Ce sujet a été résolu
Oui, ils peuvent recommencer d'ailleurs ya du ménage à faire
Je suis Seugondaire.
il y a un an
Nos tirailleurs indigènes se sont très bien battus en dépit de.
https://www.youtube.com/watch?v=O5UIBAzDx08
il y a un an
Faut vraiment être du même niveau qu'un redneck obèse de 4chan pour dire que la défaite de 40 serait due à la lâcheté des soldats français.
Une guerre de cette ampleur se gagne par les tactiques employées, le matériel, la logistique etc. Pas par la supposée lâcheté des soldats d'un camp ou l'autre.
Les schleus complétement défoncés aux amphètes qui suivaient les panzers n'étaient pas des clones de Dolph Lundgren plus courageux que les français, ils avaient juste un état-major compétent.
Une guerre de cette ampleur se gagne par les tactiques employées, le matériel, la logistique etc. Pas par la supposée lâcheté des soldats d'un camp ou l'autre.
Les schleus complétement défoncés aux amphètes qui suivaient les panzers n'étaient pas des clones de Dolph Lundgren plus courageux que les français, ils avaient juste un état-major compétent.
il y a un an
Vauban
1 an
Faut vraiment être du même niveau qu'un redneck obèse de 4chan pour dire que la défaite de 40 serait due à la lâcheté des soldats français.
Une guerre de cette ampleur se gagne par les tactiques employées, le matériel, la logistique etc. Pas par la supposée lâcheté des soldats d'un camp ou l'autre.
Les schleus complétement défoncés aux amphètes qui suivaient les panzers n'étaient pas des clones de Dolph Lundgren plus courageux que les français, ils avaient juste un état-major compétent.
Une guerre de cette ampleur se gagne par les tactiques employées, le matériel, la logistique etc. Pas par la supposée lâcheté des soldats d'un camp ou l'autre.
Les schleus complétement défoncés aux amphètes qui suivaient les panzers n'étaient pas des clones de Dolph Lundgren plus courageux que les français, ils avaient juste un état-major compétent.
La théorie des français lâchent vient des américains.
il y a un an
La théorie des français lâchent vient des américains.
Oui je sais, suite au refus du gouvernement français de l'époque de les suivre dans leur saloperie d'immondice de guerre en Iraq.
Et du coup, pourquoi tu fais ce topic ?
Et du coup, pourquoi tu fais ce topic ?
il y a un an
La allemands avaient aussi eu plusieurs round d'essai avec l'invasion de la Pologne.
il y a un an
Oui je sais, suite au refus du gouvernement français de l'époque de les suivre dans leur saloperie d'immondice de guerre en Iraq.
Et du coup, pourquoi tu fais ce topic ?
Et du coup, pourquoi tu fais ce topic ?
Très courageux c'est sûr d'aller bombarder des bédoins dans le désert.
il y a un an
Très courageux c'est sûr d'aller bombarder des bédoins dans le désert.
Fréro, t'es sur ce forum à cracher sur la mémoire de nos ancêtres qui sont morts durant la seconde guerre mondiale et sur l'occupation allemande de la France durant 5 ans.
il y a un an
esclavotaf
1 an
La allemands avaient aussi eu plusieurs round d'essai avec l'invasion de la Pologne.
C'est ça le pire, pendant qu'ils envahissaient la Pologne, la France et l'Angleterre n'ont rien fait alors qu'ils avaient le champ libre pour attaquer massivement à l'ouest.
il y a un an
esclavotaf
1 an
4 semaines de combats la France envahie du nord au sud.
1.8 millions de soldats français prisonniers envoyés en Allemagne.
La ligne maginot qui n'aura eu qu'un rôle symbolique durant les combats.
Aucun bataille marquante remportées par les français à part les escarmouches anecdotiques menées par De Gaule à Montcornet et Abbeville.
Les historiens français obligés de monter en épingle la résistance (héroïques certes) des cadets de Saumur.
Au final le ratio est implacable: 27 000 tués côté allemand/au moins 60 000 côté français.
1.8 millions de soldats français prisonniers envoyés en Allemagne.
La ligne maginot qui n'aura eu qu'un rôle symbolique durant les combats.
Aucun bataille marquante remportées par les français à part les escarmouches anecdotiques menées par De Gaule à Montcornet et Abbeville.
Les historiens français obligés de monter en épingle la résistance (héroïques certes) des cadets de Saumur.
Au final le ratio est implacable: 27 000 tués côté allemand/au moins 60 000 côté français.
ils sont submergés par l' immigration musulmane, plus d'énergie, full woke et écolos, les couilles coupées à jamais, et cerise sur le gâteau, Volkswagen va fermer des usines
Ayaaa
https://www.latribune.fr/[...]en-allemagne-1005502.html
Ayaaa
Désactiver les signatures : Mon profil/modifier/apparence
il y a un an
Fréro, t'es sur ce forum à cracher sur la mémoire de nos ancêtres qui sont morts durant la seconde guerre mondiale et sur l'occupation allemande de la France durant 5 ans.
Je crache pas sur nos glorieux soldats je dis juste que la défaite fait mal au cul.
il y a un an
Vauban
1 an
Faut vraiment être du même niveau qu'un redneck obèse de 4chan pour dire que la défaite de 40 serait due à la lâcheté des soldats français.
Une guerre de cette ampleur se gagne par les tactiques employées, le matériel, la logistique etc. Pas par la supposée lâcheté des soldats d'un camp ou l'autre.
Les schleus complétement défoncés aux amphètes qui suivaient les panzers n'étaient pas des clones de Dolph Lundgren plus courageux que les français, ils avaient juste un état-major compétent.
Une guerre de cette ampleur se gagne par les tactiques employées, le matériel, la logistique etc. Pas par la supposée lâcheté des soldats d'un camp ou l'autre.
Les schleus complétement défoncés aux amphètes qui suivaient les panzers n'étaient pas des clones de Dolph Lundgren plus courageux que les français, ils avaient juste un état-major compétent.
Les Allemands eux-mêmes ont félicités la bravoure des Français.
il y a un an
Je crache pas sur nos glorieux soldats je dis juste que la défaite fait mal au cul.
"Vous vous êtes remis de la branlée de 1940 contre les allemands?
"
Oui oui elle a l'air de te faire mal au cul.
Oui oui elle a l'air de te faire mal au cul.
il y a un an
Et tes grands parents attardin? T'es orphelin?
Y a que mon grand père paternel qui a participé au conflit, mes grands parents maternels sont nés pendant l'occupation.
il y a un an
Les Allemands eux-mêmes ont félicités la bravoure des Français.
Effectivement, mais de toute façon il n y a pas besoin de leur avis pour féliciter la bravoure des soldats français durant cette guerre, la bataille de Dunkerque à elle seule est suffisante à montrer la différence entre les français de cette époque et la plupart des français d'aujourd'hui (et je m'inclue dedans malheureusement.).
il y a un an
Perso je pleure chaque jour la mort du Reich Allemand
Je ne reconnais en aucun cas le KJistan et son président autoproclamé Nate
il y a un an
"Vous vous êtes remis de la branlée de 1940 contre les allemands?
"
Oui oui elle a l'air de te faire mal au cul.
Oui oui elle a l'air de te faire mal au cul.
Bah oui comme tout les historiens qui étudient le sujet. Cette défaite est une anomalie historique de par la violence de l'écrasement de l'armée française en un temps très court.
il y a un an
Effectivement, mais de toute façon il n y a pas besoin de leur avis pour féliciter la bravoure des soldats français durant cette guerre, la bataille de Dunkerque à elle seule est suffisante à montrer la différence entre les français de cette époque et la plupart des français d'aujourd'hui (et je m'inclue dedans malheureusement.).
T'inquiète que si la patrie est directement menacé on seraient tous prêt à monter au front.
il y a un an
De Gaulle à été un remarquable chef de guerre sur le terrain. Avant d'être "planqué" à Londres il était sur le front lui.
A Abbeville et Montcornet il a appliqué sa tactique de regroupement de chars et il a balayé les allemands. Il lui a juste manqué un soutien aérien et à dû reculer devant les bombardements des stukas.
Guderian a lu les livres écrit par de gaulle avant la guerre dans lesquelles il annonçait la future guerre motorisé.
A Abbeville et Montcornet il a appliqué sa tactique de regroupement de chars et il a balayé les allemands. Il lui a juste manqué un soutien aérien et à dû reculer devant les bombardements des stukas.
Guderian a lu les livres écrit par de gaulle avant la guerre dans lesquelles il annonçait la future guerre motorisé.
Voici un extrait du livre De Gaulle, la grandeur et le néant, de Dominique Venner.
Contexte : en 1940 l'Allemagne envahit la France, ses armées encerclent les divisions françaises et britanniques qui doivent refluer sur Dunkerque. De l'extérieur, l'armée française lance plusieurs attaques pour essayer de rompre ce cordon fatal, de Gaulle est alors chargé du secteur d'Abbeville.
Préambule.
De Gaulle ne s'est pas trompé en plaçant son ambition sur le terrain politique. Il y brillera de façon incomparable alors que ses prestations militaires se révéleront décevantes.
Montcornet.
Le 17 mai, sa contre-offensive de Montcornet, près de Laon, à la tête de la 4e DCR, s'est heurté à l'arrière garde de la 2e Panzer. Elle a été refoulée avec de lourdes pertes. Sur les 162 blindés engagés par de Gaulle, 101 ont été détruits. 750 hommes ont été mis hors de combat, tués, blessés ou prisonniers. Les chars allemands ont continué leur route sans se soucier de l'attaque de la division de Gaulle. Pour les Allemands, l'affaire de Montcornet a si peu d'importance qu'elle n'a pas été portée à la connaissance du grand état-major (OKW). N'en déplaise à la pieuse légende, ce ne fut pas un succès. Devant Abbeville, ce fut pire.
Abbeville.
L'affaire d'Abbeville, les biographes s'y sont peu attardés. Elle est pourtant connue avec précision depuis l'étude rigoureuse et documentée qu'Henri de Wailly a consacrée à la bataille qui s'est déroulée pendant trois jours, les 28, 29 et 30 mai 1940. Une bataille oubliée par les livres d'histoire, sans doute parce que ce fut une bataille perdue. Du côté franco-britannique, Abbeville a pourtant été le théâtre d'une des plus grosses concentrations de chars de la campagne. Un homme a dirigé l'un des épisodes de cette bataille, le général de Gaulle. Faute d'avoir su manoeuvrer, malgré son courage et son acharnement, il a échoué.
Ordre de mission.
Abbeville avait été conquise par l'offensive audacieuse de Guderian. Le 28 mai, de Gaulle, dont la 4e DCR a été reconstituée, reçoit mission de reprendre ce noeud de communications capital sur lequel la 1re division blindée britannique vient déjà de se casser les dents. Le but est de couper Guderian de ses arrières et de ses approvisionnements (carburants, munitions, etc.), en attendant de la détruire.
Les forces allemandes.
La ville n'est défendue, au prix de lourdes pertes, que par un régiment d'infanterie bavarois. Celui n'a pas un seul char et ne dispose d'aucune couverture aérienne, tous les Stukas étant jetés sur Dunkerque. En dehors de son armement d'infanterie, le régiment bénéficie toutefois d'un roupe de huit canons antiaériens Flak de 88mm qui seront remarquablement utilisés en tir horizontal par le lieutenant-colonel Wolf, commandant la Flak 64, et vrai vainqueur de cette bataille.
Les forces françaises.
En face, le général de Gaulle dispose d'une supériorité écrasante. Que l'on en juge : 187 chars modernes de la 4e DCR, dont 33 chars lourds B1/Bis, les plus imposants et les mieux protégés de l'époque. La DCR compte également six bataillons d'infanterie. Elle est renforcée par deux régiments de la 4e DLM (division légère mécanique), il est vrai en piteux état. Deux divisions légères de cavalerie motorisée (la 5e et la 2e DLC) lui sont subordonnées. Environ 20 000 combattants français sont engagés dans l'attaque d'Abbeville. À la tête de cette force, de Gaulle n'est soumis à aucun supérieur pour conduire l'action, et il a l'oreille du chef du gouvernement.
Pendant trois jours, de Gaulle livre une bataille en contradiction complète avec ses écrits. À la façon des généraux de 1918, il utilise les chars en appui de l'infanterie, les dispersant par petits paquets, expédiant ses fantassins devant les blindés sur des glacis meurtriers battus par le feu adverse.
Échecs et tensions avec les subordonnés.
"Merci, Mon Général, mais je ne suis pas un âne".
Avec ses subordonnés qu'il insulte parfois publiquement, il se montre arrogant, impérieux, fermé aux objections. Vieil officier d'une trempe exceptionnelle le chef de bataillon Bertrand, commandant le 4e bataillon de chasseurs à pied, ne se laissera pas faire. Ses chasseurs obtiendront le seuls succès français de cette bataille, capturant en deux jours 250 fantassins allemands (et non pas 500 comme il est dit dans les Mémoires de guerre [de De Gaulle]). Alors que de Gaulle croit devoir le stimuler en lui faisant miroiter une décoration s'il s'empare d'un village, Bertrand réplique : "Merci, Mon Général, mais je ne suis pas un âne : la carotte est superflue, je ferai mon devoir". Le dialogue n'ira pas plus loin.
"Le plan appliqué amènera au même échec que la veille."
Au troisième jour de la bataille, le 30 mai, alors que ses unités ont été durement étrillées en pure perte au cours des journées précédentes, le général de Gaulle a donné ses ordres pour reprendre l'attaque comme la veille. Au cours d'une brève conférence de liaison, intervient le général Chanoine qui commande la 5e DLC. Il a écouté le plan exposé par le chef d'état-major du général de Gaulle. Cavalier formé à la manoeuvre, il n'approuve pas. Il le dit. Le capitaine Le Corbeiller témoignera : "le général Chanoine fit une observation très pertinente. Le plan appliqué contre un ennemi ayant bien préparé ses couverts et connaissant les hausses à appliquer, amènera au même échec que la veille. Il suggère donc de modifier l'axe d'attaque : au lieu d'attaquer le point fort de l'ennemi, il propose de le déborder. On progressera ainsi hors des vues de l'ennemi, qui sera à la fois isolé et obligé de modifier ses plans de feu. on coupera de la sorte la tête de pont à sa racine".
De Gaulle n'a encore rien dit. Ayant écouté Chanoine, il répond d'un mot, écartant toute discussion : "Mon général, mes ordres sont donnés : je n'y changerai rien". Tous les officiers présents sont atterrés. Le plan sera donc appliqué. Et comme les jours précédents, il échouera au prix de de grosses pertes et beaucoup de sang.
Bilan.
En trois jours, sur 187 chars, la DCR en a perdu 111 et elle atteint la limite de l'épuisement. Le lendemain, au vu de ces brillants résultats, le général Altmayer, chef de la Xe armée, suspend jusqu'à nouvel ordre l'attaque sur Abbeville.
De Gaulle se met au repos.
Par la magie de son imagination et de son verbe, le fiasco d'Abbeville se transforme en grand succès. Se félicitant d'avoir provisoirement "conquis" quelques kilomètres de prairies sans utilité militaire, il écrit dans ses mémoires de guerre : "Nous n'avons pu liquider entièrement la tête de pont d'Abbeville". Admirable ! La position allemande n'a pas même été écornée.
___________________________
Quant à la doctrine sur la guerre motorisée elle vient de d'Estienne, le père des chars, en 1919. De Gaulle a prétendu l'avoir inventée.
Contexte : en 1940 l'Allemagne envahit la France, ses armées encerclent les divisions françaises et britanniques qui doivent refluer sur Dunkerque. De l'extérieur, l'armée française lance plusieurs attaques pour essayer de rompre ce cordon fatal, de Gaulle est alors chargé du secteur d'Abbeville.
Préambule.
De Gaulle ne s'est pas trompé en plaçant son ambition sur le terrain politique. Il y brillera de façon incomparable alors que ses prestations militaires se révéleront décevantes.
Montcornet.
Le 17 mai, sa contre-offensive de Montcornet, près de Laon, à la tête de la 4e DCR, s'est heurté à l'arrière garde de la 2e Panzer. Elle a été refoulée avec de lourdes pertes. Sur les 162 blindés engagés par de Gaulle, 101 ont été détruits. 750 hommes ont été mis hors de combat, tués, blessés ou prisonniers. Les chars allemands ont continué leur route sans se soucier de l'attaque de la division de Gaulle. Pour les Allemands, l'affaire de Montcornet a si peu d'importance qu'elle n'a pas été portée à la connaissance du grand état-major (OKW). N'en déplaise à la pieuse légende, ce ne fut pas un succès. Devant Abbeville, ce fut pire.
Abbeville.
L'affaire d'Abbeville, les biographes s'y sont peu attardés. Elle est pourtant connue avec précision depuis l'étude rigoureuse et documentée qu'Henri de Wailly a consacrée à la bataille qui s'est déroulée pendant trois jours, les 28, 29 et 30 mai 1940. Une bataille oubliée par les livres d'histoire, sans doute parce que ce fut une bataille perdue. Du côté franco-britannique, Abbeville a pourtant été le théâtre d'une des plus grosses concentrations de chars de la campagne. Un homme a dirigé l'un des épisodes de cette bataille, le général de Gaulle. Faute d'avoir su manoeuvrer, malgré son courage et son acharnement, il a échoué.
Ordre de mission.
Abbeville avait été conquise par l'offensive audacieuse de Guderian. Le 28 mai, de Gaulle, dont la 4e DCR a été reconstituée, reçoit mission de reprendre ce noeud de communications capital sur lequel la 1re division blindée britannique vient déjà de se casser les dents. Le but est de couper Guderian de ses arrières et de ses approvisionnements (carburants, munitions, etc.), en attendant de la détruire.
Les forces allemandes.
La ville n'est défendue, au prix de lourdes pertes, que par un régiment d'infanterie bavarois. Celui n'a pas un seul char et ne dispose d'aucune couverture aérienne, tous les Stukas étant jetés sur Dunkerque. En dehors de son armement d'infanterie, le régiment bénéficie toutefois d'un roupe de huit canons antiaériens Flak de 88mm qui seront remarquablement utilisés en tir horizontal par le lieutenant-colonel Wolf, commandant la Flak 64, et vrai vainqueur de cette bataille.
Les forces françaises.
En face, le général de Gaulle dispose d'une supériorité écrasante. Que l'on en juge : 187 chars modernes de la 4e DCR, dont 33 chars lourds B1/Bis, les plus imposants et les mieux protégés de l'époque. La DCR compte également six bataillons d'infanterie. Elle est renforcée par deux régiments de la 4e DLM (division légère mécanique), il est vrai en piteux état. Deux divisions légères de cavalerie motorisée (la 5e et la 2e DLC) lui sont subordonnées. Environ 20 000 combattants français sont engagés dans l'attaque d'Abbeville. À la tête de cette force, de Gaulle n'est soumis à aucun supérieur pour conduire l'action, et il a l'oreille du chef du gouvernement.
Pendant trois jours, de Gaulle livre une bataille en contradiction complète avec ses écrits. À la façon des généraux de 1918, il utilise les chars en appui de l'infanterie, les dispersant par petits paquets, expédiant ses fantassins devant les blindés sur des glacis meurtriers battus par le feu adverse.
Échecs et tensions avec les subordonnés.
"Merci, Mon Général, mais je ne suis pas un âne".
Avec ses subordonnés qu'il insulte parfois publiquement, il se montre arrogant, impérieux, fermé aux objections. Vieil officier d'une trempe exceptionnelle le chef de bataillon Bertrand, commandant le 4e bataillon de chasseurs à pied, ne se laissera pas faire. Ses chasseurs obtiendront le seuls succès français de cette bataille, capturant en deux jours 250 fantassins allemands (et non pas 500 comme il est dit dans les Mémoires de guerre [de De Gaulle]). Alors que de Gaulle croit devoir le stimuler en lui faisant miroiter une décoration s'il s'empare d'un village, Bertrand réplique : "Merci, Mon Général, mais je ne suis pas un âne : la carotte est superflue, je ferai mon devoir". Le dialogue n'ira pas plus loin.
"Le plan appliqué amènera au même échec que la veille."
Au troisième jour de la bataille, le 30 mai, alors que ses unités ont été durement étrillées en pure perte au cours des journées précédentes, le général de Gaulle a donné ses ordres pour reprendre l'attaque comme la veille. Au cours d'une brève conférence de liaison, intervient le général Chanoine qui commande la 5e DLC. Il a écouté le plan exposé par le chef d'état-major du général de Gaulle. Cavalier formé à la manoeuvre, il n'approuve pas. Il le dit. Le capitaine Le Corbeiller témoignera : "le général Chanoine fit une observation très pertinente. Le plan appliqué contre un ennemi ayant bien préparé ses couverts et connaissant les hausses à appliquer, amènera au même échec que la veille. Il suggère donc de modifier l'axe d'attaque : au lieu d'attaquer le point fort de l'ennemi, il propose de le déborder. On progressera ainsi hors des vues de l'ennemi, qui sera à la fois isolé et obligé de modifier ses plans de feu. on coupera de la sorte la tête de pont à sa racine".
De Gaulle n'a encore rien dit. Ayant écouté Chanoine, il répond d'un mot, écartant toute discussion : "Mon général, mes ordres sont donnés : je n'y changerai rien". Tous les officiers présents sont atterrés. Le plan sera donc appliqué. Et comme les jours précédents, il échouera au prix de de grosses pertes et beaucoup de sang.
Bilan.
En trois jours, sur 187 chars, la DCR en a perdu 111 et elle atteint la limite de l'épuisement. Le lendemain, au vu de ces brillants résultats, le général Altmayer, chef de la Xe armée, suspend jusqu'à nouvel ordre l'attaque sur Abbeville.
De Gaulle se met au repos.
Par la magie de son imagination et de son verbe, le fiasco d'Abbeville se transforme en grand succès. Se félicitant d'avoir provisoirement "conquis" quelques kilomètres de prairies sans utilité militaire, il écrit dans ses mémoires de guerre : "Nous n'avons pu liquider entièrement la tête de pont d'Abbeville". Admirable ! La position allemande n'a pas même été écornée.
___________________________
Quant à la doctrine sur la guerre motorisée elle vient de d'Estienne, le père des chars, en 1919. De Gaulle a prétendu l'avoir inventée.
il y a un an