vérité de l’être une parodie, un simulacre qui imite la forme sans en posséder la substance.
:BabChad:


Le relativisme comme ultime dissolution de l’Absolu

L’accusation d’une version « non-absolutiste » de la sensibilité est particulièrement révélatrice. Le relativisme, en tant que marque distinctive de la modernité, est l’antithèse de l’ordre métaphysique. Là où les traditions affirmaient l’existence de principes immuables, fondés sur l’Unité divine, le relativisme moderne dissout toute vérité en une multiplicité d’opinions, toutes également valides dans leur contingence. Ces figures de la « droitosphère », en adoptant une posture non-absolutiste, participent à cette dissolution. Leur discours, loin de restaurer l’ordre transcendant, s’inscrit dans la logique du monde moderne, où la vérité est négociable, où la sensibilité est réduite à une posture sociale ou politique, et où l’âme, privée de son ancrage dans l’Absolu, devient un simple instrument au service d’agendas profanes.
:RitsuSad:


Cette profanation par procuration est d’autant plus grave qu’elle se présente sous le masque de la défense des valeurs. En parlant « à notre place », ces figures ne font pas que trahir la sensibilité qu’elles prétendent représenter ; elles la vident de son essence, la transformant en un outil de pouvoir ou de popularité. Ce phénomène n’est pas nouveau : Guénon, dans *Le Règne de la quantité et les signes des temps*, décrivait la manière dont la modernité remplace les vérités éternelles par des contrefaçons, des « pseudo-spiritualités » qui imitent les formes traditionnelles tout en les privant de leur contenu. Les figures mentionnées dans le texte, en s’appropriant une sensibilité qu’elles reformulent dans un cadre relativiste, participent à cette contrefaçon, transformant une aspiration légitime à l’ordre en un discours profane, incapable de transcender les limites de l’ego ou de la collectivité.
:ZemmourDoigt:


Cette réflexion s’inscrit dans le prolongement des analyses précédentes, où nous avons exploré la dissolution de l’ordre métaphysique à travers l’interchangeabilité des relations, l’irréparabilité de la tromperie, l’illusion de la réparation, et l’obsession quantitative du « bodycount ». La fin du post de l'auteur achève ce cycle en révélant l’aboutissement de cette dissolution : la profanation de l’âme par ceux qui prétendent la défendre. Ces figures, en s’érigeant en porte-parole d’une sensibilité qu’elles trahissent par leur relativisme, incarnent l’aboutissement de la logique moderne : la substitution de l’Absolu par des simulacres, la réduction de l’être à une caricature. L’interchangeabilité des relations, analysée dans le premier bloc, trouvait son origine dans l’absence de fidélité à l’Unité ; l’irréparabilité de la tromperie, dans la fracture ontologique ; l’illusion de la réparation, dans le refus de confronter cette fracture ; le « bodycount », dans l’obsession quantitative ; et enfin, la profanation par procuration, dans l’usurpation de la voix de l’âme. Ensemble, ces phénomènes forment un tableau cohérent de la désintégration spirituelle de l’homme moderne.
:Zemmour10:


Conclusion :

Le topic de l'auteur, bien qu'issus d’un discours profane et polémique, révèle une vérité métaphysique : la modernité, en s’éloignant des principes transcendants, condamne l’homme à une existence fragmentée, où les relations, les normes et les aspirations sont réduites à des simulacres quantitatifs. L’interchangeabilité des partenaires, l’incapacité à surmonter l’irréparable, l’illusion de la stabilité, l’obsession du « bodycount » et la profanation par procuration ne sont que des facettes d’un même mal : la perte de l’Absolu, la négation de l’Unité qui donne sens à l’existence. Dans l’esprit de Guénon, cette crise n’est pas une fatalité, mais un appel à la restauration de l’ordre éternel. L’homme, pour se libérer de ces chaînes, doit se détourner des illusions de la modernité, relativisme, quantitativisme, individualisme, et se tourner vers les principes immuables qui transcendent le contingent.
:this:


Cette restauration ne peut se faire dans le cadre des discours profanes, qu’ils soient issus de la « droitosphère » ou d’ailleurs. Elle exige un retour à la Tradition, non pas comme une nostalgie stérile, mais comme une réintégration dans l’ordre métaphysique, où l’amour, la fidélité et la sensibilité retrouvent leur place comme reflets de l’Unité divine. L’homme moderne, s’il veut échapper à la profanation de son être, doit cesser de confier sa voix à des usurpateurs et chercher la vérité en lui-même, dans cette étincelle de l’Absolu qui réside encore en son âme. Ce n’est qu’ainsi qu’il pourra transcender la dissolution du monde moderne et retrouver le sens de son existence.
:oui:
Maybe I just want to maybe...
il y a 3 jours
"l’amour, en tant qu’expression de l’unité primordial"

:d)
epic fail 👎

"est une voie vers la transcendance"

:d)
epic fail 👎

"une participation à l’ordre cosmique où l’individu s’élève au-delà de son ego"

:d)
epic fail 👎

onche.org https://onche.org/topic/7[...]024/l-histoire-du-mariage
"l’amour, en tant qu’expression de l’unité primordial"

:d)
epic fail 👎


L’amour, lorsqu’il est conçu comme une expression de l’unité primordiale, n’est pas une simple émotion ou un attachement psychologique, mais une manifestation de l’Unité fondamentale qui sous-tend toute existence. Dans la perspective traditionnelle, l’unité primordiale désigne le Principe suprême, l’Absolu, dont toutes les réalités manifestées, êtres, objets, relations, ne sont que des reflets contingents. L’amour authentique, dans ce cadre, est un acte par lequel deux êtres, dans leur singularité, participent à cette Unité, transcendant leur individualité pour s’inscrire dans une réalité plus vaste. L’amour devient alors une reconnaissance de l’autre non comme un objet de désir, mais comme une manifestation unique de l’Être, une étincelle de l’Absolu.

Dans le contexte moderne, cette conception est obscurcie par la réduction de l’amour à une transaction utilitaire ou à une pulsion biologique. L’unité primordiale, qui devrait être le fondement de tout lien véritable, est remplacée par une logique d’interchangeabilité, où l’autre n’est qu’un moyen au service de l’ego. Pourtant, même dans ce monde désacralisé, l’amour conserve une trace de sa vocation originelle : dans les moments de véritable communion, l’individu peut entrevoir, même fugacement, cette unité qui transcende la multiplicité. L’amour, en ce sens, est un symbole vivant de l’Unité, un pont entre le contingent et l’éternel, qui rappelle à l’homme sa vocation à dépasser la fragmentation pour retrouver l’Absolu.
"est une voie vers la transcendance"

:d)
epic fail 👎


Dire que l’amour est une « voie vers la transcendance » signifie qu’il constitue un chemin par lequel l’individu peut dépasser les limites de son moi contingent pour s’ouvrir à une réalité supérieure. La transcendance, dans la pensée guénonienne, n’est pas une vague aspiration mystique, mais un mouvement ontologique par lequel l’être s’élève au-delà des conditions de l’existence manifestée, le monde sensible, les passions, l’ego, pour se rapprocher du Principe immuable. L’amour, lorsqu’il est ordonné à ce Principe, devient une discipline spirituelle, une ascèse qui libère l’individu de l’illusion de sa propre suffisance.

Dans les traditions, l’amour, qu’il soit conjugal, fraternel ou divin, est souvent décrit comme une voie initiatique. Par exemple, dans le soufisme ou la mystique chrétienne, l’amour pour un être ou pour Dieu est une école de détachement, où l’individu apprend à renoncer à son ego pour s’unir à l’objet de son amour. Ce renoncement n’est pas une annihilation, mais une transformation : en aimant authentiquement, l’individu transcende ses désirs égoïstes pour participer à une réalité plus haute. Dans la modernité, cette vocation est pervertie par une vision narcissique de l’amour, où l’autre n’est qu’un miroir des désirs personnels. Pourtant, l’amour véritable, même dans un monde déchu, conserve cette puissance transcendante : il invite l’individu à se dépasser, à sacrifier son ego pour le bien de l’autre, et, ce faisant, à s’approcher de l’Absolu.
"une participation à l’ordre cosmique où l’individu s’élève au-delà de son ego"

:d)
epic fail 👎
onche.org https://onche.org/topic/7[...]024/l-histoire-du-mariage


L’idée que l’amour est une « participation à l’ordre cosmique » renvoie à la conception traditionnelle d’un univers hiérarchisé et harmonieux, où chaque être, chaque acte, chaque relation a une place dans un tout ordonné par le Principe suprême. L’ordre cosmique, dans la pensée guénonienne, n’est pas une abstraction scientifique, mais une réalité métaphysique : l’ensemble des lois et des principes qui régissent la manifestation, reflétant l’harmonie de l’Unité primordiale. L’amour, lorsqu’il est authentique, inscrit l’individu dans cet ordre, car il l’engage dans une relation qui dépasse le niveau individuel pour participer à l’harmonie universelle.

Cette participation implique un dépassement de l’ego, ce « moi » contingent qui, dans la modernité, est érigé en mesure de toute chose. L’ego, dans la perspective guénonienne, est une illusion, une limitation qui enferme l’individu dans la multiplicité et l’empêche de saisir l’Unité. L’amour véritable, en exigeant de l’individu qu’il se donne à l’autre sans calcul, brise cette illusion : il l’oblige à sortir de lui-même, à renoncer à ses intérêts égoïstes pour s’aligner sur un ordre plus grand. Dans les traditions, cet acte d’amour est souvent comparé à un sacrifice, non pas dans un sens morbide, mais comme une offrande de soi pour le bien de l’autre et, ultimement, pour le Principe qui unit tous les êtres. Dans le monde moderne, où l’ego est glorifié, cet aspect de l’amour est méconnu, remplacé par une quête de gratification immédiate. Pourtant, même dans ce contexte, l’amour conserve une trace de sa vocation cosmique : il rappelle à l’homme qu’il n’est pas une entité isolée, mais une partie d’un tout plus vaste, ordonné par des principes éternels.
:K-on_salut:
Maybe I just want to maybe...
il y a 3 jours
En réalité la seule réponse possible pour empêcher une relation pourrie de revenir comme un refrain lancinant sous l'hypocrisie d'être "enfin réparé" dans le sens où le quotidien désormais est comme il aurait toujours dû être, ravaler constamment son dépit au nom de la stabilité actuelle ou de l'attachement impérissable de l'autre qui suffirait à compenser le passé, la solution réelle pour l'empêcher de "reconstruire la relation" c'est de l'abattre sur le champ
:risitriste:
et oui c'est la seule option correct
:risitriste:


L’affirmation selon laquelle la seule réponse à une relation entachée par la tromperie consiste à « l’abattre sur le champ » révèle une intuition brutale, mais significative, de l’impossibilité de restaurer un ordre profané dans le cadre de la modernité. Cette idée, exprimée dans un langage volontairement provocateur, pointe vers une vérité métaphysique que nous devons explorer avec rigueur : l’illusion de la « réparation » d’une relation brisée n’est qu’une manifestation supplémentaire de la dissolution ontologique caractéristique de l’ère contemporaine, où l’homme, privé de repères transcendants, s’accroche à des simulacres de stabilité pour conjurer l’abîme de sa condition. Cette tentative de « réparation » s’inscrit dans le « règne de la quantité », où l’apparence d’un retour à l'ordre, ici, un quotidien "comme il aurait toujours dû être " n’est qu’un masque recouvrant la désintégration profonde de l’être.
:chocorax_brisax:


La notion de « réparation », telle qu’évoquée dans le texte, repose sur une hypocrisie fondamentale : celle de croire qu’un lien rompu peut être reconstitué par un simple ajustement des comportements ou une réaffirmation des sentiments. Cette croyance est symptomatique de la mentalité moderne, qui privilégie les solutions superficielles, fondées sur la quantité (le « quotidien » reconstruit, la « stabilité actuelle ») au détriment de la qualité, c’est-à-dire de l’authenticité métaphysique du lien. Dans une perspective traditionnelle, un lien sacré, une fois profané, ne peut être restauré sans un retour à l’ordre supérieur, une réintégration dans l’Unité primordiale. Or, dans le monde moderne, où cet ordre est ignoré ou nié, la tentative de réparation n’est qu’une parodie, un effort vain pour masquer la fracture ontologique par des conventions sociales ou des compromis émotionnels.
:AAHkj:



Cette partie du post de l'auteur dénonce l’hypocrisie consistant à « ravaler constamment son dépit » au nom de la stabilité ou de l’attachement de l’autre, présenté comme un palliatif suffisant pour effacer le passé. Cette critique, bien que formulée dans un registre profane, touche à une vérité essentielle : l’attachement, lorsqu’il est détaché de tout principe supérieur, devient une chaîne qui entrave l’âme plutôt qu’une voie vers la transcendance. Dans les traditions métaphysiques, l’attachement véritable est ordonné à l’Absolu ; il est une participation à l’amour divin, où l’autre est aimé non pour lui-même, mais en tant que reflet de l’Unité. Dans la modernité, cet attachement est réduit à une pulsion psychologique, une dépendance affective qui, loin de libérer, emprisonne l’individu dans une relation vidée de sens.
:Zidane_gobelin:


Cette « stabilité actuelle », invoquée comme une justification pour persister dans une relation profanée, est une illusion typique du monde moderne. Elle reflète la tendance à privilégier l’apparence de l’ordre , une routine quotidienne, une coexistence pacifiée, sur la vérité intérieure. Guénon, dans Le Règne de la quantité et les signes des temps, décrivait cette substitution de l’apparence à la réalité comme un trait caractéristique de la dégénérescence spirituelle : l’homme moderne, incapable de s’élever au-delà du sensible, se contente de simulacres, de formes vides qui imitent l’ordre sans en posséder la substance. La « stabilité » d’une relation reconstruite sur les ruines de la tromperie n’est qu’un tel simulacre, une façade qui cache l’absence d’unité authentique.
:zemmour:


L’appel à « abattre sur le champ » la relation, présenté comme la « seule option correcte », peut être lu comme une tentative désespérée de rompre avec cette hypocrisie, de rejeter le compromis illusoire de la réparation. Bien que formulée dans un langage violent, cette proposition reflète une intuition métaphysique : face à la profanation d’un lien sacré, la seule réponse authentique est de reconnaître sa dissolution et d’agir en conséquence. Dans une perspective traditionnelle, cette « destruction » ne serait pas un acte de violence, mais une ascèse, une purification par laquelle l’individu se libère des attaches illusoires pour se tourner vers l’Absolu. Cependant, dans le contexte moderne, où l’accès à cet Absolu est obstrué par l’ignorance spirituelle, cette destruction prend la forme d’un rejet brutal, dépourvu de finalité transcendante.
:hitler_fier:


Cette réponse, bien que séduisante dans son radicalisme, est elle-même problématique. En l’absence d’un cadre métaphysique, « abattre » la relation ne fait que reproduire la logique de la modernité : celle de la fragmentation, de la négation sans reconstruction. L’homme moderne, incapable de restaurer l’ordre par un retour aux principes éternels, oscille entre deux extrêmes : la complaisance dans l’illusion de la réparation et la destruction nihiliste du lien. Ni l’une ni l’autre ne résout la fracture ontologique ; elles ne font que l’aggraver, en enfermant l’individu dans un cycle de désespoir et de répétition.
:risitler-brise-clope:



Sur le plan politique, cette dynamique reflète la manière dont la modernité impose des normes arbitraires qui écrasent l’âme humaine. La « stabilité » invoquée dans le texte n’est pas sans rappeler les injonctions sociales contemporaines, qui valorisent la continuité des structures, qu’il s’agisse du mariage, de la famille ou de la société, non pour leur valeur intrinsèque, mais pour leur utilité fonctionnelle. Cette tyrannie de la stabilité, où l’individu est sommé de « ravaler son dépit » pour préserver une façade sociale, est un prolongement de l’individualisme moderne, qui réduit l’homme à un rouage dans une machinerie collective. L’attachement, présenté comme une force rédemptrice, devient un instrument de contrôle, une norme imposée qui empêche l’individu de se confronter à la vérité de sa condition.
:ZemmourDoigt:


Cette critique s’inscrit donc dans le fil rouge de notre réflexion : l’interchangeabilité des relations, analysée dans le premier bloc, et l’irréparabilité de la tromperie, explorée dans le second, convergent ici vers une dénonciation de l’illusion de la réparation. La modernité, en substituant des normes quantitatives (stabilité, conformité, attachement) à des principes qualitatifs (unité, vérité, transcendance), condamne l’homme à une existence inauthentique, où la seule réponse à la profanation semble être la destruction.
:Zemmour10:
"Cette irréparabilité, toutefois, n’est pas absolue dans une perspective métaphysique. Les traditions, notamment celles de l’Orient, reconnaissent que l’âme humaine, bien que blessée par la trahison, peut transcender la douleur par un retour à l’Unité divine"

:d)
récits de rédemption, sous quelque forme que ce soit = incitation à la débauche 👎 pue la merde 💩👎

"Cette compassion, dans un cadre traditionnel, pourrait être vue comme une vertu, un reflet de la miséricorde divine"

:d)
Traditionnel, oui, c'est-à-dire anti-divin, profanation, usurpation👎

"incapable de réparer la fracture ontologique causée par la tromperie"

:d)
Rien ne peut, par définition, la réparer 👎 espérer encore, c'est mourir une seconde fois, c'est aussi un meurtre 👎

"Cette « stabilité actuelle », invoquée comme une justification pour persister dans une relation profanée, est une illusion typique du monde moderne. Elle reflète la tendance à privilégier l’apparence de l’ordre , une routine quotidienne, une coexistence pacifiée, sur la vérité intérieure. Guénon, dans Le Règne de la quantité et les signes des temps, décrivait cette substitution de l’apparence à la réalité comme un trait caractéristique de la dégénérescence spirituelle : l’homme moderne, incapable de s’élever au-delà du sensible, se contente de simulacres, de formes vides qui imitent l’ordre sans en posséder la substance. La « stabilité » d’une relation reconstruite sur les ruines de la tromperie n’est qu’un tel simulacre, une façade qui cache l’absence d’unité authentique"

:d)
tout à fait 👍 ce qui aboutit à cette atrocité, ce sont des sentences comme : "vas, et ne peche plus" 💩💩


"L’appel à « abattre sur le champ » la relation, présenté comme la « seule option correcte », peut être lu comme une tentative désespérée de rompre avec cette hypocrisie, de rejeter le compromis illusoire de la réparation"

:d)
Relativement juste.. je ne parle pas d' "abattre" la relation... Ça ce serait justement les imposteurs comme Alex Hitchens ou Thaïs d'Escufiak... Je parle plutôt d'abattre la personne...
:Rikaka:


La découverte de ma solution infaillible au problème général de l’Amour, m’a accessoirement donné une opinion plus tranchée des déviances sexuelles, et par déviance j'entends fantasme au sens le plus large et sans exception. Auparavant, mon point de vue consistait essentiellement à éviter de faire de mon dégoût une condamnation. Je me cantonnais donc à approuver la morale en vigueur, selon laquelle l’intimité partagée devrait être une zone de non-droit, mais je sentais bien que quelque chose clochait, ou plutôt que quelque chose restait, par principe,en suspens. Je crois toujours à l'intimité partagée comme une zone de non-droit, mais cela ne doit pas nous empêcher d'inspecter la nature des déviances dès lors qu'elles ont, hélas, fait jusqu'ici l'objet d'une grande accessibilité à nos consciences, l'appareil critique nécessaire nous faisant défaut.

Mais en fait je me suis dit un truc, une déviance c'est une envie sexuelle inspirée d'une situation qui de base est non-sexuelle
:Cligne:

Et donc réciproquement si tu importes des concepts de ta vie sociale dans ta sexualité ça veut dire que automatiquement tu importes des concepts de ta sexualité dans ta vie sociale
:Cligne:

Et donc les fantasmes quels qu'ils soient sont la raison des comportements de prédation sexuelle, et tout fantasmes conduit nécessairement au moins à des ambiguïtés dans la vie sociale ce qui est intolérable
:Cligne:

Conclusion l'envie doit coïncider au moment de l'acte, toute pensée sexuelle non-réalisée immédiatement relève de la culture du viol
:Cligne:

Par exemple planifier une drague est intolérable. Être pris d'envie accidentellement au cours d'une conversation devrait pousser à le verbaliser puis à se casser sans préavis et sans dire au revoir sauf proposition d'acte sur le champ

La contraception consiste à pratiquer un acte qui vous lie à quelqu'un pour l'éternité en soustrayant des conséquences, l'incarnation de la responsabilité de cet acte qu'est l'enfant. Mais l'enfant est une garantie, garantie qui, en quelque sorte, en tant que garantie, tourne en dérision ce qu'il garantie, il n'est pas la responsabilité elle-même. L'enfant, en cela, n'est pas sans rappeler l'épisode biblique de la femme adultère sauvée par le Christ. Le pire de la lapidation, ce n'est pas sa violence, ni même le fait qu'elle représente un masque trop opportun au pécheur. Le pire de la lapidation, c'est qu'elle pousse à se dire : « après tout, si c'est à ce prix-là qu'on s'en préserve, l'adultère n'est peut-être pas si mal ». Même moi, parfois, je doute, c'est là l'horreur de tout châtiment, il pousse à relativiser le crime. Je doute, mais quand je lis : « Va, et ne pèche plus », mon poing se resserre, mes dents se mettent à grincer, non pas que l'idée du châtiment me soit chère dans une quelconque disposition d'esprit, mais que quelqu'un ose se donner pour juge suprême tandis qu'il estime la question épuisée en aboutissant à cette morale, et parce qu'elle aboutit à cette morale. Il avait enlevé à la foule le droit qu'elle usurpait, il aurait plutôt dû dire à la femme : « Va, et enlève-toi la vie. Prie d'abord pour que ton âme soit effacée, par la grâce de Dieu. Car ce que tu as fait te concerne toi et non pas Dieu, et si Dieu t'accordait le paradis, tu emmènerais ton propre enfer au paradis, celui de te rappeler à jamais la vie que tu as menée ici bas, et de te dire à tout propos - Qu'ai-je mérité tant de bien ! Hélas, châtiez-moi ! - et plus le temps aura passé, et plus tu seras bonne, et plus tu seras bonne, et plus tu regretteras, la profondeur de tes regrets ne connaîtra jamais sa dernière limite, car ta bonté ne connaîtra jamais sa dernière limite, mais à jamais alors, il sera bien trop tard, mais un jour ta bonté sera telle, que tu regretteras même oser regretter, car tu penseras n'être pas digne d'une pensée qui allègerait ta faute, n'être digne que d'appétit en réjouissances célestes, mais les regrets que tu regretteras croîtront néanmoins, démultipliant les regrets quant aux regrets, et ceux-ci feront l'objet d'autres regrets encore qui auront pour multiplicateurs des regrets multipliés par des regrets et ce dans un empilement tendant à une vitesse exponentielle vers l'infini. Ton âme goûtera jusqu'à s'y confondre l'infinité des derniers délices du possible, et il viendra un jour où tu seras si bonne que tes regrets nommeront ces délices - Abomination ! -, car c'est à toi qu'ils seront octroyés, cette dénomination occasionnera une seconde configuration de regrets ne freinant pas la progression de la première, tu maudiras maudire le fleuron des bienfaits du tout puissant, et ne jamais assez le regretter, et regretter tout cela. ». C'est ainsi, seulement, qu'il aurait été doux et juste à son endroit, mais au contraire cet infâme condamnera plus tard le suicide par le truchement d'un traître auxquel il souhaitait des maux plus cruels que les remords, de sorte que l'on dirait à s'y méprendre que ce « juste parmi les justes » pouvait tout-à-fait en concevoir - certainement sont-ce là les maladies morales de l'omniscient… mais du juste ?! Mais avant tout, où est le lésé au milieu de ces considérations sur le droit de juger et le droit au pardon ? Si la femme ne péchait plus, cela allait-il rentre à l'homme sa virginité ? Il est abominable au plus haut degré que dépenser sa virginité représente pour quelqu'un moins que l'accomplissement d'une vie, et que cela soit tenu pour ne pas infirmer son appartenance à la même espèce que quelqu'un pour qui ça l'est, car le moment où l’on dépense sa virginité ou celle d’autrui, est le seul moment dans une vie où l’on est à la place de Dieu.

il y a 3 jours
En réalité la seule réponse possible pour empêcher une relation pourrie de revenir comme un refrain lancinant sous l'hypocrisie d'être "enfin réparé" dans le sens où le quotidien désormais est comme il aurait toujours dû être, ravaler constamment son dépit au nom de la stabilité actuelle ou de l'attachement impérissable de l'autre qui suffirait à compenser le passé, la solution réelle pour l'empêcher de "reconstruire la relation" c'est de l'abattre sur le champ
:risitriste:
et oui c'est la seule option correct
:risitriste:


L’affirmation selon laquelle la seule réponse à une relation entachée par la tromperie consiste à « l’abattre sur le champ » révèle une intuition brutale, mais significative, de l’impossibilité de restaurer un ordre profané dans le cadre de la modernité. Cette idée, exprimée dans un langage volontairement provocateur, pointe vers une vérité métaphysique que nous devons explorer avec rigueur : l’illusion de la « réparation » d’une relation brisée n’est qu’une manifestation supplémentaire de la dissolution ontologique caractéristique de l’ère contemporaine, où l’homme, privé de repères transcendants, s’accroche à des simulacres de stabilité pour conjurer l’abîme de sa condition. Cette tentative de « réparation » s’inscrit dans le « règne de la quantité », où l’apparence d’un retour à l'ordre, ici, un quotidien "comme il aurait toujours dû être " n’est qu’un masque recouvrant la désintégration profonde de l’être.
:chocorax_brisax:


La notion de « réparation », telle qu’évoquée dans le texte, repose sur une hypocrisie fondamentale : celle de croire qu’un lien rompu peut être reconstitué par un simple ajustement des comportements ou une réaffirmation des sentiments. Cette croyance est symptomatique de la mentalité moderne, qui privilégie les solutions superficielles, fondées sur la quantité (le « quotidien » reconstruit, la « stabilité actuelle ») au détriment de la qualité, c’est-à-dire de l’authenticité métaphysique du lien. Dans une perspective traditionnelle, un lien sacré, une fois profané, ne peut être restauré sans un retour à l’ordre supérieur, une réintégration dans l’Unité primordiale. Or, dans le monde moderne, où cet ordre est ignoré ou nié, la tentative de réparation n’est qu’une parodie, un effort vain pour masquer la fracture ontologique par des conventions sociales ou des compromis émotionnels.
:AAHkj:



Cette partie du post de l'auteur dénonce l’hypocrisie consistant à « ravaler constamment son dépit » au nom de la stabilité ou de l’attachement de l’autre, présenté comme un palliatif suffisant pour effacer le passé. Cette critique, bien que formulée dans un registre profane, touche à une vérité essentielle : l’attachement, lorsqu’il est détaché de tout principe supérieur, devient une chaîne qui entrave l’âme plutôt qu’une voie vers la transcendance. Dans les traditions métaphysiques, l’attachement véritable est ordonné à l’Absolu ; il est une participation à l’amour divin, où l’autre est aimé non pour lui-même, mais en tant que reflet de l’Unité. Dans la modernité, cet attachement est réduit à une pulsion psychologique, une dépendance affective qui, loin de libérer, emprisonne l’individu dans une relation vidée de sens.
:Zidane_gobelin:


Cette « stabilité actuelle », invoquée comme une justification pour persister dans une relation profanée, est une illusion typique du monde moderne. Elle reflète la tendance à privilégier l’apparence de l’ordre , une routine quotidienne, une coexistence pacifiée, sur la vérité intérieure. Guénon, dans Le Règne de la quantité et les signes des temps, décrivait cette substitution de l’apparence à la réalité comme un trait caractéristique de la dégénérescence spirituelle : l’homme moderne, incapable de s’élever au-delà du sensible, se contente de simulacres, de formes vides qui imitent l’ordre sans en posséder la substance. La « stabilité » d’une relation reconstruite sur les ruines de la tromperie n’est qu’un tel simulacre, une façade qui cache l’absence d’unité authentique.
:zemmour:


L’appel à « abattre sur le champ » la relation, présenté comme la « seule option correcte », peut être lu comme une tentative désespérée de rompre avec cette hypocrisie, de rejeter le compromis illusoire de la réparation. Bien que formulée dans un langage violent, cette proposition reflète une intuition métaphysique : face à la profanation d’un lien sacré, la seule réponse authentique est de reconnaître sa dissolution et d’agir en conséquence. Dans une perspective traditionnelle, cette « destruction » ne serait pas un acte de violence, mais une ascèse, une purification par laquelle l’individu se libère des attaches illusoires pour se tourner vers l’Absolu. Cependant, dans le contexte moderne, où l’accès à cet Absolu est obstrué par l’ignorance spirituelle, cette destruction prend la forme d’un rejet brutal, dépourvu de finalité transcendante.
:hitler_fier:


Cette réponse, bien que séduisante dans son radicalisme, est elle-même problématique. En l’absence d’un cadre métaphysique, « abattre » la relation ne fait que reproduire la logique de la modernité : celle de la fragmentation, de la négation sans reconstruction. L’homme moderne, incapable de restaurer l’ordre par un retour aux principes éternels, oscille entre deux extrêmes : la complaisance dans l’illusion de la réparation et la destruction nihiliste du lien. Ni l’une ni l’autre ne résout la fracture ontologique ; elles ne font que l’aggraver, en enfermant l’individu dans un cycle de désespoir et de répétition.
:risitler-brise-clope:



Sur le plan politique, cette dynamique reflète la manière dont la modernité impose des normes arbitraires qui écrasent l’âme humaine. La « stabilité » invoquée dans le texte n’est pas sans rappeler les injonctions sociales contemporaines, qui valorisent la continuité des structures, qu’il s’agisse du mariage, de la famille ou de la société, non pour leur valeur intrinsèque, mais pour leur utilité fonctionnelle. Cette tyrannie de la stabilité, où l’individu est sommé de « ravaler son dépit » pour préserver une façade sociale, est un prolongement de l’individualisme moderne, qui réduit l’homme à un rouage dans une machinerie collective. L’attachement, présenté comme une force rédemptrice, devient un instrument de contrôle, une norme imposée qui empêche l’individu de se confronter à la vérité de sa condition.
:ZemmourDoigt:


Cette critique s’inscrit donc dans le fil rouge de notre réflexion : l’interchangeabilité des relations, analysée dans le premier bloc, et l’irréparabilité de la tromperie, explorée dans le second, convergent ici vers une dénonciation de l’illusion de la réparation. La modernité, en substituant des normes quantitatives (stabilité, conformité, attachement) à des principes qualitatifs (unité, vérité, transcendance), condamne l’homme à une existence inauthentique, où la seule réponse à la profanation semble être la destruction.
:Zemmour10:
Eh gros sayer tu me fatigues avec ton chatte j'ai pété 🥱
il y a 3 jours


Exemple caractéristique : pour lui tej une meuf qui t'a trompé est signe d'être un chad... Genre en filigrane il y a une prime à s'en battre les couilles fondamentalement de sa meuf mais juste bander sur un modèle de relation où l'autre est interchangeable du moment qu'il est conforme... Ce qui in fine revient exactement à tromper du coup..
:risitriste:


Alors que si tu as une réelle exclusivité affective (ce qui est censé être la raison pour laquelle tu ne peux pas passer un fait aussi gravissime que la tromperie), tu auras toujours une faiblesse qui ouvre la porte à ce que la personne avec qui tu as des souvenirs si elle est ultra attachée à toi va toujours raviver ta compassion et ton indulgence... Ce qui peut facilement pousser au suicide si tu restes avec cette personne car pour autant l'irréparable est et restera à jamais commis
:risitriste:


En réalité la seule réponse possible pour empêcher une relation pourrie de revenir comme un refrain lancinant sous l'hypocrisie d'être "enfin réparé" dans le sens où le quotidien désormais est comme il aurait toujours dû être, ravaler constamment son dépit au nom de la stabilité actuelle ou de l'attachement impérissable de l'autre qui suffirait à compenser le passé, la solution réelle pour l'empêcher de "reconstruire la relation" c'est de l'abattre sur le champ
:risitriste:
et oui c'est la seule option correct
:risitriste:


Pareil pour le "bodycount", une fausse question : un passé sexuel est un passé sexuel un point c'est tout. Faire croire qu'avoir 2 ex plutôt qu'avoir 100 ex fait une quelconque différence, cela relève, ni plus ni moins, de l'incitation à la débauche
:risitriste:


En réalité ces personnages sont nos pires ennemis en parlant "à notre place" sous forme d'une version non-absolutiste de "notre sensibilité", donc la profanation la plus crasse
:risitriste:
Oui, je me dis la meme chose.

Quand je les écoute, je me demande si ils croient en quelquechose ces gens la. Tout est toujours super froid. Les humains sont traité comme des marchandises disposables. Tout est une question de valeur, de chiffre. En vérité c'est le pure exemple pour être amoureux.
il y a 3 jours
Pareil pour le "bodycount", une fausse question : un passé sexuel est un passé sexuel un point c'est tout. Faire croire qu'avoir 2 ex plutôt qu'avoir 100 ex fait une quelconque différence, cela relève, ni plus ni moins, de l'incitation à la débauche
:risitriste:


L’affirmation selon laquelle le « bodycount », ce décompte vulgaire du nombre de partenaires sexuels, serait une « fausse question » touche à une vérité profonde, bien que formulée dans un registre profane. Ce concept, popularisé dans les sphères numériques et les sous-cultures contemporaines, incarne de manière paradigmatique ce que René Guénon dénonçait dans ces livres comme le « règne de la quantité » : la réduction de l’expérience humaine, dans ce qu’elle a de plus intime et de plus sacré, à une mesure numérique dépourvue de signification ontologique. Le « bodycount », en tant que critère de jugement de la valeur d’une personne, n’est pas seulement une aberration morale ; il est une négation de la qualité de l’être, une tentative de substituer à la profondeur de l’âme une évaluation quantitative, arbitraire et extérieure. Cette réflexion s’inscrit donc dans la suite de notre analyse, où l’interchangeabilité des relations, l’irréparabilité de la tromperie et l’illusion de la réparation convergent vers une critique de la modernité comme désintégration de l’ordre métaphysique.
:loupekj:


Dans une perspective traditionnelle, la sexualité, loin d’être un simple acte physique ou une accumulation d’expériences, est une réalité sacrée, ordonnée à des principes supérieurs. Dans les doctrines orientales comme dans les traditions occidentales prémodernes, elle est souvent vue comme une participation à l’unité cosmique, un acte qui, lorsqu’il est accompli dans un cadre légitime, reflète l’harmonie entre les polarités masculine et féminine, microcosme de l’Unité divine. Réduire cette réalité à un « bodycount », un nombre, un score, équivaut à profaner ce qui devrait être un mystère, à le ramener au niveau de la contingence matérielle. Cette réduction n’est pas anodine : elle reflète la mentalité moderne, qui, incapable de saisir la qualité des choses, se rabat sur la quantité comme seul critère de jugement.
:risitler-brise-clope:


L'auteur affirme qu’« un passé sexuel est un passé sexuel, un point c’est tout », rejetant l’idée qu’une différence significative existerait entre deux ou cent partenaires. Cette position, bien que formulée de manière abrupte, contient une intuition métaphysique : dans le cadre moderne, où l’ordre transcendant est absent, le « bodycount » n’a aucune pertinence ontologique. Que l’on ait deux ou cent partenaires, l’absence de finalité spirituelle dans ces relations les réduit toutes à un même néant. Dans une perspective traditionnelle, chaque acte sexuel, s’il n’est pas ordonné à un principe supérieur, est une dissipation de l’énergie vitale, une fragmentation de l’âme qui éloigne l’individu de l’Unité. Le « bodycount », qu’il soit élevé ou faible, n’est qu’une variation quantitative d’une même perte qualitative : la perte de la connexion à l’Absolu.
:BabChad:


Cette indifférence ontologique, cependant, ne doit pas être confondue avec une apologie de la débauche. Le texte, en dénonçant l’idée qu’un faible « bodycount » serait moralement supérieur, pointe vers une vérité plus subtile : l’obsession du nombre, qu’elle valorise la « pureté » (peu de partenaires) ou la « conquête » (beaucoup de partenaires), est une illusion qui détourne l’homme de la question essentielle, celle de l’authenticité spirituelle de ses actes. Cette obsession reflète une mentalité moderne qui, incapable de juger les choses selon leur essence, se rabat sur des critères extérieurs, mesurables et arbitraires. Le « bodycount » devient ainsi un fétiche, un totem de la modernité, où l’homme, privé de repères métaphysiques, cherche à donner un sens à son existence par des chiffres.
:zemmour:


Le texte va plus loin en qualifiant l’idée qu’un faible « bodycount » serait préférable d’« incitation à la débauche ». Cette assertion, bien que paradoxale en surface, mérite une analyse approfondie. En valorisant un faible nombre de partenaires comme un signe de vertu, la modernité ne fait pas l’éloge de la chasteté véritable, celle qui s’enracine dans une discipline spirituelle ordonnée à l’Absolu. Au contraire, elle impose une nouvelle norme quantitative, une morale de façade qui juge l’individu non pas sur la qualité de son être, mais sur un critère numérique arbitraire. Cette norme, loin de promouvoir une éthique supérieure, devient une incitation à la débauche en ce qu’elle légitime une vision utilitariste de la sexualité : tant que le « bodycount » reste dans des limites acceptables, l’individu peut se considérer comme « moral », indépendamment de la profondeur ou de la sincérité de ses relations.
:ZemmourDoigt:


Cette perversion des normes morales s’inscrit dans une dynamique plus large, la « subversion » des valeurs traditionnelles. Dans le monde moderne, les vertus authentiques, telles que la chasteté, la fidélité ou la pureté, sont détournées de leur finalité spirituelle pour devenir des instruments de conformisme social. La chasteté, par exemple, n’est plus une ascèse visant à transcender les désirs inférieurs, mais une performance sociale, mesurée par un « bodycount » suffisamment bas pour satisfaire les conventions. Cette réduction transforme la vertu en une parodie, une coquille vide qui, loin de libérer l’âme, l’enchaîne à la logique quantitative de la modernité. En ce sens, l’obsession du « bodycount », qu’elle valorise la retenue ou l’excès, est une incitation à la débauche, car elle détourne l’individu de la quête de l’Unité pour l’enfermer dans une compétition stérile, où la sexualité devient un jeu de nombres plutôt qu’une voie vers le sacré.
:Zemmour10:


Cette réflexion prolonge notre analyse précédente, où l’illusion de la « réparation » d’une relation brisée était dénoncée comme une tentative futile de masquer la fracture ontologique. Le « bodycount », en tant que nouvelle norme imposée par la modernité, accentue cette fracture en réduisant l’intimité humaine à une mesure quantitative, vidée de toute signification spirituelle. Cette obsession numérique n’est qu’un symptôme supplémentaire de la désintégration de l’ordre métaphysique, où l’homme, privé de repères transcendants, cherche à combler le vide de son existence par des critères arbitraires. Le post, en rejetant la distinction entre deux ou cent partenaires, met en lumière l’absurdité de ces normes, qui ne font que perpétuer la dissolution de l’être.
:BabChad:
"Que l’on ait deux ou cent partenaires, l’absence de finalité spirituelle dans ces relations les réduit toutes à un même néant. "

:d)
aucun putain de rapport, je dis juste qu'avoir 1 seul ex c'est déjà être périmé et qu'on ne peut pas devenir encore plus périmé quand on l'est déjà, autrement dit 2 c'est déjà 100, 200.. 1 million au compteur
:poulet:


"La chasteté, par exemple, n’est plus une ascèse visant à transcender les désirs inférieurs, mais une performance sociale, mesurée par un « bodycount » suffisamment bas pour satisfaire les conventions"

:d)
Mais putain sale profanateur, la chasteté, l'ascèse, c'est justement la prostitution ultime
:rire:
On NAIT avec ou sans fidélité, si tu as des désirs à réprimer tu es une poubelle mentale, ça n'est pas culturel, c'est ce que tu ES fondamentalement
:rire:
il y a 3 jours
"Que l’on ait deux ou cent partenaires, l’absence de finalité spirituelle dans ces relations les réduit toutes à un même néant. "

:d)
aucun putain de rapport, je dis juste qu'avoir 1 seul ex c'est déjà être périmé et qu'on ne peut pas devenir encore plus périmé quand on l'est déjà, autrement dit 2 c'est déjà 100, 200.. 1 million au compteur
:poulet:


"La chasteté, par exemple, n’est plus une ascèse visant à transcender les désirs inférieurs, mais une performance sociale, mesurée par un « bodycount » suffisamment bas pour satisfaire les conventions"

:d)
Mais putain sale profanateur, la chasteté, l'ascèse, c'est justement la prostitution ultime
:rire:
On NAIT avec ou sans fidélité, si tu as des désirs à réprimer tu es une poubelle mentale, ça n'est pas culturel, c'est ce que tu ES fondamentalement
:rire:
Ta position revient à dire: certains naissent pécheurs par nature, tandis ce que les autres sont des êtres christiques épargnés de tout péchés.
Maybe I just want to maybe...
il y a 3 jours
Ta position revient à dire: certains naissent pécheurs par nature, tandis ce que les autres sont des êtres christiques épargnés de tout péchés.
Le seul péché c'est de se mélanger à ceux que tu appelles "christiques" en adoptant le langage de l'amour ou du couple plutôt que de parler en terme de plans culs (exclusifs à durée indéterminée ou concomitent, c'est du pareil au même, un couple révocable s'appelle un plan cul, et faire passer un plan cul pour l'amour, extorquer des rapports sexuels par l'illusion d'appartenir à la même espèce en imitant le langage de l'autre espèce, ça s'appelle un viol
:Zemmour10:
)
il y a 3 jours
Oui, je me dis la meme chose.

Quand je les écoute, je me demande si ils croient en quelquechose ces gens la. Tout est toujours super froid. Les humains sont traité comme des marchandises disposables. Tout est une question de valeur, de chiffre. En vérité c'est le pure exemple pour être amoureux.
J'ai pas compris la dernière phrase ?
il y a 3 jours
Up
il y a 3 jours
J'ai pas compris la dernière phrase ?
Oui je voulais ecrire, c'est le "pire exemple". Mon pouce a glissé chef
:glissade:
il y a 3 jours
Oui je voulais ecrire, c'est le "pire exemple". Mon pouce a glissé chef
:glissade:
Surtout qu'ils font croire que le contraire d'être une gauchiasse c'est ça.. après quand tu commences à t'exprimer on va te confondre avec eux et tu vas devoir répondre à 150 000 hommes de paille pour défendre la vérité... Tout comme le cas des pavés de Lysaelia d'ailleurs qui prétendent abonder dans mon sens alors qu'il faut corriger chaque virgule pour expliquer que c'est limite l'inverse de ce que je dis
:Pedro_Coupable2:
il y a 3 jours
:jesus_poire:
il y a 3 jours
:macron-marlou-vin:
il y a 2 jours
:chouette:
il y a 2 jours