Ce sujet a été résolu
Bonjour, mes chers kheyons.
Aujourd'hui, petite sociologie de comptoir.
Commençons par le plus bas de l'échelle (hors SDF et autres individus hors système) : les assistés.
Ce sont généralement des étrangers, surtout arabes / maghrébins / africains qui profitent au max des aides sociales. Ils pompent tout leur salaire de la CAF et en tirent même une certaine fierté de niquer la France comme ça.
Classe plutôt stable en réalité, ils n'ont aucune raison de se révolter ou de se bouger le cul, ils sont bien confortables. Ils n'ont pas du tout les valeurs traditionnelles (en dépit de leur religion) et dépensent tout en frivolités inutiles pour se faire plaisir, donc ils ne monteront jamais dans l'échelle et ils sont bien contents comme ça.
Classe productive. Ils travaillent, souvent des petits boulots pas trop merdiques, mais pas ouf non plus, et sont plutôt contents comme ça.
Ils dépensent tout son salaire en frivolités. Ils vont au resto, se payent le nouvel iPhone, partent les weekend en vacances... l'investissement c'est du chinois pour eux, à part le livret A ils n'y comprennent que dalle, ils galèrent déjà à comprendre le principe des intérêts dans un prêt.
Classe plutôt stable aussi, ils sont dans leur French dream et n'en sortiront pas
Anciens prolos qui ont monté dans l'échelle sociale. Ils ne sont plus dans le French dream à proprement dire : trop riches, trop cultivés pour ça.
Beaucoup de kheys se retrouvent ici. Cette classe a hérité des valeurs du travail, de l'humilité, de la loyauté, de la frugalité ; ces valeurs sont idéales pour monter l'échelle sociale quand tu es un prolo, et c'est ce qui a permis aux anciens prolos de monter. Néanmoins, les nouveaux bourgeois tapent vite sur un plafond de verre, et se rendent compte que le travail ne paye pas. On ne peut pas monter socialement à partir d'ici sauf à faire certains sacrifices.
Quel est le parcours d'un petit bourgeois ? D'abord, il essaye gentiment d'appliquer ces valeurs du travail que ses parents lui ont appris. Puis très vite il se cogne sévèrement la tête contre le plafond de verre, et ça fint souvent chez les parents, boulot ingrat, ou touche l'AAH / RSA ou autres pour survivre.
Classe paralysée, elle a généralement envie de bouger mais elle ne sait pas où ni comment.
Classe composée des cadres de grosses boîtes, avocats, notaires, juges, hauts fonctionnaires, etc. Ils conservent un petit peu des valeurs ouvrières du travail, mais ont un pied bien ancré dans la mentalité capitaliste : le Capital crée la richesse, il faut profiter un max et vivre dans l'opulence, il faut donner le moins possible, etc.
Classe stable et bien acrée par la reproduction sociale. Elle ne génère pas le plafond de verre mais le cautionne indirectement, en pistonnant et faisant croquer ses proches, au détriment de tout petit bourgeois qui voudrait monter.
Cette classe est composée de tous les petits fonctionnaires et des petits salariés qui ont trouvé une belle planque. C'est une classe à très faible productivité, surtout parasitaire. Elles est à cheval entre les nouveaux bourgeois et les bourgeois supérieurs.
Les nouveaux bourgeois peuvent évoluer en planqués et se placer ici, c'est de plus en plus le cas.
Les bourgeois supérieurs corrompus, faisant des petites magouilles quotidiennes qui passent imperceptibles, n'en foutant pas une. Très fréquent parmi les hautes fonctions territoriales. Ils sont les moins nocifs en réalité, ils ne font que se gaver comme des porcum.
Ce sont des prolos ou des nouveaux bourgeois propulsés dans la bourgeoisie supérieure par la fortune des choses.
Exemple classique : Usul. Prolo / nouveau bourgeois propulsé à la bourgeoisie supérieure à travers le milieu des jeux-vidéo : il était au bon endroit, au bon moment. Cela lui a permis de briser le plafond de verre de façon abrupte, alors que les prolos d'antan devaient bosser toute une vie pour arriver à ce niveau, ou pour que leurs fils arrivent à ce niveau.
Problème de cette ascension rapide ? C'est que les idiots utiles n'ont pas le temps de forger ses valeurs et son intelligence. Ils sont trop vite confrontés à un tsunami de plaisirs et de tentations, alors qu'ils ne sont pas armés pour y résister. Résultat : il est facile de leur introduire en douce la mentalité capitaliste. Je le rappelle : le capital crée la richesse, il faut profiter un max, donner le moins possible.
Ils ne vont pas rationnellement penser cela, mais leur corps et leur âme sont déjà corrompus.
Néanmoins, ces anciens prolos ont un problème : ils se sentent coupables, ils profitent trop alors que ses camarades souffrent toujours en bas. Mais en même temps, ils ne veulent pas du tout y retourner, ils ne veulent pas remettre les pieds dans le fange.
Alors ils vont trouver un bon compromis : le journalisme. Cette profession leur permet de compenser son déficit moral (on informe le peuple, on est gentils), tout en restant tout au chaud chez eux.
Pour ça que dans cette classe il y a tous les journalistes, mainstream et alternatifs, de gauche comme de droite. Ce sont des prolos qui étaient au bon endroit et au bon moment, se sont bien gavés comme des porcs, se sentent coupables mais n'ont pas envie de se rabaisser, donc ils deviennent journalopes.
On retrouve aussi beaucoup de coach / formateurs et autres experts bullshiteurs. Le Raptor dissident en est une belle illusration : il était au bon endroit et au bon moment quand il fallait cracher sur les féministes, il a monté socialement, puis il s'est reconverti dans le sport pour bien profiter sans avoir des emmerdes.
Finalement le trouve respectable le raptor, au moins il n'a pas essayé de jouer le dissident, il a juste assumé qu'il voulait profiter sans s'engager.
Classe parasitaire. Elle a accumulé tout le capital rentier, hérité essentiellement du travail de leurs parents. Leur mantra : "le travail c'est la santé". Pourquoi ils disent ça ? Car ils constatent que leurs PARENTS ont travaillé, et du coup eux en ont bénéficié, les boomers sont en très bonne santé en effet.
Cette classe est généralement au-dessus des bourgeois supérieurs. Elle tient l'ordre politique en laisse depuis très longtemps, et ça durera encore quelques décennies.
Ce sont eux qui mènent le bal, sauf qu'ils ont une grosse boule enchaînée aux pieds : les boomers
Hé oui. On peut remercier Didier et Geneviève de tenir le système en laisse. Ils empêchent tout véritable changement social et politique. Cela présente beaucoup d'inconvénients, mais aussi un avantage : ça freine aussi les capitalistes dans leur oeuvre de destruction du monde. Les boomers cassent les couilles à tout le monde, même aux élites mondiales
- Vuz allez eat ze BUG...
- Ma retraite a trois jours de retard, c'est une honte ce pays, un scandale
- Ze...
- Ces jeunes d'aujourd'hui ne respectent plus les personnes âges, les valeurs se perdent, à mon époque je pédalais 20km pour aller au boulot sous la pluie
- Bugz...
- A ce rythme je vais voter LR et non plus Macron
- Mais tu es fou chéri !
- Rien rien vouz zoré votre retraite monsieur, majorée bien sûr pour le retard
- Et plus vite que ça
Au plaisir.
Aujourd'hui, petite sociologie de comptoir.
1) Les assistés
Commençons par le plus bas de l'échelle (hors SDF et autres individus hors système) : les assistés.
Ce sont généralement des étrangers, surtout arabes / maghrébins / africains qui profitent au max des aides sociales. Ils pompent tout leur salaire de la CAF et en tirent même une certaine fierté de niquer la France comme ça.
Classe plutôt stable en réalité, ils n'ont aucune raison de se révolter ou de se bouger le cul, ils sont bien confortables. Ils n'ont pas du tout les valeurs traditionnelles (en dépit de leur religion) et dépensent tout en frivolités inutiles pour se faire plaisir, donc ils ne monteront jamais dans l'échelle et ils sont bien contents comme ça.
2) Les prolos French dreamers
Classe productive. Ils travaillent, souvent des petits boulots pas trop merdiques, mais pas ouf non plus, et sont plutôt contents comme ça.
Ils dépensent tout son salaire en frivolités. Ils vont au resto, se payent le nouvel iPhone, partent les weekend en vacances... l'investissement c'est du chinois pour eux, à part le livret A ils n'y comprennent que dalle, ils galèrent déjà à comprendre le principe des intérêts dans un prêt.
Classe plutôt stable aussi, ils sont dans leur French dream et n'en sortiront pas
3) Les nouveaux bourgeois
Anciens prolos qui ont monté dans l'échelle sociale. Ils ne sont plus dans le French dream à proprement dire : trop riches, trop cultivés pour ça.
Beaucoup de kheys se retrouvent ici. Cette classe a hérité des valeurs du travail, de l'humilité, de la loyauté, de la frugalité ; ces valeurs sont idéales pour monter l'échelle sociale quand tu es un prolo, et c'est ce qui a permis aux anciens prolos de monter. Néanmoins, les nouveaux bourgeois tapent vite sur un plafond de verre, et se rendent compte que le travail ne paye pas. On ne peut pas monter socialement à partir d'ici sauf à faire certains sacrifices.
Quel est le parcours d'un petit bourgeois ? D'abord, il essaye gentiment d'appliquer ces valeurs du travail que ses parents lui ont appris. Puis très vite il se cogne sévèrement la tête contre le plafond de verre, et ça fint souvent chez les parents, boulot ingrat, ou touche l'AAH / RSA ou autres pour survivre.
Classe paralysée, elle a généralement envie de bouger mais elle ne sait pas où ni comment.
4) Les bourgeois supérieurs
Classe composée des cadres de grosses boîtes, avocats, notaires, juges, hauts fonctionnaires, etc. Ils conservent un petit peu des valeurs ouvrières du travail, mais ont un pied bien ancré dans la mentalité capitaliste : le Capital crée la richesse, il faut profiter un max et vivre dans l'opulence, il faut donner le moins possible, etc.
Classe stable et bien acrée par la reproduction sociale. Elle ne génère pas le plafond de verre mais le cautionne indirectement, en pistonnant et faisant croquer ses proches, au détriment de tout petit bourgeois qui voudrait monter.
5) Les planqués
Cette classe est composée de tous les petits fonctionnaires et des petits salariés qui ont trouvé une belle planque. C'est une classe à très faible productivité, surtout parasitaire. Elles est à cheval entre les nouveaux bourgeois et les bourgeois supérieurs.


6) Les idiots utiles
Ce sont des prolos ou des nouveaux bourgeois propulsés dans la bourgeoisie supérieure par la fortune des choses.
Exemple classique : Usul. Prolo / nouveau bourgeois propulsé à la bourgeoisie supérieure à travers le milieu des jeux-vidéo : il était au bon endroit, au bon moment. Cela lui a permis de briser le plafond de verre de façon abrupte, alors que les prolos d'antan devaient bosser toute une vie pour arriver à ce niveau, ou pour que leurs fils arrivent à ce niveau.
Problème de cette ascension rapide ? C'est que les idiots utiles n'ont pas le temps de forger ses valeurs et son intelligence. Ils sont trop vite confrontés à un tsunami de plaisirs et de tentations, alors qu'ils ne sont pas armés pour y résister. Résultat : il est facile de leur introduire en douce la mentalité capitaliste. Je le rappelle : le capital crée la richesse, il faut profiter un max, donner le moins possible.
Ils ne vont pas rationnellement penser cela, mais leur corps et leur âme sont déjà corrompus.
Néanmoins, ces anciens prolos ont un problème : ils se sentent coupables, ils profitent trop alors que ses camarades souffrent toujours en bas. Mais en même temps, ils ne veulent pas du tout y retourner, ils ne veulent pas remettre les pieds dans le fange.
Alors ils vont trouver un bon compromis : le journalisme. Cette profession leur permet de compenser son déficit moral (on informe le peuple, on est gentils), tout en restant tout au chaud chez eux.
Pour ça que dans cette classe il y a tous les journalistes, mainstream et alternatifs, de gauche comme de droite. Ce sont des prolos qui étaient au bon endroit et au bon moment, se sont bien gavés comme des porcs, se sentent coupables mais n'ont pas envie de se rabaisser, donc ils deviennent journalopes.
On retrouve aussi beaucoup de coach / formateurs et autres experts bullshiteurs. Le Raptor dissident en est une belle illusration : il était au bon endroit et au bon moment quand il fallait cracher sur les féministes, il a monté socialement, puis il s'est reconverti dans le sport pour bien profiter sans avoir des emmerdes.
Finalement le trouve respectable le raptor, au moins il n'a pas essayé de jouer le dissident, il a juste assumé qu'il voulait profiter sans s'engager.
7) Les boomers
Classe parasitaire. Elle a accumulé tout le capital rentier, hérité essentiellement du travail de leurs parents. Leur mantra : "le travail c'est la santé". Pourquoi ils disent ça ? Car ils constatent que leurs PARENTS ont travaillé, et du coup eux en ont bénéficié, les boomers sont en très bonne santé en effet.
Cette classe est généralement au-dessus des bourgeois supérieurs. Elle tient l'ordre politique en laisse depuis très longtemps, et ça durera encore quelques décennies.
8) Les capitalistes
Ce sont eux qui mènent le bal, sauf qu'ils ont une grosse boule enchaînée aux pieds : les boomers
Hé oui. On peut remercier Didier et Geneviève de tenir le système en laisse. Ils empêchent tout véritable changement social et politique. Cela présente beaucoup d'inconvénients, mais aussi un avantage : ça freine aussi les capitalistes dans leur oeuvre de destruction du monde. Les boomers cassent les couilles à tout le monde, même aux élites mondiales
- Vuz allez eat ze BUG...
- Ma retraite a trois jours de retard, c'est une honte ce pays, un scandale
- Ze...
- Ces jeunes d'aujourd'hui ne respectent plus les personnes âges, les valeurs se perdent, à mon époque je pédalais 20km pour aller au boulot sous la pluie
- Bugz...
- A ce rythme je vais voter LR et non plus Macron
- Mais tu es fou chéri !
- Rien rien vouz zoré votre retraite monsieur, majorée bien sûr pour le retard
- Et plus vite que ça
Au plaisir.
Au plaisir ~
il y a un an
il y a un an
Putaso
1 an
Allonzy.

Mon arriere, [...], arrière papi : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sanada_Yukimura
il y a un an
Klaosuen
1 an
Perso : Planqué, la meilleure classe
J'apprécie beaucoup les planqués, ils ont tout compris à la situation économique.
Au plaisir ~
il y a un an
Perso : inclassable comme d'hab.
Mon arriere, [...], arrière papi : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sanada_Yukimura
il y a un an
J'apprécie beaucoup les planqués, ils ont tout compris à la situation économique.
Pourquoi se faire chier quand ont peut être payé a rien foutre et jamais être viré
il y a un an
Xanmeer
1 an
Je me situe entre prolo, nouveaux bourgeois et planqué
Ouais, chaque individu a ses nuances, on appartient un peu à ceci et à cela. Perso : nouveau bourgeois pour le moment
Au plaisir ~
il y a un an
Comment ça ?
Bah concrètement je travaille pas (mes journées d'intérim mises bout à bout j'ai littéralement même pas 2 mois d'xp, et là je postule de temps à autre pour des trucs mais on veut pas de moi), je touche pas d'aide de l'Etat, je suis pas diplômé mais de pars ma famille je peux pas objectivement dire que je fais partie de la France de tout en bas, j'ai pas d'argent donc je suis pas rentier non plus... J'suis juste un boloss quoi.


Mon arriere, [...], arrière papi : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sanada_Yukimura
il y a un an
Bah concrètement je travaille pas (mes journées d'intérim mises bout à bout j'ai littéralement même pas 2 mois d'xp, et là je postule de temps à autre pour des trucs mais on veut pas de moi), je touche pas d'aide de l'Etat, je suis pas diplômé mais de pars ma famille je peux pas objectivement dire que je fais partie de la France de tout en bas, j'ai pas d'argent donc je suis pas rentier non plus... J'suis juste un boloss quoi.


Je te considère comme nouveau bourgeois paralysé, en sachant que "bourgeois" c'est pas péjoratif du tout pour moi
Conseil : cherche la planque ou les aides de l'Etat
Conseil : cherche la planque ou les aides de l'Etat
Au plaisir ~
il y a un an
donc la mort des boomers va déchainer les enfers
"Une patrie, un Etat, un chef ."
il y a un an
Putaso
1 an
Bonjour, mes chers kheyons.
Aujourd'hui, petite sociologie de comptoir.
Commençons par le plus bas de l'échelle (hors SDF et autres individus hors système) : les assistés.
Ce sont généralement des étrangers, surtout arabes / maghrébins / africains qui profitent au max des aides sociales. Ils pompent tout leur salaire de la CAF et en tirent même une certaine fierté de niquer la France comme ça.
Classe plutôt stable en réalité, ils n'ont aucune raison de se révolter ou de se bouger le cul, ils sont bien confortables. Ils n'ont pas du tout les valeurs traditionnelles (en dépit de leur religion) et dépensent tout en frivolités inutiles pour se faire plaisir, donc ils ne monteront jamais dans l'échelle et ils sont bien contents comme ça.
Classe productive. Ils travaillent, souvent des petits boulots pas trop merdiques, mais pas ouf non plus, et sont plutôt contents comme ça.
Ils dépensent tout son salaire en frivolités. Ils vont au resto, se payent le nouvel iPhone, partent les weekend en vacances... l'investissement c'est du chinois pour eux, à part le livret A ils n'y comprennent que dalle, ils galèrent déjà à comprendre le principe des intérêts dans un prêt.
Classe plutôt stable aussi, ils sont dans leur French dream et n'en sortiront pas
Anciens prolos qui ont monté dans l'échelle sociale. Ils ne sont plus dans le French dream à proprement dire : trop riches, trop cultivés pour ça.
Beaucoup de kheys se retrouvent ici. Cette classe a hérité des valeurs du travail, de l'humilité, de la loyauté, de la frugalité ; ces valeurs sont idéales pour monter l'échelle sociale quand tu es un prolo, et c'est ce qui a permis aux anciens prolos de monter. Néanmoins, les nouveaux bourgeois tapent vite sur un plafond de verre, et se rendent compte que le travail ne paye pas. On ne peut pas monter socialement à partir d'ici sauf à faire certains sacrifices.
Quel est le parcours d'un petit bourgeois ? D'abord, il essaye gentiment d'appliquer ces valeurs du travail que ses parents lui ont appris. Puis très vite il se cogne sévèrement la tête contre le plafond de verre, et ça fint souvent chez les parents, boulot ingrat, ou touche l'AAH / RSA ou autres pour survivre.
Classe paralysée, elle a généralement envie de bouger mais elle ne sait pas où ni comment.
Classe composée des cadres de grosses boîtes, avocats, notaires, juges, hauts fonctionnaires, etc. Ils conservent un petit peu des valeurs ouvrières du travail, mais ont un pied bien ancré dans la mentalité capitaliste : le Capital crée la richesse, il faut profiter un max et vivre dans l'opulence, il faut donner le moins possible, etc.
Classe stable et bien acrée par la reproduction sociale. Elle ne génère pas le plafond de verre mais le cautionne indirectement, en pistonnant et faisant croquer ses proches, au détriment de tout petit bourgeois qui voudrait monter.
Cette classe est composée de tous les petits fonctionnaires et des petits salariés qui ont trouvé une belle planque. C'est une classe à très faible productivité, surtout parasitaire. Elles est à cheval entre les nouveaux bourgeois et les bourgeois supérieurs.
Les nouveaux bourgeois peuvent évoluer en planqués et se placer ici, c'est de plus en plus le cas.
Les bourgeois supérieurs corrompus, faisant des petites magouilles quotidiennes qui passent imperceptibles, n'en foutant pas une. Très fréquent parmi les hautes fonctions territoriales. Ils sont les moins nocifs en réalité, ils ne font que se gaver comme des porcum.
Ce sont des prolos ou des nouveaux bourgeois propulsés dans la bourgeoisie supérieure par la fortune des choses.
Exemple classique : Usul. Prolo / nouveau bourgeois propulsé à la bourgeoisie supérieure à travers le milieu des jeux-vidéo : il était au bon endroit, au bon moment. Cela lui a permis de briser le plafond de verre de façon abrupte, alors que les prolos d'antan devaient bosser toute une vie pour arriver à ce niveau, ou pour que leurs fils arrivent à ce niveau.
Problème de cette ascension rapide ? C'est que les idiots utiles n'ont pas le temps de forger ses valeurs et son intelligence. Ils sont trop vite confrontés à un tsunami de plaisirs et de tentations, alors qu'ils ne sont pas armés pour y résister. Résultat : il est facile de leur introduire en douce la mentalité capitaliste. Je le rappelle : le capital crée la richesse, il faut profiter un max, donner le moins possible.
Ils ne vont pas rationnellement penser cela, mais leur corps et leur âme sont déjà corrompus.
Néanmoins, ces anciens prolos ont un problème : ils se sentent coupables, ils profitent trop alors que ses camarades souffrent toujours en bas. Mais en même temps, ils ne veulent pas du tout y retourner, ils ne veulent pas remettre les pieds dans le fange.
Alors ils vont trouver un bon compromis : le journalisme. Cette profession leur permet de compenser son déficit moral (on informe le peuple, on est gentils), tout en restant tout au chaud chez eux.
Pour ça que dans cette classe il y a tous les journalistes, mainstream et alternatifs, de gauche comme de droite. Ce sont des prolos qui étaient au bon endroit et au bon moment, se sont bien gavés comme des porcs, se sentent coupables mais n'ont pas envie de se rabaisser, donc ils deviennent journalopes.
On retrouve aussi beaucoup de coach / formateurs et autres experts bullshiteurs. Le Raptor dissident en est une belle illusration : il était au bon endroit et au bon moment quand il fallait cracher sur les féministes, il a monté socialement, puis il s'est reconverti dans le sport pour bien profiter sans avoir des emmerdes.
Finalement le trouve respectable le raptor, au moins il n'a pas essayé de jouer le dissident, il a juste assumé qu'il voulait profiter sans s'engager.
Classe parasitaire. Elle a accumulé tout le capital rentier, hérité essentiellement du travail de leurs parents. Leur mantra : "le travail c'est la santé". Pourquoi ils disent ça ? Car ils constatent que leurs PARENTS ont travaillé, et du coup eux en ont bénéficié, les boomers sont en très bonne santé en effet.
Cette classe est généralement au-dessus des bourgeois supérieurs. Elle tient l'ordre politique en laisse depuis très longtemps, et ça durera encore quelques décennies.
Ce sont eux qui mènent le bal, sauf qu'ils ont une grosse boule enchaînée aux pieds : les boomers
Hé oui. On peut remercier Didier et Geneviève de tenir le système en laisse. Ils empêchent tout véritable changement social et politique. Cela présente beaucoup d'inconvénients, mais aussi un avantage : ça freine aussi les capitalistes dans leur oeuvre de destruction du monde. Les boomers cassent les couilles à tout le monde, même aux élites mondiales
- Vuz allez eat ze BUG...
- Ma retraite a trois jours de retard, c'est une honte ce pays, un scandale
- Ze...
- Ces jeunes d'aujourd'hui ne respectent plus les personnes âges, les valeurs se perdent, à mon époque je pédalais 20km pour aller au boulot sous la pluie
- Bugz...
- A ce rythme je vais voter LR et non plus Macron
- Mais tu es fou chéri !
- Rien rien vouz zoré votre retraite monsieur, majorée bien sûr pour le retard
- Et plus vite que ça
Au plaisir.
Aujourd'hui, petite sociologie de comptoir.
1) Les assistés
Commençons par le plus bas de l'échelle (hors SDF et autres individus hors système) : les assistés.
Ce sont généralement des étrangers, surtout arabes / maghrébins / africains qui profitent au max des aides sociales. Ils pompent tout leur salaire de la CAF et en tirent même une certaine fierté de niquer la France comme ça.
Classe plutôt stable en réalité, ils n'ont aucune raison de se révolter ou de se bouger le cul, ils sont bien confortables. Ils n'ont pas du tout les valeurs traditionnelles (en dépit de leur religion) et dépensent tout en frivolités inutiles pour se faire plaisir, donc ils ne monteront jamais dans l'échelle et ils sont bien contents comme ça.
2) Les prolos French dreamers
Classe productive. Ils travaillent, souvent des petits boulots pas trop merdiques, mais pas ouf non plus, et sont plutôt contents comme ça.
Ils dépensent tout son salaire en frivolités. Ils vont au resto, se payent le nouvel iPhone, partent les weekend en vacances... l'investissement c'est du chinois pour eux, à part le livret A ils n'y comprennent que dalle, ils galèrent déjà à comprendre le principe des intérêts dans un prêt.
Classe plutôt stable aussi, ils sont dans leur French dream et n'en sortiront pas
3) Les nouveaux bourgeois
Anciens prolos qui ont monté dans l'échelle sociale. Ils ne sont plus dans le French dream à proprement dire : trop riches, trop cultivés pour ça.
Beaucoup de kheys se retrouvent ici. Cette classe a hérité des valeurs du travail, de l'humilité, de la loyauté, de la frugalité ; ces valeurs sont idéales pour monter l'échelle sociale quand tu es un prolo, et c'est ce qui a permis aux anciens prolos de monter. Néanmoins, les nouveaux bourgeois tapent vite sur un plafond de verre, et se rendent compte que le travail ne paye pas. On ne peut pas monter socialement à partir d'ici sauf à faire certains sacrifices.
Quel est le parcours d'un petit bourgeois ? D'abord, il essaye gentiment d'appliquer ces valeurs du travail que ses parents lui ont appris. Puis très vite il se cogne sévèrement la tête contre le plafond de verre, et ça fint souvent chez les parents, boulot ingrat, ou touche l'AAH / RSA ou autres pour survivre.
Classe paralysée, elle a généralement envie de bouger mais elle ne sait pas où ni comment.
4) Les bourgeois supérieurs
Classe composée des cadres de grosses boîtes, avocats, notaires, juges, hauts fonctionnaires, etc. Ils conservent un petit peu des valeurs ouvrières du travail, mais ont un pied bien ancré dans la mentalité capitaliste : le Capital crée la richesse, il faut profiter un max et vivre dans l'opulence, il faut donner le moins possible, etc.
Classe stable et bien acrée par la reproduction sociale. Elle ne génère pas le plafond de verre mais le cautionne indirectement, en pistonnant et faisant croquer ses proches, au détriment de tout petit bourgeois qui voudrait monter.
5) Les planqués
Cette classe est composée de tous les petits fonctionnaires et des petits salariés qui ont trouvé une belle planque. C'est une classe à très faible productivité, surtout parasitaire. Elles est à cheval entre les nouveaux bourgeois et les bourgeois supérieurs.


6) Les idiots utiles
Ce sont des prolos ou des nouveaux bourgeois propulsés dans la bourgeoisie supérieure par la fortune des choses.
Exemple classique : Usul. Prolo / nouveau bourgeois propulsé à la bourgeoisie supérieure à travers le milieu des jeux-vidéo : il était au bon endroit, au bon moment. Cela lui a permis de briser le plafond de verre de façon abrupte, alors que les prolos d'antan devaient bosser toute une vie pour arriver à ce niveau, ou pour que leurs fils arrivent à ce niveau.
Problème de cette ascension rapide ? C'est que les idiots utiles n'ont pas le temps de forger ses valeurs et son intelligence. Ils sont trop vite confrontés à un tsunami de plaisirs et de tentations, alors qu'ils ne sont pas armés pour y résister. Résultat : il est facile de leur introduire en douce la mentalité capitaliste. Je le rappelle : le capital crée la richesse, il faut profiter un max, donner le moins possible.
Ils ne vont pas rationnellement penser cela, mais leur corps et leur âme sont déjà corrompus.
Néanmoins, ces anciens prolos ont un problème : ils se sentent coupables, ils profitent trop alors que ses camarades souffrent toujours en bas. Mais en même temps, ils ne veulent pas du tout y retourner, ils ne veulent pas remettre les pieds dans le fange.
Alors ils vont trouver un bon compromis : le journalisme. Cette profession leur permet de compenser son déficit moral (on informe le peuple, on est gentils), tout en restant tout au chaud chez eux.
Pour ça que dans cette classe il y a tous les journalistes, mainstream et alternatifs, de gauche comme de droite. Ce sont des prolos qui étaient au bon endroit et au bon moment, se sont bien gavés comme des porcs, se sentent coupables mais n'ont pas envie de se rabaisser, donc ils deviennent journalopes.
On retrouve aussi beaucoup de coach / formateurs et autres experts bullshiteurs. Le Raptor dissident en est une belle illusration : il était au bon endroit et au bon moment quand il fallait cracher sur les féministes, il a monté socialement, puis il s'est reconverti dans le sport pour bien profiter sans avoir des emmerdes.
Finalement le trouve respectable le raptor, au moins il n'a pas essayé de jouer le dissident, il a juste assumé qu'il voulait profiter sans s'engager.
7) Les boomers
Classe parasitaire. Elle a accumulé tout le capital rentier, hérité essentiellement du travail de leurs parents. Leur mantra : "le travail c'est la santé". Pourquoi ils disent ça ? Car ils constatent que leurs PARENTS ont travaillé, et du coup eux en ont bénéficié, les boomers sont en très bonne santé en effet.
Cette classe est généralement au-dessus des bourgeois supérieurs. Elle tient l'ordre politique en laisse depuis très longtemps, et ça durera encore quelques décennies.
8) Les capitalistes
Ce sont eux qui mènent le bal, sauf qu'ils ont une grosse boule enchaînée aux pieds : les boomers
Hé oui. On peut remercier Didier et Geneviève de tenir le système en laisse. Ils empêchent tout véritable changement social et politique. Cela présente beaucoup d'inconvénients, mais aussi un avantage : ça freine aussi les capitalistes dans leur oeuvre de destruction du monde. Les boomers cassent les couilles à tout le monde, même aux élites mondiales
- Vuz allez eat ze BUG...
- Ma retraite a trois jours de retard, c'est une honte ce pays, un scandale
- Ze...
- Ces jeunes d'aujourd'hui ne respectent plus les personnes âges, les valeurs se perdent, à mon époque je pédalais 20km pour aller au boulot sous la pluie
- Bugz...
- A ce rythme je vais voter LR et non plus Macron
- Mais tu es fou chéri !
- Rien rien vouz zoré votre retraite monsieur, majorée bien sûr pour le retard
- Et plus vite que ça
Au plaisir.
je suis un résistant
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an-PEMT
Pourquoi se faire chier quand ont peut être payé a rien foutre et jamais être viré
comment trouver une planque?
"Une patrie, un Etat, un chef ."
il y a un an
ent_occitanie
1 an
donc la mort des boomers va déchainer les enfers
Le chaos. Ça peut partir dans tout le sens je pense, mais tkt les boomers résistent bien, je donne au moins 30 ans avant que ça commence à crever
Au plaisir ~
il y a un an