[Fic] (Seinen)Biographie: Malédiction de l'Atypique

Je suis officiellement le premier Onchecrivains à proposer une fic avec ma Biographie: Malédiction de l'Atypique Survie dans un monde qui m'est hostile.

Suite au sondage que j'ai réalisé sur le 15/18, cette fic aura pour theme ma vie de KJ/Homme sans. J'ai d'abord abandonné, car rédiger certains passages était trop douloureux pour moi. Puis ne voulant pas baisser les bras, j'ai décidé de le faire sous la forme d'un "seinen". Pour être plus libre et rendre des moments chiants plus fun, en les saupoudrant de fantastiques.

Malgré les nombreux euphémismes, métaphores, et exagérations, je tiens à préciser que tout ce que vous allez lire sera 100% no fake.

J'essayerais de maintenir le rythme de parution d'Atipikku no Noroi:Bogyo teki shakai de ikinokoru, à un chapitre par jours minimum.

Prélude

Des mains me saisirent. Seul et craintif, j'étais apeuré. Pourtant je restais impassible, à mesure de ce long tunnel blanc se rapprochait, prêt à affronter ma destiné. C'est ainsi que je suis né.

Frêle et maladif, je suis resté durant des semaines à la maternité à cause de mon état de santé. Malgré cela, pas une seule fois selon ma mère je n'ai crié ou pleuré.

Lorsque je vis des années plus tard les vidéos de ma naissance, et celles où j'étais à la maternité. Celle qui m'a le plus frappé c'était celle, où j'étais éveillé et je fixais la caméra durant plusieurs minutes. Pendant qu'autour de moi les autres, hurlais à plein poumons et s'agitaient. J'étais définitivement prédestiné à être atypique.

Début Saga childhood memory

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Musique d'ambiance:

"Maman!"
D'une voix enjoué et énergique.
"Maaaman!"
Encore plus fort et légèrement plus lente.
"Maaaaaaman!"

Cette voix est soudainement interrompue, par une voix plus grave et ferme.

"La ferme!"

Après une minute de flottement toujours sur un ton légèrement agacé, mais avec une voix plus calme et résignée.

"Excuse moi de mettre emporté, mais tu vois bien que c'est inutile. Il est juste attardé. Il ne fait rien, n'exprime rien et ne comprend rien. Il est juste débile, on n'y peut rien. Ne perd pas ton temps avec lui."

Elle ne pouvait que comprendre ce qu'il ressentait, mais elle continua à garder son air faussement optimiste.

"Laisse le il a juste besoin de prendre son temps pour apprendre...En plus l'ORL a dit qu'il n'était pas sourd, ni muet et le pédiatre a dit qu'il n'avait pas de problème psychomoteurs. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il n'apprenne à marcher et à parler j'en suis sûre..."

Elle reprend avec un ton qui ce veut pédagogique

"Allez! Je sais que tu peux le faire! Dit Maaaaaamaaan!"

Je la regardait toujours impassible et je n'ai pas bronché de toute la discussion...

Ce que vous venez d'assister, est une des nombreuses disputes à mon sujet. Celle que vous venez d'entendre, au teint pale. Aux cheveux lisses. Avec des yeux légèrement bridées, c'est ma grande sœur Kaguya. SPOILpour des raisons évidentes j'ai modifiés les noms L'autre, au teint plus mat, cheveux légèrement bouclés et au traits plus durs avec les yeux réellement en demi-lune. C'est Pascal, mon grand frère. Tout deux me surveillent pendant que nos parents ne sont pas là. Au fond ils désespèrent de me voir aussi mou.

En effet malgré mes trois ans, je suis toujours aussi peu alerte. Je passe mon temps assis ou couché, à regarder sagement ce qui se passe autour de moi. Je suis pire qu'un chat. Au moins un chat joue, chasse et se promène. En parlant de chat, Puschine, notre petit chaton beige comme à son habitude est venue se coller à moi.

Je ne sais pas pourquoi, mais lui aussi sent que je ne suis pas normal et il essaye à sa manière de m'aider. Mais ça même si je le comprend, je n'ose pas lui rendre son affection.

Cette scène finit par exaspérer mon frère, qui alla se préparer pour partir plus tôt au travail. Au moins il ne me verrait plus, avant ce soir...
Une fois seuls le regard de ma grande sœur changea et son timbre de voix aussi. Elle me pris dans ses bras.

"Alors mon petit timon, t'as encore envie de jouer aujourd'hui?"

Je le regarda pas spécialement d'accord, mais comme à son habitude elle força un peu ma tête pour mimer un oui.

"Allez c'est partie!"

Elle m'emmena dans sa chambre. Entièrement décorée de posters de Sailor Moon et débordant de peluches, ainsi que de figurines. L'a elle me mit sur son lit et commença à m'habiller comme si j'étais une poupée, puis pris une de mes peluches préférée dans les bras. Après cela elle s'assit sur son bureau, devant son ordinateur pour tchater avec ses amies.

"Ohayo!"

"Salut Salut!"

"Moshi Moshi!"

Puis elle me montre alors que je ne suis toujours pas d'accord

"Vu avez vu comme il est trop kawaii"
https://image.noelshack.c[...]1476042295-genialdesu.png "Il est beau le petit Timon dessu!"

https://image.noelshack.c[...]3/3/1674035491-kubo13.png Bref je vous épargne les détails, comme à chaque fois elle me prend pour sa poupée. Vraiment ma vie commence très mal, faudrait que je songe à essayer de faire un peu illusion. Pour ne pas totalement passer pour un homme sans à l'avenir...

Je upent

Aujourd'hui je vais faire minimum deux chapitres car j'ai le temps, je vais introduire le reste de ma famille et l'antagoniste de l'arc

Merci en espérant écrire rapidement la sweet

Merci à toi pour l'apport de topics créatifs

sweet

"Dans cet épisode, regard sur..."

La porte s'ouvre. Je n'y prête pas attention.

"... et une musique."

J'écoute les notes de piano, presque couverts par des bruits de sac mis à terres.

"... Concerto pour piano n°21, composé par Wolfgang Amadeus Mozart."

Avant même d'avoir le temps de réagir, deux paires de bras me prennent et m'enlacent. Ma mère et ma tante, sont enfin arrivées. Comme d'habitude elles m'avaient laisser avec Kaguya, pour aller faire des courses. Exceptionnellement elle m'avait laisser seul devant un dessin animé, car elle était occupée. Je peux cependant voir qu'il y a quelque chose d'assez inhabituel dans leurs comportements.

"Alors comment ça va mon petit? "

Je peux sentir les mains presque squelettiques de ma tante, me caresser le dos tout en éteignant la télé. Comme pour me signifier, qu'elle s'adresse à moi.

"Tu sais que tu es un grand garçon maintenant? C'est bientôt la rentrée..."

Ajouta ma mère.

Je lève les yeux, pour regarder leurs visages. Elles ont presque le même. La seule différence, c'est que ma mère a le visage plus rond. Ce qui lui donne un air plus sympathique et rassurante.

Lui coupe la parole, pour s'adresser à elle. En n'essayant même pas de cacher qu'elle est sincèrement inquiète.

"Tu es sûre que c'est une bonne idée de le scolariser? Il ne sait même pas encore marcher, ni parler.... En plus on ne sait pas encore son rang ou sa classe..."

Visiblement légèrement dérangée par ses remarques.

"Je sais, je suis sûr qu'il va bien s'intégrer à la maternelle. C'est hors de question de l'envoyer dans je ne sais quel centre spécialisé, nous en avons déjà parler. Il est normal, il prend juste son temps c'est tout."

Continue comme pour se rassurer.

"C'est quoi ça encore? Ce n'est pas au CP qu'ils passent leurs tests d'aptitudes?"

Sur un ton plus avisé que sa petite sœur.

"Ecoute Gabrielle, le scolariser maintenant n'est pas une bonne idée. Sans aller à des extrémités pareils, attend au moins un an pour lui laisser le temps. Ils ont fait un nouveau test pour les maternels. C'est la nouvelle réforme. Cette fois, c'est pour soi disant mieux repérer le potentiel magique et psychique chez les enfants. Ce n'est pas obligatoire, mais Valentin l'a passé."

Ne se laisse pas démonter.

"Le fils de Clémentine? C'est quoi ses résultats? Et je maintien ce que je dis, Timon ira à l'école comme tout le monde."

Fait sa commère, comme si de rien n'était.

"Ce n'est pas fiable à 100%, mais il y a des chances que ce soit un Lambda, voir il peut s'approcher du niveau Delta. Tu vas faire passer le test à Timon?"

Elle fait de même.

"Lambda, Delta, Chi... Ça correspond à quoi déjà tout ça?"

Elle y voit l'opportunité de placer une pique. Dans l'espoir de faire infléchir sa décision.

"Au potentiel psychique et magique. Le nouveau système de classification se base sur l'alphabet grec. Plus le résultat est proche d'Alpha, plus l'enfant sera puissant plus tard.
La plupart des gens sont entre Iota le 9e rang et Sigma le 18e. Ce qui veut dire qu'il est très prometteur Valentin. Un vrai petit Einstein. Par contre tu te souviens de ce que le pédiatre a dit sur timon..."

Elle voit cependant clair dans son jeu. Et décide de mettre fin à la discussion.

"Qu'il sera probablement un Oméga? Il n'en sait rien, ce n'est pas le bon dieu..."

Part pendant qu'elle parle. Une minute plus tard elle revient avec un petit tricycle et me le tend. Elle ralentit le rythme de sa voix, qui baisse en volume, comme si elle craignait que je ne la comprenne pas.

"Tient! Il est pour toi. C'est ton cadeau parce que tu as été très sage. Maintenant va l'essayer sur la véranda."

Elle me porte jusqu'à la véranda, puis m'installe sur le tricycle. Elles ont passés le reste de la journée à m'apprendre à faire du vélo.

La sweet est là

uppent
Fic prometteuse. Merci cléyou

Merci clé ça fait plaisir

Malheureusement ça bide. Re-up, rien à foutre

Bon je vais essayer de faire deux chapitres aujourd'hui

Après quelques jours d'essais, j'arrive enfin à faire du vélo.
Je décide d'essayer de monter tout seul dessus, je marche à quatre pattes dans sa direction. Et après plusieurs tentatives, j'arrive finalement à m'appuyer sur lui pour me mettre debout et le chevaucher. Je suis extrêmement fier de moi. Même s'il y a personne n'est là pour le voir.

J'avance péniblement. Je tourne à gauche, en direction de la table de la véranda. Pour éviter de tomber dans les escaliers. Puis je ne sais pas pourquoi, je me met à faire le tour de la table en boucle. C'est drôle. Du moins jusqu'à ce que je sens un regard se poser sur moi. Je me tourne dans la direction d'où il provient.

Là je vis un autre petit garçon. Inconnu. Qui se tenait dans mon jardin et me fixait depuis tout à l'heure.

Intrigué et faussement innocent.

"Coucou toi. Tu nom c'est comment?"

Je suis décontenancé, c'est la première fois que je vois un autre petit garçon de mon âge.

Il continue.

"Moi c'est Valentin et toi?

J'essaya de prononcer un son, mais rien ne sorti de ma bouche. C'est alors qu'il me regarda de haut en bas. Cette vision, lui fit esquisser un petit sourire sur son visage. Je me souviens de la conversation que j'ai eu quelques jours plus tôt, c'est dont lui le garçon dont ma tante et ma mère parlait.

Je me suis perdu dans mes pensés. C'est alors qu'un bruit me ramène à la réalité. Celui du cliquet de la porte, qui a été ouvert. Valentin avait profité du fait que je repensais à cette discussion, pour aller jusqu'à la porte et l'ouvrir. Sans que je le remarque.

Avec un ton qui a légèrement changé.

"Tu prête vélo? S'il te plait."

Il n'est plus qu'à quelques dizaines de mètres de moi, je ne sais pas pourquoi mais j'ai peur. Une petite boule c'est formée, dans mon ventre. Cette sensation ne m'est pas familière. Il ne me revient pas. Je tente de me rassurer, mais je recule par précaution.

En voyant que je recule, il s'avance vers moi d'un pas décidé. Tout en continuant.

"Pourquoi tu parler pas? T'es timide?"

Je recule encore. Une roue se met à tourner dans le vide. Le tricycle est déstabilisé, manquant de me faire tomber. J'ai atteint les escaliers, vers le sous sol. Je ne peux plus reculer.

Il est maintenant à quelques centimètres de moi. Son visage est totalement souriant.

"Si te plait. Prête moi vélo."

Je n'en ai pas envie, pour le lui faire comprendre je l'agrippe le plus solidement que possible. Il tente alors de me pousser, pour que je lui laisse la place. Mais je ne bronche pas.

Il n'essaye plus de masquer ses intentions, ni son envie de me subtiliser mon jouet. Et il se mit à croiser ses bras, tout en gardant quand même le même ton. Ce qui me fait un peu baisser ma garde.

"Méchant! Donne le vélo, je veux l'essayer!"

Quelques secondes s'écoulent, sans que rien ne se passe. Puis léger comme une plume, il ricane, je gigote mes pieds partout car je ne sens plus le sol en dessous de moi. Il m'a poussé dans les escaliers....

Rien ni personnes, ne m'avait préparé à ça. Sonné et choqué j'essaye de me ressaisir, lorsque je vois Valentin enfin décidé à descendre les 5 marches qui me séparent de lui. Il a l'air décidé à prendre mon tricycle. Heureusement, je n'ai rien. Mais par instinct, je sais que je n'ai pas beaucoup de temps et qu'il faut que je me défende.

Je me mis à quatre pattes. Il finit de descendre les escaliers. Il se baisse pour ramasser le tricycle. Je ne lui en laisse pas le temps et je fonce sur lui.

Il a fait l'erreur de m'oublier l'espace d'un instant. Je le pousse, pour le mettre à terre. Et ça marche.

Ça l'amuse. Il me retourne violemment. Toujours en ricanant.

En plus d'être bien plus précoce, il est plus fort et fait un bon quart tête en plus que moi. Pourtant je ne baisse pas les bras.

Je l'agrippe, au niveau du cou. Il résiste et me repousse avec vigueur. Je prend appuie sur mes genoux, puis je me jette sur lui. Toutefois il me donne un coup de poing au ventre. J'encaisse tant bien que mal et j'arrive à la remettre au sol. Il me donne un coup de pied. Je l'assène une gifle maladroite, qu'il pare aisément. Puis il me repousse avec le pied. J'arrive in extrémis à me réceptionner en position accroupi, quelques centimètres plus loin. Ce qui est suffisant pour lui permettre de se relever et de se diriger vers mon tricycle.

Je m'arme de tout mon courage, pour me mettre debout tout seul. N'aillant rien pour m'appuyer. Je réussi tant bien que mal, pendant qu'il ramassait mon vélo pour le subtiliser.

Je fis un pas. Puis je lui donna un coup à l'arrière du crâne. Sous le choc, il tombe à la renverse. Alors je tente de me jeter sur lui. Mais de la fumé rouge sang, s'échappa de ses mains dans ma direction, sa magie me déstabilise et me fait tourner la tête. Avant même que je ne retrouve mon équilibre, il se releva le tricycle à la main. Il le leva au ciel prêt à m'asséner un puissant coup. C'est alors que mes jambes ne purent plus me supporter. Pendant ma chute, j'entend le bruit du vélo qui s'écrase sur le mur.

Bien qu'extrêmes chanceux, que le plastique dur de mon cadeau se soit fracasser sur le mur. Plutôt que sur ma tête. Je me met à pleurer pour la première fois de ma vie. J'y tenais énormément.

C'est alors que ma mère alerté par tout ce vacarmes, arrive enfin pour voir ce qui se passe.

C'est alors que triomphalement, Valentin dit immédiatement à sa venue.

"Tatie! Il allait tombé! Je suis venu il m'a pas écouté. Heureusement que je suis là!"

Je suis choqué devant un mensonge aussi éhonté. Toujours en pleur et incapable de parler, je sais cependant que ma mère ne va pas se laisser duper par...

Totalement choquée et soulagée.

"Merci Valentin....

Puis elle me prend dans ses bras tout en s'adressant à moi.

"Tu devrais faire plus attention la prochaine fois, t'aurais pu te blesser."

Alors que ma mère me ramène à l'intérieur, Valentin me tire la langue et me fait un sourire qui a l'air de dire "Tu vois, tu aurais dû me le donner".

L'antagoniste fait son entrée... La bataille entre l'homme tout et l'homme sans commence...
ça me chagrine que ça bide mais n’abandonne pas, l'op

tkt je ne suis pas prêt d'abandonner, en plus aujourd'hui je vais essayer de faire plusieurs chapitres