"Le cas n’est pas isolé. Le phénomène dit de «disparition de sexes» existe depuis des années. Une semaine avant l’affaire de la mosquée de Zogona, c’est au secteur 17 de Ouagadougou qu’une foule en furie accusait des étrangers d’avoir volatilisé les pénis de jeunes du quartier, rien qu’en leur serrant la main. Il y a une quinzaine d’années, déjà, des chasses à l’homme et des ratonnades avaient eu lieu dans les rues de
Ouagadougou."