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Chapitre 1 : Pssstt
:Ecoutepelo:





En 2109, un phenomene inattendu frappa la terre, les autorités scientifique le nommeront le GR: Le Grand Rechauffement mais n'auront malheureusement aucune explication claires a fournir malgré leurs nombreuse tentatives de fournir de fausse recherches, toutes rapidement débunké, qui n'avaient que pour unique but de calmer les populations

Il s'agit d'une zone de chaleur infernale nĂ©e sur l’équateur, elle a dĂ©vorĂ© la planĂšte a une vitesse hallucinante, poussant des milliards d’humains vers les pĂŽles dans une guerre totale pour les derniers territoires habitables.
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La TroisiĂšme Guerre mondiale fut brĂšve, brutale, et se termina dans le feu nuclĂ©aire. Aujourd’hui, 70% de l’humanitĂ© a disparu, et le monde est plongĂ© dans un chaos sans nom
La fonte des glaces a fait de l'Antarctique le nouvel eldorado

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Les 3 grandes puissances de l'ancien monde ne sont plus :

La repuplique islamique du Frankistan
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L'hindus Anglais
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Le Califat Turk de la Germanie
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Belone,
:capitaine:
ancien haut gradĂ© de l’armĂ©e, a dĂ©sertĂ© avec ses hommes en volant un sous-marin militaire et l'ont amenagĂ© pour y accueillir leur femmes et enfants.
Depuis cinq ans, son équipage tente de survivre tant bien que mal, voguant entre les cendres et la glace, luttant contre la faim et la folie.
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Grace a a leur submersible, ils se debrouille plutot bien pour trouver des vivres, leur tactique consiste simplement a ecouter les frequence et s'approcher incognito durant la nuit pour surprendre les groupes de survivants....mais jusqu'a quand cette tactique va t elle fonctuinner ? Les groupes de survivants se font de plus en plus rares due a la progression du grand rechauffement

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Loufol,
:nazi_7:
l'operateur-radio de l’équipage, est au bout du rouleau, cela fait plusieurs jours qu'il ecoute les ondes, il etait a deux doigt d'Ă©teindre la radio lorsque soudain il capta un faible signal :

"les prĂ©paratifs pour le... Moment... PrĂȘts"
:lifelike79:


"je vois Ă  plus tard"
:lifelike78:


"Bar...que tout les membre...Taurax....bain de midi..."
:lifelike79:


- bain de midi? taurax? wtf
:nazi_7:


grace aux écoutes il apprend qu'il s'agit d'un groupe de survivants nommé Taurax, qui vit retranché sur cette petite ile Image

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- Mon commandant, je ne le sens pas, ya un truc qui cloche
:nazi_7:


- .... hmm ?
:capitaine:


- ils ne font aucun effort pour brouiller leur communications, ca sent l'invitation
:nazi_7:


- Ils doivent etre confiants dans leur isolement, ils ne se mĂ©fient que de ce qu’ils voient depuis leur tour d’observation... , on debarquera la nuit tombĂ©
:capitaine:


- A vos ordre commandant
:nazi_7:


- Je vais leur prendre jusqu'au dernier grain de riz qu'ils possedent
:capitaine:



Belone sait qu’il n’a plus le choix. Attaquer, piller, survivre—ou disparaütre.

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CyprĂšs
:Sergent_minou:
l'ingenieur en chef se rend sur le pont pour evaluer les possible points d'attaque pour l'operation de cette nuit

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- Alors comme ca ils se nomment Taurax, mdr, voyons voir si je peux les apercevoir d'ici
:Sergent_minou:


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- Heuum officier Loufol, vous ĂȘtes sur qu'il n'y a pas d'autre bande a piller dans le coin?
:Sergent_minou:


- Quoi ? C'est quoi le soucis ?
:nazi_7:


- Ils ont une cage thoracique sur leur étendard
:Sergent_minou:


- Une cage thor.... Écoute, je n'ai rien mangĂ© depuis 2 semaines, osef de leur Ă©tendard
:nazi_7:


- Si tu ne donnais pas toute tes ration a ta magalie et ton chiard, tu n'....
:Sergent_minou:


- De toute facon je n'ai capté aucun autre signe de vie dans ce coin de l'océan, pas le choix, ca passe ou ca casse
:nazi_7:


- et pour les munitions ? C'est le moment parfait pour utiliser le stock de secours non?
:Sergent_minou:


-
:nazi_7:


- Dit quelque chose, pitié
:Sergent_minou:



Dans un monde oĂč la nature elle-mĂȘme semble s’etre vengĂ©e, l’humanitĂ© s’éteint peu Ă  peu. Et seuls les plus impitoyables subsisteront.

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------------------------------------------------------------------------------------------------------------chap1 fin
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:ring:
il y a 2 mois
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Chapitre 2: L'assaut dans la pénombre
:fdv_roul:



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La nuit Ă©tait glaciale, l’obscuritĂ© Ă  peine troublĂ©e par la lueur livide des Ă©toiles. Belone et son Ă©quipage avançaient prudemment vers la base du Taurax, dissimulĂ©s dans les ombres. Les rares bĂątiments encore debout se dressaient, silencieux, dans la pĂ©nombre. Aucune lumiĂšre, aucun bruit. Seule la tour d’observation se dĂ©coupait dans le ciel noir, inerte.

Ils s’étaient attendus Ă  des guetteurs, des rondes, une quelconque rĂ©sistance. Mais il n’y avait rien. Un silence absolu pesait sur les lieux, si oppressant qu’il en devenait suspect.
Belone
:capitaine:
échangea un regard inquiet avec Loufol
:nazi_7:
, dont le visage crispĂ© trahissait la mĂȘme incomprĂ©hension.

D’un geste, il ordonna Ă  ses hommes d’avancer. Les portes du premier entrepĂŽt Ă©taient entrouvertes. Ils y pĂ©nĂ©trĂšrent sans difficultĂ© et dĂ©couvrirent des caisses de provisions, de l’eau potable, quelques armes en Ă©tat correct. Aucun piĂšge, aucune alarme. L’endroit semblait dĂ©sert, mais chaque recoin obscur faisait peser la menace d’une embuscade. Pourtant, elle ne vint jamais.

— C’est pas normal, murmura Cypres
:Sergent_minou:
, les yeux rivĂ©s sur l’extĂ©rieur.

— Ils ont peut-ĂȘtre fui, supposa Loufol
:nazi_7:
en jetant un regard à une vieille radio abandonnée dans un coin.

Belone
:capitaine:
n’aimait pas ça. Un groupe survivant ne disparaissait pas sans laisser de traces. Mais ils n’avaient pas de temps à perdre. En une demi-heure, ils rassemblùrent tout ce qu’ils pouvaient porter et prirent le chemin du retour, leurs sacs remplis à craquer.

Alors qu’ils s’apprĂȘtaient Ă  quitter les lieux, une voix s’éleva dans l’obscuritĂ© :

— Bonsoir messieurs, avez vous priĂ© le soleil aujourd'hui?
:risi_bigsmile:


Tous se figĂšrent. Belone se retourna lentement. Un homme se tenait devant eux, appuyĂ©. Il Ă©tait seul, les bras croisĂ©s, un sourire en coin. Sa barbe grisonnante, son regard et son assurance ne laissaient aucun doute : c’était un vĂ©tĂ©ran, un homme qui avait survĂ©cu Ă  trop d’hivers nuclĂ©aires pour ĂȘtre pris Ă  la lĂ©gĂšre.

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— Je suis Barval et je vous souhaitela bienvenu sur notre modeste sanctuaire
:risi_bigsmile:



Aucune arme en main. Pas de menace immédiate. Mais une assurance qui donnait froid dans le dos.


— OĂč sont tes hommes ? demanda Belone, la main sur son arme.
:capitaine:


Barval haussa les épaules.
:risi_bigsmile:


— Pas loin. Ils vous observent depuis un moment.
:risi_bigsmile:


Un silence pesant s’abattit. Belone
:capitaine:
scruta les ruines autour d’eux, cherchant des ombres, des silhouettes. Il ne vit rien. Pourtant, il sentait des regards posĂ©s sur lui.

— Commandant, on fait quoi maintenant?
:Sergent_minou:


— Écouter monsieur, nous allons reculer tout doucement et repartir, tant que vos hommes n'ouvre pas le feu, nous allons faire de meme
:capitaine:


— Revenez quand vous voulez
:risi_bigsmile:


......
:nazi_7:
:Sergent_minou:
:capitaine:



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Ils rentrent au sous-marin en vitesse. L’odeur mĂ©tallique et rance de l’habitacle leur revint en plein visage, mais cette fois, elle Ă©tait accompagnĂ©e d’un parfum plus rare : celui des vivres.

Personne ne parlait. L’équipage Ă©tait encore sonnĂ© par l’étrangetĂ© de l’assaut. Ce n’était mĂȘme pas un assaut. Pas une goutte de sang n’avait Ă©tĂ© versĂ©e. Pas un cri, pas une balle, rien qu’un silence pesant et ce chef, Barval, les regardant s’emparer de ses vivres sans opposer la moindre rĂ©sistance.

Belone caressa distraitement les cheveux de Beretta Image
:Hdjsjsue:
, sa petite-fille blottie contre lui.
Lania Image
:dornellas_clope:
la mere de Berreta et donc la fille de Belone posa une main sur son bras. "Tu vas bien ?" demanda-t-elle doucement.

Il hocha la tĂȘte, le regard perdu. "On a les vivres... c’est ce qui compte."
:capitaine:


À l’autre bout de la salle, Cyprùs
:Sergent_minou:
, Loufol
:nazi_7:
et Datura
:defunes_casque:
déchargeaient les sacs tout en murmurant entre eux.

"Je pige pas..." souffla Datura en secouant la tĂȘte. "Ça n’a pas de sens. Pourquoi ne pas nous arrĂȘter ? Pourquoi ne pas dĂ©fendre leurs ressources ? C’est insensĂ© !"
:defunes_casque:


Loufol haussa les Ă©paules. "Peut-ĂȘtre qu’ils savaient qu’ils n’avaient aucune chance contre nous ? Peut-ĂȘtre qu’ils sont Ă  bout, comme tout le monde."
:nazi_7:


"Ou alors," intervint Cyprùs en croisant les bras, "ils n’en avaient pas besoin."
:Sergent_minou:


Les deux autres le regardÚrent. "Comment ça ?" demanda Loufol.
:nazi_7:


L’ingĂ©nieur
:Sergent_minou:
fit rouler un petit boulon entre ses doigts, pensif. "On sait qu’ils ont survĂ©cu jusque-lĂ  sur une ile desert, ils n'ont aucune agriculture visible. Et pourtant, ils nous ont laissĂ© partir 200kg de vivres sans rien dire. S’ils n’avaient pas un autre moyen de se nourrir, ça serait du suicide. Je crois... je crois qu’ils ont une source d’approvisionnement qu’on ignore."
:Sergent_minou:


Datura, le navigateur lñcha un ricanement nerveux. "Tu parles d’un miracle ? Dans ce monde ?"
:defunes_casque:


CyprÚs ne répondit pas. Mais un frisson parcourut son échine.
:Sergent_minou:


Pendant ce temps, Belone
:capitaine:
se força Ă  chasser ces pensĂ©es. L’essentiel Ă©tait lĂ  : ils avaient de quoi manger, de quoi survivre un peu plus longtemps. Il referma les bras sur Beretta
:Hdjsjsue:
, profitant du rĂ©pit qu’offrait ce moment.

— Papi, raconte moi, vous les avez tous trouĂ© n'est ce pas? Je veux tuer des mĂ©chant moi aussi
:Hdjsjsue:


— Jsuis fatiguĂ© ma puce, va me ramener mon repas je meurs de faim
:capitaine:



Le sous-marin vrombissait doucement, les maintenant Ă  l’abri du monde extĂ©rieur. Mais dans les ombres de son esprit, une question s’insinuait dĂ©jĂ  : d’oĂč venait cette manne infinie ? Et qu’avaient-ils rĂ©ellement dĂ©clenchĂ© en la prenant ?

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Alors que Cypres se dirigeait vers l'arriere du sous-marin pour reprendre ses opérations de maintenance, il entenda une voix derriere lui et se retourna


— Bonsoir mon ami, avez vous priĂ© le soleil aujourd'hui?
:risi_bigsmile:


— .....
:Sergent_minou:



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----------------------------------------------------------- chap2 fin
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:knuckless:
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:ring:
il y a 2 mois
Top !
:complot:
Pourquoi tu le poste ici, plutÎt que dans le général ?
:bigard_vnr:
il y a 2 mois
Sweat par pitié !
il y a 2 mois
Zinzin
il y a 2 mois
GrosMalin
GrosMalin
2 mois
Sweat par pitié !
Chapitre 3: un mal inconnu


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- Bon, allez dormir, demain nous allons en ville pour troquer quelques vivres contre des piÚces détachées et des médicaments
:capitaine:


- Oui capitaine
:nazi_7:


- Bien reçu, je mets le cap sur Halifax
:defunes_casque:



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Loufol
:nazi_7:
n’arrivait pas Ă  dormir. AllongĂ© sur sa couchette, les mains sur le ventre, il fixait le plafond du compartiment sans vraiment le voir. L’air Ă©tait lourd, saturĂ© de ce mĂ©lange d’humiditĂ© et de mĂ©tal qui imprĂ©gnait chaque recoin du sous-marin. À chaque respiration, il avait l’impression de ravaler ses doutes.

Il pensait à l’üle. À cette rencontre. À Barval.

Quelque chose clochait. Il le sentait dans ses os. Plus il y pensait, plus un malaise rampant s’installait en lui.

Il se leva sans faire de bruit. Enfila son pull. Remonta le couloir, pieds nus sur le métal froid. Une lumiÚre rouge clignotait paresseusement au-dessus de la cloison.

Belone était là
:capitaine:
, comme souvent, assis Ă  l’écart dans la salle de veille, les bras croisĂ©s, le regard vide. Il tourna la tĂȘte sans surprise quand Loufol entra.

— Tu dors pas ? demanda Loufol.
:nazi_7:


— Non. Toi non plus, apparemment.
:capitaine:


Un silence passa. Loufol resta debout, puis finit par s’adosser au mur.

— J’arrĂȘte pas d’y penser, souffla-t-il. À ce qu’on a vu lĂ -bas. Ce Barval
 ça tourne en boucle dans ma tĂȘte capitaine
:nazi_7:


Belone ne répondit pas. Il attendait.

— J’pense qu’ils cachent quelque chose, reprit Loufol. peut ĂȘtre sous terre. Une infrastructure, un rĂ©seau, j’sais pas. Un endroit oĂč ils cultivent, produisent
 oĂč ils vivent peut-ĂȘtre. Le village qu’on a vu, c’était que la surface. Une façade. Ils nous ont laissĂ© les vivres comme si ça leur coĂ»tait rien.
:nazi_7:


— une agriculture souterraine ? sur une Ăźle dĂ©serte et sans eau potable ? ....
:capitaine:


— C'est la seule explication. On devrait y retourner, si mon hypothùse s'avùre exacte, nous aurons une source infini de nourriture
:nazi_7:


Belone secoua la tĂȘte lentement, comme s’il l’avait dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© depuis longtemps.

— Non, aucune chance, les plantes ont besoin de soleil et d'eau potable,..... Ă©coute loufol, prend le reste de whisky et retourne dormir, on doit accoster demain
:capitaine:


Loufol hocha la tĂȘte, rĂ©signĂ©. Il resta encore quelques secondes, puis tourna les talons. Au moins, il avait vidĂ© son sac.


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Le lendemain matin

L’appel du matin se faisait comme tous les jours. Une routine vitale. Nom aprĂšs nom, prĂ©sence confirmĂ©e d’un signe de tĂȘte, d’un grognement Ă  moitiĂ© rĂ©veillĂ©.

Mais quand Judith appela "CyprĂšs", il n’y eut pas de rĂ©ponse.

— Il est peut-ĂȘtre encore dans la salle des batteries, rĂ©pondit Judith, la femme de CyprĂšs. Il y passe ses nuits, parfois.

Mais quand ils y allĂšrent, il n’y Ă©tait pas. Ni lĂ , ni dans les quartiers, ni dans le sas, ni Ă  l’arriĂšre du compartiment technique.

Ils commencÚrent à fouiller avec plus de nervosité.

C’est Loufol qui le trouva, allongĂ© sur le flanc dans un couloir latĂ©ral, entre deux renfoncements sombres. CyprĂšs ne bougeait pas. Ses yeux Ă©taient ouverts. Vides. Il semblait conscient, mais absent.

— CyprĂšs ? murmura Loufol en s’agenouillant. Hé  tu m’entends ?

Aucune rĂ©action. Il le toucha Ă  l’épaule. Le secoua doucement. CyprĂšs restait figĂ©, muet, respirant lentement.

Judith sa femme arriva, s’agenouilla Ă  son tour. Elle lui prit la main, lui parla doucement, comme Ă  un enfant blessĂ©. Rien. Pas un mot. Pas mĂȘme un clignement.

Ils finirent par le porter jusqu’à une couchette. Il ne rĂ©sista pas. Ne protesta pas. Il se laissa faire, comme une enveloppe vide.


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Quelques heures plus tard

Ils étaient rassemblés dans la salle commune, tendus, silencieux. CyprÚs dormait toujours les yeux ouverts.

— Vous pensez que c’est quoi ? demanda Datura.

— Une crise ? Une attaque ? Une saloperie qu’il aurait touchĂ©e dans le village ?

— Il allait bien, hier. FatiguĂ©, mais normal.
:Tarkin:


— Attendez
 Il est tombĂ© lĂ 

— Ouais, prùs de la grille de ventilation, sous le panneau d’outillage.

Judith se leva d’un bond, les traits crispĂ©s.

— Y’a une camĂ©ra lĂ -bas. Une de surveillance. Elle pointe sur ce passage. On devrait vĂ©rifier les enregistrements.

Personne ne répondit, mais tout le monde se mit en mouvement.

Ils se retrouvĂšrent dans la petite salle de contrĂŽle, devant l’écran grisĂątre du terminal de vidĂ©osurveillance. Les images Ă©taient granuleuses, en noir et blanc, Ă  peine animĂ©es par la frĂ©quence lente des captures. Mais on voyait.

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Ils remontĂšrent la bande jusqu’à ce moment. CyprĂšs apparaissait Ă  l’écran, seul, avançant d’un pas tranquille. Il semblait pensif. Puis il s’arrĂȘta, net.

Il tourne lentement la tĂȘte vers sa droite. Rien sur la vidĂ©o. Aucun autre corps, aucune ombre suspecte. Mais lui, il fixait quelque chose. Quelqu’un.

Il recule d’un demi-pas, reste figĂ©.

Puis, sans prĂ©venir, il se met Ă  parler. On voit clairement ses lĂšvres bouger. Il dit quelque chose. Trois, quatre phrases peut-ĂȘtre. Un Ă©change. Sa posture est tendue, mais pas agressive. Il semble
 perplexe. Ou abasourdi.

Et puis il s’écroule. Pas brutalement. Lentement, comme si ses jambes le lĂąchaient Ă  contretemps. Il glisse le long de la paroi, jusqu’au sol.

Le silence de la piĂšce est total.

— La vidĂ©o n’a pas de son, murmure Datura. On peut pas savoir ce qu’il a dit.

— Ni à qui, ajoute Loufol. Parce qu’il parlait à quelqu’un. Il regardait droit devant lui.

— Mais y’a personne, lñche Lania. Y’a rien. Il est seul.

Judith, debout derriĂšre eux, fixe l’écran


Belone, les bras croisés, le regard dur, prend une inspiration lente.

— Ou alors, ce qu’il a vu n’était pas rĂ©el. Une hallucination ?

Personne ne sait. L’angoisse monte. Chacun le sent : cette vidĂ©o, au lieu de donner des rĂ©ponses, n’a fait qu’élargir le vide.


Belone finit par rompre l’immobilitĂ©.

— On continue vers la ville, comme prĂ©vu. On Ă©change ce qu’on peut. Et on cherche un mĂ©decin. Quelqu’un qui pourrait comprendre ce qu’il a.

— Bien reçu capitaine

— Datura, changement de cap sur Lewes, je connais un mĂ©decin lĂ -bas
:capitaine:


— Tout de suite capitaine
:defunes_casque:


— Judith, tu as passĂ© beaucoup de temps Ă  Ă©pauler CyprĂšs dans son travail de maintenance, pense tu pouvoir prendre son rĂŽle jusqu'Ă  son rĂ©tablissement ?

— Oui capitaine, mais je ne pourrais faire que le strict minimum

— C'est mieux que rien ma petite
:capitaine:


Personne ne protesta. Il n’y avait rien d’autre à faire.

CyprĂšs, lui, restait lĂ . AllongĂ©. Immobile. Les yeux ouverts sur un monde qu’eux ne voyaient pas.


-------------------------- Chapitre 3 fin
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:lifelike15:
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:ring:
il y a 2 mois
T'as un réel talent @Lifelike . On attend tous la suite !
il y a 2 mois