Ce sujet a été résolu
1) les morilles (1/3)
Il existe plusieurs espèces de morilles mais elles présentent toutes des caractéristiques morpho-anatomiques communes ainsi que des exigences similaires en termes de biotopes.
Ci-dessous, de gauche à droite: la morille conique, la morille délicieuse, la morille vulgaire, la morille ronde et le morillon:

Toutes ces morilles sont d'excellents comestibles bien cuits (attention: elles sont toutes toxiques crues).
On constate toujours le même aspect anatomique du chapeau qui est parsemé de petits creux/petites cavités qu'on appelle les alvéoles. C'est caractéristique des morilles.
Période: mars à mai, rarement jusqu'à juin pour certaines espèces.
Evénement propice: hiver pluvial et printemps sec
Type de sol: terrains calcaires
Habitat: frênaie (+++) , taillis de noisetiers, vergers. En début de saison (fin mars), il faut rechercher les morilles en exposition Sud alors qu'en fin de saison, il faut rechercher les morilles en exposition Nord.
Espèces herbacées cohabitant avec la morille sur le sol: le lierre rampant, le lierre terrestre, l'ail des ours, l'orchis mâle (en fleurs lorsque vient la saison des morilles)
Habitat plus précis: en lisières de bois clair, bois bordant les cours d'eau, parfois dans sable des cours d'eau, places à feu, décombres le long des chemins, au niveau des ronciers, des haines de prunellier et d'aubépine.
Maintenant qu'on a ces informations, on va tenter de faire les choses dans l'ordre.
La première chose à faire, c'est une étude des archives qui consiste à collecter les informations de la presse de ces dernières années. Il faut savoir qu'il y a des gens qui aiment faire venir les journalistes lorsqu'ils sont tombés sur des gros filons de cèpes ou de morilles. Dans certains de ces articles, vous trouverez des informations pertinentes sur les communes dans lesquelles vous devrez vous rendre en priorité pour votre cueillette.

Si, en plus, le mec a donné son nom dans l'article et qu'il a dit qu'il a ramassé sa prodigieuse découverte pas loin de chez lui, il sera aisé de trouver son adresse dans les pages blanches (oui, c'est du stalk! ) et de déterminer un lieu géographique d'intérêt où se rendre pour avoir de fortes chances de tomber sur des choses intéressantes.

Il conviendra de vérifier si on se trouve sur un terrain calcaire. Pour cela, il est possible de s'aider des cartes géologiques trouvables sur internet pour identifier les terrains calcaires.
On peut, par exemple, utiliser le site géoportail.
https://www.geoportail.gouv.fr/carte
Il faudra d'abord localiser les terrains d'âge secondaire (Trias/ Jurassique/ Crétacé), ils apparaissent en bleu et vert foncé (penser à vérifier la légende).

Sur la carte géologique, ci-dessus, à l'échelle d'un département, on voit globalement des terrains récents datant du cénozoïque (ères tertiaire et quaternaire) apparaissant en orange et vert pâle à l'Ouest et des terrains datant du secondaire à l'Est qui apparaissent bleu et vert foncé.
Ici, les terrains récents correspondent à une zone argileuse (des terrains acides) sur lesquels on ne trouvera aucune morille. Les terrains datant du secondaire correspondent à des terrains calcaires qui conviennent aux morilles.
Il faut donc zoomer sur les communes à l'Ouest de ce département dans toute cette masse bleu et repérer les terrains verts foncés correspondant à des terrains datant du Crétacé supérieur qui sont des terrains calcaires favorables à la pousse des morilles.
Point culture: le nom de la période "Crétacé" vient du mot craie car c'est à cette période que se sont déposés en masse les tests de coccolithophoridés (plancton produisant les coccolithes à l'origine de la craie) formant des terrains calcaires crayeux issus de l'accumulation de la craie sur des dizaines de millions d'année.
S'il y avait du plancton produisant la craie et autres calcaires, c'est qu'évidemment ces zones faites de terrains calcaires étaient immergées par la mer au Crétacé.
Voilà, on est prêt pour partir à l'aventure.
Il existe plusieurs espèces de morilles mais elles présentent toutes des caractéristiques morpho-anatomiques communes ainsi que des exigences similaires en termes de biotopes.
Ci-dessous, de gauche à droite: la morille conique, la morille délicieuse, la morille vulgaire, la morille ronde et le morillon:





Toutes ces morilles sont d'excellents comestibles bien cuits (attention: elles sont toutes toxiques crues).
On constate toujours le même aspect anatomique du chapeau qui est parsemé de petits creux/petites cavités qu'on appelle les alvéoles. C'est caractéristique des morilles.
Période: mars à mai, rarement jusqu'à juin pour certaines espèces.
Evénement propice: hiver pluvial et printemps sec
Type de sol: terrains calcaires
Habitat: frênaie (+++) , taillis de noisetiers, vergers. En début de saison (fin mars), il faut rechercher les morilles en exposition Sud alors qu'en fin de saison, il faut rechercher les morilles en exposition Nord.
Espèces herbacées cohabitant avec la morille sur le sol: le lierre rampant, le lierre terrestre, l'ail des ours, l'orchis mâle (en fleurs lorsque vient la saison des morilles)
Habitat plus précis: en lisières de bois clair, bois bordant les cours d'eau, parfois dans sable des cours d'eau, places à feu, décombres le long des chemins, au niveau des ronciers, des haines de prunellier et d'aubépine.
Maintenant qu'on a ces informations, on va tenter de faire les choses dans l'ordre.
La première chose à faire, c'est une étude des archives qui consiste à collecter les informations de la presse de ces dernières années. Il faut savoir qu'il y a des gens qui aiment faire venir les journalistes lorsqu'ils sont tombés sur des gros filons de cèpes ou de morilles. Dans certains de ces articles, vous trouverez des informations pertinentes sur les communes dans lesquelles vous devrez vous rendre en priorité pour votre cueillette.

Si, en plus, le mec a donné son nom dans l'article et qu'il a dit qu'il a ramassé sa prodigieuse découverte pas loin de chez lui, il sera aisé de trouver son adresse dans les pages blanches (oui, c'est du stalk! ) et de déterminer un lieu géographique d'intérêt où se rendre pour avoir de fortes chances de tomber sur des choses intéressantes.

Il conviendra de vérifier si on se trouve sur un terrain calcaire. Pour cela, il est possible de s'aider des cartes géologiques trouvables sur internet pour identifier les terrains calcaires.
On peut, par exemple, utiliser le site géoportail.
Il faudra d'abord localiser les terrains d'âge secondaire (Trias/ Jurassique/ Crétacé), ils apparaissent en bleu et vert foncé (penser à vérifier la légende).

Sur la carte géologique, ci-dessus, à l'échelle d'un département, on voit globalement des terrains récents datant du cénozoïque (ères tertiaire et quaternaire) apparaissant en orange et vert pâle à l'Ouest et des terrains datant du secondaire à l'Est qui apparaissent bleu et vert foncé.
Ici, les terrains récents correspondent à une zone argileuse (des terrains acides) sur lesquels on ne trouvera aucune morille. Les terrains datant du secondaire correspondent à des terrains calcaires qui conviennent aux morilles.
Il faut donc zoomer sur les communes à l'Ouest de ce département dans toute cette masse bleu et repérer les terrains verts foncés correspondant à des terrains datant du Crétacé supérieur qui sont des terrains calcaires favorables à la pousse des morilles.
Point culture: le nom de la période "Crétacé" vient du mot craie car c'est à cette période que se sont déposés en masse les tests de coccolithophoridés (plancton produisant les coccolithes à l'origine de la craie) formant des terrains calcaires crayeux issus de l'accumulation de la craie sur des dizaines de millions d'année.
S'il y avait du plancton produisant la craie et autres calcaires, c'est qu'évidemment ces zones faites de terrains calcaires étaient immergées par la mer au Crétacé.
Voilà, on est prêt pour partir à l'aventure.
il y a un an
Voilà comment, en 1 post, réussir l'exploit de relier les morilles au monde de dinosaures
il y a un an
1) les morilles (2/3)
Une fois sur place, il convient de vérifier que l'on se trouve bien sur un terrain calcaire. Pour ce faire, nous allons chercher les plantes calcicoles.
Attention car certaines de ces plantes comme les lierres et l'ail des ours peuvent pousser aussi bien sur sol argileux que sur sol calcaire. Cependant, lorsqu'elles poussent sur sol calcaire, il est possible d'avoir des morilles poussant sous ces plantes ou à côté car les morilles (qui sont des champignons détestant la concurrence ) tolèrent leur présence.
Il est à noter que plusieurs de ces plantes doivent être repérées au même endroit afin de pouvoir confirmer qu'on se trouve sur un terrain calcaire favorable à la pousse des morilles.
Ces plantes calcicoles sont:
la primevère officinale (Primula veris) 🍽️ :
les feuilles sont comestibles crues ou cuites. Au printemps, les jeunes feuilles ont une saveur anisée et légèrement piquante.
les pétales sont jaunes et portent une tache orange à leur base. Le pédoncule portant les fleurs a une taille démesurée (on parle de hampe florale), les feuilles sont ovales
la ficaire(Ficaria verna) (qui fleurie au moment des morilles) ⚠️ :
Comme ses cousins, le bouton d'or et les autre Ranunculaceae, cette plante est vénéneuse et produit une substance vésicante/irritante. Il vaut donc mieux s'abstenir de la toucher.
Leurs fleurs sont jaunes, les feuilles sont polymorphes, glabres au limbe qui ondule.
l'épervière des murs (Hieracium murorum)
les pétales jaunes ont tous une forme de langue (ligulées)
l'orchis mâle (Orchis mascula) : ( qui fleurie au moment des morilles)
les feuilles en rosette sont étroites et souvent tâchées de brun-pourpre. Les fleurs mauves sont semblables à des grappes de mini-orchidées.Le haut de la tige est rougeâtre. Cette espèce est protégée et ne doit pas être cueillie.
la mercuriale vivace (Mercurialis perennis) ⚠️:
Cette plante, cousine des euphorbes, est vénéneuse et présente des propriétés purgatives.
Une fois sur place, il convient de vérifier que l'on se trouve bien sur un terrain calcaire. Pour ce faire, nous allons chercher les plantes calcicoles.
Attention car certaines de ces plantes comme les lierres et l'ail des ours peuvent pousser aussi bien sur sol argileux que sur sol calcaire. Cependant, lorsqu'elles poussent sur sol calcaire, il est possible d'avoir des morilles poussant sous ces plantes ou à côté car les morilles (qui sont des champignons détestant la concurrence ) tolèrent leur présence.
Il est à noter que plusieurs de ces plantes doivent être repérées au même endroit afin de pouvoir confirmer qu'on se trouve sur un terrain calcaire favorable à la pousse des morilles.
Ces plantes calcicoles sont:
la primevère officinale (Primula veris) 🍽️ :
les feuilles sont comestibles crues ou cuites. Au printemps, les jeunes feuilles ont une saveur anisée et légèrement piquante.
les pétales sont jaunes et portent une tache orange à leur base. Le pédoncule portant les fleurs a une taille démesurée (on parle de hampe florale), les feuilles sont ovales
la ficaire(Ficaria verna) (qui fleurie au moment des morilles) ⚠️ :
Comme ses cousins, le bouton d'or et les autre Ranunculaceae, cette plante est vénéneuse et produit une substance vésicante/irritante. Il vaut donc mieux s'abstenir de la toucher.
Leurs fleurs sont jaunes, les feuilles sont polymorphes, glabres au limbe qui ondule.
l'épervière des murs (Hieracium murorum)
les pétales jaunes ont tous une forme de langue (ligulées)
l'orchis mâle (Orchis mascula) : ( qui fleurie au moment des morilles)
les feuilles en rosette sont étroites et souvent tâchées de brun-pourpre. Les fleurs mauves sont semblables à des grappes de mini-orchidées.Le haut de la tige est rougeâtre. Cette espèce est protégée et ne doit pas être cueillie.
la mercuriale vivace (Mercurialis perennis) ⚠️:
Cette plante, cousine des euphorbes, est vénéneuse et présente des propriétés purgatives.
il y a un an
l'hellébore fétide (Helleborus foetidus) ⚠️
L'aspect général de cette plante bizarre est caractéristique. Comme tous les hellébores, ce drôle de pokémon est vénéneux. Fleurs vertes en clochettes qui présentent souvent une marque rouge sur leur bord. les feuilles présentent une odeur repoussante quand on les froisse.
l'aspérule odorante (Galium odoratum)
Cette plante présente des verticilles de feuilles entières ovales allongées, et une inflorescence de petites fleurs blanches à quatre pétales en croix. Cette espèce est parfois utilisée pour parfumer certaines boissons alcoolisées (notamment des bières) ou des gelées.
l'euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides) ⚠️:
Comme toutes les euphorbes, cette plante est vénéneuse pour l'homme et le bétail.
l'ail des ours (Allium ursinum) 🍽️ :
Les feuilles et le bulbe sont comestibles. C'est un cousin sauvage de l'ail cultivé. Les feuilles de l'ail des ours ressemblent à celles du muguet ou de l'arum (lorsqu'il est jeune) en moins rigides. Il ne faut pas confondre ces plantes avec l'ail des ours car le muguet et l'arum sont très toxiques. Lorsqu'on froisse la feuille de l'ail des ours, elle dégage une odeur d'ail caractéristique.
l'anémone jaune et l'anémone blanche (Anemone ranunculoides et Anemone virginiana) ⚠️ :
Ces renunculacées, cousines de la ficaire sont vénéneuses.
la parisette à 4 feuilles (Paris quadrifolia) ☠️:
Le fruit comme l'ensemble de la plante sont très toxiques. Elle était utilisée pour tuer les renards.
le lamier pourpre (Lamium purpureum) 🍽️ :
Cette plante très commune est considérée comme une mauvaise herbe. Les jeunes pousses feuillées sont comestibles. Les feuilles sont inégalement dentées et rappellent un peu la feuille de l'ortie sauf qu'elles ne piquent pas. Elle dégage une odeur désagréable quand on les froisse.
la petite pervenche (Vinca minor):
Cette jolie plante contient des substances actives. Elle ne doit pas être consommée. L'industrie pharmaceutique a extrait des produits intéressants de sa cousine malgache utilisés dans certaines chimiothérapies anticancéreuses
le lierre grimpant (Hedera helix)⚠️ :
Cette plante est vénéneuse.
le lierre terrestre (Glechoma hederacea) :
il y a un an
1) les morilles (3/3)
Une fois que nous sommes certains d'être sur un terrain calcaire, il faut repérer les habitats privilégiés des morilles.
Le premier habitat à repérer sont les frênaies, c'est-à-dire des forêts avec une prédominance de frênes.
Le frêne est un arbre caractérisé par un tronc parsemé de motifs à l'apparence de fissures qui sont d'autant plus nombreuses et creusées et que l'arbre est vieux. Ses fruits sont des samares groupés en grappes. Les feuilles du frêne sont dentées et ses bourgeons sont caractéristiques: ils sont noirs et de forme pyramidale:
Le second habitat sont les taillis de noisetiers. Le noisetier est un arbrisseau: c'est un petit arbre dont les ramifications partent de la base du tronc. Leurs fleurs mâles du noisetier appelées chatons qui apparaissent de janvier à mars sont comestibles au même titre que le fruit, la noisette.

Autres arbres intéressants à repérer:
le merisier
Le tronc est brun-rouge, lisse et se détache en lanières horizontales assez caractéristiques. Les feuilles et les fleurs évoquent celles du cerisier. Le merisier n'étant ni plus ni moins qu'un cerisier sauvage. Ses fruits, les merises, sont comestibles mais pas très intéressantes à manger car amères. Les feuilles du merisier sont dentées et présentent 2 petites protubérances rouges caractéristiques à la base du pétiole.
le charme
L'écorce du charme présente un motif en cannelures caractéristiques (un peu comme s'il était formé de muscles) ainsi que des taches blanches. Les troncs peut être légèrement inclinés/sinueux. Les feuilles sont dentées.
Le (peuplier) tremble:
Son écorce est lisse, d'apparence cireuse, d'une couleur vert pâle sur les tiges les plus jeunes à une couleur vert gris et marquée de nombreux traits horizontaux chez les jeunes arbres. L'écorce s'assombrit et devient plus écaillée avec l'âge.
Le tilleul

écorce d'abord grise et lisse chez les jeunes arbres, puis marquée de fines gerçures longitudinales assez écartées = aspect crevassé
Feuilles alternes et dentées caractéristiques en forme de coeur.
Rameaux rougeâtres.
Fleurs facilement identifiables mais qui n'apparaissent qu'à partir de juin.
C'est une espèce mellifère (intéressante pour la production de miel) et dont les fleurs de certaines espèces sont utilisées en infusion.
L' aubépine 🍽️
L'aubépine est un arbrisseau très commun formant des haies épineuses (mais il n'y a pas beaucoup d'épines). Ses feuilles découpées sont assez caractéristiques. Elles sont comestibles en salade lorsqu'elles sont jeunes (au printemps). Les fruits de l'aubépines sont rouges et ne sont rammassables qu'à partir de septembre.
Autres arbres potentiellement intéressants : le sapin, l'épicéa, le sorbier.
Les vergers ou les anciens vergers abandonnés avec des pommiers sont également des lieux intéressants où on peut trouver des morilles. Il en est de même des lieux qui ont été impactés par un feu de forêt ou des feux de camps relativement récents ayant pazifié la zone
Une fois que nous sommes certains d'être sur un terrain calcaire, il faut repérer les habitats privilégiés des morilles.
Le premier habitat à repérer sont les frênaies, c'est-à-dire des forêts avec une prédominance de frênes.
Le frêne est un arbre caractérisé par un tronc parsemé de motifs à l'apparence de fissures qui sont d'autant plus nombreuses et creusées et que l'arbre est vieux. Ses fruits sont des samares groupés en grappes. Les feuilles du frêne sont dentées et ses bourgeons sont caractéristiques: ils sont noirs et de forme pyramidale:
Le second habitat sont les taillis de noisetiers. Le noisetier est un arbrisseau: c'est un petit arbre dont les ramifications partent de la base du tronc. Leurs fleurs mâles du noisetier appelées chatons qui apparaissent de janvier à mars sont comestibles au même titre que le fruit, la noisette.
Autres arbres intéressants à repérer:
le merisier
Le tronc est brun-rouge, lisse et se détache en lanières horizontales assez caractéristiques. Les feuilles et les fleurs évoquent celles du cerisier. Le merisier n'étant ni plus ni moins qu'un cerisier sauvage. Ses fruits, les merises, sont comestibles mais pas très intéressantes à manger car amères. Les feuilles du merisier sont dentées et présentent 2 petites protubérances rouges caractéristiques à la base du pétiole.
le charme
L'écorce du charme présente un motif en cannelures caractéristiques (un peu comme s'il était formé de muscles) ainsi que des taches blanches. Les troncs peut être légèrement inclinés/sinueux. Les feuilles sont dentées.
Le (peuplier) tremble:
Son écorce est lisse, d'apparence cireuse, d'une couleur vert pâle sur les tiges les plus jeunes à une couleur vert gris et marquée de nombreux traits horizontaux chez les jeunes arbres. L'écorce s'assombrit et devient plus écaillée avec l'âge.
Le tilleul






écorce d'abord grise et lisse chez les jeunes arbres, puis marquée de fines gerçures longitudinales assez écartées = aspect crevassé
Feuilles alternes et dentées caractéristiques en forme de coeur.
Rameaux rougeâtres.
Fleurs facilement identifiables mais qui n'apparaissent qu'à partir de juin.
C'est une espèce mellifère (intéressante pour la production de miel) et dont les fleurs de certaines espèces sont utilisées en infusion.
L' aubépine 🍽️
L'aubépine est un arbrisseau très commun formant des haies épineuses (mais il n'y a pas beaucoup d'épines). Ses feuilles découpées sont assez caractéristiques. Elles sont comestibles en salade lorsqu'elles sont jeunes (au printemps). Les fruits de l'aubépines sont rouges et ne sont rammassables qu'à partir de septembre.
Autres arbres potentiellement intéressants : le sapin, l'épicéa, le sorbier.
Les vergers ou les anciens vergers abandonnés avec des pommiers sont également des lieux intéressants où on peut trouver des morilles. Il en est de même des lieux qui ont été impactés par un feu de forêt ou des feux de camps relativement récents ayant pazifié la zone
il y a un an
superbe topic l'auteur je l'ai mis en favori
membre de la confrérie des "Frères Validux"
il y a un an
2) les pézizes
Les pézizes, comme les morilles, les truffes et les levures, sont des champignons ascomycètes (dont les spores sont situées à l'intérieur de cellules spéciales de forme cylindrique à globuleuse, les asques, contrairement aux basidiomycètes dont les spores se trouvent à l'extérieur des cellules porteuses).
Les pézizes ne présentent ni pied ni chapeau mais un réceptacle en forme de coupe qui peut être de différentes couleurs selon l'espèce.
La plupart des espèces sont printanières et constituent de bons indicateurs de temps dans la période des morilles.
Au tout début de la saison des morilles (à la fin de l'hiver et au début du printemps), on trouvera la pézize écarlate (Sarcoscypha coccinea)🍽️ :
La présence de cette pézize caractérisée par sa face interne rouge écarlate indique que nous nous trouvons au début de la saison des morilles voire qu'il est peut être encore un peu tôt.
Ce champignon est comestible mais médiocre d'un point de vue gastronomique du fait de sa consistance. Elle peut cependant décorer un plat. Elle se retrouve quasi-exclusivement sur bois mort de tilleul.
En plein dans la saison des morilles, on trouvera la pézize veinée (Disciotis venosa) 🍽️ :
La partie interne du réceptacle est de couleur brun clair à brun noisette. Des veines convergentes sont parfois visibles. Mais la caractéristique principale de cette espèce est sa forte odeur de Javel surtout lorsqu'on la froisse. Cette odeur disparaît à la cuisson et cette pézize est considérée comme un très bon comestible ayant un goût proche de celui des morilles lorsqu'elle est cuite. La cuisson est obligatoire car cette espèce est toxique crue.
D'autres espèces de pézizes présentent une face interne brune sauf qu'elles n'ont pas l'odeur de Javel caractéristiques de la pézize veinée. Aucune de ces espèces n'est toxique cuite, cependant elles ne sont pas toutes intéressantes d'un point de vue culinaire.
La fin de la saison des morilles vers fin avril /début mai est souvent marquée par la présence du tricholome de la Saint-Georges (Calocybe gambosa) qui est également un bon comestible après cuisson. Ce champignon, aussi appelé mousseron, n'est pas une pézize et on en parlera plus en détails dans un autre post qui lui sera consacré.
Enfin, une dernière pézize printanière qu'il convient cette fois d'éviter de ramasser et de consommer, c'est la pézize superbe (Sarcosphaera coronaria)⚠️ qui a déjà été responsable d'intoxications dont une mortelle. La personne décédée suite à cette intoxication avait mangé ce champignon cru en salade alors qu'il faut toujours le faire cuire avant consommation. Cette pézize se trouve principalement dans les forêts de conifères. Comme caractéristiques, on peut noter sa face interne vivement colorée d'un joli violet et sa forme étoilée. Elle n'a ni odeur ni saveur particulières.
Enfin, nous allons terminer, cette partie sur les indicateurs des morilles par 3 plantes poussant uniquement en terrain acide. Donc si vous en voyez une des 3, vous n'êtes pas en terrain calcaire. Cela signifie que vous ne trouverez aucune morille alors fuyez!
La fougère aigle (Pteridium aquilinum)⚠️ :
Cette plante herbacée sans fleur (ni fruit) contient des dérivés du cyanure et est toxique. Les sporanges servant à sa reproduction ne sont visibles qu'à partir de l'été sur la face inférieure de ses feuilles appelées frondes.
La bruyère :
Le nom de bruyère regroupe un grand nombre d'espèces d'arbrisseaux des genres Calluna et Erica poussant sur sol siliceux (sol acide).
Le genêt à balai (Cytisus scoparius)⚠️
Cet arbuste est toxique pour l'homme. On l'utilisait dans l'ancien temps pour fabriquer des cordes et des balais.
Les pézizes, comme les morilles, les truffes et les levures, sont des champignons ascomycètes (dont les spores sont situées à l'intérieur de cellules spéciales de forme cylindrique à globuleuse, les asques, contrairement aux basidiomycètes dont les spores se trouvent à l'extérieur des cellules porteuses).
Les pézizes ne présentent ni pied ni chapeau mais un réceptacle en forme de coupe qui peut être de différentes couleurs selon l'espèce.
La plupart des espèces sont printanières et constituent de bons indicateurs de temps dans la période des morilles.
Au tout début de la saison des morilles (à la fin de l'hiver et au début du printemps), on trouvera la pézize écarlate (Sarcoscypha coccinea)🍽️ :
La présence de cette pézize caractérisée par sa face interne rouge écarlate indique que nous nous trouvons au début de la saison des morilles voire qu'il est peut être encore un peu tôt.
Ce champignon est comestible mais médiocre d'un point de vue gastronomique du fait de sa consistance. Elle peut cependant décorer un plat. Elle se retrouve quasi-exclusivement sur bois mort de tilleul.
En plein dans la saison des morilles, on trouvera la pézize veinée (Disciotis venosa) 🍽️ :
La partie interne du réceptacle est de couleur brun clair à brun noisette. Des veines convergentes sont parfois visibles. Mais la caractéristique principale de cette espèce est sa forte odeur de Javel surtout lorsqu'on la froisse. Cette odeur disparaît à la cuisson et cette pézize est considérée comme un très bon comestible ayant un goût proche de celui des morilles lorsqu'elle est cuite. La cuisson est obligatoire car cette espèce est toxique crue.
D'autres espèces de pézizes présentent une face interne brune sauf qu'elles n'ont pas l'odeur de Javel caractéristiques de la pézize veinée. Aucune de ces espèces n'est toxique cuite, cependant elles ne sont pas toutes intéressantes d'un point de vue culinaire.
La fin de la saison des morilles vers fin avril /début mai est souvent marquée par la présence du tricholome de la Saint-Georges (Calocybe gambosa) qui est également un bon comestible après cuisson. Ce champignon, aussi appelé mousseron, n'est pas une pézize et on en parlera plus en détails dans un autre post qui lui sera consacré.
Enfin, une dernière pézize printanière qu'il convient cette fois d'éviter de ramasser et de consommer, c'est la pézize superbe (Sarcosphaera coronaria)⚠️ qui a déjà été responsable d'intoxications dont une mortelle. La personne décédée suite à cette intoxication avait mangé ce champignon cru en salade alors qu'il faut toujours le faire cuire avant consommation. Cette pézize se trouve principalement dans les forêts de conifères. Comme caractéristiques, on peut noter sa face interne vivement colorée d'un joli violet et sa forme étoilée. Elle n'a ni odeur ni saveur particulières.
Enfin, nous allons terminer, cette partie sur les indicateurs des morilles par 3 plantes poussant uniquement en terrain acide. Donc si vous en voyez une des 3, vous n'êtes pas en terrain calcaire. Cela signifie que vous ne trouverez aucune morille alors fuyez!
La fougère aigle (Pteridium aquilinum)⚠️ :
Cette plante herbacée sans fleur (ni fruit) contient des dérivés du cyanure et est toxique. Les sporanges servant à sa reproduction ne sont visibles qu'à partir de l'été sur la face inférieure de ses feuilles appelées frondes.
La bruyère :
Le nom de bruyère regroupe un grand nombre d'espèces d'arbrisseaux des genres Calluna et Erica poussant sur sol siliceux (sol acide).
Le genêt à balai (Cytisus scoparius)⚠️
Cet arbuste est toxique pour l'homme. On l'utilisait dans l'ancien temps pour fabriquer des cordes et des balais.
il y a un an
Holodomori
1 an
tu pourrais faire guide touristique
Ouais, mais ça ne m'intéresse pas de traîner avec des golems, ou pire, gagner ma vie en bossant pour une agence. Je hais l'ambiance hypocrite du monde du travail, et je gagne déjà suffisamment en n'étant pas trop emmerdé au boulot.
Imagine, être obligé de se taper les classes de quoicoubaxent, les familles d'attardés avec les petits Timéo diagnostiqués HPI et atteints de TDAH, les vieux boomers aigris qui vont t'incendier sur twitter et google + . Quelle horreur.
Si je fais guide touristique, ce sera gratuitement, avec sincérité et avec plaisir, pour mes kheyous et par amour.
Imagine, être obligé de se taper les classes de quoicoubaxent, les familles d'attardés avec les petits Timéo diagnostiqués HPI et atteints de TDAH, les vieux boomers aigris qui vont t'incendier sur twitter et google + . Quelle horreur.
Si je fais guide touristique, ce sera gratuitement, avec sincérité et avec plaisir, pour mes kheyous et par amour.

il y a un an
Ouais, mais ça ne m'intéresse pas de traîner avec des golems, ou pire, gagner ma vie en bossant pour une agence. Je hais l'ambiance hypocrite du monde du travail, et je gagne déjà suffisamment en n'étant pas trop emmerdé au boulot.
Imagine, être obligé de se taper les classes de quoicoubaxent, les familles d'attardés avec les petits Timéo diagnostiqués HPI et atteints de TDAH, les vieux boomers aigris qui vont t'incendier sur twitter et google + . Quelle horreur.
Si je fais guide touristique, ce sera gratuitement, avec sincérité et avec plaisir, pour mes kheyous et par amour.
Imagine, être obligé de se taper les classes de quoicoubaxent, les familles d'attardés avec les petits Timéo diagnostiqués HPI et atteints de TDAH, les vieux boomers aigris qui vont t'incendier sur twitter et google + . Quelle horreur.
Si je fais guide touristique, ce sera gratuitement, avec sincérité et avec plaisir, pour mes kheyous et par amour.

je comprend que cela ne soit pas le métier le plus passionnant, en tout cas merci pour ce topic la partie sur les champignons m'intéresse particulièrement
il y a un an
Superbe topic
merci l'op
J'ai pas fait attention si tu en a parlé (probablement) mais la morille crue est neurotoxique, il faut bien la cuire.
Il est aussi possible de la deshydrater pour détruire le poison et la conserver (ce que je fais)
Pour la réhydratztion, 4heures dans du lait froid, ensuite on filtre le lait dans du sopalin. Ce lait infusé aux morille servira de fond de sauce d'un délice rare
/!\ il faut giga bien laver les morilles à l'eau froide, en les ouvrants et en passant ses doigts dans tous les orifices
pour retirer toutes les merdes qu'elle stocke.
Pour donner un peu de màche je fait revenir avec une noix de beurre noisette et quelques champignons de paris.
Pour la sauce, je fais réduire le lait infusé à feu doux et j'y ajoute de la creme. Simple et bon.
Une fois la sauce épaissie et les champi cuits mais encore fermes, on fout tout dans la sauce et on laisse mijoter à feu doux pendant 10min.
À servir avec une viande blanche, le veau s'accompagne superbement. Coté saveurs des légumes verts croquants sont conseillés, mais d'experience les gens préferent le riz blanc pour mélanger à la sauce et se remplir de morilles.
À la revoyure amis cuistots
J'ai pas fait attention si tu en a parlé (probablement) mais la morille crue est neurotoxique, il faut bien la cuire.
Il est aussi possible de la deshydrater pour détruire le poison et la conserver (ce que je fais)
Pour la réhydratztion, 4heures dans du lait froid, ensuite on filtre le lait dans du sopalin. Ce lait infusé aux morille servira de fond de sauce d'un délice rare
/!\ il faut giga bien laver les morilles à l'eau froide, en les ouvrants et en passant ses doigts dans tous les orifices
Pour donner un peu de màche je fait revenir avec une noix de beurre noisette et quelques champignons de paris.
Pour la sauce, je fais réduire le lait infusé à feu doux et j'y ajoute de la creme. Simple et bon.
Une fois la sauce épaissie et les champi cuits mais encore fermes, on fout tout dans la sauce et on laisse mijoter à feu doux pendant 10min.
À servir avec une viande blanche, le veau s'accompagne superbement. Coté saveurs des légumes verts croquants sont conseillés, mais d'experience les gens préferent le riz blanc pour mélanger à la sauce et se remplir de morilles.
À la revoyure amis cuistots
il y a un an
3) les verpes
Les verpes sont des espèces cousines des morilles qui poussent dans les mêmes biotopes au printemps: frênaies et taillis de noisetiers sur terrains calcaire ou sablonneux. Les verpes sont également de très bons comestibles lorsqu'elles sont bien cuites (elles sont toxiques crues, comme les morilles).
Contrairement aux morilles, les verpes n'ont pas d'alvéoles sur leur chapeau mais des rides (sillons) très irrégulières qui leur donne un aspect fripé.
2 espèces de verpes peuvent se rencontrer en France:
la verpe de Bohême (Verpa bohemica🍽️):
la verpe conique (Verpa conica🍽️):
Il est important de bien cuire les verpes et les morilles avant consommation car d'une part, ces espèces sont très toxiques crues (des cas mortels ont été recensés), et d'autre part, le risque infectieux (echinococcose, fasciolose etc.) lié à des déjections de renards, de chiens, de rats ou autres bestioles est non nul.
2 parasitoses que la cuisson de champignons ou de plantes ramassés au sol permet d'éviter:
la fasciolose causée par la grande douve du foie. L' homme peut se contaminer en ingérant des plantes (pissenlits, cressons etc.) poussant près d'un cours d'eau dans une zone inondable et contenant des larves enkystées de grande douve. Le cycle parasitaire de la grande douve implique les ruminants et la limnée (gastéropode aquatique très commun). L'homme est un hôte accidentel. Les vers ingérés grandissent dans les canaux biliaires jusqu'à les boucher entraînant des atteintes hépato-biliaires pouvant aller jusqu'à des hémorragies ou une cirrhose.
L'echinococcose est une autre parasitose, cette fois transmise par les déjections de canidés (chiens, renards...) . Elle atteint également le foie en formant des kystes remplis de petits vers.
Ces maladies peuvent mettre des années voire des décennies avant de se déclarer suite à la contamination.
Dernière chose importante pour terminer sur les ascomycètes (morilles et verpes) printaniers:
Il ne faut pas confondre les morilles ou les verpes avec le gyromitre (Gyromitra esculenta☠️) . Le gyromitre est un champignon printanier poussant dès la fin de l'hiver jusqu'en mai. Il est mortel cru et il peut occasionner des troubles neurologiques importants consommé cuit sur plusieurs jours ou plusieurs semaines.
Autrefois, ce champignon était considéré comme comestible et il est toujours consommé traditionnellement dans certaines régions en France (dont la Savoie) malgré les recommandations des autorités sanitaires.
La consommation de gyromitres serait lié à certains cas de la maladie de Charcot (une maladie neurologique horrible dans laquelle le malade se voit devenir grabataire et mourir à petit feu avec une mort qui survient 3 à 4 ans après le début des symptômes). Malgré tout, il reste consommé séché dans certains pays du nord comme la Finlande.
Par ailleurs, les exemplaires de gyromitres poussant dans les régions nordiques semblent produire moins de toxines que leurs homologues poussant plus au Sud.
le chapeau du gyromitre ne présente pas d'alvéole contrairement aux morilles et ressemble à un cerveau.
Ci-dessus, morille à gauche, gyromitres au centre et à droite
Les verpes sont des espèces cousines des morilles qui poussent dans les mêmes biotopes au printemps: frênaies et taillis de noisetiers sur terrains calcaire ou sablonneux. Les verpes sont également de très bons comestibles lorsqu'elles sont bien cuites (elles sont toxiques crues, comme les morilles).
Contrairement aux morilles, les verpes n'ont pas d'alvéoles sur leur chapeau mais des rides (sillons) très irrégulières qui leur donne un aspect fripé.
2 espèces de verpes peuvent se rencontrer en France:
la verpe de Bohême (Verpa bohemica🍽️):
la verpe conique (Verpa conica🍽️):
Il est important de bien cuire les verpes et les morilles avant consommation car d'une part, ces espèces sont très toxiques crues (des cas mortels ont été recensés), et d'autre part, le risque infectieux (echinococcose, fasciolose etc.) lié à des déjections de renards, de chiens, de rats ou autres bestioles est non nul.
2 parasitoses que la cuisson de champignons ou de plantes ramassés au sol permet d'éviter:
la fasciolose causée par la grande douve du foie. L' homme peut se contaminer en ingérant des plantes (pissenlits, cressons etc.) poussant près d'un cours d'eau dans une zone inondable et contenant des larves enkystées de grande douve. Le cycle parasitaire de la grande douve implique les ruminants et la limnée (gastéropode aquatique très commun). L'homme est un hôte accidentel. Les vers ingérés grandissent dans les canaux biliaires jusqu'à les boucher entraînant des atteintes hépato-biliaires pouvant aller jusqu'à des hémorragies ou une cirrhose.
L'echinococcose est une autre parasitose, cette fois transmise par les déjections de canidés (chiens, renards...) . Elle atteint également le foie en formant des kystes remplis de petits vers.
Ces maladies peuvent mettre des années voire des décennies avant de se déclarer suite à la contamination.
Dernière chose importante pour terminer sur les ascomycètes (morilles et verpes) printaniers:
Il ne faut pas confondre les morilles ou les verpes avec le gyromitre (Gyromitra esculenta☠️) . Le gyromitre est un champignon printanier poussant dès la fin de l'hiver jusqu'en mai. Il est mortel cru et il peut occasionner des troubles neurologiques importants consommé cuit sur plusieurs jours ou plusieurs semaines.
Autrefois, ce champignon était considéré comme comestible et il est toujours consommé traditionnellement dans certaines régions en France (dont la Savoie) malgré les recommandations des autorités sanitaires.
La consommation de gyromitres serait lié à certains cas de la maladie de Charcot (une maladie neurologique horrible dans laquelle le malade se voit devenir grabataire et mourir à petit feu avec une mort qui survient 3 à 4 ans après le début des symptômes). Malgré tout, il reste consommé séché dans certains pays du nord comme la Finlande.
Par ailleurs, les exemplaires de gyromitres poussant dans les régions nordiques semblent produire moins de toxines que leurs homologues poussant plus au Sud.
le chapeau du gyromitre ne présente pas d'alvéole contrairement aux morilles et ressemble à un cerveau.
Ci-dessus, morille à gauche, gyromitres au centre et à droite
il y a un an
4) Le tricholome de la Saint-Georges (Calocybe gambosa) 🍽️
Ce champignon pousse de fin avril (vers la Saint-Georges, le 23 avril) à juin. Il annonce la fin de la saison des morilles. Il pousse en général dans un habitat proche de celui des morilles c'est-à-dire sur les sols calcaires et plus précisément dans les parcs, les prairies près des taillis et des haies d'aubépine et de prunelier ainsi que dans les vergers (de pommiers principalement). Ce champignon se développe dans la mousse, d'où son autre nom: "mousseron". Comme les morilles, il semble également apprécier pousser vers les frênes.
A titre personnel, j'en ramasse tous les ans sur terrain pourtant siliceux/acide (donc pas du tout calcaire) dans une base de loisir située dans ma commune et chez mes grands-parents. Près des haies et sur un sol recouvert par la mousse.
Calocybe gambosa pousse toujours en groupe de plusieurs individus et en rond de sorcière comme sur la photo ci-dessous.
C'est un bon comestible qui doit se consommer exclusivement cuit. Sa saveur est farineuse. Son odeur est forte et farineuse. La cuisson laisse dégager une odeur agréable de farine/gâteau.
Il aime les expositions Nord/ Nord-Ouest.
description: c'est un champignon blanc d'une taille moyenne à respectable (chapeau jusqu'à 15 cm de diamètre). La cuticule (le dessus du chapeau) est lisse et douce, sa couleur varie du blanc crème au beige en passant par le blanc grisâtre et l'orange pâle. La marge (les bords) du chapeau est enroulée.
Ce champignon peut être facilement confondu avec 2 champignons très toxiques:
l'inocybe de Patouillard (Inocybe erubescens)☠️ est également un champignon printanier poussant dans le même habitat (mais semble préférer les tilleuls) et à la même période que le mousseron. Ce champignon est très toxique du fait de la forte dose de muscarine qu'il contient.
La confusion entre l'inocybe de Patouillard et le mousseron existe pour les jeunes spécimens d'inocybe qui ont encore des lames blanches. Les lames initialement blanches de l'inocybe vont brunir avec le temps contrairement à celles du tricholome de la Saint-Georges qui resteront blanches. Cet inocybe présente une odeur forte non farineuse parfois décrite comme spermatique.
Une autre différence marquante est le chapeau conique de l'inocybe ainsi que sa propension à rougir fortement. D'ailleurs, vous voyez sur les photos ci-dessous que le champignon rougit de partout:
L' entolome livide (Entoloma sinuatum) ☠️
Ce champignon à l'apparence engageante et inoffensive est un dangereux sosie du mousseron. Il s'agit d' une espèce forestière automnale dont les risques de rencontre pendant le printemps sont très faibles, surtout si on n'est pas en forêt.
Il est l'une des raisons pour lesquelles il ne faut pas chercher le mousseron en automne, et encore moins dans les bois. C'est le deuxième champignon responsable d'intoxications graves derrière l'amanite phalloïde.
Cette espèce ressemble non seulement en apparence au mousseron, mais elle lui ressemble également en termes d'odeur (forte odeur de farine) et de manière de pousser (en groupe en formant une ronde).
Cependant, en termes d'habitat, l'entolome livide préfère les environnements forestiers: les bois de hêtres, de chênes et de châtaigniers mais aussi de conifères (sapins et pins).
description: champignon blanc au chapeau blanc sale à grisâtre et aux lames qui sont d'abord blanches chez les plus jeunes exemplaires puis jaunes, et enfin roses à maturité.

Ce champignon pousse de fin avril (vers la Saint-Georges, le 23 avril) à juin. Il annonce la fin de la saison des morilles. Il pousse en général dans un habitat proche de celui des morilles c'est-à-dire sur les sols calcaires et plus précisément dans les parcs, les prairies près des taillis et des haies d'aubépine et de prunelier ainsi que dans les vergers (de pommiers principalement). Ce champignon se développe dans la mousse, d'où son autre nom: "mousseron". Comme les morilles, il semble également apprécier pousser vers les frênes.
A titre personnel, j'en ramasse tous les ans sur terrain pourtant siliceux/acide (donc pas du tout calcaire) dans une base de loisir située dans ma commune et chez mes grands-parents. Près des haies et sur un sol recouvert par la mousse.
Calocybe gambosa pousse toujours en groupe de plusieurs individus et en rond de sorcière comme sur la photo ci-dessous.
C'est un bon comestible qui doit se consommer exclusivement cuit. Sa saveur est farineuse. Son odeur est forte et farineuse. La cuisson laisse dégager une odeur agréable de farine/gâteau.

Il aime les expositions Nord/ Nord-Ouest.
description: c'est un champignon blanc d'une taille moyenne à respectable (chapeau jusqu'à 15 cm de diamètre). La cuticule (le dessus du chapeau) est lisse et douce, sa couleur varie du blanc crème au beige en passant par le blanc grisâtre et l'orange pâle. La marge (les bords) du chapeau est enroulée.
Ce champignon peut être facilement confondu avec 2 champignons très toxiques:
l'inocybe de Patouillard (Inocybe erubescens)☠️ est également un champignon printanier poussant dans le même habitat (mais semble préférer les tilleuls) et à la même période que le mousseron. Ce champignon est très toxique du fait de la forte dose de muscarine qu'il contient.
La confusion entre l'inocybe de Patouillard et le mousseron existe pour les jeunes spécimens d'inocybe qui ont encore des lames blanches. Les lames initialement blanches de l'inocybe vont brunir avec le temps contrairement à celles du tricholome de la Saint-Georges qui resteront blanches. Cet inocybe présente une odeur forte non farineuse parfois décrite comme spermatique.
Une autre différence marquante est le chapeau conique de l'inocybe ainsi que sa propension à rougir fortement. D'ailleurs, vous voyez sur les photos ci-dessous que le champignon rougit de partout:

L' entolome livide (Entoloma sinuatum) ☠️
Ce champignon à l'apparence engageante et inoffensive est un dangereux sosie du mousseron. Il s'agit d' une espèce forestière automnale dont les risques de rencontre pendant le printemps sont très faibles, surtout si on n'est pas en forêt.
Il est l'une des raisons pour lesquelles il ne faut pas chercher le mousseron en automne, et encore moins dans les bois. C'est le deuxième champignon responsable d'intoxications graves derrière l'amanite phalloïde.
Cette espèce ressemble non seulement en apparence au mousseron, mais elle lui ressemble également en termes d'odeur (forte odeur de farine) et de manière de pousser (en groupe en formant une ronde).
Cependant, en termes d'habitat, l'entolome livide préfère les environnements forestiers: les bois de hêtres, de chênes et de châtaigniers mais aussi de conifères (sapins et pins).
description: champignon blanc au chapeau blanc sale à grisâtre et aux lames qui sont d'abord blanches chez les plus jeunes exemplaires puis jaunes, et enfin roses à maturité.
il y a un an
Voici ma propre cueillette de mousserons (Calocybe gambosa) de l'année 2021:

Les lames sont vraiment très serrées et ont l'aspect classique les lames de tricholomes.
La plupart des exemplaires avaient un chapeau beige mais certains étaient tout blancs (les chofs- ent).
caractéristiques à retenir: la chair écrasée entre les doigts dégage une forte odeur agréable de "farine" . Les lames blanches (jamais roses, jamais brunes) sont adnées (rattachées au pied de manière perpendiculaire sans descendre le long du pied).
Alors que les lames de l'entolome livide sont très nettement échancrées (il y a un espace relativement important entre l'insertion des lames et le pied du champignon, cf photo du post ci-dessus).













Les lames sont vraiment très serrées et ont l'aspect classique les lames de tricholomes.
La plupart des exemplaires avaient un chapeau beige mais certains étaient tout blancs (les chofs- ent).
caractéristiques à retenir: la chair écrasée entre les doigts dégage une forte odeur agréable de "farine" . Les lames blanches (jamais roses, jamais brunes) sont adnées (rattachées au pied de manière perpendiculaire sans descendre le long du pied).
Alors que les lames de l'entolome livide sont très nettement échancrées (il y a un espace relativement important entre l'insertion des lames et le pied du champignon, cf photo du post ci-dessus).
il y a un an
5) L'entolome en bouclier, le mousseron des haies, le mousseron noir (Entoloma clypeatum) 🍽️
Il s'agit probablement du champignon printanier comestible le plus difficile à identifier. Il pousse de mars à juin dans les parcs près des rosacées : haies d'aubépine, de prunelier, d'églantine, mais aussi dans les vergers près des arbres fruitiers.
Le mousseron des haies ( ou entolome en bouclier) est un bon comestible présentant une odeur et une saveur farineuses rappelant celles du vraie mousseron (tricholome de la Saint-Georges) dont il est pourtant assez éloigné phylogénétiquement. L' entolome en bouclier étant plus proche de l'entolome livide (champignon très toxique) que des tricholomes.
Les lames du mousseron des haies sont échancrées (séparées du pied), de couleur d'abord blanche/grisâtre puis rose sale à maturité avec des arrêtes denticulées qui donnent l'impression d'être érodées.
La forme du chapeau est d'abord conique et à marge enroulée puis nettement mamelonnée.
La surface du chapeau est brun datte à brun grisâtre et très hygrophane (elle change de couleur avec l'humidité): elle devient blanchâtre en séchant. La cuticule (dessus du chapeau) est fréquemment parcourue de fines fibrilles radiales (comme on les voit sur le champignon en bas de la photo ci-dessous à gauche)
Le pied est élancé, plein et fibreux, .parfois pruineux vers l'apex, et couvert de fibrilles longitudinales brunissantes sur fond blanc
Autres photos:
Le mousseron des haies peut être confondu avec les champignons très toxiques décrits précédemment ( l'inocybe de Patouillard , l'entolome livide) mais également avec d'autres entolomes printaniers vénéneux assez rares tel qu'Entoloma vernum
Entoloma vernum ⚠️
Entomloma vernum possède un chapeau Brillant, brun sombre à brun gris, Très conique, conique ou conicopâlissant par bandes radiales convexe ternes.
Pied cylindrique ou élargi à la base, parfois comprimé avec un sillon longitudinal. Ce champignon pousse au printemps sur sol acide sous conifères, dans les landes ou dans les clairières de feuillus (friches de bouleaux et de peupliers) . Odeur faible, légèrement herbacée.
Il s'agit probablement du champignon printanier comestible le plus difficile à identifier. Il pousse de mars à juin dans les parcs près des rosacées : haies d'aubépine, de prunelier, d'églantine, mais aussi dans les vergers près des arbres fruitiers.
Le mousseron des haies ( ou entolome en bouclier) est un bon comestible présentant une odeur et une saveur farineuses rappelant celles du vraie mousseron (tricholome de la Saint-Georges) dont il est pourtant assez éloigné phylogénétiquement. L' entolome en bouclier étant plus proche de l'entolome livide (champignon très toxique) que des tricholomes.
Les lames du mousseron des haies sont échancrées (séparées du pied), de couleur d'abord blanche/grisâtre puis rose sale à maturité avec des arrêtes denticulées qui donnent l'impression d'être érodées.
La forme du chapeau est d'abord conique et à marge enroulée puis nettement mamelonnée.
La surface du chapeau est brun datte à brun grisâtre et très hygrophane (elle change de couleur avec l'humidité): elle devient blanchâtre en séchant. La cuticule (dessus du chapeau) est fréquemment parcourue de fines fibrilles radiales (comme on les voit sur le champignon en bas de la photo ci-dessous à gauche)
Le pied est élancé, plein et fibreux, .parfois pruineux vers l'apex, et couvert de fibrilles longitudinales brunissantes sur fond blanc
Autres photos:
Le mousseron des haies peut être confondu avec les champignons très toxiques décrits précédemment ( l'inocybe de Patouillard , l'entolome livide) mais également avec d'autres entolomes printaniers vénéneux assez rares tel qu'Entoloma vernum
Entoloma vernum ⚠️
Entomloma vernum possède un chapeau Brillant, brun sombre à brun gris, Très conique, conique ou conicopâlissant par bandes radiales convexe ternes.
Pied cylindrique ou élargi à la base, parfois comprimé avec un sillon longitudinal. Ce champignon pousse au printemps sur sol acide sous conifères, dans les landes ou dans les clairières de feuillus (friches de bouleaux et de peupliers) . Odeur faible, légèrement herbacée.
il y a un an
Concernant les astuces sur les morilles, je me suis aidé de bouquins sur les champis mais aussi de certaines vidéos youtube plutôt bien faites que j'ai complétées:
Version Quoicoubaxent pour les plus jeunes
:
Version Quoicoubaxent pour les plus jeunes
il y a un an
Petit up à l'arrivée imminente du printemps.
Le frêne ou plutôt les frênes car il en existe plusieurs espèces(Fraxinus spp) , les arbres préférés des morilles peuvent être confondus avec 2 espèces exotiques envahissantes qui sont des arbres présentant des feuilles similaires, c'est-à-dire des feuilles composées de plusieurs folioles opposées.
Pour rappel, le frêne présente des feuilles de 7 à 15 folioles dentées et glabres, son tronc est fissuré et les bourgeons pyramidaux de couleur noir sont caractéristiques:

Les feuilles du frêne peuvent servir pour des infusions ou pour la fabrication de la frênette (cidre de frêne).
l'ailante glanduleux (Ailanthus altissima)
Les feuilles sont composées de plus de folioles que le frêne: 12 à 26. Il n'y a pas de gros bourgeons noirs contrairement au frêne. Le tronc est lisse et gris, et fissure très peu avec l'âge. L' odeur des feuilles est forte et caractéristique (celles du frêne n'ont pas d'odeur), elle évoque la cuisine chinoise/les épices/le tabac/l'arachide. Les feuilles ne sont pas dentées contrairement à celles du frêne.
Cette plante est toxique. La sève de l'ailante est irritante, il convient de manipuler l'arbre avec des gants lors des procédures d'élimination. Cet arbre originaire d'Asie a été introduit en Europe pour l'élevage des vers à soie. Il est depuis l'une des espèces végétales les plus envahissantes de la planète. Sa longévité est relativement faible pour un arbre mais il se reproduit très vite, principalement dans des milieux abandonnés par l'homme (ancien jardin, ancien entrepôt etc.) mais aussi à l'orée des bois en compagnie du frêne. Les 2 arbres pouvant pousser côte à côté.
Le sumac vinaigrier (Rhus typhina)
Les feuilles sont composées de 11 à 31 folioles. Il n'y a pas de bourgeons noirs contrairement au frêne. Il s'agit d'un arbuste (petit arbre) dont la taille ne dépasse pas 5 mètres comparé au frêne et à l'ailante qui peuvent atteindre plus de 15 mètres de haut. Le feuilles sont légèrement dentées (dentelées). Toute la plante est toxique, allergisante et irritante, en particulier son latex, à l'exception de ses fruits acidulés utilisés pour la fabrication d'une limonade rose par macération ou décoction. Il s'agit à l'origine d'une plante ornementale plantée dans les jardins puis devenue invasive. Un latex blanc sort lorsqu'on coupe les branches.

Le frêne ou plutôt les frênes car il en existe plusieurs espèces(Fraxinus spp) , les arbres préférés des morilles peuvent être confondus avec 2 espèces exotiques envahissantes qui sont des arbres présentant des feuilles similaires, c'est-à-dire des feuilles composées de plusieurs folioles opposées.
Pour rappel, le frêne présente des feuilles de 7 à 15 folioles dentées et glabres, son tronc est fissuré et les bourgeons pyramidaux de couleur noir sont caractéristiques:
Les feuilles du frêne peuvent servir pour des infusions ou pour la fabrication de la frênette (cidre de frêne).
l'ailante glanduleux (Ailanthus altissima)
Les feuilles sont composées de plus de folioles que le frêne: 12 à 26. Il n'y a pas de gros bourgeons noirs contrairement au frêne. Le tronc est lisse et gris, et fissure très peu avec l'âge. L' odeur des feuilles est forte et caractéristique (celles du frêne n'ont pas d'odeur), elle évoque la cuisine chinoise/les épices/le tabac/l'arachide. Les feuilles ne sont pas dentées contrairement à celles du frêne.
Cette plante est toxique. La sève de l'ailante est irritante, il convient de manipuler l'arbre avec des gants lors des procédures d'élimination. Cet arbre originaire d'Asie a été introduit en Europe pour l'élevage des vers à soie. Il est depuis l'une des espèces végétales les plus envahissantes de la planète. Sa longévité est relativement faible pour un arbre mais il se reproduit très vite, principalement dans des milieux abandonnés par l'homme (ancien jardin, ancien entrepôt etc.) mais aussi à l'orée des bois en compagnie du frêne. Les 2 arbres pouvant pousser côte à côté.
Le sumac vinaigrier (Rhus typhina)
Les feuilles sont composées de 11 à 31 folioles. Il n'y a pas de bourgeons noirs contrairement au frêne. Il s'agit d'un arbuste (petit arbre) dont la taille ne dépasse pas 5 mètres comparé au frêne et à l'ailante qui peuvent atteindre plus de 15 mètres de haut. Le feuilles sont légèrement dentées (dentelées). Toute la plante est toxique, allergisante et irritante, en particulier son latex, à l'exception de ses fruits acidulés utilisés pour la fabrication d'une limonade rose par macération ou décoction. Il s'agit à l'origine d'une plante ornementale plantée dans les jardins puis devenue invasive. Un latex blanc sort lorsqu'on coupe les branches.
il y a un an