𝗠𝗔𝗧𝗘𝗥𝗡𝗘𝗟𝗟𝗘
Tout commença lorsque je suis entré en petite section :
J'avais un retard de language, ne savais quasiment pas parler, ne réagissais pas aux instructions, ni même à mon prénom (car chez moi on me surnommait Loulou h24 à l'époque
). Ma maitresse de l'époque affirmait que j'avais des problèmes d'apprentissage, que j'étais anormal, que je ne pourrai jamais suivre en cp, et j'étais accompagné par une auxilière de vie et un psy 
Mais mes parents n'ont pas cru à son diagnostic, mais au contraire, ils voyaient en moi un potentiel inexploité. Ils se sont alors mis à me faire travailler énormément en dehors de l'école et à suivre mes études de près.
Et ça a payé : en seulement quelques mois, je rattrape mon retard par rapport à mes camarades, puis prend de l'avance : en fin de maternelle, je maîtrise additions/soustractions mais aussi multiplications avec de grands chiffres, les nombres décimaux et les nombres négatifs, et je lis très fluidement et écris bien lisiblement, sous le regard médusé des enseignants et camarades
𝗣𝗥𝗜𝗠𝗔𝗜𝗥𝗘 :
J'ai 1 à 2 ans d'avance par rapport à mes camarades sur le programme de maths et français, on propose de me faire sauter une classe mais mes parents refusent.
Ils continuent à me faire bosser en dehors des cours, ma mère a carrément stoppé son activité professionnelle pour s'occuper pleinement de mon éducation. Vers le CM1/CM2, je me retrouve à tryhard de 17h à 23h/minuit quasi tous les jours après l'école.
Bien sûr, encore une fois, ça paye : je majore systématiquement et de loin toutes les classes de mon niveau, l'équipe éducative est impressionnée, je suis vu comme un crack qui ira loin
Voici mon bulletin de CM2 pour vous donner une idée : 
Bref, jusque là, tout allait bien, on a finalement prouvé que j'étais le contraire de ce qu'on pensait de moi en petite section
𝗖𝗢𝗟𝗟𝗘𝗚𝗘/𝗟𝗬𝗖𝗘𝗘 :
J'intègre un collège/lycée privé à côté de chez moi qui récupère toutes les têtes de classe de la ville, connu dans le département pour ses excellents résultats au brevet comme au bac, mais inconnu à l'échelle nationale.
A partir de mon entrée au collège, je n'ai plus jamais été premier en moyenne générale.
Au collège, il y avait des hauts et des bas mais je m'en sortais globalement très bien, généralement dans le top5, de temps en temps premier en maths, toujours suivi de près par mes parents. Brevet mention TB.
Mais au lycée, lors de l'entrée en filière scientifique, il y a une 2e sélection : je me retrouve alors entouré de cracks dans ma classe (sur les 37 élèves de la classe, le tiers a eu 20 au bac de maths, et 29 ont eu la mention TB dont 3 avec 20+
)
De plus, le lycée va au-delà des attendus du bac et sous-note les élèves. Du coup, à partir de la Première, je ne deviens que moyen : 13 de moyenne générale, dans la moyenne basse de la classe.... Par ailleurs, toujours très suivi par mes parents, j'en deviens trop dépendant sans m'en rendre compte.
Pour parcoursup, je n'ai mis que des prépas top 30, persuadé qu'ils allaient prendre en compte le niveau de mon lycée, mais que dalle. Résultat : malgré ma mention TB au bac avec 20 en maths, je me retrouve refusé à toutes les prépas auxquelles j'ai postulé. Mon premier gros échec, le début de ma descente aux enfers.
𝗘𝗧𝗨𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗨𝗣 :
Je me retrouve alors en école d'ingé post-bac. Le bac étant passé, et étant enfin majeur, mes parents me laissent enfin bosser par moi-même et cessent de me suivre.
En 1ère année d'école d'ingé post-bac, en grande partie grâce à mon lycée, je majore les maths de loin, et me retrouve classé dans le top 1% de tous les L1 de ma fac en maths
(bien que je négligeais toutes les autres matières
)
A partir du début du deuxième semestre, je prends énormément la confiance et bosse de moins en moins... 1 mois après, c'est le premier confinement, nous sommes alors en mars 2020.
Etant pour la première fois livré à moi-même (cours à distance, présence en visio non obligatoire, parents qui ne sont plus sur mon dos...), je goûtais enfin pour la première fois depuis mon enfance à la liberté, j'en avais tellement chié pendant 15 ans que j'ai fini par complètement me relâcher...
J'ai passé toute la 2e année en distanciel (2020-2021), et autant vous dire que j'ai développé un ÉNORME poil sous la main: je séchais littéralement TOUS les cours, n'avais ni cahier, ni classeur (je me disais que ça servait à rien vu qu'on avait les cours et tds en version numérique
), ne foutais plus rien, et rattrapais systématiquement 2 mois de cours une semaine avant l'exam (voire, parfois, seulement 1 week-end avant
) Et pourtant, malgré tout ça, j'arrivais encore à obtenir de bonnes notes en maths (sans être excellent), et bien que mes résultats sur toutes les autres matières étaient calamiteux, j'ai quand même validé mon année
J'arrive donc en 3e année en ayant quasi rien foutu pendant presque 2 ans, en ayant pris de mauvaises habitudes, en ayant accumulé de grosses lacunes et perdu beaucoup de reflexes, sans vraiment m'en rendre compte...
Le choc arrive avec les premières notes de 3e année : je minore soudainement la promo, peine à obtenir la moyenne, puis fini viré de mon école d'ingé pour résultats très insuffisants
Je me réoriente alors en L3 maths, déterminé à travailler plus sérieusement, mais là encore, grosse galère : j'ai du mal à suivre le rythme (le cours avance vite tandis que j'ai du mal à me débarasser totalement de mes habitudes de branleur) + j'ai trop de lacunes + ayant été auparavant en école d'ingé post-bac et non en licence de maths, il y a un tas de notions vues en licence qui sont considérées comme acquises en L3, et que moi je n'ai jamais étudiées...
Je parviens néanmoins à valider la L3 maths, mais de justesse et avec un niveau fragile
Je me retrouve donc actuellement en M1 Maths, et ça ne va pas du tout :
Je minore à nouveau ma promo de loin
, je ne suis pas sûr de réussir à valider l'année, et le redoublement n'est pas automatique (en d'autres termes, si je ne valide pas, je me fais tout simplement virer du Master...)
Les cours s'arrêtent fin février, car à partir de mars, on doit être en stage de 6 mois (stage que je n'ai toujours pas trouvé, personne ne veut me prendre avec mon parcours et mes notes
)
Bref, vu mes notes et mon retard, les chances que je me fassent virer sont extrêmement grandes.
Mes parents ne sont au courant de rien, eux qui ont fait énormément de sacrifices et s'étaient battus plusieurs années pour que je réussisse dans la vie, traumatisés par ce qu'on avait dit de moi en petite section, je n'ose pas imaginer leur réaction en voyant le déchet que je suis devenu.
Certes, ils m'ont peut-être un peu trop tenu par la main, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi je suis devenu aussi branleur par la suite lorsque j'étais seul, mais quand on se met à leur place, ils ont leur part de raison.
Bref, les kheys, je suis perdu, que faire ?
Il y a 10 ans, on m'imaginait promu un avenir brillant, aujourd'hui, je suis à deux doigts de finir desco
Désolé pour le pavé mais fallait que tout sorte
Tout commença lorsque je suis entré en petite section :
J'avais un retard de language, ne savais quasiment pas parler, ne réagissais pas aux instructions, ni même à mon prénom (car chez moi on me surnommait Loulou h24 à l'époque
Mais mes parents n'ont pas cru à son diagnostic, mais au contraire, ils voyaient en moi un potentiel inexploité. Ils se sont alors mis à me faire travailler énormément en dehors de l'école et à suivre mes études de près.
Et ça a payé : en seulement quelques mois, je rattrape mon retard par rapport à mes camarades, puis prend de l'avance : en fin de maternelle, je maîtrise additions/soustractions mais aussi multiplications avec de grands chiffres, les nombres décimaux et les nombres négatifs, et je lis très fluidement et écris bien lisiblement, sous le regard médusé des enseignants et camarades
𝗣𝗥𝗜𝗠𝗔𝗜𝗥𝗘 :
J'ai 1 à 2 ans d'avance par rapport à mes camarades sur le programme de maths et français, on propose de me faire sauter une classe mais mes parents refusent.
Ils continuent à me faire bosser en dehors des cours, ma mère a carrément stoppé son activité professionnelle pour s'occuper pleinement de mon éducation. Vers le CM1/CM2, je me retrouve à tryhard de 17h à 23h/minuit quasi tous les jours après l'école.
Bien sûr, encore une fois, ça paye : je majore systématiquement et de loin toutes les classes de mon niveau, l'équipe éducative est impressionnée, je suis vu comme un crack qui ira loin
Voici mon bulletin de CM2 pour vous donner une idée :
Bref, jusque là, tout allait bien, on a finalement prouvé que j'étais le contraire de ce qu'on pensait de moi en petite section
𝗖𝗢𝗟𝗟𝗘𝗚𝗘/𝗟𝗬𝗖𝗘𝗘 :
J'intègre un collège/lycée privé à côté de chez moi qui récupère toutes les têtes de classe de la ville, connu dans le département pour ses excellents résultats au brevet comme au bac, mais inconnu à l'échelle nationale.
A partir de mon entrée au collège, je n'ai plus jamais été premier en moyenne générale.
Au collège, il y avait des hauts et des bas mais je m'en sortais globalement très bien, généralement dans le top5, de temps en temps premier en maths, toujours suivi de près par mes parents. Brevet mention TB.
Mais au lycée, lors de l'entrée en filière scientifique, il y a une 2e sélection : je me retrouve alors entouré de cracks dans ma classe (sur les 37 élèves de la classe, le tiers a eu 20 au bac de maths, et 29 ont eu la mention TB dont 3 avec 20+
De plus, le lycée va au-delà des attendus du bac et sous-note les élèves. Du coup, à partir de la Première, je ne deviens que moyen : 13 de moyenne générale, dans la moyenne basse de la classe.... Par ailleurs, toujours très suivi par mes parents, j'en deviens trop dépendant sans m'en rendre compte.
Pour parcoursup, je n'ai mis que des prépas top 30, persuadé qu'ils allaient prendre en compte le niveau de mon lycée, mais que dalle. Résultat : malgré ma mention TB au bac avec 20 en maths, je me retrouve refusé à toutes les prépas auxquelles j'ai postulé. Mon premier gros échec, le début de ma descente aux enfers.
𝗘𝗧𝗨𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗨𝗣 :
Je me retrouve alors en école d'ingé post-bac. Le bac étant passé, et étant enfin majeur, mes parents me laissent enfin bosser par moi-même et cessent de me suivre.
En 1ère année d'école d'ingé post-bac, en grande partie grâce à mon lycée, je majore les maths de loin, et me retrouve classé dans le top 1% de tous les L1 de ma fac en maths
A partir du début du deuxième semestre, je prends énormément la confiance et bosse de moins en moins... 1 mois après, c'est le premier confinement, nous sommes alors en mars 2020.
Etant pour la première fois livré à moi-même (cours à distance, présence en visio non obligatoire, parents qui ne sont plus sur mon dos...), je goûtais enfin pour la première fois depuis mon enfance à la liberté, j'en avais tellement chié pendant 15 ans que j'ai fini par complètement me relâcher...
J'ai passé toute la 2e année en distanciel (2020-2021), et autant vous dire que j'ai développé un ÉNORME poil sous la main: je séchais littéralement TOUS les cours, n'avais ni cahier, ni classeur (je me disais que ça servait à rien vu qu'on avait les cours et tds en version numérique
J'arrive donc en 3e année en ayant quasi rien foutu pendant presque 2 ans, en ayant pris de mauvaises habitudes, en ayant accumulé de grosses lacunes et perdu beaucoup de reflexes, sans vraiment m'en rendre compte...
Le choc arrive avec les premières notes de 3e année : je minore soudainement la promo, peine à obtenir la moyenne, puis fini viré de mon école d'ingé pour résultats très insuffisants
Je me réoriente alors en L3 maths, déterminé à travailler plus sérieusement, mais là encore, grosse galère : j'ai du mal à suivre le rythme (le cours avance vite tandis que j'ai du mal à me débarasser totalement de mes habitudes de branleur) + j'ai trop de lacunes + ayant été auparavant en école d'ingé post-bac et non en licence de maths, il y a un tas de notions vues en licence qui sont considérées comme acquises en L3, et que moi je n'ai jamais étudiées...
Je parviens néanmoins à valider la L3 maths, mais de justesse et avec un niveau fragile
Je me retrouve donc actuellement en M1 Maths, et ça ne va pas du tout :
Je minore à nouveau ma promo de loin
Les cours s'arrêtent fin février, car à partir de mars, on doit être en stage de 6 mois (stage que je n'ai toujours pas trouvé, personne ne veut me prendre avec mon parcours et mes notes
Bref, vu mes notes et mon retard, les chances que je me fassent virer sont extrêmement grandes.
Mes parents ne sont au courant de rien, eux qui ont fait énormément de sacrifices et s'étaient battus plusieurs années pour que je réussisse dans la vie, traumatisés par ce qu'on avait dit de moi en petite section, je n'ose pas imaginer leur réaction en voyant le déchet que je suis devenu.
Certes, ils m'ont peut-être un peu trop tenu par la main, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi je suis devenu aussi branleur par la suite lorsque j'étais seul, mais quand on se met à leur place, ils ont leur part de raison.
Bref, les kheys, je suis perdu, que faire ?
Il y a 10 ans, on m'imaginait promu un avenir brillant, aujourd'hui, je suis à deux doigts de finir desco
Désolé pour le pavé mais fallait que tout sorte
𝗠𝗔𝗧𝗘𝗥𝗡𝗘𝗟𝗟𝗘
Tout commença lorsque je suis entré en petite section :
J'avais un retard de language, ne savais quasiment pas parler, ne réagissais pas aux instructions, ni même à mon prénom (car chez moi on me surnommait Loulou h24 à l'époque
). Ma maitresse de l'époque affirmait que j'avais des problèmes d'apprentissage, que j'étais anormal, que je ne pourrai jamais suivre en cp, et j'étais accompagné par une auxilière de vie et un psy
Mais mes parents n'ont pas cru à son diagnostic, mais au contraire, ils voyaient en moi un potentiel inexploité. Ils se sont alors mis à me faire travailler énormément en dehors de l'école et à suivre mes études de près.
Et ça a payé : en seulement quelques mois, je rattrape mon retard par rapport à mes camarades, puis prend de l'avance : en fin de maternelle, je maîtrise additions/soustractions mais aussi multiplications avec de grands chiffres, les nombres décimaux et les nombres négatifs, et je lis très fluidement et écris bien lisiblement, sous le regard médusé des enseignants et camarades
𝗣𝗥𝗜𝗠𝗔𝗜𝗥𝗘 :
J'ai 1 à 2 ans d'avance par rapport à mes camarades sur le programme de maths et français, on propose de me faire sauter une classe mais mes parents refusent.
Ils continuent à me faire bosser en dehors des cours, ma mère a carrément stoppé son activité professionnelle pour s'occuper pleinement de mon éducation. Vers le CM1/CM2, je me retrouve à tryhard de 17h à 23h/minuit quasi tous les jours après l'école.
Bien sûr, encore une fois, ça paye : je majore systématiquement et de loin toutes les classes de mon niveau, l'équipe éducative est impressionnée, je suis vu comme un crack qui ira loin
Voici mon bulletin de CM2 pour vous donner une idée :
Bref, jusque là, tout allait bien, on a finalement prouvé que j'étais le contraire de ce qu'on pensait de moi en petite section
𝗖𝗢𝗟𝗟𝗘𝗚𝗘/𝗟𝗬𝗖𝗘𝗘 :
J'intègre un collège/lycée privé à côté de chez moi qui récupère toutes les têtes de classe de la ville, connu dans le département pour ses excellents résultats au brevet comme au bac, mais inconnu à l'échelle nationale.
A partir de mon entrée au collège, je n'ai plus jamais été premier en moyenne générale.
Au collège, il y avait des hauts et des bas mais je m'en sortais globalement très bien, généralement dans le top5, de temps en temps premier en maths, toujours suivi de près par mes parents. Brevet mention TB.
Mais au lycée, lors de l'entrée en filière scientifique, il y a une 2e sélection : je me retrouve alors entouré de cracks dans ma classe (sur les 37 élèves de la classe, le tiers a eu 20 au bac de maths, et 29 ont eu la mention TB dont 3 avec 20+
)
De plus, le lycée va au-delà des attendus du bac et sous-note les élèves. Du coup, à partir de la Première, je ne deviens que moyen : 13 de moyenne générale, dans la moyenne basse de la classe.... Par ailleurs, toujours très suivi par mes parents, j'en deviens trop dépendant sans m'en rendre compte.
Pour parcoursup, je n'ai mis que des prépas top 30, persuadé qu'ils allaient prendre en compte le niveau de mon lycée, mais que dalle. Résultat : malgré ma mention TB au bac avec 20 en maths, je me retrouve refusé à toutes les prépas auxquelles j'ai postulé. Mon premier gros échec, le début de ma descente aux enfers.
𝗘𝗧𝗨𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗨𝗣 :
Je me retrouve alors en école d'ingé post-bac. Le bac étant passé, et étant enfin majeur, mes parents me laissent enfin bosser par moi-même et cessent de me suivre.
En 1ère année d'école d'ingé post-bac, en grande partie grâce à mon lycée, je majore les maths de loin, et me retrouve classé dans le top 1% de tous les L1 de ma fac en maths
(bien que je négligeais toutes les autres matières
)
A partir du début du deuxième semestre, je prends énormément la confiance et bosse de moins en moins... 1 mois après, c'est le premier confinement, nous sommes alors en mars 2020.
Etant pour la première fois livré à moi-même (cours à distance, présence en visio non obligatoire, parents qui ne sont plus sur mon dos...), je goûtais enfin pour la première fois depuis mon enfance à la liberté, j'en avais tellement chié pendant 15 ans que j'ai fini par complètement me relâcher...
J'ai passé toute la 2e année en distanciel (2020-2021), et autant vous dire que j'ai développé un ÉNORME poil sous la main: je séchais littéralement TOUS les cours, n'avais ni cahier, ni classeur (je me disais que ça servait à rien vu qu'on avait les cours et tds en version numérique
), ne foutais plus rien, et rattrapais systématiquement 2 mois de cours une semaine avant l'exam (voire, parfois, seulement 1 week-end avant
) Et pourtant, malgré tout ça, j'arrivais encore à obtenir de bonnes notes en maths (sans être excellent), et bien que mes résultats sur toutes les autres matières étaient calamiteux, j'ai quand même validé mon année
J'arrive donc en 3e année en ayant quasi rien foutu pendant presque 2 ans, en ayant pris de mauvaises habitudes, en ayant accumulé de grosses lacunes et perdu beaucoup de reflexes, sans vraiment m'en rendre compte...
Le choc arrive avec les premières notes de 3e année : je minore soudainement la promo, peine à obtenir la moyenne, puis fini viré de mon école d'ingé pour résultats très insuffisants
Je me réoriente alors en L3 maths, déterminé à travailler plus sérieusement, mais là encore, grosse galère : j'ai du mal à suivre le rythme (le cours avance vite tandis que j'ai du mal à me débarasser totalement de mes habitudes de branleur) + j'ai trop de lacunes + ayant été auparavant en école d'ingé post-bac et non en licence de maths, il y a un tas de notions vues en licence qui sont considérées comme acquises en L3, et que moi je n'ai jamais étudiées...
Je parviens néanmoins à valider la L3 maths, mais de justesse et avec un niveau fragile
Je me retrouve donc actuellement en M1 Maths, et ça ne va pas du tout :
Je minore à nouveau ma promo de loin
, je ne suis pas sûr de réussir à valider l'année, et le redoublement n'est pas automatique (en d'autres termes, si je ne valide pas, je me fais tout simplement virer du Master...)
Les cours s'arrêtent fin février, car à partir de mars, on doit être en stage de 6 mois (stage que je n'ai toujours pas trouvé, personne ne veut me prendre avec mon parcours et mes notes
)
Bref, vu mes notes et mon retard, les chances que je me fassent virer sont extrêmement grandes.
Mes parents ne sont au courant de rien, eux qui ont fait énormément de sacrifices et s'étaient battus plusieurs années pour que je réussisse dans la vie, traumatisés par ce qu'on avait dit de moi en petite section, je n'ose pas imaginer leur réaction en voyant le déchet que je suis devenu.
Certes, ils m'ont peut-être un peu trop tenu par la main, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi je suis devenu aussi branleur par la suite lorsque j'étais seul, mais quand on se met à leur place, ils ont leur part de raison.
Bref, les kheys, je suis perdu, que faire ?
Il y a 10 ans, on m'imaginait promu un avenir brillant, aujourd'hui, je suis à deux doigts de finir desco
Désolé pour le pavé mais fallait que tout sorte
Tout commença lorsque je suis entré en petite section :
J'avais un retard de language, ne savais quasiment pas parler, ne réagissais pas aux instructions, ni même à mon prénom (car chez moi on me surnommait Loulou h24 à l'époque
Mais mes parents n'ont pas cru à son diagnostic, mais au contraire, ils voyaient en moi un potentiel inexploité. Ils se sont alors mis à me faire travailler énormément en dehors de l'école et à suivre mes études de près.
Et ça a payé : en seulement quelques mois, je rattrape mon retard par rapport à mes camarades, puis prend de l'avance : en fin de maternelle, je maîtrise additions/soustractions mais aussi multiplications avec de grands chiffres, les nombres décimaux et les nombres négatifs, et je lis très fluidement et écris bien lisiblement, sous le regard médusé des enseignants et camarades
𝗣𝗥𝗜𝗠𝗔𝗜𝗥𝗘 :
J'ai 1 à 2 ans d'avance par rapport à mes camarades sur le programme de maths et français, on propose de me faire sauter une classe mais mes parents refusent.
Ils continuent à me faire bosser en dehors des cours, ma mère a carrément stoppé son activité professionnelle pour s'occuper pleinement de mon éducation. Vers le CM1/CM2, je me retrouve à tryhard de 17h à 23h/minuit quasi tous les jours après l'école.
Bien sûr, encore une fois, ça paye : je majore systématiquement et de loin toutes les classes de mon niveau, l'équipe éducative est impressionnée, je suis vu comme un crack qui ira loin
Voici mon bulletin de CM2 pour vous donner une idée :
Bref, jusque là, tout allait bien, on a finalement prouvé que j'étais le contraire de ce qu'on pensait de moi en petite section
𝗖𝗢𝗟𝗟𝗘𝗚𝗘/𝗟𝗬𝗖𝗘𝗘 :
J'intègre un collège/lycée privé à côté de chez moi qui récupère toutes les têtes de classe de la ville, connu dans le département pour ses excellents résultats au brevet comme au bac, mais inconnu à l'échelle nationale.
A partir de mon entrée au collège, je n'ai plus jamais été premier en moyenne générale.
Au collège, il y avait des hauts et des bas mais je m'en sortais globalement très bien, généralement dans le top5, de temps en temps premier en maths, toujours suivi de près par mes parents. Brevet mention TB.
Mais au lycée, lors de l'entrée en filière scientifique, il y a une 2e sélection : je me retrouve alors entouré de cracks dans ma classe (sur les 37 élèves de la classe, le tiers a eu 20 au bac de maths, et 29 ont eu la mention TB dont 3 avec 20+
De plus, le lycée va au-delà des attendus du bac et sous-note les élèves. Du coup, à partir de la Première, je ne deviens que moyen : 13 de moyenne générale, dans la moyenne basse de la classe.... Par ailleurs, toujours très suivi par mes parents, j'en deviens trop dépendant sans m'en rendre compte.
Pour parcoursup, je n'ai mis que des prépas top 30, persuadé qu'ils allaient prendre en compte le niveau de mon lycée, mais que dalle. Résultat : malgré ma mention TB au bac avec 20 en maths, je me retrouve refusé à toutes les prépas auxquelles j'ai postulé. Mon premier gros échec, le début de ma descente aux enfers.
𝗘𝗧𝗨𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗨𝗣 :
Je me retrouve alors en école d'ingé post-bac. Le bac étant passé, et étant enfin majeur, mes parents me laissent enfin bosser par moi-même et cessent de me suivre.
En 1ère année d'école d'ingé post-bac, en grande partie grâce à mon lycée, je majore les maths de loin, et me retrouve classé dans le top 1% de tous les L1 de ma fac en maths
A partir du début du deuxième semestre, je prends énormément la confiance et bosse de moins en moins... 1 mois après, c'est le premier confinement, nous sommes alors en mars 2020.
Etant pour la première fois livré à moi-même (cours à distance, présence en visio non obligatoire, parents qui ne sont plus sur mon dos...), je goûtais enfin pour la première fois depuis mon enfance à la liberté, j'en avais tellement chié pendant 15 ans que j'ai fini par complètement me relâcher...
J'ai passé toute la 2e année en distanciel (2020-2021), et autant vous dire que j'ai développé un ÉNORME poil sous la main: je séchais littéralement TOUS les cours, n'avais ni cahier, ni classeur (je me disais que ça servait à rien vu qu'on avait les cours et tds en version numérique
J'arrive donc en 3e année en ayant quasi rien foutu pendant presque 2 ans, en ayant pris de mauvaises habitudes, en ayant accumulé de grosses lacunes et perdu beaucoup de reflexes, sans vraiment m'en rendre compte...
Le choc arrive avec les premières notes de 3e année : je minore soudainement la promo, peine à obtenir la moyenne, puis fini viré de mon école d'ingé pour résultats très insuffisants
Je me réoriente alors en L3 maths, déterminé à travailler plus sérieusement, mais là encore, grosse galère : j'ai du mal à suivre le rythme (le cours avance vite tandis que j'ai du mal à me débarasser totalement de mes habitudes de branleur) + j'ai trop de lacunes + ayant été auparavant en école d'ingé post-bac et non en licence de maths, il y a un tas de notions vues en licence qui sont considérées comme acquises en L3, et que moi je n'ai jamais étudiées...
Je parviens néanmoins à valider la L3 maths, mais de justesse et avec un niveau fragile
Je me retrouve donc actuellement en M1 Maths, et ça ne va pas du tout :
Je minore à nouveau ma promo de loin
Les cours s'arrêtent fin février, car à partir de mars, on doit être en stage de 6 mois (stage que je n'ai toujours pas trouvé, personne ne veut me prendre avec mon parcours et mes notes
Bref, vu mes notes et mon retard, les chances que je me fassent virer sont extrêmement grandes.
Mes parents ne sont au courant de rien, eux qui ont fait énormément de sacrifices et s'étaient battus plusieurs années pour que je réussisse dans la vie, traumatisés par ce qu'on avait dit de moi en petite section, je n'ose pas imaginer leur réaction en voyant le déchet que je suis devenu.
Certes, ils m'ont peut-être un peu trop tenu par la main, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi je suis devenu aussi branleur par la suite lorsque j'étais seul, mais quand on se met à leur place, ils ont leur part de raison.
Bref, les kheys, je suis perdu, que faire ?
Il y a 10 ans, on m'imaginait promu un avenir brillant, aujourd'hui, je suis à deux doigts de finir desco
Désolé pour le pavé mais fallait que tout sorte
𝗠𝗔𝗧𝗘𝗥𝗡𝗘𝗟𝗟𝗘
Tout commença lorsque je suis entré en petite section :
J'avais un retard de language, ne savais quasiment pas parler, ne réagissais pas aux instructions, ni même à mon prénom (car chez moi on me surnommait Loulou h24 à l'époque
). Ma maitresse de l'époque affirmait que j'avais des problèmes d'apprentissage, que j'étais anormal, que je ne pourrai jamais suivre en cp, et j'étais accompagné par une auxilière de vie et un psy
Mais mes parents n'ont pas cru à son diagnostic, mais au contraire, ils voyaient en moi un potentiel inexploité. Ils se sont alors mis à me faire travailler énormément en dehors de l'école et à suivre mes études de près.
Et ça a payé : en seulement quelques mois, je rattrape mon retard par rapport à mes camarades, puis prend de l'avance : en fin de maternelle, je maîtrise additions/soustractions mais aussi multiplications avec de grands chiffres, les nombres décimaux et les nombres négatifs, et je lis très fluidement et écris bien lisiblement, sous le regard médusé des enseignants et camarades
𝗣𝗥𝗜𝗠𝗔𝗜𝗥𝗘 :
J'ai 1 à 2 ans d'avance par rapport à mes camarades sur le programme de maths et français, on propose de me faire sauter une classe mais mes parents refusent.
Ils continuent à me faire bosser en dehors des cours, ma mère a carrément stoppé son activité professionnelle pour s'occuper pleinement de mon éducation. Vers le CM1/CM2, je me retrouve à tryhard de 17h à 23h/minuit quasi tous les jours après l'école.
Bien sûr, encore une fois, ça paye : je majore systématiquement et de loin toutes les classes de mon niveau, l'équipe éducative est impressionnée, je suis vu comme un crack qui ira loin
Voici mon bulletin de CM2 pour vous donner une idée :
Bref, jusque là, tout allait bien, on a finalement prouvé que j'étais le contraire de ce qu'on pensait de moi en petite section
𝗖𝗢𝗟𝗟𝗘𝗚𝗘/𝗟𝗬𝗖𝗘𝗘 :
J'intègre un collège/lycée privé à côté de chez moi qui récupère toutes les têtes de classe de la ville, connu dans le département pour ses excellents résultats au brevet comme au bac, mais inconnu à l'échelle nationale.
A partir de mon entrée au collège, je n'ai plus jamais été premier en moyenne générale.
Au collège, il y avait des hauts et des bas mais je m'en sortais globalement très bien, généralement dans le top5, de temps en temps premier en maths, toujours suivi de près par mes parents. Brevet mention TB.
Mais au lycée, lors de l'entrée en filière scientifique, il y a une 2e sélection : je me retrouve alors entouré de cracks dans ma classe (sur les 37 élèves de la classe, le tiers a eu 20 au bac de maths, et 29 ont eu la mention TB dont 3 avec 20+
)
De plus, le lycée va au-delà des attendus du bac et sous-note les élèves. Du coup, à partir de la Première, je ne deviens que moyen : 13 de moyenne générale, dans la moyenne basse de la classe.... Par ailleurs, toujours très suivi par mes parents, j'en deviens trop dépendant sans m'en rendre compte.
Pour parcoursup, je n'ai mis que des prépas top 30, persuadé qu'ils allaient prendre en compte le niveau de mon lycée, mais que dalle. Résultat : malgré ma mention TB au bac avec 20 en maths, je me retrouve refusé à toutes les prépas auxquelles j'ai postulé. Mon premier gros échec, le début de ma descente aux enfers.
𝗘𝗧𝗨𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗨𝗣 :
Je me retrouve alors en école d'ingé post-bac. Le bac étant passé, et étant enfin majeur, mes parents me laissent enfin bosser par moi-même et cessent de me suivre.
En 1ère année d'école d'ingé post-bac, en grande partie grâce à mon lycée, je majore les maths de loin, et me retrouve classé dans le top 1% de tous les L1 de ma fac en maths
(bien que je négligeais toutes les autres matières
)
A partir du début du deuxième semestre, je prends énormément la confiance et bosse de moins en moins... 1 mois après, c'est le premier confinement, nous sommes alors en mars 2020.
Etant pour la première fois livré à moi-même (cours à distance, présence en visio non obligatoire, parents qui ne sont plus sur mon dos...), je goûtais enfin pour la première fois depuis mon enfance à la liberté, j'en avais tellement chié pendant 15 ans que j'ai fini par complètement me relâcher...
J'ai passé toute la 2e année en distanciel (2020-2021), et autant vous dire que j'ai développé un ÉNORME poil sous la main: je séchais littéralement TOUS les cours, n'avais ni cahier, ni classeur (je me disais que ça servait à rien vu qu'on avait les cours et tds en version numérique
), ne foutais plus rien, et rattrapais systématiquement 2 mois de cours une semaine avant l'exam (voire, parfois, seulement 1 week-end avant
) Et pourtant, malgré tout ça, j'arrivais encore à obtenir de bonnes notes en maths (sans être excellent), et bien que mes résultats sur toutes les autres matières étaient calamiteux, j'ai quand même validé mon année
J'arrive donc en 3e année en ayant quasi rien foutu pendant presque 2 ans, en ayant pris de mauvaises habitudes, en ayant accumulé de grosses lacunes et perdu beaucoup de reflexes, sans vraiment m'en rendre compte...
Le choc arrive avec les premières notes de 3e année : je minore soudainement la promo, peine à obtenir la moyenne, puis fini viré de mon école d'ingé pour résultats très insuffisants
Je me réoriente alors en L3 maths, déterminé à travailler plus sérieusement, mais là encore, grosse galère : j'ai du mal à suivre le rythme (le cours avance vite tandis que j'ai du mal à me débarasser totalement de mes habitudes de branleur) + j'ai trop de lacunes + ayant été auparavant en école d'ingé post-bac et non en licence de maths, il y a un tas de notions vues en licence qui sont considérées comme acquises en L3, et que moi je n'ai jamais étudiées...
Je parviens néanmoins à valider la L3 maths, mais de justesse et avec un niveau fragile
Je me retrouve donc actuellement en M1 Maths, et ça ne va pas du tout :
Je minore à nouveau ma promo de loin
, je ne suis pas sûr de réussir à valider l'année, et le redoublement n'est pas automatique (en d'autres termes, si je ne valide pas, je me fais tout simplement virer du Master...)
Les cours s'arrêtent fin février, car à partir de mars, on doit être en stage de 6 mois (stage que je n'ai toujours pas trouvé, personne ne veut me prendre avec mon parcours et mes notes
)
Bref, vu mes notes et mon retard, les chances que je me fassent virer sont extrêmement grandes.
Mes parents ne sont au courant de rien, eux qui ont fait énormément de sacrifices et s'étaient battus plusieurs années pour que je réussisse dans la vie, traumatisés par ce qu'on avait dit de moi en petite section, je n'ose pas imaginer leur réaction en voyant le déchet que je suis devenu.
Certes, ils m'ont peut-être un peu trop tenu par la main, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi je suis devenu aussi branleur par la suite lorsque j'étais seul, mais quand on se met à leur place, ils ont leur part de raison.
Bref, les kheys, je suis perdu, que faire ?
Il y a 10 ans, on m'imaginait promu un avenir brillant, aujourd'hui, je suis à deux doigts de finir desco
Désolé pour le pavé mais fallait que tout sorte
Tout commença lorsque je suis entré en petite section :
J'avais un retard de language, ne savais quasiment pas parler, ne réagissais pas aux instructions, ni même à mon prénom (car chez moi on me surnommait Loulou h24 à l'époque
Mais mes parents n'ont pas cru à son diagnostic, mais au contraire, ils voyaient en moi un potentiel inexploité. Ils se sont alors mis à me faire travailler énormément en dehors de l'école et à suivre mes études de près.
Et ça a payé : en seulement quelques mois, je rattrape mon retard par rapport à mes camarades, puis prend de l'avance : en fin de maternelle, je maîtrise additions/soustractions mais aussi multiplications avec de grands chiffres, les nombres décimaux et les nombres négatifs, et je lis très fluidement et écris bien lisiblement, sous le regard médusé des enseignants et camarades
𝗣𝗥𝗜𝗠𝗔𝗜𝗥𝗘 :
J'ai 1 à 2 ans d'avance par rapport à mes camarades sur le programme de maths et français, on propose de me faire sauter une classe mais mes parents refusent.
Ils continuent à me faire bosser en dehors des cours, ma mère a carrément stoppé son activité professionnelle pour s'occuper pleinement de mon éducation. Vers le CM1/CM2, je me retrouve à tryhard de 17h à 23h/minuit quasi tous les jours après l'école.
Bien sûr, encore une fois, ça paye : je majore systématiquement et de loin toutes les classes de mon niveau, l'équipe éducative est impressionnée, je suis vu comme un crack qui ira loin
Voici mon bulletin de CM2 pour vous donner une idée :
Bref, jusque là, tout allait bien, on a finalement prouvé que j'étais le contraire de ce qu'on pensait de moi en petite section
𝗖𝗢𝗟𝗟𝗘𝗚𝗘/𝗟𝗬𝗖𝗘𝗘 :
J'intègre un collège/lycée privé à côté de chez moi qui récupère toutes les têtes de classe de la ville, connu dans le département pour ses excellents résultats au brevet comme au bac, mais inconnu à l'échelle nationale.
A partir de mon entrée au collège, je n'ai plus jamais été premier en moyenne générale.
Au collège, il y avait des hauts et des bas mais je m'en sortais globalement très bien, généralement dans le top5, de temps en temps premier en maths, toujours suivi de près par mes parents. Brevet mention TB.
Mais au lycée, lors de l'entrée en filière scientifique, il y a une 2e sélection : je me retrouve alors entouré de cracks dans ma classe (sur les 37 élèves de la classe, le tiers a eu 20 au bac de maths, et 29 ont eu la mention TB dont 3 avec 20+
De plus, le lycée va au-delà des attendus du bac et sous-note les élèves. Du coup, à partir de la Première, je ne deviens que moyen : 13 de moyenne générale, dans la moyenne basse de la classe.... Par ailleurs, toujours très suivi par mes parents, j'en deviens trop dépendant sans m'en rendre compte.
Pour parcoursup, je n'ai mis que des prépas top 30, persuadé qu'ils allaient prendre en compte le niveau de mon lycée, mais que dalle. Résultat : malgré ma mention TB au bac avec 20 en maths, je me retrouve refusé à toutes les prépas auxquelles j'ai postulé. Mon premier gros échec, le début de ma descente aux enfers.
𝗘𝗧𝗨𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗨𝗣 :
Je me retrouve alors en école d'ingé post-bac. Le bac étant passé, et étant enfin majeur, mes parents me laissent enfin bosser par moi-même et cessent de me suivre.
En 1ère année d'école d'ingé post-bac, en grande partie grâce à mon lycée, je majore les maths de loin, et me retrouve classé dans le top 1% de tous les L1 de ma fac en maths
A partir du début du deuxième semestre, je prends énormément la confiance et bosse de moins en moins... 1 mois après, c'est le premier confinement, nous sommes alors en mars 2020.
Etant pour la première fois livré à moi-même (cours à distance, présence en visio non obligatoire, parents qui ne sont plus sur mon dos...), je goûtais enfin pour la première fois depuis mon enfance à la liberté, j'en avais tellement chié pendant 15 ans que j'ai fini par complètement me relâcher...
J'ai passé toute la 2e année en distanciel (2020-2021), et autant vous dire que j'ai développé un ÉNORME poil sous la main: je séchais littéralement TOUS les cours, n'avais ni cahier, ni classeur (je me disais que ça servait à rien vu qu'on avait les cours et tds en version numérique
J'arrive donc en 3e année en ayant quasi rien foutu pendant presque 2 ans, en ayant pris de mauvaises habitudes, en ayant accumulé de grosses lacunes et perdu beaucoup de reflexes, sans vraiment m'en rendre compte...
Le choc arrive avec les premières notes de 3e année : je minore soudainement la promo, peine à obtenir la moyenne, puis fini viré de mon école d'ingé pour résultats très insuffisants
Je me réoriente alors en L3 maths, déterminé à travailler plus sérieusement, mais là encore, grosse galère : j'ai du mal à suivre le rythme (le cours avance vite tandis que j'ai du mal à me débarasser totalement de mes habitudes de branleur) + j'ai trop de lacunes + ayant été auparavant en école d'ingé post-bac et non en licence de maths, il y a un tas de notions vues en licence qui sont considérées comme acquises en L3, et que moi je n'ai jamais étudiées...
Je parviens néanmoins à valider la L3 maths, mais de justesse et avec un niveau fragile
Je me retrouve donc actuellement en M1 Maths, et ça ne va pas du tout :
Je minore à nouveau ma promo de loin
Les cours s'arrêtent fin février, car à partir de mars, on doit être en stage de 6 mois (stage que je n'ai toujours pas trouvé, personne ne veut me prendre avec mon parcours et mes notes
Bref, vu mes notes et mon retard, les chances que je me fassent virer sont extrêmement grandes.
Mes parents ne sont au courant de rien, eux qui ont fait énormément de sacrifices et s'étaient battus plusieurs années pour que je réussisse dans la vie, traumatisés par ce qu'on avait dit de moi en petite section, je n'ose pas imaginer leur réaction en voyant le déchet que je suis devenu.
Certes, ils m'ont peut-être un peu trop tenu par la main, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi je suis devenu aussi branleur par la suite lorsque j'étais seul, mais quand on se met à leur place, ils ont leur part de raison.
Bref, les kheys, je suis perdu, que faire ?
Il y a 10 ans, on m'imaginait promu un avenir brillant, aujourd'hui, je suis à deux doigts de finir desco
Désolé pour le pavé mais fallait que tout sorte
C'était quoi ton école d'ingé ? Bon courage pour ton master en tout cas. Perso semaine d'exam actuellement
Regardez Welcome to the NHK !!!!
Je peux toujours tenter de postuler dans un autre master mais peu de chances que j'en trouve un autre qui voudra me prendre, déjà que celui-là je l'ai eu vraiment de justesse et par miracle (j'ai validé la licence à 10)
C'était quoi ton école d'ingé ? Bon courage pour ton master en tout cas. Perso semaine d'exam actuellement
Une e3a Polytech
Cimer khey courage pour tes exams ça devrait aller si tu ne fais pas comme moi
Cimer khey courage pour tes exams ça devrait aller si tu ne fais pas comme moi
"J'ai raté mes etudes"
"Je suis en M1"
"Je suis en M1"
"J'ai raté mes etudes"
"Je suis en M1"
"Je suis en M1"
T'as vu mes notes ?
𝗠𝗔𝗧𝗘𝗥𝗡𝗘𝗟𝗟𝗘
Tout commença lorsque je suis entré en petite section :
J'avais un retard de language, ne savais quasiment pas parler, ne réagissais pas aux instructions, ni même à mon prénom (car chez moi on me surnommait Loulou h24 à l'époque
). Ma maitresse de l'époque affirmait que j'avais des problèmes d'apprentissage, que j'étais anormal, que je ne pourrai jamais suivre en cp, et j'étais accompagné par une auxilière de vie et un psy
Mais mes parents n'ont pas cru à son diagnostic, mais au contraire, ils voyaient en moi un potentiel inexploité. Ils se sont alors mis à me faire travailler énormément en dehors de l'école et à suivre mes études de près.
Et ça a payé : en seulement quelques mois, je rattrape mon retard par rapport à mes camarades, puis prend de l'avance : en fin de maternelle, je maîtrise additions/soustractions mais aussi multiplications avec de grands chiffres, les nombres décimaux et les nombres négatifs, et je lis très fluidement et écris bien lisiblement, sous le regard médusé des enseignants et camarades
𝗣𝗥𝗜𝗠𝗔𝗜𝗥𝗘 :
J'ai 1 à 2 ans d'avance par rapport à mes camarades sur le programme de maths et français, on propose de me faire sauter une classe mais mes parents refusent.
Ils continuent à me faire bosser en dehors des cours, ma mère a carrément stoppé son activité professionnelle pour s'occuper pleinement de mon éducation. Vers le CM1/CM2, je me retrouve à tryhard de 17h à 23h/minuit quasi tous les jours après l'école.
Bien sûr, encore une fois, ça paye : je majore systématiquement et de loin toutes les classes de mon niveau, l'équipe éducative est impressionnée, je suis vu comme un crack qui ira loin
Voici mon bulletin de CM2 pour vous donner une idée :
Bref, jusque là, tout allait bien, on a finalement prouvé que j'étais le contraire de ce qu'on pensait de moi en petite section
𝗖𝗢𝗟𝗟𝗘𝗚𝗘/𝗟𝗬𝗖𝗘𝗘 :
J'intègre un collège/lycée privé à côté de chez moi qui récupère toutes les têtes de classe de la ville, connu dans le département pour ses excellents résultats au brevet comme au bac, mais inconnu à l'échelle nationale.
A partir de mon entrée au collège, je n'ai plus jamais été premier en moyenne générale.
Au collège, il y avait des hauts et des bas mais je m'en sortais globalement très bien, généralement dans le top5, de temps en temps premier en maths, toujours suivi de près par mes parents. Brevet mention TB.
Mais au lycée, lors de l'entrée en filière scientifique, il y a une 2e sélection : je me retrouve alors entouré de cracks dans ma classe (sur les 37 élèves de la classe, le tiers a eu 20 au bac de maths, et 29 ont eu la mention TB dont 3 avec 20+
)
De plus, le lycée va au-delà des attendus du bac et sous-note les élèves. Du coup, à partir de la Première, je ne deviens que moyen : 13 de moyenne générale, dans la moyenne basse de la classe.... Par ailleurs, toujours très suivi par mes parents, j'en deviens trop dépendant sans m'en rendre compte.
Pour parcoursup, je n'ai mis que des prépas top 30, persuadé qu'ils allaient prendre en compte le niveau de mon lycée, mais que dalle. Résultat : malgré ma mention TB au bac avec 20 en maths, je me retrouve refusé à toutes les prépas auxquelles j'ai postulé. Mon premier gros échec, le début de ma descente aux enfers.
𝗘𝗧𝗨𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗨𝗣 :
Je me retrouve alors en école d'ingé post-bac. Le bac étant passé, et étant enfin majeur, mes parents me laissent enfin bosser par moi-même et cessent de me suivre.
En 1ère année d'école d'ingé post-bac, en grande partie grâce à mon lycée, je majore les maths de loin, et me retrouve classé dans le top 1% de tous les L1 de ma fac en maths
(bien que je négligeais toutes les autres matières
)
A partir du début du deuxième semestre, je prends énormément la confiance et bosse de moins en moins... 1 mois après, c'est le premier confinement, nous sommes alors en mars 2020.
Etant pour la première fois livré à moi-même (cours à distance, présence en visio non obligatoire, parents qui ne sont plus sur mon dos...), je goûtais enfin pour la première fois depuis mon enfance à la liberté, j'en avais tellement chié pendant 15 ans que j'ai fini par complètement me relâcher...
J'ai passé toute la 2e année en distanciel (2020-2021), et autant vous dire que j'ai développé un ÉNORME poil sous la main: je séchais littéralement TOUS les cours, n'avais ni cahier, ni classeur (je me disais que ça servait à rien vu qu'on avait les cours et tds en version numérique
), ne foutais plus rien, et rattrapais systématiquement 2 mois de cours une semaine avant l'exam (voire, parfois, seulement 1 week-end avant
) Et pourtant, malgré tout ça, j'arrivais encore à obtenir de bonnes notes en maths (sans être excellent), et bien que mes résultats sur toutes les autres matières étaient calamiteux, j'ai quand même validé mon année
J'arrive donc en 3e année en ayant quasi rien foutu pendant presque 2 ans, en ayant pris de mauvaises habitudes, en ayant accumulé de grosses lacunes et perdu beaucoup de reflexes, sans vraiment m'en rendre compte...
Le choc arrive avec les premières notes de 3e année : je minore soudainement la promo, peine à obtenir la moyenne, puis fini viré de mon école d'ingé pour résultats très insuffisants
Je me réoriente alors en L3 maths, déterminé à travailler plus sérieusement, mais là encore, grosse galère : j'ai du mal à suivre le rythme (le cours avance vite tandis que j'ai du mal à me débarasser totalement de mes habitudes de branleur) + j'ai trop de lacunes + ayant été auparavant en école d'ingé post-bac et non en licence de maths, il y a un tas de notions vues en licence qui sont considérées comme acquises en L3, et que moi je n'ai jamais étudiées...
Je parviens néanmoins à valider la L3 maths, mais de justesse et avec un niveau fragile
Je me retrouve donc actuellement en M1 Maths, et ça ne va pas du tout :
Je minore à nouveau ma promo de loin
, je ne suis pas sûr de réussir à valider l'année, et le redoublement n'est pas automatique (en d'autres termes, si je ne valide pas, je me fais tout simplement virer du Master...)
Les cours s'arrêtent fin février, car à partir de mars, on doit être en stage de 6 mois (stage que je n'ai toujours pas trouvé, personne ne veut me prendre avec mon parcours et mes notes
)
Bref, vu mes notes et mon retard, les chances que je me fassent virer sont extrêmement grandes.
Mes parents ne sont au courant de rien, eux qui ont fait énormément de sacrifices et s'étaient battus plusieurs années pour que je réussisse dans la vie, traumatisés par ce qu'on avait dit de moi en petite section, je n'ose pas imaginer leur réaction en voyant le déchet que je suis devenu.
Certes, ils m'ont peut-être un peu trop tenu par la main, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi je suis devenu aussi branleur par la suite lorsque j'étais seul, mais quand on se met à leur place, ils ont leur part de raison.
Bref, les kheys, je suis perdu, que faire ?
Il y a 10 ans, on m'imaginait promu un avenir brillant, aujourd'hui, je suis à deux doigts de finir desco
Désolé pour le pavé mais fallait que tout sorte
Tout commença lorsque je suis entré en petite section :
J'avais un retard de language, ne savais quasiment pas parler, ne réagissais pas aux instructions, ni même à mon prénom (car chez moi on me surnommait Loulou h24 à l'époque
Mais mes parents n'ont pas cru à son diagnostic, mais au contraire, ils voyaient en moi un potentiel inexploité. Ils se sont alors mis à me faire travailler énormément en dehors de l'école et à suivre mes études de près.
Et ça a payé : en seulement quelques mois, je rattrape mon retard par rapport à mes camarades, puis prend de l'avance : en fin de maternelle, je maîtrise additions/soustractions mais aussi multiplications avec de grands chiffres, les nombres décimaux et les nombres négatifs, et je lis très fluidement et écris bien lisiblement, sous le regard médusé des enseignants et camarades
𝗣𝗥𝗜𝗠𝗔𝗜𝗥𝗘 :
J'ai 1 à 2 ans d'avance par rapport à mes camarades sur le programme de maths et français, on propose de me faire sauter une classe mais mes parents refusent.
Ils continuent à me faire bosser en dehors des cours, ma mère a carrément stoppé son activité professionnelle pour s'occuper pleinement de mon éducation. Vers le CM1/CM2, je me retrouve à tryhard de 17h à 23h/minuit quasi tous les jours après l'école.
Bien sûr, encore une fois, ça paye : je majore systématiquement et de loin toutes les classes de mon niveau, l'équipe éducative est impressionnée, je suis vu comme un crack qui ira loin
Voici mon bulletin de CM2 pour vous donner une idée :
Bref, jusque là, tout allait bien, on a finalement prouvé que j'étais le contraire de ce qu'on pensait de moi en petite section
𝗖𝗢𝗟𝗟𝗘𝗚𝗘/𝗟𝗬𝗖𝗘𝗘 :
J'intègre un collège/lycée privé à côté de chez moi qui récupère toutes les têtes de classe de la ville, connu dans le département pour ses excellents résultats au brevet comme au bac, mais inconnu à l'échelle nationale.
A partir de mon entrée au collège, je n'ai plus jamais été premier en moyenne générale.
Au collège, il y avait des hauts et des bas mais je m'en sortais globalement très bien, généralement dans le top5, de temps en temps premier en maths, toujours suivi de près par mes parents. Brevet mention TB.
Mais au lycée, lors de l'entrée en filière scientifique, il y a une 2e sélection : je me retrouve alors entouré de cracks dans ma classe (sur les 37 élèves de la classe, le tiers a eu 20 au bac de maths, et 29 ont eu la mention TB dont 3 avec 20+
De plus, le lycée va au-delà des attendus du bac et sous-note les élèves. Du coup, à partir de la Première, je ne deviens que moyen : 13 de moyenne générale, dans la moyenne basse de la classe.... Par ailleurs, toujours très suivi par mes parents, j'en deviens trop dépendant sans m'en rendre compte.
Pour parcoursup, je n'ai mis que des prépas top 30, persuadé qu'ils allaient prendre en compte le niveau de mon lycée, mais que dalle. Résultat : malgré ma mention TB au bac avec 20 en maths, je me retrouve refusé à toutes les prépas auxquelles j'ai postulé. Mon premier gros échec, le début de ma descente aux enfers.
𝗘𝗧𝗨𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗨𝗣 :
Je me retrouve alors en école d'ingé post-bac. Le bac étant passé, et étant enfin majeur, mes parents me laissent enfin bosser par moi-même et cessent de me suivre.
En 1ère année d'école d'ingé post-bac, en grande partie grâce à mon lycée, je majore les maths de loin, et me retrouve classé dans le top 1% de tous les L1 de ma fac en maths
A partir du début du deuxième semestre, je prends énormément la confiance et bosse de moins en moins... 1 mois après, c'est le premier confinement, nous sommes alors en mars 2020.
Etant pour la première fois livré à moi-même (cours à distance, présence en visio non obligatoire, parents qui ne sont plus sur mon dos...), je goûtais enfin pour la première fois depuis mon enfance à la liberté, j'en avais tellement chié pendant 15 ans que j'ai fini par complètement me relâcher...
J'ai passé toute la 2e année en distanciel (2020-2021), et autant vous dire que j'ai développé un ÉNORME poil sous la main: je séchais littéralement TOUS les cours, n'avais ni cahier, ni classeur (je me disais que ça servait à rien vu qu'on avait les cours et tds en version numérique
J'arrive donc en 3e année en ayant quasi rien foutu pendant presque 2 ans, en ayant pris de mauvaises habitudes, en ayant accumulé de grosses lacunes et perdu beaucoup de reflexes, sans vraiment m'en rendre compte...
Le choc arrive avec les premières notes de 3e année : je minore soudainement la promo, peine à obtenir la moyenne, puis fini viré de mon école d'ingé pour résultats très insuffisants
Je me réoriente alors en L3 maths, déterminé à travailler plus sérieusement, mais là encore, grosse galère : j'ai du mal à suivre le rythme (le cours avance vite tandis que j'ai du mal à me débarasser totalement de mes habitudes de branleur) + j'ai trop de lacunes + ayant été auparavant en école d'ingé post-bac et non en licence de maths, il y a un tas de notions vues en licence qui sont considérées comme acquises en L3, et que moi je n'ai jamais étudiées...
Je parviens néanmoins à valider la L3 maths, mais de justesse et avec un niveau fragile
Je me retrouve donc actuellement en M1 Maths, et ça ne va pas du tout :
Je minore à nouveau ma promo de loin
Les cours s'arrêtent fin février, car à partir de mars, on doit être en stage de 6 mois (stage que je n'ai toujours pas trouvé, personne ne veut me prendre avec mon parcours et mes notes
Bref, vu mes notes et mon retard, les chances que je me fassent virer sont extrêmement grandes.
Mes parents ne sont au courant de rien, eux qui ont fait énormément de sacrifices et s'étaient battus plusieurs années pour que je réussisse dans la vie, traumatisés par ce qu'on avait dit de moi en petite section, je n'ose pas imaginer leur réaction en voyant le déchet que je suis devenu.
Certes, ils m'ont peut-être un peu trop tenu par la main, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi je suis devenu aussi branleur par la suite lorsque j'étais seul, mais quand on se met à leur place, ils ont leur part de raison.
Bref, les kheys, je suis perdu, que faire ?
Il y a 10 ans, on m'imaginait promu un avenir brillant, aujourd'hui, je suis à deux doigts de finir desco
Désolé pour le pavé mais fallait que tout sorte
Il n'y a rien à faire, faut te reconstruire et de façon indépendante
"De la même façon que je me retourne rarement vers le passé, je ne sais jamais de quoi sera fait mon avenir"
Il n'y a rien à faire, faut te reconstruire et de façon indépendante
Et de quelle manière me reconstruire ?
T'as vu mes notes ?
En tant que prolo ya beaucoup mais vraiment beaucoup de personne qui ratent 2/3 ans pendant leur étude (ou arrêtent) 
Apres pour un gars intelligent peut etre que c'est la honte mais chacun avance a son rythme tant qu'a la fin t'as ton diplome bon
Apres pour un gars intelligent peut etre que c'est la honte mais chacun avance a son rythme tant qu'a la fin t'as ton diplome bon
Merci beaucoup vraiment, oui c'est sûr le mental ça joue beaucoup aussi. Courage à toi aussi 
Parce que j'étais dans un privé élitiste qui sous-note les élèves, du coup dans l'année je tournais à 12-15 en maths en fonction des trimestres, et j'étais dans la 2e moitié de la classe...
Parce que j'étais dans un privé élitiste qui sous-note les élèves, du coup dans l'année je tournais à 12-15 en maths en fonction des trimestres, et j'étais dans la 2e moitié de la classe...