Ce sujet a été résolu
(pavé originel de JVC, je reposte sur Onche avec quelques modifications mineures. Le pavé est très long, je ne vais pas tout poster d'un coup, soyez patients svp. Je ne pourrai pas débattre avant d'avoir tout posté )
Bonsoir mes chers CRAYONS
Depuis quelques années, nous avons vu le terme "redpill" exploser de partout sur Internet. Tout est devenu une "redpill", de la vérité sur les relations homme-femme à la politique... et ce terme est même employé pour des sujets moins sérieux comme les jeux-vidéos, les films, des situations de la vie quotidienne, entre autres.

Je voudrais donc commencer par donner une définition de redpill, ma définition, qu'on va postuler pour ce topic:
Une redpill est une vérité inconnue de la majorité de la population et douloureuse émotionnellement. Cette vérité fait ressentir de la rage, de la frustration, de la tristesse, de la douleur, de l'anxiété, et d'autres sentiments négatifs. Mais elle est souvent une clé de compréhension qui permet à la personne d'évoluer.
La redpill que je vous propose sur ce topic est la "redpill ultime", la plus importante, le reste est de la pisse de chat à côté. Il y a beaucoup de gens qui se réveillent très tard et comprennent cette redpill à 40, 50 ans... ils peuvent bien sûr se reconstruire, l'humain est très adaptable, mais l'idéal est de le faire le plus tôt possible.

Mais sans avoir assimilé cette redpill, vous n'allez jamais vraiment progresser dans la vie. Vous buterez toujours sur des limites sans vraiment comprendre ce qui vous bloque.

Si vous avez une vie heureuse, alors ce topic ne vous concerne pas tellement. Ce topic s'adresse principalement à ceux qui ont des difficultés à vivre, de l'asociabilité, du mal-être relationnel, de la dépression, de l'anxiété, de l'agoraphobie, de la peur (voir panique) à s'exprimer, et autres troubles psychiques et de la personnalité.

Bref, sans plus tarder, dévoilons la redpill centrale, la plus importante de toutes, la redpill ultime :
La majorité de vos problèmes découlent de vos parents.
Je sais qu'au début, cela paraît faux, exagéré, trop extrême, voir immature. Mais vous allez malheureusement comprendre que cette redpill est vraie, à des niveaux que vous ne soupçonnez même pas.

Musique du topic :
Au plaisir ~
il y a 2 ans
"Agneugneu tu fé ta crise d'ado lop ? tu rejet la fot de ton echecque sur té paren, alor kil ton tt donné, tu devré aboir onte"
Il faut d'abord répondre à cette remarque, qui n'est rien d'autre qu'un réflexe préprogrammé face à cette vérité. Je vais prendre bien mon temps, car l'affaire est importante.
Cette réaction répond en effet à une norme sociale : celle de l'allégeance. Je me base sur cet article de Hacking Social (flemme d'aller chercher le lien désolé)
Bernard Gangloff est un psychologue français qui a fait des études sur la psychologie dans le monde du travail. Il a étudié la mentalité qu'il fallait avoir pour réussir dans le monde du travail, qui est aussi la mentalité qu'on nous conditionne à avoir, depuis l'enfance, pour """réussir""" dans la vie.
On va passer sur les détails, Gangloff a identifié 4 profils psychologiques (que je vais copy-paste car flemme d'expliquer moi-même). Lisez et vous comprendrez vite où je veux en venir avec ces 4 profils :
Profil psychologique 1 : L'Interne allégeant.
Il fait des attributions dispositionnelles, explique les faits par des caractéristiques internes aux personnes ou à lui. Par exemple si Untel ne travaille pas ses cours c’est qu’il est paresseux, si Untel n’est pas promu c’est qu’il n’a pas assez travaillé, etc. La situation sociale est ignorée, déniée ou oubliée, il y a erreur fondamentale d’attribution. Et ces « oublis » protègent le système social dans lequel l’interne allégeant juge l’individu, car il dédouane le système social de toute responsabilité, responsabilité qu’il attribue aux gens eux-mêmes.
Profil psychologique 2 : l’Externe non allégeant.
Il explique les choses de façon extérieure, sans impliquer d’individus dans ses explications, que ce soit lui ou les autres. Il y a un germe de contestation dans ses propositions ; par exemple : « je n’ai pas eu de promotion, car je n’ai pas eu de chance ». Autrement dit, il pense que le système de promotion n’est pas basé sur le mérite ou des caractéristiques objectives, qu’il est totalement arbitraire, si insensé que cela se joue presque au dé. Ce n’est qu’un germe de contestation, car l’externe non allégeant n’identifie pas le système sous-jacent ; l’injustice, il la ressent, il la subit sans savoir ou avoir la volonté de se voir acteur de changement ou imaginer qu’un individu puisse changer quoi que ce soit. Il y a une forme de fatalisme qui l’empêche d’être totalement rebelle.
Profil psychologique 3 : l’Externe allégeant.
Lui aussi parle de chance, de hasard et verse dans le fatalisme, mais sans germe de contestation. « Je n’ai pas eu de promotion, car parfois ce n’est pas possible », autrement dit, il n’accuse personne de sa non-promotion, ni le système social. Il protège tout et tout le monde de la responsabilité des faits qu’il subit ou que les autres subissent. Les choses sociales arriveraient comme une averse ou un rayon de soleil, et il n’imaginerait même pas se faire météorologue pour tenter de comprendre. « C’est comme ça et personne n’y peut rien » pourrait être sa citation favorite.
Profil psychologique 4 : l’Interne non allégeant (= Interne rebelle).
C’était le profil le plus absent des autres questionnaires : l’interne non-allégeant est conscient des déterminations sociales, de l’environnement, du contexte et des responsabilités de chacun dans ses structures, y compris son propre pouvoir « j’aurais du avoir ma promotion, mais ils veulent mettre des freins aux syndiqués ». Là, il y a un constat interne fort, à savoir que la personne méritait sa promotion, mais que son rôle social de syndiqué est rejeté. Le contexte social est mis en valeur dans l’explication causale (la relation syndiqué et évaluateurs).

Il faut d'abord répondre à cette remarque, qui n'est rien d'autre qu'un réflexe préprogrammé face à cette vérité. Je vais prendre bien mon temps, car l'affaire est importante.

Cette réaction répond en effet à une norme sociale : celle de l'allégeance. Je me base sur cet article de Hacking Social (flemme d'aller chercher le lien désolé)

Bernard Gangloff est un psychologue français qui a fait des études sur la psychologie dans le monde du travail. Il a étudié la mentalité qu'il fallait avoir pour réussir dans le monde du travail, qui est aussi la mentalité qu'on nous conditionne à avoir, depuis l'enfance, pour """réussir""" dans la vie.

On va passer sur les détails, Gangloff a identifié 4 profils psychologiques (que je vais copy-paste car flemme d'expliquer moi-même). Lisez et vous comprendrez vite où je veux en venir avec ces 4 profils :
Profil psychologique 1 : L'Interne allégeant.
Il fait des attributions dispositionnelles, explique les faits par des caractéristiques internes aux personnes ou à lui. Par exemple si Untel ne travaille pas ses cours c’est qu’il est paresseux, si Untel n’est pas promu c’est qu’il n’a pas assez travaillé, etc. La situation sociale est ignorée, déniée ou oubliée, il y a erreur fondamentale d’attribution. Et ces « oublis » protègent le système social dans lequel l’interne allégeant juge l’individu, car il dédouane le système social de toute responsabilité, responsabilité qu’il attribue aux gens eux-mêmes.
Profil psychologique 2 : l’Externe non allégeant.
Il explique les choses de façon extérieure, sans impliquer d’individus dans ses explications, que ce soit lui ou les autres. Il y a un germe de contestation dans ses propositions ; par exemple : « je n’ai pas eu de promotion, car je n’ai pas eu de chance ». Autrement dit, il pense que le système de promotion n’est pas basé sur le mérite ou des caractéristiques objectives, qu’il est totalement arbitraire, si insensé que cela se joue presque au dé. Ce n’est qu’un germe de contestation, car l’externe non allégeant n’identifie pas le système sous-jacent ; l’injustice, il la ressent, il la subit sans savoir ou avoir la volonté de se voir acteur de changement ou imaginer qu’un individu puisse changer quoi que ce soit. Il y a une forme de fatalisme qui l’empêche d’être totalement rebelle.
Profil psychologique 3 : l’Externe allégeant.
Lui aussi parle de chance, de hasard et verse dans le fatalisme, mais sans germe de contestation. « Je n’ai pas eu de promotion, car parfois ce n’est pas possible », autrement dit, il n’accuse personne de sa non-promotion, ni le système social. Il protège tout et tout le monde de la responsabilité des faits qu’il subit ou que les autres subissent. Les choses sociales arriveraient comme une averse ou un rayon de soleil, et il n’imaginerait même pas se faire météorologue pour tenter de comprendre. « C’est comme ça et personne n’y peut rien » pourrait être sa citation favorite.
Profil psychologique 4 : l’Interne non allégeant (= Interne rebelle).
C’était le profil le plus absent des autres questionnaires : l’interne non-allégeant est conscient des déterminations sociales, de l’environnement, du contexte et des responsabilités de chacun dans ses structures, y compris son propre pouvoir « j’aurais du avoir ma promotion, mais ils veulent mettre des freins aux syndiqués ». Là, il y a un constat interne fort, à savoir que la personne méritait sa promotion, mais que son rôle social de syndiqué est rejeté. Le contexte social est mis en valeur dans l’explication causale (la relation syndiqué et évaluateurs).
Au plaisir ~
il y a 2 ans
J'apprécie lire les posts de Putaso 

En Arctique mais bien au chaud dans ma panelka Vorkhoutanaise à 500€
il y a 2 ans
A mon humble avis, la société Française se situe généralement dans les profils "interne allégeant" et "externe allégeant" : 
- Interne allégeant : "non mais c'est ta faute, il faut juste te bouger le cul, bah sors, t'es juste un flemmard, tu ne veux pas travailler". C'est l'attitude des bourgeois qui ont toujours vécu en mode facile et ne connaissent pas la vraie vie (pour le dire mal, mais simple et vite).
C'est aussi l'attitude des prolos bien obéissants qui pensent pouvoir monter socialement grâce à cette attitude : depuis son enfance, on leur a dit "fiston, c'est le travail qui paye et rien d'autre. Si quelque chose va mal, tu n'as pas assez bossé, c'est ta faute". Cette vision monocausale est évidemment fausse, mais très pratique pour formater des bons petits esclaves.
- Externe allégeant faux-rebelle : C'est une catégorie que j'ai inventé pour les Français. En fait, beaucoup de français aiment se présenter comme des Révolutionnaires, mais juste dans la forme.
"Voter Macron tout en combattant ses idées" est l'expression la plus claire pour désigner cet état d'esprit. Le problème est extérieur à nous, mais on y peut rien : il faut continuer de voter Macron, il n'y a pas d'alternative, si on ne vote pas Macron c'est le retour des heures sombres. Macron serait un peu une fatalité, on y peut rien. On reste bien soumis au système, mais on "combat les idées" de Macron : on ne combat ni les mesures, ni les décisions, ni la politique : seulement les idées.
(Ce pavé est très intéressant vu le contexte actuel des protestations contre la réforme des retraites
)
Ce forum, en revanche, est souvent dans les externes non allégeants : on rejette la faute sur tout le monde et on se déresponsabilise, on se voit comme une victime, un génie incompris. En réalité les foromeurs ne veulent pas agir, changer son mode de vie, prendre ses couilles quoi.

- Interne allégeant : "non mais c'est ta faute, il faut juste te bouger le cul, bah sors, t'es juste un flemmard, tu ne veux pas travailler". C'est l'attitude des bourgeois qui ont toujours vécu en mode facile et ne connaissent pas la vraie vie (pour le dire mal, mais simple et vite).

C'est aussi l'attitude des prolos bien obéissants qui pensent pouvoir monter socialement grâce à cette attitude : depuis son enfance, on leur a dit "fiston, c'est le travail qui paye et rien d'autre. Si quelque chose va mal, tu n'as pas assez bossé, c'est ta faute". Cette vision monocausale est évidemment fausse, mais très pratique pour formater des bons petits esclaves.

- Externe allégeant faux-rebelle : C'est une catégorie que j'ai inventé pour les Français. En fait, beaucoup de français aiment se présenter comme des Révolutionnaires, mais juste dans la forme.

"Voter Macron tout en combattant ses idées" est l'expression la plus claire pour désigner cet état d'esprit. Le problème est extérieur à nous, mais on y peut rien : il faut continuer de voter Macron, il n'y a pas d'alternative, si on ne vote pas Macron c'est le retour des heures sombres. Macron serait un peu une fatalité, on y peut rien. On reste bien soumis au système, mais on "combat les idées" de Macron : on ne combat ni les mesures, ni les décisions, ni la politique : seulement les idées.

(Ce pavé est très intéressant vu le contexte actuel des protestations contre la réforme des retraites

Ce forum, en revanche, est souvent dans les externes non allégeants : on rejette la faute sur tout le monde et on se déresponsabilise, on se voit comme une victime, un génie incompris. En réalité les foromeurs ne veulent pas agir, changer son mode de vie, prendre ses couilles quoi.

Au plaisir ~
il y a 2 ans
Les problèmes et les défis auxquels les individus sont confrontés peuvent être causés par de nombreux facteurs tels que les expériences de vie, les pressions sociales, les traumas, les maladies mentales...
Tout ne se résume pas aux parents.
Prends les parents les plus top tier du monde, si ton gosse se fait violer par le prof de sport, il risque d'avoir quelques séances chez le psy
Tout ne se résume pas aux parents.
Prends les parents les plus top tier du monde, si ton gosse se fait violer par le prof de sport, il risque d'avoir quelques séances chez le psy
il y a 2 ans
La suite viendra plus tard dans la soirée, j'ai des trucs à faire, mettez le topic en fav si ça vous intéresse
Déso
Déso
Au plaisir ~
il y a 2 ans
(SUITE)
En France et dans le monde occidental, les Internes rebelles sont extrêmement rares. Pourquoi ? Mon hypothèse est qu'on a appris les gens à penser en Binaire, en noir et blanc. Soit tu es externe allégeant = communiste gaucho, soit tu es interne allégeant = capitaliste droitard. On n'est plus capables d'imaginer une personne nuancée, critique de l'environnement social mais à la fois responsable de ses choix.
Et ce genre de personnes risquent de bousculer les choses, de vraiment changer le système. Car ils sont capables de voir les problèmes externes tout en se valorisant et ayant conscience qu'ils peuvent changer le monde. Rien de plus dangereux pour les élites.
Gangloff a démontré que les internes allégeants avaient des meilleurs postes, tandis que les internes rebelles avaient moins de bon postes. Il a aussi démontré que plus on est intégré et conforme à la société, plus on est interne allégeant. Lisez l'article si vous voulez des détails.
Je pense que, depuis notre enfance, on nous conditionne à être internes allégeants, à ne pas considérer l'environnement social, et à tout accepter, comme si tous les problèmes découlaient de soi-même. Il faudrait tout prendre sur soi, absolument tout. Cette mentalité s'applique avec plus de force sur les garçons.
Cela explique la forte réponse préprogrammée à cette redpill. Dire que c'est la faute à nos parents, c'est non seulement dire que l'environnement social compte (chose insupportable), mais en plus que ces problèmes ETAIENT EVITABLES.
La génétique pill est beaucoup plus facile à avaler, car on rentre dans l'externalité allégeante : "c'est dommage mais on y peut rien, c'est comme ça. C'est juste la lotterie génétique".
Alors que quand on pointe les parents, le comportement humain, le désastre était évitable, on pouvait y faire quelque chose, ce n'est pas juste une lotterie. Ce qui est extrêmement dur à accepter pour une société de petits esclaves conditionnés à tout accepter, à ne jamais voir de problèmes, et SURTOUT PAS rejeter la faute sur l'autorité, l'autorité à toujours raison n'est-ce pas ?
A cela se rajoute l'amour pour ses parents, qui est bien naturel, ce sont les premières personnes que l'on connait, nos premières relations, et la société entière assume que tu aimes tes parents. Sauf que parfois, tes parents t'ont fait plus de mal que de bien.
Mon attitude sur ce topic se veut Interne rebelle : nous pouvons changer notre situation, mais avant tout il faut comprendre quelle est la véritable racine de nos problèmes. Et la racine de tes problèmes, c'est bien ton père, et ta mère.
En France et dans le monde occidental, les Internes rebelles sont extrêmement rares. Pourquoi ? Mon hypothèse est qu'on a appris les gens à penser en Binaire, en noir et blanc. Soit tu es externe allégeant = communiste gaucho, soit tu es interne allégeant = capitaliste droitard. On n'est plus capables d'imaginer une personne nuancée, critique de l'environnement social mais à la fois responsable de ses choix.

Et ce genre de personnes risquent de bousculer les choses, de vraiment changer le système. Car ils sont capables de voir les problèmes externes tout en se valorisant et ayant conscience qu'ils peuvent changer le monde. Rien de plus dangereux pour les élites.

Gangloff a démontré que les internes allégeants avaient des meilleurs postes, tandis que les internes rebelles avaient moins de bon postes. Il a aussi démontré que plus on est intégré et conforme à la société, plus on est interne allégeant. Lisez l'article si vous voulez des détails.

Je pense que, depuis notre enfance, on nous conditionne à être internes allégeants, à ne pas considérer l'environnement social, et à tout accepter, comme si tous les problèmes découlaient de soi-même. Il faudrait tout prendre sur soi, absolument tout. Cette mentalité s'applique avec plus de force sur les garçons.

Cela explique la forte réponse préprogrammée à cette redpill. Dire que c'est la faute à nos parents, c'est non seulement dire que l'environnement social compte (chose insupportable), mais en plus que ces problèmes ETAIENT EVITABLES.

La génétique pill est beaucoup plus facile à avaler, car on rentre dans l'externalité allégeante : "c'est dommage mais on y peut rien, c'est comme ça. C'est juste la lotterie génétique".

Alors que quand on pointe les parents, le comportement humain, le désastre était évitable, on pouvait y faire quelque chose, ce n'est pas juste une lotterie. Ce qui est extrêmement dur à accepter pour une société de petits esclaves conditionnés à tout accepter, à ne jamais voir de problèmes, et SURTOUT PAS rejeter la faute sur l'autorité, l'autorité à toujours raison n'est-ce pas ?

A cela se rajoute l'amour pour ses parents, qui est bien naturel, ce sont les premières personnes que l'on connait, nos premières relations, et la société entière assume que tu aimes tes parents. Sauf que parfois, tes parents t'ont fait plus de mal que de bien.

Mon attitude sur ce topic se veut Interne rebelle : nous pouvons changer notre situation, mais avant tout il faut comprendre quelle est la véritable racine de nos problèmes. Et la racine de tes problèmes, c'est bien ton père, et ta mère.

Au plaisir ~
il y a 2 ans
"é alore putaso ? is on fé koi té paren de si mové? si t asosial sé ta fot hein le pusix"
L'enfance est la période la plus importante de la vie. C'est une période sur-déterminante, dont on a strictiment AUCUNE influence.
Commençons par les 3 premières années de la vie. Je me base ici sur le rapport sur les 1000 premiers jours. Ce rapport à été rédigé par une commission de 18 experts présidée par Boris Cyrulnik, un Médecin neuropsychiatre
"En effet, il s’agit d’une période sensible pour le développement et la sécurisation de l’enfant, qui contient les prémisses de la santé et du bien-être de l’individu tout au long de la vie. "
"Une des caractéristiques de l’espèce humaine est sa longue enfance,
porteuse d’une dépendance prolongée. Le développement du cerveau
humain est complexe et son poids passe de 400g à la naissance à 1 400g
chez l’adulte. Mais la croissance la plus spectaculaire se déroule pendant
la fin de la grossesse et les deux premières années de vie. Dans ce cadre,
le rôle des parents par la primo-éducation qu’ils apportent et l’environnement qu’ils créent autour de leur bébé est capital."
Ce qui est fou c'est que même avant la naissance, le foetus s'habitue à la mélodie de la voix de votre mère, et le foetus perçoivent la saveur du liquide amniotique qui varie en fonction de l'alimentation de la maman.
Même avant la naissance, le bébé apprend. Et à la naissance il apprendra mille choses en même temps : le langage, la physique des objets, le nombre, la géométrie, la navigation dans l’espace, ainsi que la cognition ... etc

L'enfance est la période la plus importante de la vie. C'est une période sur-déterminante, dont on a strictiment AUCUNE influence.
Commençons par les 3 premières années de la vie. Je me base ici sur le rapport sur les 1000 premiers jours. Ce rapport à été rédigé par une commission de 18 experts présidée par Boris Cyrulnik, un Médecin neuropsychiatre

"En effet, il s’agit d’une période sensible pour le développement et la sécurisation de l’enfant, qui contient les prémisses de la santé et du bien-être de l’individu tout au long de la vie. "
"Une des caractéristiques de l’espèce humaine est sa longue enfance,
porteuse d’une dépendance prolongée. Le développement du cerveau
humain est complexe et son poids passe de 400g à la naissance à 1 400g
chez l’adulte. Mais la croissance la plus spectaculaire se déroule pendant
la fin de la grossesse et les deux premières années de vie. Dans ce cadre,
le rôle des parents par la primo-éducation qu’ils apportent et l’environnement qu’ils créent autour de leur bébé est capital."
Ce qui est fou c'est que même avant la naissance, le foetus s'habitue à la mélodie de la voix de votre mère, et le foetus perçoivent la saveur du liquide amniotique qui varie en fonction de l'alimentation de la maman.

Même avant la naissance, le bébé apprend. Et à la naissance il apprendra mille choses en même temps : le langage, la physique des objets, le nombre, la géométrie, la navigation dans l’espace, ainsi que la cognition ... etc
Au plaisir ~
il y a 2 ans
Comme vous pouvez le voir, le développement du cerveau humain est spectaculaire. Pendant toutes ces années, vous allez forger vos capacités cognitives de base, que vous allez souvent garder pendant toute la vie. Un exemple incroyable : le contact peau à peau avec l'enfant va déterminer le bien être cognitif de l'enfant même après 10 ans pour des nourrissons prématurés.
"Cette co-régulation physiologique et émotionnelle grâce au contact
physique avec les parents permet à l’enfant de développer plus facilement
ses propres compétences de gestion de soi, c’est-à-dire sa capacité à gérer
la frustration, la colère, ou encore à fournir des efforts pour résoudre
un problème. Des effets à long terme ont été observés dans une étude
menée auprès de nourrissons prématurés. Ceux qui avaient bénéficié du
contact peau-à-peau avaient un meilleur fonctionnement physiologique,
moins de symptômes de stress, une meilleure qualité de sommeil, un style
d’attachement sécurisé avec leurs parents, et de meilleures capacités d’autocontrôle 10 ans après.32 Chez tous les nourrissons, le peau-à-peau et le
portage sont des expériences plaisantes et relaxantes pour les parents et
le bébé. Ils favorisent la confiance en soi chez les parents et l’apaisement
chez les bébés."
Allez encore un exemple, concernant cette fois-ci la lecture :
La lecture et le récit d’histoires exposent l’enfant à de nouveaux concepts
avec un vocabulaire plus riche, des structures de phrases plus élaborées
que dans la vie quotidienne. Ce sont donc des activités très efficaces pour
enrichir le langage44, dont les effets durent longtemps puisque dans l’étude
internationale PISA 2012, il existe un écart de plus de 20 points dans les
scores de compréhension chez les adolescents de 15 ans dont les parents
leur lisaient et racontaient des histoires dans la petite enfance par rapport
à ceux pour qui ce n’étaient pas le cas. L’exposition précoce aux livres et
aux histoires a donc un rôle positif régulièrement relevé dans les études.
Il y a mille autres exemples : le jeu, l'espace de vie (naturel, urbain...) l'éducation musicale, etc etc etc.
Ne parlons pas des tablettes et smartphones, qu'on donne à des enfants parfois de moins de 3 ans. Vous pouvez imaginer l'impact cognitif sur les gosses

"Cette co-régulation physiologique et émotionnelle grâce au contact
physique avec les parents permet à l’enfant de développer plus facilement
ses propres compétences de gestion de soi, c’est-à-dire sa capacité à gérer
la frustration, la colère, ou encore à fournir des efforts pour résoudre
un problème. Des effets à long terme ont été observés dans une étude
menée auprès de nourrissons prématurés. Ceux qui avaient bénéficié du
contact peau-à-peau avaient un meilleur fonctionnement physiologique,
moins de symptômes de stress, une meilleure qualité de sommeil, un style
d’attachement sécurisé avec leurs parents, et de meilleures capacités d’autocontrôle 10 ans après.32 Chez tous les nourrissons, le peau-à-peau et le
portage sont des expériences plaisantes et relaxantes pour les parents et
le bébé. Ils favorisent la confiance en soi chez les parents et l’apaisement
chez les bébés."
Allez encore un exemple, concernant cette fois-ci la lecture :
La lecture et le récit d’histoires exposent l’enfant à de nouveaux concepts
avec un vocabulaire plus riche, des structures de phrases plus élaborées
que dans la vie quotidienne. Ce sont donc des activités très efficaces pour
enrichir le langage44, dont les effets durent longtemps puisque dans l’étude
internationale PISA 2012, il existe un écart de plus de 20 points dans les
scores de compréhension chez les adolescents de 15 ans dont les parents
leur lisaient et racontaient des histoires dans la petite enfance par rapport
à ceux pour qui ce n’étaient pas le cas. L’exposition précoce aux livres et
aux histoires a donc un rôle positif régulièrement relevé dans les études.
Il y a mille autres exemples : le jeu, l'espace de vie (naturel, urbain...) l'éducation musicale, etc etc etc.
Ne parlons pas des tablettes et smartphones, qu'on donne à des enfants parfois de moins de 3 ans. Vous pouvez imaginer l'impact cognitif sur les gosses

Au plaisir ~
il y a 2 ans
D'ailleurs, un certain virus a eu un impact non négligeable sur les nourrissons, comme je l'ai expliqué dans mon topac sur l'éducation nationale :
Or a déjà mené quelques études concernant l'impact de la pandém sur les plus petits... et les résultats sont très inquiétants. Je me base sur cet article :
Résumé :
Nous constatons que les enfants nés pendant la pandémie ont des performances verbales, motrices et cognitives globales réduites par rapport aux enfants nés avant la pandémie - Dr Sean CL Deoni et collègues
Et cela pourrait concerner des MILLIONS d'enfants dans tout l'Occident.
Pourquoi ? Manque de stimulus, anxiété des parents, isolement des enfants de son entourage familial dû au confinement, puis le masque : il rend la communication avec les adultes beaucoup moins naturelle. L'enfant ne peut pas observer les réactions faciales de ses parents lors des interactions, ce qui aura nécessairement un impact sur son développement socio-affectif.
Selon les experts, ces retards cognitifs sont rattrapables. Soit, mais seront-ils effectivement rattrapés par tout le monde ? Rien n'est moins sûr.
Vous avez donc compris que 3 premières années vont être surdéterminantes. Si vos parents font de la merde, vous pourrez traîner du stress, de l'anxiété, des retards cognitifs, des mauvaises habitudes de sommeil, un mauvais autocontrôle pendant toute votre vie. Et je pense qu'on est NON READY pour les enfants virused + tabletted + smartphonised
La sélection n'en sera qu'artificielle en dépit de ent's.
Or a déjà mené quelques études concernant l'impact de la pandém sur les plus petits... et les résultats sont très inquiétants. Je me base sur cet article :
Résumé :
Nous constatons que les enfants nés pendant la pandémie ont des performances verbales, motrices et cognitives globales réduites par rapport aux enfants nés avant la pandémie - Dr Sean CL Deoni et collègues
Et cela pourrait concerner des MILLIONS d'enfants dans tout l'Occident.

Pourquoi ? Manque de stimulus, anxiété des parents, isolement des enfants de son entourage familial dû au confinement, puis le masque : il rend la communication avec les adultes beaucoup moins naturelle. L'enfant ne peut pas observer les réactions faciales de ses parents lors des interactions, ce qui aura nécessairement un impact sur son développement socio-affectif.

Selon les experts, ces retards cognitifs sont rattrapables. Soit, mais seront-ils effectivement rattrapés par tout le monde ? Rien n'est moins sûr.

Vous avez donc compris que 3 premières années vont être surdéterminantes. Si vos parents font de la merde, vous pourrez traîner du stress, de l'anxiété, des retards cognitifs, des mauvaises habitudes de sommeil, un mauvais autocontrôle pendant toute votre vie. Et je pense qu'on est NON READY pour les enfants virused + tabletted + smartphonised

La sélection n'en sera qu'artificielle en dépit de ent's.

Au plaisir ~
il y a 2 ans
Vos parents déterminent votre vie depuis la plus tendre enfance, par ses choix, par son cadre de vie, etc.
Mais le déterminant le plus fort est en réalité la personnalité de vos parents : sa maturité, ou immaturité émotionnelles.
Peu importe l'éducation que vous recevrez : c'est la personnalité de vos parents qui va vous niquer ou pas. Et c'est très probablement la source de tous vos problèmes.
L'immaturité émotionnelle chez les parents : le grand fléau occidental passé sous silence
Qu'est-ce que l'immaturité émotionnelle ? Pour la comprendre, je vous prie de faire un exercice, que j'ai extrait du livre "Adult children of emotionnally immature parents".
Pour chaque énoncé, veuillez cocher ceux qui correspondent au comportement de vos parents pendant votre enfance et/ou adolescence :
- Il/elle surréagissait souvent pour des choses relativement peu importantes.
- Il/elle n'exprimait pas beaucoup d'empathie ou de conscience émotionnelle.
- Par rapport à la proximité émotionnelle et aux sentiments, mes parents semblaient inconfortables, gênés, et n'abordaient pas ces sujets.
- Il/elle était souvent irrité par des différences individuelles ou des avis différents.
- Quand je grandissais, il/elle m'utilisait pour se confier mais ne me laissait pas me confier à son égard.
- Il/elle disait et faisait souvent des choses sans penser aux sentiments des autres.
- Je n'ai pas eu beaucoup d'attention ni de sympathie de mes parents, sauf peut-être quand j'étais très malade.
- Il/elle était inconsistant - parfois sage, parfois déraisonnable.
- Si je m'énervais ou était déprimé, mes parents me disaient quelque chose de superficiel et inutile, ou alors devenaient énervés et sarcastiques.
- Les conversations tournaient surtout autour des intérêts de mes parents.
- Même un désaccord poli et respectueux mettait mes parents fortement sur la défensive.
- C'était décourageant de parler à mes parents de mes succès car ça ne semblait avoir aucune importance.
- Les faits et la logique ne pouvaient jamais vaincre l'opinion de mes parents.
- Il/elle n'était pas introspectif et ne prenait en compte son rôle dans un problème que très rarement.
- Il/elle tendait à être un penseur "noir ou blanc", et peu réceptif à des nouvelles idées.
Alors, combien en avez-vous coché ?
A partir de 2, votre parent est peut-être immature émotionnellement. [[sticker:p/1jnf]]
Ce livre est une véritable claque, si vous avez été mutilés émotionnellement ça va vous faire un choc à chaque page.
"mé putaso t just 1 faible beta pleurnicheur, en + ses enonces sont subjectif coman tu pé saboire braimen si té paren et kom sa, sé just ton avis perso hein"
Je veux bien accepter que ces énoncés sont subjectifs. Mais ayant vécu une grande partie de ma vie avec mes parents, je suis l'une des personnes les plus compétentes pour bien les estimer. Vit avec quelqu'un pendant des mois, tôt ou tard il te révèlera sa vraie personne, sa façon de vivre normalement, d'appréhender les relations sociales et émotionnelles.
Et c'est pareil pour tous les enfants de "parents émotionnellement immatures".
De plus, le reste du livre va développer sur toutes ces notions et bien approfondir, afin que ça ne reste pas des concepts flous, mais des notions bien concrètes.
===
"mé putaso on fé tous se genre de chose, on é pa parfé, tu vé ke ts lé paren soie parfaitent ?"
Comme l'explique l'auteur du livre, il y a une différence entre un épisode isolé d'immaturité émotionnelle (perte de contrôle occasionnelle) et des patrons réguliers d'immaturité.
La personne qui a juste momentanément perdu le contrôle sera capable de comprendre le mal qu'elle a fait, puis s'excuser pour son comportement. La personne immature émotionnellement en sera incapable, car ce comportement est automatique pour elle, elle ne s'en rend même pas compte. Bien sûr elle ne va jamais s'excuser, ce n'est jamais de sa faute.
===
"mé alore putaso se koi 1 person mature selon toa hein ? se pa 1 truc objectif sa se just ton avis"
La maturité émotionnelle est quelque chose d'objectif, d'étudié, de mesuré.
Flemme de traduire donc Google traduction :
"La "maturité émotionnelle" signifie qu'une personne est capable de penser objectivement
et conceptuellement tout en entretenant des liens émotionnels profonds avec les autres.
Les personnes émotionnellement matures peuvent fonctionner de manière indépendante tout en
ayant des attachements émotionnels profonds, incorporant en douceur les deux dans leur
vie quotidienne. Ils sont directs sur la poursuite de ce qu'ils veulent, mais le font sans
exploiter d'autres personnes. Ils se sont différenciés de leur famille d'origine
suffisamment de relations pour construire leur propre vie (Bowen 1978). Ils
ont un sens bien développé de soi (Kohut 1985) et de l'identité (Erikson
1963) et chérissent leurs relations les plus proches."
"Les personnes émotionnellement matures sont à l'aise et honnêtes à propos d'elles-mêmes
sentiments et s'entendent bien avec les autres, grâce à leur empathie, leur contrôle des impulsions et leur intelligence émotionnelle bien développés (Goleman
1995). Ils s'intéressent à la vie intérieure des autres et aiment s'ouvrir
et partager avec les autres d'une manière émotionnellement intime. Quand il y a un
problème, ils traitent directement avec les autres pour aplanir les différences (Bowen
1978)."
"Les personnes émotionnellement matures font face au stress de manière réaliste et tournée vers l'avenir, tout en traitant consciemment leurs pensées et leurs sentiments.
Ils peuvent contrôler leurs émotions lorsque cela est nécessaire, anticiper l'avenir, s'adapter
à la réalité, et faire preuve d'empathie et d'humour pour atténuer les situations difficiles et
renforcer les liens avec les autres (Vaillant 2000). Ils aiment être objectifs
et se connaissent assez bien pour admettre leurs faiblesses (Siebert
1996)."
Bon une traduction un peu eco+ mais vous pigez l'idée.
On a donc une définition riche, claire et limpide sur ce qu'est la maturité émotionnelle.
====
"bon ok mé alore se pa si grabe au final non? emotionelement se just dé petit truck sa ne fait pa de degats tres for. puis té paren te done à mangé hein, ta pa mor de faim ingra"
Les dégâts des parents immatures sont très graves : il s'agit d'une mutilation émotionnelle qui dure souvent toute une vie, qui influence tous nos choix, et surtout nos choix de couple.
On va lister ici les dégâts horripilants de cette mutilation émotionnelle. Vous remarquerez peut-être ces dégâts chez vous, et sans doute chez beaucoup de gens sur ce forum, aussi dans la vie en général.
===
Mais le déterminant le plus fort est en réalité la personnalité de vos parents : sa maturité, ou immaturité émotionnelles.
Peu importe l'éducation que vous recevrez : c'est la personnalité de vos parents qui va vous niquer ou pas. Et c'est très probablement la source de tous vos problèmes.

L'immaturité émotionnelle chez les parents : le grand fléau occidental passé sous silence
Qu'est-ce que l'immaturité émotionnelle ? Pour la comprendre, je vous prie de faire un exercice, que j'ai extrait du livre "Adult children of emotionnally immature parents".

Pour chaque énoncé, veuillez cocher ceux qui correspondent au comportement de vos parents pendant votre enfance et/ou adolescence :
- Il/elle surréagissait souvent pour des choses relativement peu importantes.
- Il/elle n'exprimait pas beaucoup d'empathie ou de conscience émotionnelle.
- Par rapport à la proximité émotionnelle et aux sentiments, mes parents semblaient inconfortables, gênés, et n'abordaient pas ces sujets.
- Il/elle était souvent irrité par des différences individuelles ou des avis différents.
- Quand je grandissais, il/elle m'utilisait pour se confier mais ne me laissait pas me confier à son égard.
- Il/elle disait et faisait souvent des choses sans penser aux sentiments des autres.
- Je n'ai pas eu beaucoup d'attention ni de sympathie de mes parents, sauf peut-être quand j'étais très malade.
- Il/elle était inconsistant - parfois sage, parfois déraisonnable.
- Si je m'énervais ou était déprimé, mes parents me disaient quelque chose de superficiel et inutile, ou alors devenaient énervés et sarcastiques.
- Les conversations tournaient surtout autour des intérêts de mes parents.
- Même un désaccord poli et respectueux mettait mes parents fortement sur la défensive.
- C'était décourageant de parler à mes parents de mes succès car ça ne semblait avoir aucune importance.
- Les faits et la logique ne pouvaient jamais vaincre l'opinion de mes parents.
- Il/elle n'était pas introspectif et ne prenait en compte son rôle dans un problème que très rarement.
- Il/elle tendait à être un penseur "noir ou blanc", et peu réceptif à des nouvelles idées.
Alors, combien en avez-vous coché ?
A partir de 2, votre parent est peut-être immature émotionnellement. [[sticker:p/1jnf]]
Ce livre est une véritable claque, si vous avez été mutilés émotionnellement ça va vous faire un choc à chaque page.
"mé putaso t just 1 faible beta pleurnicheur, en + ses enonces sont subjectif coman tu pé saboire braimen si té paren et kom sa, sé just ton avis perso hein"

Je veux bien accepter que ces énoncés sont subjectifs. Mais ayant vécu une grande partie de ma vie avec mes parents, je suis l'une des personnes les plus compétentes pour bien les estimer. Vit avec quelqu'un pendant des mois, tôt ou tard il te révèlera sa vraie personne, sa façon de vivre normalement, d'appréhender les relations sociales et émotionnelles.
Et c'est pareil pour tous les enfants de "parents émotionnellement immatures".
De plus, le reste du livre va développer sur toutes ces notions et bien approfondir, afin que ça ne reste pas des concepts flous, mais des notions bien concrètes.

===
"mé putaso on fé tous se genre de chose, on é pa parfé, tu vé ke ts lé paren soie parfaitent ?"

Comme l'explique l'auteur du livre, il y a une différence entre un épisode isolé d'immaturité émotionnelle (perte de contrôle occasionnelle) et des patrons réguliers d'immaturité.

La personne qui a juste momentanément perdu le contrôle sera capable de comprendre le mal qu'elle a fait, puis s'excuser pour son comportement. La personne immature émotionnellement en sera incapable, car ce comportement est automatique pour elle, elle ne s'en rend même pas compte. Bien sûr elle ne va jamais s'excuser, ce n'est jamais de sa faute.

===
"mé alore putaso se koi 1 person mature selon toa hein ? se pa 1 truc objectif sa se just ton avis"

La maturité émotionnelle est quelque chose d'objectif, d'étudié, de mesuré.
Flemme de traduire donc Google traduction :
"La "maturité émotionnelle" signifie qu'une personne est capable de penser objectivement
et conceptuellement tout en entretenant des liens émotionnels profonds avec les autres.
Les personnes émotionnellement matures peuvent fonctionner de manière indépendante tout en
ayant des attachements émotionnels profonds, incorporant en douceur les deux dans leur
vie quotidienne. Ils sont directs sur la poursuite de ce qu'ils veulent, mais le font sans
exploiter d'autres personnes. Ils se sont différenciés de leur famille d'origine
suffisamment de relations pour construire leur propre vie (Bowen 1978). Ils
ont un sens bien développé de soi (Kohut 1985) et de l'identité (Erikson
1963) et chérissent leurs relations les plus proches."
"Les personnes émotionnellement matures sont à l'aise et honnêtes à propos d'elles-mêmes
sentiments et s'entendent bien avec les autres, grâce à leur empathie, leur contrôle des impulsions et leur intelligence émotionnelle bien développés (Goleman
1995). Ils s'intéressent à la vie intérieure des autres et aiment s'ouvrir
et partager avec les autres d'une manière émotionnellement intime. Quand il y a un
problème, ils traitent directement avec les autres pour aplanir les différences (Bowen
1978)."
"Les personnes émotionnellement matures font face au stress de manière réaliste et tournée vers l'avenir, tout en traitant consciemment leurs pensées et leurs sentiments.
Ils peuvent contrôler leurs émotions lorsque cela est nécessaire, anticiper l'avenir, s'adapter
à la réalité, et faire preuve d'empathie et d'humour pour atténuer les situations difficiles et
renforcer les liens avec les autres (Vaillant 2000). Ils aiment être objectifs
et se connaissent assez bien pour admettre leurs faiblesses (Siebert
1996)."
Bon une traduction un peu eco+ mais vous pigez l'idée.

On a donc une définition riche, claire et limpide sur ce qu'est la maturité émotionnelle.

====
"bon ok mé alore se pa si grabe au final non? emotionelement se just dé petit truck sa ne fait pa de degats tres for. puis té paren te done à mangé hein, ta pa mor de faim ingra"

Les dégâts des parents immatures sont très graves : il s'agit d'une mutilation émotionnelle qui dure souvent toute une vie, qui influence tous nos choix, et surtout nos choix de couple.

On va lister ici les dégâts horripilants de cette mutilation émotionnelle. Vous remarquerez peut-être ces dégâts chez vous, et sans doute chez beaucoup de gens sur ce forum, aussi dans la vie en général.

===
Au plaisir ~
il y a 2 ans
Dégât n°1 : Le rôle "de soi-même"
Puisque les parents immatures ne répondent pas bien à ta personnalité, tu vas devoir adopter un rôle de toi-même, un pseudo-toi-même. Tu vas jouer ce rôle artificiel, et ce dès la plus petite enfance, afin de survivre à un environement émotionnel hostile, qui ne t'accepte pas tel que tu es. Peu à peu, ce pseudo-toi va s'imposer quotidiennement, jusqu'au jour où tu ne seras pas capable de distinguer entre ton rôle et ta vraie personnalité.
Ce qui est assez impressionnant, c'est que même après 50 ans ta vraie personnalité sera là, au fond de toi. Jamais le rôle de toi-même ne pourra remplacer le vrai toi. Un exemple bien connu est celui de CASSANT MAUVAIS (breaking bad) : Eau Blanche se découvre, à 50 ans, comme un manipulateur à l'ego surdimmensionné, assoifé de gloire et d'aventures. Eau Blanche n'est qu'un exemple bien voyant, dans la réalité ça arrive de façon moins spectaculaire : des cinquantenaires se re-découvrent après tant d'années, et vont devoir se reconstruire et changer sa vie.
Soulignons également que jouer un rôle est très difficile, cela demande énormément d'énergie. Perso j'ai la théorie que beaucoup d' "introvertis" ne sont pas vraiment des introvertis, ils perdent juste énormément d'énergie à fake son rôle de merde, ce qui leur fait détester les relations sociales. Alors que s'ils étaient eux-mêmes ils prendraient son pied.
Et ce jeu de rôle n'est pas tenable à l'infini. A un moment vous allez craquer, votre véritable soi va sortir de la cage. Ca donne des Eau Blanches, des attentats inc*lent, des su*cid*s...
Puisque les parents immatures ne répondent pas bien à ta personnalité, tu vas devoir adopter un rôle de toi-même, un pseudo-toi-même. Tu vas jouer ce rôle artificiel, et ce dès la plus petite enfance, afin de survivre à un environement émotionnel hostile, qui ne t'accepte pas tel que tu es. Peu à peu, ce pseudo-toi va s'imposer quotidiennement, jusqu'au jour où tu ne seras pas capable de distinguer entre ton rôle et ta vraie personnalité.
Ce qui est assez impressionnant, c'est que même après 50 ans ta vraie personnalité sera là, au fond de toi. Jamais le rôle de toi-même ne pourra remplacer le vrai toi. Un exemple bien connu est celui de CASSANT MAUVAIS (breaking bad) : Eau Blanche se découvre, à 50 ans, comme un manipulateur à l'ego surdimmensionné, assoifé de gloire et d'aventures. Eau Blanche n'est qu'un exemple bien voyant, dans la réalité ça arrive de façon moins spectaculaire : des cinquantenaires se re-découvrent après tant d'années, et vont devoir se reconstruire et changer sa vie.

Soulignons également que jouer un rôle est très difficile, cela demande énormément d'énergie. Perso j'ai la théorie que beaucoup d' "introvertis" ne sont pas vraiment des introvertis, ils perdent juste énormément d'énergie à fake son rôle de merde, ce qui leur fait détester les relations sociales. Alors que s'ils étaient eux-mêmes ils prendraient son pied.
Et ce jeu de rôle n'est pas tenable à l'infini. A un moment vous allez craquer, votre véritable soi va sortir de la cage. Ca donne des Eau Blanches, des attentats inc*lent, des su*cid*s...

Au plaisir ~
il y a 2 ans
Dégât n°2 : Les "Healing fantasies"
Ce sont des fantaisies "de soin", des histoires qu'on invente pour survivre à l'enfer des parents immatures. Le coeur de toutes ces fantaisies consiste à dire : "si je n'ai pas reçu de l'amour de mes parents, c'est parce que je ne suis pas / je n'ai pas encore réussi X"
Ces histoires dépendent d'un individu à l'autre. Exemples :
Quand je serai riche, on m'aimera finalement
Je n'ai qu'à devenir très beau, musclé, et là j'aurais de l'attention
Je deviendrai célèbre, adoré de tous, et finalement on m'acceptera tel que je suis
La réalité c'est que tu n'as pas besoin d'être riche, beau ou célèbre pour qu'on te donne de l'attention, qu'on t'accepte tel que tu es ou qu'on t'aime. Tes parents devraient te donner tout ça gratuitement pendant l'enfance. Pourquoi ? Car ça ne coûte rien et ça rend plus heureux tout le monde.
Or des parents immatures te privent de ça, et ce manque va potentiellement perdurer pendant toute ta vie.
On remarque quotidiennement ce genre de fantaisies sur le forom : je vais devenir riche avec x les puceaux, go muscu et là on existe, il faut avoir une barbe / undercut sinon c'est finito, go expat...
Et ces fantaisies ont évidemment un impact sur toutes les relations sociales : l'enfant mutilé va vouloir que tout le monde se conforme à sa fantaisie "de soin", que les gens remplissent son rêve d'échapper à l'horreur psychologique de vivre avec ses parents.
Or bien entendu les gens n'ont pas à se conformer à votre fantaisie, ils ont son individualité. Cela va finir par provoquer des crises chez l'enfant mutilé, et le rendre incapable d'avoir des relations sociales normales. L'enfant mutilé est toujours dans la fantaisie, dans le rôle de soi-même, et ça peut aller très loin...
La réalité c'est que rien de tout ça ne vous rendra heureux. Par contre ces fantaisies ont l'avantage de vous donner espoir et éviter le c+t pendant l'enfance.
Ce sont des fantaisies "de soin", des histoires qu'on invente pour survivre à l'enfer des parents immatures. Le coeur de toutes ces fantaisies consiste à dire : "si je n'ai pas reçu de l'amour de mes parents, c'est parce que je ne suis pas / je n'ai pas encore réussi X"

Ces histoires dépendent d'un individu à l'autre. Exemples :



La réalité c'est que tu n'as pas besoin d'être riche, beau ou célèbre pour qu'on te donne de l'attention, qu'on t'accepte tel que tu es ou qu'on t'aime. Tes parents devraient te donner tout ça gratuitement pendant l'enfance. Pourquoi ? Car ça ne coûte rien et ça rend plus heureux tout le monde.

Or des parents immatures te privent de ça, et ce manque va potentiellement perdurer pendant toute ta vie.

On remarque quotidiennement ce genre de fantaisies sur le forom : je vais devenir riche avec x les puceaux, go muscu et là on existe, il faut avoir une barbe / undercut sinon c'est finito, go expat...
Et ces fantaisies ont évidemment un impact sur toutes les relations sociales : l'enfant mutilé va vouloir que tout le monde se conforme à sa fantaisie "de soin", que les gens remplissent son rêve d'échapper à l'horreur psychologique de vivre avec ses parents.

Or bien entendu les gens n'ont pas à se conformer à votre fantaisie, ils ont son individualité. Cela va finir par provoquer des crises chez l'enfant mutilé, et le rendre incapable d'avoir des relations sociales normales. L'enfant mutilé est toujours dans la fantaisie, dans le rôle de soi-même, et ça peut aller très loin...

La réalité c'est que rien de tout ça ne vous rendra heureux. Par contre ces fantaisies ont l'avantage de vous donner espoir et éviter le c+t pendant l'enfance.

Au plaisir ~
il y a 2 ans
Dégât n°3 : La solitude émotionnelle
Les enfants mutilés ont un besoin tellement grand de connexion émotionnelle, qu'ils vont aller d'eux-mêmes vers les autres en minimisant ses propres besoins et émotions. Tes besoins, tes émotions sont ridicules, pathétiques, ça dérange.
Avoir de l'attention, de l'amour désintéressé, est un véritable luxe pour ces enfants, donc ils ne vont jamais le demander (ça serait trop osé, une exigence trop grande, ils ne méritent pas ça) et vont toujours cacher ses problèmes.
Ces enfants vont mûrir plus vite, ils deviendront adultes avant les autres, mais cela n'est pas nécessairement une bonne chose.
Malheureusement on ne peut pas réellement connecter avec autrui si on ne dévoile pas ses émotions. De plus, ces enfants sont habitués à ressentir la solitude émotionnelle, donc même dans une relation de couple, ils vont accepter de ne jamais communiquer, de ne jamais vraiment s'ouvrir, condamnés à rester dans la boucle de la solitude émotionnelle.
C'est aussi le cas de Eau Blanche par exemple, qui s'est mis avec Cieleur alors que clairement ils ne communiquaient pas assez, il ne s'ouvrait pas vraiment à Cieleur.

Les enfants mutilés ont un besoin tellement grand de connexion émotionnelle, qu'ils vont aller d'eux-mêmes vers les autres en minimisant ses propres besoins et émotions. Tes besoins, tes émotions sont ridicules, pathétiques, ça dérange.
Avoir de l'attention, de l'amour désintéressé, est un véritable luxe pour ces enfants, donc ils ne vont jamais le demander (ça serait trop osé, une exigence trop grande, ils ne méritent pas ça) et vont toujours cacher ses problèmes.

Ces enfants vont mûrir plus vite, ils deviendront adultes avant les autres, mais cela n'est pas nécessairement une bonne chose.

Malheureusement on ne peut pas réellement connecter avec autrui si on ne dévoile pas ses émotions. De plus, ces enfants sont habitués à ressentir la solitude émotionnelle, donc même dans une relation de couple, ils vont accepter de ne jamais communiquer, de ne jamais vraiment s'ouvrir, condamnés à rester dans la boucle de la solitude émotionnelle.

C'est aussi le cas de Eau Blanche par exemple, qui s'est mis avec Cieleur alors que clairement ils ne communiquaient pas assez, il ne s'ouvrait pas vraiment à Cieleur.


Au plaisir ~
il y a 2 ans
Dégât n°4 : Sentiment de honte, de culpabilité
Les enfants mutilés ont appris qu'ils doivent toujours être souriants, toujours bien jouer son rôle, jamais donner de problèmes. Ils ont été conditionnés à se sentir extrêmement coupables dès qu'ils expriment un besoin.
Or malheureusement, peu importe sa situation, peu importe sa richesse, ils auront toujours cette sensation horrible d'être seul, abandonné, en manque de connexion émotionnelle profonde.
Notre culture nous pousse à internaliser et à relativiser à outrance. Relativisme du style "il y a des enfants en Afrique qui meurent de faim tu devrais avoir honte d'être déprimé alors que tu as à manger". Ce raisonnement est complètement débile et conduit les enfants mutilés à se culpabiliser à mort. Parfois littéralement.
Les enfants mutilés ont appris qu'ils doivent toujours être souriants, toujours bien jouer son rôle, jamais donner de problèmes. Ils ont été conditionnés à se sentir extrêmement coupables dès qu'ils expriment un besoin.
Or malheureusement, peu importe sa situation, peu importe sa richesse, ils auront toujours cette sensation horrible d'être seul, abandonné, en manque de connexion émotionnelle profonde.

Notre culture nous pousse à internaliser et à relativiser à outrance. Relativisme du style "il y a des enfants en Afrique qui meurent de faim tu devrais avoir honte d'être déprimé alors que tu as à manger". Ce raisonnement est complètement débile et conduit les enfants mutilés à se culpabiliser à mort. Parfois littéralement.

Au plaisir ~
il y a 2 ans