De nos jours, on constate que même les représentants de "l'extrême droite" ont un logiciel matérialiste-communiste-gauchiste et anti-tradition, malgré eux. C'est parce que la psychopathologie est tellement répandue, normalisée et profonde, que ça prendra plusieurs générations, plusieurs siècles, à guérir. C'est un travail de psychiatrie à grande échelle - d'ailleurs un travail qui sera fait par tout le monde sauf par les psychiatres.
Tout le monde souffre de cette psychose collective, cette possession démonique en termes spirituels, qu'il faut démêler progressivement et, dans la mesure du possible, aider les autres à démêler.
Un exemple typique de cette psychose est la pathologie racisme-antiracisme, que je vais succintement démêler ici.
Note : On remarquera que les psychoses de ce style viennent souvent, sinon toujours en duo. Racisme-antiracisme, féminisme-masculinisme, capitalisme-communisme, socialisme-libéralisme, fascisme-antifascisme, gauche-droite... cela s'explique très simplement, car le vide laissé par un mouvement de destruction suscite toujours un mouvement réactionnaire, qui est le spasme naturel de l'animal qui se fait harceler, mais qui n'a aucune substance positive. En d'autres termes, ça ne comble pas le vide.
Tout le monde souffre de cette psychose collective, cette possession démonique en termes spirituels, qu'il faut démêler progressivement et, dans la mesure du possible, aider les autres à démêler.
Un exemple typique de cette psychose est la pathologie racisme-antiracisme, que je vais succintement démêler ici.
Note : On remarquera que les psychoses de ce style viennent souvent, sinon toujours en duo. Racisme-antiracisme, féminisme-masculinisme, capitalisme-communisme, socialisme-libéralisme, fascisme-antifascisme, gauche-droite... cela s'explique très simplement, car le vide laissé par un mouvement de destruction suscite toujours un mouvement réactionnaire, qui est le spasme naturel de l'animal qui se fait harceler, mais qui n'a aucune substance positive. En d'autres termes, ça ne comble pas le vide.
Au plaisir ~
La psychopathologie racisme-antiracisme
Pour commencer, présentons les deux formes véritables, traditionnelles de "racisme" :
Le racisme par le sang divin. On considérait, dans l'Antiquité, que certaines familles descendaient de héros, eux-mêmes descendant de dieux, et cette divinité faisait des membres de cette famille des êtres supérieurs ontologiquement. Tout membre rejoignant la famille acquérait cette supériorité aussi, d'une certaine façon. On observe cela particulièrement chez les Romains, où l'adoption était admise.
Pour un Ancien, un noble noir sera toujours supérieur à un paysan blanc. C'est logique, car le noir descendait d'un dieu tandis que le blanc n'était qu'un vulgaire humain, un bout de terre étymologiquement.
La xénophobie. Mépriser l'étranger qui marche sur tes terres (conquérant ou pas) est une réaction très naturelle. Les romains méprisaient, détestaient les gaulois, puis les germains par exemple.
La méfiance envers les autres races biologiques est aussi tout à fait naturelle, mais cette méfiance naturelle se distingue nettement du racisme biologique.
En outre, le mépris du barbare étant le mépris de celui qui est désordonné, celui qui incarne une force du chaos, un membre de ce qu'on appelerait aujourd'hui le "quart-état", ce que Marx appelle le "lumpenprolétariat". Ces individus étaient vus comme des êtres encore plus déchus que ne l'est déjà l'humain, des sortes de déchets.
Mais qu'en est-il du racisme biologique tel qu'on le connaît aujourd'hui ?
C'est une invention du XVIIIème et surtout du XIXème siècles, où la Science moderne a voulu tout rationaliser. On a donc affirmé que les "races" étaient en réalité un concept purement biologique, naturaliste, matérialiste. Pas de dieux, et aussi pas de xénophobie à avoir entre blancs, car au final ils seraient tous comme toi (on voit comment cette sottise va dans la même direction que l'égalitarisme complètement délirant que l'on connaît aujourdhui).
On évacue donc toute composante métaphysique, supérieure et véritable. On ne garde que le critère matérialiste, naturaliste et inférieur de la génétique - qui est aussi à prendre en compte, mais pas à mettre en valeur comme le critère central.
L'antiracisme a été d'abord une réaction au vide métaphysique laissé par le racisme moderne. On a commencé par affirmer que l'important chez une personne était le caractère, l'intérieur, et pas la couleur de peau. Ce qui est vrai en soi. Mais puisque l'antiracisme est resté dans le matérialisme crade, il a finalement dégénéré dans la haine anti-blanche et l'hystérie - car le matérialisme, bien plus que le gauchisme, est une maladie mentale.
Pour conclure, disons que ceci n'est qu'une psychose moderne parmi des dizaines, des centaines voir peut être des milliers. Guérir la blessure va prendre des siècles, si on est chanceux.
Pour commencer, présentons les deux formes véritables, traditionnelles de "racisme" :
Pour un Ancien, un noble noir sera toujours supérieur à un paysan blanc. C'est logique, car le noir descendait d'un dieu tandis que le blanc n'était qu'un vulgaire humain, un bout de terre étymologiquement.
La méfiance envers les autres races biologiques est aussi tout à fait naturelle, mais cette méfiance naturelle se distingue nettement du racisme biologique.
En outre, le mépris du barbare étant le mépris de celui qui est désordonné, celui qui incarne une force du chaos, un membre de ce qu'on appelerait aujourd'hui le "quart-état", ce que Marx appelle le "lumpenprolétariat". Ces individus étaient vus comme des êtres encore plus déchus que ne l'est déjà l'humain, des sortes de déchets.
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Mais qu'en est-il du racisme biologique tel qu'on le connaît aujourd'hui ?
C'est une invention du XVIIIème et surtout du XIXème siècles, où la Science moderne a voulu tout rationaliser. On a donc affirmé que les "races" étaient en réalité un concept purement biologique, naturaliste, matérialiste. Pas de dieux, et aussi pas de xénophobie à avoir entre blancs, car au final ils seraient tous comme toi (on voit comment cette sottise va dans la même direction que l'égalitarisme complètement délirant que l'on connaît aujourdhui).
On évacue donc toute composante métaphysique, supérieure et véritable. On ne garde que le critère matérialiste, naturaliste et inférieur de la génétique - qui est aussi à prendre en compte, mais pas à mettre en valeur comme le critère central.
L'antiracisme a été d'abord une réaction au vide métaphysique laissé par le racisme moderne. On a commencé par affirmer que l'important chez une personne était le caractère, l'intérieur, et pas la couleur de peau. Ce qui est vrai en soi. Mais puisque l'antiracisme est resté dans le matérialisme crade, il a finalement dégénéré dans la haine anti-blanche et l'hystérie - car le matérialisme, bien plus que le gauchisme, est une maladie mentale.
Pour conclure, disons que ceci n'est qu'une psychose moderne parmi des dizaines, des centaines voir peut être des milliers. Guérir la blessure va prendre des siècles, si on est chanceux.
Au plaisir ~
Oui + gtoulu + petit up en passant
𓃫 𓃩 𓁣
Oui + gtoulu + petit up en passant
cimer kheyon
Au plaisir ~
"matérialiste-communiste-gauchiste et anti-tradition" le capitalisme et le libéralisme ne sont pas matérialistes et anti-tradition ?
🛌
"matérialiste-communiste-gauchiste et anti-tradition" le capitalisme et le libéralisme ne sont pas matérialistes et anti-tradition ?
Bah oui
Certes j'ai une sensibilité plutôt libérale classique et je l'exprime, je ne suis pas parfait, si je voulais être totalement impartial je cracherais sur les deux de la même façon.
Ce qui marche dans le libéralisme et ce qui a marché dans le communisme voir le socialisme, ce sont les restes de tradition. Par exemple le libéralisme classique prône des vertus comme la prudence, l'effort, la patience, la vue à long terme, voir l'argent comme un simple outil plutôt que comme une finalité en soi, etc etc. On dit qu'Adam Smith est un "moraliste", c'est pas pour rien. Tout ce qui marche dans le libéralisme est lié à ce côté moral, bien plus qu'aux théories mathématiques fumeuses qui sont venues un siècle plus tard.
Le socialisme / communisme a pu prôner exactement les mêmes vertus que le libéralisme classique (celles que j'ai listé là-haut) et ça lui a donné un certain succès. Mais aujourd'hui les deux ont profondément dégénéré parce que les deux refusent de s'élever spirituellement. Le côté libéral tient encore un peu debout car les amerlocs sont encore assez religieux, mais leur religiosité est assez stupide donc bon, ça ne donne pas de miracles
Certes j'ai une sensibilité plutôt libérale classique et je l'exprime, je ne suis pas parfait, si je voulais être totalement impartial je cracherais sur les deux de la même façon.
Ce qui marche dans le libéralisme et ce qui a marché dans le communisme voir le socialisme, ce sont les restes de tradition. Par exemple le libéralisme classique prône des vertus comme la prudence, l'effort, la patience, la vue à long terme, voir l'argent comme un simple outil plutôt que comme une finalité en soi, etc etc. On dit qu'Adam Smith est un "moraliste", c'est pas pour rien. Tout ce qui marche dans le libéralisme est lié à ce côté moral, bien plus qu'aux théories mathématiques fumeuses qui sont venues un siècle plus tard.
Le socialisme / communisme a pu prôner exactement les mêmes vertus que le libéralisme classique (celles que j'ai listé là-haut) et ça lui a donné un certain succès. Mais aujourd'hui les deux ont profondément dégénéré parce que les deux refusent de s'élever spirituellement. Le côté libéral tient encore un peu debout car les amerlocs sont encore assez religieux, mais leur religiosité est assez stupide donc bon, ça ne donne pas de miracles
Au plaisir ~
Ce que tu possèdes finit par te posséder
Au plaisir ~
Moi je mélange tous les racismes
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception