Ce sujet a été résolu
TadejPogacar
1 an
La réponse évidente serait de dire "ben il ne faut pas de consanguinité, du tout. La diversité, c'est la clé, mélangeons-nous avec les gens les plus différents possible."
Et bien c'est faux. Pour les Islandais, faire des enfants avec quelqu’un de très distant, génétiquement
parlant, équivaut à faire non seulement très peu d’enfants, mais également très peu de petits enfants.
En fait, le résultat des courses est même pire que lorsqu’on bourrine sa cousine au premier degré.
La raison de ce résultat est encore assez mystérieuse, mais quelques pistes théoriques existent.
Il se trouve que les gènes de notre ADN ne travaillent pas tout seuls, et ils sont adaptés à travailler en collaboration avec d’autres gènes. Lorsque vous avez des enfants avec quelqu’un qui est très distant génétiquement de vous,
il se peut que ses gènes fonctionnent assez mal avec les vôtres, et que le bébé aura une santé pas top.
L’effet existe bel et bien en Islande, et la conséquence incroyable est qu’il existe un optimum de consanguinité à avoir
pour avoir le plus de descendants possibles. Révélation-choc : trousser son cousin ou sa cousine au 3e degré est la meilleure façon d’avoir le plus de descendants possible.
Les couples cousins au 3e degré, donc des gens qui partagent des arrière-arrière-grands-parents, ont en moyenne 2 petits enfants de plus que les couples qui n’ont aucun lien familial.
On n’a que 0,78% de nos gènes en communs avec ces cousins-là donc le risque de partager les mêmes gènes pourris est quand même très très faible. Il y a très peu de chances que l'on subisse la dépression de consanguinité. Et en même temps les gènes de ces cousins ne sont pas trop exotiques par rapport aux nôtres, et on ne subit pas la dépression hybride.
Je le redis autrement parce que c’est très choquant pour nous, pour notre culture : cette étude démontre qu’il est préférable en termes évolutifs, de faire des enfants à sa cousine au 3e degré plutôt qu'à quelqu'un qui ne vient pas du tout de la famille.
Ok branlotin mais qui connais ses cousins/cousines au 3 eme degrés ?
Je passe et repasse de temps en temps.
il y a un an
Ok branlotin mais qui connais ses cousins/cousines au 3 eme degrés ?
Ce n'est pas tout à fait le sujet du topic. J'explique pourquoi c'est avantageux mais j'explique pas comment le faire. Mais j'imagine que des possibilités sont de faire un arbre généalogique ou tests génétiques.
il y a un an
Durenthal
1 an
Mais quel abruti. Les consanguins issus de parents cousins au premier degré sont souvent débile /skizo/ agressif voir les trois à la fois.
Pas vraiment. Les effets négatifs de la consanguinité sont très largement surestimé dans la culture populaire.
D'ailleurs une bonne majorité du vivant autour de nous est très très consanguin simplement car c'est ce qu'on a fait depuis toujours pour la d'élection des caractères par l'élevage ou la sélection des cultures.
Il y a même une étude qui avait fait pas mal de bruit ya une dizaine d'année qui montrait que la distance génétique idéale pour la reproduction c'était cousin au 3e degré. L'homogénéité des caractères permet autant la sélection des caractères interessants que la consanguinité favorise l'accumulation des tares. Tout dépend de la qualité du substrat initial.
D'ailleurs une bonne majorité du vivant autour de nous est très très consanguin simplement car c'est ce qu'on a fait depuis toujours pour la d'élection des caractères par l'élevage ou la sélection des cultures.
Il y a même une étude qui avait fait pas mal de bruit ya une dizaine d'année qui montrait que la distance génétique idéale pour la reproduction c'était cousin au 3e degré. L'homogénéité des caractères permet autant la sélection des caractères interessants que la consanguinité favorise l'accumulation des tares. Tout dépend de la qualité du substrat initial.
il y a un an
Pas vraiment. Les effets négatifs de la consanguinité sont très largement surestimé dans la culture populaire.
D'ailleurs une bonne majorité du vivant autour de nous est très très consanguin simplement car c'est ce qu'on a fait depuis toujours pour la d'élection des caractères par l'élevage ou la sélection des cultures.
Il y a même une étude qui avait fait pas mal de bruit ya une dizaine d'année qui montrait que la distance génétique idéale pour la reproduction c'était cousin au 3e degré. L'homogénéité des caractères permet autant la sélection des caractères interessants que la consanguinité favorise l'accumulation des tares. Tout dépend de la qualité du substrat initial.
D'ailleurs une bonne majorité du vivant autour de nous est très très consanguin simplement car c'est ce qu'on a fait depuis toujours pour la d'élection des caractères par l'élevage ou la sélection des cultures.
Il y a même une étude qui avait fait pas mal de bruit ya une dizaine d'année qui montrait que la distance génétique idéale pour la reproduction c'était cousin au 3e degré. L'homogénéité des caractères permet autant la sélection des caractères interessants que la consanguinité favorise l'accumulation des tares. Tout dépend de la qualité du substrat initial.
Le 3e degré est optimal, je le dis dans l'OP.
il y a un an
TadejPogacar
1 an
La réponse évidente serait de dire "ben il ne faut pas de consanguinité, du tout. La diversité, c'est la clé, mélangeons-nous avec les gens les plus différents possible."
Et bien c'est faux. Pour les Islandais, faire des enfants avec quelqu’un de très distant, génétiquement
parlant, équivaut à faire non seulement très peu d’enfants, mais également très peu de petits enfants.
En fait, le résultat des courses est même pire que lorsqu’on bourrine sa cousine au premier degré.
La raison de ce résultat est encore assez mystérieuse, mais quelques pistes théoriques existent.
Il se trouve que les gènes de notre ADN ne travaillent pas tout seuls, et ils sont adaptés à travailler en collaboration avec d’autres gènes. Lorsque vous avez des enfants avec quelqu’un qui est très distant génétiquement de vous,
il se peut que ses gènes fonctionnent assez mal avec les vôtres, et que le bébé aura une santé pas top.
L’effet existe bel et bien en Islande, et la conséquence incroyable est qu’il existe un optimum de consanguinité à avoir
pour avoir le plus de descendants possibles. Révélation-choc : trousser son cousin ou sa cousine au 3e degré est la meilleure façon d’avoir le plus de descendants possible.
Les couples cousins au 3e degré, donc des gens qui partagent des arrière-arrière-grands-parents, ont en moyenne 2 petits enfants de plus que les couples qui n’ont aucun lien familial.
On n’a que 0,78% de nos gènes en communs avec ces cousins-là donc le risque de partager les mêmes gènes pourris est quand même très très faible. Il y a très peu de chances que l'on subisse la dépression de consanguinité. Et en même temps les gènes de ces cousins ne sont pas trop exotiques par rapport aux nôtres, et on ne subit pas la dépression hybride.
Je le redis autrement parce que c’est très choquant pour nous, pour notre culture : cette étude démontre qu’il est préférable en termes évolutifs, de faire des enfants à sa cousine au 3e degré plutôt qu'à quelqu'un qui ne vient pas du tout de la famille.
il y a un an
TadejPogacar
1 an
La réponse évidente serait de dire "ben il ne faut pas de consanguinité, du tout. La diversité, c'est la clé, mélangeons-nous avec les gens les plus différents possible."
Et bien c'est faux. Pour les Islandais, faire des enfants avec quelqu’un de très distant, génétiquement
parlant, équivaut à faire non seulement très peu d’enfants, mais également très peu de petits enfants.
En fait, le résultat des courses est même pire que lorsqu’on bourrine sa cousine au premier degré.
La raison de ce résultat est encore assez mystérieuse, mais quelques pistes théoriques existent.
Il se trouve que les gènes de notre ADN ne travaillent pas tout seuls, et ils sont adaptés à travailler en collaboration avec d’autres gènes. Lorsque vous avez des enfants avec quelqu’un qui est très distant génétiquement de vous,
il se peut que ses gènes fonctionnent assez mal avec les vôtres, et que le bébé aura une santé pas top.
L’effet existe bel et bien en Islande, et la conséquence incroyable est qu’il existe un optimum de consanguinité à avoir
pour avoir le plus de descendants possibles. Révélation-choc : trousser son cousin ou sa cousine au 3e degré est la meilleure façon d’avoir le plus de descendants possible.
Les couples cousins au 3e degré, donc des gens qui partagent des arrière-arrière-grands-parents, ont en moyenne 2 petits enfants de plus que les couples qui n’ont aucun lien familial.
On n’a que 0,78% de nos gènes en communs avec ces cousins-là donc le risque de partager les mêmes gènes pourris est quand même très très faible. Il y a très peu de chances que l'on subisse la dépression de consanguinité. Et en même temps les gènes de ces cousins ne sont pas trop exotiques par rapport aux nôtres, et on ne subit pas la dépression hybride.
Je le redis autrement parce que c’est très choquant pour nous, pour notre culture : cette étude démontre qu’il est préférable en termes évolutifs, de faire des enfants à sa cousine au 3e degré plutôt qu'à quelqu'un qui ne vient pas du tout de la famille.
il y a un an