L'être humain est-il libre ?

Les penseurs Grecs (Platon, Aristote, Aristophane...) pensaient que l'essence de l'homme était façonnée dans le ciel par les dieux avant notre naissance. Ainsi, l'être humain est déterminé, par nature, est n'est pas libre puisque sa personnalité, ses goûts, ses qualités et ses défauts ont été créés par des divinités, et rien ne peut les transformer selon sa propre volonté

Plus tard, Spinoza ira dans le même sens, affirmant que l'essence naturelle de l'homme le définit, et qu'elle est immuable pour le restant de sa vie

Parallèlement, Freud voyait la liberté comme illusoire, puisque c'est l'inconscient, incontrôlable, qui détermine les choix et les actions humaines

Votre avis ?

Palu

Un avis constructif ?

Ou alors l'esprit des clés est trop faible ?

J'adopte une philosophie matérialiste.

La liberté n'a de sens que si nous pouvons être affranchis de toutes restrictions, or ces restrictions sont inhérentes au bon fonctionnement des sociétés et au comportement social du genre humain. L'individu qui pourrait prétendre à la liberté n'existe pas et aucune créature vivante ne possède de véritable liberté. Nous sommes tous prisonniers de notre enveloppe charnelle.

On s'en branle des philosophes.

La boucle de "est t-on libre" ou non n'a aucun putain de sens dans la mesure ou même nos capacités physiques et intellectuelles ne permettent pas d'assouvir toutes nos envies.

La liberté veux clairement dire "je fais ce que je veux quand je veux" c'est un truck de putain d'autiste quand on sait que ceux qui se prétendent libres sont des golems.

Hachoir puisse intéresser obliger verrines

Schopenhauer a le même avis que toi

Ce seraient les normes de la société qui empêcheraient l'homme d'être libre ? Ça voudrait dire que sans ces normes, il serait entièrement libre ?

"et aucune créature vivante ne possède de véritable liberté"
Bien sûr que si les animaux sont totalement libre.

Ta gueule

OK dsl.

Il y a deux choses: ce que l'on pense et après les contraintes du à la matière dans le monde tangible.

La liberté est exactement je contraire de ce que tu décris

La liberté, ce n'est pas avoir la capacité d'assouvir ses désirs dès qu'on les ressent, c'est la souveraineté de l'âme, par la recherche de la vérité

Au contraire, tu es prisonnier de tes désirs, et il est vrai que tu ne pourras jamais avoir ce que tu veux quand tu le veux

Mais la liberté, c'est au contraire être capable de déceler la vérité dans le mensonge, de savoir que tes passions, tes désirs immédiats, ne doivent pas être assouvis mais au contraire supprimés

Un homme qui cherche à répondre à ses passions n'est pas libre, il en est prisonnier

La liberté passe par les choix les plus profonds, et le fait d'être atteint par la faim et la soif conditionne nos décisions et, par effet domino, la liberté de nos choix. Les limitations intellectuelles des animaux peuvent empêcher des choix judicieux pour leur survie.

La liberté, c'est être libéré de toute contrainte, ce qui inclut également les limitations biologiques et spirituelles.

Tu distingues donc la liberté physique', matérielle et la liberté psychanalytique

Prédéterminé et libre arbitre les deux

Au passage les philosophes on les retient juste parce que antiquité ou anti/post christianisme
Va pour ceux de l'antiquité mais les autres ils débarquent au xixeme donner leur avis ces low

Ça c'est la vision chrétienne et idyllique de la liberté que j'admire.

Mais il faut arrêter l'hypocrisie, qui pense ou agis comme ça sans déconner ?

En macronie : non

Et à partir du moment où la majorité des travailleurs sont salariés = pas libres

L'homme n'est donc pas libre quand il est prisonnier du monde physique et des nécessités biologiques de son corps

Et les gnostiques alors ? Le monde spirituel qui s'affranchit des limites physiques ? Le Paradis ? Ton analyse a des gros trous puisque tu te contente du visible et du matériel

Je pense que la question concernant la contingence des futurs possibles et en particulier de notre libre arbitre restera pendant un certain temps ouverte.

Notre expérience immédiate de la réalité nous amène à penser que nous disposons d'une individualité par rapport à notre environnement, qu'il existerait en outre une âme, représentation de notre conscience auto-réflexive, tandis que la réalité de nos modèles physiques propose une approche plus déterminée, mécanique en un sens, de la sentience.

Personnellement, je pense que celle-ci est essentiellement un reflet de la réalité.