InscriptionConnexion



Preuve en est de son blason épiscopal, qui sera modifié pour représenter sa fonction pontificale. Selon les coutumes de l’héraldique (soit la science des armoiries) ecclésiastique, dont l’usage perdure depuis le XIIIe siècle, le côté gauche de l’écu est dédié à la juridiction ou au territoire desservi par l’évêque. Dans le cas de celui du pape Léon XIV, cette partie est occupée par une fleur de lys blanche sur fond bleu. Cette fleur, associée à la couleur mariale, représente la Vierge Marie sous le titre d’Immaculée Conception, patronne du diocèse de Chiclayo.

Dans l’héraldique ecclésiastique, la partie droite de l’écu désigne plus spécifiquement les qualificatifs de la personne. On trouve sur le blason de Robert Prevost un Sacré-Cœur percé d’une flèche, sur un livre fermé. Ce symbole est celui de l’Ordre de Saint-Augustin, que le nouveau pape a intégré à l’âge de 22 ans, et dont il a d’ailleurs été prieur général pendant douze ans. L’ordre mendiant fondé au XIIIe siècle se réfère à la règle de Saint-Augustin, qui prêche l’unité, la pauvreté de vie et la charité, et dont la théologie met l’accent sur la recherche de la vérité intérieure.

L’écu est surmonté de sa devise, «in illo uno unum» («Dans Celui qui est Un, soyons un»), issue d’un sermon de Saint-Augustin (Psaume 127 : «Bien que nous, chrétiens, soyons nombreux, dans l’unique Christ, nous sommes un»), qui reflète son aspiration à l’unité au sein de l’Église. En cela, ces armoiries «remplissent leur fonction symbolique, qui est d’être comprises immédiatement» par le spectateur, précise à cet effet Eric Mension Rigau, historien spécialiste de l’étude des élites.

Clés de Saint-Pierre et tiare pontificale
Les ornements extérieurs comportent quant à eux un chapeau à large bord, motif traditionnel sur les blasons épiscopaux. Ce «galero» était initialement réservé au «bas clergé», soit les moines et les prêtres officiant dans les paroisses, au plus près du peuple de Dieu, jusqu’à ce que le pape Innocent IV l’impose aux cardinaux en 1245. Le couvre-chef, rouge en écho à la fonction cardinale de Robert Prevost, surplombe une cordelière à quinze houppes. Posée en pal derrière l’écu, la croix de procession à double traverse est l’unique signe que les évêques ont le droit de porter.


pour exemple : le blason episcopal de Benoit 16 :



Rappelons qu’il s’agit d’un blason de type « à calice », d’un écu rouge chapé d’or, portant comme emblèmes: la tête du Maure – un anneau à l’oreille et couronné – des archevêques de Munich-Freising depuis le VIIIe s., brun, et les lèvres, la couronne et le collier rouges, dans le canton droit (chape d’or droite) – en haut à gauche lorsqu’on le regarde -; l’ours de saint Corbinien, brun, son bât d’or croisé de noir, dans le canton gauche (chape d’or gauche) – à droite -; et au-dessous, au point « le plus noble » de l’écu, sur fond rouge, la coquille. Rappelons que pour le cardinal Ratzinger, le Maure signifie l’universalité de l’Eglise: nous sommes « un » dans le Christ; l’ours, la « bête de somme » au service du Christ et de l’Eglise; et la coquille à la foi le caractère insondable du mystère divin et le pèlerinage sur cette terre d’or . Ce qui est nouveau dans les armoiries pontificales, c’est d’abord la suppression de la tiare, remplacée par la mitre , puis l’usage de la chape monastique (saint Benoît), et enfin, la présence du pallium.

Benoît XVI reprend la tradition du pallium dans ses armoiries

Benoît XVI reprend la tradition du pallium dans ses armoiries ROME, Jeudi 28 avril 2005 (ZENIT.org) – Benoît XVI reprend la tradition du pallium dans les armoiries ecclésiastiques: le pallium du Bon pasteur et du Successeur de Pierre. AVRIL 28, 2005 00:00ZENIT STAFFEGLISES LOCALES WhatsAppMessengerFacebookTwitterPartager Share this Entry L’Osservatore Romano en italien de ce jeudi 28 avril publie, sous la plume d’Andrea Lanza Cordero de Montezemolo un commentaire des armoiries du pape Benoît XVI: il précise les couleurs. Rappelons qu’il s’agit d’un blason de type « à calice », d’un écu rouge chapé d’or, portant comme emblèmes: la tête du Maure – un anneau à l’oreille et couronné – des archevêques de Munich-Freising depuis le VIIIe s., brun, et les lèvres, la couronne et le collier rouges, dans le canton droit (chape d’or droite) – en haut à gauche lorsqu’on le regarde -; l’ours de saint Corbinien, brun, son bât d’or croisé de noir, dans le canton gauche (chape d’or gauche) – à droite -; et au-dessous, au point « le plus noble » de l’écu, sur fond rouge, la coquille. Rappelons que pour le cardinal Ratzinger, le Maure signifie l’universalité de l’Eglise: nous sommes « un » dans le Christ; l’ours, la « bête de somme » au service du Christ et de l’Eglise; et la coquille à la foi le caractère insondable du mystère divin et le pèlerinage sur cette terre d’or (cf. ZF050419). Ce qui est nouveau dans les armoiries pontificales, c’est d’abord la suppression de la tiare, remplacée par la mitre (cf. ZF050426), puis l’usage de la chape monastique (saint Benoît), et enfin, la présence du pallium. La tiare a été supprimée par Paul VI qui l’a donnée en bienfaisance, et les papes ne sont plus couronnés, mais ils deviennent papes au moment de leur acceptation du choix du conclave. La messe du couronnement est remplacée par la messe d’inauguration du pontificat. Mais la tiare subsistait dans les armoiries pontificales. Le pape benoît XVI lui substitue la mitre, avec trois bandes d’or et d’argent, rappelant le triple pouvoir d’ordre, de juridiction et de magistère, mais reliées entre elles verticalement pour marquer l’unité de la personne du pontife exerçant ce pouvoir. Le pouvoir des « clefs » confié par le Christ à Pierre (Matthieu 16, 19) reste toujours symbolisé par deux clefs d’or et d’argent, croisées derrière l’écu en forme de croix de Saint-André et unies par un cordon. Dans l’héraldique archiépiscopale plus récente, le pallium apparaît souvent au-dessus, en dessous ou à l’intérieur de l’écu. Le code de droit canon de 1917 traitait le pallium en six canons: le droit de le porter implique aussi le droit de le faire apparaître dans le blason du métropolite. Mais il est surtout un emblème du souverain pontife, depuis le IVe s., et Benoît XVI en a fait une véritable pédagogie dans son homélie, le 24 avril (ZF050424), insistant sur le symbole de la brebis perdue que le Bon pasteur va chercher. Depuis le XVe siècle, en Angleterre, c’est une tradition de le porter sur l’écu: le cardinal Basil Hume, archevêque de Westminster l’avait ajouté aux armoiries familiales. Mais Mons. Bruno Bernard Heim précise, dans son livre en italien intitulé « L’héraldique dans l’Eglise catholique » (Libreria editrice vaticana, 2000, p. 73), que « pour être signe de dignité, le pallium devrait être en dehors de l’écu », en tant « qu’ornement extérieur »: c’est ce que Benoît XVI a choisi. Dans l’héraldique civile ou ecclésiastique, il est habituel de voir, en dessous de l’écu un ruban portant la devise. Dans ses armoiries épiscopales, le cardinal Ratzinger avait inscrit: « Cooperatoires Veritatis ». Cette expression de saint Paul reste sa devise, mais n’apparaît pas dans les armoiries de Benoît XVI, pas plus que la devise de Jean-Paul II n’apparaissait dans ses armoiries: une façon, selon l’interprétation d’Andrea de Montezemolo, de signifier « ouverture sans exclusion à tous les idéaux dérivant de la foi, de l’espérance et de la charité ».

Benoît XVI reprend la tradition du pallium dans ses armoiries | ZENIT - Français
il y a 3 mois
https://x.com/E2Villiers/status/1920883876458586404


le droitardé Emmanuel de villiers qui prend le lys blanc comme une fleur de lys royal francaise alors que c est l'embleme de la vierge marie bordel
:dujardin_rigole:


quels glands ces droitardés
:Ecoute_petit:
il y a 3 mois
les aristocrates royalistes qui voient un lys francais dans le blason du pape jpp
:dujardin_rigole:
:dujardin_rigole:
il y a 3 mois
https://x.com/E2Villiers/status/1920883876458586404


le droitardé Emmanuel de villiers qui prend le lys blanc comme une fleur de lys royal francaise alors que c est l'embleme de la vierge marie bordel
:dujardin_rigole:


quels glands ces droitardés
:Ecoute_petit:
iil est vraiment débile
🇫🇷 🇵🇱 🇪🇺 🇺🇦
il y a 3 mois
https://x.com/E2Villiers/status/1920883876458586404


le droitardé Emmanuel de villiers qui prend le lys blanc comme une fleur de lys royal francaise alors que c est l'embleme de la vierge marie bordel
:dujardin_rigole:


quels glands ces droitardés
:Ecoute_petit:
Le QI négatif des droitardax
:ouzbek:


En plus le lys de France est jaune
Image
:T10:
:Pos:
:gerald:
:cheval:
:robe:
:POQ:
:T11:
il y a 3 mois
Non officiel, il serait assez étonnant que la tiare apparaisse sur le blason (plus le cas depuis Benoît XVI)
https://x.com/father_rmv/status/1920895002613297570
il y a 3 mois
https://x.com/E2Villiers/status/1920883876458586404


le droitardé Emmanuel de villiers qui prend le lys blanc comme une fleur de lys royal francaise alors que c est l'embleme de la vierge marie bordel
:dujardin_rigole:


quels glands ces droitardés
:Ecoute_petit:
Merci mais cet imbécile ne nous représente pas, d'ailleurs vous faites tous les deux l'erreur de penser que c'est le blason officiel
Image
il y a 3 mois
Trop long clé
Image
Résumé succinct SVP ? C'est une bonne nouvelle pour le forumeur moyen ?
il y a 3 mois
Le blason officiel est sorti, comme prévu pas de tiare mais une mitre @Porsenna @GodFootball @HessPetCulAir
https://x.com/TerzaLoggia/status/1921168763774251016
il y a 3 mois
Amaury
Amaury
3 mois
iil est vraiment débile
lui c est le pire des DeViliiers il doit être consanguin
:Arnold_cigare:
il y a 3 mois



Preuve en est de son blason épiscopal, qui sera modifié pour représenter sa fonction pontificale. Selon les coutumes de l’héraldique (soit la science des armoiries) ecclésiastique, dont l’usage perdure depuis le XIIIe siècle, le côté gauche de l’écu est dédié à la juridiction ou au territoire desservi par l’évêque. Dans le cas de celui du pape Léon XIV, cette partie est occupée par une fleur de lys blanche sur fond bleu. Cette fleur, associée à la couleur mariale, représente la Vierge Marie sous le titre d’Immaculée Conception, patronne du diocèse de Chiclayo.

Dans l’héraldique ecclésiastique, la partie droite de l’écu désigne plus spécifiquement les qualificatifs de la personne. On trouve sur le blason de Robert Prevost un Sacré-Cœur percé d’une flèche, sur un livre fermé. Ce symbole est celui de l’Ordre de Saint-Augustin, que le nouveau pape a intégré à l’âge de 22 ans, et dont il a d’ailleurs été prieur général pendant douze ans. L’ordre mendiant fondé au XIIIe siècle se réfère à la règle de Saint-Augustin, qui prêche l’unité, la pauvreté de vie et la charité, et dont la théologie met l’accent sur la recherche de la vérité intérieure.

L’écu est surmonté de sa devise, «in illo uno unum» («Dans Celui qui est Un, soyons un»), issue d’un sermon de Saint-Augustin (Psaume 127 : «Bien que nous, chrétiens, soyons nombreux, dans l’unique Christ, nous sommes un»), qui reflète son aspiration à l’unité au sein de l’Église. En cela, ces armoiries «remplissent leur fonction symbolique, qui est d’être comprises immédiatement» par le spectateur, précise à cet effet Eric Mension Rigau, historien spécialiste de l’étude des élites.

Clés de Saint-Pierre et tiare pontificale
Les ornements extérieurs comportent quant à eux un chapeau à large bord, motif traditionnel sur les blasons épiscopaux. Ce «galero» était initialement réservé au «bas clergé», soit les moines et les prêtres officiant dans les paroisses, au plus près du peuple de Dieu, jusqu’à ce que le pape Innocent IV l’impose aux cardinaux en 1245. Le couvre-chef, rouge en écho à la fonction cardinale de Robert Prevost, surplombe une cordelière à quinze houppes. Posée en pal derrière l’écu, la croix de procession à double traverse est l’unique signe que les évêques ont le droit de porter.


pour exemple : le blason episcopal de Benoit 16 :



Rappelons qu’il s’agit d’un blason de type « à calice », d’un écu rouge chapé d’or, portant comme emblèmes: la tête du Maure – un anneau à l’oreille et couronné – des archevêques de Munich-Freising depuis le VIIIe s., brun, et les lèvres, la couronne et le collier rouges, dans le canton droit (chape d’or droite) – en haut à gauche lorsqu’on le regarde -; l’ours de saint Corbinien, brun, son bât d’or croisé de noir, dans le canton gauche (chape d’or gauche) – à droite -; et au-dessous, au point « le plus noble » de l’écu, sur fond rouge, la coquille. Rappelons que pour le cardinal Ratzinger, le Maure signifie l’universalité de l’Eglise: nous sommes « un » dans le Christ; l’ours, la « bête de somme » au service du Christ et de l’Eglise; et la coquille à la foi le caractère insondable du mystère divin et le pèlerinage sur cette terre d’or . Ce qui est nouveau dans les armoiries pontificales, c’est d’abord la suppression de la tiare, remplacée par la mitre , puis l’usage de la chape monastique (saint Benoît), et enfin, la présence du pallium.

Benoît XVI reprend la tradition du pallium dans ses armoiries

Benoît XVI reprend la tradition du pallium dans ses armoiries ROME, Jeudi 28 avril 2005 (ZENIT.org) – Benoît XVI reprend la tradition du pallium dans les armoiries ecclésiastiques: le pallium du Bon pasteur et du Successeur de Pierre. AVRIL 28, 2005 00:00ZENIT STAFFEGLISES LOCALES WhatsAppMessengerFacebookTwitterPartager Share this Entry L’Osservatore Romano en italien de ce jeudi 28 avril publie, sous la plume d’Andrea Lanza Cordero de Montezemolo un commentaire des armoiries du pape Benoît XVI: il précise les couleurs. Rappelons qu’il s’agit d’un blason de type « à calice », d’un écu rouge chapé d’or, portant comme emblèmes: la tête du Maure – un anneau à l’oreille et couronné – des archevêques de Munich-Freising depuis le VIIIe s., brun, et les lèvres, la couronne et le collier rouges, dans le canton droit (chape d’or droite) – en haut à gauche lorsqu’on le regarde -; l’ours de saint Corbinien, brun, son bât d’or croisé de noir, dans le canton gauche (chape d’or gauche) – à droite -; et au-dessous, au point « le plus noble » de l’écu, sur fond rouge, la coquille. Rappelons que pour le cardinal Ratzinger, le Maure signifie l’universalité de l’Eglise: nous sommes « un » dans le Christ; l’ours, la « bête de somme » au service du Christ et de l’Eglise; et la coquille à la foi le caractère insondable du mystère divin et le pèlerinage sur cette terre d’or (cf. ZF050419). Ce qui est nouveau dans les armoiries pontificales, c’est d’abord la suppression de la tiare, remplacée par la mitre (cf. ZF050426), puis l’usage de la chape monastique (saint Benoît), et enfin, la présence du pallium. La tiare a été supprimée par Paul VI qui l’a donnée en bienfaisance, et les papes ne sont plus couronnés, mais ils deviennent papes au moment de leur acceptation du choix du conclave. La messe du couronnement est remplacée par la messe d’inauguration du pontificat. Mais la tiare subsistait dans les armoiries pontificales. Le pape benoît XVI lui substitue la mitre, avec trois bandes d’or et d’argent, rappelant le triple pouvoir d’ordre, de juridiction et de magistère, mais reliées entre elles verticalement pour marquer l’unité de la personne du pontife exerçant ce pouvoir. Le pouvoir des « clefs » confié par le Christ à Pierre (Matthieu 16, 19) reste toujours symbolisé par deux clefs d’or et d’argent, croisées derrière l’écu en forme de croix de Saint-André et unies par un cordon. Dans l’héraldique archiépiscopale plus récente, le pallium apparaît souvent au-dessus, en dessous ou à l’intérieur de l’écu. Le code de droit canon de 1917 traitait le pallium en six canons: le droit de le porter implique aussi le droit de le faire apparaître dans le blason du métropolite. Mais il est surtout un emblème du souverain pontife, depuis le IVe s., et Benoît XVI en a fait une véritable pédagogie dans son homélie, le 24 avril (ZF050424), insistant sur le symbole de la brebis perdue que le Bon pasteur va chercher. Depuis le XVe siècle, en Angleterre, c’est une tradition de le porter sur l’écu: le cardinal Basil Hume, archevêque de Westminster l’avait ajouté aux armoiries familiales. Mais Mons. Bruno Bernard Heim précise, dans son livre en italien intitulé « L’héraldique dans l’Eglise catholique » (Libreria editrice vaticana, 2000, p. 73), que « pour être signe de dignité, le pallium devrait être en dehors de l’écu », en tant « qu’ornement extérieur »: c’est ce que Benoît XVI a choisi. Dans l’héraldique civile ou ecclésiastique, il est habituel de voir, en dessous de l’écu un ruban portant la devise. Dans ses armoiries épiscopales, le cardinal Ratzinger avait inscrit: « Cooperatoires Veritatis ». Cette expression de saint Paul reste sa devise, mais n’apparaît pas dans les armoiries de Benoît XVI, pas plus que la devise de Jean-Paul II n’apparaissait dans ses armoiries: une façon, selon l’interprétation d’Andrea de Montezemolo, de signifier « ouverture sans exclusion à tous les idéaux dérivant de la foi, de l’espérance et de la charité ».

Benoît XVI reprend la tradition du pallium dans ses armoiries | ZENIT - Français
Nomi + données personnelles, je signale
:papesmoke:
Le pape du fofo
il y a 3 mois
Très beau, ça promet
il y a 3 mois