Ce sujet a été résolu
Perso c'est ma nouvelle petite addiction, je sors meme si j'ai rien a faire rien envie de faire meme si je suis seul sans argent, je dérive
La dérive est une manière d'errer dans un lieu pour sa découverte, en tant que réseau d'expériences et de vécu. C’est une démarche qui consiste à se déplacer à travers les différentes ambiances d’un espace (une ville, un quartier) en se laissant guider par les impressions, par les effets subjectifs de tels lieux.
La dérive urbaine a été définie par le situationniste Guy Debord en 1956. Le poète et écrivain a utilisé cette idée dans son texte La théorie de la dérive[1] pour amener ses lecteurs à reconsidérer la manière dont ils vivent l'espace urbain. Plutôt que de demeurer emprisonnés dans leur routine quotidienne et de faire chaque jour le même trajet sans prêter la moindre attention à leur environnement vital, la dérive exhorte les citadins à suivre leurs émotions pour regarder les situations urbaines sous un angle radicalement nouveau.
« Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent. »[1]
Ceci amène les défenseurs de cette posture à affirmer que si la plupart des villes occidentales sont peu plaisantes à vivre cela provient du fait qu'elles ont été conçues sans le moindre souci de leur impact émotionnel sur leurs habitants ; ou même qu'elles ont été pensées spécifiquement pour opérer un contrôle psychologique au travers de leur structure.
La dérive est donc le support pratique d’une réflexion sur l’urbanisme.
La méthodologie de l’expérience même de la dérive peut être adaptée, et l’a été, par différentes personnes. Toutefois, dans sa Théorie de la dérive, Guy Debord donne quelques informations sur ses caractéristiques techniques.
Le nombre optimal de participants à une dérive serait de deux à trois personnes afin que les conclusions tirées des impressions de chacun soient objectives.
La durée moyenne d’une dérive peut monter jusqu’à une journée mais, le plus souvent, la dérive ne dure que quelques heures. Il arrive qu’elle dure parfois plusieurs jours.
L’espace parcouru par une dérive peut être précis ou vague suivant qu’il s’agisse d’une étude de terrain ou d’une analyse des réactions individuelles. La dérive peut ainsi s’effectuer au sein d’un même quartier ou d’une grande ville ou dans un espace moins clairement délimité.
La dérive situationniste reprend le caractère ludique de la dérive proposée par les dadaïstes mais Debord, à la suite des études de Paul-Henry Chombart de Lauwe, porte un regard qui se veut méfiant sur la place du hasard. Cela car il faut prendre en compte l’habitude liée au quotidien et Debord suggère la forte influence qu’elle pourrait avoir sur la démarche et donc biaiser la part de l’aléatoire[4].

La dérive est une manière d'errer dans un lieu pour sa découverte, en tant que réseau d'expériences et de vécu. C’est une démarche qui consiste à se déplacer à travers les différentes ambiances d’un espace (une ville, un quartier) en se laissant guider par les impressions, par les effets subjectifs de tels lieux.
La dérive urbaine a été définie par le situationniste Guy Debord en 1956. Le poète et écrivain a utilisé cette idée dans son texte La théorie de la dérive[1] pour amener ses lecteurs à reconsidérer la manière dont ils vivent l'espace urbain. Plutôt que de demeurer emprisonnés dans leur routine quotidienne et de faire chaque jour le même trajet sans prêter la moindre attention à leur environnement vital, la dérive exhorte les citadins à suivre leurs émotions pour regarder les situations urbaines sous un angle radicalement nouveau.
« Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent. »[1]
Ceci amène les défenseurs de cette posture à affirmer que si la plupart des villes occidentales sont peu plaisantes à vivre cela provient du fait qu'elles ont été conçues sans le moindre souci de leur impact émotionnel sur leurs habitants ; ou même qu'elles ont été pensées spécifiquement pour opérer un contrôle psychologique au travers de leur structure.
La dérive est donc le support pratique d’une réflexion sur l’urbanisme.
La méthodologie de l’expérience même de la dérive peut être adaptée, et l’a été, par différentes personnes. Toutefois, dans sa Théorie de la dérive, Guy Debord donne quelques informations sur ses caractéristiques techniques.
Le nombre optimal de participants à une dérive serait de deux à trois personnes afin que les conclusions tirées des impressions de chacun soient objectives.
La durée moyenne d’une dérive peut monter jusqu’à une journée mais, le plus souvent, la dérive ne dure que quelques heures. Il arrive qu’elle dure parfois plusieurs jours.
L’espace parcouru par une dérive peut être précis ou vague suivant qu’il s’agisse d’une étude de terrain ou d’une analyse des réactions individuelles. La dérive peut ainsi s’effectuer au sein d’un même quartier ou d’une grande ville ou dans un espace moins clairement délimité.
La dérive situationniste reprend le caractère ludique de la dérive proposée par les dadaïstes mais Debord, à la suite des études de Paul-Henry Chombart de Lauwe, porte un regard qui se veut méfiant sur la place du hasard. Cela car il faut prendre en compte l’habitude liée au quotidien et Debord suggère la forte influence qu’elle pourrait avoir sur la démarche et donc biaiser la part de l’aléatoire[4].
il y a 18 jours
On s'en branle de cette merde d'adolescent parle nous du debord de la maturité de la société du spectacle pov con
il y a 18 jours
ShimaSaito
18j
C'est quoi cette nouvelle passion de chômeur là
Bah on se fait chier + tout est cher + y'a rien a faire + y'a personne a draguer + la vie est un calvaire
Donc on se trouve des passions gratuites et qui demandent a ne rien faire
Donc on se trouve des passions gratuites et qui demandent a ne rien faire
il y a 18 jours
GolemDeter
18j
On s'en branle de cette merde d'adolescent parle nous du debord de la maturité de la société du spectacle pov con
Debord sur l'immigration c'est pas mal aussi
https://comptoir.org/2017[...]la-question-des-immigres/
il y a 18 jours
Noob
18j
En gros c'est ce balader en ville ?
Oui mais en écoutant ses émotions plutôt qu'un but précis
Khey certifié depuis 2017
il y a 18 jours
Noob
18j
En gros c'est ce balader en ville ?
Oui, mais en disant « dérive situationniste », on se sent philosophe
🛌
il y a 18 jours
Oui, mais en disant « dérive situationniste », on se sent philosophe
Plus pédant que philosophe, Parisien plutôt je dirais
il y a 18 jours
Oui, mais en disant « dérive situationniste », on se sent philosophe
C'est ça
Ça permet de justifier notre ennui, je dis plus "je sors" je dis "Je vais faire ma dérive situationniste"
Ça permet de justifier notre ennui, je dis plus "je sors" je dis "Je vais faire ma dérive situationniste"
il y a 18 jours
Oui mais en écoutant ses émotions plutôt qu'un but précis
C'est stylé en vrai
il y a 18 jours
Debord sur l'immigration c'est pas mal aussi
https://comptoir.org/2017[...]la-question-des-immigres/
Oui il a tout dit et les 3 quarts des kheys anti immigrés auraient tout a gagné a comprendre ce qu'il y explique ..
il y a 18 jours
Oui mais en écoutant ses émotions plutôt qu'un but précis
Mes émotions m'ont poussé dans les bars et le quartier des putes, ne pose pas de question
il y a 18 jours
Debord est un génie comme marx je le sais mais je souhaite pas voir sa dérive comme lui, au contraire elle doit être longue et du temps de l'enracinement reprendre racine là où c'est encore humain, là où il dit que l'homme a disparu il faut réapparaitre; là où la situation est dirigée on la reprendra
Je crois au remplacement actif de la radicalité non militante mais active et l'acte situationniste se réalisera
Je crois au remplacement actif de la radicalité non militante mais active et l'acte situationniste se réalisera
il y a 18 jours
Oui il a tout dit et les 3 quarts des kheys anti immigrés auraient tout a gagné a comprendre ce qu'il y explique ..
Merci pour la vidéo je suis crevé je regarde ça demain c'est un type vraiment intéressant
il y a 18 jours
Siyo222
18j
Perso c'est ma nouvelle petite addiction, je sors meme si j'ai rien a faire rien envie de faire meme si je suis seul sans argent, je dérive
La dérive est une manière d'errer dans un lieu pour sa découverte, en tant que réseau d'expériences et de vécu. C’est une démarche qui consiste à se déplacer à travers les différentes ambiances d’un espace (une ville, un quartier) en se laissant guider par les impressions, par les effets subjectifs de tels lieux.
La dérive urbaine a été définie par le situationniste Guy Debord en 1956. Le poète et écrivain a utilisé cette idée dans son texte La théorie de la dérive[1] pour amener ses lecteurs à reconsidérer la manière dont ils vivent l'espace urbain. Plutôt que de demeurer emprisonnés dans leur routine quotidienne et de faire chaque jour le même trajet sans prêter la moindre attention à leur environnement vital, la dérive exhorte les citadins à suivre leurs émotions pour regarder les situations urbaines sous un angle radicalement nouveau.
« Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent. »[1]
Ceci amène les défenseurs de cette posture à affirmer que si la plupart des villes occidentales sont peu plaisantes à vivre cela provient du fait qu'elles ont été conçues sans le moindre souci de leur impact émotionnel sur leurs habitants ; ou même qu'elles ont été pensées spécifiquement pour opérer un contrôle psychologique au travers de leur structure.
La dérive est donc le support pratique d’une réflexion sur l’urbanisme.
La méthodologie de l’expérience même de la dérive peut être adaptée, et l’a été, par différentes personnes. Toutefois, dans sa Théorie de la dérive, Guy Debord donne quelques informations sur ses caractéristiques techniques.
Le nombre optimal de participants à une dérive serait de deux à trois personnes afin que les conclusions tirées des impressions de chacun soient objectives.
La durée moyenne d’une dérive peut monter jusqu’à une journée mais, le plus souvent, la dérive ne dure que quelques heures. Il arrive qu’elle dure parfois plusieurs jours.
L’espace parcouru par une dérive peut être précis ou vague suivant qu’il s’agisse d’une étude de terrain ou d’une analyse des réactions individuelles. La dérive peut ainsi s’effectuer au sein d’un même quartier ou d’une grande ville ou dans un espace moins clairement délimité.
La dérive situationniste reprend le caractère ludique de la dérive proposée par les dadaïstes mais Debord, à la suite des études de Paul-Henry Chombart de Lauwe, porte un regard qui se veut méfiant sur la place du hasard. Cela car il faut prendre en compte l’habitude liée au quotidien et Debord suggère la forte influence qu’elle pourrait avoir sur la démarche et donc biaiser la part de l’aléatoire[4].

La dérive est une manière d'errer dans un lieu pour sa découverte, en tant que réseau d'expériences et de vécu. C’est une démarche qui consiste à se déplacer à travers les différentes ambiances d’un espace (une ville, un quartier) en se laissant guider par les impressions, par les effets subjectifs de tels lieux.
La dérive urbaine a été définie par le situationniste Guy Debord en 1956. Le poète et écrivain a utilisé cette idée dans son texte La théorie de la dérive[1] pour amener ses lecteurs à reconsidérer la manière dont ils vivent l'espace urbain. Plutôt que de demeurer emprisonnés dans leur routine quotidienne et de faire chaque jour le même trajet sans prêter la moindre attention à leur environnement vital, la dérive exhorte les citadins à suivre leurs émotions pour regarder les situations urbaines sous un angle radicalement nouveau.
« Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent. »[1]
Ceci amène les défenseurs de cette posture à affirmer que si la plupart des villes occidentales sont peu plaisantes à vivre cela provient du fait qu'elles ont été conçues sans le moindre souci de leur impact émotionnel sur leurs habitants ; ou même qu'elles ont été pensées spécifiquement pour opérer un contrôle psychologique au travers de leur structure.
La dérive est donc le support pratique d’une réflexion sur l’urbanisme.
La méthodologie de l’expérience même de la dérive peut être adaptée, et l’a été, par différentes personnes. Toutefois, dans sa Théorie de la dérive, Guy Debord donne quelques informations sur ses caractéristiques techniques.
Le nombre optimal de participants à une dérive serait de deux à trois personnes afin que les conclusions tirées des impressions de chacun soient objectives.
La durée moyenne d’une dérive peut monter jusqu’à une journée mais, le plus souvent, la dérive ne dure que quelques heures. Il arrive qu’elle dure parfois plusieurs jours.
L’espace parcouru par une dérive peut être précis ou vague suivant qu’il s’agisse d’une étude de terrain ou d’une analyse des réactions individuelles. La dérive peut ainsi s’effectuer au sein d’un même quartier ou d’une grande ville ou dans un espace moins clairement délimité.
La dérive situationniste reprend le caractère ludique de la dérive proposée par les dadaïstes mais Debord, à la suite des études de Paul-Henry Chombart de Lauwe, porte un regard qui se veut méfiant sur la place du hasard. Cela car il faut prendre en compte l’habitude liée au quotidien et Debord suggère la forte influence qu’elle pourrait avoir sur la démarche et donc biaiser la part de l’aléatoire[4].
Je savais pas que ça avait un nom
il y a 18 jours
Je savais pas que ça avait un nom
Je sais pas si ça existe des groupes de dériveurs situationniste
Pour se trouver des amis quand on est aussi chiant
Pour se trouver des amis quand on est aussi chiant
il y a 18 jours
Merci pour la vidéo je suis crevé je regarde ça demain c'est un type vraiment intéressant
C'est le texte que tu m'as partagé mais lu ... pour les kheys fainéans
Demain avant dd faire ta dérive regarde in girum si tu ne l'as pas encore vu
Demain avant dd faire ta dérive regarde in girum si tu ne l'as pas encore vu
il y a 18 jours
C'est le texte que tu m'as partagé mais lu ... pour les kheys fainéans
Demain avant dd faire ta dérive regarde in girum si tu ne l'as pas encore vu
Demain avant dd faire ta dérive regarde in girum si tu ne l'as pas encore vu
In girum ?
il y a 18 jours