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Le secrétaire général de l'OTAN, Lord Robertson, donne les chiffres de l'ONG Human Rights Watch comme une estimation raisonnable : 488 à 527 victimes civiles serbes en 78 jours d’opération militaire spéciale.
Les locaux de la chaîne de télévision serbe RTS sont bombardés « accidentellement » par l’OTAN, le 23 avril 1999, provoquant la mort de seize personnes.
Le 7 mai 1999 un bombardier B-2 américain lâche cinq bombes qui frappent l'ambassade de Chine à Belgrade. Trois journalistes chinois sont tués dans cette frappe qui fait aussi une vingtaine de blessés.
D'après le témoignage d'un officier supérieur de l'OTAN, l'Alliance camouflait les pertes civiles : « Pour les bavures, nous avions une tactique assez efficace. Pour anesthésier les opinions, nous disions que nous menions une enquête, que les hypothèses étaient multiples. Nous ne révélions la vérité que quinze jours plus tard, quand elle n’intéressait plus personne. L’opinion, ça se travaille, comme le reste ».
Pour justifier l'intervention en Yougoslavie, les Américains annoncent des chiffres extravagants, comme 500 000 albanais du Kosovo « manquants, et on craint qu'ils ne soient morts ». le 16 mai 1999, le Secrétaire américain à la Défense, William Cohen, parle sur CBS de 100 000 disparus qui « pourraient avoir été assassinés ».
En réalité, le massacre documenté qui justifiera l'intervention de l'OTAN est le "Massacre de Racak" où 45 Albanais sont tués.
https://fr.wikipedia.org/[...]ki/Massacre_de_Ra%C4%8Dak
Le mensuel Le Monde diplomatique a publié en mars 2000 un dossier sur le Kosovo très critique envers l'intervention de l'OTAN, insistant notamment sur le rôle des médias dans la diffusion de rumeurs infondées.
Dans leur livre L’opinion, ça se travaille (2000), Serge Halimi, Dominique Vidal et Henri Maler dénoncent la propagande des médias occidentaux en faveur d'une intervention armée de l'OTAN au Kosovo. Il relèvent notamment les rumeurs non fondées de génocide et d'épuration ethnique affichées en une des médias (ainsi que l'absence quasi-générale d'excuses publiques une fois les rumeurs démenties), la bienveillance de ces derniers à l'égard des crimes de guerre commis par l'OTAN, ou encore l'association systématique des personnalités critiquant l'intervention de l'OTAN à des alliés du gouvernement serbe.
Les bombardements de l'OTAN ont notamment tué 17 personnes à Aleksinac le 5 avril 1999, entre 14 et 60 passagers d'un train qui passait sur le pont de Grdelica le 12 avril, plus de 70 réfugiés kosovars le 14 avril près de Djakovica, 20 civils à Surdulica le 28 avril, 55 personnes à Luzane le 1er mai, au moins 15 civils à Nis le 7 mai (bombe à fragmentation), 87 civils albanais à Korisa en mai, 11 morts au moins sur le pont de Varvarin le 30 mai, 20 morts dans le bombardement du sanatorium de Surdulica le 31 mai, et 23 morts à Novi Pazar le même jour.
https://fr.wikipedia.org/[...]9ration_Force_alli%C3%A9e

Les locaux de la chaîne de télévision serbe RTS sont bombardés « accidentellement » par l’OTAN, le 23 avril 1999, provoquant la mort de seize personnes.

Le 7 mai 1999 un bombardier B-2 américain lâche cinq bombes qui frappent l'ambassade de Chine à Belgrade. Trois journalistes chinois sont tués dans cette frappe qui fait aussi une vingtaine de blessés.

D'après le témoignage d'un officier supérieur de l'OTAN, l'Alliance camouflait les pertes civiles : « Pour les bavures, nous avions une tactique assez efficace. Pour anesthésier les opinions, nous disions que nous menions une enquête, que les hypothèses étaient multiples. Nous ne révélions la vérité que quinze jours plus tard, quand elle n’intéressait plus personne. L’opinion, ça se travaille, comme le reste ».

Pour justifier l'intervention en Yougoslavie, les Américains annoncent des chiffres extravagants, comme 500 000 albanais du Kosovo « manquants, et on craint qu'ils ne soient morts ». le 16 mai 1999, le Secrétaire américain à la Défense, William Cohen, parle sur CBS de 100 000 disparus qui « pourraient avoir été assassinés ».
En réalité, le massacre documenté qui justifiera l'intervention de l'OTAN est le "Massacre de Racak" où 45 Albanais sont tués.
Le mensuel Le Monde diplomatique a publié en mars 2000 un dossier sur le Kosovo très critique envers l'intervention de l'OTAN, insistant notamment sur le rôle des médias dans la diffusion de rumeurs infondées.

Dans leur livre L’opinion, ça se travaille (2000), Serge Halimi, Dominique Vidal et Henri Maler dénoncent la propagande des médias occidentaux en faveur d'une intervention armée de l'OTAN au Kosovo. Il relèvent notamment les rumeurs non fondées de génocide et d'épuration ethnique affichées en une des médias (ainsi que l'absence quasi-générale d'excuses publiques une fois les rumeurs démenties), la bienveillance de ces derniers à l'égard des crimes de guerre commis par l'OTAN, ou encore l'association systématique des personnalités critiquant l'intervention de l'OTAN à des alliés du gouvernement serbe.

Les bombardements de l'OTAN ont notamment tué 17 personnes à Aleksinac le 5 avril 1999, entre 14 et 60 passagers d'un train qui passait sur le pont de Grdelica le 12 avril, plus de 70 réfugiés kosovars le 14 avril près de Djakovica, 20 civils à Surdulica le 28 avril, 55 personnes à Luzane le 1er mai, au moins 15 civils à Nis le 7 mai (bombe à fragmentation), 87 civils albanais à Korisa en mai, 11 morts au moins sur le pont de Varvarin le 30 mai, 20 morts dans le bombardement du sanatorium de Surdulica le 31 mai, et 23 morts à Novi Pazar le même jour.

il y a 2 ans
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