Ce sujet a été résolu
"Quant au végétarisme, les raisons pour lesquelles les théosophistes le préconisent sont de différentes sortes ; tout d’abord, on met en avant, là aussi, la question de l’« évolution spirituelle » :
« L’homme qui se nourrit de la chair des animaux absorbe aussi quelques-unes des propriétés de l’animal dont cette chair provient. La Science Occulte enseigne et prouve à ses disciples, par une démonstration oculaire (sic), que l’effet « abrutissant » et « animal » produit sur l’homme par cette nourriture a le plus de force lorsqu’il s’agit de la chair des grands animaux, moins par celle des oiseaux, moins encore par celle des poissons et des autres animaux à sang froid, mais que la nourriture qui a le moins d’influence de ce genre est celle qui provient des végétaux… Nous conseillons réellement, à ceux qui veulent se vouer à une étude sérieuse, de ne prendre que la nourriture qui sera la moins lourde pour leurs cerveaux et pour leur corps et qui contribuera le moins à retarder et à entraver le développement de leur intuition, ainsi que de leurs pouvoirs et de leurs facultés intérieures ».
Comme le montrent ces derniers mots, c’est surtout en vue de certains « entraînements psychiques » que le végétarisme est tout spécialement recommandé, sinon même imposé, aux membres de la « section ésotérique » ; mais, si Mme Blavatsky l’avait réellement cru aussi nécessaire à cet égard qu’elle le prétendait, il est probable qu’elle eût commencé par l’adopter pour son usage personnel, ce qu’elle ne fit jamais ; on ne peut, il est vrai, adresser le même reproche à Mme Besant.
Les raisons précédentes sont assurément très discutables, mais, en tout cas, elles sont beaucoup moins ridicules que les considérations sentimentales qu’on y ajoute pour justifier le végétarisme d’une façon plus générale, et qui sont même celles sur lesquelles les théosophistes actuels paraissent insister le plus : nous sommes les frères des animaux, disent-ils, et on ne doit pas dévorer ses frères, même s’ils sont moins « évolués » que nous ; on pourrait leur répondre que, de la façon dont ils comprennent l’évolution, nous sommes aussi les frères des végétaux, voire même des minéraux, de sorte que leur raisonnement, rigoureusement poursuivi et appliqué, nous condamnerait à mourir de faim purement et simplement.
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Chaud quand même
« L’homme qui se nourrit de la chair des animaux absorbe aussi quelques-unes des propriétés de l’animal dont cette chair provient. La Science Occulte enseigne et prouve à ses disciples, par une démonstration oculaire (sic), que l’effet « abrutissant » et « animal » produit sur l’homme par cette nourriture a le plus de force lorsqu’il s’agit de la chair des grands animaux, moins par celle des oiseaux, moins encore par celle des poissons et des autres animaux à sang froid, mais que la nourriture qui a le moins d’influence de ce genre est celle qui provient des végétaux… Nous conseillons réellement, à ceux qui veulent se vouer à une étude sérieuse, de ne prendre que la nourriture qui sera la moins lourde pour leurs cerveaux et pour leur corps et qui contribuera le moins à retarder et à entraver le développement de leur intuition, ainsi que de leurs pouvoirs et de leurs facultés intérieures ».
Comme le montrent ces derniers mots, c’est surtout en vue de certains « entraînements psychiques » que le végétarisme est tout spécialement recommandé, sinon même imposé, aux membres de la « section ésotérique » ; mais, si Mme Blavatsky l’avait réellement cru aussi nécessaire à cet égard qu’elle le prétendait, il est probable qu’elle eût commencé par l’adopter pour son usage personnel, ce qu’elle ne fit jamais ; on ne peut, il est vrai, adresser le même reproche à Mme Besant.
Les raisons précédentes sont assurément très discutables, mais, en tout cas, elles sont beaucoup moins ridicules que les considérations sentimentales qu’on y ajoute pour justifier le végétarisme d’une façon plus générale, et qui sont même celles sur lesquelles les théosophistes actuels paraissent insister le plus : nous sommes les frères des animaux, disent-ils, et on ne doit pas dévorer ses frères, même s’ils sont moins « évolués » que nous ; on pourrait leur répondre que, de la façon dont ils comprennent l’évolution, nous sommes aussi les frères des végétaux, voire même des minéraux, de sorte que leur raisonnement, rigoureusement poursuivi et appliqué, nous condamnerait à mourir de faim purement et simplement.
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Chaud quand même
Nous sommes un.
il y a un an
Il ne critique pas le végétarisme là, il critique la Société théosophique et sa "doctrine"
Il n'a jamais critiqué le végétarisme bouddhiste ou hindou il me semble
Il n'a jamais critiqué le végétarisme bouddhiste ou hindou il me semble
il y a un an
AlEx-B
1 an
Il ne critique pas le végétarisme là, il critique la Société théosophique et sa "doctrine"
Il n'a jamais critiqué le végétarisme bouddhiste ou hindou il me semble
Il n'a jamais critiqué le végétarisme bouddhiste ou hindou il me semble
Chut, c'est un titre putaclic pour que les gens lisent du Guenon
Nous sommes un.
il y a un an
Propre
Tu es Lecteur ?
Tu es Lecteur ?
PAYSAN-chan
qui pompe 200k€ de PAC, mieux que ton RSA
il y a un an
Le végétarisme consiste pas à dire"Nous sommes les frères des animaux", elle consiste à dire qu'il y a aujourd'hui une industrie qui génocide des milliards d'animaux vivants dans ses conditions déplorables pour notre alimentation et bon plaisir, voir gourmandise.
il y a un an
LazyGod
1 an
Le végétarisme consiste pas à dire"Nous sommes les frères des animaux", elle consiste à dire qu'il y a aujourd'hui une industrie qui génocide des milliards d'animaux vivants dans ses conditions déplorables pour notre alimentation et bon plaisir, voir gourmandise.
Relis
Nous sommes un.
il y a un an