Ce sujet a été résolu
« Non désolé, moi je n'ai pas d'ami imaginaire. Différence avec le Père Noël ? »
« Moi je suis pastafariste hehe, gloire au monstre spaghetti volant ! »
« C'est pour les gens qui ont peur de la mort, moi je suis un libre penseur »
Des êtres infâmes
Ces gros porcs sont déclinables à toutes les sauces, et en bons gorets incultes tu peux être sûr qu'à chaque topic qui tend l'hameçon ils accourront en nombre pour chier leur bien-pensance. C'est simple : dans notre beau pays qui brille par son absence de sentiment religieux, les athées, ou agnostiques (titre commode qu'ils s'octroient pour dissimuler leur nature répugnante mais qui a le mérite de témoigner de leur inclination à l'ignorance), sont les rois de l'époque. Mais au royaume des aveugles, celui qui parle le plus est roi. Une caractéristique singulière les rend particulièrement abominables : la condescendance infinie avec laquelle ils s'érigent en docteur pour débattre d'un sujet qu'ils ne maîtrisent pas.
Faites-en l'expérience. Jetez quelques miettes à ces cuistres, ivres d'orgueil et boursouflés de ressentiment, et s'enclenchera aussitôt un savant concours de lieux communs tous plus éculés les uns que les autres. Ils trépigneront, scandant avec fierté : « Dieu existe ? Preuve ? », « Si Dieu a créé le monde, qui a créé Dieu ? », « Et pourquoi pas une licorne rose à trois têtes ? », s'imaginant susciter un embarras unanime dans l'assemblée et porter un point final à la controverse, là où ils font uniquement montre de leurs lacunes métaphysiques.
Chateaubriand avait raison
Bref, les athées sont avant tout des pauvres types qui projettent leur vie de merde sur l'ordre cosmique. « Comment ? Pourquoi moi-même, gentleman pertinent et raffiné, fan de fantasy, de mangas et de métal, trouvé-je l'existence si vaine, si Dieu existe ? Pourquoi mes hésitations, pourquoi mes infirmités ? Si l'être suprême soutient l'univers, que n'a-t-il pallié à mes défauts et trouvé remède à mes douleurs ? » Oui, la vie de l'athée, qui sue, qui pue, qui chiale et hurle à la lune, est un océan de complaintes où le Créateur est un bouc-émissaire de tous les instants bien pratique.
Chateaubriand, qui brille autrement qu'eux et leur peau grasse, résume bien la situation : « En recherchant les causes de l’athéisme, on est conduit à cette triste observation, que la plupart de ceux qui se révoltent contre le Ciel ont à se plaindre en quelque chose de la société ou de la nature (excepté toutefois des jeunes gens séduits par le monde, ou des écrivains qui ne veulent faire que du bruit). Mais comment ceux qui sont privés des frivoles avantages que le hasard donne ou ravit dans ses caprices ne savent-ils pas trouver le remède à ce léger malheur en se rapprochant de la Divinité ? [...] Laissons l’athéisme à ceux qui, n’ayant pas assez de noblesse pour s’élever au-dessus des injustices du sort, ne montrent dans leurs blasphèmes que le premier vice de l’homme chatouillé dans sa partie la plus sensible. »
Vous n'avez pas les bases
Ce qui nous amène à un premier argument tout droit de leur fion démoniaque :
« Donc je dois croire en Dieu parce que c'est écrit dans un livre de 2000 ans ? »
Regardez-moi cette inculture plus crasse que le corps fatigué d'un chouffin par trente années d'hygiène de vie douteuse. Ces vieux dégueulasses, je reviens aux athées, n'ont même pas une fois sur deux la présence d'esprit fondamentale de distinguer la théologie naturelle, qui est la recherche, déiste, de Dieu par la raison, de la religion, théiste, et son approche surnaturelle. Quand il est question des arguments en faveur de l'existence de Dieu, c'est bien sûr la théologie naturelle qui est invoquée. C'est redondant d'avoir à le préciser mais v'là le niveau des génies qu'on a en face, des intellectuels de haut vol parés des oripeaux de la sainte science (« le labarum des imbéciles », dit Bloy) en croisade contre l'obscurantisme des ces arriérés de croyants.
Vraiment ? Légère digression en invoquant un argument que je viens de voir avancé sournoisement par une pute immonde, naturellement athée, et que répète nombre de ses cosectateurs. Je cite : « Du plus même en admettant que dieu existe et qu'il tient à ce que sa parole soit respectée à la lettre qui te dit que tu as choisit la bonne religion ? » Même si les religions (et en particulier les monothéismes abrahamiques) consentent à voir dans l’adhésion à leur doctrine un acte de foi, elle ne prétendent pas moins, chacune à leur façon, s’appuyer sur des éléments empiriques et sensibles tendant à établir leur légitimité et, in fine, leur supériorité sur les autres. Le critère discriminatoire qu’implique une pluralité de religions est donc une aubaine, pas une honte : elle fait appel à l’intelligence et à la démonstration logique pour atteindre la vérité. Avec ce raisonnement de gros con d’athée, par exemple, on ne peut pas connaître la forme de la terre parce qu’après tout, il y a des arguments solides en faveur de sa rontondité, mais vous comprenez, certaines personnes pensent qu’elle est plate, cubique, trapézoïdale. En somme, flemme de chercher l’extrait, mais je suis à peu près sûr d’avoir vu dans les Pensées de Pascal écrire quelque chose comme : « Multiplicité des religions. Vraiment un argument d’attardé. »
Je vous pisse au cul
Sérieusement, l’odeur des athées pendant les débats.
J’ai tendance à les dire adipeux, mais entre nous, je n’oublie pas les freluquets, les filiformes, les cure-dentesques, pas plus propres, pas moins sots, putains du progrès et pourfendeurs manchots des antiques superstititions : tous répugnent au sens commun, sans discrimination, pas de ça chez nous. L’athéisme est au développement intellectuel ce que l’adoslescence est au développement humain, c’est à dire une phase de transition et de remise en question qui peut être bénéfique et structurante à court terme. C’est ce qu’on peut tirer de l’auteur des Provinciales, ouais je le cite encore, quand il écrit : « Athéisme, force de l'esprit, mais jusqu’à un certain degré seulement ». Il y a un temps pour remettre en question les principes universels, et il y en a un autre pour comprendre leur sens profond. Les athées, demi-habiles de toute éternité, demeurent prostrés dans leur confort puéril sans jamais ô grand jamais daigner s’en extirper. C’est ce cousin gothique, grabataire un peu taré, qui met des jeans troués passée la vingtaine et qu’on préfère regarder de loin. Individualistes, matérialistes, ce sont des rebelles, de sacrés rebelles.
Sélection naturelle
Je ne vous apprends rien en rappelant qu’une société athée est une société crevée. La désintégration civilisationnelle est l’aboutissement fatal de la décadence intellectuelle, morale et culturelle que ces rats distillent tantôt par leur action, tantôt leur inaction. Mais rassurez-vous, et tressaillez de joie ! Ils gagneront des batailles, mais jamais la guerre. Ultra-minoritaires à l’échelle mondiale, la pulsion de mort qui les pousse à délaisser le cycle reproductif les condamne à la disparition. L’Histoire universelle les jugera implacablement, et, voué aux gémonies, leur souvenir cotoiera celui des tyrans et des prostituées. Mais l’important, c’était de boire de la chouffe et se branler sur des elfes, n’est-ce pas ?

« Moi je suis pastafariste hehe, gloire au monstre spaghetti volant ! »

« C'est pour les gens qui ont peur de la mort, moi je suis un libre penseur »

Des êtres infâmes
Ces gros porcs sont déclinables à toutes les sauces, et en bons gorets incultes tu peux être sûr qu'à chaque topic qui tend l'hameçon ils accourront en nombre pour chier leur bien-pensance. C'est simple : dans notre beau pays qui brille par son absence de sentiment religieux, les athées, ou agnostiques (titre commode qu'ils s'octroient pour dissimuler leur nature répugnante mais qui a le mérite de témoigner de leur inclination à l'ignorance), sont les rois de l'époque. Mais au royaume des aveugles, celui qui parle le plus est roi. Une caractéristique singulière les rend particulièrement abominables : la condescendance infinie avec laquelle ils s'érigent en docteur pour débattre d'un sujet qu'ils ne maîtrisent pas.
Faites-en l'expérience. Jetez quelques miettes à ces cuistres, ivres d'orgueil et boursouflés de ressentiment, et s'enclenchera aussitôt un savant concours de lieux communs tous plus éculés les uns que les autres. Ils trépigneront, scandant avec fierté : « Dieu existe ? Preuve ? », « Si Dieu a créé le monde, qui a créé Dieu ? », « Et pourquoi pas une licorne rose à trois têtes ? », s'imaginant susciter un embarras unanime dans l'assemblée et porter un point final à la controverse, là où ils font uniquement montre de leurs lacunes métaphysiques.
Chateaubriand avait raison
Bref, les athées sont avant tout des pauvres types qui projettent leur vie de merde sur l'ordre cosmique. « Comment ? Pourquoi moi-même, gentleman pertinent et raffiné, fan de fantasy, de mangas et de métal, trouvé-je l'existence si vaine, si Dieu existe ? Pourquoi mes hésitations, pourquoi mes infirmités ? Si l'être suprême soutient l'univers, que n'a-t-il pallié à mes défauts et trouvé remède à mes douleurs ? » Oui, la vie de l'athée, qui sue, qui pue, qui chiale et hurle à la lune, est un océan de complaintes où le Créateur est un bouc-émissaire de tous les instants bien pratique.
Chateaubriand, qui brille autrement qu'eux et leur peau grasse, résume bien la situation : « En recherchant les causes de l’athéisme, on est conduit à cette triste observation, que la plupart de ceux qui se révoltent contre le Ciel ont à se plaindre en quelque chose de la société ou de la nature (excepté toutefois des jeunes gens séduits par le monde, ou des écrivains qui ne veulent faire que du bruit). Mais comment ceux qui sont privés des frivoles avantages que le hasard donne ou ravit dans ses caprices ne savent-ils pas trouver le remède à ce léger malheur en se rapprochant de la Divinité ? [...] Laissons l’athéisme à ceux qui, n’ayant pas assez de noblesse pour s’élever au-dessus des injustices du sort, ne montrent dans leurs blasphèmes que le premier vice de l’homme chatouillé dans sa partie la plus sensible. »
Vous n'avez pas les bases
Ce qui nous amène à un premier argument tout droit de leur fion démoniaque :
« Donc je dois croire en Dieu parce que c'est écrit dans un livre de 2000 ans ? »

Regardez-moi cette inculture plus crasse que le corps fatigué d'un chouffin par trente années d'hygiène de vie douteuse. Ces vieux dégueulasses, je reviens aux athées, n'ont même pas une fois sur deux la présence d'esprit fondamentale de distinguer la théologie naturelle, qui est la recherche, déiste, de Dieu par la raison, de la religion, théiste, et son approche surnaturelle. Quand il est question des arguments en faveur de l'existence de Dieu, c'est bien sûr la théologie naturelle qui est invoquée. C'est redondant d'avoir à le préciser mais v'là le niveau des génies qu'on a en face, des intellectuels de haut vol parés des oripeaux de la sainte science (« le labarum des imbéciles », dit Bloy) en croisade contre l'obscurantisme des ces arriérés de croyants.
Vraiment ? Légère digression en invoquant un argument que je viens de voir avancé sournoisement par une pute immonde, naturellement athée, et que répète nombre de ses cosectateurs. Je cite : « Du plus même en admettant que dieu existe et qu'il tient à ce que sa parole soit respectée à la lettre qui te dit que tu as choisit la bonne religion ? » Même si les religions (et en particulier les monothéismes abrahamiques) consentent à voir dans l’adhésion à leur doctrine un acte de foi, elle ne prétendent pas moins, chacune à leur façon, s’appuyer sur des éléments empiriques et sensibles tendant à établir leur légitimité et, in fine, leur supériorité sur les autres. Le critère discriminatoire qu’implique une pluralité de religions est donc une aubaine, pas une honte : elle fait appel à l’intelligence et à la démonstration logique pour atteindre la vérité. Avec ce raisonnement de gros con d’athée, par exemple, on ne peut pas connaître la forme de la terre parce qu’après tout, il y a des arguments solides en faveur de sa rontondité, mais vous comprenez, certaines personnes pensent qu’elle est plate, cubique, trapézoïdale. En somme, flemme de chercher l’extrait, mais je suis à peu près sûr d’avoir vu dans les Pensées de Pascal écrire quelque chose comme : « Multiplicité des religions. Vraiment un argument d’attardé. »
Je vous pisse au cul
Sérieusement, l’odeur des athées pendant les débats.

Sélection naturelle
Je ne vous apprends rien en rappelant qu’une société athée est une société crevée. La désintégration civilisationnelle est l’aboutissement fatal de la décadence intellectuelle, morale et culturelle que ces rats distillent tantôt par leur action, tantôt leur inaction. Mais rassurez-vous, et tressaillez de joie ! Ils gagneront des batailles, mais jamais la guerre. Ultra-minoritaires à l’échelle mondiale, la pulsion de mort qui les pousse à délaisser le cycle reproductif les condamne à la disparition. L’Histoire universelle les jugera implacablement, et, voué aux gémonies, leur souvenir cotoiera celui des tyrans et des prostituées. Mais l’important, c’était de boire de la chouffe et se branler sur des elfes, n’est-ce pas ?
nipah ~
il y a 8 mois
il y a 8 mois
Que cet argument prend souvent en compte uniquement les naissances, mais comme tu peux le voir, un gamin sur 2 meurt avant d'atteindre sa première année et même une fois ce cap passé, ils meurent vers leurs 50 ans, sans cette dynamique de naissance l'africain aurait disparu de la surface de la terre , comme un genre de "sélection naturelle"
Mais bon, si pour vous ceci représente la civilisation bénie de Dieu, bah force
Mais bon, si pour vous ceci représente la civilisation bénie de Dieu, bah force
il y a 8 mois
Une société athée ou agnostique, soit une société où l'on ne pose pas un Dieu comme fondement de la morale, est-elle possible ? C'est ce que je vais te montrer l'op.
Il s'agit tout d'abord de définir ce qu'est une "société" : j'entend par là l'ensemble des relations qu'entretiennent les individus, une toile d'araignée qui se tisse de par les rapports que nous avons les uns avec les autres. Ces rapports peuvent être bons ou mauvais ; je peux donner à un mendiant en hiver comme je peux tromper ma copine et voler le pauvre type qui claque des dents devant la gare. Dieu, compris comme Créateur de tout et donc de valeurs morales absolues, s'Il existe, interdit certains comportements et privilégie la bonté, l'humilité, l'altruisme ... Ce qu'il faut pour faire une société où l'on peut décemment vivre. Les religions permettraient donc (je n'évoque pas ici la recherche d'un Dieu philosophique) de structurer nos sociétés en vue d'un accomplissement du Bien. Sans religions, nous serions livrés à nous-même, sans pouvoir justifier nos normes d'appréciation du Bien et du Mal. Est-ce vrai ? Il me semble que non. L'idée d'un droit, d'une loi naturelle pour les hommes n'a pas forcément avoir avec un Dieu, une transcendance quelconque. On peut tout à faire poser un certain nombre de droits naturels de l'Homme, de par sa nature (si on arrive à l'identifier). L'Homme est en effet un animal étrange, très divers : il suffit de voir la multiplicité des cultures. Cependant, la souffrance physique est la même partout : personne n'a envie de mourir, personne n'aime recevoir des coups de fouet, personne n'aime se faire lapider. Si on proposait aux gens qui vont subir ces châtiments une alternative plus douce, ils la saisiraient immédiatement, instinctivement. La peine de mort répond à une injustice par une autre injustice : la mise à mort du condamné ne fera pas revenir la fillette violée et démembrée. "Il subit ce qu'il a fait subir!", me direz-vous, mais jamais un homme sur le point d'être exécuté ne souffrira autant que la fillette dont il a pris la vie. Même si vous lui infligez la même peine, la fillette était une autre personne, avec une autre vision du monde. Le condamné n'aura jamais exactement la même dose de souffrance. Au-delà de la peine de mort, on voit que tout homme cherche à vivre dignement en évitant de souffrir. Les châtiments physiques devraient donc être limité au maximum, voir interdits. Tout homme a le droit de penser ce qu'il veut : je tire ce droit du fait que nous sommes des êtres conscients de nous-même, qui avons une infinité de visions du monde possible. Du moment que la personne garde cela pour elle, elle a tout à fait le droit de penser ce qu'elle veut si ça ne trouble pas l'ordre public. La liberté de conscience découle donc du statut d'être conscient de lui-même de l'Homme. Aucune religion ne doit interdire cela. On voit donc que le gouvernement d'une société athée au sens où elle ne pose pas un Dieu comme fondement de ses lois a dans son sac un certain nombre de réflexions sur la nature humaine qui peuvent l'inciter à prendre des lois. Ce n'est pas tout : tout homme, s'il n'a qu'une vie (c'est ce qui est pensé dans notre hypothétique société athée) devrait pouvoir en jouir confortablement. L'idée d'un salaire minimum, d'un revenu pour tous devient donc concrète : se réveiller, à 60 ans, après avoir passé 40 à faire quelque chose qu'on aime pas, et se dire "j'ai perdu ma vie" est une souffrance sans nom. L'égalité passe donc par le nécessaire pour tous. Une société où certains, plus faibles que d'autres, se font manger par les plus riches est contraire au droit naturel. Abordons maintenant la difficile question du type de régime politique. Il va de soi, selon moi, que la démocratie est ce qui doit être. Un Etat ou le pouvoir est dans les mains d'un seul ne fonctionnera pas bien, du moins pas en vue du Bien. Un homme est constamment travaillé par ses passions, l'idée d'un roi absolu débouche forcément sur des abus, des idioties. Même le plus sage d'entre nous aura ses démons intérieurs. La démocratie permet donc de donner à chacun la possibilité d'exprimer sa voix. Je sais bien que vous me répondrez que tous ne sont pas qualifiés pour le faire ; qu'il y a des idiots. Cependant, le projet démocratique ne peut en conséquence se passer d'une école où l'on apprend la réflexion personnelle, où chacun devient enfin autonome au sens où il se pose ses propres limites, conformément à la nature humaine. La laïcité est également indispensable à cela. C'est le principe de neutralité de l'Etat, qui ne doit pas tenir un discours religieux (là où un Etat athée, comme l'URSS, en tenait un : il n'y a pas de Dieu, ce n'est pas neutre). Ce principe permet à chacun de se reconnaître dans l'Etat ; quelque soit sa vision du monde, il pourra sentir que cet Etat qui ne dit rien là-dessus, cet Etat laïque, c'est le sien. L'école doit en tenir compte : là où on permet à chacun de réfléchir par soi-même, conformément à ce qu'est l'être humain, aucun enfant ne doit être enfermé dans un système de pensée. Chacun doit pouvoir choisir, quitte à effectivement croire en ce que ses parents croyaient après. Mais, avant de critiquer, il faut avoir quelque chose à critiquer. Droits de l'Homme, vie décente pour chacun, construction d'un individu pensant par soi-même : c'est le projet des Lumières. Nul besoin de religions pour établir cela.
Il s'agit tout d'abord de définir ce qu'est une "société" : j'entend par là l'ensemble des relations qu'entretiennent les individus, une toile d'araignée qui se tisse de par les rapports que nous avons les uns avec les autres. Ces rapports peuvent être bons ou mauvais ; je peux donner à un mendiant en hiver comme je peux tromper ma copine et voler le pauvre type qui claque des dents devant la gare. Dieu, compris comme Créateur de tout et donc de valeurs morales absolues, s'Il existe, interdit certains comportements et privilégie la bonté, l'humilité, l'altruisme ... Ce qu'il faut pour faire une société où l'on peut décemment vivre. Les religions permettraient donc (je n'évoque pas ici la recherche d'un Dieu philosophique) de structurer nos sociétés en vue d'un accomplissement du Bien. Sans religions, nous serions livrés à nous-même, sans pouvoir justifier nos normes d'appréciation du Bien et du Mal. Est-ce vrai ? Il me semble que non. L'idée d'un droit, d'une loi naturelle pour les hommes n'a pas forcément avoir avec un Dieu, une transcendance quelconque. On peut tout à faire poser un certain nombre de droits naturels de l'Homme, de par sa nature (si on arrive à l'identifier). L'Homme est en effet un animal étrange, très divers : il suffit de voir la multiplicité des cultures. Cependant, la souffrance physique est la même partout : personne n'a envie de mourir, personne n'aime recevoir des coups de fouet, personne n'aime se faire lapider. Si on proposait aux gens qui vont subir ces châtiments une alternative plus douce, ils la saisiraient immédiatement, instinctivement. La peine de mort répond à une injustice par une autre injustice : la mise à mort du condamné ne fera pas revenir la fillette violée et démembrée. "Il subit ce qu'il a fait subir!", me direz-vous, mais jamais un homme sur le point d'être exécuté ne souffrira autant que la fillette dont il a pris la vie. Même si vous lui infligez la même peine, la fillette était une autre personne, avec une autre vision du monde. Le condamné n'aura jamais exactement la même dose de souffrance. Au-delà de la peine de mort, on voit que tout homme cherche à vivre dignement en évitant de souffrir. Les châtiments physiques devraient donc être limité au maximum, voir interdits. Tout homme a le droit de penser ce qu'il veut : je tire ce droit du fait que nous sommes des êtres conscients de nous-même, qui avons une infinité de visions du monde possible. Du moment que la personne garde cela pour elle, elle a tout à fait le droit de penser ce qu'elle veut si ça ne trouble pas l'ordre public. La liberté de conscience découle donc du statut d'être conscient de lui-même de l'Homme. Aucune religion ne doit interdire cela. On voit donc que le gouvernement d'une société athée au sens où elle ne pose pas un Dieu comme fondement de ses lois a dans son sac un certain nombre de réflexions sur la nature humaine qui peuvent l'inciter à prendre des lois. Ce n'est pas tout : tout homme, s'il n'a qu'une vie (c'est ce qui est pensé dans notre hypothétique société athée) devrait pouvoir en jouir confortablement. L'idée d'un salaire minimum, d'un revenu pour tous devient donc concrète : se réveiller, à 60 ans, après avoir passé 40 à faire quelque chose qu'on aime pas, et se dire "j'ai perdu ma vie" est une souffrance sans nom. L'égalité passe donc par le nécessaire pour tous. Une société où certains, plus faibles que d'autres, se font manger par les plus riches est contraire au droit naturel. Abordons maintenant la difficile question du type de régime politique. Il va de soi, selon moi, que la démocratie est ce qui doit être. Un Etat ou le pouvoir est dans les mains d'un seul ne fonctionnera pas bien, du moins pas en vue du Bien. Un homme est constamment travaillé par ses passions, l'idée d'un roi absolu débouche forcément sur des abus, des idioties. Même le plus sage d'entre nous aura ses démons intérieurs. La démocratie permet donc de donner à chacun la possibilité d'exprimer sa voix. Je sais bien que vous me répondrez que tous ne sont pas qualifiés pour le faire ; qu'il y a des idiots. Cependant, le projet démocratique ne peut en conséquence se passer d'une école où l'on apprend la réflexion personnelle, où chacun devient enfin autonome au sens où il se pose ses propres limites, conformément à la nature humaine. La laïcité est également indispensable à cela. C'est le principe de neutralité de l'Etat, qui ne doit pas tenir un discours religieux (là où un Etat athée, comme l'URSS, en tenait un : il n'y a pas de Dieu, ce n'est pas neutre). Ce principe permet à chacun de se reconnaître dans l'Etat ; quelque soit sa vision du monde, il pourra sentir que cet Etat qui ne dit rien là-dessus, cet Etat laïque, c'est le sien. L'école doit en tenir compte : là où on permet à chacun de réfléchir par soi-même, conformément à ce qu'est l'être humain, aucun enfant ne doit être enfermé dans un système de pensée. Chacun doit pouvoir choisir, quitte à effectivement croire en ce que ses parents croyaient après. Mais, avant de critiquer, il faut avoir quelque chose à critiquer. Droits de l'Homme, vie décente pour chacun, construction d'un individu pensant par soi-même : c'est le projet des Lumières. Nul besoin de religions pour établir cela.
il y a 8 mois
KheyFinito
8 mois
« Non désolé, moi je n'ai pas d'ami imaginaire. Différence avec le Père Noël ? »
« Moi je suis pastafariste hehe, gloire au monstre spaghetti volant ! »
« C'est pour les gens qui ont peur de la mort, moi je suis un libre penseur »
Des êtres infâmes
Ces gros porcs sont déclinables à toutes les sauces, et en bons gorets incultes tu peux être sûr qu'à chaque topic qui tend l'hameçon ils accourront en nombre pour chier leur bien-pensance. C'est simple : dans notre beau pays qui brille par son absence de sentiment religieux, les athées, ou agnostiques (titre commode qu'ils s'octroient pour dissimuler leur nature répugnante mais qui a le mérite de témoigner de leur inclination à l'ignorance), sont les rois de l'époque. Mais au royaume des aveugles, celui qui parle le plus est roi. Une caractéristique singulière les rend particulièrement abominables : la condescendance infinie avec laquelle ils s'érigent en docteur pour débattre d'un sujet qu'ils ne maîtrisent pas.
Faites-en l'expérience. Jetez quelques miettes à ces cuistres, ivres d'orgueil et boursouflés de ressentiment, et s'enclenchera aussitôt un savant concours de lieux communs tous plus éculés les uns que les autres. Ils trépigneront, scandant avec fierté : « Dieu existe ? Preuve ? », « Si Dieu a créé le monde, qui a créé Dieu ? », « Et pourquoi pas une licorne rose à trois têtes ? », s'imaginant susciter un embarras unanime dans l'assemblée et porter un point final à la controverse, là où ils font uniquement montre de leurs lacunes métaphysiques.
Chateaubriand avait raison
Bref, les athées sont avant tout des pauvres types qui projettent leur vie de merde sur l'ordre cosmique. « Comment ? Pourquoi moi-même, gentleman pertinent et raffiné, fan de fantasy, de mangas et de métal, trouvé-je l'existence si vaine, si Dieu existe ? Pourquoi mes hésitations, pourquoi mes infirmités ? Si l'être suprême soutient l'univers, que n'a-t-il pallié à mes défauts et trouvé remède à mes douleurs ? » Oui, la vie de l'athée, qui sue, qui pue, qui chiale et hurle à la lune, est un océan de complaintes où le Créateur est un bouc-émissaire de tous les instants bien pratique.
Chateaubriand, qui brille autrement qu'eux et leur peau grasse, résume bien la situation : « En recherchant les causes de l’athéisme, on est conduit à cette triste observation, que la plupart de ceux qui se révoltent contre le Ciel ont à se plaindre en quelque chose de la société ou de la nature (excepté toutefois des jeunes gens séduits par le monde, ou des écrivains qui ne veulent faire que du bruit). Mais comment ceux qui sont privés des frivoles avantages que le hasard donne ou ravit dans ses caprices ne savent-ils pas trouver le remède à ce léger malheur en se rapprochant de la Divinité ? [...] Laissons l’athéisme à ceux qui, n’ayant pas assez de noblesse pour s’élever au-dessus des injustices du sort, ne montrent dans leurs blasphèmes que le premier vice de l’homme chatouillé dans sa partie la plus sensible. »
Vous n'avez pas les bases
Ce qui nous amène à un premier argument tout droit de leur fion démoniaque :
« Donc je dois croire en Dieu parce que c'est écrit dans un livre de 2000 ans ? »
Regardez-moi cette inculture plus crasse que le corps fatigué d'un chouffin par trente années d'hygiène de vie douteuse. Ces vieux dégueulasses, je reviens aux athées, n'ont même pas une fois sur deux la présence d'esprit fondamentale de distinguer la théologie naturelle, qui est la recherche, déiste, de Dieu par la raison, de la religion, théiste, et son approche surnaturelle. Quand il est question des arguments en faveur de l'existence de Dieu, c'est bien sûr la théologie naturelle qui est invoquée. C'est redondant d'avoir à le préciser mais v'là le niveau des génies qu'on a en face, des intellectuels de haut vol parés des oripeaux de la sainte science (« le labarum des imbéciles », dit Bloy) en croisade contre l'obscurantisme des ces arriérés de croyants.
Vraiment ? Légère digression en invoquant un argument que je viens de voir avancé sournoisement par une pute immonde, naturellement athée, et que répète nombre de ses cosectateurs. Je cite : « Du plus même en admettant que dieu existe et qu'il tient à ce que sa parole soit respectée à la lettre qui te dit que tu as choisit la bonne religion ? » Même si les religions (et en particulier les monothéismes abrahamiques) consentent à voir dans l’adhésion à leur doctrine un acte de foi, elle ne prétendent pas moins, chacune à leur façon, s’appuyer sur des éléments empiriques et sensibles tendant à établir leur légitimité et, in fine, leur supériorité sur les autres. Le critère discriminatoire qu’implique une pluralité de religions est donc une aubaine, pas une honte : elle fait appel à l’intelligence et à la démonstration logique pour atteindre la vérité. Avec ce raisonnement de gros con d’athée, par exemple, on ne peut pas connaître la forme de la terre parce qu’après tout, il y a des arguments solides en faveur de sa rontondité, mais vous comprenez, certaines personnes pensent qu’elle est plate, cubique, trapézoïdale. En somme, flemme de chercher l’extrait, mais je suis à peu près sûr d’avoir vu dans les Pensées de Pascal écrire quelque chose comme : « Multiplicité des religions. Vraiment un argument d’attardé. »
Je vous pisse au cul
Sérieusement, l’odeur des athées pendant les débats.
J’ai tendance à les dire adipeux, mais entre nous, je n’oublie pas les freluquets, les filiformes, les cure-dentesques, pas plus propres, pas moins sots, putains du progrès et pourfendeurs manchots des antiques superstititions : tous répugnent au sens commun, sans discrimination, pas de ça chez nous. L’athéisme est au développement intellectuel ce que l’adoslescence est au développement humain, c’est à dire une phase de transition et de remise en question qui peut être bénéfique et structurante à court terme. C’est ce qu’on peut tirer de l’auteur des Provinciales, ouais je le cite encore, quand il écrit : « Athéisme, force de l'esprit, mais jusqu’à un certain degré seulement ». Il y a un temps pour remettre en question les principes universels, et il y en a un autre pour comprendre leur sens profond. Les athées, demi-habiles de toute éternité, demeurent prostrés dans leur confort puéril sans jamais ô grand jamais daigner s’en extirper. C’est ce cousin gothique, grabataire un peu taré, qui met des jeans troués passée la vingtaine et qu’on préfère regarder de loin. Individualistes, matérialistes, ce sont des rebelles, de sacrés rebelles.
Sélection naturelle
Je ne vous apprends rien en rappelant qu’une société athée est une société crevée. La désintégration civilisationnelle est l’aboutissement fatal de la décadence intellectuelle, morale et culturelle que ces rats distillent tantôt par leur action, tantôt leur inaction. Mais rassurez-vous, et tressaillez de joie ! Ils gagneront des batailles, mais jamais la guerre. Ultra-minoritaires à l’échelle mondiale, la pulsion de mort qui les pousse à délaisser le cycle reproductif les condamne à la disparition. L’Histoire universelle les jugera implacablement, et, voué aux gémonies, leur souvenir cotoiera celui des tyrans et des prostituées. Mais l’important, c’était de boire de la chouffe et se branler sur des elfes, n’est-ce pas ?

« Moi je suis pastafariste hehe, gloire au monstre spaghetti volant ! »

« C'est pour les gens qui ont peur de la mort, moi je suis un libre penseur »

Des êtres infâmes
Ces gros porcs sont déclinables à toutes les sauces, et en bons gorets incultes tu peux être sûr qu'à chaque topic qui tend l'hameçon ils accourront en nombre pour chier leur bien-pensance. C'est simple : dans notre beau pays qui brille par son absence de sentiment religieux, les athées, ou agnostiques (titre commode qu'ils s'octroient pour dissimuler leur nature répugnante mais qui a le mérite de témoigner de leur inclination à l'ignorance), sont les rois de l'époque. Mais au royaume des aveugles, celui qui parle le plus est roi. Une caractéristique singulière les rend particulièrement abominables : la condescendance infinie avec laquelle ils s'érigent en docteur pour débattre d'un sujet qu'ils ne maîtrisent pas.
Faites-en l'expérience. Jetez quelques miettes à ces cuistres, ivres d'orgueil et boursouflés de ressentiment, et s'enclenchera aussitôt un savant concours de lieux communs tous plus éculés les uns que les autres. Ils trépigneront, scandant avec fierté : « Dieu existe ? Preuve ? », « Si Dieu a créé le monde, qui a créé Dieu ? », « Et pourquoi pas une licorne rose à trois têtes ? », s'imaginant susciter un embarras unanime dans l'assemblée et porter un point final à la controverse, là où ils font uniquement montre de leurs lacunes métaphysiques.
Chateaubriand avait raison
Bref, les athées sont avant tout des pauvres types qui projettent leur vie de merde sur l'ordre cosmique. « Comment ? Pourquoi moi-même, gentleman pertinent et raffiné, fan de fantasy, de mangas et de métal, trouvé-je l'existence si vaine, si Dieu existe ? Pourquoi mes hésitations, pourquoi mes infirmités ? Si l'être suprême soutient l'univers, que n'a-t-il pallié à mes défauts et trouvé remède à mes douleurs ? » Oui, la vie de l'athée, qui sue, qui pue, qui chiale et hurle à la lune, est un océan de complaintes où le Créateur est un bouc-émissaire de tous les instants bien pratique.
Chateaubriand, qui brille autrement qu'eux et leur peau grasse, résume bien la situation : « En recherchant les causes de l’athéisme, on est conduit à cette triste observation, que la plupart de ceux qui se révoltent contre le Ciel ont à se plaindre en quelque chose de la société ou de la nature (excepté toutefois des jeunes gens séduits par le monde, ou des écrivains qui ne veulent faire que du bruit). Mais comment ceux qui sont privés des frivoles avantages que le hasard donne ou ravit dans ses caprices ne savent-ils pas trouver le remède à ce léger malheur en se rapprochant de la Divinité ? [...] Laissons l’athéisme à ceux qui, n’ayant pas assez de noblesse pour s’élever au-dessus des injustices du sort, ne montrent dans leurs blasphèmes que le premier vice de l’homme chatouillé dans sa partie la plus sensible. »
Vous n'avez pas les bases
Ce qui nous amène à un premier argument tout droit de leur fion démoniaque :
« Donc je dois croire en Dieu parce que c'est écrit dans un livre de 2000 ans ? »

Regardez-moi cette inculture plus crasse que le corps fatigué d'un chouffin par trente années d'hygiène de vie douteuse. Ces vieux dégueulasses, je reviens aux athées, n'ont même pas une fois sur deux la présence d'esprit fondamentale de distinguer la théologie naturelle, qui est la recherche, déiste, de Dieu par la raison, de la religion, théiste, et son approche surnaturelle. Quand il est question des arguments en faveur de l'existence de Dieu, c'est bien sûr la théologie naturelle qui est invoquée. C'est redondant d'avoir à le préciser mais v'là le niveau des génies qu'on a en face, des intellectuels de haut vol parés des oripeaux de la sainte science (« le labarum des imbéciles », dit Bloy) en croisade contre l'obscurantisme des ces arriérés de croyants.
Vraiment ? Légère digression en invoquant un argument que je viens de voir avancé sournoisement par une pute immonde, naturellement athée, et que répète nombre de ses cosectateurs. Je cite : « Du plus même en admettant que dieu existe et qu'il tient à ce que sa parole soit respectée à la lettre qui te dit que tu as choisit la bonne religion ? » Même si les religions (et en particulier les monothéismes abrahamiques) consentent à voir dans l’adhésion à leur doctrine un acte de foi, elle ne prétendent pas moins, chacune à leur façon, s’appuyer sur des éléments empiriques et sensibles tendant à établir leur légitimité et, in fine, leur supériorité sur les autres. Le critère discriminatoire qu’implique une pluralité de religions est donc une aubaine, pas une honte : elle fait appel à l’intelligence et à la démonstration logique pour atteindre la vérité. Avec ce raisonnement de gros con d’athée, par exemple, on ne peut pas connaître la forme de la terre parce qu’après tout, il y a des arguments solides en faveur de sa rontondité, mais vous comprenez, certaines personnes pensent qu’elle est plate, cubique, trapézoïdale. En somme, flemme de chercher l’extrait, mais je suis à peu près sûr d’avoir vu dans les Pensées de Pascal écrire quelque chose comme : « Multiplicité des religions. Vraiment un argument d’attardé. »
Je vous pisse au cul
Sérieusement, l’odeur des athées pendant les débats.

Sélection naturelle
Je ne vous apprends rien en rappelant qu’une société athée est une société crevée. La désintégration civilisationnelle est l’aboutissement fatal de la décadence intellectuelle, morale et culturelle que ces rats distillent tantôt par leur action, tantôt leur inaction. Mais rassurez-vous, et tressaillez de joie ! Ils gagneront des batailles, mais jamais la guerre. Ultra-minoritaires à l’échelle mondiale, la pulsion de mort qui les pousse à délaisser le cycle reproductif les condamne à la disparition. L’Histoire universelle les jugera implacablement, et, voué aux gémonies, leur souvenir cotoiera celui des tyrans et des prostituées. Mais l’important, c’était de boire de la chouffe et se branler sur des elfes, n’est-ce pas ?
Ok, mais il va comment ton ami imaginaire ce soir ?
Pédocriminels, la traque | ARTE https://onche.org/topic/7[...]criminels-la-traque-arte/
il y a 8 mois
Ça sert à rien de croire en une entité créatrice si c'est pour lui lécher le cul inconditionnellement sans voir qu'elle n'a créé que de la merde. Vous ne connaissez même pas son projet. Si ça se trouve vous êtes du bétail d'une exploitation, et vous vénérez un smicard qui bosse dans un abattoir cosmique.
il y a 8 mois
Ok, mais il va comment ton ami imaginaire ce soir ?
Si leur pote n'est pas imaginaire, sa bienveillance l'est dans tous les cas
il y a 8 mois
KheyFinito
8 mois
« Non désolé, moi je n'ai pas d'ami imaginaire. Différence avec le Père Noël ? »
« Moi je suis pastafariste hehe, gloire au monstre spaghetti volant ! »
« C'est pour les gens qui ont peur de la mort, moi je suis un libre penseur »
Des êtres infâmes
Ces gros porcs sont déclinables à toutes les sauces, et en bons gorets incultes tu peux être sûr qu'à chaque topic qui tend l'hameçon ils accourront en nombre pour chier leur bien-pensance. C'est simple : dans notre beau pays qui brille par son absence de sentiment religieux, les athées, ou agnostiques (titre commode qu'ils s'octroient pour dissimuler leur nature répugnante mais qui a le mérite de témoigner de leur inclination à l'ignorance), sont les rois de l'époque. Mais au royaume des aveugles, celui qui parle le plus est roi. Une caractéristique singulière les rend particulièrement abominables : la condescendance infinie avec laquelle ils s'érigent en docteur pour débattre d'un sujet qu'ils ne maîtrisent pas.
Faites-en l'expérience. Jetez quelques miettes à ces cuistres, ivres d'orgueil et boursouflés de ressentiment, et s'enclenchera aussitôt un savant concours de lieux communs tous plus éculés les uns que les autres. Ils trépigneront, scandant avec fierté : « Dieu existe ? Preuve ? », « Si Dieu a créé le monde, qui a créé Dieu ? », « Et pourquoi pas une licorne rose à trois têtes ? », s'imaginant susciter un embarras unanime dans l'assemblée et porter un point final à la controverse, là où ils font uniquement montre de leurs lacunes métaphysiques.
Chateaubriand avait raison
Bref, les athées sont avant tout des pauvres types qui projettent leur vie de merde sur l'ordre cosmique. « Comment ? Pourquoi moi-même, gentleman pertinent et raffiné, fan de fantasy, de mangas et de métal, trouvé-je l'existence si vaine, si Dieu existe ? Pourquoi mes hésitations, pourquoi mes infirmités ? Si l'être suprême soutient l'univers, que n'a-t-il pallié à mes défauts et trouvé remède à mes douleurs ? » Oui, la vie de l'athée, qui sue, qui pue, qui chiale et hurle à la lune, est un océan de complaintes où le Créateur est un bouc-émissaire de tous les instants bien pratique.
Chateaubriand, qui brille autrement qu'eux et leur peau grasse, résume bien la situation : « En recherchant les causes de l’athéisme, on est conduit à cette triste observation, que la plupart de ceux qui se révoltent contre le Ciel ont à se plaindre en quelque chose de la société ou de la nature (excepté toutefois des jeunes gens séduits par le monde, ou des écrivains qui ne veulent faire que du bruit). Mais comment ceux qui sont privés des frivoles avantages que le hasard donne ou ravit dans ses caprices ne savent-ils pas trouver le remède à ce léger malheur en se rapprochant de la Divinité ? [...] Laissons l’athéisme à ceux qui, n’ayant pas assez de noblesse pour s’élever au-dessus des injustices du sort, ne montrent dans leurs blasphèmes que le premier vice de l’homme chatouillé dans sa partie la plus sensible. »
Vous n'avez pas les bases
Ce qui nous amène à un premier argument tout droit de leur fion démoniaque :
« Donc je dois croire en Dieu parce que c'est écrit dans un livre de 2000 ans ? »
Regardez-moi cette inculture plus crasse que le corps fatigué d'un chouffin par trente années d'hygiène de vie douteuse. Ces vieux dégueulasses, je reviens aux athées, n'ont même pas une fois sur deux la présence d'esprit fondamentale de distinguer la théologie naturelle, qui est la recherche, déiste, de Dieu par la raison, de la religion, théiste, et son approche surnaturelle. Quand il est question des arguments en faveur de l'existence de Dieu, c'est bien sûr la théologie naturelle qui est invoquée. C'est redondant d'avoir à le préciser mais v'là le niveau des génies qu'on a en face, des intellectuels de haut vol parés des oripeaux de la sainte science (« le labarum des imbéciles », dit Bloy) en croisade contre l'obscurantisme des ces arriérés de croyants.
Vraiment ? Légère digression en invoquant un argument que je viens de voir avancé sournoisement par une pute immonde, naturellement athée, et que répète nombre de ses cosectateurs. Je cite : « Du plus même en admettant que dieu existe et qu'il tient à ce que sa parole soit respectée à la lettre qui te dit que tu as choisit la bonne religion ? » Même si les religions (et en particulier les monothéismes abrahamiques) consentent à voir dans l’adhésion à leur doctrine un acte de foi, elle ne prétendent pas moins, chacune à leur façon, s’appuyer sur des éléments empiriques et sensibles tendant à établir leur légitimité et, in fine, leur supériorité sur les autres. Le critère discriminatoire qu’implique une pluralité de religions est donc une aubaine, pas une honte : elle fait appel à l’intelligence et à la démonstration logique pour atteindre la vérité. Avec ce raisonnement de gros con d’athée, par exemple, on ne peut pas connaître la forme de la terre parce qu’après tout, il y a des arguments solides en faveur de sa rontondité, mais vous comprenez, certaines personnes pensent qu’elle est plate, cubique, trapézoïdale. En somme, flemme de chercher l’extrait, mais je suis à peu près sûr d’avoir vu dans les Pensées de Pascal écrire quelque chose comme : « Multiplicité des religions. Vraiment un argument d’attardé. »
Je vous pisse au cul
Sérieusement, l’odeur des athées pendant les débats.
J’ai tendance à les dire adipeux, mais entre nous, je n’oublie pas les freluquets, les filiformes, les cure-dentesques, pas plus propres, pas moins sots, putains du progrès et pourfendeurs manchots des antiques superstititions : tous répugnent au sens commun, sans discrimination, pas de ça chez nous. L’athéisme est au développement intellectuel ce que l’adoslescence est au développement humain, c’est à dire une phase de transition et de remise en question qui peut être bénéfique et structurante à court terme. C’est ce qu’on peut tirer de l’auteur des Provinciales, ouais je le cite encore, quand il écrit : « Athéisme, force de l'esprit, mais jusqu’à un certain degré seulement ». Il y a un temps pour remettre en question les principes universels, et il y en a un autre pour comprendre leur sens profond. Les athées, demi-habiles de toute éternité, demeurent prostrés dans leur confort puéril sans jamais ô grand jamais daigner s’en extirper. C’est ce cousin gothique, grabataire un peu taré, qui met des jeans troués passée la vingtaine et qu’on préfère regarder de loin. Individualistes, matérialistes, ce sont des rebelles, de sacrés rebelles.
Sélection naturelle
Je ne vous apprends rien en rappelant qu’une société athée est une société crevée. La désintégration civilisationnelle est l’aboutissement fatal de la décadence intellectuelle, morale et culturelle que ces rats distillent tantôt par leur action, tantôt leur inaction. Mais rassurez-vous, et tressaillez de joie ! Ils gagneront des batailles, mais jamais la guerre. Ultra-minoritaires à l’échelle mondiale, la pulsion de mort qui les pousse à délaisser le cycle reproductif les condamne à la disparition. L’Histoire universelle les jugera implacablement, et, voué aux gémonies, leur souvenir cotoiera celui des tyrans et des prostituées. Mais l’important, c’était de boire de la chouffe et se branler sur des elfes, n’est-ce pas ?

« Moi je suis pastafariste hehe, gloire au monstre spaghetti volant ! »

« C'est pour les gens qui ont peur de la mort, moi je suis un libre penseur »

Des êtres infâmes
Ces gros porcs sont déclinables à toutes les sauces, et en bons gorets incultes tu peux être sûr qu'à chaque topic qui tend l'hameçon ils accourront en nombre pour chier leur bien-pensance. C'est simple : dans notre beau pays qui brille par son absence de sentiment religieux, les athées, ou agnostiques (titre commode qu'ils s'octroient pour dissimuler leur nature répugnante mais qui a le mérite de témoigner de leur inclination à l'ignorance), sont les rois de l'époque. Mais au royaume des aveugles, celui qui parle le plus est roi. Une caractéristique singulière les rend particulièrement abominables : la condescendance infinie avec laquelle ils s'érigent en docteur pour débattre d'un sujet qu'ils ne maîtrisent pas.
Faites-en l'expérience. Jetez quelques miettes à ces cuistres, ivres d'orgueil et boursouflés de ressentiment, et s'enclenchera aussitôt un savant concours de lieux communs tous plus éculés les uns que les autres. Ils trépigneront, scandant avec fierté : « Dieu existe ? Preuve ? », « Si Dieu a créé le monde, qui a créé Dieu ? », « Et pourquoi pas une licorne rose à trois têtes ? », s'imaginant susciter un embarras unanime dans l'assemblée et porter un point final à la controverse, là où ils font uniquement montre de leurs lacunes métaphysiques.
Chateaubriand avait raison
Bref, les athées sont avant tout des pauvres types qui projettent leur vie de merde sur l'ordre cosmique. « Comment ? Pourquoi moi-même, gentleman pertinent et raffiné, fan de fantasy, de mangas et de métal, trouvé-je l'existence si vaine, si Dieu existe ? Pourquoi mes hésitations, pourquoi mes infirmités ? Si l'être suprême soutient l'univers, que n'a-t-il pallié à mes défauts et trouvé remède à mes douleurs ? » Oui, la vie de l'athée, qui sue, qui pue, qui chiale et hurle à la lune, est un océan de complaintes où le Créateur est un bouc-émissaire de tous les instants bien pratique.
Chateaubriand, qui brille autrement qu'eux et leur peau grasse, résume bien la situation : « En recherchant les causes de l’athéisme, on est conduit à cette triste observation, que la plupart de ceux qui se révoltent contre le Ciel ont à se plaindre en quelque chose de la société ou de la nature (excepté toutefois des jeunes gens séduits par le monde, ou des écrivains qui ne veulent faire que du bruit). Mais comment ceux qui sont privés des frivoles avantages que le hasard donne ou ravit dans ses caprices ne savent-ils pas trouver le remède à ce léger malheur en se rapprochant de la Divinité ? [...] Laissons l’athéisme à ceux qui, n’ayant pas assez de noblesse pour s’élever au-dessus des injustices du sort, ne montrent dans leurs blasphèmes que le premier vice de l’homme chatouillé dans sa partie la plus sensible. »
Vous n'avez pas les bases
Ce qui nous amène à un premier argument tout droit de leur fion démoniaque :
« Donc je dois croire en Dieu parce que c'est écrit dans un livre de 2000 ans ? »

Regardez-moi cette inculture plus crasse que le corps fatigué d'un chouffin par trente années d'hygiène de vie douteuse. Ces vieux dégueulasses, je reviens aux athées, n'ont même pas une fois sur deux la présence d'esprit fondamentale de distinguer la théologie naturelle, qui est la recherche, déiste, de Dieu par la raison, de la religion, théiste, et son approche surnaturelle. Quand il est question des arguments en faveur de l'existence de Dieu, c'est bien sûr la théologie naturelle qui est invoquée. C'est redondant d'avoir à le préciser mais v'là le niveau des génies qu'on a en face, des intellectuels de haut vol parés des oripeaux de la sainte science (« le labarum des imbéciles », dit Bloy) en croisade contre l'obscurantisme des ces arriérés de croyants.
Vraiment ? Légère digression en invoquant un argument que je viens de voir avancé sournoisement par une pute immonde, naturellement athée, et que répète nombre de ses cosectateurs. Je cite : « Du plus même en admettant que dieu existe et qu'il tient à ce que sa parole soit respectée à la lettre qui te dit que tu as choisit la bonne religion ? » Même si les religions (et en particulier les monothéismes abrahamiques) consentent à voir dans l’adhésion à leur doctrine un acte de foi, elle ne prétendent pas moins, chacune à leur façon, s’appuyer sur des éléments empiriques et sensibles tendant à établir leur légitimité et, in fine, leur supériorité sur les autres. Le critère discriminatoire qu’implique une pluralité de religions est donc une aubaine, pas une honte : elle fait appel à l’intelligence et à la démonstration logique pour atteindre la vérité. Avec ce raisonnement de gros con d’athée, par exemple, on ne peut pas connaître la forme de la terre parce qu’après tout, il y a des arguments solides en faveur de sa rontondité, mais vous comprenez, certaines personnes pensent qu’elle est plate, cubique, trapézoïdale. En somme, flemme de chercher l’extrait, mais je suis à peu près sûr d’avoir vu dans les Pensées de Pascal écrire quelque chose comme : « Multiplicité des religions. Vraiment un argument d’attardé. »
Je vous pisse au cul
Sérieusement, l’odeur des athées pendant les débats.

Sélection naturelle
Je ne vous apprends rien en rappelant qu’une société athée est une société crevée. La désintégration civilisationnelle est l’aboutissement fatal de la décadence intellectuelle, morale et culturelle que ces rats distillent tantôt par leur action, tantôt leur inaction. Mais rassurez-vous, et tressaillez de joie ! Ils gagneront des batailles, mais jamais la guerre. Ultra-minoritaires à l’échelle mondiale, la pulsion de mort qui les pousse à délaisser le cycle reproductif les condamne à la disparition. L’Histoire universelle les jugera implacablement, et, voué aux gémonies, leur souvenir cotoiera celui des tyrans et des prostituées. Mais l’important, c’était de boire de la chouffe et se branler sur des elfes, n’est-ce pas ?
C'te rage. Quel plaisir à voir.
il y a 8 mois