Ce sujet a été résolu
Sinon, y'a le modèle chinois :
Horrible bordel, cette société de chiotte
Ce post est écrit au second degré Mr le Juge.
il y a 6 mois
Horrible bordel, cette société de chiotte
Ça m'a foutu le bourdon... Ce reportage est ultra choquant.
https://cnews.boats Juif qui parle, bouche qui ment.
il y a 6 mois
Ça m'a foutu le bourdon... Ce reportage est ultra choquant.
Ils courent tous après l'argent et le matérialisme alors que ça mène pas bien loin niveau développement personnel et spirituel.
Alors que faire son pain
Alors que faire son pain
Ce post est écrit au second degré Mr le Juge.
il y a 6 mois
Blondin
6 mois
J'ai susnommé maître Nicolas Supiot
Voilà jusqu’a faire ce beau vortex.
Tout les éléments avec lesquelles je travaille j’ai envie de… de les sentir et puis de… de retrouver la noblesse et la beauté de chacun des éléments qui constituent le pain.

Pour moi c’est très triste de pas pouvoir prendre l’eau de la source en Bretagne mais c’est une réalité, y’a des nitrates y’a des pesticides de toute sorte etc. je peux pas me permettre de d’ingurgiter toutes toutes ces choses-là ou de les donner à manger aux gens pour qui je fais le pain.

Donc maintenant je prends de l’eau filtrée, voila je filtre l’eau avec un filtre très pointu mais qui euh qui enlève de… de la vie si vous voulez donc il s’agit de de redonner mouvement a l’eau pour lui redonner de la vie quoi.

Alors maintenant il faut que je la chauffe un peu, parce que pour faire le pain il faut une température de pâte idéale, donc la je cherche une pâte a 26 degrés, dans le fournil il fait 22, donc je vais mettre de l’eau a 28 degrés. Alors ça c’est une somme de températures euh en additionnant le fournil la farine et l’eau faut que j’arrive a 72 degrés pour obtenir une pâte… bah a 26 degrés.
Voilà donc moi je suis assez précis avec ça parce qu’ensuite euh… c’est très important par rapport a la levée du pain au moment de l’enfournement etc. Puis par rapport a la qualité du pain *GLAIRE DE GORGE* avec une pâte a 20 degrés ou a 22 degrés c’est pas le même pain qu’avec une pâte a 26 degrés parce qu’on développe pas les mêmes bactéries pas les mêmes ferments, donc ça va pas lever pareil ça aura pas le même goût etc.

Voilà ! l’eau est prête !
Donc ça c’est une farine que j’ai moulu y’a deux jours parce que j’aime travailler avec de la farine fraîche, ça a plus de vitalité ça développe d’avantage d’arômes, et du point de vue nutritif euh la farine garde énormément de nutriments qu’elle va perdre au bout de quelques jours donc idéalement faut l’utiliser avant une semaine.

Rien qu’en mélangeant là j’ai déjà un peu une idée des arômes que mon pain va développer ou non, et de même selon le type de blé la sensation de la farine est pas du tout la même. Donc quand je mélange la donc j’ai déjà énormément d’informations euh… qui vont influer sur la façon dont je vais travailler en réalité.

Alors la je vais faire euh a peu près euh 55 kilos de pain. Donc la je vais mettre euh y’a a peu près 35 kilos de farine, 23 litres d’eau, maintenant il faut que je pèse le sel. Je mets 33 grammes de sel par litre d’eau, et ça correspond curieusement euh a peu près au taux de sel qu’il y’a dans l’eau de mer.
Et alors comme il y’a des gros cristaux je le mélange bien a l’eau avant pour qu’il soit bien dissout.
Alors comme il peut y avoir des impuretés je le filtre, voila, c’est parti.

Y’a 4 éléments dans le pain, moi j’aime bien les les symboles les contes de fées tout ça pour moi la farine ça représente le feu, c’est le feu du soleil qui a nourri le blé, et en plus c’est ce qui va donner l’énergie qui permet la fermentation.
Ensuite on a le levain qui évidemment est lié a l’air hein, parce que ça fait énormément de bulles, c’est ce qui va amener des bulles euh dans le pain.

Le sel qui est ben un produit de la mer la donc c’est du sel de guérande donc ça vient de pas loin, c’est un sel de très bonne qualité qui contient énormément de minéraux et tout un tas de choses.
ET je connais le paludier il fait son sel comme moi je fais mon pain, donc c’est quelque chose qui est fait artisanalement, et la c’est des petits cristaux qui pour moi représentent euh la force de la cristallisation de la terre, les cristaux de la terre quoi.
Et puis y’a l’eau, l’eau c’est euh c’est la fertilité, c’est euh c’est la source de vie par excellence quoi. Euh ça fait les 4 éléments nécessaires et puis les 4 éléments de la tradition et des contes qui permettent de faire ce pain quoi.
C’est ce qu’il y’a de spécifique euh un peu dans mon travail c’est que je retrouve les gestes que les anciens avaient dans le temps, dont les blés étaient du même type que ceux que je fais moi des variétés anciennes de blés. Et ou c’est le travail de l’artisan qui allait donner la cohésion, ce qu’on appelle la force en boulangerie, et la cohésion a la pâte. Alors que maintenant les blés modernes industriels sont tellement riches en gluten que même en faisant une boule plus ou moins informe, ça va se tenir.

Y’a différents gestes vous avez vu y’a ce geste la qui est plus pour incorporer a l’intérieur la farine euh et puis y’a ce geste qui consiste a allonger la pâte et a la replier, c’est comme ça qu’on donne au gluten ses fameuses protéines élastiques la, cette cohésion cette force qui fait que ça se tient.

Me demandez pas pourquoi il reste un bon kilo de farine, si je m’étais tenu a la théorie j’aurais du mettre 35 kilos de farine pour 23 litres d’eau et j’aurais tout mis j’aurais une pâte trop ferme, alors que la je sais que j’ai la bonne texture de pâte, alors est-ce que c’est le taux d’humidité de la journée le nombre de paramètres invraisemblables qui jouent dans les processus du vivant j’en sais rien, ce que je sais c’est que la j’ai mis la quantité qui correspond pour avoir la texture de pâte qu’il faut.

Voilà , donc c’est intéressant d’avoir des repères mais faut surtout pas se laisser figer par de la théorie quand la pratique elle nous dit que la j’vais avoir un pain tendre. Et c’est quand la pâte est tendre comme ça que je sais que mon pain va être tendre et qu’il va bien lever. Si je fais une pâte ferme je sais qu’a coeur j’aurais pas euh un pain aussi tendre aussi alvéolé aussi levé quoi.
Voilà , c’est ça qu’on appelle, donner de la force a la pâte. Lui donner cette cohésion qui fait que elle se tient en boule, ce qu’évidemment aucune machine ne peut faire, ça sert a rien de travailler contre les choses.
Que ce soit dans le pain ou que ce soit dans l’agriculture, euh la l’essentiel du travail est fait quand je travaille quoi, le pain va lever une heure et demie moi je vais intervenir quoi, je vais intervenir pendant 2 fois une demie heure. Donc les moments essentiels c’est justement que mon intervention soit pas… la plus minime possible, et au bon moment.

Donc la moi maintenant je propose les mondages je suis équipé je grimpe dans les arbres avec une petite tronçonneuse, comme ça j’entretiens les haies ça coûte rien a personne, euh avec le fagot je peux faire mon pain, le bois qu’on utilise euh pour cuire va donner ses arômes au pain. Donc si je fais une fournée avec du chêne ou avec du pommier mon pain aura pas le même goût.

Voilà jusqu’a faire ce beau vortex.
Tout les éléments avec lesquelles je travaille j’ai envie de… de les sentir et puis de… de retrouver la noblesse et la beauté de chacun des éléments qui constituent le pain.

Pour moi c’est très triste de pas pouvoir prendre l’eau de la source en Bretagne mais c’est une réalité, y’a des nitrates y’a des pesticides de toute sorte etc. je peux pas me permettre de d’ingurgiter toutes toutes ces choses-là ou de les donner à manger aux gens pour qui je fais le pain.

Donc maintenant je prends de l’eau filtrée, voila je filtre l’eau avec un filtre très pointu mais qui euh qui enlève de… de la vie si vous voulez donc il s’agit de de redonner mouvement a l’eau pour lui redonner de la vie quoi.

Alors maintenant il faut que je la chauffe un peu, parce que pour faire le pain il faut une température de pâte idéale, donc la je cherche une pâte a 26 degrés, dans le fournil il fait 22, donc je vais mettre de l’eau a 28 degrés. Alors ça c’est une somme de températures euh en additionnant le fournil la farine et l’eau faut que j’arrive a 72 degrés pour obtenir une pâte… bah a 26 degrés.

Voilà donc moi je suis assez précis avec ça parce qu’ensuite euh… c’est très important par rapport a la levée du pain au moment de l’enfournement etc. Puis par rapport a la qualité du pain *GLAIRE DE GORGE* avec une pâte a 20 degrés ou a 22 degrés c’est pas le même pain qu’avec une pâte a 26 degrés parce qu’on développe pas les mêmes bactéries pas les mêmes ferments, donc ça va pas lever pareil ça aura pas le même goût etc.

Voilà ! l’eau est prête !
Donc ça c’est une farine que j’ai moulu y’a deux jours parce que j’aime travailler avec de la farine fraîche, ça a plus de vitalité ça développe d’avantage d’arômes, et du point de vue nutritif euh la farine garde énormément de nutriments qu’elle va perdre au bout de quelques jours donc idéalement faut l’utiliser avant une semaine.

Rien qu’en mélangeant là j’ai déjà un peu une idée des arômes que mon pain va développer ou non, et de même selon le type de blé la sensation de la farine est pas du tout la même. Donc quand je mélange la donc j’ai déjà énormément d’informations euh… qui vont influer sur la façon dont je vais travailler en réalité.

Alors la je vais faire euh a peu près euh 55 kilos de pain. Donc la je vais mettre euh y’a a peu près 35 kilos de farine, 23 litres d’eau, maintenant il faut que je pèse le sel. Je mets 33 grammes de sel par litre d’eau, et ça correspond curieusement euh a peu près au taux de sel qu’il y’a dans l’eau de mer.
Et alors comme il y’a des gros cristaux je le mélange bien a l’eau avant pour qu’il soit bien dissout.
Alors comme il peut y avoir des impuretés je le filtre, voila, c’est parti.

Y’a 4 éléments dans le pain, moi j’aime bien les les symboles les contes de fées tout ça pour moi la farine ça représente le feu, c’est le feu du soleil qui a nourri le blé, et en plus c’est ce qui va donner l’énergie qui permet la fermentation.
Ensuite on a le levain qui évidemment est lié a l’air hein, parce que ça fait énormément de bulles, c’est ce qui va amener des bulles euh dans le pain.

Le sel qui est ben un produit de la mer la donc c’est du sel de guérande donc ça vient de pas loin, c’est un sel de très bonne qualité qui contient énormément de minéraux et tout un tas de choses.
ET je connais le paludier il fait son sel comme moi je fais mon pain, donc c’est quelque chose qui est fait artisanalement, et la c’est des petits cristaux qui pour moi représentent euh la force de la cristallisation de la terre, les cristaux de la terre quoi.
Et puis y’a l’eau, l’eau c’est euh c’est la fertilité, c’est euh c’est la source de vie par excellence quoi. Euh ça fait les 4 éléments nécessaires et puis les 4 éléments de la tradition et des contes qui permettent de faire ce pain quoi.
C’est ce qu’il y’a de spécifique euh un peu dans mon travail c’est que je retrouve les gestes que les anciens avaient dans le temps, dont les blés étaient du même type que ceux que je fais moi des variétés anciennes de blés. Et ou c’est le travail de l’artisan qui allait donner la cohésion, ce qu’on appelle la force en boulangerie, et la cohésion a la pâte. Alors que maintenant les blés modernes industriels sont tellement riches en gluten que même en faisant une boule plus ou moins informe, ça va se tenir.

Y’a différents gestes vous avez vu y’a ce geste la qui est plus pour incorporer a l’intérieur la farine euh et puis y’a ce geste qui consiste a allonger la pâte et a la replier, c’est comme ça qu’on donne au gluten ses fameuses protéines élastiques la, cette cohésion cette force qui fait que ça se tient.

Me demandez pas pourquoi il reste un bon kilo de farine, si je m’étais tenu a la théorie j’aurais du mettre 35 kilos de farine pour 23 litres d’eau et j’aurais tout mis j’aurais une pâte trop ferme, alors que la je sais que j’ai la bonne texture de pâte, alors est-ce que c’est le taux d’humidité de la journée le nombre de paramètres invraisemblables qui jouent dans les processus du vivant j’en sais rien, ce que je sais c’est que la j’ai mis la quantité qui correspond pour avoir la texture de pâte qu’il faut.

Voilà , donc c’est intéressant d’avoir des repères mais faut surtout pas se laisser figer par de la théorie quand la pratique elle nous dit que la j’vais avoir un pain tendre. Et c’est quand la pâte est tendre comme ça que je sais que mon pain va être tendre et qu’il va bien lever. Si je fais une pâte ferme je sais qu’a coeur j’aurais pas euh un pain aussi tendre aussi alvéolé aussi levé quoi.
Voilà , c’est ça qu’on appelle, donner de la force a la pâte. Lui donner cette cohésion qui fait que elle se tient en boule, ce qu’évidemment aucune machine ne peut faire, ça sert a rien de travailler contre les choses.
Que ce soit dans le pain ou que ce soit dans l’agriculture, euh la l’essentiel du travail est fait quand je travaille quoi, le pain va lever une heure et demie moi je vais intervenir quoi, je vais intervenir pendant 2 fois une demie heure. Donc les moments essentiels c’est justement que mon intervention soit pas… la plus minime possible, et au bon moment.

Donc la moi maintenant je propose les mondages je suis équipé je grimpe dans les arbres avec une petite tronçonneuse, comme ça j’entretiens les haies ça coûte rien a personne, euh avec le fagot je peux faire mon pain, le bois qu’on utilise euh pour cuire va donner ses arômes au pain. Donc si je fais une fournée avec du chêne ou avec du pommier mon pain aura pas le même goût.

Flemme de tout lire, j'attendrai son adaptation au cinéma
Flemme de tout lire, j'attendrai son adaptation au cinéma
il y a 6 mois
Blondin
6 mois
J'ai susnommé maître Nicolas Supiot
Voilà jusqu’a faire ce beau vortex.
Tout les éléments avec lesquelles je travaille j’ai envie de… de les sentir et puis de… de retrouver la noblesse et la beauté de chacun des éléments qui constituent le pain.

Pour moi c’est très triste de pas pouvoir prendre l’eau de la source en Bretagne mais c’est une réalité, y’a des nitrates y’a des pesticides de toute sorte etc. je peux pas me permettre de d’ingurgiter toutes toutes ces choses-là ou de les donner à manger aux gens pour qui je fais le pain.

Donc maintenant je prends de l’eau filtrée, voila je filtre l’eau avec un filtre très pointu mais qui euh qui enlève de… de la vie si vous voulez donc il s’agit de de redonner mouvement a l’eau pour lui redonner de la vie quoi.

Alors maintenant il faut que je la chauffe un peu, parce que pour faire le pain il faut une température de pâte idéale, donc la je cherche une pâte a 26 degrés, dans le fournil il fait 22, donc je vais mettre de l’eau a 28 degrés. Alors ça c’est une somme de températures euh en additionnant le fournil la farine et l’eau faut que j’arrive a 72 degrés pour obtenir une pâte… bah a 26 degrés.
Voilà donc moi je suis assez précis avec ça parce qu’ensuite euh… c’est très important par rapport a la levée du pain au moment de l’enfournement etc. Puis par rapport a la qualité du pain *GLAIRE DE GORGE* avec une pâte a 20 degrés ou a 22 degrés c’est pas le même pain qu’avec une pâte a 26 degrés parce qu’on développe pas les mêmes bactéries pas les mêmes ferments, donc ça va pas lever pareil ça aura pas le même goût etc.

Voilà ! l’eau est prête !
Donc ça c’est une farine que j’ai moulu y’a deux jours parce que j’aime travailler avec de la farine fraîche, ça a plus de vitalité ça développe d’avantage d’arômes, et du point de vue nutritif euh la farine garde énormément de nutriments qu’elle va perdre au bout de quelques jours donc idéalement faut l’utiliser avant une semaine.

Rien qu’en mélangeant là j’ai déjà un peu une idée des arômes que mon pain va développer ou non, et de même selon le type de blé la sensation de la farine est pas du tout la même. Donc quand je mélange la donc j’ai déjà énormément d’informations euh… qui vont influer sur la façon dont je vais travailler en réalité.

Alors la je vais faire euh a peu près euh 55 kilos de pain. Donc la je vais mettre euh y’a a peu près 35 kilos de farine, 23 litres d’eau, maintenant il faut que je pèse le sel. Je mets 33 grammes de sel par litre d’eau, et ça correspond curieusement euh a peu près au taux de sel qu’il y’a dans l’eau de mer.
Et alors comme il y’a des gros cristaux je le mélange bien a l’eau avant pour qu’il soit bien dissout.
Alors comme il peut y avoir des impuretés je le filtre, voila, c’est parti.

Y’a 4 éléments dans le pain, moi j’aime bien les les symboles les contes de fées tout ça pour moi la farine ça représente le feu, c’est le feu du soleil qui a nourri le blé, et en plus c’est ce qui va donner l’énergie qui permet la fermentation.
Ensuite on a le levain qui évidemment est lié a l’air hein, parce que ça fait énormément de bulles, c’est ce qui va amener des bulles euh dans le pain.

Le sel qui est ben un produit de la mer la donc c’est du sel de guérande donc ça vient de pas loin, c’est un sel de très bonne qualité qui contient énormément de minéraux et tout un tas de choses.
ET je connais le paludier il fait son sel comme moi je fais mon pain, donc c’est quelque chose qui est fait artisanalement, et la c’est des petits cristaux qui pour moi représentent euh la force de la cristallisation de la terre, les cristaux de la terre quoi.
Et puis y’a l’eau, l’eau c’est euh c’est la fertilité, c’est euh c’est la source de vie par excellence quoi. Euh ça fait les 4 éléments nécessaires et puis les 4 éléments de la tradition et des contes qui permettent de faire ce pain quoi.
C’est ce qu’il y’a de spécifique euh un peu dans mon travail c’est que je retrouve les gestes que les anciens avaient dans le temps, dont les blés étaient du même type que ceux que je fais moi des variétés anciennes de blés. Et ou c’est le travail de l’artisan qui allait donner la cohésion, ce qu’on appelle la force en boulangerie, et la cohésion a la pâte. Alors que maintenant les blés modernes industriels sont tellement riches en gluten que même en faisant une boule plus ou moins informe, ça va se tenir.

Y’a différents gestes vous avez vu y’a ce geste la qui est plus pour incorporer a l’intérieur la farine euh et puis y’a ce geste qui consiste a allonger la pâte et a la replier, c’est comme ça qu’on donne au gluten ses fameuses protéines élastiques la, cette cohésion cette force qui fait que ça se tient.

Me demandez pas pourquoi il reste un bon kilo de farine, si je m’étais tenu a la théorie j’aurais du mettre 35 kilos de farine pour 23 litres d’eau et j’aurais tout mis j’aurais une pâte trop ferme, alors que la je sais que j’ai la bonne texture de pâte, alors est-ce que c’est le taux d’humidité de la journée le nombre de paramètres invraisemblables qui jouent dans les processus du vivant j’en sais rien, ce que je sais c’est que la j’ai mis la quantité qui correspond pour avoir la texture de pâte qu’il faut.

Voilà , donc c’est intéressant d’avoir des repères mais faut surtout pas se laisser figer par de la théorie quand la pratique elle nous dit que la j’vais avoir un pain tendre. Et c’est quand la pâte est tendre comme ça que je sais que mon pain va être tendre et qu’il va bien lever. Si je fais une pâte ferme je sais qu’a coeur j’aurais pas euh un pain aussi tendre aussi alvéolé aussi levé quoi.
Voilà , c’est ça qu’on appelle, donner de la force a la pâte. Lui donner cette cohésion qui fait que elle se tient en boule, ce qu’évidemment aucune machine ne peut faire, ça sert a rien de travailler contre les choses.
Que ce soit dans le pain ou que ce soit dans l’agriculture, euh la l’essentiel du travail est fait quand je travaille quoi, le pain va lever une heure et demie moi je vais intervenir quoi, je vais intervenir pendant 2 fois une demie heure. Donc les moments essentiels c’est justement que mon intervention soit pas… la plus minime possible, et au bon moment.

Donc la moi maintenant je propose les mondages je suis équipé je grimpe dans les arbres avec une petite tronçonneuse, comme ça j’entretiens les haies ça coûte rien a personne, euh avec le fagot je peux faire mon pain, le bois qu’on utilise euh pour cuire va donner ses arômes au pain. Donc si je fais une fournée avec du chêne ou avec du pommier mon pain aura pas le même goût.

Voilà jusqu’a faire ce beau vortex.
Tout les éléments avec lesquelles je travaille j’ai envie de… de les sentir et puis de… de retrouver la noblesse et la beauté de chacun des éléments qui constituent le pain.

Pour moi c’est très triste de pas pouvoir prendre l’eau de la source en Bretagne mais c’est une réalité, y’a des nitrates y’a des pesticides de toute sorte etc. je peux pas me permettre de d’ingurgiter toutes toutes ces choses-là ou de les donner à manger aux gens pour qui je fais le pain.

Donc maintenant je prends de l’eau filtrée, voila je filtre l’eau avec un filtre très pointu mais qui euh qui enlève de… de la vie si vous voulez donc il s’agit de de redonner mouvement a l’eau pour lui redonner de la vie quoi.

Alors maintenant il faut que je la chauffe un peu, parce que pour faire le pain il faut une température de pâte idéale, donc la je cherche une pâte a 26 degrés, dans le fournil il fait 22, donc je vais mettre de l’eau a 28 degrés. Alors ça c’est une somme de températures euh en additionnant le fournil la farine et l’eau faut que j’arrive a 72 degrés pour obtenir une pâte… bah a 26 degrés.

Voilà donc moi je suis assez précis avec ça parce qu’ensuite euh… c’est très important par rapport a la levée du pain au moment de l’enfournement etc. Puis par rapport a la qualité du pain *GLAIRE DE GORGE* avec une pâte a 20 degrés ou a 22 degrés c’est pas le même pain qu’avec une pâte a 26 degrés parce qu’on développe pas les mêmes bactéries pas les mêmes ferments, donc ça va pas lever pareil ça aura pas le même goût etc.

Voilà ! l’eau est prête !
Donc ça c’est une farine que j’ai moulu y’a deux jours parce que j’aime travailler avec de la farine fraîche, ça a plus de vitalité ça développe d’avantage d’arômes, et du point de vue nutritif euh la farine garde énormément de nutriments qu’elle va perdre au bout de quelques jours donc idéalement faut l’utiliser avant une semaine.

Rien qu’en mélangeant là j’ai déjà un peu une idée des arômes que mon pain va développer ou non, et de même selon le type de blé la sensation de la farine est pas du tout la même. Donc quand je mélange la donc j’ai déjà énormément d’informations euh… qui vont influer sur la façon dont je vais travailler en réalité.

Alors la je vais faire euh a peu près euh 55 kilos de pain. Donc la je vais mettre euh y’a a peu près 35 kilos de farine, 23 litres d’eau, maintenant il faut que je pèse le sel. Je mets 33 grammes de sel par litre d’eau, et ça correspond curieusement euh a peu près au taux de sel qu’il y’a dans l’eau de mer.
Et alors comme il y’a des gros cristaux je le mélange bien a l’eau avant pour qu’il soit bien dissout.
Alors comme il peut y avoir des impuretés je le filtre, voila, c’est parti.

Y’a 4 éléments dans le pain, moi j’aime bien les les symboles les contes de fées tout ça pour moi la farine ça représente le feu, c’est le feu du soleil qui a nourri le blé, et en plus c’est ce qui va donner l’énergie qui permet la fermentation.
Ensuite on a le levain qui évidemment est lié a l’air hein, parce que ça fait énormément de bulles, c’est ce qui va amener des bulles euh dans le pain.

Le sel qui est ben un produit de la mer la donc c’est du sel de guérande donc ça vient de pas loin, c’est un sel de très bonne qualité qui contient énormément de minéraux et tout un tas de choses.
ET je connais le paludier il fait son sel comme moi je fais mon pain, donc c’est quelque chose qui est fait artisanalement, et la c’est des petits cristaux qui pour moi représentent euh la force de la cristallisation de la terre, les cristaux de la terre quoi.
Et puis y’a l’eau, l’eau c’est euh c’est la fertilité, c’est euh c’est la source de vie par excellence quoi. Euh ça fait les 4 éléments nécessaires et puis les 4 éléments de la tradition et des contes qui permettent de faire ce pain quoi.
C’est ce qu’il y’a de spécifique euh un peu dans mon travail c’est que je retrouve les gestes que les anciens avaient dans le temps, dont les blés étaient du même type que ceux que je fais moi des variétés anciennes de blés. Et ou c’est le travail de l’artisan qui allait donner la cohésion, ce qu’on appelle la force en boulangerie, et la cohésion a la pâte. Alors que maintenant les blés modernes industriels sont tellement riches en gluten que même en faisant une boule plus ou moins informe, ça va se tenir.

Y’a différents gestes vous avez vu y’a ce geste la qui est plus pour incorporer a l’intérieur la farine euh et puis y’a ce geste qui consiste a allonger la pâte et a la replier, c’est comme ça qu’on donne au gluten ses fameuses protéines élastiques la, cette cohésion cette force qui fait que ça se tient.

Me demandez pas pourquoi il reste un bon kilo de farine, si je m’étais tenu a la théorie j’aurais du mettre 35 kilos de farine pour 23 litres d’eau et j’aurais tout mis j’aurais une pâte trop ferme, alors que la je sais que j’ai la bonne texture de pâte, alors est-ce que c’est le taux d’humidité de la journée le nombre de paramètres invraisemblables qui jouent dans les processus du vivant j’en sais rien, ce que je sais c’est que la j’ai mis la quantité qui correspond pour avoir la texture de pâte qu’il faut.

Voilà , donc c’est intéressant d’avoir des repères mais faut surtout pas se laisser figer par de la théorie quand la pratique elle nous dit que la j’vais avoir un pain tendre. Et c’est quand la pâte est tendre comme ça que je sais que mon pain va être tendre et qu’il va bien lever. Si je fais une pâte ferme je sais qu’a coeur j’aurais pas euh un pain aussi tendre aussi alvéolé aussi levé quoi.
Voilà , c’est ça qu’on appelle, donner de la force a la pâte. Lui donner cette cohésion qui fait que elle se tient en boule, ce qu’évidemment aucune machine ne peut faire, ça sert a rien de travailler contre les choses.
Que ce soit dans le pain ou que ce soit dans l’agriculture, euh la l’essentiel du travail est fait quand je travaille quoi, le pain va lever une heure et demie moi je vais intervenir quoi, je vais intervenir pendant 2 fois une demie heure. Donc les moments essentiels c’est justement que mon intervention soit pas… la plus minime possible, et au bon moment.

Donc la moi maintenant je propose les mondages je suis équipé je grimpe dans les arbres avec une petite tronçonneuse, comme ça j’entretiens les haies ça coûte rien a personne, euh avec le fagot je peux faire mon pain, le bois qu’on utilise euh pour cuire va donner ses arômes au pain. Donc si je fais une fournée avec du chêne ou avec du pommier mon pain aura pas le même goût.

Plus personne pour faire sa fournée le matin sur ce forum
Les traditions se perdent
Approuvé par gilbert https://onche.org/topic/8[...]ez-moi/4#message_17260409
Les traditions se perdent
il y a 6 mois
Plus personne pour faire sa fournée le matin sur ce forum
Les traditions se perdent
Les traditions se perdent
Ahi tu connais
Ce post est écrit au second degré Mr le Juge.
il y a 6 mois
Ahi tu connais
Ça ne me rajeunit pas
Approuvé par gilbert https://onche.org/topic/8[...]ez-moi/4#message_17260409
il y a 6 mois
Charlatan qui vends de simples pains 50€ avec un saupoudrage de mysticisme ridicule
Le zinzin de JVFlux
il y a 6 mois
Des kheys étaient entrés en contact avec lui et transmettaient ses messages au forum
🛌
il y a 6 mois
il y a 6 mois
Sinon, y'a le modèle chinois :
l'batard professionnel
il y a 6 mois
Lit
6 mois
Des kheys étaient entrés en contact avec lui et transmettaient ses messages au forum
J'habitais à Redon il y a quelques années, il était à 30 kms.
il y a 6 mois
Blondin
6 mois
J'ai susnommé maître Nicolas Supiot
Voilà jusqu’a faire ce beau vortex.
Tout les éléments avec lesquelles je travaille j’ai envie de… de les sentir et puis de… de retrouver la noblesse et la beauté de chacun des éléments qui constituent le pain.

Pour moi c’est très triste de pas pouvoir prendre l’eau de la source en Bretagne mais c’est une réalité, y’a des nitrates y’a des pesticides de toute sorte etc. je peux pas me permettre de d’ingurgiter toutes toutes ces choses-là ou de les donner à manger aux gens pour qui je fais le pain.

Donc maintenant je prends de l’eau filtrée, voila je filtre l’eau avec un filtre très pointu mais qui euh qui enlève de… de la vie si vous voulez donc il s’agit de de redonner mouvement a l’eau pour lui redonner de la vie quoi.

Alors maintenant il faut que je la chauffe un peu, parce que pour faire le pain il faut une température de pâte idéale, donc la je cherche une pâte a 26 degrés, dans le fournil il fait 22, donc je vais mettre de l’eau a 28 degrés. Alors ça c’est une somme de températures euh en additionnant le fournil la farine et l’eau faut que j’arrive a 72 degrés pour obtenir une pâte… bah a 26 degrés.
Voilà donc moi je suis assez précis avec ça parce qu’ensuite euh… c’est très important par rapport a la levée du pain au moment de l’enfournement etc. Puis par rapport a la qualité du pain *GLAIRE DE GORGE* avec une pâte a 20 degrés ou a 22 degrés c’est pas le même pain qu’avec une pâte a 26 degrés parce qu’on développe pas les mêmes bactéries pas les mêmes ferments, donc ça va pas lever pareil ça aura pas le même goût etc.

Voilà ! l’eau est prête !
Donc ça c’est une farine que j’ai moulu y’a deux jours parce que j’aime travailler avec de la farine fraîche, ça a plus de vitalité ça développe d’avantage d’arômes, et du point de vue nutritif euh la farine garde énormément de nutriments qu’elle va perdre au bout de quelques jours donc idéalement faut l’utiliser avant une semaine.

Rien qu’en mélangeant là j’ai déjà un peu une idée des arômes que mon pain va développer ou non, et de même selon le type de blé la sensation de la farine est pas du tout la même. Donc quand je mélange la donc j’ai déjà énormément d’informations euh… qui vont influer sur la façon dont je vais travailler en réalité.

Alors la je vais faire euh a peu près euh 55 kilos de pain. Donc la je vais mettre euh y’a a peu près 35 kilos de farine, 23 litres d’eau, maintenant il faut que je pèse le sel. Je mets 33 grammes de sel par litre d’eau, et ça correspond curieusement euh a peu près au taux de sel qu’il y’a dans l’eau de mer.
Et alors comme il y’a des gros cristaux je le mélange bien a l’eau avant pour qu’il soit bien dissout.
Alors comme il peut y avoir des impuretés je le filtre, voila, c’est parti.

Y’a 4 éléments dans le pain, moi j’aime bien les les symboles les contes de fées tout ça pour moi la farine ça représente le feu, c’est le feu du soleil qui a nourri le blé, et en plus c’est ce qui va donner l’énergie qui permet la fermentation.
Ensuite on a le levain qui évidemment est lié a l’air hein, parce que ça fait énormément de bulles, c’est ce qui va amener des bulles euh dans le pain.

Le sel qui est ben un produit de la mer la donc c’est du sel de guérande donc ça vient de pas loin, c’est un sel de très bonne qualité qui contient énormément de minéraux et tout un tas de choses.
ET je connais le paludier il fait son sel comme moi je fais mon pain, donc c’est quelque chose qui est fait artisanalement, et la c’est des petits cristaux qui pour moi représentent euh la force de la cristallisation de la terre, les cristaux de la terre quoi.
Et puis y’a l’eau, l’eau c’est euh c’est la fertilité, c’est euh c’est la source de vie par excellence quoi. Euh ça fait les 4 éléments nécessaires et puis les 4 éléments de la tradition et des contes qui permettent de faire ce pain quoi.
C’est ce qu’il y’a de spécifique euh un peu dans mon travail c’est que je retrouve les gestes que les anciens avaient dans le temps, dont les blés étaient du même type que ceux que je fais moi des variétés anciennes de blés. Et ou c’est le travail de l’artisan qui allait donner la cohésion, ce qu’on appelle la force en boulangerie, et la cohésion a la pâte. Alors que maintenant les blés modernes industriels sont tellement riches en gluten que même en faisant une boule plus ou moins informe, ça va se tenir.

Y’a différents gestes vous avez vu y’a ce geste la qui est plus pour incorporer a l’intérieur la farine euh et puis y’a ce geste qui consiste a allonger la pâte et a la replier, c’est comme ça qu’on donne au gluten ses fameuses protéines élastiques la, cette cohésion cette force qui fait que ça se tient.

Me demandez pas pourquoi il reste un bon kilo de farine, si je m’étais tenu a la théorie j’aurais du mettre 35 kilos de farine pour 23 litres d’eau et j’aurais tout mis j’aurais une pâte trop ferme, alors que la je sais que j’ai la bonne texture de pâte, alors est-ce que c’est le taux d’humidité de la journée le nombre de paramètres invraisemblables qui jouent dans les processus du vivant j’en sais rien, ce que je sais c’est que la j’ai mis la quantité qui correspond pour avoir la texture de pâte qu’il faut.

Voilà , donc c’est intéressant d’avoir des repères mais faut surtout pas se laisser figer par de la théorie quand la pratique elle nous dit que la j’vais avoir un pain tendre. Et c’est quand la pâte est tendre comme ça que je sais que mon pain va être tendre et qu’il va bien lever. Si je fais une pâte ferme je sais qu’a coeur j’aurais pas euh un pain aussi tendre aussi alvéolé aussi levé quoi.
Voilà , c’est ça qu’on appelle, donner de la force a la pâte. Lui donner cette cohésion qui fait que elle se tient en boule, ce qu’évidemment aucune machine ne peut faire, ça sert a rien de travailler contre les choses.
Que ce soit dans le pain ou que ce soit dans l’agriculture, euh la l’essentiel du travail est fait quand je travaille quoi, le pain va lever une heure et demie moi je vais intervenir quoi, je vais intervenir pendant 2 fois une demie heure. Donc les moments essentiels c’est justement que mon intervention soit pas… la plus minime possible, et au bon moment.

Donc la moi maintenant je propose les mondages je suis équipé je grimpe dans les arbres avec une petite tronçonneuse, comme ça j’entretiens les haies ça coûte rien a personne, euh avec le fagot je peux faire mon pain, le bois qu’on utilise euh pour cuire va donner ses arômes au pain. Donc si je fais une fournée avec du chêne ou avec du pommier mon pain aura pas le même goût.

Voilà jusqu’a faire ce beau vortex.
Tout les éléments avec lesquelles je travaille j’ai envie de… de les sentir et puis de… de retrouver la noblesse et la beauté de chacun des éléments qui constituent le pain.

Pour moi c’est très triste de pas pouvoir prendre l’eau de la source en Bretagne mais c’est une réalité, y’a des nitrates y’a des pesticides de toute sorte etc. je peux pas me permettre de d’ingurgiter toutes toutes ces choses-là ou de les donner à manger aux gens pour qui je fais le pain.

Donc maintenant je prends de l’eau filtrée, voila je filtre l’eau avec un filtre très pointu mais qui euh qui enlève de… de la vie si vous voulez donc il s’agit de de redonner mouvement a l’eau pour lui redonner de la vie quoi.

Alors maintenant il faut que je la chauffe un peu, parce que pour faire le pain il faut une température de pâte idéale, donc la je cherche une pâte a 26 degrés, dans le fournil il fait 22, donc je vais mettre de l’eau a 28 degrés. Alors ça c’est une somme de températures euh en additionnant le fournil la farine et l’eau faut que j’arrive a 72 degrés pour obtenir une pâte… bah a 26 degrés.

Voilà donc moi je suis assez précis avec ça parce qu’ensuite euh… c’est très important par rapport a la levée du pain au moment de l’enfournement etc. Puis par rapport a la qualité du pain *GLAIRE DE GORGE* avec une pâte a 20 degrés ou a 22 degrés c’est pas le même pain qu’avec une pâte a 26 degrés parce qu’on développe pas les mêmes bactéries pas les mêmes ferments, donc ça va pas lever pareil ça aura pas le même goût etc.

Voilà ! l’eau est prête !
Donc ça c’est une farine que j’ai moulu y’a deux jours parce que j’aime travailler avec de la farine fraîche, ça a plus de vitalité ça développe d’avantage d’arômes, et du point de vue nutritif euh la farine garde énormément de nutriments qu’elle va perdre au bout de quelques jours donc idéalement faut l’utiliser avant une semaine.

Rien qu’en mélangeant là j’ai déjà un peu une idée des arômes que mon pain va développer ou non, et de même selon le type de blé la sensation de la farine est pas du tout la même. Donc quand je mélange la donc j’ai déjà énormément d’informations euh… qui vont influer sur la façon dont je vais travailler en réalité.

Alors la je vais faire euh a peu près euh 55 kilos de pain. Donc la je vais mettre euh y’a a peu près 35 kilos de farine, 23 litres d’eau, maintenant il faut que je pèse le sel. Je mets 33 grammes de sel par litre d’eau, et ça correspond curieusement euh a peu près au taux de sel qu’il y’a dans l’eau de mer.
Et alors comme il y’a des gros cristaux je le mélange bien a l’eau avant pour qu’il soit bien dissout.
Alors comme il peut y avoir des impuretés je le filtre, voila, c’est parti.

Y’a 4 éléments dans le pain, moi j’aime bien les les symboles les contes de fées tout ça pour moi la farine ça représente le feu, c’est le feu du soleil qui a nourri le blé, et en plus c’est ce qui va donner l’énergie qui permet la fermentation.
Ensuite on a le levain qui évidemment est lié a l’air hein, parce que ça fait énormément de bulles, c’est ce qui va amener des bulles euh dans le pain.

Le sel qui est ben un produit de la mer la donc c’est du sel de guérande donc ça vient de pas loin, c’est un sel de très bonne qualité qui contient énormément de minéraux et tout un tas de choses.
ET je connais le paludier il fait son sel comme moi je fais mon pain, donc c’est quelque chose qui est fait artisanalement, et la c’est des petits cristaux qui pour moi représentent euh la force de la cristallisation de la terre, les cristaux de la terre quoi.
Et puis y’a l’eau, l’eau c’est euh c’est la fertilité, c’est euh c’est la source de vie par excellence quoi. Euh ça fait les 4 éléments nécessaires et puis les 4 éléments de la tradition et des contes qui permettent de faire ce pain quoi.
C’est ce qu’il y’a de spécifique euh un peu dans mon travail c’est que je retrouve les gestes que les anciens avaient dans le temps, dont les blés étaient du même type que ceux que je fais moi des variétés anciennes de blés. Et ou c’est le travail de l’artisan qui allait donner la cohésion, ce qu’on appelle la force en boulangerie, et la cohésion a la pâte. Alors que maintenant les blés modernes industriels sont tellement riches en gluten que même en faisant une boule plus ou moins informe, ça va se tenir.

Y’a différents gestes vous avez vu y’a ce geste la qui est plus pour incorporer a l’intérieur la farine euh et puis y’a ce geste qui consiste a allonger la pâte et a la replier, c’est comme ça qu’on donne au gluten ses fameuses protéines élastiques la, cette cohésion cette force qui fait que ça se tient.

Me demandez pas pourquoi il reste un bon kilo de farine, si je m’étais tenu a la théorie j’aurais du mettre 35 kilos de farine pour 23 litres d’eau et j’aurais tout mis j’aurais une pâte trop ferme, alors que la je sais que j’ai la bonne texture de pâte, alors est-ce que c’est le taux d’humidité de la journée le nombre de paramètres invraisemblables qui jouent dans les processus du vivant j’en sais rien, ce que je sais c’est que la j’ai mis la quantité qui correspond pour avoir la texture de pâte qu’il faut.

Voilà , donc c’est intéressant d’avoir des repères mais faut surtout pas se laisser figer par de la théorie quand la pratique elle nous dit que la j’vais avoir un pain tendre. Et c’est quand la pâte est tendre comme ça que je sais que mon pain va être tendre et qu’il va bien lever. Si je fais une pâte ferme je sais qu’a coeur j’aurais pas euh un pain aussi tendre aussi alvéolé aussi levé quoi.
Voilà , c’est ça qu’on appelle, donner de la force a la pâte. Lui donner cette cohésion qui fait que elle se tient en boule, ce qu’évidemment aucune machine ne peut faire, ça sert a rien de travailler contre les choses.
Que ce soit dans le pain ou que ce soit dans l’agriculture, euh la l’essentiel du travail est fait quand je travaille quoi, le pain va lever une heure et demie moi je vais intervenir quoi, je vais intervenir pendant 2 fois une demie heure. Donc les moments essentiels c’est justement que mon intervention soit pas… la plus minime possible, et au bon moment.

Donc la moi maintenant je propose les mondages je suis équipé je grimpe dans les arbres avec une petite tronçonneuse, comme ça j’entretiens les haies ça coûte rien a personne, euh avec le fagot je peux faire mon pain, le bois qu’on utilise euh pour cuire va donner ses arômes au pain. Donc si je fais une fournée avec du chêne ou avec du pommier mon pain aura pas le même goût.

Épingler Nicolas Supiot, quelle idée saugrenue
il y a 6 mois
Personne n'était là à 4h…
En même temps si les secondes des posts sont pas affichées, on peut pas faire du bon pain…
En même temps si les secondes des posts sont pas affichées, on peut pas faire du bon pain…
🛌
il y a 6 mois