Ce sujet a été résolu
Je bois un jus de légumes et hop guéri
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
Post
Viens tester la beta de onchepagnon, le jeu du forum: https://onche.org/topic/887825/beta-onchepagnon
il y a un an
tout dépends ou il est et vu mon age oui je tente la chimio si je suis trop vieux je demande la morphine et je pars déchiré in the air
il y a un an
A combien tu te dis ''tant pis, c'était fun mais j'arrête'' ?
C'est pour un ami
C'est pour un ami
Difficile de faire une vraie réponse sans être dans la situation. Mais ça va aussi dépendre de la qualité de vie espérée pendant l'éventuel traitement, et également du temps restant avec/sans traitement, donc en gros le prix à sacrifier (le temps qui te reste, la qualité de vie) vs proba que ça te sauve.
T'as des cancers ou même si les chances sont faible tu perds pas grand chose a tenter le coup. D'autres ou c'est un peu l'inverse.
Mais si je devais faire une réponse au doigt mouillé je pense qu'en dessous de 35% de chance d'en sortir je me pose la question (et je parle d'en sortir bien, les rémissions ou tu es un mort-vivant une fois "guéri", bon....)
T'as des cancers ou même si les chances sont faible tu perds pas grand chose a tenter le coup. D'autres ou c'est un peu l'inverse.
Mais si je devais faire une réponse au doigt mouillé je pense qu'en dessous de 35% de chance d'en sortir je me pose la question (et je parle d'en sortir bien, les rémissions ou tu es un mort-vivant une fois "guéri", bon....)
il y a un an
Difficile de faire une vraie réponse sans être dans la situation. Mais ça va aussi dépendre de la qualité de vie espérée pendant l'éventuel traitement, et également du temps restant avec/sans traitement, donc en gros le prix à sacrifier (le temps qui te reste, la qualité de vie) vs proba que ça te sauve.
T'as des cancers ou même si les chances sont faible tu perds pas grand chose a tenter le coup. D'autres ou c'est un peu l'inverse.
Mais si je devais faire une réponse au doigt mouillé je pense qu'en dessous de 35% de chance d'en sortir je me pose la question (et je parle d'en sortir bien, les rémissions ou tu es un mort-vivant une fois "guéri", bon....)
T'as des cancers ou même si les chances sont faible tu perds pas grand chose a tenter le coup. D'autres ou c'est un peu l'inverse.
Mais si je devais faire une réponse au doigt mouillé je pense qu'en dessous de 35% de chance d'en sortir je me pose la question (et je parle d'en sortir bien, les rémissions ou tu es un mort-vivant une fois "guéri", bon....)
Si je peux me permettre humblement une information complémentaire du peu que j'ai vu : les séquelles annoncées sont ''maximalistes''. On m'a prévu une liste INTERMINABLE de conséquences potentielles, c'est parti :
Hémiplégie complète ou partielle (visage, main)
Perte de vision de l'oeil gauche
Perte de compréhension du rythme musical, du second degré et de la communication non verbale
Perte de la lecture
Diminution des capacités d'abstraction/conceptualisation
Trous de mémoire et difficultés de mémorisation
Epilepsie complète
Le tout pour un taux de retrait chirurgical prévu de 80%. Le médecin s'est blindé du pdv légal en cas de conséquences opératoires fâcheuses
Résultat des coursent : retrait à 100%, légère perte de vision à l'oeil gauche, en haut à gauche
Morale de l'histoire, ne pas se laisser intimider par les estimations de qualité de vie qui sont là pour protéger l'hôpital légalement. Parfois, ça en vaut la peine de lancer les dés et d'attendre







Le tout pour un taux de retrait chirurgical prévu de 80%. Le médecin s'est blindé du pdv légal en cas de conséquences opératoires fâcheuses
Résultat des coursent : retrait à 100%, légère perte de vision à l'oeil gauche, en haut à gauche
Morale de l'histoire, ne pas se laisser intimider par les estimations de qualité de vie qui sont là pour protéger l'hôpital légalement. Parfois, ça en vaut la peine de lancer les dés et d'attendre
il y a un an
Si je peux me permettre humblement une information complémentaire du peu que j'ai vu : les séquelles annoncées sont ''maximalistes''. On m'a prévu une liste INTERMINABLE de conséquences potentielles, c'est parti :
Hémiplégie complète ou partielle (visage, main)
Perte de vision de l'oeil gauche
Perte de compréhension du rythme musical, du second degré et de la communication non verbale
Perte de la lecture
Diminution des capacités d'abstraction/conceptualisation
Trous de mémoire et difficultés de mémorisation
Epilepsie complète
Le tout pour un taux de retrait chirurgical prévu de 80%. Le médecin s'est blindé du pdv légal en cas de conséquences opératoires fâcheuses
Résultat des coursent : retrait à 100%, légère perte de vision à l'oeil gauche, en haut à gauche
Morale de l'histoire, ne pas se laisser intimider par les estimations de qualité de vie qui sont là pour protéger l'hôpital légalement. Parfois, ça en vaut la peine de lancer les dés et d'attendre







Le tout pour un taux de retrait chirurgical prévu de 80%. Le médecin s'est blindé du pdv légal en cas de conséquences opératoires fâcheuses
Résultat des coursent : retrait à 100%, légère perte de vision à l'oeil gauche, en haut à gauche
Morale de l'histoire, ne pas se laisser intimider par les estimations de qualité de vie qui sont là pour protéger l'hôpital légalement. Parfois, ça en vaut la peine de lancer les dés et d'attendre
Si je peux me permettre humblement une information complémentaire, je me base sur les études rétrospectives concernant les suites, pas sur les discours patients des médecins
Dans tous les cas c'est logique, c'est exactement comme une notice de médicament, personne n'a tous les effets secondaires. Après parfois on gagne le gros lot à la loterie, parfois non.
Et la "gravité" d'un symptôme n'est pas forcément la même du point de vue du patient que du point de vue du médecin. La question de la qualité de vie est de plus en plus prise en compte, mais ça encore parfois un peu timide.
J'invente un exemple mais genre en ortho retrouver 100% de mobilité mais avec un petite douleur (faible, mais chronique, qui va quand même te pourrir la vie) c'est souvent considéré comme un meilleur résultat que 90% de mobilité sans aucune douleur, alors que du point de vue de la personne c'est 10% de mobilité bien volontiers sacrifié.
Un autre : opération de l'oeil qui redonne une acuité visuelle de 10/10 mais avec diplopie (vision légèrement dédoublé, très gênant au quotidien), VS 8/10 sans diplopie.
Pas toujours évident de savoir ce qu'il est préférable de viser, le 100% de l'objectif (avec effet secondaire) ou le moins d'effets secondaires possibles, quitte a avoir un résultat imparfait ? Et bien entendu on ne te demande jamais ton avis sur la question, ou très très rarement. Le praticien fera toujours "au mieux" sans que ce que ce "mieux" désigne ne soit clairement identifié.
J'ai assez travaillé dans la médecine pour ne JAMAIS faire confiance à un médecin concernant le "consentement éclairé"
Le nez dans le guidon + l'expérience récente du praticien biaise de fou sa vision, quand bien même il est spécialiste (au sens propre), et ils savent très bien influencer quand il faut pour que "tu" choisisses ce que eux ont envie de choisir. Ca peut être une technique chirurgicale plus risquée sur le papier (mais avec laquelle ils sont plus à l'aise, typique chez les vieux chir), un traitement...
L'asymétrie de connaissance sur le sujet interdit de facto de pouvoir avoir un dialogue éclairé sur le traitement et donc un choix librement choisi, sans même rajouter la détresse engendrée par la maladie.
Et j'en ai assez formé pour savoir que leur niveau scientifique est vraiment très limité, si y'a besoin de sortir des chiffres faut pas hésiter a faire un peu de biblio (ou le déléguer a un ami avec une culture scientifique, ce sera encore plus objectif).
Et bien entendu toujours regarder si Cochrane a pas un dossier sur le sujet, a eux je leur fais une confiance aveugle.
Dans tous les cas je suis team second avis pour tout ce qui prête a conséquence chaque fois que c'est possible. Ne serait-ce que parce que ça peut être rassurant, c'est jamais du temps perdu
Dans tous les cas c'est logique, c'est exactement comme une notice de médicament, personne n'a tous les effets secondaires. Après parfois on gagne le gros lot à la loterie, parfois non.
Et la "gravité" d'un symptôme n'est pas forcément la même du point de vue du patient que du point de vue du médecin. La question de la qualité de vie est de plus en plus prise en compte, mais ça encore parfois un peu timide.
J'invente un exemple mais genre en ortho retrouver 100% de mobilité mais avec un petite douleur (faible, mais chronique, qui va quand même te pourrir la vie) c'est souvent considéré comme un meilleur résultat que 90% de mobilité sans aucune douleur, alors que du point de vue de la personne c'est 10% de mobilité bien volontiers sacrifié.
Un autre : opération de l'oeil qui redonne une acuité visuelle de 10/10 mais avec diplopie (vision légèrement dédoublé, très gênant au quotidien), VS 8/10 sans diplopie.
Pas toujours évident de savoir ce qu'il est préférable de viser, le 100% de l'objectif (avec effet secondaire) ou le moins d'effets secondaires possibles, quitte a avoir un résultat imparfait ? Et bien entendu on ne te demande jamais ton avis sur la question, ou très très rarement. Le praticien fera toujours "au mieux" sans que ce que ce "mieux" désigne ne soit clairement identifié.
J'ai assez travaillé dans la médecine pour ne JAMAIS faire confiance à un médecin concernant le "consentement éclairé"
Le nez dans le guidon + l'expérience récente du praticien biaise de fou sa vision, quand bien même il est spécialiste (au sens propre), et ils savent très bien influencer quand il faut pour que "tu" choisisses ce que eux ont envie de choisir. Ca peut être une technique chirurgicale plus risquée sur le papier (mais avec laquelle ils sont plus à l'aise, typique chez les vieux chir), un traitement...
L'asymétrie de connaissance sur le sujet interdit de facto de pouvoir avoir un dialogue éclairé sur le traitement et donc un choix librement choisi, sans même rajouter la détresse engendrée par la maladie.
Et j'en ai assez formé pour savoir que leur niveau scientifique est vraiment très limité, si y'a besoin de sortir des chiffres faut pas hésiter a faire un peu de biblio (ou le déléguer a un ami avec une culture scientifique, ce sera encore plus objectif).
Et bien entendu toujours regarder si Cochrane a pas un dossier sur le sujet, a eux je leur fais une confiance aveugle.
Dans tous les cas je suis team second avis pour tout ce qui prête a conséquence chaque fois que c'est possible. Ne serait-ce que parce que ça peut être rassurant, c'est jamais du temps perdu
il y a un an
Si je peux me permettre humblement une information complémentaire du peu que j'ai vu : les séquelles annoncées sont ''maximalistes''. On m'a prévu une liste INTERMINABLE de conséquences potentielles, c'est parti :
Hémiplégie complète ou partielle (visage, main)
Perte de vision de l'oeil gauche
Perte de compréhension du rythme musical, du second degré et de la communication non verbale
Perte de la lecture
Diminution des capacités d'abstraction/conceptualisation
Trous de mémoire et difficultés de mémorisation
Epilepsie complète
Le tout pour un taux de retrait chirurgical prévu de 80%. Le médecin s'est blindé du pdv légal en cas de conséquences opératoires fâcheuses
Résultat des coursent : retrait à 100%, légère perte de vision à l'oeil gauche, en haut à gauche
Morale de l'histoire, ne pas se laisser intimider par les estimations de qualité de vie qui sont là pour protéger l'hôpital légalement. Parfois, ça en vaut la peine de lancer les dés et d'attendre







Le tout pour un taux de retrait chirurgical prévu de 80%. Le médecin s'est blindé du pdv légal en cas de conséquences opératoires fâcheuses
Résultat des coursent : retrait à 100%, légère perte de vision à l'oeil gauche, en haut à gauche
Morale de l'histoire, ne pas se laisser intimider par les estimations de qualité de vie qui sont là pour protéger l'hôpital légalement. Parfois, ça en vaut la peine de lancer les dés et d'attendre
Et pour refaire une réponse plus centrée sur le cancer : les traitements actuels sont globalement toujours ajustés pour obtenir la meilleure médiane de survie.
J'invente des chiffres totalement :
pour un traitement donné :
- 60% des personnes sont sauvées (certains en très mauvais état néanmoins)
- 30% étaient foutu quoi qu'il arrive
- 5% ont été tuées par le traitement, difficile a supporter
- 5% auraient PU être sauvés avec un traitement un peu plus agressif
Est-ce qu'on considère que c'est forcément le traitement optimal ?
Si je propose la répartition suivante :
- 55% des personnes sauvées (très très peu en mauvais état)
- 30% toujours foutus
- 1% foutu en l'air avec le traitement trop agressif
- 14% sous traités qui auraient pu être sauvé
(je sauve donc 5% de malades en moins)
Est-ce que c'est nul ?
Et si maintenant je te dis que la majorité des morts supplémentaires sont ceux qui en sont sorti en très très mauvais état la dernière fois ?
Je pense que ce sont des questions qu'on peut discuter.
Déjà c'est cette mauvaise métrique de "médiane de survie au diagnostic" qui a amené pendant des décennies à croire qu'un dépistage plus tôt était master-race, alors que dans une partie des cas la personne mourrait exactement au même moment, elle était juste malade plus longtemps.
C'est des questions difficiles, je dis pas que j'ai la réponse, je dis pas que ce qu'on fait est pas bien. Juste que ce sont des questions qui ne sont pas assez discutées, a mes yeux.
J'invente des chiffres totalement :
pour un traitement donné :
- 60% des personnes sont sauvées (certains en très mauvais état néanmoins)
- 30% étaient foutu quoi qu'il arrive
- 5% ont été tuées par le traitement, difficile a supporter
- 5% auraient PU être sauvés avec un traitement un peu plus agressif
Est-ce qu'on considère que c'est forcément le traitement optimal ?
Si je propose la répartition suivante :
- 55% des personnes sauvées (très très peu en mauvais état)
- 30% toujours foutus
- 1% foutu en l'air avec le traitement trop agressif
- 14% sous traités qui auraient pu être sauvé
(je sauve donc 5% de malades en moins)
Est-ce que c'est nul ?
Et si maintenant je te dis que la majorité des morts supplémentaires sont ceux qui en sont sorti en très très mauvais état la dernière fois ?
Je pense que ce sont des questions qu'on peut discuter.
Déjà c'est cette mauvaise métrique de "médiane de survie au diagnostic" qui a amené pendant des décennies à croire qu'un dépistage plus tôt était master-race, alors que dans une partie des cas la personne mourrait exactement au même moment, elle était juste malade plus longtemps.
C'est des questions difficiles, je dis pas que j'ai la réponse, je dis pas que ce qu'on fait est pas bien. Juste que ce sont des questions qui ne sont pas assez discutées, a mes yeux.
il y a un an
Inde
1 an
En vrai pourquoi ce serait obligatoire de résister lorsqu'on n'a rien pour lequel nous battre?
Post
Avec @Delawarde à Notre Dame de la Salette
il y a un an
Si je peux me permettre humblement une information complémentaire, je me base sur les études rétrospectives concernant les suites, pas sur les discours patients des médecins
Dans tous les cas c'est logique, c'est exactement comme une notice de médicament, personne n'a tous les effets secondaires. Après parfois on gagne le gros lot à la loterie, parfois non.
Et la "gravité" d'un symptôme n'est pas forcément la même du point de vue du patient que du point de vue du médecin. La question de la qualité de vie est de plus en plus prise en compte, mais ça encore parfois un peu timide.
J'invente un exemple mais genre en ortho retrouver 100% de mobilité mais avec un petite douleur (faible, mais chronique, qui va quand même te pourrir la vie) c'est souvent considéré comme un meilleur résultat que 90% de mobilité sans aucune douleur, alors que du point de vue de la personne c'est 10% de mobilité bien volontiers sacrifié.
Un autre : opération de l'oeil qui redonne une acuité visuelle de 10/10 mais avec diplopie (vision légèrement dédoublé, très gênant au quotidien), VS 8/10 sans diplopie.
Pas toujours évident de savoir ce qu'il est préférable de viser, le 100% de l'objectif (avec effet secondaire) ou le moins d'effets secondaires possibles, quitte a avoir un résultat imparfait ? Et bien entendu on ne te demande jamais ton avis sur la question, ou très très rarement. Le praticien fera toujours "au mieux" sans que ce que ce "mieux" désigne ne soit clairement identifié.
J'ai assez travaillé dans la médecine pour ne JAMAIS faire confiance à un médecin concernant le "consentement éclairé"
Le nez dans le guidon + l'expérience récente du praticien biaise de fou sa vision, quand bien même il est spécialiste (au sens propre), et ils savent très bien influencer quand il faut pour que "tu" choisisses ce que eux ont envie de choisir. Ca peut être une technique chirurgicale plus risquée sur le papier (mais avec laquelle ils sont plus à l'aise, typique chez les vieux chir), un traitement...
L'asymétrie de connaissance sur le sujet interdit de facto de pouvoir avoir un dialogue éclairé sur le traitement et donc un choix librement choisi, sans même rajouter la détresse engendrée par la maladie.
Et j'en ai assez formé pour savoir que leur niveau scientifique est vraiment très limité, si y'a besoin de sortir des chiffres faut pas hésiter a faire un peu de biblio (ou le déléguer a un ami avec une culture scientifique, ce sera encore plus objectif).
Et bien entendu toujours regarder si Cochrane a pas un dossier sur le sujet, a eux je leur fais une confiance aveugle.
Dans tous les cas je suis team second avis pour tout ce qui prête a conséquence chaque fois que c'est possible. Ne serait-ce que parce que ça peut être rassurant, c'est jamais du temps perdu
Dans tous les cas c'est logique, c'est exactement comme une notice de médicament, personne n'a tous les effets secondaires. Après parfois on gagne le gros lot à la loterie, parfois non.
Et la "gravité" d'un symptôme n'est pas forcément la même du point de vue du patient que du point de vue du médecin. La question de la qualité de vie est de plus en plus prise en compte, mais ça encore parfois un peu timide.
J'invente un exemple mais genre en ortho retrouver 100% de mobilité mais avec un petite douleur (faible, mais chronique, qui va quand même te pourrir la vie) c'est souvent considéré comme un meilleur résultat que 90% de mobilité sans aucune douleur, alors que du point de vue de la personne c'est 10% de mobilité bien volontiers sacrifié.
Un autre : opération de l'oeil qui redonne une acuité visuelle de 10/10 mais avec diplopie (vision légèrement dédoublé, très gênant au quotidien), VS 8/10 sans diplopie.
Pas toujours évident de savoir ce qu'il est préférable de viser, le 100% de l'objectif (avec effet secondaire) ou le moins d'effets secondaires possibles, quitte a avoir un résultat imparfait ? Et bien entendu on ne te demande jamais ton avis sur la question, ou très très rarement. Le praticien fera toujours "au mieux" sans que ce que ce "mieux" désigne ne soit clairement identifié.
J'ai assez travaillé dans la médecine pour ne JAMAIS faire confiance à un médecin concernant le "consentement éclairé"
Le nez dans le guidon + l'expérience récente du praticien biaise de fou sa vision, quand bien même il est spécialiste (au sens propre), et ils savent très bien influencer quand il faut pour que "tu" choisisses ce que eux ont envie de choisir. Ca peut être une technique chirurgicale plus risquée sur le papier (mais avec laquelle ils sont plus à l'aise, typique chez les vieux chir), un traitement...
L'asymétrie de connaissance sur le sujet interdit de facto de pouvoir avoir un dialogue éclairé sur le traitement et donc un choix librement choisi, sans même rajouter la détresse engendrée par la maladie.
Et j'en ai assez formé pour savoir que leur niveau scientifique est vraiment très limité, si y'a besoin de sortir des chiffres faut pas hésiter a faire un peu de biblio (ou le déléguer a un ami avec une culture scientifique, ce sera encore plus objectif).
Et bien entendu toujours regarder si Cochrane a pas un dossier sur le sujet, a eux je leur fais une confiance aveugle.
Dans tous les cas je suis team second avis pour tout ce qui prête a conséquence chaque fois que c'est possible. Ne serait-ce que parce que ça peut être rassurant, c'est jamais du temps perdu
Je... je suis plongé dans la perplexité pour la soirée, les cours d'éthique médicale m'avaient manqué
Je vais maintenant processer ces informations et réfléchir à mon avenir

Je vais maintenant processer ces informations et réfléchir à mon avenir

il y a un an
Si je peux me permettre humblement une information complémentaire, je me base sur les études rétrospectives concernant les suites, pas sur les discours patients des médecins
Dans tous les cas c'est logique, c'est exactement comme une notice de médicament, personne n'a tous les effets secondaires. Après parfois on gagne le gros lot à la loterie, parfois non.
Et la "gravité" d'un symptôme n'est pas forcément la même du point de vue du patient que du point de vue du médecin. La question de la qualité de vie est de plus en plus prise en compte, mais ça encore parfois un peu timide.
J'invente un exemple mais genre en ortho retrouver 100% de mobilité mais avec un petite douleur (faible, mais chronique, qui va quand même te pourrir la vie) c'est souvent considéré comme un meilleur résultat que 90% de mobilité sans aucune douleur, alors que du point de vue de la personne c'est 10% de mobilité bien volontiers sacrifié.
Un autre : opération de l'oeil qui redonne une acuité visuelle de 10/10 mais avec diplopie (vision légèrement dédoublé, très gênant au quotidien), VS 8/10 sans diplopie.
Pas toujours évident de savoir ce qu'il est préférable de viser, le 100% de l'objectif (avec effet secondaire) ou le moins d'effets secondaires possibles, quitte a avoir un résultat imparfait ? Et bien entendu on ne te demande jamais ton avis sur la question, ou très très rarement. Le praticien fera toujours "au mieux" sans que ce que ce "mieux" désigne ne soit clairement identifié.
J'ai assez travaillé dans la médecine pour ne JAMAIS faire confiance à un médecin concernant le "consentement éclairé"
Le nez dans le guidon + l'expérience récente du praticien biaise de fou sa vision, quand bien même il est spécialiste (au sens propre), et ils savent très bien influencer quand il faut pour que "tu" choisisses ce que eux ont envie de choisir. Ca peut être une technique chirurgicale plus risquée sur le papier (mais avec laquelle ils sont plus à l'aise, typique chez les vieux chir), un traitement...
L'asymétrie de connaissance sur le sujet interdit de facto de pouvoir avoir un dialogue éclairé sur le traitement et donc un choix librement choisi, sans même rajouter la détresse engendrée par la maladie.
Et j'en ai assez formé pour savoir que leur niveau scientifique est vraiment très limité, si y'a besoin de sortir des chiffres faut pas hésiter a faire un peu de biblio (ou le déléguer a un ami avec une culture scientifique, ce sera encore plus objectif).
Et bien entendu toujours regarder si Cochrane a pas un dossier sur le sujet, a eux je leur fais une confiance aveugle.
Dans tous les cas je suis team second avis pour tout ce qui prête a conséquence chaque fois que c'est possible. Ne serait-ce que parce que ça peut être rassurant, c'est jamais du temps perdu
Dans tous les cas c'est logique, c'est exactement comme une notice de médicament, personne n'a tous les effets secondaires. Après parfois on gagne le gros lot à la loterie, parfois non.
Et la "gravité" d'un symptôme n'est pas forcément la même du point de vue du patient que du point de vue du médecin. La question de la qualité de vie est de plus en plus prise en compte, mais ça encore parfois un peu timide.
J'invente un exemple mais genre en ortho retrouver 100% de mobilité mais avec un petite douleur (faible, mais chronique, qui va quand même te pourrir la vie) c'est souvent considéré comme un meilleur résultat que 90% de mobilité sans aucune douleur, alors que du point de vue de la personne c'est 10% de mobilité bien volontiers sacrifié.
Un autre : opération de l'oeil qui redonne une acuité visuelle de 10/10 mais avec diplopie (vision légèrement dédoublé, très gênant au quotidien), VS 8/10 sans diplopie.
Pas toujours évident de savoir ce qu'il est préférable de viser, le 100% de l'objectif (avec effet secondaire) ou le moins d'effets secondaires possibles, quitte a avoir un résultat imparfait ? Et bien entendu on ne te demande jamais ton avis sur la question, ou très très rarement. Le praticien fera toujours "au mieux" sans que ce que ce "mieux" désigne ne soit clairement identifié.
J'ai assez travaillé dans la médecine pour ne JAMAIS faire confiance à un médecin concernant le "consentement éclairé"
Le nez dans le guidon + l'expérience récente du praticien biaise de fou sa vision, quand bien même il est spécialiste (au sens propre), et ils savent très bien influencer quand il faut pour que "tu" choisisses ce que eux ont envie de choisir. Ca peut être une technique chirurgicale plus risquée sur le papier (mais avec laquelle ils sont plus à l'aise, typique chez les vieux chir), un traitement...
L'asymétrie de connaissance sur le sujet interdit de facto de pouvoir avoir un dialogue éclairé sur le traitement et donc un choix librement choisi, sans même rajouter la détresse engendrée par la maladie.
Et j'en ai assez formé pour savoir que leur niveau scientifique est vraiment très limité, si y'a besoin de sortir des chiffres faut pas hésiter a faire un peu de biblio (ou le déléguer a un ami avec une culture scientifique, ce sera encore plus objectif).
Et bien entendu toujours regarder si Cochrane a pas un dossier sur le sujet, a eux je leur fais une confiance aveugle.
Dans tous les cas je suis team second avis pour tout ce qui prête a conséquence chaque fois que c'est possible. Ne serait-ce que parce que ça peut être rassurant, c'est jamais du temps perdu
J'ai pris mon courage à 2 mains et je suis allé lire le rapport Cochrane sur ma maladie : mon traitement est effectivement celui de référence et mon interprétation des marqueurs génétique est bonne
Pour moi ce n'était qu'un éditeur parmi d'autres, pourquoi leur portes tu une telle confiance ? Un pro de la publication scientifique de ma famille leur voue aussi une grande grande confiance d'ailleurs maintenant que tu le dis
Pour moi ce n'était qu'un éditeur parmi d'autres, pourquoi leur portes tu une telle confiance ? Un pro de la publication scientifique de ma famille leur voue aussi une grande grande confiance d'ailleurs maintenant que tu le dis
il y a un an
J'ai pris mon courage à 2 mains et je suis allé lire le rapport Cochrane sur ma maladie : mon traitement est effectivement celui de référence et mon interprétation des marqueurs génétique est bonne
Pour moi ce n'était qu'un éditeur parmi d'autres, pourquoi leur portes tu une telle confiance ? Un pro de la publication scientifique de ma famille leur voue aussi une grande grande confiance d'ailleurs maintenant que tu le dis
Pour moi ce n'était qu'un éditeur parmi d'autres, pourquoi leur portes tu une telle confiance ? Un pro de la publication scientifique de ma famille leur voue aussi une grande grande confiance d'ailleurs maintenant que tu le dis
Parce que c'est un travail globalement introllable. C'est sérieux, froid, sans conflit d'intérêt. Et a ma connaissance ils n'ont jamais été pris en défaut. Bref j'ai aucune objection à faire. C'est le seul organisme ou je me permet potentiellement de ne regarder que la conclusion sans mettre en doute la qualité de l'analyse. Et il existe un vrai suivi. Une analyse a un instant t publiée dans la littérature peut devenir incorrecte car l'état des connaissances a évolué. Eux mettent à jours régulièrement leurs dossiers.
Puis je les aime bien car souvent ils mettent un peu un cailloux dans la mare pour remettre en cause des pratiques pas ouf ouf que personne ne questionne (et surtout des recommandations officielles des organismes de santé, que souvent "on" évite d'attaquer par peur de passer pour un con)
Bref de la science médicale traitée comme une science dure, et non pas un peu par dessus la jambe comme c'est trop souvent le cas en médecine.
Puis je les aime bien car souvent ils mettent un peu un cailloux dans la mare pour remettre en cause des pratiques pas ouf ouf que personne ne questionne (et surtout des recommandations officielles des organismes de santé, que souvent "on" évite d'attaquer par peur de passer pour un con)
Bref de la science médicale traitée comme une science dure, et non pas un peu par dessus la jambe comme c'est trop souvent le cas en médecine.
il y a un an
John_Wayne_Gacy
1 an
Putain de topic anxiogène

il y a un an
Inde
1 an
En vrai pourquoi ce serait obligatoire de résister lorsqu'on n'a rien pour lequel nous battre?
il y a un an