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Le 2nd principe de la thermodynamique prédit que tout système fermé évolue vers un état d’entropie maximale (c’est-à-dire vers un état totalement homogénéisé, mélangé, "gris" où il ne se passe plus rien).

Cependant, l’Univers est un système ouvert, et l’humain est un système de redirection de l’entropie vers l’infini.

C’est du au fait que l’humain est affecté par le langage, qui introduit une dimension d’irréversibilité dans les actions humaines (une blague ne fait rire que la première fois qu’on l’entend, et donc entendre cette blague introduit une coupure irréversible dans la vie d’un sujet). C’est cette irréversibilité qui écarte l’entropie (puisqu’un état d’entropie maximale est justement un état atemporel qui a épuisé toute son irréversibilité... or la présence du langage dans l’Univers est comme une pompe à injection d’irréversibilité).

L’irréversibilité introduite dans le monde par le langage humain se manifeste par la non-commutativité des observables quantiques. Au fond, la réduction du paquet d’onde a lieu lorsqu’une quantité physique est symbolisée, c’est-à-dire lorsqu’à travers le filtre de l’imaginaire, il y a passage du réel au symbolique.
C'est que de l'amour putain !
:patrick_biere:
il y a 3 mois
Avez-vous des questions ?
:risibo:
C'est que de l'amour putain !
:patrick_biere:
il y a 3 mois
ok je note
:Autiste_note:


mais sinon, non aucunes questions c’est bien expliqué
:Autiste_note:
j’vais pas tarder à éjaculer
il y a 3 mois
Il y a un lien entre ce que j’appelle "irréversibilité" et le non-déterminisme quantique.

Dans le sens où la physique classique est réversible car ses lois sont invariantes si on inverse la flèche du temps (car essentiellement, ce sont des équations différentielles d’ordre 2 sans terme de dissipation... ou pour le dire autrement, si un chemin minimise l’action du lagrangien alors le chemin inverse aussi...).

Ce qui n’est pas le cas quand on passe en quantique.
C'est que de l'amour putain !
:patrick_biere:
il y a 3 mois
@Zardoz @FAKE @Zuz_moi @Yoneda
C'est que de l'amour putain !
:patrick_biere:
il y a 3 mois
Alors non. Ce n'est pas le langage qui est la cause de l'irréversibilité. C'est tout simplement le temps.

Tu as raison de souligner que la mécanique classique est réversible. Mais le temps de la mécanique classique est celui de l' « univers bloc » (passé, présent et futur coexistent, la preuve : tu vois tout l'axe des temps "en même temps"), et c'est la formulation analytique y=f(t) qui produit cette impression.

Voir "tout l'axe des temps en même temps" est aussi la preuve que ce temps est fictif, incrusté (embedded) dans un formalisme mathématique et non physique, et que ce n'est pas ton temps à toi puisque dans ton temps à toi, tu ne vois pas le futur. Et ton présent 'avance" à la vitesse de très exactement une seconde par seconde, ce qui est bien entendu une circularité et un non-sens.

La thermodynamique est un des moyens d'orienter "la flèche du temps" (elle interdit que le verre cassé se reconstitue). Au final, il semblerait que le temps soit juste une façon de séparer une chaîne d'évènements. Et de les ordonner (causalité).
Certifié tous gaz.
il y a 3 mois
Zardoz
Zardoz
3 mois
Alors non. Ce n'est pas le langage qui est la cause de l'irréversibilité. C'est tout simplement le temps.

Tu as raison de souligner que la mécanique classique est réversible. Mais le temps de la mécanique classique est celui de l' « univers bloc » (passé, présent et futur coexistent, la preuve : tu vois tout l'axe des temps "en même temps"), et c'est la formulation analytique y=f(t) qui produit cette impression.

Voir "tout l'axe des temps en même temps" est aussi la preuve que ce temps est fictif, incrusté (embedded) dans un formalisme mathématique et non physique, et que ce n'est pas ton temps à toi puisque dans ton temps à toi, tu ne vois pas le futur. Et ton présent 'avance" à la vitesse de très exactement une seconde par seconde, ce qui est bien entendu une circularité et un non-sens.

La thermodynamique est un des moyens d'orienter "la flèche du temps" (elle interdit que le verre cassé se reconstitue). Au final, il semblerait que le temps soit juste une façon de séparer une chaîne d'évènements. Et de les ordonner (causalité).
Ce qui me fait dire le langage est cause de l’irréversibilité,
c’est qu’en physique il y a réduction irréversible du paquet d’onde lorsqu’une grandeur est mesurée, c’est-à-dire quantifiée, symbolisée (c’est là que le langage intervient).

Même si ça reste très flou. Qu’est-ce que c’est exactement qu’une mesure ?

Et aussi, la non-commutativité des opérateurs quantique ressemble beaucoup à la non-commutativité du langage: "Le chat mange le rat" ≠ "le rat mange le chat".
C'est que de l'amour putain !
:patrick_biere:
il y a 3 mois
Ce qui me fait dire le langage est cause de l’irréversibilité,
c’est qu’en physique il y a réduction irréversible du paquet d’onde lorsqu’une grandeur est mesurée, c’est-à-dire quantifiée, symbolisée (c’est là que le langage intervient).

Même si ça reste très flou. Qu’est-ce que c’est exactement qu’une mesure ?

Et aussi, la non-commutativité des opérateurs quantique ressemble beaucoup à la non-commutativité du langage: "Le chat mange le rat" ≠ "le rat mange le chat".
Mesurer est-il énoncer ?

C'est poser la question du rôle de l'expérimentateur dans la théorie de la mesure.

L'expérience aurait-elle donné le même résultat en l'absence d'humain pour lire l'instrument ? À ton avis ?
Certifié tous gaz.
il y a 3 mois
Le 2nd principe de la thermodynamique prédit que tout système fermé évolue vers un état d’entropie maximale (c’est-à-dire vers un état totalement homogénéisé, mélangé, "gris" où il ne se passe plus rien).

Cependant, l’Univers est un système ouvert, et l’humain est un système de redirection de l’entropie vers l’infini.

C’est du au fait que l’humain est affecté par le langage, qui introduit une dimension d’irréversibilité dans les actions humaines (une blague ne fait rire que la première fois qu’on l’entend, et donc entendre cette blague introduit une coupure irréversible dans la vie d’un sujet). C’est cette irréversibilité qui écarte l’entropie (puisqu’un état d’entropie maximale est justement un état atemporel qui a épuisé toute son irréversibilité... or la présence du langage dans l’Univers est comme une pompe à injection d’irréversibilité).

L’irréversibilité introduite dans le monde par le langage humain se manifeste par la non-commutativité des observables quantiques. Au fond, la réduction du paquet d’onde a lieu lorsqu’une quantité physique est symbolisée, c’est-à-dire lorsqu’à travers le filtre de l’imaginaire, il y a passage du réel au symbolique.
Qu'est ce qui a conduit au big bang alors ? Si l'univers précédent était condamné à l'immobilisme ? A moins que l'univers précédent ne répondait pas aux mêmes lois.
il y a 3 mois
Zardoz
Zardoz
3 mois
Mesurer est-il énoncer ?

C'est poser la question du rôle de l'expérimentateur dans la théorie de la mesure.

L'expérience aurait-elle donné le même résultat en l'absence d'humain pour lire l'instrument ? À ton avis ?
La question que tu as posée, on ne peut pas y répondre s’il n’y a pas un humain quelque part dans l’histoire pour mesurer qqch à un moment.

Comment peut-on tester si "l’expérience en absence d’humain" aurait ou non donné le même résultat, si ce n’est en effectuant des mesures sur "l’expérience en absence d’humain" ?

Mais c’est impossible d’effectuer des mesures sans humain quelque part en bout de course pour lire ces mesures. "Mesurer ce qu’il se passe sur l’expérience en absence d’humain", c’est contradictoire.

C’est-à-dire que même s’il y a une sorte de sismogramme qui note ce qu’il se passe en absence d’humain, à un moment, même un an après, il faudra bien qu’un humain lise le sismogramme pour savoir ce qu’il s’est passé. Et qu’un humain lise un an plus tard ce qu’il s’est passé, ou une seconde plus tard, qualitativement c’est la même chose.
C'est que de l'amour putain !
:patrick_biere:
il y a 3 mois
Le 2nd principe de la thermodynamique prédit que tout système fermé évolue vers un état d’entropie maximale (c’est-à-dire vers un état totalement homogénéisé, mélangé, "gris" où il ne se passe plus rien).

Cependant, l’Univers est un système ouvert, et l’humain est un système de redirection de l’entropie vers l’infini.

C’est du au fait que l’humain est affecté par le langage, qui introduit une dimension d’irréversibilité dans les actions humaines (une blague ne fait rire que la première fois qu’on l’entend, et donc entendre cette blague introduit une coupure irréversible dans la vie d’un sujet). C’est cette irréversibilité qui écarte l’entropie (puisqu’un état d’entropie maximale est justement un état atemporel qui a épuisé toute son irréversibilité... or la présence du langage dans l’Univers est comme une pompe à injection d’irréversibilité).

L’irréversibilité introduite dans le monde par le langage humain se manifeste par la non-commutativité des observables quantiques. Au fond, la réduction du paquet d’onde a lieu lorsqu’une quantité physique est symbolisée, c’est-à-dire lorsqu’à travers le filtre de l’imaginaire, il y a passage du réel au symbolique.
L'entropie n'est pas une mesure de l'homogénéité, mais plutot d'une distribution d'états stables.

L'humain (et la vie en général) réduit localement l'entropie, mais l'augmente drastiquement en dehors.

Je vous pas trop où le langage intervient ensuite dans ce que tu racontes
il y a 3 mois
Ce qui me fait dire le langage est cause de l’irréversibilité,
c’est qu’en physique il y a réduction irréversible du paquet d’onde lorsqu’une grandeur est mesurée, c’est-à-dire quantifiée, symbolisée (c’est là que le langage intervient).

Même si ça reste très flou. Qu’est-ce que c’est exactement qu’une mesure ?

Et aussi, la non-commutativité des opérateurs quantique ressemble beaucoup à la non-commutativité du langage: "Le chat mange le rat" ≠ "le rat mange le chat".
C'est pas la mesure qui réduit, c'est l'interaction qu'implique la mesure
:risitas_triangle_:
il y a 3 mois
C'est très intéressant.

Effectivement je pense que le rôle de l'humain est de faire en sorte que le monde reste autant que possible un lieu d'apprentissage pour les âmes.

Donc faire en sorte qu'il y a toujours quelque chose à y faire d'enrichissant, qu'il s'y passe toujours quelque chose.

Ce qui définit le bien comme étant ce qui entraîne le mouvement, et le mal comme étant ce qui l'entrave.
Je suis Seugondaire.
il y a 3 mois
Zuz_moi
Zuz_moi
3 mois
L'entropie n'est pas une mesure de l'homogénéité, mais plutot d'une distribution d'états stables.

L'humain (et la vie en général) réduit localement l'entropie, mais l'augmente drastiquement en dehors.

Je vous pas trop où le langage intervient ensuite dans ce que tu racontes
Ça peut se voir sous beaucoup de plans différents, mais disons, comme premier exemple:

La parole sert notamment à donner des ordres. Et un ordre reçu par un humain à tendance à le réveiller et à l’enjoindre à mettre en ordre le monde physique et à lutter contre la tendance naturelle à l’entropie, c’est-à-dire (comme tu l’as dit) rediriger l’entropie vers l’extérieur.

Plus généralement, le langage introduit chez l’homme des distinctions et de la structure. D’abord sur le plan psychologique, mais l’homme est poussé à matérialiser (par son travail) ces distinctions psychologiques sur le plan physique: par exemple en construisant des objets selon des lignes droites, des objets avec un intérieur et un extérieur, etc... ces actions entraînant toutes une diminution (locale) de l’entropie.

L’homme est poussé à introduire des différences et des hétérogénéités diminutrices d’entropie dans le monde physique à cause de son aptitude au langage, justement parce que la structure du langage est un système de différences (chaque signifiant est différent d’un autre, comme 1≠0). Et l’homme est poussé à façonner le monde à l’image de son langage, justement parce que le langage est son principal moyen d’appréhension du monde. L’homme applique le langage et son système de différences sur le monde comme on appliquerait un sceau sur de la cire. C’est pour ça que je dis que l’humain, sur le plan physique, est un appareil évacuant l’entropie vers l’extérieur, et que cette faculté évacuatrice d’entropie vient du langage.
C'est que de l'amour putain !
:patrick_biere:
il y a 3 mois
Zuz_moi
Zuz_moi
3 mois
C'est pas la mesure qui réduit, c'est l'interaction qu'implique la mesure
:risitas_triangle_:
Si tu as d’autres éléments pour m’aider à comprendre ça, je suis preneur.

Il me semble que considérer l’interaction entre deux systèmes quantiques d’espaces de Hilbert A et B, signifie qu’on passe au produit tensoriel AxB.

Mais quel est le rapport entre ce passage au produit tensoriel, et la projection de l’état de A sur un des espaces propres d’un observable ?

Et si par exemple B est l’appareil qui sert à mesurer, quel est le rapport entre B et l’observable (correspondant à la mesure réalisée) qui est un opérateur agissant sur A ?
C'est que de l'amour putain !
:patrick_biere:
il y a 3 mois
normal, il faut bien que la dualité reste équilibrée
:John_pepouze:
il y a 3 mois
C'est très intéressant.

Effectivement je pense que le rôle de l'humain est de faire en sorte que le monde reste autant que possible un lieu d'apprentissage pour les âmes.

Donc faire en sorte qu'il y a toujours quelque chose à y faire d'enrichissant, qu'il s'y passe toujours quelque chose.

Ce qui définit le bien comme étant ce qui entraîne le mouvement, et le mal comme étant ce qui l'entrave.
Oui, on pourrait dire que la vérité est une parole qui brise une boucle.

Ou comme Grothendieck le mathématicien disait: "ce qui est vrai est ce qui est fécond".

Quand un homme féconde une femme, il brise son cycle (sa boucle) menstruel(le).

Le spermatozoïde est comme un grain de sable dans la machine qui met en branle tout un processus qui fait qu’un enfant va pouvoir s’extraire de la machine impure du ventre maternel avec ses cycles impitoyables (on pourrait voir les règles des femmes comme le sang des enfants potentiels broyés par la machine, à défaut du fait qu’un spermatozoïde soit intervenu pour enclencher le processus de délivrance).

Le spermatozoïde = la parole d’YHWH = la parole vraie
Le ventre maternel = l’Égypte = la machine langagière
L’enfant = les enfants d’Israël = le sujet parlant
Les règles = le sang des enfants tués par Pharaon = ce que le sujet parlant sacrifie pour conserver son symptôme qu’il aime tant.

La parole vraie libère le sujet parlant des déterminations de la machine langagière avec ses automatismes, ses clichés, ses formules toutes faites, ses réponses par défaut.
C'est que de l'amour putain !
:patrick_biere:
il y a 3 mois
Le 2nd principe de la thermodynamique prédit que tout système fermé évolue vers un état d’entropie maximale (c’est-à-dire vers un état totalement homogénéisé, mélangé, "gris" où il ne se passe plus rien).

Cependant, l’Univers est un système ouvert, et l’humain est un système de redirection de l’entropie vers l’infini.

C’est du au fait que l’humain est affecté par le langage, qui introduit une dimension d’irréversibilité dans les actions humaines (une blague ne fait rire que la première fois qu’on l’entend, et donc entendre cette blague introduit une coupure irréversible dans la vie d’un sujet). C’est cette irréversibilité qui écarte l’entropie (puisqu’un état d’entropie maximale est justement un état atemporel qui a épuisé toute son irréversibilité... or la présence du langage dans l’Univers est comme une pompe à injection d’irréversibilité).

L’irréversibilité introduite dans le monde par le langage humain se manifeste par la non-commutativité des observables quantiques. Au fond, la réduction du paquet d’onde a lieu lorsqu’une quantité physique est symbolisée, c’est-à-dire lorsqu’à travers le filtre de l’imaginaire, il y a passage du réel au symbolique.
Je savais pas Patrick Sébastien était un cosmologiste de renom
il y a 3 mois
L'op n'est plus juif, amen
il y a 3 mois