Moi aussi il m’est arrivé quelque chose de ce genre. J’ai connu une honte publique et suis ressorti comme un brin d’herbe piétiné.
Tout commence tranquillement, assis dans un bar, à exposer quelques idées sur l’économie des colonies avant la Révolution, en parlant d’un modèle encore largement pré-capitaliste.
L’autre en face me coupe immédiatement, dit que c’est typique, qu’il n’est pas surpris d’entendre cela d’un étudiant qui vient de découvrir Pete Garrison, qu’un mois plus tard ce sera Lemon, puis Gordon Wood, puis Vickers page 98. Il cite même la page exacte, comme pour montrer que tout cela n’a rien d’original.
Je tente malgré tout d’argumenter, mentionne que Wood sous-estime selon moi les distinctions sociales fondées sur la richesse, mais il termine ma phrase à ma place, presque mot pour mot comme dans le livre, et me regarde comme si tout cela n’était qu’un petit numéro sans substance.
Il conclut en affirmant qu’un jour, peut-être dans cinquante ans, je comprendrai que cet argent dépensé pour une telle éducation aurait suffi à payer quelques pénalités à la bibliothèque municipale.
Je réponds simplement que j’aurai au moins un diplôme.
Il esquisse alors un léger sourire, répond qu’il n’aura peut-être pas de diplôme, mais au moins ne sera-t-il pas prisonnier des idées des autres.
Voilà, clef, c’est ainsi que j’ai vécu mon humiliation, un moment simple, mais qui reste gravé bien plus longtemps qu’on ne l’admettrait.
Tout commence tranquillement, assis dans un bar, à exposer quelques idées sur l’économie des colonies avant la Révolution, en parlant d’un modèle encore largement pré-capitaliste.
L’autre en face me coupe immédiatement, dit que c’est typique, qu’il n’est pas surpris d’entendre cela d’un étudiant qui vient de découvrir Pete Garrison, qu’un mois plus tard ce sera Lemon, puis Gordon Wood, puis Vickers page 98. Il cite même la page exacte, comme pour montrer que tout cela n’a rien d’original.
Je tente malgré tout d’argumenter, mentionne que Wood sous-estime selon moi les distinctions sociales fondées sur la richesse, mais il termine ma phrase à ma place, presque mot pour mot comme dans le livre, et me regarde comme si tout cela n’était qu’un petit numéro sans substance.
Il conclut en affirmant qu’un jour, peut-être dans cinquante ans, je comprendrai que cet argent dépensé pour une telle éducation aurait suffi à payer quelques pénalités à la bibliothèque municipale.
Je réponds simplement que j’aurai au moins un diplôme.
Il esquisse alors un léger sourire, répond qu’il n’aura peut-être pas de diplôme, mais au moins ne sera-t-il pas prisonnier des idées des autres.
Voilà, clef, c’est ainsi que j’ai vécu mon humiliation, un moment simple, mais qui reste gravé bien plus longtemps qu’on ne l’admettrait.
Je ne possède strictement rien. Sauf mon âme. 
Moi aussi il m’est arrivé quelque chose de ce genre. J’ai connu une honte publique et suis ressorti comme un brin d’herbe piétiné.
Tout commence tranquillement, assis dans un bar, à exposer quelques idées sur l’économie des colonies avant la Révolution, en parlant d’un modèle encore largement pré-capitaliste.
L’autre en face me coupe immédiatement, dit que c’est typique, qu’il n’est pas surpris d’entendre cela d’un étudiant qui vient de découvrir Pete Garrison, qu’un mois plus tard ce sera Lemon, puis Gordon Wood, puis Vickers page 98. Il cite même la page exacte, comme pour montrer que tout cela n’a rien d’original.
Je tente malgré tout d’argumenter, mentionne que Wood sous-estime selon moi les distinctions sociales fondées sur la richesse, mais il termine ma phrase à ma place, presque mot pour mot comme dans le livre, et me regarde comme si tout cela n’était qu’un petit numéro sans substance.
Il conclut en affirmant qu’un jour, peut-être dans cinquante ans, je comprendrai que cet argent dépensé pour une telle éducation aurait suffi à payer quelques pénalités à la bibliothèque municipale.
Je réponds simplement que j’aurai au moins un diplôme.
Il esquisse alors un léger sourire, répond qu’il n’aura peut-être pas de diplôme, mais au moins ne sera-t-il pas prisonnier des idées des autres.
Voilà, clef, c’est ainsi que j’ai vécu mon humiliation, un moment simple, mais qui reste gravé bien plus longtemps qu’on ne l’admettrait.
Tout commence tranquillement, assis dans un bar, à exposer quelques idées sur l’économie des colonies avant la Révolution, en parlant d’un modèle encore largement pré-capitaliste.
L’autre en face me coupe immédiatement, dit que c’est typique, qu’il n’est pas surpris d’entendre cela d’un étudiant qui vient de découvrir Pete Garrison, qu’un mois plus tard ce sera Lemon, puis Gordon Wood, puis Vickers page 98. Il cite même la page exacte, comme pour montrer que tout cela n’a rien d’original.
Je tente malgré tout d’argumenter, mentionne que Wood sous-estime selon moi les distinctions sociales fondées sur la richesse, mais il termine ma phrase à ma place, presque mot pour mot comme dans le livre, et me regarde comme si tout cela n’était qu’un petit numéro sans substance.
Il conclut en affirmant qu’un jour, peut-être dans cinquante ans, je comprendrai que cet argent dépensé pour une telle éducation aurait suffi à payer quelques pénalités à la bibliothèque municipale.
Je réponds simplement que j’aurai au moins un diplôme.
Il esquisse alors un léger sourire, répond qu’il n’aura peut-être pas de diplôme, mais au moins ne sera-t-il pas prisonnier des idées des autres.
Voilà, clef, c’est ainsi que j’ai vécu mon humiliation, un moment simple, mais qui reste gravé bien plus longtemps qu’on ne l’admettrait.
Toi aussi tu es petit et gros ?
T’avais des potes dans la soirée ?
Ou juste des enculés qui se foutent ouvertement de ta gueule ?
Le cas échéant pourquoi tu es allé à cette soirée ?
Ou juste des enculés qui se foutent ouvertement de ta gueule ?
Le cas échéant pourquoi tu es allé à cette soirée ?
Tu veux une paire de gifles ?
C’est un mec avec qui j’ai fait une formation qui a dû avoir pitié de moi et qui m’a convaincu de l’accompagner dans la fosse aux lions
