Un pédophile tué en prison près de Toulouse

"Les autres détenus présents sur les lieux n'auraient pas tenté d'intervenir, probablement sous l'effet de la peur et de la surprise."

Le journaliste ne vie pas sur la même planète que nous j'ai l'impression

Les faits se sont produits à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse. Aziz Ben Islam, un détenu de 36 ans, a été battu à mort ce mardi. L'homme avait été condamné à 20 ans de prison pour viol sur mineur et devait être transféré prochainement à la prison de Mauzac. Il avait déjà été condamné par le passé pour agression sexuelle et exhibition sexuelle.

Le principal suspect, Jonathan B., serait un membre de la communauté des gens du voyage et était incarcéré pour diverses affaires de vols. Selon les premiers éléments de l'enquête, les enquêteurs s'orientent vers la piste du règlement de compte. En effet, la victime du viol, qui appartenait également à la communauté des gens du voyage, avait suscité un émoi important au sein de cette dernière. L'affaire avait fait grand bruit dans la région et provoqué la colère de nombreux membres de cette communauté.

Une scène de film d'horreur
Les circonstances de l'agression sont particulièrement choquantes. Selon les témoignages recueillis, l'attaque a eu lieu dans une salle de sport de la prison, où Jonathan B. aurait sauté sur Aziz Ben Islam et l'aurait violemment battu pendant plusieurs minutes, le laissant pour mort. Les autres détenus présents sur les lieux n'auraient pas tenté d'intervenir, probablement sous l'effet de la peur et de la surprise.

Un surveillant pénitentiaire, qui a souhaité garder l'anonymat, nous a livré son témoignage glaçant : "Je n'ai jamais vu ça en des années de service. Il y avait du sang et des dents partout. C'était comme une scène de film d'horreur."

Placé en garde à vue, Jonathan B. a choisi de garder le silence. L'enquête se poursuit pour établir avec certitude les circonstances et les motivations du crime.

L'auteur présumé des faits a reçu de nombreux messages de soutien sur les réseaux sociaux. Ces messages proviennent en grande partie de personnes appartenant à la communauté des gens du voyage, qui expriment leur indignation face à l'acte commis par Aziz Ben Islam.