Appeler à la «croisade» contre la «secte mahométane» ou qualifier un autre influenceur d’extrême droite de «suceur de juifs» était presque un classique pour Boris Le Lay. Cet homme, recherché par Interpol et condamné en France par contumace à une peine de dix ans de prison, avait trouvé refuge au Japon dont il ne peut être extradé depuis son mariage il y a quelques années avec une Japonaise.
Des militants liés à l'action antiraciste située conjointement en France et en Israël avaient cependant trouvé son adresse en décembre 2023. Ils avaient alors promis que la fin de l'impunité approchait pour le quadragénaire breton.
Il semblerait bien qu'ils soient désormais en mesure de mettre leurs menaces à exécution. De jeunes militants franco-israéliens seraient actuellement en detention au Japon après une tentative avortée de capturer un français y résidant. Ces derniers auraient fait savoir que la barrière de la langue les empêchait pour le moment de repondre aux questions des autorités japonaises avec la clarté que nécessite leur défense.