Ce sujet a été résolu
Salut les clés
Voici un quatrième risitas, premier dans l'ordre chronologique . Je vous souhaite quelques moments de rires
Chapitre 1 : Au commencement était l'ocytocine
Mes souvenirs me ramènent tout d’abord à une sensation bien connue de tous, à savoir cette agréable chaleur qui vous irradie le trou de balle
après avoir démoulé un ficus foetus un alien post-cuite de 3 kilo bien gras dont vous ressentez l’infâmie jusqu’à vos poils de cul.
Je me trouvais dans ces chiottards que dis-je un monument où se sont passés pas mal d’attentats à la merde et de troussage de femelles en manque de
comme cela en est la coutume en fac de médecine. Après avoir donc mis au monde en cette fin de journée de cette année 2014 mes deux jumeaux
et tiré cinq chasses pour achever en bonne et due forme leur baptême
je sortis et vis dès lors Robert, en train de discuter avec Camille, eux aussi en 2ème année. Je me planquais, par instinct, n’étant pas certain de la
de cette discussion de ces deux, « tourtereaux » qui se regardaient dans les yeux, le tout dans un silence à la limite de la gênance.
- Voilà donc pour ton chat, te fais pas de soucis il va s’en remettre.
Et puis si jamais la semaine prochaine tu n’es pas disponible je verrais avec Jean on s’occupera des Ronéos pour toi.
- Merci Robert tu es vraiment gentil.
Voilà un autre silence, autrement plus insoutenable
- Sinon je m’étais demandé,
enfin si tu n’avais rien prévu bien entendu
je veux dire ce week-end si tu as le temps
et aussi, si ca t’intéresse
est ce que tu veux sortir avec moi ?
Je profite d’un arrêt sur image pour que vous puissiez vous rappeler de ce que vous avez ressenti lorsque vous avez éprouvé une grande fierté lorsqu’un ou une de vos ami(e) a accompli un exploit
C’est ce que j’ai ressenti à ce moment, qui n’a duré qu’un claquement de doigt.
- Robert, c’est gentil de me rendre service mais c’est pas en faisant la plate carpette que tu parviendras à me baiser.
T’es non seulement pas le seul prétendant mais tu n’es même pas le dernier de la liste. Robert est ce que tu as vu ta gueule ?
Est-ce que tu penses que je mérite à ce qu’on me voit en ville sortir avec un mélange de Jack Nicholson et de Tchéky Karyo ? D’accord t’es baraque mais tu suintes la mort avec ta gueule de morphale j’ai pas besoin de ça.
D’accord tu as du charisme, t’es baraque, mais tu fais peur aux gens, toi, tes blagues de merde, ton cynisme, ton sale côté trash je ne sais pas qui pourrait ne serait-ce que sortir avec toi.
Un véritable coup de pied de biche en pleine tempe.
Il essaya de se défendre. Bien que le colosse fût déjà à terre, il lui restait encore de l’énergie pour tourner cela en dérision et dédramatiser la situation.
Ou du moins, s’en donner parfaitement l’illusion
. Déjà au gala de l’an dernier, pas une seule fille n’a voulu danser avec lui. 
- Ben j’ai une carapace comme tout le monde, un peu grosse, c’pour ça que je suis baraque.
Sa voix rayée et tremblante faisait mal rien qu’à entendre, on aurait dit des ongles sur un tableau noir
. Je voyais déjà le malaise se reprendre dans la promotion telle un nuage de poussières radioactives à la merci des vents. 
- Je suis pas psy de comptoir pour tes petits bobos, je suis une meuf tu comprends ?
- Oui
Il baissa la tête, avec cet air soumis. Elle est partie d’un pas assez rapide. J’aurais parié un rein qu’à cet instant précis, toutes les larmes qu’il a versé pendant sa jeunesse et ses souvenirs horribles des filles lui ont répété à la gueule
avec cette petite chanson en fond de ce jeu qu’il a tant aimé qui tournait en boucle dans sa tête, le cœur piquant :
Soupapes et clapets, tout venait de péter chez lui, black-out.
Je retourne aux chiottes, n’ayant pas les couilles d’aller le voir directement et l’odeur était plus supportable que ce que je venais d’entendre. S’ensuivit une conversation par SMS qu’il débuta :
- T’es où ?
- Je commets un attentat au colombin piégé tu veux sniffer ?
Ouais parce qu'en plus je m’étais mis dans le crâne l’illusion que j'arriverais à le faire marrer
Sans succès évidemment.
- Ca tombe bien je viens aussi de chier, avec Camille.
J’ai vu un être humain complètement vidé, rincé, broyé, brisé, les yeux rouges et les traits graves. Le colosse qui m’avait initié à la musculation, à la sculpture corporelle m’a paru tellement démuni, déshumanisé, désabusé, désincarné
Nous sommes sortis dans un silence d’outre tombe.
J’ai aperçu la dite Camille dans les bras d’un certain Karim
Robert n’a pas relevé. Volontairement ou involontairement à vrai dire je préférais pas le savoir. Dans le même silence nous avons marché jusque chez lui. A vrai dire il a pleuré en silence tout du long.
Avec ses yeux bouffis, sa voix déchirée, en séchant ses larmes comme le ferait un gosse, et au pas de sa porte c’est là qu’il m’a demandé :
- Tu crois que c’est comme ça jusqu’au bout pour moi ?
- Robert, je vais être honnête avec toi, une de perdue… une de perdue. De plus.
Nous nous séparâmes sur ce bien triste constat. En effet, Robert était ce que j’appelle encore aujourd’hui une victime des sentiments, le genre d’humain qui s’est fait baiser façon Ponzi
sur les émotions censées être les plus bienfaitrices de l’existence humaine.
Ne serait-ce que l’année d’avant, lors d’un gala qui a réuni près de 400 personnes, il était le seul à ne pas pouvoir rire et danser, faute de partenaire.
Le lendemain vint cet enculé de cours de biostatistiques de 9h. Arrivant à 8h50 pour prendre mon traditionnel thé noir d’Iran, c’est là que j’aperçus Camille avec deux trois de ses copines et Pascal, un pédé de notre promo. Elle me lanca :
- Salut Valium, dis pourquoi c’est pas toi qui m’a proposé un verre hier ?
Je restai impassible.
Non seulement cette fille était méchante et vicelarde au possible mais aussi complètement conne car manifestement, elle ignorait que Robert est un de mes potes les plus proches.
- Plait-il ?
Et la Pascal, a surenchérit
- T’es pas au courant ? Y’a cet hideux de Robert qui a harcelé Camille hier bien lourdement
Pointant Camille du menton avec un rire graveleux je poursuivais :
- C’est pas vrai ! Il t’a tâté le cul ? Il a essayé de te rouler une galoche ?
- Non il m’a proposé de sortir ensemble.
J’ai fusillé Pascal du regard.
- Vas-y mais t’es vraiment qu’une grosse merde, je pensais que c’était croustillant cette affaire. !
T’appelle ça du harcèlement ? Genre je te dis viens Pascalou on va se boire un verre et en suite se foutre du poopers dans les veines avant de se taper dans l’os tu irais porter plainte ?
- Ben non justement, je kiferais
- Ben alors pourquoi t’ouvres ta gueule à tort et à travers ?
Oui Pascal était en full kiff sur moi ca se savait aussi.
Mais étant alpha de base à la rhétorique aussi auguisée qu’une lame de rasoir et aussi rapide qu’une balle, personne n’en parlait.
Je lui ai surtout fait comprendre un soir en boite en lui défonçant cordialement la gueule.
Il m'avouera plus tard qu’il m’en aura jamais voulu, qu’il a même ressenti une certaine excitation.
Robert est arrivé à peu près au même moment. Mais trop tard, déjà hier soir la nouvelle s’est rependu partout. Les gens sont partis s’installer. En silence sans un mot. On a potassé une heure sur le test de Cochran, une véritable saloperie. A la pause, ça causait langue de putain sidaïque sur Robert. Il ne répondit a aucune invective ou moquerie, même quand on le bousculait, lui, le colosse qui m’a appris les mouvements de base en musculation. Trente-quatre jours. Pendant trente-quatre jours, Robert n’a pas laissé échapper un son. 
Voici un quatrième risitas, premier dans l'ordre chronologique . Je vous souhaite quelques moments de rires
Chapitre 1 : Au commencement était l'ocytocine
Mes souvenirs me ramènent tout d’abord à une sensation bien connue de tous, à savoir cette agréable chaleur qui vous irradie le trou de balle
- Voilà donc pour ton chat, te fais pas de soucis il va s’en remettre.
- Merci Robert tu es vraiment gentil.
Voilà un autre silence, autrement plus insoutenable
- Sinon je m’étais demandé,
Je profite d’un arrêt sur image pour que vous puissiez vous rappeler de ce que vous avez ressenti lorsque vous avez éprouvé une grande fierté lorsqu’un ou une de vos ami(e) a accompli un exploit
- Robert, c’est gentil de me rendre service mais c’est pas en faisant la plate carpette que tu parviendras à me baiser.
Un véritable coup de pied de biche en pleine tempe.




- Ben j’ai une carapace comme tout le monde, un peu grosse, c’pour ça que je suis baraque.

Sa voix rayée et tremblante faisait mal rien qu’à entendre, on aurait dit des ongles sur un tableau noir


- Je suis pas psy de comptoir pour tes petits bobos, je suis une meuf tu comprends ?
- Oui

Il baissa la tête, avec cet air soumis. Elle est partie d’un pas assez rapide. J’aurais parié un rein qu’à cet instant précis, toutes les larmes qu’il a versé pendant sa jeunesse et ses souvenirs horribles des filles lui ont répété à la gueule

Soupapes et clapets, tout venait de péter chez lui, black-out.
- T’es où ?
- Je commets un attentat au colombin piégé tu veux sniffer ?
Ouais parce qu'en plus je m’étais mis dans le crâne l’illusion que j'arriverais à le faire marrer
- Ca tombe bien je viens aussi de chier, avec Camille.
J’ai vu un être humain complètement vidé, rincé, broyé, brisé, les yeux rouges et les traits graves. Le colosse qui m’avait initié à la musculation, à la sculpture corporelle m’a paru tellement démuni, déshumanisé, désabusé, désincarné
- Tu crois que c’est comme ça jusqu’au bout pour moi ?
- Robert, je vais être honnête avec toi, une de perdue… une de perdue. De plus.
Nous nous séparâmes sur ce bien triste constat. En effet, Robert était ce que j’appelle encore aujourd’hui une victime des sentiments, le genre d’humain qui s’est fait baiser façon Ponzi
Le lendemain vint cet enculé de cours de biostatistiques de 9h. Arrivant à 8h50 pour prendre mon traditionnel thé noir d’Iran, c’est là que j’aperçus Camille avec deux trois de ses copines et Pascal, un pédé de notre promo. Elle me lanca :
- Salut Valium, dis pourquoi c’est pas toi qui m’a proposé un verre hier ?
Je restai impassible.
- Plait-il ?
Et la Pascal, a surenchérit
- T’es pas au courant ? Y’a cet hideux de Robert qui a harcelé Camille hier bien lourdement
Pointant Camille du menton avec un rire graveleux je poursuivais :
- C’est pas vrai ! Il t’a tâté le cul ? Il a essayé de te rouler une galoche ?
- Non il m’a proposé de sortir ensemble.
J’ai fusillé Pascal du regard.
- Vas-y mais t’es vraiment qu’une grosse merde, je pensais que c’était croustillant cette affaire. !

- Ben non justement, je kiferais
- Ben alors pourquoi t’ouvres ta gueule à tort et à travers ?
Oui Pascal était en full kiff sur moi ca se savait aussi.





Je suis un parfait anonyme. Je n'existe pas. Sauf ici.
il y a 13 jours
Chapitre 2 : Stygmates
Entre temps, Pascal s’était salement payé la tête de Robert en cours de microbio. C’était la pause, Robert mangeait tristement un petit gâteau.
Le même genre de petit gâteau qu’un enfant de 5 ou 6 piges mange dans la cour de l’école avec ses petits copains. Déjà à cette époque, j’étais le seul avec qui il partageait son goûter.
- Alors, on est baraque mais on ne sait pas aborder les filles sans les harceler ?
L’autre en face le calculait même pas et regarait son téléphone
- Tu entends quand je te parle ho ? Ta mère ne t’a pas appris les bonnes manières et comment s’adresser aux filles ?
Ce putain de kamikaze.
La mère en question est morte dans un accident, brulée vive dans la carcasse de sa voiture lorsque le gamin avait 4 ans.
Elle n’a pas pu s’extirper a temps, ses jambes avaient été broyées
C’est à ce moment que j’ai commencé à vraiment flipper : je voyais bien Robert envoyer une patate de forain dans le sternum du bouffon en face de lui et se manger 10 à 20 ans de cabane.
Mais il n’a pas bougé d’un pouce. Et pourtant il en a envoyé des cons à l’hosto pour bien moins que cela.
- Toute façon tu n’arriveras jamais avec les filles et encore moins avec les hommes parce qu’avec toute ta musculation, t’as plus rien dans la teub.
Camille l’a regardé droit dans les yeux lorsque son regard a croisé le sien.
- Tu penses pouvoir m’attendrir avec ton air de chien battu ?
C’est à ce moment précis qu’il rompit ses trente-quatre jours de silence.
- De la part d’une chienne, j’attends que dalle
La Camille a commencé à faire sa kheyette des ghettos
- Comment tu me parles toi ?
Il s’est levé et l’a choppé par le col de son chemisier.
- Et toi ? Comment tu m’as parlé l’autre jour ?
Le professeur est revenu de chercher son café.
- Monsieur Robert, voulez-vous bien lâcher Mademoiselle ? Vous aurez tout le temps après ce cours de la prendre comme vous voudrez.
J’ai soufflé du nez, bien fait pour ta gueule gourdasse !
- Et en plus t’es violent t’as vraiment rien pour toi sale cisse !
Je n’ai pas laissé échapper un mot du cours, ce qui n’a pas manqué de susciter des questions du prof, qui, d’habitude, n’arrêtait pas de m’entendre jacter des conneries sans nom. A la fin de ce cours, Robert et moi sommes sortis discrètement manger un truc en ville.
Suite à venir
Entre temps, Pascal s’était salement payé la tête de Robert en cours de microbio. C’était la pause, Robert mangeait tristement un petit gâteau.

- Alors, on est baraque mais on ne sait pas aborder les filles sans les harceler ?
L’autre en face le calculait même pas et regarait son téléphone

- Tu entends quand je te parle ho ? Ta mère ne t’a pas appris les bonnes manières et comment s’adresser aux filles ?
Ce putain de kamikaze.





- Toute façon tu n’arriveras jamais avec les filles et encore moins avec les hommes parce qu’avec toute ta musculation, t’as plus rien dans la teub.
Camille l’a regardé droit dans les yeux lorsque son regard a croisé le sien.
- Tu penses pouvoir m’attendrir avec ton air de chien battu ?
C’est à ce moment précis qu’il rompit ses trente-quatre jours de silence.
- De la part d’une chienne, j’attends que dalle

La Camille a commencé à faire sa kheyette des ghettos
- Comment tu me parles toi ?

Il s’est levé et l’a choppé par le col de son chemisier.
- Et toi ? Comment tu m’as parlé l’autre jour ?

Le professeur est revenu de chercher son café.
- Monsieur Robert, voulez-vous bien lâcher Mademoiselle ? Vous aurez tout le temps après ce cours de la prendre comme vous voudrez.

J’ai soufflé du nez, bien fait pour ta gueule gourdasse !

- Et en plus t’es violent t’as vraiment rien pour toi sale cisse !
Je n’ai pas laissé échapper un mot du cours, ce qui n’a pas manqué de susciter des questions du prof, qui, d’habitude, n’arrêtait pas de m’entendre jacter des conneries sans nom. A la fin de ce cours, Robert et moi sommes sortis discrètement manger un truc en ville.
Suite à venir
Je suis un parfait anonyme. Je n'existe pas. Sauf ici.
il y a 13 jours
Chapitre 3 : Tout petit chromosome Y
C’est avec une voix sciée qu’il m’a appelée le lendemain même
- J’en ai marre Valium
J’avais en tête une soirée en ville, un peu dark, mais avec quelques pillules, de la minimale on pourrait tomber sur de belles créatures. Des cheveux noirs bouclés, frisés, des yeux sombres, du rouge à lèvres noir, du cuir, des talons le tout dans des carrosseries de qualité.
C’était un peu notre monde, sombre, mais le nôtre.
- Allez, ce soir on sort, ramène tes affaires, on passe à la salle, on go bouffer, on repasse chez toi prendre de la camelotte et on va se vautrer le cul pénard d’accord ?
-D’accord
Nous nous étions mis dans le crâne de passer une bonne soirée, loin de ces affects douloureux et de leurs boucles sans fin. Nous nous sommes donc naturellement rendus en discothèque après être passés tous les deux en salle de fitness histoire de sculpter nos corps et disons d’augmenter la probabilité de se faite dégorger le poireau
par une petite pute de qualité ayant été séduite, attirée par nos corps de mâles car oui, scoop nucléaire, les femmes sont sexuellement attirées par le corps des hommes.
Ça n’a pas loupé, nous avons été remarqués d’entrée par un groupe de succubes un brin gothiques, toutes de noires vêtues avec des talons. Nous de nôtre coté on n’a rien calculé et nous sommes mis bien en dansant sur cette minimale de qualité, et voir si elles auraient le cran de venir nous aborder avec nos chemises noires qui galbaient nos formes.
Lorsque nous sommes allés au comptoir prendre quelque chose à boire l’une d’elles a eu ce fameux cran.
- Salut les garçons, vous voulez venir à notre table ?
Nous sommes partis nous poser donc à cette table où deux autres femmes s’y trouvaient. Nous avons donc un peu tapé la causette, l’audience féminine était plutôt réceptive à nos physiques de beaux gosses. Avant de partir danser, Robert est allé me rechercher un verre et me dit en me le tendant
- Je t’ai mis deux sucres dans le café.
Top départ.
Entre collés très serrés et chorégraphies improvisées, nous nous sommes éclatés pendant deux bonnes heures. Marion était en train de chauffer Robert jusqu’à pas permis : elle lui caressait le Q,
saisissait ses fesses fermes à même ses ongles de prédatrice jusqu’au SANG, lui léchait l’oreille et, au moment où ils sont partis s’isoler, y a glissé, outre sa langue, de la poésie dedans.
Juste avant de partir il m’a jeté un regard de psychopathe amplifié par l’effet de la pilule qui voulait tout dire : en d’autres termes si elle rentre chez elle c’est en boitant, le tout accompagné de ce petit sourire d’enculé.
Vas-y Rockfeller, fous lui ton derrick dans le beignet et ramène nous du pétrole pensai-je alors. Sur les coups de minuit une heure, la pilule a commencé à me décalquer la gueule genre sale.
Je voyais des clés de sol sortir des enceintes et vu les watts qu’elles dégueulaient autant dire que je n’allais pas tarder à voir tout bleu.
Mais j’étais dans un état de bien être indescriptible. J’étais bien, et content pour Robert. C’est vers une heure du matin, lorsque j’ai voulu aller aux chiottes pour pisser, ou gerber, ou les deux, que j’ai vaguement entendu des hurlements de porc en rut. C’était ce con de Robert. J’ai aperçu un individu revenir des chiottes la gueule en sang.
A peine je débarque que la Marion finissait de se renculotter avant de prendre la poudre d’escampette.
Un vrai souillon une fois que Robert soit passé dessus : fond de teint, mascara, eye-liner, rouge à lèvres plus rien ne tenait bordel aurait dit un Picasso.
Il n’y a guère que son rictus post-orgasmique qui nous laissait comprendre qu’elle venait de passer un grand moment de volupté dans les bras d’un homme, dans une excitation peu commune, et dans des mouvements de va et viens qu’elle n’a pas connu jusqu’alors.
Le tableau était des plus malaisants, digne d’un Van Gogh. Il respirait à vive allure, la mâchoire bloquée qui laissait apparaitre ses dents et ce sourire sardonique qui faisait encore plus peur à côté des traces sang qu’il y avait sur le mur.
- Mais bordel qu’est ce qui s’est passé ?
Il avait la voix de Patrick Bateman. Vraiment.
- J’étais avec Marion je finissais de me finir et la finir aussi genre Irréversible
mais sans les coups de pieds dans la tête
elle surkiffait ma putain de veineuse
Et y’a un putain de con de la jaquette qui s’est ramené et a voulu que je l’encule
Du coup il a bouffé le mur.
C’est à ce moment que je me suis aperçu que ce con avait encore la teub à l’air… et que la Marion a dû prendre le TGV à l’heure.
- Nan mais ranges ton bordel, ça va faire désordre si quelqu’un ramène sa graisse.
Robert a toujours été sensible de ce côté-là. Il n’aimait pas ceux qu’ils appellent les déviants ; les détraqués de l’ADN, les hérétiques de la nature. Certainement du fait que l’un d’eux avait un peu trop joué avec lui dans le passé dans les toilettes de l’école…
Pas le temps de terminer sa thèse de matraquage de sales pédés que deux vigiles, des costauds, sont venus nous foutre dehors sans préavis.
Les filles avaient taillé en douce, on aura d’ailleurs jamais de nouvelles.
Nous avons un peu marché avant d’arriver nous poser sur un banc. Robert était le mal absolu et tremblait de partout. J’étais en guère meilleur état mais encore avec un brin de lucidité me rappelant que j’avais aussi, des pilules dans ma poche. Du Valium. Et naturellement j’ai pensé qu’en prendre pourrait nous calmer. C’est l’erreur que j’ai faite
Suite à venir
C’est avec une voix sciée qu’il m’a appelée le lendemain même
- J’en ai marre Valium
J’avais en tête une soirée en ville, un peu dark, mais avec quelques pillules, de la minimale on pourrait tomber sur de belles créatures. Des cheveux noirs bouclés, frisés, des yeux sombres, du rouge à lèvres noir, du cuir, des talons le tout dans des carrosseries de qualité.
- Allez, ce soir on sort, ramène tes affaires, on passe à la salle, on go bouffer, on repasse chez toi prendre de la camelotte et on va se vautrer le cul pénard d’accord ?
-D’accord
Nous nous étions mis dans le crâne de passer une bonne soirée, loin de ces affects douloureux et de leurs boucles sans fin. Nous nous sommes donc naturellement rendus en discothèque après être passés tous les deux en salle de fitness histoire de sculpter nos corps et disons d’augmenter la probabilité de se faite dégorger le poireau
- Salut les garçons, vous voulez venir à notre table ?
Nous sommes partis nous poser donc à cette table où deux autres femmes s’y trouvaient. Nous avons donc un peu tapé la causette, l’audience féminine était plutôt réceptive à nos physiques de beaux gosses. Avant de partir danser, Robert est allé me rechercher un verre et me dit en me le tendant
- Je t’ai mis deux sucres dans le café.
Top départ.
- Mais bordel qu’est ce qui s’est passé ?
Il avait la voix de Patrick Bateman. Vraiment.
- J’étais avec Marion je finissais de me finir et la finir aussi genre Irréversible
C’est à ce moment que je me suis aperçu que ce con avait encore la teub à l’air… et que la Marion a dû prendre le TGV à l’heure.
- Nan mais ranges ton bordel, ça va faire désordre si quelqu’un ramène sa graisse.
Robert a toujours été sensible de ce côté-là. Il n’aimait pas ceux qu’ils appellent les déviants ; les détraqués de l’ADN, les hérétiques de la nature. Certainement du fait que l’un d’eux avait un peu trop joué avec lui dans le passé dans les toilettes de l’école…
Pas le temps de terminer sa thèse de matraquage de sales pédés que deux vigiles, des costauds, sont venus nous foutre dehors sans préavis.
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Je suis un parfait anonyme. Je n'existe pas. Sauf ici.
il y a 13 jours
Chapitre 4 : L’Abîme
Nous sommes rentrés peu avant deux heures du matin chez lui, au quatrième étage d’un immeuble. L’ecstasy faisant encore quelque peu son effet,
j’avais moins l’impression d’être perché à vingt mètres du sol. Robert marchait droit comme un I et n’a pas manqué de remarquer en beuglant comme un bougnadiste
- VAS-Y C’EST LA CAISSE DE L’AUTRE GROS PEDE DE MERDE LA
Une belle BMW blanche garée au pied de l’immeuble. C’était la M2 de Pascal. Une question me frôla l’esprit :
- Mais qu’est-ce qu’il fout là ?
-VAS-Y FREROT J’AI ENVIE DE POSER UNE PECHE SUR SON CAPOT ET ME TORCHER SUR LE RETRO
En essayant de le retenir de baisser son froc :
- Non allez arrêtes viens on remballe on a assez fait de pisser sur les parcmètres.
Nous sommes donc arrivés chez lui. Je me suis endormi sur le canapé. Je serais réveillé vers quatre-cinq heures par ce con de Robert qui, manifestement jouait à Thierry la Fronde dans son appartement avec un objet dont je ne parvenais pas à identifier l’identité, lequel objet il me balança dessus.
C’était congelé. On aurait dit une saucisse, ou du boudin, c’était pastifié. Je lui ai demandé la tête en vrac
- T’as cru que c’était le moment de bouffer du saucisson ?
- RANAFOUTRE C’EST PAS RAMAZAN
- Surtout que ta merde est congelée tu vas te péter les dents.
- DADDY DONNES MON ECLAIR PRESTEMENT !
Il se met à marcher sur la pointe des pieds dans son appartement, en brandissant son objet tel Zeus tenait ses éclairs. Le voilà qui s’effraie sur sa lampe
- VADE RETRO SEPT ANUS !!!
Putain ce qu’il était loin. Voilà que ce con glisse, trébuche et se ramasse comme la dernière des merdes par terre, laissant échapper son mystérieux objet des mains, qui n’a pas manqué de rouler, jusqu’au balcon et de tomber.
- NON PAS MON ECLAIR !
Là-dessus, un bruit de bris de glace puissant a retenti.
En glissant à deux reprises, Robert est allé jeter un œil voir où son objet est tombé, s’est esclaffé avant de fermer les volets à toute vitesse. C’est là que j’ai commencé me dire quelque chose ne tourne pas rond.
- Bordel Robert qu’est ce qui s’est passé ?
- MON ECLAIR DIVIN EST TOMBE SUR LA BAGNOLE DE L’AUT' CON. IL Y A UN TROU COMME ÇA DANS LE PARE BRISE
Et il était fier comme un gosse de sa connerie
- J’espère que tu t’es pas fait spotted ducon
- AUCUN RISQUE, ZEUS A PERCEPTION ABSOLUE ET C’EST RAMAZAN.
- Mais mec qu’est-ce que c’était ?
- TU L’AS DIT TOUTE A L’HEURE.
- De quoi ?
- BEN QUE CETTE MERDE ETAIT CONGELEE.
Alors là fallait tenir le regard.
J’ai commencé à me décomposer
- C’EST ÇA ! C’ETAIT UNE CAPOTE ! EN RENTRANT J’AI CHIE DEDANS ET JE L’AI MISE AU CONGELATEUR !
Il a pas fermé l’œil de la nuit les chaetons nous ont demonté les sinus.
- Mais…
- JE ME SUIS MIS L’OUVERTURE LEGEREMENT DEDANS EN LA PINÇANT PUIS ELLE S’EST OUVERTE COMME UNE FLEUR A L’INTERIEUR. J’AI SERRE UN BON COUP AVANT D’Y ALLER ET ÇA A DEMOULE DEDANS TOUT SEUL.
- Chier dans une capote, ça te fait rire à ce point ?
- NON, CE QUI ME BUTE LA, C’EST D’IMAGINER COMMENT CE CON ALLAIT EXPLIQUER CA AUX ASSURANCES ET A OLIVIER DE CARGLASS UNE FOIS QUE MON MINI TAS DE MERDE AURA FONDU SUR SON SIEGE.
Nous avons proprement frôlé l’AVC. Par la suite, il m’affirmera dur comme fer qu’il n’aura eu aucun souvenir de cette soirée. D’ailleurs le peu que j’aurais eu l’occasion de lui raconter par la suite sera à ses yeux non crédible parce qu’il m’avait mis deux sucres, et lui n’en avait pris qu’un seul.
Suite à venir
Nous sommes rentrés peu avant deux heures du matin chez lui, au quatrième étage d’un immeuble. L’ecstasy faisant encore quelque peu son effet,
- VAS-Y C’EST LA CAISSE DE L’AUTRE GROS PEDE DE MERDE LA
Une belle BMW blanche garée au pied de l’immeuble. C’était la M2 de Pascal. Une question me frôla l’esprit :
- Mais qu’est-ce qu’il fout là ?
-VAS-Y FREROT J’AI ENVIE DE POSER UNE PECHE SUR SON CAPOT ET ME TORCHER SUR LE RETRO
En essayant de le retenir de baisser son froc :
- Non allez arrêtes viens on remballe on a assez fait de pisser sur les parcmètres.
Nous sommes donc arrivés chez lui. Je me suis endormi sur le canapé. Je serais réveillé vers quatre-cinq heures par ce con de Robert qui, manifestement jouait à Thierry la Fronde dans son appartement avec un objet dont je ne parvenais pas à identifier l’identité, lequel objet il me balança dessus.
- T’as cru que c’était le moment de bouffer du saucisson ?
- RANAFOUTRE C’EST PAS RAMAZAN
- Surtout que ta merde est congelée tu vas te péter les dents.
- DADDY DONNES MON ECLAIR PRESTEMENT !
Il se met à marcher sur la pointe des pieds dans son appartement, en brandissant son objet tel Zeus tenait ses éclairs. Le voilà qui s’effraie sur sa lampe
- VADE RETRO SEPT ANUS !!!
Putain ce qu’il était loin. Voilà que ce con glisse, trébuche et se ramasse comme la dernière des merdes par terre, laissant échapper son mystérieux objet des mains, qui n’a pas manqué de rouler, jusqu’au balcon et de tomber.
- NON PAS MON ECLAIR !
Là-dessus, un bruit de bris de glace puissant a retenti.
- Bordel Robert qu’est ce qui s’est passé ?
- MON ECLAIR DIVIN EST TOMBE SUR LA BAGNOLE DE L’AUT' CON. IL Y A UN TROU COMME ÇA DANS LE PARE BRISE
Et il était fier comme un gosse de sa connerie
- J’espère que tu t’es pas fait spotted ducon
- AUCUN RISQUE, ZEUS A PERCEPTION ABSOLUE ET C’EST RAMAZAN.
- Mais mec qu’est-ce que c’était ?
- TU L’AS DIT TOUTE A L’HEURE.
- De quoi ?
- BEN QUE CETTE MERDE ETAIT CONGELEE.
Alors là fallait tenir le regard.
- C’EST ÇA ! C’ETAIT UNE CAPOTE ! EN RENTRANT J’AI CHIE DEDANS ET JE L’AI MISE AU CONGELATEUR !
Il a pas fermé l’œil de la nuit les chaetons nous ont demonté les sinus.
- Mais…
- JE ME SUIS MIS L’OUVERTURE LEGEREMENT DEDANS EN LA PINÇANT PUIS ELLE S’EST OUVERTE COMME UNE FLEUR A L’INTERIEUR. J’AI SERRE UN BON COUP AVANT D’Y ALLER ET ÇA A DEMOULE DEDANS TOUT SEUL.
- Chier dans une capote, ça te fait rire à ce point ?
- NON, CE QUI ME BUTE LA, C’EST D’IMAGINER COMMENT CE CON ALLAIT EXPLIQUER CA AUX ASSURANCES ET A OLIVIER DE CARGLASS UNE FOIS QUE MON MINI TAS DE MERDE AURA FONDU SUR SON SIEGE.
Nous avons proprement frôlé l’AVC. Par la suite, il m’affirmera dur comme fer qu’il n’aura eu aucun souvenir de cette soirée. D’ailleurs le peu que j’aurais eu l’occasion de lui raconter par la suite sera à ses yeux non crédible parce qu’il m’avait mis deux sucres, et lui n’en avait pris qu’un seul.
Suite à venir
Je suis un parfait anonyme. Je n'existe pas. Sauf ici.
il y a 13 jours
Chapitre 5 : Le plan
Les semaines à la fac se succèdent et se ressemblent. : Robert se montrait toujours aussi loquace dans le silence mais aussi depuis récemment, dans le malaisant, le sordide.
Il pouvait passer des journées entières sans qu’on ne l’entende, au point même que certains profs, certainement accoutumés à ses conneries commencèrent dès lors à se poser des questions, jusqu’à pour certains d’entre eux, emmètre des hypothèses plus ou moins farfelues parmi lesquelles Robert fomenterait quelque chose. Non non non, Il était toujours en pétard
- Je vais l’emplafonner, tôt ou tard ce sale batard de sac à merde d'enculé de fils à personne, je vais me le faire à la Irréversible ce chien de la casse.
Mais faut que tu m’aides Valium, il me faut un truc dentelle, je sais pas faire moi, aides moi !
Sac à merde… Sac à merde. L’expression a raisonné une bonne dizaine de secondes en moi. Puis me vint alors cette IDEE DU DIABLE.
- Tu me fais confiance Robert ?
- O..O...Oui
- Alors fais-moi confiance, le karma qu’il se prendra te fera marrer comme une baleine trisomique jusqu’à la tombe.
- C’est quoi ton plan ?
- Laisse-moi le temps de le peaufiner.
Il était content, un sourire légèrement sardonique rayait ses joues. On est retournés en cours d’anatomie en début d’aprèm avec un corps humain comme objet d’étude. Le cadavre était celui d’une jeune femme. Un malaise suprême envahit la salle lorsque le drap blanc a été soulevé : elle était brune, un corps de rêve, des seins de ouf mais … MORTE,
la nuque brisée, le bulbe rachidien éclaté. N’importe quel khey serait tombé amoureux de ce cadavre. Le professeur Bouliphe en a profité pour réveiller un peu tout le monde :
- Bien entendu messieurs, ne vous avisez pas de sortir vos engins, je vous rappelle qu’elle est morte et refroidie, vous aurez vite fait de vous rayer le casque et de chopper un tas de saloperies qui vous conduira tout droit à l’amputation, en attendant un procès.
C’te bad, j’ai commencé à chopper un bonne trique putain.
Le prof a commencé son bordel pendant une bonne vingtaine de minutes. Un moment, Robert m’a discrètement demandé :
- Dis tu crois que si je lui mets un doigt dans le cul elle sent encore quelque chose ?
-
-
-
-
- Elle je crois pas, mais la merde oui encore un peu certainement
Ah, les joies de la langue française.
Fin de journée, on est partis bouffer MacDaunalght avec Robert, qui commençait à s’impatienter.
- Alors ton plan c’est quoi mon grand ?
- Je te propose un voyage dans le merveilleux monde de la pharmacocinétique. C’est diabolique alors accroches toi.
Ça va prendre un peu de temps, et cela se fera sur deux jours. Tu te rappelles à midi, tu m’as parlé de sac à merde, c’est de là que cette idée diabolique m’est venue. Le mois dernier mon père est allé se fait ausculter le trou-du-cul
afin de voir s’il y avait pas des polypes précancéreux dans le fion. Comme préparation à l’examen, comme il lui fallait avec le fion propre son médecin lui a file du COLOPEG. Il s’est enfilé un sachet avec 2 litres de flottes et dans les 24-48h il te balançait les chutes du Niagara à la maison.
Robert s’est retrouvé avec une frite coincée dans le nez tellement il s’est esclaffé de rire.
- Ingénieux ! Seulement tu m’expliques comment tu vas lui faire ingérer cela ? 2L de flotte je suis curieux.
- J’ai ma petite idée, et crois-moi la probabilité que ça foire est vraiment mince.
- Ben écoutes je valide.
- Attends c’est pas fini : après le cocktail, le lendemain on rempile avec un somnifère genre Zolipdem, ton père dépressif doit surement en avoir chez lui ! La dessus un cacheton dans le cornet et balance tes paris pour savoir lequel des deux agira le premier.
-
-
- Tu es un fils de pute mais hors compétition toi.
Suite à venir
Les semaines à la fac se succèdent et se ressemblent. : Robert se montrait toujours aussi loquace dans le silence mais aussi depuis récemment, dans le malaisant, le sordide.
- Je vais l’emplafonner, tôt ou tard ce sale batard de sac à merde d'enculé de fils à personne, je vais me le faire à la Irréversible ce chien de la casse.
Sac à merde… Sac à merde. L’expression a raisonné une bonne dizaine de secondes en moi. Puis me vint alors cette IDEE DU DIABLE.
- Tu me fais confiance Robert ?
- O..O...Oui
- Alors fais-moi confiance, le karma qu’il se prendra te fera marrer comme une baleine trisomique jusqu’à la tombe.
- C’est quoi ton plan ?
- Laisse-moi le temps de le peaufiner.
Il était content, un sourire légèrement sardonique rayait ses joues. On est retournés en cours d’anatomie en début d’aprèm avec un corps humain comme objet d’étude. Le cadavre était celui d’une jeune femme. Un malaise suprême envahit la salle lorsque le drap blanc a été soulevé : elle était brune, un corps de rêve, des seins de ouf mais … MORTE,

- Bien entendu messieurs, ne vous avisez pas de sortir vos engins, je vous rappelle qu’elle est morte et refroidie, vous aurez vite fait de vous rayer le casque et de chopper un tas de saloperies qui vous conduira tout droit à l’amputation, en attendant un procès.

C’te bad, j’ai commencé à chopper un bonne trique putain.
- Dis tu crois que si je lui mets un doigt dans le cul elle sent encore quelque chose ?

-

-

-

-
- Elle je crois pas, mais la merde oui encore un peu certainement
Ah, les joies de la langue française.
- Alors ton plan c’est quoi mon grand ?

- Je te propose un voyage dans le merveilleux monde de la pharmacocinétique. C’est diabolique alors accroches toi.



Robert s’est retrouvé avec une frite coincée dans le nez tellement il s’est esclaffé de rire.

- Ingénieux ! Seulement tu m’expliques comment tu vas lui faire ingérer cela ? 2L de flotte je suis curieux.

- J’ai ma petite idée, et crois-moi la probabilité que ça foire est vraiment mince.
- Ben écoutes je valide.
- Attends c’est pas fini : après le cocktail, le lendemain on rempile avec un somnifère genre Zolipdem, ton père dépressif doit surement en avoir chez lui ! La dessus un cacheton dans le cornet et balance tes paris pour savoir lequel des deux agira le premier.

-

-
- Tu es un fils de pute mais hors compétition toi.

Suite à venir
Je suis un parfait anonyme. Je n'existe pas. Sauf ici.
il y a 13 jours
Chapitre 6 : Le sens du sacrifice
Post avant ENORME PEDE
Ce que Robert ne savait pas, c’est que mon plan quasi-infaillible allait demander, quelques sacrifices, et que ça allait faire les petits potins de la fac.
Deux semaines se sont écoulées, le temps que les récents incidents se détendent, je m’étais mis dans la tête de rencarder Pascal
en salle de fitness, la veille du spectacle. Je le contacte, on était samedi.
- Ecoutes si cela t’intéresse, on peut y aller ensemble en salle, bosser les mouvements et tout. Ca te branche ?
- Oh oui avec toi ça me brancherait bien
TROP TARD FILS DE PUTE TU PEUX PLUS FAIRE MARCHE ARRIERE
- Parfait, on se retrouve demain pour 14h là-bas ?
- C’est noté.
- A demain.
- A demain Bisous.
Autant dire que je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit-là.
Le lendemain à 14h, dans les vestiaires.
- Salut Pascal, la forme ?
- Saluuut ! Oui oui la forme.
- Parfait. Tu as tes protéines ?
- Euh, non, tu en prends ?
- Pour encaisser l’effort ça passe mieux, mais t’inquiètes pas j’ai tout prévu au cas où.
- Oh c’est trop cool. Ecoutes je reviens faut que je passe un appel vite fait.
Le timing était parfait.
En vitesse j’ai préparé les deux shakers : 30 à 40 grammes de protéines chacun auquel je rajoutais un sachet de Colopeg dans celui de Pascal.
Le temps de mélanger tout cela à 1 L de flotte, on n’observait pas de différence entre les deux. Pascal revint deux minutes plus tard, se changea et nous partîmes travailler nos corps. Pascal me demanda :
- Merci pour le shaker mon chou. Mais du coup je bois cela comment ?
- Etales cela sur une moitié de séance, et rajoute 1L d’eau supplémentaire, comme c’est chargé en protéine, il s’agira d’épargner les reins au maximum, d’où la surcharge hydrique.
- On voit que tu t’y connais
Fin de séance, Pascal avait défoncé ses deux litres de flotte. Mission accomplie à 50%. Mais vinrent alors les plus grosses difficultés : LES DOUCHES. Elles étaient communes,
et c’est quand je me suis retrouvé à poil que les choses ont commencé à virer chocolat. Pascal était limite en transe.
- Putain comme t’es taillé et monté de ouf
- Arrêtes t’en a vu d’autres des comme ça.
- Vas-y y’a personne tu veux pas que j’te suce vite fait ?
Il s’est mis à genoux ce con.
J’ai les fusibles qui commencent à sauter là-haut bordel.
Mais comme j’avais encore dans la tête , ces chants religieux que j’ai l’habitude d’écouter quand je me défonce en salle, j’avais encore le Seigneur pour protéger mon âme.
- Ecoutes Pascal, j’ai, dans l’absolu, rien contre toi.
Mais il y a quelque chose qu’il faut que tu te mettes en tête : mon truc c’est les filles : quand elles ont des gros seins, une voix douce, des oestrogènes et un vagin.
Je peux pas malheureusement pas me contenter d’une cartouche dans la fabrique à Twix, même avec une nana c’est pas ma tasse de thé.
- T’aimes pas les homos en fait c’est ça ?
- Cela n’a rien à voir. Je conçois qu’un homme puisse trouver le bonheur avec un autre homme, encore que je considère cela plus comme une mode, un phénomène social sans solides réalités biologiques.
Mais c’est pas le but de taxer d’homophobie le premier mec qui refuse tes avances hein, tu me fais penser aux puceaux du 18-25 qui gueulent sur tous les toits « Toutes des mamans, toutes des cochons »
au premier recalage avec une meuf à leurs dix-huit ans révolus.
- Bon,au moins tu joues cartes sur table. Mais si un jour de ce côté-là, ça venait à changer, tu me préviens hein ?
- Tu seras le premier prévenu tkt
Nous sortîmes de la salle et nous nous séparâmes, la machine infernale était en route. Cap sur le lendemain. J’étais full rincé.
Robert m’a envoyé un message.
- Alors ?
- Tout va très bien. Tu as le Zolpidem ?
- Oui
- Parfait prends en deux
Suite à venir
Post avant ENORME PEDE
Ce que Robert ne savait pas, c’est que mon plan quasi-infaillible allait demander, quelques sacrifices, et que ça allait faire les petits potins de la fac.
- Ecoutes si cela t’intéresse, on peut y aller ensemble en salle, bosser les mouvements et tout. Ca te branche ?
- Oh oui avec toi ça me brancherait bien
TROP TARD FILS DE PUTE TU PEUX PLUS FAIRE MARCHE ARRIERE
- Parfait, on se retrouve demain pour 14h là-bas ?
- C’est noté.
- A demain.
- A demain Bisous.
Autant dire que je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit-là.
- Salut Pascal, la forme ?
- Saluuut ! Oui oui la forme.
- Parfait. Tu as tes protéines ?

- Euh, non, tu en prends ?
- Pour encaisser l’effort ça passe mieux, mais t’inquiètes pas j’ai tout prévu au cas où.
- Oh c’est trop cool. Ecoutes je reviens faut que je passe un appel vite fait.
Le timing était parfait.


- Merci pour le shaker mon chou. Mais du coup je bois cela comment ?
- Etales cela sur une moitié de séance, et rajoute 1L d’eau supplémentaire, comme c’est chargé en protéine, il s’agira d’épargner les reins au maximum, d’où la surcharge hydrique.
- On voit que tu t’y connais
Fin de séance, Pascal avait défoncé ses deux litres de flotte. Mission accomplie à 50%. Mais vinrent alors les plus grosses difficultés : LES DOUCHES. Elles étaient communes,

- Putain comme t’es taillé et monté de ouf
- Arrêtes t’en a vu d’autres des comme ça.
- Vas-y y’a personne tu veux pas que j’te suce vite fait ?
Il s’est mis à genoux ce con.


- Ecoutes Pascal, j’ai, dans l’absolu, rien contre toi.

- T’aimes pas les homos en fait c’est ça ?
- Cela n’a rien à voir. Je conçois qu’un homme puisse trouver le bonheur avec un autre homme, encore que je considère cela plus comme une mode, un phénomène social sans solides réalités biologiques.

- Bon,au moins tu joues cartes sur table. Mais si un jour de ce côté-là, ça venait à changer, tu me préviens hein ?
- Tu seras le premier prévenu tkt
Nous sortîmes de la salle et nous nous séparâmes, la machine infernale était en route. Cap sur le lendemain. J’étais full rincé.

- Alors ?

- Tout va très bien. Tu as le Zolpidem ?

- Oui

- Parfait prends en deux

Suite à venir
Je suis un parfait anonyme. Je n'existe pas. Sauf ici.
il y a 13 jours
Chapitre 7 : Le Serment de Galien
9 heures tapantes, de retour en cours. Pascal n’est pas là, MERDE. J’aperçus Robert qui me salua :
- Alors gros c’était comment ? Il a tout bu ?
- Oui ses deux litres
Ne le voyant pas, je me suis dit ça y’est c’est plié les protéines ont augmenté l’effet osmotique il a défoncé son matelas en pleine nuit, game over.
- Mais comment t’as fait ?
- Ben dans le shaker de protéines quelle question
L’autre a fait une descente d’organe en face
- Fils de PAN ! Hé t’avises JAMAIS de me faire un coup pareil autrement je t’encule au barbelé là.
Il me remit les deux cachetons de Zolipdem. Toute la matinée, Pascal était absent. Robert commencait à s’interroger :
- Tu vas quand même pas me dire qu’il s’est déjà chié dans le froc ?
- Non ça met au moins 24h, donc théoriquement pour 14-15h.
A 11 heures je suis allé me préparer aussi pendant la pause. Le joyeux drille de Pascal est finalement arrivé à 13 heures. Je me séparai de Robert qui néanmoins me guettai pour voir comment je m’y prenais. Pascal m’a rejoint
- Saluut Valium écoutes merci encore pour hier c’était vraiment cool cette séance.
- De rien
Faisant allusion au cacheton que j’avais dans la main, il me demanda :
- C’est quoi ?
- Un calmant, c’est pour mieux récupérer j’ai un peu trop tapé hier.
- J’ai mangé comme un sac hier, genre cinq-six œufs, j’ai vu que c’était bon les œufs quand on fait de la muscu. T’en as un pour moi ?
Je fis genre de chercher dans mes poches
- Tiens tu as de la chance, c’est le dernier
- Merci
Il ingurgita le cacheton tout rond. Il avait l’habitude d’avaler cela se voyait bien.
- Encore désolé pour les douches hier hein, j’ai eu une pulsion en te voyant comme cela.
- Oublions cela tu veux ?
- Oui. On quoi cet aprèm ?
- Microbio, 13h30, salle B104
- Merci je file je dois voir Aurélien a plus
Il enchaine en plus ce con, son fion qui devait avoir l’air d’un héliport à gland, pour reprendre l’expression d’un khey du forum. Robert m’a rejoins ensuite, sur le cul :
- Mec t’es con tu t’es enfilé un Zolipdem comme lui tu vas pioncer !
Je sorti l’emballage d’un Gaviscon.
- Alginate mon ami, un petit sachet à 11 heures, tu peux oublier l’effet du somnifère.
Du moins théoriquement.
- Tu es sur ? Ca serait con que tu loupes le spectacle
- On va voir. Et quelque part je prends encore de temps en temps du Valium donc l’effet sera encore moindre.
On est parti fumer une clope. On est arrivé un poil en retard au cours. Le professeur ne nous a pas raté :
- Ah ! Valium et Robert, vous m’avez assez fait chier la dernière fois avec vos blagues de merde qui puent la pisse, je veux vous voir au fond et je veux pas entendre une mouche péter de toute la séance !
Nous sommes donc partis tous les deux nous asseoir, au fond, juste derrière Pascal. Chouette on va être aux premières loges, mieux qu’au Bolchoï putain.
Robert n’arrêtait pas de mater le fion de Pascal en tripotant des lentilles de microsocope. Discrètement je lui demandai :
- Gros t’as changé de bord ou bien ?
- Non ducon, je guette la moindre microtrace de merde pouvant apparaitre sur son pantalon, je tiens pas à me faire tchernobyliser les poumons plus que de raisons.
S’il n’a pas dit de conneries et que cet enculé s’est vraiment enfilé 6 putains d'œufs après sa séance de muscu hier, l’odeur va nous enculer les sinus sans une putain d'once de vergogne au premier centième de ppm.
J’ai pas osé lui dire que la lentille qu’il tripotait était rayée de partout.
Le thème du cours traitait des infections à streptocoques. Pneumocoques résistant aux pénicillines, entérocoques et autres joyeuseries du genre avec un cas clinique. en prime
Cependant, les choses se gâtèrent sérieusement dès 13h57 GMT. On voyait bien que Pascal commençait à piquer du nez sur sa putain de paillasse.
Suite à venir
9 heures tapantes, de retour en cours. Pascal n’est pas là, MERDE. J’aperçus Robert qui me salua :
- Alors gros c’était comment ? Il a tout bu ?

- Oui ses deux litres

Ne le voyant pas, je me suis dit ça y’est c’est plié les protéines ont augmenté l’effet osmotique il a défoncé son matelas en pleine nuit, game over.
- Mais comment t’as fait ?

- Ben dans le shaker de protéines quelle question
L’autre a fait une descente d’organe en face

- Fils de PAN ! Hé t’avises JAMAIS de me faire un coup pareil autrement je t’encule au barbelé là.

Il me remit les deux cachetons de Zolipdem. Toute la matinée, Pascal était absent. Robert commencait à s’interroger :
- Tu vas quand même pas me dire qu’il s’est déjà chié dans le froc ?
- Non ça met au moins 24h, donc théoriquement pour 14-15h.
A 11 heures je suis allé me préparer aussi pendant la pause. Le joyeux drille de Pascal est finalement arrivé à 13 heures. Je me séparai de Robert qui néanmoins me guettai pour voir comment je m’y prenais. Pascal m’a rejoint
- Saluut Valium écoutes merci encore pour hier c’était vraiment cool cette séance.
- De rien

Faisant allusion au cacheton que j’avais dans la main, il me demanda :
- C’est quoi ?
- Un calmant, c’est pour mieux récupérer j’ai un peu trop tapé hier.

- J’ai mangé comme un sac hier, genre cinq-six œufs, j’ai vu que c’était bon les œufs quand on fait de la muscu. T’en as un pour moi ?
Je fis genre de chercher dans mes poches
- Tiens tu as de la chance, c’est le dernier

- Merci
Il ingurgita le cacheton tout rond. Il avait l’habitude d’avaler cela se voyait bien.

- Encore désolé pour les douches hier hein, j’ai eu une pulsion en te voyant comme cela.
- Oublions cela tu veux ?

- Oui. On quoi cet aprèm ?
- Microbio, 13h30, salle B104

- Merci je file je dois voir Aurélien a plus
Il enchaine en plus ce con, son fion qui devait avoir l’air d’un héliport à gland, pour reprendre l’expression d’un khey du forum. Robert m’a rejoins ensuite, sur le cul :
- Mec t’es con tu t’es enfilé un Zolipdem comme lui tu vas pioncer !
Je sorti l’emballage d’un Gaviscon.
- Alginate mon ami, un petit sachet à 11 heures, tu peux oublier l’effet du somnifère.
- Tu es sur ? Ca serait con que tu loupes le spectacle
- On va voir. Et quelque part je prends encore de temps en temps du Valium donc l’effet sera encore moindre.
On est parti fumer une clope. On est arrivé un poil en retard au cours. Le professeur ne nous a pas raté :
- Ah ! Valium et Robert, vous m’avez assez fait chier la dernière fois avec vos blagues de merde qui puent la pisse, je veux vous voir au fond et je veux pas entendre une mouche péter de toute la séance !

Nous sommes donc partis tous les deux nous asseoir, au fond, juste derrière Pascal. Chouette on va être aux premières loges, mieux qu’au Bolchoï putain.

- Gros t’as changé de bord ou bien ?

- Non ducon, je guette la moindre microtrace de merde pouvant apparaitre sur son pantalon, je tiens pas à me faire tchernobyliser les poumons plus que de raisons.
J’ai pas osé lui dire que la lentille qu’il tripotait était rayée de partout.

Le thème du cours traitait des infections à streptocoques. Pneumocoques résistant aux pénicillines, entérocoques et autres joyeuseries du genre avec un cas clinique. en prime
Suite à venir
Je suis un parfait anonyme. Je n'existe pas. Sauf ici.
il y a 13 jours
Chapitre 8 : L’apocalypse selon Saint-Jean
Dans un brouhaha assez inattendu, Pascal s’est levé brutalement de sa chaise, tout en manquant de se vautrer le cul par terre deux secondes plus tard.
Ce vieux réflexe qui se déclenche quand le sphincter anal externe se retrouve dépassé par des évènements formidables.
Il baragouinait dans un français inintelligible :
- Prufisseur est ce que pis aller aux doiledes ?
- Vous plaisantez Pascal on vient de reprendre le cours là !
Vint alors cette vision des enfers : Pascal fidèle à son habitude, portait un jeans ultra moulant, cela n’a rendu l’abime que plus abyssale à contempler : un ENORME impact de merde carglass était visible au beau milieu de son fion.
Et on voyait bien qu’il se levait vainement de sa chaise pour contracter tout en s’appuyant sur la table avec ses bras.
Les benzos sont myorelaxantes t’es baisé gros tas de merde.
Comme dans les sept tonnerres de l’apocalypse selon saint-Jean,
un premier pet tout aussi foireux que visqueux raisonna dans la salle. Tellement visqueux que je soupçonnais la présence d’un reliquat de foutre de son mec noyé dans cette chiasse gangienne.
Le professeur s’est exprimé avec son flegme habituel :
- Bon quel rigolo vient de lâcher sa perlouze post-prandiale ?
Les regards noirs qui nous ont fusillés avec Pascal qui venait de remettre sa blouse pour cacher l’horreur.
- At…Attt…tendez, Attendez, …. Monsieure, il faut vrmennt qu'j'aille au doilettes
Ca y’est cet hurluberlu se casse la gueule en tombant sur le cul.
Il a glissé sur sa propre merde, qui avait dégouliné jusqu'à ses pieds.
Ca a fait un bruit sourd. Il s’est relevé. L’impact était maintenant visible sur sa blouse et faisait presque la taille d'une cible de fléchettes.
Camille a commencé à hurler ce qui ne manqua pas de faire sursauter Pascal et lui faire de lâcher une deuxième perlouze encore plus dégueulasse et prononcée.
Alors que les étudiants commençaient à s’agiter dans un brouahah de dégout, l’odeur pestilentielle, qui rivalisait salement avec du beta-mercaptoéthanol, commençait à se rependre dans les locaux, de quoi faire gerber un mort.
Pascal a appelé son ami Momo, à la manière des puceaux du forum quand ils se font tèje par Vanessa gros cul CAP coiffeuse élevant trois chats et un gonocoque
- Momo vient m’aider putain j’me chie dessus !
- Wallah t’approches pas, jamais de la vie tu me refileras ton choléra fdp
Une succession de pets mousseux s’extirpèrent d’entre les sillons anaux du malheureux. La moitié de la classe venait de déserter. Il serrait tant bien que mal du cul qu’il en avait des spasmes dans les jambes.
Il se tenait les fesses avec ses mains comme pour faire étanchéité mais elles n’ont pas tardé à être aussi dépassées par l’ampleur des évènements.
- Valium aide moi … AAAAAAAHHH
Ses genoux jouaient les castagnettes.
- Bien fait pour ta gueule sale mécréant ! T’avais qu’a pas bouffer des œufs ! T’as buté des poussins sale chien de la casse !
- Hé matte c’est le petit Pougay on pourra le suivre à la trace oklm
- Je veux pas te vexer mais l’odeur suffit amplement mon p’tit Robert !
Alertés par les cris, d’autres profs se sont pointés, ont évacué la salle, et accompagné l’incontinent aux chiottes. Un attentat à en juger les éclaboussures de cuvette et cris de soulagement qu’on entendait jusque-là.
Le professeur était tout de même en pétard.
- Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi ce con est venu CHIER au beau milieu de mon cours ?
Tel Buzz l’éclair j’intervins
- Pour ma part j’imagine volontiers que la fréquence de ses rapports sexuels qu’il a avec son petit-copain ont dû certainement provoquer, outre une hypertrophie anale, une perte de ses capacités nerveuses en termes de rétention fécale au niveau du sphincter anal externe, ce qui a conduit le malheureux à s’être déféqué dessus.
- Non mais je rêve ! C’est votre version officielle ?
- Vous ne croyez pas que cela vaut mieux ?
- Vous vous foutez de moi Valium il nous a fait une coulante cet imbécile regardez-moi ce bordel sur le carrelage neuf du mois dernier en plus !
- Je ne prétends pas avoir la science infuse professeur, mais peut être aussi a-t-il contracté une bactérie lors de ses rapports qui ont pu induire une perte hydrique importante et induire la diarrhée observée. Un Campylobacter par exemple.
Le prof m’a regardé genre fistement
- Pouvez m’expliquer ce qu’un Campylobacter vient foutre ici ?
Merde je pensais pas mal dire, j’avais un souvenir la semaine passée d’un interne qui m’avait montré un cas de Campylobacteriose qu’un mec avait refilé à son mec en lui tapant vigoureusement dans l’os.
Seulement voilà, au même moment je me souvins avec horreur que cette bactérie, en termes d’épidémiologie, ne se trouve normalement que dans l’estomac des oiseaux. Et cette question terrifiante : comment le mec en question l’avait choppé et refilé ?
- Vous avez raison, plutôt un rotavirus on quelque chose comme cela, compte tenu de la période d’incubation qui semble assez courte et vraisemblablement asymptomatique.
Suite et fin à venir
Dans un brouhaha assez inattendu, Pascal s’est levé brutalement de sa chaise, tout en manquant de se vautrer le cul par terre deux secondes plus tard.


- Prufisseur est ce que pis aller aux doiledes ?
- Vous plaisantez Pascal on vient de reprendre le cours là !
Vint alors cette vision des enfers : Pascal fidèle à son habitude, portait un jeans ultra moulant, cela n’a rendu l’abime que plus abyssale à contempler : un ENORME impact de merde carglass était visible au beau milieu de son fion.


- Bon quel rigolo vient de lâcher sa perlouze post-prandiale ?
Les regards noirs qui nous ont fusillés avec Pascal qui venait de remettre sa blouse pour cacher l’horreur.
- At…Attt…tendez, Attendez, …. Monsieure, il faut vrmennt qu'j'aille au doilettes
Ca y’est cet hurluberlu se casse la gueule en tombant sur le cul.



- Momo vient m’aider putain j’me chie dessus !
- Wallah t’approches pas, jamais de la vie tu me refileras ton choléra fdp

Une succession de pets mousseux s’extirpèrent d’entre les sillons anaux du malheureux. La moitié de la classe venait de déserter. Il serrait tant bien que mal du cul qu’il en avait des spasmes dans les jambes.

- Valium aide moi … AAAAAAAHHH
Ses genoux jouaient les castagnettes.

- Bien fait pour ta gueule sale mécréant ! T’avais qu’a pas bouffer des œufs ! T’as buté des poussins sale chien de la casse !

- Hé matte c’est le petit Pougay on pourra le suivre à la trace oklm

- Je veux pas te vexer mais l’odeur suffit amplement mon p’tit Robert !

Alertés par les cris, d’autres profs se sont pointés, ont évacué la salle, et accompagné l’incontinent aux chiottes. Un attentat à en juger les éclaboussures de cuvette et cris de soulagement qu’on entendait jusque-là.

- Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi ce con est venu CHIER au beau milieu de mon cours ?

Tel Buzz l’éclair j’intervins
- Pour ma part j’imagine volontiers que la fréquence de ses rapports sexuels qu’il a avec son petit-copain ont dû certainement provoquer, outre une hypertrophie anale, une perte de ses capacités nerveuses en termes de rétention fécale au niveau du sphincter anal externe, ce qui a conduit le malheureux à s’être déféqué dessus.
- Non mais je rêve ! C’est votre version officielle ?
- Vous ne croyez pas que cela vaut mieux ?
- Vous vous foutez de moi Valium il nous a fait une coulante cet imbécile regardez-moi ce bordel sur le carrelage neuf du mois dernier en plus !
- Je ne prétends pas avoir la science infuse professeur, mais peut être aussi a-t-il contracté une bactérie lors de ses rapports qui ont pu induire une perte hydrique importante et induire la diarrhée observée. Un Campylobacter par exemple.
Le prof m’a regardé genre fistement
- Pouvez m’expliquer ce qu’un Campylobacter vient foutre ici ?
Merde je pensais pas mal dire, j’avais un souvenir la semaine passée d’un interne qui m’avait montré un cas de Campylobacteriose qu’un mec avait refilé à son mec en lui tapant vigoureusement dans l’os.
- Vous avez raison, plutôt un rotavirus on quelque chose comme cela, compte tenu de la période d’incubation qui semble assez courte et vraisemblablement asymptomatique.
Suite et fin à venir
Je suis un parfait anonyme. Je n'existe pas. Sauf ici.
il y a 13 jours
Gabsolumentpalu
Par moments c'est drole
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il y a 13 jours
Chapitre 9 : Epilogue
Cette journée là fut certainement l'une des plus drôles qu'on ait vécu tous les deux. Quelques mois plus tard on arrivait à la fin de l’année universitaire. L'été, les filles, tout ça. Décidé, et surtout indécrottable, Robert retenta le coup avec Camille.
C’est vrai qu’elle était très jolie. Il avait presque toutes les raisons du monde de lui dire je t'aime 
Il s’est pris une baffe de sa part.
Une qui fait bien mal. Et un soir, j’ai dû aller le récupérer au poste,
car elle a fini par le balancer aux flics pour harcèlement.
Il pleurait. Qu’est-ce qu’il pleurait ! C’est douloureux rien qu’à y repenser.
Ces yeux bouffis, ces joues rougies, cette voix hachée, tous ses signaux de vie partaient en couille sous mes yeux.
Moi je suis parti de mon coté, avec la conviction que le genre humain est absolument à chier.
L’ambition de soigner mon prochain se mua rapidement en tâter 10k/mois pour la trentaine, quitte à nuire à mon prochain.
D’ailleurs je n’aurais pas mis longtemps avant de me retrouver à bosser pour des gens chez qui la maladie, la mort, le handicap, la douleur, la souffrance, les larmes et l’agonie des autres demeurent les principaux fonds de commerce. 
Robert continua lui de son coté, tout seul avec sa rage, sa rancune envers la terre entière, ses horribles frustrations, son éternelle solitude, ses démons, sa jeunesse massacrée, tous ces plaisirs avec les filles, qu’il ne connait pas, qu’il n’a pas connu, et qu’il ne connaitra jamais
. Je l’entends encore me dire une fois, après que des filles soient venues nous aborder pour des conneries, qu’il aimait les filles comme un enfant, pas comme un adulte.
La mort de sa mère l’aura certainement focalisé et figé sur la première figure féminine avec laquelle il aura été capable d’établir un lien affectif profond. Je crois me souvenir que c’était au début du collège, période des premières mononucléoses, des premiers sauts d’ocytocine, qu’il a pu l’établir.
Une petite blondinette toute mimi qui s’appelait Camille.
Un lien qui, malgré les visicitudes du temps et ces murs qu’on érige entre les êtres humains, aura tenu bon gré contre toutes les tempêtes, jusqu’au jour où, près de deux ans plus tard, Robert se buta en bagnole.
Le soleil brille. Pas un seul nuage ni même un pet de vent en ce jour d'été. La blackpill, elle est là, dans ce putain de cercueil face à moi. Elle a coulé dans ses veines, elle coule à présent dans les miennes. La réalité est là aussi, tout aussi tragique. De mauvais traitements pendant l’enfance engendrent systématiquement des êtres violents qui ne partent pas avec un carré d’as, même pas un deux de trèfle, et seront toujours en retard. Toujours.
Cette violence on l’a vit, et surtout on la voit dans le regard de l’Autre, cet être qui bouge, cette forme de vie, sous réserve d’arriver à le regarder dans les yeux et à ce que les émotions sortent.
On la sent dans ces milliers d’âmes similaires aux nôtres qui sont à la dérive et qui vont crever dans un silence encore plus assourdissant que la mort elle-même.
Voilà donc la vie dans sa brutalité la plus pure.
Outre un immense chagrin, Robert a emporté avec lui d’affreux démons, d’horribles frustrations et d’incommensurables regrets.
Des démons tout d’abord qui ne l’ont plus quittés depuis la mort de sa mère, elle qui était si généreuse avec lui aussi bien dans l’amour qu’elle lui donnait que dans la poitrine qu’elle lui offrait.
Cette mère que moi-même je n’ai jamais eu.
Des frustrations ensuite, de voir ces jeunes hommes de son âge qui découvrent les plaisirs de la gent féminine, et pas seulement le coté gymnastique mais aussi et surtout, s’épanouir avec ce qu’il y a probablement de meilleur sur Terre.
Des regrets enfin, de ne pas avoir vécu l’amour qu’il éprouvait depuis si longtemps pour cette fille.
Son père n’aura pas mis longtemps à claquer non plus.
Il est mort. Je ne l’ai pas vu avec une fille lui disant l’aimer. Il est mort et la vie trace. Je ne saurais décrire cette innommable sensation de légèreté qui m’envahit au moment où j’allumai le contact, sortis du cimetière et que cette musique s’est mise en route dans ma tête.
Cette journée là fut certainement l'une des plus drôles qu'on ait vécu tous les deux. Quelques mois plus tard on arrivait à la fin de l’année universitaire. L'été, les filles, tout ça. Décidé, et surtout indécrottable, Robert retenta le coup avec Camille.


Il s’est pris une baffe de sa part.






Robert continua lui de son coté, tout seul avec sa rage, sa rancune envers la terre entière, ses horribles frustrations, son éternelle solitude, ses démons, sa jeunesse massacrée, tous ces plaisirs avec les filles, qu’il ne connait pas, qu’il n’a pas connu, et qu’il ne connaitra jamais


Le soleil brille. Pas un seul nuage ni même un pet de vent en ce jour d'été. La blackpill, elle est là, dans ce putain de cercueil face à moi. Elle a coulé dans ses veines, elle coule à présent dans les miennes. La réalité est là aussi, tout aussi tragique. De mauvais traitements pendant l’enfance engendrent systématiquement des êtres violents qui ne partent pas avec un carré d’as, même pas un deux de trèfle, et seront toujours en retard. Toujours.
Son père n’aura pas mis longtemps à claquer non plus.
Il est mort. Je ne l’ai pas vu avec une fille lui disant l’aimer. Il est mort et la vie trace. Je ne saurais décrire cette innommable sensation de légèreté qui m’envahit au moment où j’allumai le contact, sortis du cimetière et que cette musique s’est mise en route dans ma tête.
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il y a 13 jours
- AYAAA CE BIDE, BADGE "BIDE" pour VALIUM
Le seul et unique "Taré" de la Planète Fourum
il y a 12 jours
Tintin2Loin
12j
- AYAAA CE BIDE, BADGE "BIDE" pour VALIUM
Ce n'est pas un bide
C'est simplement le Risitas qui est un peu long
C'est simplement le Risitas qui est un peu long
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il y a 12 jours
wow putain il est raide celui la...
- IVDEA DELENDA EST - PROPTER METVM IVDAEORVM -
il y a 3 jours