Ce sujet a été résolu
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Chapitre 1 : Pssstt
En 2109, un phenomene inattendu frappa la terre, les autorités scientifique le nommeront le GR: Le Grand Rechauffement mais n'auront malheureusement aucune explication claires a fournir malgré leurs nombreuse tentatives de fournir de fausse recherches, toutes rapidement débunké, qui n'avaient que pour unique but de calmer les populations
Il s'agit d'une zone de chaleur infernale nĂ©e sur lâĂ©quateur, elle a dĂ©vorĂ© la planĂšte a une vitesse hallucinante, poussant des milliards dâhumains vers les pĂŽles dans une guerre totale pour les derniers territoires habitables.
La TroisiĂšme Guerre mondiale fut brĂšve, brutale, et se termina dans le feu nuclĂ©aire. Aujourdâhui, 70% de lâhumanitĂ© a disparu, et le monde est plongĂ© dans un chaos sans nom
La fonte des glaces a fait de l'Antarctique le nouvel eldorado
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Les 3 grandes puissances de l'ancien monde ne sont plus :
La repuplique islamique du Frankistan
L'hindus Anglais
Le Califat Turk de la Germanie
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Belone,
ancien haut gradĂ© de lâarmĂ©e, a dĂ©sertĂ© avec ses hommes en volant un sous-marin militaire et l'ont amenagĂ© pour y accueillir leur femmes et enfants.
Depuis cinq ans, son équipage tente de survivre tant bien que mal, voguant entre les cendres et la glace, luttant contre la faim et la folie.

Grace a a leur submersible, ils se debrouille plutot bien pour trouver des vivres, leur tactique consiste simplement a ecouter les frequence et s'approcher incognito durant la nuit pour surprendre les groupes de survivants....mais jusqu'a quand cette tactique va t elle fonctuinner ? Les groupes de survivants se font de plus en plus rares due a la progression du grand rechauffement
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Loufol,
l'operateur-radio de lâĂ©quipage, est au bout du rouleau, cela fait plusieurs jours qu'il ecoute les ondes, il etait a deux doigt d'Ă©teindre la radio lorsque soudain il capta un faible signal :
"les prĂ©paratifs pour le... Moment... PrĂȘts"
"je vois Ă plus tard"
"Bar...que tout les membre...Taurax....bain de midi..."
- bain de midi? taurax? wtf
grace aux écoutes il apprend qu'il s'agit d'un groupe de survivants nommé Taurax, qui vit retranché sur cette petite ile
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- Mon commandant, je ne le sens pas, ya un truc qui cloche
- .... hmm ?
- ils ne font aucun effort pour brouiller leur communications, ca sent l'invitation
- Ils doivent etre confiants dans leur isolement, ils ne se mĂ©fient que de ce quâils voient depuis leur tour dâobservation... , on debarquera la nuit tombĂ©
- A vos ordre commandant
- Je vais leur prendre jusqu'au dernier grain de riz qu'ils possedent
Belone sait quâil nâa plus le choix. Attaquer, piller, survivreâou disparaĂźtre.
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CyprĂšs
l'ingenieur en chef se rend sur le pont pour evaluer les possible points d'attaque pour l'operation de cette nuit
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- Alors comme ca ils se nomment Taurax, mdr, voyons voir si je peux les apercevoir d'ici

- Heuum officier Loufol, vous ĂȘtes sur qu'il n'y a pas d'autre bande a piller dans le coin?
- Quoi ? C'est quoi le soucis ?
- Ils ont une cage thoracique sur leur étendard
- Une cage thor.... Ăcoute, je n'ai rien mangĂ© depuis 2 semaines, osef de leur Ă©tendard
- Si tu ne donnais pas toute tes ration a ta magalie et ton chiard, tu n'....
- De toute facon je n'ai capté aucun autre signe de vie dans ce coin de l'océan, pas le choix, ca passe ou ca casse
- et pour les munitions ? C'est le moment parfait pour utiliser le stock de secours non?
-
- Dit quelque chose, pitié
Dans un monde oĂč la nature elle-mĂȘme semble sâetre vengĂ©e, lâhumanitĂ© sâĂ©teint peu Ă peu. Et seuls les plus impitoyables subsisteront.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------chap1 fin
Chapitre 1 : Pssstt
En 2109, un phenomene inattendu frappa la terre, les autorités scientifique le nommeront le GR: Le Grand Rechauffement mais n'auront malheureusement aucune explication claires a fournir malgré leurs nombreuse tentatives de fournir de fausse recherches, toutes rapidement débunké, qui n'avaient que pour unique but de calmer les populations
Il s'agit d'une zone de chaleur infernale nĂ©e sur lâĂ©quateur, elle a dĂ©vorĂ© la planĂšte a une vitesse hallucinante, poussant des milliards dâhumains vers les pĂŽles dans une guerre totale pour les derniers territoires habitables.
La TroisiĂšme Guerre mondiale fut brĂšve, brutale, et se termina dans le feu nuclĂ©aire. Aujourdâhui, 70% de lâhumanitĂ© a disparu, et le monde est plongĂ© dans un chaos sans nom
La fonte des glaces a fait de l'Antarctique le nouvel eldorado
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Les 3 grandes puissances de l'ancien monde ne sont plus :
La repuplique islamique du Frankistan
L'hindus Anglais
Le Califat Turk de la Germanie
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Belone,
Depuis cinq ans, son équipage tente de survivre tant bien que mal, voguant entre les cendres et la glace, luttant contre la faim et la folie.
Grace a a leur submersible, ils se debrouille plutot bien pour trouver des vivres, leur tactique consiste simplement a ecouter les frequence et s'approcher incognito durant la nuit pour surprendre les groupes de survivants....mais jusqu'a quand cette tactique va t elle fonctuinner ? Les groupes de survivants se font de plus en plus rares due a la progression du grand rechauffement
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Loufol,
"les prĂ©paratifs pour le... Moment... PrĂȘts"
"je vois Ă plus tard"
"Bar...que tout les membre...Taurax....bain de midi..."
- bain de midi? taurax? wtf
grace aux écoutes il apprend qu'il s'agit d'un groupe de survivants nommé Taurax, qui vit retranché sur cette petite ile
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- Mon commandant, je ne le sens pas, ya un truc qui cloche
- .... hmm ?
- ils ne font aucun effort pour brouiller leur communications, ca sent l'invitation
- Ils doivent etre confiants dans leur isolement, ils ne se mĂ©fient que de ce quâils voient depuis leur tour dâobservation... , on debarquera la nuit tombĂ©
- A vos ordre commandant
- Je vais leur prendre jusqu'au dernier grain de riz qu'ils possedent
Belone sait quâil nâa plus le choix. Attaquer, piller, survivreâou disparaĂźtre.
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CyprĂšs
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- Alors comme ca ils se nomment Taurax, mdr, voyons voir si je peux les apercevoir d'ici
- Heuum officier Loufol, vous ĂȘtes sur qu'il n'y a pas d'autre bande a piller dans le coin?
- Quoi ? C'est quoi le soucis ?
- Ils ont une cage thoracique sur leur étendard
- Une cage thor.... Ăcoute, je n'ai rien mangĂ© depuis 2 semaines, osef de leur Ă©tendard
- Si tu ne donnais pas toute tes ration a ta magalie et ton chiard, tu n'....
- De toute facon je n'ai capté aucun autre signe de vie dans ce coin de l'océan, pas le choix, ca passe ou ca casse
- et pour les munitions ? C'est le moment parfait pour utiliser le stock de secours non?
-
- Dit quelque chose, pitié
Dans un monde oĂč la nature elle-mĂȘme semble sâetre vengĂ©e, lâhumanitĂ© sâĂ©teint peu Ă peu. Et seuls les plus impitoyables subsisteront.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------chap1 fin
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il y a 2 mois
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Chapitre 2: L'assaut dans la pénombre
La nuit Ă©tait glaciale, lâobscuritĂ© Ă peine troublĂ©e par la lueur livide des Ă©toiles. Belone et son Ă©quipage avançaient prudemment vers la base du Taurax, dissimulĂ©s dans les ombres. Les rares bĂątiments encore debout se dressaient, silencieux, dans la pĂ©nombre. Aucune lumiĂšre, aucun bruit. Seule la tour dâobservation se dĂ©coupait dans le ciel noir, inerte.
Ils sâĂ©taient attendus Ă des guetteurs, des rondes, une quelconque rĂ©sistance. Mais il nây avait rien. Un silence absolu pesait sur les lieux, si oppressant quâil en devenait suspect.
Belone
échangea un regard inquiet avec Loufol
, dont le visage crispĂ© trahissait la mĂȘme incomprĂ©hension.
Dâun geste, il ordonna Ă ses hommes dâavancer. Les portes du premier entrepĂŽt Ă©taient entrouvertes. Ils y pĂ©nĂ©trĂšrent sans difficultĂ© et dĂ©couvrirent des caisses de provisions, de lâeau potable, quelques armes en Ă©tat correct. Aucun piĂšge, aucune alarme. Lâendroit semblait dĂ©sert, mais chaque recoin obscur faisait peser la menace dâune embuscade. Pourtant, elle ne vint jamais.
â Câest pas normal, murmura Cypres
, les yeux rivĂ©s sur lâextĂ©rieur.
â Ils ont peut-ĂȘtre fui, supposa Loufol
en jetant un regard à une vieille radio abandonnée dans un coin.
Belone
nâaimait pas ça. Un groupe survivant ne disparaissait pas sans laisser de traces. Mais ils nâavaient pas de temps Ă perdre. En une demi-heure, ils rassemblĂšrent tout ce quâils pouvaient porter et prirent le chemin du retour, leurs sacs remplis Ă craquer.
Alors quâils sâapprĂȘtaient Ă quitter les lieux, une voix sâĂ©leva dans lâobscuritĂ© :
â Bonsoir messieurs, avez vous priĂ© le soleil aujourd'hui?
Tous se figĂšrent. Belone se retourna lentement. Un homme se tenait devant eux, appuyĂ©. Il Ă©tait seul, les bras croisĂ©s, un sourire en coin. Sa barbe grisonnante, son regard et son assurance ne laissaient aucun doute : câĂ©tait un vĂ©tĂ©ran, un homme qui avait survĂ©cu Ă trop dâhivers nuclĂ©aires pour ĂȘtre pris Ă la lĂ©gĂšre.
â Je suis Barval et je vous souhaitela bienvenu sur notre modeste sanctuaire
Aucune arme en main. Pas de menace immédiate. Mais une assurance qui donnait froid dans le dos.
â OĂč sont tes hommes ? demanda Belone, la main sur son arme.
Barval haussa les épaules.
â Pas loin. Ils vous observent depuis un moment.
Un silence pesant sâabattit. Belone
scruta les ruines autour dâeux, cherchant des ombres, des silhouettes. Il ne vit rien. Pourtant, il sentait des regards posĂ©s sur lui.
â Commandant, on fait quoi maintenant?
â Ăcouter monsieur, nous allons reculer tout doucement et repartir, tant que vos hommes n'ouvre pas le feu, nous allons faire de meme
â Revenez quand vous voulez
......
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Ils rentrent au sous-marin en vitesse. Lâodeur mĂ©tallique et rance de lâhabitacle leur revint en plein visage, mais cette fois, elle Ă©tait accompagnĂ©e dâun parfum plus rare : celui des vivres.
Personne ne parlait. LâĂ©quipage Ă©tait encore sonnĂ© par lâĂ©trangetĂ© de lâassaut. Ce nâĂ©tait mĂȘme pas un assaut. Pas une goutte de sang nâavait Ă©tĂ© versĂ©e. Pas un cri, pas une balle, rien quâun silence pesant et ce chef, Barval, les regardant sâemparer de ses vivres sans opposer la moindre rĂ©sistance.
Belone caressa distraitement les cheveux de Beretta
, sa petite-fille blottie contre lui.
Lania
la mere de Berreta et donc la fille de Belone posa une main sur son bras. "Tu vas bien ?" demanda-t-elle doucement.
Il hocha la tĂȘte, le regard perdu. "On a les vivres... câest ce qui compte."
Ă lâautre bout de la salle, CyprĂšs
, Loufol
et Datura
déchargeaient les sacs tout en murmurant entre eux.
"Je pige pas..." souffla Datura en secouant la tĂȘte. "Ăa nâa pas de sens. Pourquoi ne pas nous arrĂȘter ? Pourquoi ne pas dĂ©fendre leurs ressources ? Câest insensĂ© !"
Loufol haussa les Ă©paules. "Peut-ĂȘtre quâils savaient quâils nâavaient aucune chance contre nous ? Peut-ĂȘtre quâils sont Ă bout, comme tout le monde."
"Ou alors," intervint CyprĂšs en croisant les bras, "ils nâen avaient pas besoin."
Les deux autres le regardÚrent. "Comment ça ?" demanda Loufol.
LâingĂ©nieur
fit rouler un petit boulon entre ses doigts, pensif. "On sait quâils ont survĂ©cu jusque-lĂ sur une ile desert, ils n'ont aucune agriculture visible. Et pourtant, ils nous ont laissĂ© partir 200kg de vivres sans rien dire. Sâils nâavaient pas un autre moyen de se nourrir, ça serait du suicide. Je crois... je crois quâils ont une source dâapprovisionnement quâon ignore."
Datura, le navigateur lĂącha un ricanement nerveux. "Tu parles dâun miracle ? Dans ce monde ?"
CyprÚs ne répondit pas. Mais un frisson parcourut son échine.
Pendant ce temps, Belone
se força Ă chasser ces pensĂ©es. Lâessentiel Ă©tait lĂ : ils avaient de quoi manger, de quoi survivre un peu plus longtemps. Il referma les bras sur Beretta
, profitant du rĂ©pit quâoffrait ce moment.
â Papi, raconte moi, vous les avez tous trouĂ© n'est ce pas? Je veux tuer des mĂ©chant moi aussi
â Jsuis fatiguĂ© ma puce, va me ramener mon repas je meurs de faim
Le sous-marin vrombissait doucement, les maintenant Ă lâabri du monde extĂ©rieur. Mais dans les ombres de son esprit, une question sâinsinuait dĂ©jĂ : dâoĂč venait cette manne infinie ? Et quâavaient-ils rĂ©ellement dĂ©clenchĂ© en la prenant ?
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Alors que Cypres se dirigeait vers l'arriere du sous-marin pour reprendre ses opérations de maintenance, il entenda une voix derriere lui et se retourna
â Bonsoir mon ami, avez vous priĂ© le soleil aujourd'hui?
â .....
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----------------------------------------------------------- chap2 fin
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Chapitre 2: L'assaut dans la pénombre
La nuit Ă©tait glaciale, lâobscuritĂ© Ă peine troublĂ©e par la lueur livide des Ă©toiles. Belone et son Ă©quipage avançaient prudemment vers la base du Taurax, dissimulĂ©s dans les ombres. Les rares bĂątiments encore debout se dressaient, silencieux, dans la pĂ©nombre. Aucune lumiĂšre, aucun bruit. Seule la tour dâobservation se dĂ©coupait dans le ciel noir, inerte.
Ils sâĂ©taient attendus Ă des guetteurs, des rondes, une quelconque rĂ©sistance. Mais il nây avait rien. Un silence absolu pesait sur les lieux, si oppressant quâil en devenait suspect.
Belone
Dâun geste, il ordonna Ă ses hommes dâavancer. Les portes du premier entrepĂŽt Ă©taient entrouvertes. Ils y pĂ©nĂ©trĂšrent sans difficultĂ© et dĂ©couvrirent des caisses de provisions, de lâeau potable, quelques armes en Ă©tat correct. Aucun piĂšge, aucune alarme. Lâendroit semblait dĂ©sert, mais chaque recoin obscur faisait peser la menace dâune embuscade. Pourtant, elle ne vint jamais.
â Câest pas normal, murmura Cypres
â Ils ont peut-ĂȘtre fui, supposa Loufol
Belone
Alors quâils sâapprĂȘtaient Ă quitter les lieux, une voix sâĂ©leva dans lâobscuritĂ© :
â Bonsoir messieurs, avez vous priĂ© le soleil aujourd'hui?
Tous se figĂšrent. Belone se retourna lentement. Un homme se tenait devant eux, appuyĂ©. Il Ă©tait seul, les bras croisĂ©s, un sourire en coin. Sa barbe grisonnante, son regard et son assurance ne laissaient aucun doute : câĂ©tait un vĂ©tĂ©ran, un homme qui avait survĂ©cu Ă trop dâhivers nuclĂ©aires pour ĂȘtre pris Ă la lĂ©gĂšre.
â Je suis Barval et je vous souhaitela bienvenu sur notre modeste sanctuaire
Aucune arme en main. Pas de menace immédiate. Mais une assurance qui donnait froid dans le dos.
â OĂč sont tes hommes ? demanda Belone, la main sur son arme.
Barval haussa les épaules.
â Pas loin. Ils vous observent depuis un moment.
Un silence pesant sâabattit. Belone
â Commandant, on fait quoi maintenant?
â Ăcouter monsieur, nous allons reculer tout doucement et repartir, tant que vos hommes n'ouvre pas le feu, nous allons faire de meme
â Revenez quand vous voulez
......
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Ils rentrent au sous-marin en vitesse. Lâodeur mĂ©tallique et rance de lâhabitacle leur revint en plein visage, mais cette fois, elle Ă©tait accompagnĂ©e dâun parfum plus rare : celui des vivres.
Personne ne parlait. LâĂ©quipage Ă©tait encore sonnĂ© par lâĂ©trangetĂ© de lâassaut. Ce nâĂ©tait mĂȘme pas un assaut. Pas une goutte de sang nâavait Ă©tĂ© versĂ©e. Pas un cri, pas une balle, rien quâun silence pesant et ce chef, Barval, les regardant sâemparer de ses vivres sans opposer la moindre rĂ©sistance.
Belone caressa distraitement les cheveux de Beretta
Lania
Il hocha la tĂȘte, le regard perdu. "On a les vivres... câest ce qui compte."
Ă lâautre bout de la salle, CyprĂšs
"Je pige pas..." souffla Datura en secouant la tĂȘte. "Ăa nâa pas de sens. Pourquoi ne pas nous arrĂȘter ? Pourquoi ne pas dĂ©fendre leurs ressources ? Câest insensĂ© !"
Loufol haussa les Ă©paules. "Peut-ĂȘtre quâils savaient quâils nâavaient aucune chance contre nous ? Peut-ĂȘtre quâils sont Ă bout, comme tout le monde."
"Ou alors," intervint CyprĂšs en croisant les bras, "ils nâen avaient pas besoin."
Les deux autres le regardÚrent. "Comment ça ?" demanda Loufol.
LâingĂ©nieur
Datura, le navigateur lĂącha un ricanement nerveux. "Tu parles dâun miracle ? Dans ce monde ?"
CyprÚs ne répondit pas. Mais un frisson parcourut son échine.
Pendant ce temps, Belone
â Papi, raconte moi, vous les avez tous trouĂ© n'est ce pas? Je veux tuer des mĂ©chant moi aussi
â Jsuis fatiguĂ© ma puce, va me ramener mon repas je meurs de faim
Le sous-marin vrombissait doucement, les maintenant Ă lâabri du monde extĂ©rieur. Mais dans les ombres de son esprit, une question sâinsinuait dĂ©jĂ : dâoĂč venait cette manne infinie ? Et quâavaient-ils rĂ©ellement dĂ©clenchĂ© en la prenant ?
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Alors que Cypres se dirigeait vers l'arriere du sous-marin pour reprendre ses opérations de maintenance, il entenda une voix derriere lui et se retourna
â Bonsoir mon ami, avez vous priĂ© le soleil aujourd'hui?
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----------------------------------------------------------- chap2 fin
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il y a 2 mois
GrosMalin
2 mois
Sweat par pitié !
Chapitre 3: un mal inconnu
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- Bon, allez dormir, demain nous allons en ville pour troquer quelques vivres contre des piÚces détachées et des médicaments
- Oui capitaine
- Bien reçu, je mets le cap sur Halifax
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Loufol
nâarrivait pas Ă dormir. AllongĂ© sur sa couchette, les mains sur le ventre, il fixait le plafond du compartiment sans vraiment le voir. Lâair Ă©tait lourd, saturĂ© de ce mĂ©lange dâhumiditĂ© et de mĂ©tal qui imprĂ©gnait chaque recoin du sous-marin. Ă chaque respiration, il avait lâimpression de ravaler ses doutes.
Il pensait Ă lâĂźle. Ă cette rencontre. Ă Barval.
Quelque chose clochait. Il le sentait dans ses os. Plus il y pensait, plus un malaise rampant sâinstallait en lui.
Il se leva sans faire de bruit. Enfila son pull. Remonta le couloir, pieds nus sur le métal froid. Une lumiÚre rouge clignotait paresseusement au-dessus de la cloison.
Belone Ă©tait lĂ
, comme souvent, assis Ă lâĂ©cart dans la salle de veille, les bras croisĂ©s, le regard vide. Il tourna la tĂȘte sans surprise quand Loufol entra.
â Tu dors pas ? demanda Loufol.
â Non. Toi non plus, apparemment.
Un silence passa. Loufol resta debout, puis finit par sâadosser au mur.
â JâarrĂȘte pas dây penser, souffla-t-il. Ă ce quâon a vu lĂ -bas. Ce Barval⊠ça tourne en boucle dans ma tĂȘte capitaine
Belone ne répondit pas. Il attendait.
â Jâpense quâils cachent quelque chose, reprit Loufol. peut ĂȘtre sous terre. Une infrastructure, un rĂ©seau, jâsais pas. Un endroit oĂč ils cultivent, produisent⊠oĂč ils vivent peut-ĂȘtre. Le village quâon a vu, câĂ©tait que la surface. Une façade. Ils nous ont laissĂ© les vivres comme si ça leur coĂ»tait rien.
â une agriculture souterraine ? sur une Ăźle dĂ©serte et sans eau potable ? ....
â C'est la seule explication. On devrait y retourner, si mon hypothĂšse s'avĂšre exacte, nous aurons une source infini de nourriture
Belone secoua la tĂȘte lentement, comme sâil lâavait dĂ©jĂ dĂ©cidĂ© depuis longtemps.
â Non, aucune chance, les plantes ont besoin de soleil et d'eau potable,..... Ă©coute loufol, prend le reste de whisky et retourne dormir, on doit accoster demain
Loufol hocha la tĂȘte, rĂ©signĂ©. Il resta encore quelques secondes, puis tourna les talons. Au moins, il avait vidĂ© son sac.
---
Le lendemain matin
Lâappel du matin se faisait comme tous les jours. Une routine vitale. Nom aprĂšs nom, prĂ©sence confirmĂ©e dâun signe de tĂȘte, dâun grognement Ă moitiĂ© rĂ©veillĂ©.
Mais quand Judith appela "CyprĂšs", il nây eut pas de rĂ©ponse.
â Il est peut-ĂȘtre encore dans la salle des batteries, rĂ©pondit Judith, la femme de CyprĂšs. Il y passe ses nuits, parfois.
Mais quand ils y allĂšrent, il nây Ă©tait pas. Ni lĂ , ni dans les quartiers, ni dans le sas, ni Ă lâarriĂšre du compartiment technique.
Ils commencÚrent à fouiller avec plus de nervosité.
Câest Loufol qui le trouva, allongĂ© sur le flanc dans un couloir latĂ©ral, entre deux renfoncements sombres. CyprĂšs ne bougeait pas. Ses yeux Ă©taient ouverts. Vides. Il semblait conscient, mais absent.
â CyprĂšs ? murmura Loufol en sâagenouillant. Hé⊠tu mâentends ?
Aucune rĂ©action. Il le toucha Ă lâĂ©paule. Le secoua doucement. CyprĂšs restait figĂ©, muet, respirant lentement.
Judith sa femme arriva, sâagenouilla Ă son tour. Elle lui prit la main, lui parla doucement, comme Ă un enfant blessĂ©. Rien. Pas un mot. Pas mĂȘme un clignement.
Ils finirent par le porter jusquâĂ une couchette. Il ne rĂ©sista pas. Ne protesta pas. Il se laissa faire, comme une enveloppe vide.
---
Quelques heures plus tard
Ils étaient rassemblés dans la salle commune, tendus, silencieux. CyprÚs dormait toujours les yeux ouverts.
â Vous pensez que câest quoi ? demanda Datura.
â Une crise ? Une attaque ? Une saloperie quâil aurait touchĂ©e dans le village ?
â Il allait bien, hier. FatiguĂ©, mais normal.
â Attendez⊠Il est tombĂ© lĂ
â Ouais, prĂšs de la grille de ventilation, sous le panneau dâoutillage.
Judith se leva dâun bond, les traits crispĂ©s.
â Yâa une camĂ©ra lĂ -bas. Une de surveillance. Elle pointe sur ce passage. On devrait vĂ©rifier les enregistrements.
Personne ne répondit, mais tout le monde se mit en mouvement.
Ils se retrouvĂšrent dans la petite salle de contrĂŽle, devant lâĂ©cran grisĂątre du terminal de vidĂ©osurveillance. Les images Ă©taient granuleuses, en noir et blanc, Ă peine animĂ©es par la frĂ©quence lente des captures. Mais on voyait.
Ils remontĂšrent la bande jusquâĂ ce moment. CyprĂšs apparaissait Ă lâĂ©cran, seul, avançant dâun pas tranquille. Il semblait pensif. Puis il sâarrĂȘta, net.
Il tourne lentement la tĂȘte vers sa droite. Rien sur la vidĂ©o. Aucun autre corps, aucune ombre suspecte. Mais lui, il fixait quelque chose. Quelquâun.
Il recule dâun demi-pas, reste figĂ©.
Puis, sans prĂ©venir, il se met Ă parler. On voit clairement ses lĂšvres bouger. Il dit quelque chose. Trois, quatre phrases peut-ĂȘtre. Un Ă©change. Sa posture est tendue, mais pas agressive. Il semble⊠perplexe. Ou abasourdi.
Et puis il sâĂ©croule. Pas brutalement. Lentement, comme si ses jambes le lĂąchaient Ă contretemps. Il glisse le long de la paroi, jusquâau sol.
Le silence de la piĂšce est total.
â La vidĂ©o nâa pas de son, murmure Datura. On peut pas savoir ce quâil a dit.
â Ni Ă qui, ajoute Loufol. Parce quâil parlait Ă quelquâun. Il regardait droit devant lui.
â Mais yâa personne, lĂąche Lania. Yâa rien. Il est seul.
Judith, debout derriĂšre eux, fixe lâĂ©cran
Belone, les bras croisés, le regard dur, prend une inspiration lente.
â Ou alors, ce quâil a vu nâĂ©tait pas rĂ©el. Une hallucination ?
Personne ne sait. Lâangoisse monte. Chacun le sent : cette vidĂ©o, au lieu de donner des rĂ©ponses, nâa fait quâĂ©largir le vide.
Belone finit par rompre lâimmobilitĂ©.
â On continue vers la ville, comme prĂ©vu. On Ă©change ce quâon peut. Et on cherche un mĂ©decin. Quelquâun qui pourrait comprendre ce quâil a.
â Bien reçu capitaine
â Datura, changement de cap sur Lewes, je connais un mĂ©decin lĂ -bas
â Tout de suite capitaine
â Judith, tu as passĂ© beaucoup de temps Ă Ă©pauler CyprĂšs dans son travail de maintenance, pense tu pouvoir prendre son rĂŽle jusqu'Ă son rĂ©tablissement ?
â Oui capitaine, mais je ne pourrais faire que le strict minimum
â C'est mieux que rien ma petite
Personne ne protesta. Il nây avait rien dâautre Ă faire.
CyprĂšs, lui, restait lĂ . AllongĂ©. Immobile. Les yeux ouverts sur un monde quâeux ne voyaient pas.
-------------------------- Chapitre 3 fin
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- Bon, allez dormir, demain nous allons en ville pour troquer quelques vivres contre des piÚces détachées et des médicaments
- Oui capitaine
- Bien reçu, je mets le cap sur Halifax
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Loufol
Il pensait Ă lâĂźle. Ă cette rencontre. Ă Barval.
Quelque chose clochait. Il le sentait dans ses os. Plus il y pensait, plus un malaise rampant sâinstallait en lui.
Il se leva sans faire de bruit. Enfila son pull. Remonta le couloir, pieds nus sur le métal froid. Une lumiÚre rouge clignotait paresseusement au-dessus de la cloison.
Belone Ă©tait lĂ
â Tu dors pas ? demanda Loufol.
â Non. Toi non plus, apparemment.
Un silence passa. Loufol resta debout, puis finit par sâadosser au mur.
â JâarrĂȘte pas dây penser, souffla-t-il. Ă ce quâon a vu lĂ -bas. Ce Barval⊠ça tourne en boucle dans ma tĂȘte capitaine
Belone ne répondit pas. Il attendait.
â Jâpense quâils cachent quelque chose, reprit Loufol. peut ĂȘtre sous terre. Une infrastructure, un rĂ©seau, jâsais pas. Un endroit oĂč ils cultivent, produisent⊠oĂč ils vivent peut-ĂȘtre. Le village quâon a vu, câĂ©tait que la surface. Une façade. Ils nous ont laissĂ© les vivres comme si ça leur coĂ»tait rien.
â une agriculture souterraine ? sur une Ăźle dĂ©serte et sans eau potable ? ....
â C'est la seule explication. On devrait y retourner, si mon hypothĂšse s'avĂšre exacte, nous aurons une source infini de nourriture
Belone secoua la tĂȘte lentement, comme sâil lâavait dĂ©jĂ dĂ©cidĂ© depuis longtemps.
â Non, aucune chance, les plantes ont besoin de soleil et d'eau potable,..... Ă©coute loufol, prend le reste de whisky et retourne dormir, on doit accoster demain
Loufol hocha la tĂȘte, rĂ©signĂ©. Il resta encore quelques secondes, puis tourna les talons. Au moins, il avait vidĂ© son sac.
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Le lendemain matin
Lâappel du matin se faisait comme tous les jours. Une routine vitale. Nom aprĂšs nom, prĂ©sence confirmĂ©e dâun signe de tĂȘte, dâun grognement Ă moitiĂ© rĂ©veillĂ©.
Mais quand Judith appela "CyprĂšs", il nây eut pas de rĂ©ponse.
â Il est peut-ĂȘtre encore dans la salle des batteries, rĂ©pondit Judith, la femme de CyprĂšs. Il y passe ses nuits, parfois.
Mais quand ils y allĂšrent, il nây Ă©tait pas. Ni lĂ , ni dans les quartiers, ni dans le sas, ni Ă lâarriĂšre du compartiment technique.
Ils commencÚrent à fouiller avec plus de nervosité.
Câest Loufol qui le trouva, allongĂ© sur le flanc dans un couloir latĂ©ral, entre deux renfoncements sombres. CyprĂšs ne bougeait pas. Ses yeux Ă©taient ouverts. Vides. Il semblait conscient, mais absent.
â CyprĂšs ? murmura Loufol en sâagenouillant. Hé⊠tu mâentends ?
Aucune rĂ©action. Il le toucha Ă lâĂ©paule. Le secoua doucement. CyprĂšs restait figĂ©, muet, respirant lentement.
Judith sa femme arriva, sâagenouilla Ă son tour. Elle lui prit la main, lui parla doucement, comme Ă un enfant blessĂ©. Rien. Pas un mot. Pas mĂȘme un clignement.
Ils finirent par le porter jusquâĂ une couchette. Il ne rĂ©sista pas. Ne protesta pas. Il se laissa faire, comme une enveloppe vide.
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Quelques heures plus tard
Ils étaient rassemblés dans la salle commune, tendus, silencieux. CyprÚs dormait toujours les yeux ouverts.
â Vous pensez que câest quoi ? demanda Datura.
â Une crise ? Une attaque ? Une saloperie quâil aurait touchĂ©e dans le village ?
â Il allait bien, hier. FatiguĂ©, mais normal.
â Attendez⊠Il est tombĂ© lĂ
â Ouais, prĂšs de la grille de ventilation, sous le panneau dâoutillage.
Judith se leva dâun bond, les traits crispĂ©s.
â Yâa une camĂ©ra lĂ -bas. Une de surveillance. Elle pointe sur ce passage. On devrait vĂ©rifier les enregistrements.
Personne ne répondit, mais tout le monde se mit en mouvement.
Ils se retrouvĂšrent dans la petite salle de contrĂŽle, devant lâĂ©cran grisĂątre du terminal de vidĂ©osurveillance. Les images Ă©taient granuleuses, en noir et blanc, Ă peine animĂ©es par la frĂ©quence lente des captures. Mais on voyait.
Ils remontĂšrent la bande jusquâĂ ce moment. CyprĂšs apparaissait Ă lâĂ©cran, seul, avançant dâun pas tranquille. Il semblait pensif. Puis il sâarrĂȘta, net.
Il tourne lentement la tĂȘte vers sa droite. Rien sur la vidĂ©o. Aucun autre corps, aucune ombre suspecte. Mais lui, il fixait quelque chose. Quelquâun.
Il recule dâun demi-pas, reste figĂ©.
Puis, sans prĂ©venir, il se met Ă parler. On voit clairement ses lĂšvres bouger. Il dit quelque chose. Trois, quatre phrases peut-ĂȘtre. Un Ă©change. Sa posture est tendue, mais pas agressive. Il semble⊠perplexe. Ou abasourdi.
Et puis il sâĂ©croule. Pas brutalement. Lentement, comme si ses jambes le lĂąchaient Ă contretemps. Il glisse le long de la paroi, jusquâau sol.
Le silence de la piĂšce est total.
â La vidĂ©o nâa pas de son, murmure Datura. On peut pas savoir ce quâil a dit.
â Ni Ă qui, ajoute Loufol. Parce quâil parlait Ă quelquâun. Il regardait droit devant lui.
â Mais yâa personne, lĂąche Lania. Yâa rien. Il est seul.
Judith, debout derriĂšre eux, fixe lâĂ©cran
Belone, les bras croisés, le regard dur, prend une inspiration lente.
â Ou alors, ce quâil a vu nâĂ©tait pas rĂ©el. Une hallucination ?
Personne ne sait. Lâangoisse monte. Chacun le sent : cette vidĂ©o, au lieu de donner des rĂ©ponses, nâa fait quâĂ©largir le vide.
Belone finit par rompre lâimmobilitĂ©.
â On continue vers la ville, comme prĂ©vu. On Ă©change ce quâon peut. Et on cherche un mĂ©decin. Quelquâun qui pourrait comprendre ce quâil a.
â Bien reçu capitaine
â Datura, changement de cap sur Lewes, je connais un mĂ©decin lĂ -bas
â Tout de suite capitaine
â Judith, tu as passĂ© beaucoup de temps Ă Ă©pauler CyprĂšs dans son travail de maintenance, pense tu pouvoir prendre son rĂŽle jusqu'Ă son rĂ©tablissement ?
â Oui capitaine, mais je ne pourrais faire que le strict minimum
â C'est mieux que rien ma petite
Personne ne protesta. Il nây avait rien dâautre Ă faire.
CyprĂšs, lui, restait lĂ . AllongĂ©. Immobile. Les yeux ouverts sur un monde quâeux ne voyaient pas.
-------------------------- Chapitre 3 fin
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il y a 2 mois