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Bonsoir, chers kheyons, et soyez les bienvenus dans le système monétaire temporel, ou monnaie-temps
:cube_temporel:


On vous a toujours dit que le temps, c'est de l'argent. Personne n'avait pensé à prendre ça au pied de la lettre, jusqu'à aujourd'hui. Le futur est maintenant
:cube_temporel:


Bande sonore :

Le principe


La monnaie sera indexée sur le temps.

:d)
1 seconde = 1 sou.

:d)
1 minute = 1 franc.

:d)
1 heure = 1 écu.

Mais à quoi bon de faire ça me direz-vous ?
:totalementbrise:


* * *

Avantage n°1 : Base de valeur fixe minimale


Grâce à ce système, on aura désormais une base fixe minimale de valeur.


1 franc vaudra toujours, AU MINIMUM, une minute. Bien sûr, la monnaie pourra augmenter de valeur si le marché le décide ainsi. Mais la base minimale restera toujours fixe, ce qui résout (en partie) le problème de l'inflation.


Situation actuelle : l'argent n'a pas de base fixe, donc la valeur de la monnaie peut se dégrader jusqu'au dernier cercle des enfers
:Boucled_a_fond:


Avantage n°2 : Fini l'argent magique et l'arbitraire des technocrates


Système actuel : On crée, essentiellement, de l'argent magique. Il sort de nulle part, n'a aucune autre base que les analyses de la situation financière et l'arbitraire des technocrates. Il n'y aucune limite et aucun fondement réel autre que les caprices (tantôt prudence, tantôt hubris) des classes dirigeantes.
:selection:


Alors il en irait comment dans le système de la monnaie-temps ? On aura recours à une réserve de temps accumulé.
:chat_metaverse:


Comment accumule-t-on le temps ? Hé bien celui-ci a, vraisemblablement, besoin d'un réceptacle pour être contenu. Le temps ne semble pas exister en dehors de la matière ; c'est en tout cas ce qu'on peut déduire à partir de nos connaissances actuelles.


Alors pour mesurer cette réserve de temps, il faut chercher un ou des réceptacles. Cette question est très intéressante, et fera l'objet de nombreuses études et controverses, j'en suis sûr.
:johnny_ready:


Je vous livre ma conclusion sans plus tarder : je crois que le meilleur réceptacle a priori, c'est l'être humain, tout simplement.

Récapitulons : Nous avons besoin d'imprimer des billets pour faire tourner l'économie. Pour ce faire, nous allons jeter un oeil au temps "accumulé" dans la "réserve", c'est-à-dire la population du pays.
:johnny_ready:


:d)
Dans un pays vieux, on pourra créer beaucoup d'argent et stimuler l'économie mourrante (situation actuelle)
:d)
Dans un pays jeune, on ne pourra pas créer beaucoup d'argent (pas besoin, l'économie se dynamise d'elle-même)

Néanmoins, cette réserve de temps ne serait qu'une possibilité, un potentiel. Si on n'a pas besoin d'imprimer, on n'imprime pas.
:Chatmegaready:


Il y a un dernier problème, c'est la légitimité de l'Etat à s'approprier, en quelque sorte, du temps de toute la population. Je ne vais pas développer sur ce point, je vais juste appliquer la théorie des forces productives (je l'expliquerai un jour) et attribuer à l'Etat 20% de ce temps uniquement.
:cube_temporel:


Avantage n°3 : Une monnaie internationale qui ne viole pas les souverainetés


L'idée est la suivante : l'unité de base, ici la minute-franc, resterait propre au domaine national. Chaque pays aurait sa minute nationale. En revanche, les écus seraient une monnaie échangeable directement sur le marché mondial.
:cube_temporel:


Comme on l'a dit précédemment, le temps est une base de valeur fixe minimale - tout comme le sont les métaux, l'or et l'argent (200 grammes d'or seront toujours, universellement, 200 grammes d'or). C'est pour ça que ces métaux étaient généralement employés dans le commerce international. Mais le temps présente l'avantage de ne pas se dégrader, de ne pas avoir des difficultés de stockage, etc.
:6eme_porte:


Situation actuelle : l'euro est une monnaie qui viole allègrement les souverainetés nationales, en leur empêchant de piloter leurs propres économies. En outre, le commerce international est largement réglé par le dollar, soit une monnaie directement rattachée à l'Empire Américain. C'est là encore une violation évidente des souverainetés, mais qui est en train de s'effondrer.
:Chatmegaready:


Calculs et conversions


J'ai fait des calculs en me fondant sur le SMIC. Actuellement à 11,88€ par heure, je l'ai établi à 12€ pour simplifier les calculs. J'ai considéré qu'une heure-écu valait 12€.
:cube_temporel:


Dans le système de la monnaie-temps :

:d)
12€ = 1 heure-écu.

:d)
1€ = 5 minute-francs.

:d)
SMIC en euros convertis en unités-temps
:d)
7250 minute-francs (1450€)

:d)
SMIC directement calculé en unités-temps
:d)
8400 minute-francs, soit 1 680€

(Cette différence s'explique, bien sûr, par les cotisations sociales.
:larry_kali:
)



:d)
PIB de la France : environ 3000 milliards d'euros, donc 15 000 milliards en minute-francs et 250 milliards en heure-écus.

:d)
Réserve de temps : pour une population de 68 millions de personnes et un âge moyen de 42,7, 5 mille milliards d'heure-écus, soit 20 fois le PIB annuel de la France.

Cela peut paraître beaucoup de prime abord, surtout si on réfléchit à partir du productivisme. La France pourrait-elle produire 20 fois plus, en imaginant que le pays soit très bien géré ? En réalité, la réponse est probablement oui. Notre pays est incroyablement bridé. En exploitant la France à fond, qui sait où est la limite
:selection:


Mais sortons de ce cadre productiviste, et posons-nous une question bien différente : La France pourrait-elle être 20 fois plus vivante ? Ici, je crois que la réponse est sans appel : oui, la France actuelle est plutôt chiante, elle pourrait bien être 20 fois plus vivante si on y mettait les moyens.
:Chatmegaready:


C'est tout l'intérêt d'indexer la monnaie sur la vie, et non sur la production.

Conclusion


Ceci n'est qu'une ébauche de ce que pourrait être l'avenir monétaire du monde. Je crois que la monnaie-temps est une excellente solution, même s'il faut encore beaucoup réfléchir à son application. Car même si le temps est universel, les réceptacles sont très divers et chaque pays peut faire un choix totalement différent et propre à sa personnalité, à ses aspirations, à sa vision du monde.
:cube_temporel:


Merci d'avoir lu,

Au plaisir !
Au plaisir ~
:justice1:
il y a 2 mois
C'est pour !a que les boomers sont riches ?
Certifié tous gaz.
il y a 2 mois
Si on s'approche d'un trou noir, on devient millionnaire ?
🛌
il y a 2 mois
l'op a 35 ans de retard sur Maastricht
:WTF_lunettes_:
il y a 2 mois
Putaso
Putaso
2 mois
Bonsoir, chers kheyons, et soyez les bienvenus dans le système monétaire temporel, ou monnaie-temps
:cube_temporel:


On vous a toujours dit que le temps, c'est de l'argent. Personne n'avait pensé à prendre ça au pied de la lettre, jusqu'à aujourd'hui. Le futur est maintenant
:cube_temporel:


Bande sonore :

Le principe


La monnaie sera indexée sur le temps.

:d)
1 seconde = 1 sou.

:d)
1 minute = 1 franc.

:d)
1 heure = 1 écu.

Mais à quoi bon de faire ça me direz-vous ?
:totalementbrise:


* * *

Avantage n°1 : Base de valeur fixe minimale


Grâce à ce système, on aura désormais une base fixe minimale de valeur.


1 franc vaudra toujours, AU MINIMUM, une minute. Bien sûr, la monnaie pourra augmenter de valeur si le marché le décide ainsi. Mais la base minimale restera toujours fixe, ce qui résout (en partie) le problème de l'inflation.


Situation actuelle : l'argent n'a pas de base fixe, donc la valeur de la monnaie peut se dégrader jusqu'au dernier cercle des enfers
:Boucled_a_fond:


Avantage n°2 : Fini l'argent magique et l'arbitraire des technocrates


Système actuel : On crée, essentiellement, de l'argent magique. Il sort de nulle part, n'a aucune autre base que les analyses de la situation financière et l'arbitraire des technocrates. Il n'y aucune limite et aucun fondement réel autre que les caprices (tantôt prudence, tantôt hubris) des classes dirigeantes.
:selection:


Alors il en irait comment dans le système de la monnaie-temps ? On aura recours à une réserve de temps accumulé.
:chat_metaverse:


Comment accumule-t-on le temps ? Hé bien celui-ci a, vraisemblablement, besoin d'un réceptacle pour être contenu. Le temps ne semble pas exister en dehors de la matière ; c'est en tout cas ce qu'on peut déduire à partir de nos connaissances actuelles.


Alors pour mesurer cette réserve de temps, il faut chercher un ou des réceptacles. Cette question est très intéressante, et fera l'objet de nombreuses études et controverses, j'en suis sûr.
:johnny_ready:


Je vous livre ma conclusion sans plus tarder : je crois que le meilleur réceptacle a priori, c'est l'être humain, tout simplement.

Récapitulons : Nous avons besoin d'imprimer des billets pour faire tourner l'économie. Pour ce faire, nous allons jeter un oeil au temps "accumulé" dans la "réserve", c'est-à-dire la population du pays.
:johnny_ready:


:d)
Dans un pays vieux, on pourra créer beaucoup d'argent et stimuler l'économie mourrante (situation actuelle)
:d)
Dans un pays jeune, on ne pourra pas créer beaucoup d'argent (pas besoin, l'économie se dynamise d'elle-même)

Néanmoins, cette réserve de temps ne serait qu'une possibilité, un potentiel. Si on n'a pas besoin d'imprimer, on n'imprime pas.
:Chatmegaready:


Il y a un dernier problème, c'est la légitimité de l'Etat à s'approprier, en quelque sorte, du temps de toute la population. Je ne vais pas développer sur ce point, je vais juste appliquer la théorie des forces productives (je l'expliquerai un jour) et attribuer à l'Etat 20% de ce temps uniquement.
:cube_temporel:


Avantage n°3 : Une monnaie internationale qui ne viole pas les souverainetés


L'idée est la suivante : l'unité de base, ici la minute-franc, resterait propre au domaine national. Chaque pays aurait sa minute nationale. En revanche, les écus seraient une monnaie échangeable directement sur le marché mondial.
:cube_temporel:


Comme on l'a dit précédemment, le temps est une base de valeur fixe minimale - tout comme le sont les métaux, l'or et l'argent (200 grammes d'or seront toujours, universellement, 200 grammes d'or). C'est pour ça que ces métaux étaient généralement employés dans le commerce international. Mais le temps présente l'avantage de ne pas se dégrader, de ne pas avoir des difficultés de stockage, etc.
:6eme_porte:


Situation actuelle : l'euro est une monnaie qui viole allègrement les souverainetés nationales, en leur empêchant de piloter leurs propres économies. En outre, le commerce international est largement réglé par le dollar, soit une monnaie directement rattachée à l'Empire Américain. C'est là encore une violation évidente des souverainetés, mais qui est en train de s'effondrer.
:Chatmegaready:


Calculs et conversions


J'ai fait des calculs en me fondant sur le SMIC. Actuellement à 11,88€ par heure, je l'ai établi à 12€ pour simplifier les calculs. J'ai considéré qu'une heure-écu valait 12€.
:cube_temporel:


Dans le système de la monnaie-temps :

:d)
12€ = 1 heure-écu.

:d)
1€ = 5 minute-francs.

:d)
SMIC en euros convertis en unités-temps
:d)
7250 minute-francs (1450€)

:d)
SMIC directement calculé en unités-temps
:d)
8400 minute-francs, soit 1 680€

(Cette différence s'explique, bien sûr, par les cotisations sociales.
:larry_kali:
)



:d)
PIB de la France : environ 3000 milliards d'euros, donc 15 000 milliards en minute-francs et 250 milliards en heure-écus.

:d)
Réserve de temps : pour une population de 68 millions de personnes et un âge moyen de 42,7, 5 mille milliards d'heure-écus, soit 20 fois le PIB annuel de la France.

Cela peut paraître beaucoup de prime abord, surtout si on réfléchit à partir du productivisme. La France pourrait-elle produire 20 fois plus, en imaginant que le pays soit très bien géré ? En réalité, la réponse est probablement oui. Notre pays est incroyablement bridé. En exploitant la France à fond, qui sait où est la limite
:selection:


Mais sortons de ce cadre productiviste, et posons-nous une question bien différente : La France pourrait-elle être 20 fois plus vivante ? Ici, je crois que la réponse est sans appel : oui, la France actuelle est plutôt chiante, elle pourrait bien être 20 fois plus vivante si on y mettait les moyens.
:Chatmegaready:


C'est tout l'intérêt d'indexer la monnaie sur la vie, et non sur la production.

Conclusion


Ceci n'est qu'une ébauche de ce que pourrait être l'avenir monétaire du monde. Je crois que la monnaie-temps est une excellente solution, même s'il faut encore beaucoup réfléchir à son application. Car même si le temps est universel, les réceptacles sont très divers et chaque pays peut faire un choix totalement différent et propre à sa personnalité, à ses aspirations, à sa vision du monde.
:cube_temporel:


Merci d'avoir lu,

Au plaisir !
Est-ce que ça ne risque pas d'inciter la population à faire 10 enfants par an dans l'espoir d'enrichir le pays ?
:PierreyYvesRou:


Je vois dans les posts du haut que cette idée est très mal comprise
:PierreyYvesRou:
Je vous aime tous
:love:
Tu ne fais pas exception

il y a 2 mois
Ce topic me donne l'occasion de mettre mes pavés dans un endroit safe.
:zidane_lunettes:
il y a 13 jours
Personne n’explique l’impact de la création monétaire sur nos vies., notre société, notre environnement, notre pays, Lorsqu’on demande aux gens ils répondent que c’est l’état, la finance, la banque centrale. Malgré certaines conditions, le banquier a le pouvoir de créer la monnaie. Les banques commerciales ont ce pouvoir de création monétaire. Et sans le savoir le banquier crée de la monnaie tous les jours. Lorsque vous irez voir votre banquier vous n’hésiterez je l’espère pas à lui expliquer si vous êtes tolérant bien entendu, et pas trop rancunier non plus. Pour comprendre le principe de création monétaire il faut prendre en compte le bilan comptable. Ce tableau a deux colonnes, la colonne actifs et la colonne passif. Du côté des actifs on mettra tout ce que l’on possède.et parmi ce que l’on possède on y trouve les reconnaissances de dettes. Au passif on inscrit ses dettes et ses crédits que l’on doit. Lorsque je dépose un billet de 100 à la banque on enlève ce billet des actifs étant donné qu’il ne m’appartient plus et la banque peut inscrire 100 à son actif La banque a une dette de 100 envers moi ce qui fait qu’on peut rajouter 100 dans mon actif et puisque la banque a une dette à mon égard elle inscrit 100 au passif de son bilan. Son bilan est donc équilibré. Nous n’avons pas des euros sur le compte en banque mais des unités de compte.Lorsqu’il y a écrit 100 sur notre compte ce ne sont pas des euros mais la preuve que la banque me doit 100 euros en vraie monnaie. C’est la monnaie scripturale.


Lorsqu’on paye avec la carte bleue on ne transfert pas de la monnaie mais de la dette. On transfert ses 100 euros de dette de la banque à la personne que l’on paye. La banque n’a plus de dette envers la personne qui a payé par carte bleue les 100 euros mais à une dette envers la personne qui a été payée par ce moyen de paiement. Il y a donc les billets de banques et les unités de compte. Qui fabrique les billets de banque ? La banque de France. Autrement dit la banque centrale. C’est pour cela qu’on appelle cette monnaie la monnaie centrale. On peut évoquer la monnaie centrale corporelle étant donné qu’on peut la toucher ou monnaie fiduciaire qui veut dire confiance. Les chiffres qui sont sur le compte en banque fabriquent la monnaie scripturale. La banquier fabrique cette monnaie lorsqu’il tape sur son clavier d’ordinateur. Voilà donc comment est créer la monnaie et par qui est crée la monnaie à savoir par les banques centrales pour les billets et par les banques commerciales pour les chiffres qui sont sur votre compte en banque. Il y a une autre chose à connaître afin d’analyser le système monétaire actuel, c’est que la monnaie secondaire scripturale représente 95 % de la masse monétaire. Avec si peu de vraie monnaie les banquiers ont réussi à écrire énormément de chiffres sur nos comptes. Quand vous faites un crédit das une banque pour acheter une maison par exemple, que le banquier inscrit sur votre compte 100000 euros que vous lui avez demandé, avant d’avoir été sur votre compte, cet argent là, ou était il ? De nul part, aussi étonnant que cela puisse paraître. C’est la création monétaire ex nihilo ce qui veut dire à partir de rien. Ce qu’il faut retenir c’est que les banques ne prêtent pas de monnaie, elles créditent des comptes. Les banques ne créent pas de la monnaie qui existent, elles créent de la monnaie lorsqu’elles créditent un compte. Elle l’a crée lorsqu’elle accorde un crédit. Il suffit d’aller sur le site de la banque de France et de télécharger le petit fascicule qui s’appelle la monnaie pour se rendre compte de cette horrible réalité. Pourquoi horrible ? Nous le saurons par la suite. Si je veux emprunter 100 euros, mon banquier me crédite 100000 euros sur mon compte en banque. Je possède 100000 euros en monnaie scripturale. J’écris 100000 à l’actif de mon bilan. Les chiffres qui sont écrit sur nos compte en banque sont mis au passif du bilan de la banque, donc -100000 puisque c’est une dette que la banque a envers moi. Mais ce contrat de crédit m’oblige à rembourser les 100000 euros que j’ai reçu. J’ai donc une dette que je met au passif de mon bilan. La banque a une créance de 100000 euros ce qui fait que la banque inscrit 100000 euros à son actif. Supposons qu’il y ait 4 % de taux d’intérêt sur 25 ans de remboursement j’ai une dette de 200000 euros. 100000 de principal 100000 d’intérêt. A mon actif j’ai 100000 et à mon passif j’ai donc 200000 et inversement la banque a 100000 à passif et 200000 à son actif. Quand je finis de payer la principale la banque détruit la monnaie puisque quand la dette est payée elle n’existe plus. Plus de monnaie c’est plus de monnaie dette. La banque détruit la monnaie et empoche les intérêts. Elle fabrique la monnaie à partir de rien et empoche les intérêts. Il me faut donc des années et des années de travail pour rembourser ce qu’un banquier a fabriqué en quelques secondes sur un clavier d’ordinateur. Combien parmi vous saviez cela. Comprenez bien qu’encore une fois et j’insiste là dessus 95 % de la monnaie c’est ce qu’on appelle de la monnaie dette c’est de la monnaie qu’il faut rembourser, c’est de la monnaie qui coûte extrêmement cher. C’est de la monnaie qui à terme va être détruite, seul les intérêts restent. Supposons qu’il y a 0 euro dans l’économie, qu’on emprunte 100 milliards et qu’il faut rembourser 100 milliards 50 milliards d’intérêt soit 150 milliards. On me dira que c’est possible étant donné que les banques peuvent acheter des choses avec les intérêts qu’elles perçoivent et qu’elle injecte de la monnaie dans l’économie mais en théorie seulement. En pratique certes une petite partie des intérêts reviennent dans l’économie. Dans les faits on est obligé de nous endetter en permanence et de façon exponentielle. La dette ne fait qu’augmenter. La dette c’est de la monnaie crée par les banques. On est obligé de s’endetter pour payer les intérêts des anciens pays. Il s’agit là d’un cercle vicieux ni plus ni moins. Les politiques ne cessent de nous dire qu’il faut rembourser cette dette. Mais si on remboursait la dette d’un seul coût il n’y aurait plus un seul euro sur notre compte en banque. Plus un seul euro dans la masse monétaire. Vu que la monnaie c’est de la dette si on rembourse la dette on détruit la monnaie. Ce système de crédit ne s’applique pas seulement aux particuliers et aux entreprises, il s’applique, aux collectivités, aux municipalités, aux régions et dans l’état. Lorsque l’on augmenter les impôts, les taxes et que d’un autre côté on baisse les dotations, les budgets, que l’on ferme les écoles, les bureaux de poste, les gendarmeries. Que l’on privatise à outrance les services publics, les autoroutes, A chaque fois le gouvernement nous culpabilise avec la dette, nous dit qu’on a consommé au dessus de nos moyens



Tout ceci est faux. La dette vient du fait qu’une poignée de banquiers s’est accaparé le pouvoir de créer la monnaie. Dont nous avons besoin pour vivre et ils s’enrichissent sur notre dos en nous louant cette monnaie qui est fabriquée à partir de rien. Il faut également parler de la privatisation de la monnaie qui nous coûte des milliards chaque année. Chaque année l’état paye pour ce qu’on appelle le service de la dette le principal plus les intérêts que l’on doit à nos créanciers. Le service de la dette correspond à la totalité de l’impôt sur le revenu que l’état perçoit chaque année plus la quasi totalité de la TVA. Quand on paye les impôts et les taxes, ce n’est pas pour les services publics mais pour la dette ce qui fait que nous sommes tous esclave de la banque que nous soyons artisans, employés, salariés, petits patrons et même grands patrons. Nous sommes tous la à nous battre pour de la monnaie qui est rare et qui est extrêmement chère. Si on passe notre temps au travail, à se lever tot le matin dans les embouteillages, c’est pour payer cette dette qui n’en finit plus d’augmenter, pour payer cette monnaie que l’on loue à des banquiers privées alors même qu’il serait tellement plus simple de la fabriquer nous même. D’autres alternatives sont possibles et sont parfois en application comme la monnaie libre par exemple. Les suisses ont failli réussir une révolution en réformant leur système bancaire. Avec l’initiative monnaie pleine. Qui s’inspire d’une théorie économique qui prône le 100 % monnaie centrale, c’est à dire qui interdit aux banques commerciales de créer de la monnaie. Il y a son équivalent en France avec le mouvement monnaie juste sauf qu’on en entend jamais parler dans les grands médias tenus par des milliardaires et des banques.
il y a 13 jours
Extrait de " Les maîtres de la monnaie " ( que j'ai écouté puis mis sur écrit )

Les Etats-Unis croulent sous la dette. Tant de gens sont si peu payés. A une certaine époque, le pain coûtait 25 cents et les américains pouvaient se procurer une voiture pour même pas 20 dollars. Depuis 1864, il y a que le système bancaire a été basé sur l’endettement. L’argent en circulation est basé sur l’endettement du gouvernement. Pour éteindre la dette du gouvernement il faut éteindre la source d’argent. Il est absolument impossible de rembourser la dette sans réformer le système bancaire. La réserve fédérale n’appartient pas au gouvernement des Etats8unis c’est un leurre. C’est un nom qui a été inventé avant que la loi reserve feral act ne passe en 1913 pour faire croire que la réserve fédérale travaille dans l’intérêt du peuple américain. Mais elle appartient à des actionnaires privés dont le but premier est le profit. Elle n’a aucune réserve disponible pour soutenir les notes de la monnaie courante. C’est une banque privée qui appartient à des banques membres. Il y a eu cet acte du congrès en 1913 qui a trompé tout le monde. Dans la plupart des villes elle n’est pas dans les pages bleues du gouvernement mais listée dans les pages business, blanches. Les cours US l’ont conclu bien des fois. La plupart des membres du congrès ne comprennent pas le système. Et les peu qui le connaissent ne veulent pas en parler. Certains membres du congrès ont eu le courage d’en parler. Charles Lindberg représentant républicain dans le minnesota a déclaré Le système financier est tombé entre les mains du conseil d’administration de la reserve federale Ce conseil administre le système financier avec l’autorité d’un groupe cherchant uniquement son profit. Le système est privé. Sa plus grande raison d’être est d’obtenir le plus grand profit possible à partir de l’argent des autres. Llouis McFadden, républicain de la Pennsylvannie durant la grande dépression a déclaré en 1932 : Nous avons dans ce pays l’une des institution les plus corrompues que le monde n’ait jamais vu. Je parle du conseil d’administration de la reserve fédérale. Cette institution diabolique a appauvri le peuple des Etats Unis et a pratiquement ruinée le gouvernement. Elle a fait cela à travers les pratiques corrompues des riches vautours qui la contrôlent. Le sénateur Barry Goldwater critiquait également le reserve fedérale : La plupart des etats uniens ne comprennent rien aux opérateurs des prêteurs internationaux. Les comptes de la reserve fédérale n’ont jamais été audité. Elle opère hors de tout contrôle du congrès et manipule le crédit des Etats-Unis. La reserve fédérale a plus de pouvoir que le président des etats unis, que le congrès, que les cours de justice, ce que vous voulez. C’est le plus gros créditeur unique du gouvernement des etats unis L’emprunteur est le servant du prêteurs A travers l’histoire des etats unis le pouvoir de l’argent a fait des aller retour enter entre le congrès et la banque privée. Le pouvoir d’émettre la monnaie devrait appartenir au peuple et non aux banques privées. La déclaration de Jefferson est la solution au problème.Madison les appelait les chargeurs de monnaie.

L’histoire se souvient que les changeurs de monnaie ont eu recours à toute sorte d’abus, d’intrigue, de tromperie et de brutalité pour maintenir leur contrôle sur le gouvernement en contrôlant la monnaie et son émission. James Madison Cette bataille pour décider de l’émission de la monnaie c’est quasiment le problème central de toute l’histoire des états unis. Après la première guerre mondiale, malgré le fait qu’il y a eu des batailles pour acquérir ce pouvoir, on n’en parlait quasiment plus, les journaux, rien, à l’époque avec leur richesse, la presse était passée sous le contrôle de ces gens là. A travers l’histoire des USA, cette bataille faisait rage. Depuis 1764, huit fois ce privilège a changé de main. Peut importe l’amendement qui mandate un budget équilibré ça ne sert à rien si personne ne parle du fait que la reserve federale contrôle la monnaie. Benjamin Franklin, Thomas Jefferson, Abraham Lincoln ont utilisé cette solution du contrôle de la monnaie par le peuple américain. Or le congrès a donné le pouvoir à la reserve fédérale, une banque privée et indépendante en 1913, le pouvoir de contrôler la monnaie. Et la dette générée par cette corporation ultra privée tue l’économie étasunienne à petit feu. Ce n’est pas la première banque bien que la plus puissante du monde actuellement. Jésus a chassé dans la bible les chasseurs de monnaie du temple, et pas pour rien. Les changeurs de monnaie faisaient des profits exorbitants car ils avaient le monopole virtuel de la monnaie. L’escroquerie des changes de monnaie n’étaient pas apparu à l’époque de Jésus mais à l’époque de l’empire romain déjà. En réformant les lois sur l’usure et en limitant leur possession de terre à 500 acres et les deux furent assassinés. En 48 avant J.-C. Jules César avait repris le pouvoir d’émission aux changeurs de monnaie. Avec cela approvisionnement il a entrepris des grands projets de travaux publics. Les hommes ordinaires l’aiment bien pour cela mais les changeurs de monnaie le détestaient. Pour certain il s’agissait d’un facteur important dans l’assassinat de Jules César. Avec la mort de César est venue celle de l’abondance de la monnaie à Rome. Depuis les taxes et la corruption ont augmenté. La quantité de monnaie en circulation fut réduite à 90 %. Bien des gens ordinaires ont perdu leurs terres et leurs maisons. Durant l’Angleterre médiévale, les changeurs de monnaie étaient très actifs également. En travaillant ensemble ils pouvaient manipuler l’économie anglaise. C’étaient en général les orfèvres. C’étaient les premiers banquiers car les premiers à garder l’or des gens dans leur coffre fort. Le tout premier argent papier était un reçu pour de l’or déposé chez les orfèvres. Or seulement une petite fraction des gens revenaient réclamer leur or par jour et ça ils l’avaient compris. Ils ont pu ensuite faire de l’argent supplémentaire et collecter des intérêts dessus. Ils prêtent plus que ce qu’ils possèdent. C’est le système bancaire à réserve fractionnaire. Quasiment n’importe quelle banque aux états unis est autorisée à prêter plus de 10 fois ce qu’elle possède. Tout prêt bancaire ne doit pas être interdit pour autant. Au Moyen Age, une loi canon interdisait les prêts avec taux d’intérêt. Ce concept respectait les enseignements d’Aristote et de Thomas D’aquin. Ils nous ont appris que le but de servir les membres de la société et faciliter les échanges des denrées nécessaires pour mener une vie vertueuse. L’usure selon eux mettait en péril ce principe en faisant peser un fardeau superflu sur l’utilisation de la monnaie et donc contraire à la raison et à la justice.L’Europe avait interdit de demander des intérêts à un prêt. Ce crime c’était l’usure. Avec le développement du commerce, l’investissement a augmenté. La fed provoque la pauvreté généralisé et fait réduire la valeur des monnaies. En altérant l’économie les orfèvres ont découvert qu’ils pouvaient se faire de l’argent facile. Quand ils rendaient l’argent moins cher à emprunter, alors la quantité de monnaie en circulation augmentait. Les gens empruntaient davantage pour développer leur business. Alors les changeurs de monnaie allaient diminuer l’émission d’argent et faire en sorte que les prêts soient plus difficiles. Et donc une certaine part de la population ne pouvait plus rembourser les emprunts ni ne pouvaient souscrire à de nouveaux pour rembourser les anciens ce qui les ruinaient et devaient vendre leurs bien pour une bouchée de pain. On appelle ça aujourd’hui les haut et les bas du cycle commercial. Aux environ de l’an 1100, Henri I roi d’Angleterre, a fait comme César, c’est à dire reprendre aux changeurs de monnaie le pouvoir de battre monnaie. Il a inventé le système du bâton de taille pour éviter les manipulation monétaires des orfèvres. C’étaient de la monnaie fabriquées à partir de bâton de bois polis. On faisait une entaille sur un côté du baton pour indiquer une valeurs faciale. Puis il était scindée en deux pour que les entailles soient conservées Le roi gardait une partie pour se prémunir de la contrefaçon et il dépensait l’autre moitié dans l’économie qui allait circulé comme monnaie.Peu après sa formation en 1694, la banque d’Angleterre a attaquée le système de baton de taille parce qu’il constituait de l’argent hors du pouvoir des changeurs de monnaie ce que le roi avait souhaité. Ils le faisaient en mettant le système de pièces métalliques en compétition. A travers l’histoire les peuples échangeaient un peu n’importe quoi, tant qu’ils estimaient que ça avait de la valeur. Les bâtons de taille étaient prélevés pour les taxes ce qui fait que ce système avait tenu. Durant les années 1500 le roi Henry 8 a relaxé les lois sur l’usure ce qui a fait que les changeurs de monnaie n’ont pas tardé à reprendre la contrôle de l’émission de la monnaie. Lorsque la reine Marie a reserré les lois sur l’usure une nouvelle fois, les changeurs de monnaie ont diminué la quantité de pièces d’or et d’argent disponibles, faisant ainsi couler l’économie. Quand Elizabeth III ? La sœur de Marie I a pris le trône, elle était déterminée à reprendre le contrôle de la monnaie anglaise. Sa solution était d’émettres les pièces d’or et d’argent de la trésorerie, reprenant ainsi le contrôle de la monnaie sur les changeurs de monnaie. Bien que le contrôle de l’émission de la monnaie ne fut pas la seule cause de la révolution anglaise de 1642, les différences religieuses attisaient la conflit. Financé par les changeurs de monnaie, Olivier Cromwell a renversé le roi Charles puis l’a mis à mort. Les changeurs de monnaie furent alors immédiatement autorisés à consolider leur pouvoir financier.
il y a 13 jours
Durant les 50 années qui ont suivi, les changeurs de monnaie ont plongé l’Angleterre dans une série de guerre onéreuses. Ils se sont accaparé un mile carré au coeur de Londres, connu maintenant sous le nom de City de Londres. Cette zone est désormais reconnue comme étant l’un des trois centres financiers dominant le monde. Des conflits avec les rois de Stuart ont conduit les changeurs de monnaie à s’entendre avec ceux de Hollande pour financer l’invasion de William d’Orange qui a renversé les Stuart en 1688 et a pris le trône d’Angleterre. A la fin du XIIème siècle, à cause des guerres contre la France et la Hollande, l’Angleterre était ruinée. Des officiels du gouvernements, paniqués, sont allés rencontrer des changeurs de monnaie pour leur supplier de leur prêter de l’argent afin qu’ils puissent poursuivre leurs objectifs politiques. Le prix était élevée : une banque sanctionnée par le gouvernement qui pouvait émettre de la monnaie à partir de rien.


La banque centrale d’Angleterre devenait la première banque privée du monde moderne. Comme n’importe quelle autre corporation privée, la banque d’Angleterre a vendue des actions pour commencer. Les investisseurs étaient supposé aligner 1,25 millions de livres sterling en pièces d’or pour acheter leur part dans la banque. Mais seulement 75000 livres ont été fournies.Malgré cela, la banque a prêté ses supposés fonds propres avec intérêt. En échange les banques privées allaient prêter aux politiciens anglais autant qu’ils le souhaitaient mais en échange ils devaient sécuriser la dette par une taxation sur le peuple anglais. Donc la légalisation de la banque d’Angleterre ne revient à rien d’autre qu’à de la contrefaçon légale de la devise nationale pour leur profit personnel. Malheureusement, aujourd’hui, presque toutes les nations de ce monde sont contrôlées par une banque centrale privée basée sur le modèle de la banque d’Angleterre. Le pouvoir de ces banques centrales est telle qu’elles prennent le contrôle total de l’économie des nations. Elle devient donc une ploutocratie, dirigée par les plus riches. Cela revient à remettre le contrôle de son armée entre les mains d’une mafia, même si certains gouvernements peuvent parfois s’apparenter à une mafia dans une certaine mesure. Oui il faut des banques centrales. Non, il ne faut pas qu’elles soient privées. L’arnaque des banques centrales n’est rien d’autres qu’une taxe cachée. La nation vend des obligations aux banques centrales pour payer des choses qu’elle n’a pas le souhait politique de payer en levant des taxes. Mais les obligations sont achetées avec de l’argent que les banques centrales fabriquent à partir de rien. Plus il y a d’argent en circulation, moins notre argent a de valeur. Le gouvernement se procure autant d’argent qu’il le souhaite et le peuple paie cela via l’inflation. Ce qui est drôle c’est que une personne sur mille peut le comprendre car c’est planqué derrière du baratin économique qui donne un semblant impression de sérieux alors qu’en réalité il n’en est rien. Avec la formation de la banque d’Angleterre, la nation allait rapidement être recouverte de monnaie. Des prêts énormes furent accordés pour toute sorte de coup fourrés . Les prix partout ont augmenté. Une compagnie avait proposée de drainer la mer noire pour y récupérée l’or que l’armée égyptienne avait perdue possiblement en poursuivant Moise En 1698 , la dette du gouvernement anglais est passée de 1,25 millions de livres sterling initiale à plus de 16 millions de livres sterling. Naturellement les taxes ont augmenté encore et encore pour payer tout ça. Sous l’emprise totale sur l’économie anglaise, le pays a commencée les montagnes russes, passant de booms en dépressions., précisément ce qu’une banque centrale prétend vouloir éviter. Deux choses intrinsèques dans les systèmes bancaires centralisés c’est d’abord l’implication dans les politiques monétaires avec pour objectif la stabilité monétaire. Depuis que la banque d’Angleterre a pris le contrôle, la livre sterling a rarement été stable. 50 ans après que la banque centrale d’Angleterre ait ouvert ses portes, un orfèvres nommé Amshel Moses Bauer a ouvert une boutique de pièces, une maison de comptabilité en 1743. Il a décidé de changer son nom en Rothschild. Il a rapidement appris que prêter de l’argent à des rois ou à des gouvernements était plus profitable que de prêter à des particuliers. Non seulement ces prêts étaient plus importants mais en plus de cela, ils étaient sécurisés par l’impôt sur la nation. Mayer Rothschild avait 5 garçons et il leur a apprit à créer de l’argent puis il les a envoyé dans 5 grandes capitales européennes pour ouvrir des branches du business bancaire de la famille. Ashmel Meyer est resté à Francfort pour y mimer sa banque. Salomon fut envoyé à Vienne, Nathan, le plus futé à Londres en 1798, 100 ans après la création de la banque d’Angleterre. Carl est parti à Rome et Jacob à Paris. En 1785, Mayer a déménagé toute sa famille dans une maison à 5 étages. Les rothschild et les schiff allaient jouer un rôle central dans l’histoire européenne et américaine. Les rothschild ont fait affaire avec des royautés européennes. Au 19ème siècle ils dominaient le système bancaire à williamshauf palace de l’homme le plus riche d’Allemagne Prince william hesse kassel Les rothschild aidaient william à spéculer avec les pièces précieuses.

Le document signé par l’emprunteur, le banquier n’a rien du tout à prêter. Est ce que vous vous êtes déjà demandé comment tout le monde, les gouvernements, les entreprises, les familles peuvent être endettés en même temps pour des sommes aussi colossales, Est ce que vous vous êtes demandés comment il peut y avoir autant d’argent à emprunter. Maintenant vous le savez, il n’y en a pas. Les banques ne prêtent pas l’argent, elle le crée, c’est de l’argent dette. Comme la dette est illimitée, la quantité d’argent crée est illimitée elle aussi. Mais l’inverse est crée également ( pas de dette, pas d’argent ). Vous n’êtes pas étonné qu’on vous pille de toutes vos ressources ? Toutes vos inventions ? Et toute notre productivité, nous soyons tous presque aussi lourdement endetté ? Aussi bien les gouvernements que les entreprises que les particuliers ? Ah si seulement les gens cessaient de se demander, comment est ce possible ? Comment se peut il que les gens qui produisent toute la richesse réelle soient endettés envers les gens qui ne font que prêter de l’argent.symbole de cette vraie richesse. Le plus étonnant c’est qu’une fois que nous réalisons que l’argent est en fait une dette, nous comprenons que sans dette, il n’y aurait pas d’argent. Voilà ce qu’est notre système monétaire S’il n’y avait pas de dette dans notre système monétaire, il n’y aurait aucun argent. Marriner S. Eccles, gouverneur et président du CA de la Fed Si toutes ces explications sont nouvelles pur vous, vous n’êtes pas seul. Beaucoup de gens s‘imaginent que si toutes les dettes étaient payées, la situation économique irait beaucoup mieux. C’est sûrement vrai au niveau individuel. Quand on a remboursé ses prêts on a davantage d’argent à dépenser. Mais il est faux de croire que s’il n’y avait plus de dette, il y aurait davantage d’argent.à dépenser. En fait c’est tout le contraire, sans dette, il n’y aurait pas d’argent du tout. Alors vous voyez, nous dépendons complètement du renouvellement continu du crédit bancaire. Pas de prêt, pas d’argent. C’est exactement ce qui s’est passé durant durant la grande dépression. La quantité d’argent a fondu radicalement quand la quantité des prêts a chuté ( 27 % de réduction 1929-1933) « C’est bouleversant. Nous dépendons complètemenet des banques commerciales. Quelqu’un doit emprunter chacun des dollars qui est en circulation, cash ou crédit. Si les banques créent amplement de l’argent synthétique, nous prospérons : sinon c’est la famine. Nous sommes absolument sans système monétaire permanent. Quand quelqu’un commence à voir l’image globale. L’absurdié tragique de notre situation désespérée est presque incroyable » Obert Hemphill Il faut bien souligner que les banquiers créent uniquement le montant du principal. Il ne créent pas l’argent qui sert à payer les intérêts. Alors d’ou vient cet argent ? Le seul endroit où les emprunteurs peuvent obtenir de l’argent pour payer les intérêts et l’ensemble des fonds de l’économie générale. Mais presque tous ces fonds ont été crées de la même façon, à partir de crédits bancaires. Donc partout il y a des emprunteurs qui se trouvent dans la même situation. Ils cherchent désespérement l’argent pour rembourser le principal et les intérêts dans une réserve globale d’argent qui ne contient que le principal. Il est tout à fait impossible pour tout le monde de payer le principal plus les intérêts car l’argent des intérêts n’existe pas. Une formule mathématique simple le montre. Le grand problème c’est que pour les emprunts à court terme comme les hypothèques et les emprunts gouvernementaux où les intérêts dépassent de loin le principal, les risques de saisie et don les dangers pour l’économie sont très grands à moins de créer beaucoup d’argent pour payer les intérêts. Pour que la société continue de fonctionner, le taux des saisies doit rester bas. De nouvelles dettes doivent être crée pour trouver l’argent qui servira à payer les dettes précédentes. Alors bien sûr la dette totale augmente et les intérêts aussi ce qui cause une escalade exponentielle de l’endettement. Seul le temps qui sépare la création de nouveau emprunts et le remboursement empêche le manque d’argent global de mettre le système en faillite. Mais pendant que le monstre du crédit bancaire grossit, le besoin de créer toujours plus d’argent pour le nourrir devient toujours plus urgent ; Pourquoi les taux d’intérêts sont ils si bas ?
il y a 13 jours
Pourquoi recevons nous des cartes de crédit que nous n’avons jamais demandé ? Pourquoi est ce que le gouvernement dépense plus vite que jamais. ? Est ce que ce ne serait pas pour éviter l’effondrement de tout le système monétaire ? On peut donc se demander : est ce que ça peut continuer infiniment. Est ce qu’un effondrement n’est pas inévitable ? « Une chose à comprendre à propos du système de réserves fractionnaires utilisée par les banques est que, comme dans les chaises musicales, aussi longtemps que la musique continue, il n’y a pas de perdant ». andrew gause, historien monétaire L’argent facilite la production et le commerce . Quand la quantité d’argent, l’argent perd progressivement de sa valeur, c’est l’inflation, à moins que le volume de production et de commerce dans le monde réel augmente proportionnellement pour compenser cette augmentation. Ajoutez à cela que quand on parle d’une croissance économique de 3 % par an par exemple, on pourrait croire que c’est un taux constant. Eh bien pas du tout. Les 3 % de cette année représentent plus de matériaux, plus de produits, plus de services que les 3 % de l’année précédentes car il s’agit de 3 % d’un nouveau total. Ce n’est donc pas une ligne plate, continue mais une courbe exponentielle de plus en plus raide. « Une des plus grades faiblesses de la race humaine, c’est son incompréhension de la fonction exponentielle. » Albert A Barlett, physicien. Vous avez envoyé Le véritable problème est qu’une croissance perpétuelle de l’ économie réelle exige une escalade perpétuelle de la consommation des ressources et de l’énergie, après après année. De plus en plus de choses doivent passer de l’état de ressource naturelle à celui d’ordure, année après année, juste pour éviter l’effondrement du système « Quiconque croit que la croissance exponentielle peut continuer sans fin dans un monde fini, est soit un fou soit un économiste » Kenneth Boulding, économiste La situation est grave, très grave, mais alors quoi faire ? Pour commencer, un concept radicalement différent de l’argent s’impose. Il peut y avoir des manques de ressources et de compétences mais pourquoi devrait il y avoir un manque d’argent ? Le temps est venu pour les gens de se poser quatre questions simples et de les poser à leurs gouvernements. Partout dans le monde, les gouvernements empruntent de l’argent avec intérêts aux banques privées. La dette gouvernementale est une composante majeure de la dette globale. Une énorme partie de nos taxes va au paiement de cette dette. Maintenant, nous savons que les banques créent l’argent qu’elles prêtent et que le gouvernement les autorise à le faire. Nous savons aussi que les gouvernements créent les devises par décret et qu’ils ont au moins les mêmes droits que les banques de créer leur propre argent Question 1 Pourquoi est ce que les gouvernements choisissent d’emprunter de l’argent aux banques privées, avec intérêt, alors qu’ils pourraient créer tout l’argent qu’il leur faut, sans intérêt ? Question 2 Pourquoi créer de l’argent à partir du processus de dette ? Pourquoi pas créer de l’argent qui circule en permanence et qui ne doit pas être sans cesse réemprunter pour exister ? Question 3 Comment un système monétaire, fondé sur l’accélération perpétuelle de la croissance peut il servir à construire une économie durable ? N’est il pas évident qu’une croissance perpétuelle est incompatible avec la durabilité Question 4 Pourquoi notre système actuel dépend il entièrement d’une croissance perpétuelle ? Que faut il changer pour créer une économie durable ? A une certaine époque, faire payer un intérêt quelconque sur un emprunt était qualifié d’usure et était passible de sanctions très sévères allant jusqu’à la peine de mort. Chaque grande religion interdisait l’usure. La plupart des arguments avancés contre l’usure étaient d’ordre moral. La seule facilité légitime de l’argent était de faciliter les échanges. De biens et de services réels. Toute tentative de gagner de l’argent avec de l’argent était considéré comme un mal ou même comme un vol mais comme les besoins de crédits commerciaux augmentaient, les arguments moraux ont fini par céder. On en est venu à dire que prêter de l’argent constituait un risque pour le prêteur, et qu’il était donc justifiée de faire des profits sur un prêt. Aujourd’hui ces nations semblent dépassées, faire de l’argent avec de l’argent est considéré comme un idéal à poursuivre. Pourquoi travailler si on peut faire travailler son argent pour soi. Ceci dit quand on parle d’avenir durable il est clair que faire payer des intérêts constitue un problème d’ordre moral et d’ordre pratique. Imaginez une société capable de durer des siècles car au lieu de piller ses ressources, elle consomme uniquement ce qu’il lui faut dans l’immédiat. On ne coupe pas plus d’arbre qu’il n’en pousse. Toute l’énergie est renouvelable., solaire, gravitationnelle ou géothermique, magnétique ou autre Cette société vit dans les limites de ses ressources non renouvelables, on réutilise et on recycle tout et la population n’augmente pas en nombre. Cette société ne pourrait jamais fonctionner avec un système monétaire qui dépend complètement d’une croissance en accélération perpétuelle. Une économie stable aurait besoin d’une quantité d’argent qui puisse rester stable. Imaginez que cette quantité d’argent stable est représenté par ce grand cercle. Imaginons aussi que le prêteur doit avoir de l’argent à prêter. Si des prêteurs à l’intérieur de ce cercle commencent à prêter de l’argent avec intérêt, leur part d’argent va s’agrandir. S’il continue à prêter toujours avec intérêt d’argent remboursé. Que l’argent nous vienne de l’homme, d’un décret gouvernemental ou ‘une dette, les prêteurs vont s’accaparer la totalité de l’argent et après toutes les saisies, toutes les faillites, ils seront propriétaires de tous les biens immobiliers. Pour régler ce problème il faudrait que les gains résultant des prêts avec intérêt soit distribué également parmi la population. Une taxation lourde des bénéfices bancaires pourrait être une solution. Mais alors quelles intérêts les banques auraient elles d’être en affaire ? Si nous pouvions un jour nous libérer de cette situation, nous pouvions imaginer les banques comme des services sans but lucratifs qui travailleraient au service de la société. Les banques verseraient des dividendes universelles au citoyens ou prêteraient carrément sans intérêt du tout . Je n’ai encore jamais personne qui par la logique et la raison, puisse justifier que son gouvernement fédéral emprunte son argent Je crois que le temps viendra où les gens demanderont que cela change. Je crois que le temps viendra dans ce pays où on sera blâmé vous et moi et tous les autres membres du congrès pour n’avoir rien fait et laissé subsister ce système idiot.



Membre du Congrès, Wright Patman. Si tous ces problèmes viennent de la nature fondamentale de ce système, inutile de bricoler le système, il faut le remplacer. Beaucoup de critiques réclament un retour à l’étalon or. Disons qu’il a fait ses preuves de fiabilité. Ils ignorent les arnaque qui peuvent être commises avec l’or. Limer els pièces, altérer le métal, le déprécier, accaparer, les marchés, bref, toutes les pratiques utilisées au temps de l’ancienne Rome qui ont contribué à sa chute. Certains préconisent un étalon argent car ce métal est plus abondant que l’or ce qui rend difficile le monopole du marché. Mais beaucoup de gens questionnent la pertinence de revenir aux métaux précieux. L’idée de porter de gros sacs plein de pièces n’enchante personnes. L’argent papier, l’argent numérique le plastique ou plus probablement l’argent biométrique seront le s moyens de change et il présentent ce potentiel de créer de l’argent dette en quantité illimitée. En définitive si l’or était à nouveau le seul étalon, tous les gens qui n’ont pas d’or se retrouveront d’abord sans argent. D’autres partisans des réformes monétaires ont conclu que l’avarice et la malhonnêteté sont les principaux problèmes et qu’il y a sans doute un meilleur moyen de créer un système monétaire équitable et honnête sans passer par l’argent ou l’or. Des esprits inventifs ont proposé une variété d’options. Beaucoup de système de troc privés créent de l’argent dette mais ils le font ouvertement sans intérêt. Vidéo 2 L’argent qui se trouve dans notre compte en banque n’est pas le notre Si nous avons un coffres, les titres et les objets sont bien à nous Déposer c’est poser ce qu’on porte ou placer quelque part or dans le compte bancaire c’est tout à fait trompeur. Un dépôt bancaire c’est un prêt consenti à la banque. Le solde de notre compte bancaire indique le montant d’argent que la banque nous doit. Il représente une promesse de paiement faite par la banque et non pas de l’argent liquide bien réel que nous aurions déposé. La différence est considérable. Quand on confie de l’argent au caissier ou à la caissière de la banque, notre argent devient celui de la banque qui peut en faire ce qu’elle veut. Donc tout l’argent déposé à la banque est l’argent de la banque. C’est pourquoi la banque nous paye des intérêts. On peut aller à la banque n’importe quand pour retirer l’argent en espèce. Les opérations du système bancaire concerne tout le monde. La plupart d’entre nous ignorent tout du fonctionnement de ce système. Il faut savoir que l’économie mondiale actuelle repose sur un système de crédit fournies par les banques. Quand ce système s’effondre, tout le monde en subit les conséquences à quelques exceptions près. Défauts de paiements, saisies, faillites, faillites bancaires, renflouement par le gouvernement. Les spécialistes ne nous révèlent quasiment jamais les causes profondes du mal. On ne nous dit pas que l’argent liquide représente de 1 à 5 % de l’argent en circulation et que le reste de l’argent en circulation a été crée en tant que principal de prêts bancaires pour lesquels la banque exige le remboursement du principal plus de intérêts.
il y a 13 jours
Enregistrée à l'Assemblée Nationale le 22 juillet 1981, la proposition de loi organique numéro 157 avait pour but de limiter le rôle de l'endettement dans la création de la monnaie et de permettre une nouvelle politique économique assurant la résorption du chômage et l'indépendance énergétique.

Article premier. Le budget de l'Etat est présenté en 3 parties.
1 ) Un budget fiscal de recettes et dépenses courantes. Ce budget est obligatoirement équilibré. Des charges d'investissement peuvent figurer dans les dépenses courantes.
2) Un budget bancaire de prêts de l'Etat à des agents économiques privilégiés. Ce budget ne peut être financé que par les ressources du Trésor. Ce budget est affecté à des investissements.
3 ) Un budget de croissance financé par une création monétaire proportionnelle à la croissance du PNB. Ce budget est affecté à des actions d'intérêt général ou participe au financement du premier budget qui comporte dans ce cas une réduction du prélèvement fiscal.

Article 2. Pour financer le budget de croissance dans les limites fixées annuellement par la loi de Finances, le gouvernement est autorisé à émettre des bons du Trésor spéciaux. Ces bons sont vendus à la Banque de France par le Trésor. Ces bons ne rapportent pas d'intérêt et n'ont pas d'échéance.

Article 3. Le rapport entre les contreparties nationales ou internationales de la monnaie et les contreparties dues à l'endettement est fixé annuellement par la loi de Finances.

Selon Maurice Allais, la réforme doit s'appuyer sur 2 principes tout à fait fondamentaux. D'abord, la création monétaire doit relever de l'Etat et de l'Etat seul. " Toute création monétaire doit relever de l'Etat et de l'Etat seul : toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les " faux droits " résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.... " Et il ajoute : " Par essence, la création monétaire eh nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n'hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement, elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. " Source : " La crise mondiale d'aujourd'hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires. " Edition Clément Juglar. Il faut rappeler que cette création monétaire ex nihilo par les banques commerciales dont parle Maurice Allais représente pour la zone euro, toute la monnaie secondaire dans le secteur non bancaire. En effet, la monnaie fiduciaire, qui représente environ 7% de la monnaie comptabilisée en M3, qu'il est habituel de présenter comme une monnaie banque centrale, est possédée par le système non bancaire qu'à la suite d'un transfert de monnaie scripturale, issu du crédit, en monnaie fiduciaire, par diminution équivalente des comptes courants. On peut dire que l'on " achète " de la monnaie fiduciaire, avec de la monnaie scripturale émise par les banques. L'autre principe défendu par Maurice Allais est que toute financement d'investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts à des termes plus longs ou tout au moins de même terme. De plus, un nouveau "Bretton Woods" pour réformer le système monétaire international est absolument nécessaire.

Cette réforme impliquerait notamment : L'abandon total du système des changes flottants et son remplacement par un système de taux de change fixes, mais éventuellement révisables. Deux taux de change assurant un équilibre effectif des balances des paiements. L'interdiction de toute dévaluation compétitive. L'abandon total du dollar comme monnaie de compte, comme monnaie d'échange, et comme monnaie de réserve sur le plan international. La fusion en un même organisme de l'Organisation mondial du commerce et du Fonds monétaire international. la création d'organisations régionales. L'interdiction pour les grandes banques de spéculer pour leur propre compte sur les changes, les actions et les produits dérivés. Et finalement, l'établissement progressif d'une unité de compte commune sur le plan international, par un système approprié d'indexation. De Jean Marcel Jeanneney. Il faut savoir que cet individu a écrit : " Ecoute la France qui gronde ". Edition Arléa, 1996 : Ancien ministre et ancien président de l'OFCE. Il propose une dotation directe de la Banque centrale aux citoyens. Il s'agit littéralement d'une amorce de " revenu citoyen ". A l'actif de la Banque centrale est créée une ligne intitulée " émissions faites en application de la loi du ", au passif se fait la dotation ( tout comme les billets de Banque en circulation sont au passif de la Banque mais jamais remboursés ). Dans ce mécanisme, tout se passe au niveau de la Banque centrale : il est donc sans effet sur la présentation de la dette et du déficit publics. Economiquement, il est cependant équivalent à une baisse de l'impôt sans augmentation du déficit. Ensuite, concernant James Robertson....

De l'initiative suisse Vollgeld ( monnaie pleine ) La proposition est simple : le le pouvoir monétatif représenté par la Banque centrale est seul autorisé à émettre toute nouvelle monnaie, les banques actuelles gèrent les dépôts en hors bilan. Cela veut dire qu'elles deviennent de simples comptables des échanges et des soldes. Il s'agit bien d'une nationalisation de la monnaie. Cette proposition, étonnante de la part de Suisses, devait aboutir à une vocation fin 2015. Voici directement extraits de leur site internet, les avantages argués de cette proposition. " Il n'y aura plus de bulles financières. Comme les banques ne pourront plus provoquer de surchauffe ni spéculer avec l'argent qu'elles créent elles mêmes, les marchés financiers et, de ce fait, l'économie réelle seront plus stables. Ensuite, plus besoin de sauver aucune banque avec l'argent des contribuables. Si une banque fait faillite, l'argent des comptes privés ne disparaîtra plus, car il ne sera pas devenu la propriété de la banque mais continuera à appartenir aux déposants, tout comme l'argent liquide que l'on a dans son porte monnaie ou dans un coffre fort. Par conséquent, le trafic des paiements ne s'effondrera plus en cas de faillite bancaire et les collectivités ne seront plus obligées d'éponger les pertes. Puis, tous les Suisses bénéficieront de la création monétaire. La Banque nationale émettra de l'argent supplémentaire correspondant à la valeur créée chaque année par l'économie suisse, argent qu'elle attribuera à la Confédération, aux cantons, voire en le redistribuant sous divers modes à déterminer.

Ensuite, la concurrence sera plus équitable. Les banques n'auront plus d'avantages injustifiées par rapport aux autres entreprises parce qu'elles ne pourront plus créer l'argent elles mêmes. A cela s'ajoute le fait que l'impératif de croissance sera moindre. Comme la masse monétaire n'augmentera plus de manière incontrôlée, l'objectif de croissance économique ne sera plus prioritaire. L'homme et la nature pourront enfin être ménagés. Puis, la réforme est facile à réaliser. La monnaie pleine est facile à introduire, sans que rien ne change pour les clients des banques, car il s'agit techniquement d'un jeu d'écritures. Ensuite, plus de transparence : les citoyens comprendront enfin mieux le système monétaire. Enfin, la Suisse aura la monnaie la plus sûre du monde. Un système monétaire et bancaire qui n'est pas ébranlé par des faillites bancaires et par des crashs financiers, c'est une innovation typiquement suisse. "
Source : http://www.vollgeld-initiative.ch/

Il faut espérer que cette proposition pourra atteindre le stade de la vocation : ce serait une révolution.

Comme Allais en France, comme Robertson en Angleterre, comme Kennedy en Allemagne et comme les économistes à l'origine de l'initiative de " la monnaie pleine " en Suisse, nous nous fondons sur un principe de base : c'est la collectivité qui, par son travail et sa production, donne la valeur à la monnaie, et non pas quelque décision venant du ciel ou de Francfort. Par conséquent, la monnaie est un bien collectif est non une propriété privée. Il faut que toute la monnaie sous quelque forme que ce soit, soit émise par notre propre Banque centrale. Le tout une fois la sortie de l'euro effectué. Car dans le cadre de l'union monétaire, rien de toute cela ne sera possible. Qu'on les appelle 100% monnaie ou SMART ( Système Monétaire à Réserves Totales ) monnaie pleine, positive money, les différences entre les propositions sont minimes.
il y a 13 jours
Comment c'est possible alors qu'on est 8 milliards et que la Terre a que 2000 ans ?
:WTF_lunettes_:
il y a 13 jours
La proposition suisse, plus simple, est sans doute préférable. La proposition SMART, soit 100% monnaie, impose aux banques de dépôt de détenir, en monnaie centrale, l'équivalent des dépôts de leurs clients. Il s'agit donc de réserves obligatoires de 100% au lieu de 1% actuellement en zone euro. En plus de l'annexe, les lecteurs intéressés pourront retrouver de nombreuses explications, articles et développements concernant le 100% monnaie ou SMART ( Système Monétaire à Réserves Totales ) ou sur la " monnaie pleine " sur le site http://100monnaie.wordpress.com/ Une autre piste doit retenir notre attention. Celle du néochartalisme. Sur http://frappermonnaie/wordpress.com/ se sont développés les théories monétaires chartalistes et dans le livre de Jean Baptiste Bersac : " Devises, l'irrésistible l'émergence de la monnaie ". Il s'agit dans cette proposition très keynésienne d'inverser le paradigme de compréhension de la circulation de monnaie entre l'Etat et les agents économiques. Nous devons financier l'Etat par nos impôts. Les néochartalistes disent et démontrent que c'est faux. C'est l'Etat qui émet au final ( monnaie centrale ) sa monnaie qui va permettre aux agents économiques de payer des impôts et donc de permettre à l'Etat de réguler la masse monétaire. Vu sous cet angle, la conclusion est que lorsque l'Etat n'émet pas assez de monnaie, les gens et les entreprises ne peuvent pas payer leurs impôts en cas de stagnation de la croissance économique. Le néochartalisme ( avec Lerner ) propose que l'Etat se substitue aux entreprises en tant qu'employeur en dernier ressort lorsque les entreprises ne peuvent assurer ce rôle fut fait d'une récession, afin de réduire autant que se peut le chômage sans " fonctionnariser " pour autant.

De telles réformes ont des bienfaits. D'abord, les impôts et la dette de l'Etat pourraient être réduits ou les dépenses publiques pourraient être augmentée jusqu'à la hauteur de 45 milliards d'euros par an, correspondant à la charge annuelle des intérêts. Ensuite, le montant des ressources communes, la masse monétaire nationale, deviendrait une source de recettes publiques plutôt que de profits pour le privé, ce qui supprimerait une profonde injustice économique. Puis, le recours à une masse monétaire sans intérêt faciliterait la réduction des niveaux actuels des dettes publiques et privées, lesquelles s'expliquent en partie par le fait que tout l'argent que nous utilisons a été créé sous forme de dette. Et la Banque centrale serait aussi mieux à même de contrôler l'inflation puisqu'elle déciderait elle même et créerait directement la quantité de monnaie dont l'économie aurait besoin. Pour le moment, son action est indirecte, et paradoxalement génératrice d'inflation. En effet, selon les théories actuelles, l'inflation est le signe d'une trop grosse masse monétaire que la Banque centrale tente de réduire en augmentant son taux directeur pour renchérir le coût du crédit... Mais l'augmentation des coûts, générée de cette manière, favoriser en fait l'inflation. Ensuite, le climat général serait moins tendu. Actuellement, la majorité de l'argent que nous utilisons est originaire de la dette et les gens doivent produire et vendre davantage pour servir les intérêts de la dette et la rembourser. Ce problème pourrait être évité si l'argent était mis en circulation sans intérêt ou si les intérêts retournaient à la collectivité. Enfin, la France et l'Europe pourraient devenir les éclaireurs d'une voie nouvelle, capable de répondre à la dimension et à l'urgence des défis très spécifiques de notre temps.



Chaque fois que l'on suggère de redonner le pouvoir de création monétaire à l'Etat, inévitablement on entendra l'argument de l'inflation. Leurs arguments est que permettre aux gouvernements de créer de la monnaie c'est ouvrir la porte à l'inflation. Certes certains gouvernements monarchiques voire élus plus récemment ont créés parfois des tensions inflationnistes. Cependant cet argument n'est pas suffisant car l'argent ne peut être qu'un bien collectif. Ce n'est pas parce que les autorités publiques à qui la gestion de ce pouvoir a été confiée en aient abusé que cela veut dire que la légitimité du collectif sur ce pouvoir ne puisse être remis en cause. Si on peut trouver des exemples d'abus de pouvoir de la planche à billets entraînant une hyperinflation, on a tendance à oublier les bienfaits dans le cadre d'un usage raisonnable. Il n'y a aucune raison pour que le pouvoir de création monétaire ne soit privatisé. L'élite bancaire en profite mais c'est tout. A part une minorité d'ultra riches, personne ne profite de ce système de privatisation de la monnaie. Et confier le pouvoir de création monétaire à une banque centrale indépendante au lieu de laisser comme maintenant, les banques commerciales influer indirectement sur le niveau de création monétaire, n'implique pas le retour de l'inflation. On peut ajouter le fait que cela représente ni plus ni moins qu'une porte de sortie face à l'esclavage par la dette. La BCE, en bonne élève des théories monétaristes, dont l'objectif premier est de maintenir la stabilité des prix, se fixe un objectif d'augmentation de la masse monétaire de 4,5% par an, pour répondre aux besoins générés par l'augmentation du PIB pour les 2,5% de cette augmentation et de l'inflation pour les 2% restants. Cependant entre 2001 et 2006, cette masse a augmenté de 8% à 10% par an soit une augmentation du double par rapport à celle prévue. Selon les théories auxquelles la BCE obéit, une telle augmentation aurait dû causer un dérapage inflationniste.
il y a 13 jours
Or cela n'a pas été le cas. Aussi il est à noter que l'inflation par les actifs n'est pas prise en compte dans l'indice de l'INSEE. Quand on voit la croissance de M3 et de l'Indice des Prix à la Consommation entre avril 1999 et avril 2007, on voit que le rythme d'augmentation de la masse monétaire n'a pas d'effet corrélé sur l'inflation à la consommation même si on peut toujours avoir des doutes sur la représentativité de l'IPC. François De Witt a écrit un article intéressant et circonstancié sur le phénomène.
Source : http://www.mieuxvivre.fr/[...]se/articles/chronique.asp

Cet article disait : " La théorie de la masse monétaire débouchant sur l'inflation serait elle fausse? Partout dans le monde les prix de détail sont désormais soumis à la dure loi de la mondialisation : la concurrence mondiale interdit de relever ses prix comme on le veut. On observe même une baisse continue des prix sur le segment très porteur des nouvelles technologies. Aussi les indices de prix sont ils relativement sages. Mais alors où va l'argent qui gonfle la masse monétaire? Cet argent est pour l'essentiel entre les mains d'une poignée de gens immensément riches - cadres dirigeants, sportifs, artistes, rois du pétrole. Ces gens dépensent mais pas comme tout le monde. Ils achètent des yatchs, des propriétés, des bijoux, des peintures d'art contemporain et des parts de fonds private equite. La loi de l'offre et de la demande fait flamber les prix de ce qu'ils achètent, qui grimpent autrement plus vite que les prix de détail. Il se crée ce que l'on appelle l'inflation par les actifs. Or, même si elle fait peur, cette inflation là, n'a jamais provoqué l'inflation de base que redoute aujourd'hui, M. Trichet. "

L'histoire contemporaine montre que l'usage abusif de la planche à billets n'est pas l'apanages des gouvernements, loin de là.Les politiques de Quantitative Easing pratiquées pendant plusieurs années par la Réserve Fédérale américaine et plus récemment la BCE durant les années 2010 en sont une démonstration flagrante. Mais la masse monétaire ainsi créée, au lieu de profiter à l'ensemble des acteurs de l'économie réelle, s'évade vers les paradis artificiels des plus nantis. Un moyen de faire disparaître cette inflation, celle des actifs financiers, n'est pas de restreindre la création monétaire dont les " petits " et les entreprises pâtiront, mais de transférer tous les intérêts de la création monétaire à la collectivité pour qu'elle puisse bénéficier de cette manne. La déflation est en réalité aujourd'hui tout autant à craindre que l'inflation.

Proposition outsider : Une monnaie complémentaire nationale de bien commun.
On peut penser que tout cela n'est qu'un rêve car après tout, l'économie aujourd'hui est mondialisée et il est quasiment impossible de convaincre des dirigeants forcenés et têtus. La solution trouvée face à la crise de 2007 a été de rester dans l'asservissement aux marchés financiers au prix de l'austérité pour les peuples. La crise pourrait conduire à rendre possible des alternatives révolutionnaires, sous la pression populaire. Mais actuellement l'économie ne semble pas faire de distinction entre l'intérêt privé et l'intérêt collectif. Elle suit le postulat d'Adam Smith selon lequel l'intérêt collectif découlait automatiquement de la poursuite de nos intérêts particuliers et privés par ruissellement, la prospérité retombant sur les autres qui, à leur tour, redistribuaient. Mais à son époque au XVIIIème siècle, la monnaie était matérielle et la production occupait toute la population, y compris les enfants. Il n'y avait ni retraite, ni système de santé, ni d'école gratuite, ni de protection sociale digne de ce nom. C'est la solidarité au sein des familles et des communautés ainsi que la charité chrétienne qui assuraient tant bien que mal le Bien commun. L'idéologie est restée la même malgré l'évolution des techniques.

Le bien commun ne peut être financé que par la redistribution de la richesse créée, notamment par l'impôt mais fait de manière intelligente cette fois. Pour cela, il faut changer de système monétaire et arrêter de croire que notre monnaie actuelle repose sur une réserve d'or ou sur quelque chose de concret car elle ne repose sur rien. La monnaie depuis 1971, date où le dollar américain a abandonné sa convertibilité en or, la monnaie n'est qu'une unité de compte virtuelle créée juste par la volonté humaine. C'est une convention sociale sans valeur propre et potentiellement infinie. Et les monnaies uniques je le rappelle, sont un concept s'étant développé après la Renaissance seulement, favorisant la concentration du pouvoir et de la richesse entre les mains d'une minorité. L'humanité cependant s'est construire autour d'une diversité de monnaies sur un même territoire. La redistribution par la fiscalité ne se justifie plus lorsque la monnaie n'est plus matérielle. Pourquoi prendre dans la poche des gens ce que la société peut créer en tapant sur un clavier d'ordinateur? Les enjeux de notre époque, pour faire simple, sont opposés aux enjeux de l'époque d'Adamn Smith. Il fallait apprendre à produire plus en améliorant la productivité alors qu'aujourd'hui, il faut apprendre à produire mieux en fonction de ce que la planète peut soutenir. L'enjeu est passé de l'aspect quantitatif à l'aspect qualitatif. La logique du ruissellement place le bien commun dans le wagon queue du train de marchandises. On doit affranchir le qualitatif des aléas du commerce et du revenu des uns et des autres si on veut que le qualitatif inspire le quantitatif. Il faut un nouvel espace économique, autonome et complémentaire à l'économie marchande à laquelle on ne touche pas.

Cet espace regrouperait les activités dont le contenu n'a pas par nature à être considéré comme marchandise telles que l'éducation, la santé, la recherche fondamentale, la transition écologique, l'eau, etc... Ce nouvel espace doit être régi par un statut juridique spécifique et obéir non pas à une finalité de profit financier ou d'équilibre comptable mais à la finalité d'une bénéfice éco social. Le débat public devra déterminer ce qui relève légitimement de chaque camp, le marchand ou l'éco social. Pour ce qui est de son financement, ce n'est pas l'impôt et encore moins l'emprunt qui devra l'assurer mais l'utilisation d'une monnaie de bien commun complémentaire à la devise nationale, émise par un organisme public sous mandat et contrôle citoyen, à hauteur des besoins déterminés par les projets décidés. Cette monnaie est gratuite ( elle ne peut produire d'intérpets ). Elle est électronique et nominative. Elle est non spéculative. Elle est non convertible en devises étrangères. Aussi elle est permanente car ce n'est pas une monnaie de crédit. Elle est à parité avec la monnaie nationale, à usage exclusivement limité au territoire national. Et enfin, elle est à cours forcé car toute personne physique ou moral sur le territoire national, doit l'accepter en paiement. Il ne faut pas utiliser les devises actuelles mais avoir recours à une monnaie complémentaire car émettre de la monnaie pour des activités non rentables financièrement dévaluerait la monnaie unique. Ensuite émettre une monnaie complémentaire intérieure dépend de la seule souveraineté nationale sans avoir à modifier ou renégocier les traités internationaux. Enfin parce qu'intérêt particulier et intérêt collectif ont des finalités différentes. Le même outil peut servir aux 2.

La cause principale de notre esclavage aux banques réside dans la création monétaire et ses conséquences sur la dette ou plutôt les dettes qu'elles soient publiques ou privées.

Pour rappel, la monnaie est l'instrument légal des paiements, tout instrument de mesure et de conversation de la valeur. La monnaie peut être fiduciaire avec les billets et les pièces émis seulement par les Banques Centrales. Ou alors scripturales avec les inscriptions sur le compte bancaire. Les espèces désigne la monnaie fiduciaire dite monnaie manuelle qui peut circuler de main dans la main. Monétiser signifie transformer quelque chose en monnaie et procéder ainsi à l'introduction de nouveau moyens de paiements dans l'économie.
il y a 13 jours
Vers le milieu du XVIIème siècle que les marchands de Londres et de Stockholm commencent à confier la garde de leurs métaux précieux et autres objets de valeur aux orfèvres. Ceux ci leur remettent alors en contrepartie un reçu détaillé et nominatif, à savoir un certificat de dépôt, qui permet à son détenteur de récupérer immédiatement et à tout moment à vue. C'est à dire sans échéances de retrait, après avoir acquitté un droit de garde, les objets mêmes qu'ils avaient déposés. La boutique de l'orfèvre devient un coffre fort collectif bien protégé. Cependant, ces orfèvres ne mentionneront bientôt plus sur leurs certificats de dépôt que la valeur en livres sterling plutôt que les objets eux mêmes. Via cet anonymat, le remboursement peut se faire simplement par prélèvement sur l'ensemble des valeurs détenues par les coffres, des réserves composées d'éléments interchangeables. Puis, progressivement, ces certificats de dépôts seront établis au porteur. Le déposant peut alors, si son créancier l'accepte, remettre directement le certificat en paiement au lieu d'être obligé de venir retirer les pièces ou les lingots. Le créancier pourra à son gré, soit à son tour utiliser ce certificat en tant que moyen de paiement, soit se faire rembourser en or, argent, ou monnaie locale, au moment et à l'endroit désiré, car les orfèvres ont alors établi un large réseaux de correspondants de confiance jusqu'à l'étranger facilitant l'utilisation et la circulation des certificats et contribuant à retarder les demandes de remboursement. Jusque là, les certificats de dépôts compensent exactement le montant de valeurs précieuses présentes dans les coffres et donc, de ce fait, retirées de la circulation. La masse monétaire demeure strictement inchangée. Car seul l'aspect matériel des paiements est modifié, la circulation de certificats remplaçant en partie la circulation des métaux précieux. L'orfèvre devient plus tard banquier.

Les orfèvres vont vite s'apercevoir que le stock de métaux précieux ne descend jamais en dessous d'un certain seuil. En effet, comme les dépôts nouveaux tendent à équilibrer les retraits, les deux se compensent largement. Ensuite, la probabilité que tous les billets soient présentés à la fois pour être convertis est très faible. Une couverture en métal précieux à 100% des certificats devient inutile puisqu'une partie seulement suffit à parer les retraits. Plutôt que de conserver cet or et cet argent qui dorment, mieux vaut dès lors les faire fructifier. Vers 1665, les orfèvres vont commencer à émettre des certificats en échange d'une reconnaissance de dette et non plus d'un dépôt d'or ou d'argent. L'orfèvre remet à son client emprunter des billets en tout point identiques à ceux qu'il remet aux déposants de valeurs.

La valeur faciale, c'est dire indiquée sur la face d'un actif financier, de l'ensemble des certificats émis est désormais supérieure à la valeur du stock de métaux précieux détenu. Il y a à ce moment là création monétaire puisque le volume de moyens de paiements disponibles s'est accru. Le principe de la création monétaire avec réserves fractionnaires était né. En anglais, cela se dit fractional reserve banking. Cette nouvelle transformation de la profession d'orfèvre repose sur la quasi certitude de la solvabilité future de l'emprunteur d'abord. Ensuite de l'absence future de toute demande généralisée de conversion en métal. Progressivement, la quantité de monnaie résulte de demandes de financement et non plus de la découverte d'or et d'argent. La monnaie peut alors être définie comme des dettes bancaires qui circulent. A noter qu'André Chaineau écrit : " Cette présence au passif ne signifie pas qu'il s'git de dettes bancaires mais de simples engagements de banquiers à assurer sa fonction de moyen de paiement. " C'est une définition tout de même partielle de la monnaie. Car les banques s'engagent à remplacer sans délai cette monnaie par de la monnaie centrale. La monnaie centrale étant elle même constituée de billets de banque. Et ce sur simple demande. Mais il est vrai que la monnaie n'est pas une dette comme les autres. Le principe fondamental de la création monétaire par les banques, à savoir émettre une créance sur elles mêmes, créance acceptée par le public comme moyen de paiement, est donc en place même si l'Etat intervient par la suite dans le processus en s'octroyant le monopole d'émission des billets. Progressivement, la création monétaire devient mojoritairement de nature scripturale. Car aujourd'hui, une banque n'a plus besoin d'or ou d'espèces ou n'importe quel argent préalablement déposé par des épargnants, mais il va lui falloir effectivement satisfaire à un certain nombre de règles et d'équilibres de bilan et de comptes qu'on verra ensuite.

Jusqu'à la guerre de 1914, le système monétaire international est essentiellement basé sur l'or. Toutes les monnaies ne sont pas convertibles mais l'étalon or permet au moins d'assurer une confiance dans les monnaies émises en billets, autorise le développement du commerce international sans crises majeures. Après la Première Guerre mondiale, l'endettement s'est considérablement accru. Beaucoup de pays ruinés n'ont plus d'or. Beaucoup de monnaies sont inconvertibles. Les accords de Gênes de 1922 créent un système d'étalon de change or qui permet aux Etats d'émettre de la monnaie en contrepartie d'or mais de devises convertibles en or. Suite à la crise boursière de 1929, entre 1931 et 1936, l'Allemagne, le Japon, la France, les Etats Unis ainsi que la Grande Bretagne suspendent la convertibilité de leur monnaie en or. Durant les dernières années de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés réfléchissent à un nouveau système pour éviter les événements de l'après Première Guerre mondiale, mais aussi les erreurs ayant transformé la crise de 1929 en une grande dépression. Après 1945, les Etats Unis disposaient de la plus grande partie des capitaux mondiaux et dominaient la production manufacturière et les exportations. Ils détenaient les 2 tiers des réserves mondiales d'or. Le retour à l'étalon or était impossible car ce système d'étalon de changes or multipolaire avait montré des limites. A Bretton Woods, les représentants des Etats créent un Gold Exchange Standard fondé sur une seule monnaie, le dollar américain. Toutes les monnaies sont définies en dollar et seul le dollar est défini en or. Le rattachement à l'or, sur la base de 35 dollars l'once d'or, suppose qu'il n'y aura pas de dérapage incontrôlé de la part des Etats Unis et qu'ils chercheront à maintenir la valeur réelle de leur monnaie.

Dans ce système, les différentes monnaies nationales autres que le dollar américain ont un taux de change fixe mais ajustable en cas de besoin sous réserve de l'accord des partenaires. Le FMI est créé et a pour but de surveiller les politiques nationales afin de vérifier qu'il n'y a pas de dérapage. Le FMI se donne des moyens d'intervention en cas de crise également. De crises de change précisément pour fournir au pays en question de la liquidité moyennant une politique de redressement. Une règle implicite est qu'on ne demande pas la conversion des dollars américains en or. Tous les dollars américains qui entrent dans un pays servent donc à la création de monnaie locale tout en étant le plus souvent replacés du Trésor américain. Du dollar dépend désormais. Du dollar dépend désormais la croissance et l'inflation mondiale. Ce système servira de cadre aux Trente Glorieuses, cette période qui de 1945 à 1974, verra le décollage économique et l'opulence de l'Europe de l'Ouest avec tout de même un creusement des inégalités entre pays qui ne se seraient sans doute pas produites si la Charte de la Havane, élaborée du21 novembre 1947 au 24 mars 1948, avait pu être adoptée. C'est ainsi qu'on a eu l'OMC, indépendante de l'ONU, à la place de l'OIC, qui aurait oeuvre de manière probablement plus éthique dans le cadre de l'ONU car celle ci reconnait les fondements économiques de la paix énoncés dans l'article 55 de la Charte des Nations Unis, en complément du FMI et de la Banque mondiale. Cette OIC n'a jamais vu le jour car le Congrès américain qui venait de changer de majorité, s'est opposé à sa ratification. Il estimait que les Etats Unis devraient s'assurer une totale liberté pour écouler leur surplus de marchandises auprès des pays qui en étaient dépourvus au lendemain de la guerre.
il y a 13 jours
Aucun contrôle n'ayant pu être instauré par les accords de Bretton Woods sur la quantité de dollars américains émis, les Etats Unis eurent la possibilité de ne pas respecter leurs engagements envers les comptes extérieurs. L'Allemagne est la première nation à mettre fin aux accords de Bretton Woods en cessant de mettre en oeuvre ses dispositions. Les demandes de remboursements des dollars excédentaires en or commencent. Les Etats Unis ne veulent pas voir disparaitre leur or. Le 15 août 1971, Nixon met fin à la convertibilité du dollar en or. L'acte définitif intervenant le 8 janvier 1976 lors des Accords de la Jamaique qui confirmait de manière officielle l'abandon du rôle international de l'or. En rupture total avec les Accords de Bretton Woods, cette décision est lourde de conséquences sur l système monétaire international mais ouvre à la compréhension que la monnaie en fait qu'une simple création humaine, basée sur la confiance. De son côté, le système des taux de change fixes s'écroule définitivement en mars 1973 avec l'adoption du régime de changes flottants : ce sont les forces du marchés qui déterminent la valeur relative des monnaies entre elles. Il s'agit à cette époque du choix dogmatique d'un système, à savoir la privatisation de la création monétaire avec la loi du 3 janvier 1973 et en Europe par les traités européens l'ayant suivi. Et également de la détermination des taux de changes, un choix qui a été imposé par Milton Friedman et l'école de Chicago après l'abandon de Bretton Woods et de la convertibilité du dollar en or par Nixon en 1971. C'est l'intégralité du système monétaire international mis en place depuis 1971 qu'il faut remettre en cause car les idées néolibérales de l'école de Chicago qui s'imposèrent dans la pensée économique comme une religion à partir des années 1970 à la place du keynésianisme.

Il faut comprendre qu'il y a plusieurs institutions financières et bancaires différentes. Car les établissements de crédit pour commencer, sont classés en 5 catégories. Les banques coopératives ou mutualistes qui peuvent collecter des dépôts et accorder des crédits sans limitation de durée. Ensuite, les sociétés financières sont habilitées à réaliser des opérations de banques, à l'exception de la collecte des dépôts à moins de 2 ans, avec les dépôts à vue notamment, qui est interdite. Puis on a les banques commerciales bien sûr, qui peuvent collecter des dépôts et accorder des crédits sans limitation de durée. Ensuite, les caisses du Crédit municipal qui sont des établissements publics ayant le monopole des prêts sur gage et peuvent réaliser des opérations de banques. Enfin, les institutions financières spécialisées qui sont des organismes créés par l'Etat et dotés de mission publiques. En dehors des établissements de crédit, on a les OPVCM qui sont les organismes de placements collectifs en valeurs mobilières qui sont spécialisés dans la gestion collective de l'épargne. A cela s'ajoute les entreprises d'investissement qui fournissent des services d'investissement.

Ensuite, il faut savoir que la monnaie fiduciaire regroupe la monnaie de papier et la monnaie divisionnaire, donc les pièces. Cela vient du latin fidus qui signifie confiance. Ce terme est censé désigner les pièces et les billets émis pour ces derniers par les Banques Centrales, mais tout monnaie aujourd'hui, électronique ou scripturale, devrait être de confiance que ce soit dans nos banques commerciales ou dans la banque Centrale qui est la propriété de la collectivité puisque nationalisée. Ensuite, nous avons la monnaie scripturale car les dépôts bancaires comptabilisés dans les comptes courants ou comptes chèques. La monnaie scripturale qui est la monnaie bancaire, c'est juste une dette de banque qui circule et est acceptée comme moyen de paiement par la collectivité. Car il y a confiance dans la monnaie bancaire puisque d'une certaine manière, l'Etat garantit cette monnaie, ne serait ce que par la garantie de 100 000 euros par compte et personne. Ensuite, on a la monnaie centrale, c'est la monnaie de base ou monnaie centrale ou base monétaire définit comme étant les billets et la monnaie scripturale inscrits sur les comptes des banques en Banque Centrale, dont seulement une partie circule dans le public avec la monnaie fiduciaire que sont les billets de banque. Pour ce qui est des agrégats monétaires, ils se divisent en trois parties. Les M1, M2 et M3 recensent les actifs monétaires mais aussi dans leurs version les plus larges les actifs financiers liquides qui sont fait en moyen de paiement. Les actifs dont la valeur est incertaine en sont exclus, notamment les actions. De même que les placements financiers en sont exclus, ceux à plus de deux ans, qui, même s'ils ont une valeur, ne sont plus de la monnaie. Il y a trois agrégats qui représentent la masse monétaire circulant dans l'économie.
Ainsi on peut citer M1, qui inclut les pièces et les billets en circulation dans le secteur public et privé non bancaire ainsi que les dépôts à vue des clients. Puis le M2, qui regroupe le M1 auquel s'ajoutent les dépôts remboursables avec un préavis inférieur ou égal à trois mois, qui comprend donc CODEVI, le compte d'épargne logement, le livret jeunes, le livret A, etc.... Ainsi que les dépôts à terme d'une durée initiale intérieur ou égale à deux ans. Enfin, M3 qui comprend M2 auxquels s'ajoutent les pensions comprenant les espèces perçues en contrepartie de titres vendus à un prix donné dans le cadre d'un engagement de rachat plus les titres d'OPCVM monétaires ainsi que les instruments du marché monétaire qui comprend les certificats de dépôts, les bons des institutions et sociétés financières. Enfin, les titres de créances de durée initiale intérieure ou égale à deux ans, avec les bons à moyen terme négociables et les obligations.

La base monétaire, quantité de monnaie Banque Centrale mise à la disposition des banques est référencée M0, lequel n'est pas un agrégat de M1. Pour André Chaîneau et pour d'autres, il faudrait limiter le cadre de la masse monétaire aux actifs totalement liquides. Pour le citer : " La masse monétaire est la somme des actifs qui servent à éteindre les dettes créances qui naissent lors des transactions. Circulant sans cesse de débiteur à créancier comme contre valeur nominale des biens titres et services échangés, ces actifs monétaires apparaissent dotés d'une liquidité fondamentale essentielle, que ne possèdent pas les autres actifs qui sont non monétaires. En conséquence, la définition fonctionnelle de la masse monétaire est M = billets + dépôts. L'argumentation de la BCE pour considérer M3 comme masse monétaire de référence est que les divers titres sont des substituts proches des dépôts à raison de leur liquidité. Quoi qu'il en soit, les banques commerciales créent, par crédit, environ 85M de M1 et 93% de M3, mais les créances des banques sont beaucoup plus importantes, de l'ordre de 150% de la masse monétaire M3, car elles intègrent des crédits concernant des actifs qui ne sont pas considérés comme monétaire, avec actions, immobilier, etc....

Maurice Allais considère que le choix des actifs entrant dans la définition de la monnaie et donc des agrégats doit s'appuyer sur un critère précis qui ne peut être que de nature psychologique. Il écrit à ce sujet : " A mon avis, du point de vue économique, la quantité de monnaie dont dispose un opérateur est la part de son actif qu'il considère à tort ou à raison comme susceptible de lui permettre d'effectuer ses paiements sans délai et sans restriction. Si l'on adopte cette définition, la masse monétaire qu'il y a lieu de considérer pour l'analyse des phénomènes monétaires est la somme des actifs qui sont considérés comme susceptibles d'être utilisés pour effectuer des paiements sans délai et sans restriction ". Allais, 1975, page 120.

Cette définition conduit à sélectionner les différents actifs dont dispose un individu par rapport à leur substituabilité aux dépôts à vue et accessoirement aujourd'hui à la monnaie fiduciaire. Mais ce n'est pas la définition de la monnaie actuellement retenue. De même qu'on distingue agrégat étroit et agrégat large, on peut parler d'actifs monétaires au sens étroit ( moyens de paiement comptés dans M1 ) et actifs monétaires au sens large ( recensés dans M3 ). Contrairement à ce qui est fait en analyse économique pour préciser la notion de monnaie, les statistiques monétaires privilégient ces dernières. C'est d'ailleurs M3 qui est l'agrégat privilégié par la Banque Centrale Européenne pour son suivi de la politique monétaire. A noter que la Fed a cessé de publier M3 en mars 2006 et annonce officiellement baser sa politique monétaire sur M2. De plus, il y a un document passionnant à lire intitulé : " Les contributions de Maurice Allais dans la Science économique ". Dans lequel Christian Gomez analyse la pensée d'Allais concernant la monnaie.
il y a 13 jours
Sur les 740 milliards de monnaie fiduciaire c'est à dire billet et pièces en circulation dans la zone euro, il est probable que seule une petite partie participe réellement aux échanges, le solde étant stocké dans les coffres, portefeuilles ou matelas.

La monnaie en elle même a plusieurs définitions et explications différentes. La monnaie est un outil de mesure et un moyen de paiement dont l'étalonnage et l'acceptation découlent d'un consensus au sein d'une communauté, fondé sur la confiance qu'accorde cette communauté à l'autorité qui émet la monnaie, pour le faire accepter par tous et pour maintenir son pouvoir d'achat dans le temps. Mais la monnaie n'est qu'un symbole, un symbole de valeur, un signe qui représente un concept, en l'occurrence celui d'une valeur. Des coquillages, l'or, les billets de banques, puis les montants inscrits en comptes courants dans les banques ont successivement fait partie ou sont aujourd'hui, des signes monétaires. Un symbole n'existe que dans la mesure où il existe une société qui comprend ce signe et en fait usage. La valeur est le prix selon lequel un objet peut être échangé. L'attribution d'une valeur est une opération subjective. Il faut que le vendeur et l'acheter arrivent à un accord sur une valeur d'échange pour que l'échange puise se faire. Les sociétés parviennent à établir des valeurs moyennes communément admises quoique généralement évolutives. Dans le troc, un bien ou un service s'échange contre un bien ou un service estimé à la même valeur par les intervenants. Dans l'échange monétaire, un bien ou un service s'échange contre une quantité de monnaie signifiant la même valeur pour les intervenants. La monnaie est un moyen d'échange entre biens et services reconnus par un ensemble de personnes et permettant des échanges non nécessairement simultanés à l'intérieur de cet ensemble. La monnaie est donc un ensemble de signes symboliques convenus au sein d'une société pour y représenter les valeurs d'échange. Il ne faut en aucun cas confondre les vraies richesses avec les symboles qui les signifient.

La monnaie fonctionne par la confiance qu'elle soit justifiée ou non, que lui accordent les personnes se servant de la monnaie. S'il y a un doute sur la capacité réelle d'une monnaie de telle valeur à représenter cette même valeur réelle, alors cette monnaie vacille. L'engagement de la société elle même à délivrer une valeur réelle équivalente à celle symbolique de la monnaie détenue est le symbole qui mériterait le mieux aujourd'hui notre confiance. Seule la société en tant que telle en pratique, c'est à dire en tant que collectivité politiquement pérenne et économiquement puissante parait légitime pour émettre des signes monétaires suffisamment dignes de confiance. La monnaie est donc un instrument de paiement spécialisé accepté de façon générale par les membres d'une communauté en règlement d'un achat, d'une prestation ou d'une dette. Une monnaie se caractérise par la confiance qu'ont ses utilisateurs dans la persistance de sa valeur et de sa capacité à servir de moyen d'échange. Elle a donc des dimensions sociales, politiques, psychologiques, juridiques et économiques. Au cours de l'histoire, la monnaie a pris les formes les plus diverses, que ce soit le sel, le boeuf, l'ambre, le nacre, le papier, le métal, etc... Après une longue période où l'or et l'argent ainsi que divers métaux en ont été les supports privilégiés, la monnaie est aujourd'hui presque entièrement dématérialisée et circule majoritairement sous des formes électroniques ou scripturales. La monnaie est au coeur du fonctionnement de nos sociétés. Elle y occupe à la fois une place centrale et particulière. Centrale car toute transaction se règle en monnaie qu'il s'agisse d'un achat de consommation, d'une coopération de crédit, d'une transaction boursière ou du versement d'un salaire. Tout échange économique, qu'il soit réel ou financier, sauf le cas ra du troc, se double donc d'un échange monétaire.

La monnaie peut donc se définir comme étant fondamentalement un bien d'échange massivement accepté immédiatement et sans coûts. Elle est porteuse de choix, celui qui possède de la monnaie détient un pouvoir d'achat dont il peut disposer à sa convenance, sans coût ni délai mais symétriquement, celui qui n'en dispose pas est exclu de fait de l'économie de marché. Son principal intérêt est d'être accepté par tous, de servir de relation entre individus ce qui suppose une confiance réciproque, mais aussi envers l'institution qui émet la monnaie. La monnaie constitue donc également un des mécanismes essentiels du lien social. Mais une autre propriété originale de la monnaie, dès lors qu'elle n'est plus métallique mais fiduciaire et scripturale, réside dans son coûts de production qui est totalement négligeable au regard de sa valeur. Aujourd'hui la plus grande partie de la masse monétaire est constituée par de simples jeux d'écritures au sein des banques et entre les banques. Les mécanismes de production de ce bien particulier qu'est la monnaie n'ont donc que peu de points communs avec les ressorts qui gouvernent la production des biens et des services. En effet, en accordant un crédit, une banque met immédiatement à la disposition de son client un certain montant monétaire qui n'existait pas auparavant. Les trois millénaires d'histoire de la monnaie enseignent qu'aucun objet n'est monnaie en soi et que les diverses formes monétaires ne renvoient pas seulement à une évolution des techniques mais aussi à des différences de régimes monétaires, une fois entendus comme les règles d'émission et de gestion de la monnaie. La monnaie a toujours impliqué une foi et une croyance sociale comme le disait F. Simiand car elle relie les contemporains mais aussi le passé, le présent et l'avenir. Il s'agit d'une règle sociale qui exprime et conforte les valeurs globales de la société. Dès lors, toute crise monétaire ne peut être que le reflet d'une crise de société.
il y a 13 jours
Il y a trois fonctions de la monnaie. L'approche la pus traditionnelle considère la monnaie comme simple instrument ayant pour rôle de faciliter le fonctionnement de l'économie de marché en rendant les calculs comptables plus simples d'abord, en évitant les problèmes inhérents au troc ensuite, en permettant un transfert intemporel de pouvoir d'achat. D'abord la fonction d'unité de compte est une simplification comptable. La monnaie va permettre de comparer la valeur de bien hétérogènes et participe ainsi à la simplification de l'information pour les agents économiques qui l'utilisent. Dans une économie de marché où les prix sont des signaux essentiels pour la rationalité des décisions, son efficacité sera d'autant plus grande si son champ d'application est le plus large possible et que le choix de l'unité de compte est durable car un changement d'unité de compte par exemple du franc à l'euro, va ralentir temporairement la vitesse de calcul des agents économiques. Ensuite, il y a la fonction d'intermédiaire des échanges qui évite certains problèmes inhérents au troc. Le second rôle de la monnaie est de servir de moyen de paiement en remplacement du troc qui présente un problème de double coincidence des besoins entre le producteur et le consommateur, entre l'offre et le désir. La monnaie permet également de s'affranchir des problèmes de proximité géographique inhérente au troc. Enfin il y a la fonction de réserve de valeur couramment admise qui est une expression trompeuse. En effet, si une monnaie offre également la possibilité d'être accumulée en vue de consommations différées, le report d'une période à l'autre sous une forme monétaire est loin d'être idéal car la valeur se déprécie au rythme de l'inflation. Il n'y aurait donc dans une économie moderne que peu d'incitations à conserver de la monnaie dans une perspective de réserve de précaution contre l'imprévu et de réserve commode pour les transactions courantes.

On peut également considérer une quatrième fonction qui est le pouvoir libératoire de la monnaie puisqu'elle est un instrument de règlement d'une transaction ou d'extinction d'une dette. Selon Michel Aglietta, la nécessité pour le bon fonctionnement du système monétaire, de la présence simultanée et ordonnée des trois formes de fonctions précitées, permet alors de définit la monnaie comme une règle sociale, c'est à dire à la fois une convention, c'est à dire que la règle fait l'objet d'une acceptation spontanée et donc elle s'auto réalise. Aucune autorité n'est nécessaire car son respect résulte d'une même rationalité pour tous. Il en est ainsi par exemple de la conduite à droite. De même il est de l'intérêt de tous de parler un langage commun dans la vie courante mais aussi dans le domaine monétaire, donc d'utiliser une unité de compte commune. Et une institution, car la règle requiert ici une autorité extérieure pour fonctionner, d'où la nécessité d'une contrainte. Ainsi l'impôt sert l'intérêt collectif mais du fait de l'intérêt individuel à frauder, à se comporter en passager clandestin, il est rationnel pour tous de rendre obligatoire son paiement.
De même, la monnaie repose sur le principe de souveraineté, de hiérarchie. Pour résumer, on peut dire sous une forme tautologique qu'une monnaie est acceptée parce qu'elle est acceptée. La monnaie est donc la représentation symbolique, conventionnelle et durable de la valeur d'un travail. Enfin, on peut ajouter que la monnaie, comme tout le reste, tire sa valeur de sa rareté par rapport à son utilité. Des biens ou alors des services ont plus ou moins de valeur parce qu'il y a plus ou moins de leur montant par rapport à la demande. La représentation symbolique de la valeur d'un travail nous amène immédiatement à établir de manière logique et déductive, une première fonction de la monnaie : c'est un moyen d'échanger le travail de l'un, symbolisé par la monnaie qu'il porte, contre le travail de l'autre, désormais démuni du fruit de ce travail, mais porteur de la monnaie qui le symbolise. La représentation conventionnelle de la valeur travail amène à déduire une seconde fonction de la monnaie, à savoir que c'est une unité de compte. La valeur d'un travail se mesure par référence à celle, conventionnelle, de la monnaie, qui le symbolise. La représentation durable de la valeur d'un travail enfin, nous permet d'établir une troisième fonction de la monnaie : c'est une réserve de valeur. L'acquisition du symbole de la valeur conventionnelle d'un travail permet d'acquérir le fruit d'un autre travail de valeur conventionnellement identique à un moment indéterminé dans le futur et ce même si le fruit du travail initialement échangé contre les symboles monétaires a d'ores et déjà disparu. Exemple du pain du boulanger qui a été mangé à Pâques mais la pièce contre la pièce contre laquelle il l'a vendu n'est dépensée qu'à Noel.

Pour rappel, il existe deux sortes de monnaie. La monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale majoritaire L'émission de la monnaie fiduciaire est réservée aux banques centrales et elle est utilisée pour les paiements de contact de la main à la main même si parfois le contenant est une valise. Quant à la monnaie scripturale, elle est la monnaie bancaire non matérielle. Cette monnaie là qui consiste en monnaie de crédit et monnaie de dette n'évoluerait pas si les intermédiaires se contentaient de ne prêter que l'existant, la masse monétaire, et en admettant que celle ci pré existe, serait stable. Ce n'est pas ce que nous constatons puisque l'agrégat M1 qui représente la monnaie la plus liquide, utilisable sans délai ni condition, est passé pour la France par exemple, de l'équivalent de 14,6 milliards d'euros en 1960 à 378 en 2000 et à un peu plus de 620 milliards d'euros fin 2008. Cette monnaie a bien été créée en tant que nouvelle monnaie. André Chaineau remarque que : "La preuve de ce pouvoir de création monétaire est que la masse monétaire n'est pas fixe comme elle le serait si le banquier ne faisait que prêter les avoirs monétaires ses déposants. " L'argent n'existe que par un acte permanent de création et de destruction comme un lavabo dont la bonde serait ouverte et qui se remplit ou se vide plus ou moins suivant le débit du robinet. Mais il n'y a aucun argent de quelque forme que ce soit dans un compte bancaire mais seulement des chiffres représentant l'engagement du banquier de transférer électroniquement un certain nombres de créanciers et de donner si on le demande, l'équivalent en monnaie fiduciaire qu'il va devoir se procurer. Les banques ne prêtent donc pas au sens littéral de l'argent qui n'existe pas. Mais cet argent sur le compte a bien pu être fabriqué quelque part avant d'y aboutir. Elles disposent de plusieurs moyens pour ce faire. Dont deux principaux.

La création monétaire et son corollaire qui est l'intérêt ont eu des conséquences néfaste concernant la dette publique et malheureusement on n'en parle quasiment jamais. L'Etat n'a plus le droit de battre monnaie tout simplement car ceux qui étaient censé nous représenter ont délégué ce pouvoir aux banques privées. De ce fait, la monnaie n'est plus un outil servant l'intérêt général mais bien des intérêts privés. Chaque année, on emprunte des milliards, des dizaines de milliards même, juste pour payer les intérêts. C'est ce que l'on appelle la charge de la dette publique. C'est l'équivalent de plusieurs dizaines d'airbus et de dizaines de milliers de villa sur la côté d'Azur. Ainsi que l'équivalent de millions de logements. L'État français emprunte donc environ un tiers de sa dette auprès des banques et des sociétés financières nationales. On transfert des dizaines et des dizaines de millions d'euros par jour sous forme dette, de travail et de production. Et cet argent est transféré à ceux qui sont déjà très riches. Ces même qui peuvent nous re prêter ces revenus à nouveau contre intérêts. Mais monnaie re prêter est issue de la création monétaire par les banques privées. Monnaie payante bien que créée via une simple ligne d'écriture lors de monétisation de créances. Le recours par l'Etat à l'emprunt n'a aucune justification à l'heure actuelle. Il fut un temps où cela pouvait être justifié étant donné que la monnaie était représentative d'une certaine quantité de métal que ce soit l'or ou l'argent, qui pouvait à un moment manquer dans les caisses de l'Etat. Aujourd'hui, la monnaie n'existe plus. Elle est totalement dématérialisée. Il est important qu'elle ait une contrepartie en biens réels ou en créances recouvrables, c'est à dire des actifs sains.
il y a 13 jours
Depuis la loi du 3 janvier 1973 et notamment l'article 25 qui dit que le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France, la France s'est interdit de permettre à la Banque de France de financer le Trésor Public, donc de créer la monnaie dont il a besoin pour son développement que ce soit les écoles, les hôpitaux, les ponts, les routes et les infrastructures en général. Et le traité de Maastricht a été un véritable clou dans le cercueil. Notamment l'article 104. Et cet article a été repris par l'article de 123 du Traité de Lisbonne, je le rappelle ratifié contre l'avis de 55% de français, qui ont voté non en 2005 en dépit de l'intense propagande médiatique et politique en faveur du oui. Cet article 123 dit bien : " Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des Etats membres, ci après dénommées banques centrales nationales", d'accord des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des Etats membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdit. En clair, les Etats sont obligés de se financer sur les marchés financiers, en augmentant perpétuelleme

Soit en empruntant auprès de ses résidants ce qui n'augmente pas la masse monétaire, la France s'est contrainte d'elle même ) emprunter sur les marchés financiers et monétaires en émettant des obligations auprès des rentiers et des investisseurs institutionnels que ce soit les banques ou les assurances. Cette redistribution d'argent à l'égard des ultra riches augmente la dette et il faut couvrir par l'emprunt le déficit toujours proche justement du montant des intérêts. Rien qu'entre 1980 et 2010, la France a payé le plus souvent en les empruntant donc en augmentant la dette, un montant de 1400 milliards d'euros d'intérêts. C'est un montant exprimé en euros en valeur 2010. Comme les politiques ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre d'où vient la dette, ils avancent toujours deux solutions. Soit réduire les dépenses des administrations, donc effectuer un transferts de parts du service public au privé, ou diminuer la qualité de ce service, ce qui revient souvent à justifier des privatisations futures. L'autre solution trouvé est d'augmenter les recettes via les taxes et les impôts. Ce n'est pas pour rien que la France est l'un des pays au monde où la pression fiscale est la plus lourde au monde, surtout pour les classes moyennes. Rien qu'en 2021, il y avait 483 taxes, impôts, contributions et cotisations en France.

www.ifrap.org https://www.ifrap.org/bud[...]-et-cotisations-en-france

Entre 1995 et 2010, la dette publique a augmenté de plus de 1000 milliards d'euros. dont 747 entre 1995 et 2008. Or, entre 1995 et 2008 il y a eu une accumulation des déficits primaires s'élevant à 7,4 milliards d'euros seulement. Cela signifie qu'une infime augmentation des impôts sur les plus riches ou alors une petite monétisation directe de la Banque de France au bénéfice du Trésor Public d'environ 500 millions d'euros par an aurait été suffisant pour équilibrer les budgets. Si on ajoute 2009 et 2010, l'accumulation des déficits primaires aurait été de 194,2 milliards d'euros. Ce sont bel et bien les intérêts de la dettes qui posent problème.
Il faut donc un droit d'émission monétaire par la Banque de France donc sans intérêt. Le tout une fois qu'on sera sorti de l'UE et de l'euro.

On n'a pas le choix si on veut financier tous les investissements de la collectivité. Il n'y aura pas de possibilité de réduire la dette publique hors inflation. Sachant qu'actuellement, on a en France une partie de notre dette qui est indexée sur l'inflation, ce qui n'arrange rien. Maurice Allais, prix Nobel d'économie, disait : " Toute création monétaire doit relever de l'Etat et de l'Etat seul : toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible de manière que disparaissent les faux droits résultant actuellement de la création de monnaie bancaire. " " Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n'hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux monnayeurs, si justement réprimé par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. " Et cette monnaie bancaire représente plus de 93% de l'agrégat monétaire M3 à l'heure actuelle. James Robertson, quant à lui, veut créer toute la monnaie centrale en contrepartie de toute la monnaie déjà mis en circulation, en considérant que celle ci a été empruntée par les banques à la Banque centrale et en exigeant que les banques se second rang donc commerciales, versent à la Banque centrale les intérêts annuels en cours, aucune autre pratique financière n'étant changée, du moins au début. Ensuite des intérêts sont reversés à l'Etat. Dans cette histoire, la Banque centrale étant l'une de ses institutions. Donc le gain généré par la création de monnaie ne devrait plus revenir aux banques commerciales mais être attribué aux recettes publiques.
il y a 13 jours
De plus, il est impossible de réduire la dette en vendant nos actifs car supposons qu'on soit propriétaire de biens dévers qui représentent 10 000 euros mais on a une dette de 6000 euros fin 2012 sur laquelle on paye annuellement un intérêt de 3% payable chaque semestre. Cela fait 222 euros d'intérêt. Mais supposons qu'on ne les a pas en excédent de revenus et que les dépenses sont incompressibles. Cela fait qu'on doit emprunter. Cela ne fait qu'augmenter la dette que l'on a. 6000 + 222 = 6222. Et disons qu'on vend nos biens de 10000 euros à un acheteur pour 1000 euros pour réduire un peu la dette. Le capital personnel est réduit à 9000 euros. Pour utiliser ces 1000 euros pour le but qu'on s'est fixé il y a deux choix. Soit rembourse du capital dû qui devient 6222 - 1000 soit 5222 euros. Il faut donc payer 222 euros d'intérêt le 31 décembre mais comme on ne les aura toujours pas, la dette deviendra non pas 5222 euros mais 5222 + 222 donc 5444 en fin décembre. Ou alors affecter ces 1000 euros au remboursement d'intérêts sur le second semestre. Toutes choses restant égales, on n'aura plus qu'à payer 5344 qu'on sera obligé d'emprunter mais en fin d'année, la dette sera encore supérieure et ainsi de suite.
Et c'est sans compter si les prêteurs décident d'augmenter les taux d'intérêt pour les semestres et années suivantes.

L'endettement envers le système bancaire a conduit à une catastrophe. Jean Baudrillard disait : " On revient avec le crédit à une situation proprement féodale, celle d'une fraction de travail due d'avance au seigneur, au travail asservi. " Imaginons une situation où le 1er janvier 2022, quelqu'un ait besoin d'acheter une voiture pour pouvoir se rendre à son travail. Son banquier compatissant cré 10 000 euros et crédite son compte au taux raisonnable de 6% l'an, les intérêts payables mensuellement à raison de 0,5%. Mais cette personne a mal calculé et ses revenus ne lui permettent en aucun cas de rembourser intégralement ni le capital ni les intérêts. Le banquier accepte alors de laisser filer la dette du client jusqu'à ce qu'il soit en mesure de la payer. Mais d'années en années, les intérêts s'accumulent et la dette augmente. En janvier 2032, la voiture de 10 ans ne vaut rien mais la personne doit toujours au banquier plus de 18 000 euros. 30 ans plus tard en 2062, vers la fin de sa vie, la personne doit désormais 200 000 euros. Que les héritiers vont devoir en partie rembourser. 60 ans plus tard, on est en 2122, il y a cent ans que la personne a pris un crédit de 10 000 euros. Mais la famille doit au total 4 millions d'euros aux successeurs du banquier. Dans un siècle, sans réaction, si ça continue comme ça, les héritiers devront plus de 1,570 milliards d'euros. Margrit Kennedy expliquait déjà que la plupart des personnes pensaient que l'intérêt était nécessaire pour contrer l'inflation alors que l'intérêt est la cause principale de l'inflation. Et qu'environ deux ans après chaque réévaluation du taux d'intérêt, on pouvait constater une augmentation de l'inflation. Donc, si on pouvait supprimer l'intérêt, on pourrait maintenant supprimer l'inflation.
il y a 13 jours