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Et il ne fut pas là à la prochaine conférence
:Luce_Cigarette:
il y a un an
Qu'il s'occupe de ses pierres lui
il y a un an
Et il ne fut pas là à la prochaine conférence
:Luce_Cigarette:
t'as pointé sur le topic du NNN ?
Je vous aime tous
:love:
Tu ne fais pas exception

il y a un an
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Oui
:Luce_Cigarette:
il y a un an
Oui
:Luce_Cigarette:
on va réussir
:h:
Je vous aime tous
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Tu ne fais pas exception

il y a un an
:benzemonstre:


La réalité de l’ingérence impérialiste et la nocivité de ses mensonges passent sous les écrans-radar de la gauche radicale occidentale. Contaminée par un trotskisme de bas étage qui ferait rougir de honte Trotski lui-même, elle s’acharne d’autant plus contre les États socialistes qu’elle est d’une innocuité totale à l’égard des États capitalistes. Impuissante et marginalisée à domicile, elle exhale son ressentiment contre le socialisme réel. Incapable de comprendre l’importance de la question nationale, elle regarde de haut l’anti-impérialisme légué par les nationalismes révolutionnaires du Tiers Monde et le mouvement communiste international. Au lieu de se mettre à l’école d’Hô Chi Minh, Lumumba, Sankara, Mandela, Castro, Nasser, Che Guevara, Chavez et Morales, elle lit Le Monde et regarde France 24. Elle croit qu’il y a des bons et des méchants, que les bons nous ressemblent et qu’il faut taper sur les méchants. Elle est indignée – ou gênée – lorsque le chef de la droite vénézuélienne, formé aux USA par les néo-conservateurs pour éliminer le chavisme, est mis sous les verrous pour avoir tenté un coup d’État. Lorsque le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) connaît des difficultés électorales, elle hurle avec les loups impérialistes et s’empresse de dénoncer ses prétendues « dérives ». Elle feint d’ignorer que la rupture des approvisionnements a été provoquée par une bourgeoisie importatrice qui trafique avec les dollars et organise la paralysie des réseaux de distribution en espérant saper la légitimité du président Maduro. Indifférente aux mouvements de fond, cette gauche se contente de participer à l’agitation de surface. À croire que pour elle, la politique n’est pas un champ de forces, mais un théâtre d’ombres. Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’elle passe à côté des leçons administrées par les tentatives de déstabilisation qui frappent sans relâche la révolution bolivarienne.
La première leçon, c’est qu’on ne peut construire une alternative politique sans prendre le risque d’un affrontement décisif avec les détenteurs du capital, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières. Par alternative politique, on entendra exactement l’opposé de ce que l’on nomme « alternance », c’est-à-dire la simple permutation des équipes au pouvoir. C’est un processus beaucoup plus profond, qui ne se contente pas de quelques modifications de surface, mais qui met explicitement en jeu les structures déterminant la répartition des richesses. Cette alternative politique s’identifie donc avec la reprise expresse, par le peuple, des attributs de la souveraineté. Elle suppose la rupture des liens qui rattachent le pays au capital étranger dominant et au capital local « compradore » qui en dépend. Mais c’est une tâche colossale. À peine entreprise, la pesanteur objective des structures s’y conjugue avec la guerre acharnée que mènent les nantis pour conserver leurs privilèges de classe. La presse internationale décrit le Venezuela comme un pays en faillite, mais elle oublie de préciser que cette faillite est celle d’un pays capitaliste latino-américain. Ce pays a accompli des progrès significatifs, mais l’absence de transformation structurelle l’a laissé dans l’ornière de la dépendance économique. Ruiné par la chute des cours du pétrole, il n’a pas su – ou pu – bâtir un modèle alternatif. Si les nervis de la droite vénézuélienne se déchaînent dans les rues de Caracas sous les vivats de la presse bourgeoise et des chancelleries occidentales, c’est parce que le Venezuela n’est pas Cuba. Et si le Venezuela s’était engagé dans un processus de développement autonome non capitaliste, il n’y aurait sans doute pas de nervis à Caracas.
La crise qui sévit dans le pays a tendance à le faire oublier, mais le chavisme fut porté par un puissant mouvement social qui est loin d’avoir disparu. Depuis la première élection de Chavez en 1998, il a combattu les préjugés de race et de classe. Il a fait reculer de manière spectaculaire la pauvreté et l’analphabétisme. Nationalisant le pétrole, il a restitué à la nation la maîtrise de ses ressources naturelles. Bouleversant la politique étrangère du pays, il a rompu avec Israël, inventé l’alliance bolivarienne et défié l’Oncle Sam au cœur de son « arrière-cour » sud-américaine. Approuvé par le peuple vénézuélien, le chavisme a bousculé le désordre établi de manière séculaire en Amérique latine au profit des firmes multinationales nord-américaines et de la bourgeoisie raciste. Bien sûr, la révolution bolivarienne n’a pas supprimé du jour au lendemain tous les maux de la société vénézuélienne, et elle traîne avec elle son lot d’erreurs et d’imperfections. Elle a utilisé la manne pétrolière pour sortir de la misère les couches sociales les plus déshéritées, mais elle a renoncé à transformer les structures sociales profondes du pays. Une néo-bourgeoisie a profité de sa proximité avec le pouvoir pour capter des prébendes et conforter des privilèges. Pire encore, l’économie est toujours entre les mains d’une bourgeoisie réactionnaire qui en organise le sabotage pour exaspérer la crise et chasser Maduro du pouvoir.
Mais peu importe. La révolution bolivarienne n’aurait de révolution que le nom, elle ne pourrait que déchaîner la haine revancharde des nantis et susciter l’hostilité mortifère de ses adversaires. Lorsqu’elle s’indigne des victimes – présumées – de la répression policière plutôt que des sanglantes opérations de l’ultra-droite, la gauche occidentale oublie qu’une protestation de rue n’est pas toujours progressiste, qu’une revendication démocratique peut servir de paravent à la réaction, et qu’une grève peut contribuer à la déstabilisation d’un gouvernement de gauche, comme le mouvement des camionneurs chiliens en fit la démonstration en 1973. La leçon a été oubliée par la gauche embourgeoisée des pays riches, mais les vrais progressistes latino-américains le savent : si l’on veut changer le cours des choses, il faut agir sur les structures. La nationalisation des secteurs-clé, le refus des recettes néo-libérales, la restauration de l’indépendance nationale, la consolidation d’une alliance internationale des États souverains, la mobilisation populaire pour une meilleure répartition des richesses, l’éducation et la santé pour tous sont les différentes facettes du projet progressiste. Contrairement à ce que prétend une idéologie qui recycle les vieilles lunes social-démocrates, ce n’est pas sa radicalité qui condamne un tel projet à la défaite, mais la peur de l’assumer. Une révolution périt rarement d’un excès de communisme, et beaucoup plus souvent de son incapacité à y conduire.
. Quant au rôle d’Israël, qui est le seul État à bombarder la Syrie sans discontinuer depuis 2012, Achcar ne le mentionne que pour le disculper. Avec de tels présupposés, il n’est pas surprenant que la plupart des organisations gauchistes aient milité pour la « révolution syrienne », soutenu avec enthousiasme une opposition fantoche rémunérée par le Congrès des États-Unis, réclamé des livraisons d’armes antiaériennes aux gentils « rebelles », imploré l’OTAN de bombarder la Syrie à coup de missiles, reproché aux gouvernements occidentaux de ne pas avoir détruit l’État syrien légitime, conspué la Russie, la Chine et l’Iran, manifestement coupables, à leurs yeux, d’avoir défendu un État souverain agressé par des hordes de mercenaires lobotomisés.
S’il a fallu s’attarder sur le cas syrien, c’est qu’il met en évidence le naufrage d’une gauche qui se réclame parfois du « communisme » tout en exauçant les vœux de ses pires ennemis. Comme Trotski appelant à la « liquidation » du groupe dirigeant soviétique en 1939, cette gauche pseudo-révolutionnaire a servi les intérêts impérialistes avec un dévouement sans faille. Influente dans certains médias, elle a diffusé une image mensongère des États et des gouvernements pris pour cibles par Washington. En 2020, il a suffi que le secrétaire d’État américain accuse le gouvernement chinois de « génocide » au Xinjiang pour que Libération publie à la Une : « Au Xinjiang, génocide en cours ». La soumission de cette presse soi-disant libre à l’agenda impérialiste a atteint des sommets inégalés. Dirigée par d’anciens gauchistes, elle passe tous les gouvernements qui déplaisent à Washington au crible d’une juridiction droit-de-l’hommiste dont les règles sont énoncées par le Congrès des États-Unis. La diabolisation de Hugo Chavez, Nicolas Maduro, Daniel Ortega et Evo Morales y côtoie celle de Xi Jinping, Vladimir Poutine, Bachar Al-Assad et Kim Jong-un, tous coupables de défendre la souveraineté de leur pays. Il suffit de leur imputer une violence réelle ou imaginaire contre des opposants ou des journalistes pour en faire des tyrans sans pitié et sans principe, encourant les foudres vengeresses du monde libre et de son bras armé, les États-Unis. Dans cette configuration idéologique, l’impérialisme prétexte la défense des droits de l’homme pour déstabiliser les États récalcitrants, et l’idéologie gauchiste a pour fonction d’habiller cette ingérence des oripeaux du progressisme.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 10 mois
Assassiné comme un certain Khadafi.
:benzemonstre:


To determine if a socialist experiment was successful, we must use some criterias like the fact if that improved or not the quality of life for most of people, if there were no human right disaster and finally another thing we could add is if it replaced a regime that was worse. The funny thing is that sometimes, socialist countries experiencing turmoil isn't even due to socialism failure. Venezuela is a great example. It was not socialism and chavism who destroyed Venezuela. Dutch disease along with others things did.Vnezuela hitched its bets to its oil industry and failed to diversify its exports or properly or properly nurture others economic sectors. Venezuela also suffered from sanctions, corruption and other dconomic devastation. So a first example of socialist experiment who worked is Burkina Faso under the hand of Thomas Sankara. Sankara was born in 1949 in what is known now as Burkina Faso. At the time it was a french colony called upper volta. Upper Volta was one of the poorest countries in Africa. It was an agrarian society with low rates of productivity. It lacked significantly when it came to infrastructures. It had high levels of unemployement, low literacy rate gender discrimination and poor healthcare. To top it off, droughts and others environmental issues were prevalent and due to underdeveloped infrastructure, they negatively impacted crop yields whi led to more poverty. Sankara is an anti colonialist socialist He overthrew the existing regime in 1983 One of his first decisions was to rename Upper Volta to Burkina Faso : " land of upright men " This name might suggest some sexism but in fact he fought against gender discriminations.
He wrote a pamphlet named : " Women's liberation and the African freedom struggle " in which he explained It's a copy of his 1987 Women's Day Speech. The central thesis is that the revolution could not prosper without the emancipation of women. He also prohibited both female genital mutilation and forced mariages. In addition to this, he built schools, reservoirs, medical centers, raised the literacy rate, planted 10 million of trees to combat desertification, vaccinated millions against meningitis Sankara also improved the economy and the agriculture so drastically that within 4 years, United Nations analysts declared the country " food self sufficient. " Sankara was killed in 1987 and Burkina Faso regressed without him.














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Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 10 mois
On se demande bien pourquoi.
:zidane_volant:
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 10 mois