La dette extérieure de l’Ukraine s’élevait au début 2023 à 132 milliards de dollars US, environ 75 % du PIB. Cela n’inclut pas la dette intérieure. Si on additionne la dette interne et externe, le total représente plus de 100 % du PIB. En juillet 2022, les pays créanciers alliés de l’Ukraine avaient annoncé la suspension du paiement du remboursement de la dette et en mars 2023, cette suspension a été prolongée jusque 2027. Mais attention, cela ne concerne pas tous les créanciers et notamment pas le FMI et les créanciers privés.Il faut aussi avoir clair à l’esprit que dans le cas présent, pendant cette suspension partielle de paiement, les intérêts à payer continuent à être calculés et s’ajouteront au capital prêté qui devra être, selon les accords signés, intégralement remboursé.
En effet une très grande partie de l’aide financière apportée par les alliés de l’Ukraine se fait sous forme de prêts, ce qui veut dire que l’aide constitue en fait une nouvelle dette. C’est particulièrement clair et scandaleux en ce qui concerne la soi-disant aide apportée par l’UE et les pays membres de l’UE. Par exemple, l’aide supplémentaire à l’Ukraine pour un montant de 18 milliards d’euros annoncée en fanfare par l’UE en novembre 2022 sera progressivement versée sous forme de prêts à rembourser intégralement et avec intérêts[1].
Cette annonce a ensuite été confirmée en décembre 2022. En tout, l’UE et ses 27 membres ont jusqu’ici annoncé qu’elles prêteraient à l’Ukraine des moyens financiers pour un montant de 55 milliards d’euros à débourser au cours des prochaines années. Les autorités ukrainiennes s’en félicitent mais c’est un « cadeau empoisonné » pour le peuple car, selon les annonces actuelles, le remboursement du capital commencera dans une dizaine d’années. Cela veut dire que le gouvernement est encouragé à s’endetter d’une part parce que ses besoins sont importants et d’autre part parce qu’il ne devra pas commencer à rembourser pendant son mandat. Le charge principale du remboursement de la dette retombera sur d’autres gouvernants et, inéluctablement, sur le peuple.
Si nous prenons une comparaison : la dette grecque s’élevait en 2009 avant le prêt de sauvetage du FMI et de l’UE (Commission européenne, États membres de la zone euro et BCE) à environ 126 % du PIB ; au début 2015 avant que le parti de gauche Syriza arrive au gouvernement, la dette représentait 180% du PIB ; en 2020, elle a atteint 206% et au début 2023 environ 171%. En chiffres absolu, la dette publique grecque avant l’aide du FMI et de l’UE s’élevait à 301 milliards € ; en 2015, après 5 ans de prêts du FMI et de l’UE elle atteignait 311 milliards € et, au début 2023, elle a atteint 356 milliards €. En résumé, les soi- disant aides de l’UE et du FMI sous formes de prêts sont des cadeaux empoisonnés qui maintiennent le pays sous la férule des créanciers[2].
La conclusion pour la Grèce et pour l’Ukraine : la soi-disant aide financière sous forme de crédits représente un coût politique et social très élevé : privatisations qui se font au profit d’entreprises étrangères très souvent ; baisse des salaires ; précarisation des conditions de travail ; législation restreignant l’exercice du droit de grève et de négociation collective,… En plus, la dette augmente et représente en permanence un moyen de pression des créanciers sur les autorités du pays.
https://www.contretemps.e[...]-creanciers-imperialisme/
D'ailleurs, l'article parle de coût politique et social, à mettre en perspective par les préconisations américaines de libéralisation de l'économie sous prétexte de lutte contre la corruption, qu'on a vu plus haut.
https://discord.com/chann[...]19488/1159607264454398014
En effet une très grande partie de l’aide financière apportée par les alliés de l’Ukraine se fait sous forme de prêts, ce qui veut dire que l’aide constitue en fait une nouvelle dette. C’est particulièrement clair et scandaleux en ce qui concerne la soi-disant aide apportée par l’UE et les pays membres de l’UE. Par exemple, l’aide supplémentaire à l’Ukraine pour un montant de 18 milliards d’euros annoncée en fanfare par l’UE en novembre 2022 sera progressivement versée sous forme de prêts à rembourser intégralement et avec intérêts[1].
Cette annonce a ensuite été confirmée en décembre 2022. En tout, l’UE et ses 27 membres ont jusqu’ici annoncé qu’elles prêteraient à l’Ukraine des moyens financiers pour un montant de 55 milliards d’euros à débourser au cours des prochaines années. Les autorités ukrainiennes s’en félicitent mais c’est un « cadeau empoisonné » pour le peuple car, selon les annonces actuelles, le remboursement du capital commencera dans une dizaine d’années. Cela veut dire que le gouvernement est encouragé à s’endetter d’une part parce que ses besoins sont importants et d’autre part parce qu’il ne devra pas commencer à rembourser pendant son mandat. Le charge principale du remboursement de la dette retombera sur d’autres gouvernants et, inéluctablement, sur le peuple.
Si nous prenons une comparaison : la dette grecque s’élevait en 2009 avant le prêt de sauvetage du FMI et de l’UE (Commission européenne, États membres de la zone euro et BCE) à environ 126 % du PIB ; au début 2015 avant que le parti de gauche Syriza arrive au gouvernement, la dette représentait 180% du PIB ; en 2020, elle a atteint 206% et au début 2023 environ 171%. En chiffres absolu, la dette publique grecque avant l’aide du FMI et de l’UE s’élevait à 301 milliards € ; en 2015, après 5 ans de prêts du FMI et de l’UE elle atteignait 311 milliards € et, au début 2023, elle a atteint 356 milliards €. En résumé, les soi- disant aides de l’UE et du FMI sous formes de prêts sont des cadeaux empoisonnés qui maintiennent le pays sous la férule des créanciers[2].
La conclusion pour la Grèce et pour l’Ukraine : la soi-disant aide financière sous forme de crédits représente un coût politique et social très élevé : privatisations qui se font au profit d’entreprises étrangères très souvent ; baisse des salaires ; précarisation des conditions de travail ; législation restreignant l’exercice du droit de grève et de négociation collective,… En plus, la dette augmente et représente en permanence un moyen de pression des créanciers sur les autorités du pays.
D'ailleurs, l'article parle de coût politique et social, à mettre en perspective par les préconisations américaines de libéralisation de l'économie sous prétexte de lutte contre la corruption, qu'on a vu plus haut.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
"Les armes seront épuisées dans un mois et demi" : la Rada a expliqué ce qui se passerait si les États-Unis n'acceptent pas de nouvelle aide
L’Ukraine dépense plusieurs milliards de dollars par mois en armes, et la Maison Blanche ne dispose plus que de 5 milliards de dollars pour acheter des armes pour ses forces de défense.
La Verkhovna Rada d'Ukraine estime que si les États-Unis ne votent pas en faveur d'un nouveau programme d'assistance militaire à l'Ukraine, les défenseurs ukrainiens connaîtront une pénurie d'armes. C'est ce qu'a déclaré Alexandre Ustinov, président de la commission spéciale temporaire de la Verkhovna Rada sur les questions de contrôle de la réception et de l'utilisation des armes fournies à l'Ukraine par les partenaires internationaux pendant la loi martiale.
"Je peux maintenant dire que si des allocations de fonds supplémentaires pour l'Ukraine ne sont pas votées, nous serons à court d'armes dans un mois ou un mois et demi. Il nous reste 5 milliards de dollars exclusivement pour les armes, dont dispose la Maison Blanche. " dit-elle.
Alexandra Ustinova a souligné que l'Ukraine travaille sur plusieurs programmes dans le cadre desquels elle reçoit des armes.
"Ces 5 milliards de dollars servent uniquement à retirer ce qui est déjà en stock aux États-Unis et à le livrer à l'Ukraine. Mais avec cet argent, il est impossible d'acheter quelque chose à nos partenaires étrangers et de nous l'envoyer", a expliqué le député.
Elle a souligné que l'Ukraine dépense chaque mois 3 milliards de dollars en armes et qu'il n'y a aucune question sur la logistique de l'approvisionnement en armes.
Rappelons que les États-Unis n'ont pas approuvé un nouveau soutien à l'Ukraine . Les législateurs américains ont approuvé un financement temporaire du gouvernement américain pour une durée de 45 jours.
Il a été rapporté précédemment que le soutien à l’Ukraine de la part des républicains de la chambre basse du Congrès était en baisse, même parmi ceux qui auparavant soutenaient très activement Kiev.
https://focus.ua/voennye-[...]a-ne-primut-novuyu-pomosh
⬆️ Pour info, « Verkhovna Rada » ou « Rada » : Parlement Ukrainien
Maintenant, on sait combien de temps pourrait durer l'Ukraine sans les livraisons d'armes et munitions des occidentaux. Encore que, le Rada parle seulement des « américains », ce qui veut dire que sans les États-Unis mais toujours avec l'aide européenne, ils seront tout de même en manque.
L’Ukraine dépense plusieurs milliards de dollars par mois en armes, et la Maison Blanche ne dispose plus que de 5 milliards de dollars pour acheter des armes pour ses forces de défense.
La Verkhovna Rada d'Ukraine estime que si les États-Unis ne votent pas en faveur d'un nouveau programme d'assistance militaire à l'Ukraine, les défenseurs ukrainiens connaîtront une pénurie d'armes. C'est ce qu'a déclaré Alexandre Ustinov, président de la commission spéciale temporaire de la Verkhovna Rada sur les questions de contrôle de la réception et de l'utilisation des armes fournies à l'Ukraine par les partenaires internationaux pendant la loi martiale.
"Je peux maintenant dire que si des allocations de fonds supplémentaires pour l'Ukraine ne sont pas votées, nous serons à court d'armes dans un mois ou un mois et demi. Il nous reste 5 milliards de dollars exclusivement pour les armes, dont dispose la Maison Blanche. " dit-elle.
Alexandra Ustinova a souligné que l'Ukraine travaille sur plusieurs programmes dans le cadre desquels elle reçoit des armes.
"Ces 5 milliards de dollars servent uniquement à retirer ce qui est déjà en stock aux États-Unis et à le livrer à l'Ukraine. Mais avec cet argent, il est impossible d'acheter quelque chose à nos partenaires étrangers et de nous l'envoyer", a expliqué le député.
Elle a souligné que l'Ukraine dépense chaque mois 3 milliards de dollars en armes et qu'il n'y a aucune question sur la logistique de l'approvisionnement en armes.
Rappelons que les États-Unis n'ont pas approuvé un nouveau soutien à l'Ukraine . Les législateurs américains ont approuvé un financement temporaire du gouvernement américain pour une durée de 45 jours.
Il a été rapporté précédemment que le soutien à l’Ukraine de la part des républicains de la chambre basse du Congrès était en baisse, même parmi ceux qui auparavant soutenaient très activement Kiev.
⬆️ Pour info, « Verkhovna Rada » ou « Rada » : Parlement Ukrainien
Maintenant, on sait combien de temps pourrait durer l'Ukraine sans les livraisons d'armes et munitions des occidentaux. Encore que, le Rada parle seulement des « américains », ce qui veut dire que sans les États-Unis mais toujours avec l'aide européenne, ils seront tout de même en manque.
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L’Ukraine entre dans l’hiver avec un système énergétique entravé
L'Ukraine est confrontée à un deuxième hiver de longues coupures de courant dans un contexte d'attaques incessantes de missiles et de drones russes qui ont rendu certaines parties du système énergétique plus vulnérables qu'il y a un an.
Des milliers d’ingénieurs ont travaillé dur pendant les mois d’été pour réparer les équipements cassés, et de meilleures défenses aériennes pourraient contribuer à atténuer l’impact de la guerre alors que les températures commencent à baisser.
Mais il n’y a eu ni l’argent ni le temps pour terminer les préparatifs de l’hiver, ce qui signifie davantage de longues nuits sans lumière, sans chauffage et sans eau pour des millions d’Ukrainiens et davantage de souffrances pour les entreprises et l’économie dans son ensemble.
"De nombreux efforts ont été consacrés à réparer ce qui a été détruit. Et avons-nous été capables de renforcer notre résilience ? Sommes-nous dans une meilleure position que l'hiver dernier ? Je ne pense pas", a déclaré Marcus Lippold. chef d'équipe énergie au sein de la branche élargissement de l'Union européenne.
"Cela a été un gros effort, il a été couronné de succès, mais il doit continuer", a-t-il déclaré cette semaine à Bruxelles.
L'Ukraine accuse la Russie de détruire délibérément des installations énergétiques pour infliger le maximum de souffrances aux citoyens ordinaires, une accusation que Moscou nie. Il affirme qu'il ne cible pas les civils, mais uniquement les installations militaires.
Les dégâts ont été énormes. L’Ukraine refuse de partager des données détaillées sur l’impact des attaques sur son système énergétique, les traitant comme des informations sensibles en temps de guerre.
Mais les Nations Unies ont estimé en juin que la capacité de production d'électricité de l'Ukraine avait été réduite à environ la moitié de ce qu'elle était avant l'invasion à grande échelle de la Russie en février 2022. Sur près de 37 gigawatts (GW), plus de 19 GW ont été détruits, endommagés ou détruits. occupé.
Le centre de recherche de l'École d'économie de Kiev a estimé les dommages directs causés aux infrastructures énergétiques de l'Ukraine à 8,8 milliards de dollars en juin.
Au cours de la dernière saison de chauffage, qui s'étend d'octobre à mars et pendant laquelle les températures descendent bien en dessous de zéro, l'Ukrainien moyen vivant loin de la ligne de front a passé environ 35 jours sans électricité. Cela tend également à affecter l’approvisionnement en eau.
L'hiver dernier, l'Ukraine a bénéficié d'un temps relativement doux, de réparations rapides, d'importations d'énergie nucléaire et d'électricité en provenance d'Europe, mais certains responsables s'attendent cette fois-ci à des conditions plus difficiles.
Le maire de Lviv, Andriy Sadovy, a déclaré en août que sa ville occidentale d'environ un million d'habitants, située loin des tranchées à l'est et au sud, devrait se préparer à être privée d'électricité pendant deux mois.
"Y aura-t-il des difficultés ? Oui. Y aura-t-il des restrictions d'approvisionnement ?
Je suis sûr qu'il y en aura", a déclaré Oleksandr Kharchenko, directeur du groupe de réflexion Centre de recherche sur l'industrie énergétique.
DTEK, la plus grande société énergétique privée d'Ukraine qui couvre environ un quart des besoins du pays, a vu ses centrales thermiques et autres installations touchées à plusieurs reprises par des missiles, des drones et de l'artillerie russes pendant près de 20 mois de guerre.
Dmytro Sakharuk, son directeur exécutif, a déclaré à Reuters que la société avait effectué d'importants travaux de réparation avant l'hiver, mais que certaines unités de puissance nécessitaient plus de temps pour être restaurées en raison de l'ampleur des dégâts.
"Certes, nous pouvons dire que le niveau de fiabilité sera inférieur (à celui de l'année dernière)", a-t-il déclaré.
Cependant, Sakharuk a déclaré que DTEK avait installé des sacs de sable, des blocs de béton, des gabions et des grilles anti-drones pour protéger les unités électriques.
Le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal a déclaré que des mesures similaires étaient mises en œuvre dans tout le pays.
Shmyhal a également déclaré que sept centrales nucléaires étaient désormais prêtes pour l'hiver, tandis que les réparations de deux autres étaient en phase finale. L'année dernière, l'énergie nucléaire représentait environ 60 % de la production d'électricité de l'Ukraine.
Volodymyr Kudrytskyi, directeur de l'opérateur du réseau national Ukrenergo, a déclaré que le réseau principal, l'une des parties les plus endommagées du système énergétique, était prêt à acheminer les volumes d'électricité hivernaux.
"Le système énergétique n'est plus aussi fiable et sa capacité de réserve est plus petite qu'avant les frappes ciblées", a-t-il déclaré. "Mais en même temps, le terrorisme russe ne sera plus une surprise et tout le monde s'y prépare."
L'Ukraine a également stocké suffisamment de gaz pour passer l'hiver sans importer pour la première fois depuis son indépendance en 1991, a déclaré à Reuters Oleksiy Chernyshov, PDG de Naftogaz, la plus grande société pétrolière et gazière du pays .
Entre autres mesures visant à renforcer la résilience énergétique de l'Ukraine, le gouvernement a pris les premières mesures vers la décentralisation du secteur et a accepté que l'Ukraine puisse importer de l'électricité européenne. Avant l’invasion, elle était un exportateur net.
Certaines entreprises et villes ont commencé à renforcer leurs propres capacités, en se tournant vers les énergies renouvelables à petite échelle lorsque cela est possible et en installant des générateurs.
Des entreprises et des particuliers ukrainiens ont importé des dizaines de milliers de générateurs, même si des attaques sporadiques contre des dépôts pétroliers menacent l'approvisionnement en carburant pour alimenter les moteurs.
"Aujourd'hui, nos fournisseurs de chauffage urbain et la compagnie des eaux disposent de 83 générateurs puissants", a déclaré Serhiy Sukhomlyn, maire de Jytomyr, une petite ville à l'ouest de Kiev.
"Il est impossible de faire fonctionner les générateurs en permanence. Mais s'il y a une panne de courant totale pendant plusieurs heures, nous pourrons assurer le chauffage..."
https://www.reuters.com/w[...]energy-system-2023-10-06/
L'Ukraine est confrontée à un deuxième hiver de longues coupures de courant dans un contexte d'attaques incessantes de missiles et de drones russes qui ont rendu certaines parties du système énergétique plus vulnérables qu'il y a un an.
Des milliers d’ingénieurs ont travaillé dur pendant les mois d’été pour réparer les équipements cassés, et de meilleures défenses aériennes pourraient contribuer à atténuer l’impact de la guerre alors que les températures commencent à baisser.
Mais il n’y a eu ni l’argent ni le temps pour terminer les préparatifs de l’hiver, ce qui signifie davantage de longues nuits sans lumière, sans chauffage et sans eau pour des millions d’Ukrainiens et davantage de souffrances pour les entreprises et l’économie dans son ensemble.
"De nombreux efforts ont été consacrés à réparer ce qui a été détruit. Et avons-nous été capables de renforcer notre résilience ? Sommes-nous dans une meilleure position que l'hiver dernier ? Je ne pense pas", a déclaré Marcus Lippold. chef d'équipe énergie au sein de la branche élargissement de l'Union européenne.
"Cela a été un gros effort, il a été couronné de succès, mais il doit continuer", a-t-il déclaré cette semaine à Bruxelles.
L'Ukraine accuse la Russie de détruire délibérément des installations énergétiques pour infliger le maximum de souffrances aux citoyens ordinaires, une accusation que Moscou nie. Il affirme qu'il ne cible pas les civils, mais uniquement les installations militaires.
Les dégâts ont été énormes. L’Ukraine refuse de partager des données détaillées sur l’impact des attaques sur son système énergétique, les traitant comme des informations sensibles en temps de guerre.
Mais les Nations Unies ont estimé en juin que la capacité de production d'électricité de l'Ukraine avait été réduite à environ la moitié de ce qu'elle était avant l'invasion à grande échelle de la Russie en février 2022. Sur près de 37 gigawatts (GW), plus de 19 GW ont été détruits, endommagés ou détruits. occupé.
Le centre de recherche de l'École d'économie de Kiev a estimé les dommages directs causés aux infrastructures énergétiques de l'Ukraine à 8,8 milliards de dollars en juin.
Au cours de la dernière saison de chauffage, qui s'étend d'octobre à mars et pendant laquelle les températures descendent bien en dessous de zéro, l'Ukrainien moyen vivant loin de la ligne de front a passé environ 35 jours sans électricité. Cela tend également à affecter l’approvisionnement en eau.
L'hiver dernier, l'Ukraine a bénéficié d'un temps relativement doux, de réparations rapides, d'importations d'énergie nucléaire et d'électricité en provenance d'Europe, mais certains responsables s'attendent cette fois-ci à des conditions plus difficiles.
Le maire de Lviv, Andriy Sadovy, a déclaré en août que sa ville occidentale d'environ un million d'habitants, située loin des tranchées à l'est et au sud, devrait se préparer à être privée d'électricité pendant deux mois.
"Y aura-t-il des difficultés ? Oui. Y aura-t-il des restrictions d'approvisionnement ?
Je suis sûr qu'il y en aura", a déclaré Oleksandr Kharchenko, directeur du groupe de réflexion Centre de recherche sur l'industrie énergétique.
DTEK, la plus grande société énergétique privée d'Ukraine qui couvre environ un quart des besoins du pays, a vu ses centrales thermiques et autres installations touchées à plusieurs reprises par des missiles, des drones et de l'artillerie russes pendant près de 20 mois de guerre.
Dmytro Sakharuk, son directeur exécutif, a déclaré à Reuters que la société avait effectué d'importants travaux de réparation avant l'hiver, mais que certaines unités de puissance nécessitaient plus de temps pour être restaurées en raison de l'ampleur des dégâts.
"Certes, nous pouvons dire que le niveau de fiabilité sera inférieur (à celui de l'année dernière)", a-t-il déclaré.
Cependant, Sakharuk a déclaré que DTEK avait installé des sacs de sable, des blocs de béton, des gabions et des grilles anti-drones pour protéger les unités électriques.
Le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal a déclaré que des mesures similaires étaient mises en œuvre dans tout le pays.
Shmyhal a également déclaré que sept centrales nucléaires étaient désormais prêtes pour l'hiver, tandis que les réparations de deux autres étaient en phase finale. L'année dernière, l'énergie nucléaire représentait environ 60 % de la production d'électricité de l'Ukraine.
Volodymyr Kudrytskyi, directeur de l'opérateur du réseau national Ukrenergo, a déclaré que le réseau principal, l'une des parties les plus endommagées du système énergétique, était prêt à acheminer les volumes d'électricité hivernaux.
"Le système énergétique n'est plus aussi fiable et sa capacité de réserve est plus petite qu'avant les frappes ciblées", a-t-il déclaré. "Mais en même temps, le terrorisme russe ne sera plus une surprise et tout le monde s'y prépare."
L'Ukraine a également stocké suffisamment de gaz pour passer l'hiver sans importer pour la première fois depuis son indépendance en 1991, a déclaré à Reuters Oleksiy Chernyshov, PDG de Naftogaz, la plus grande société pétrolière et gazière du pays .
Entre autres mesures visant à renforcer la résilience énergétique de l'Ukraine, le gouvernement a pris les premières mesures vers la décentralisation du secteur et a accepté que l'Ukraine puisse importer de l'électricité européenne. Avant l’invasion, elle était un exportateur net.
Certaines entreprises et villes ont commencé à renforcer leurs propres capacités, en se tournant vers les énergies renouvelables à petite échelle lorsque cela est possible et en installant des générateurs.
Des entreprises et des particuliers ukrainiens ont importé des dizaines de milliers de générateurs, même si des attaques sporadiques contre des dépôts pétroliers menacent l'approvisionnement en carburant pour alimenter les moteurs.
"Aujourd'hui, nos fournisseurs de chauffage urbain et la compagnie des eaux disposent de 83 générateurs puissants", a déclaré Serhiy Sukhomlyn, maire de Jytomyr, une petite ville à l'ouest de Kiev.
"Il est impossible de faire fonctionner les générateurs en permanence. Mais s'il y a une panne de courant totale pendant plusieurs heures, nous pourrons assurer le chauffage..."
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
À l’OTAN, Zelensky obtient davantage d’aide à l’Ukraine alors que les alliés équilibrent leur soutien à Israël
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a effectué mercredi une visite surprise au siège de l'OTAN, exhortant l'alliance militaire à maintenir son approvisionnement en armes vers son pays pour sa guerre contre la Russie, alors même qu'une grande partie de l'Occident tourne son attention vers la brutale flambée de violence en Ukraine. Israël.
De hauts responsables de l'OTAN ont cherché à rassurer M. Zelensky, en s'engageant à fournir plus de 2 milliards de dollars d'aide militaire supplémentaire avant l'arrivée de l'hiver ukrainien.
"Votre combat est notre combat, votre sécurité est notre sécurité et vos valeurs sont nos valeurs", a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, au début de deux jours de réunions entre les chefs de la défense de l'alliance. « Et nous resterons aux côtés de l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra. »
Mais M. Zelensky a déclaré plus tard que « bien sûr, tout le monde a peur » que l'aide occidentale diminue à mesure que le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza se poursuit.
"Qui sait comment cela se passera", a déclaré M. Zelensky lors d'une comparution avec le Premier ministre belge après avoir rencontré de hauts responsables de la défense des membres de l'OTAN. "Je pense que personne ne le sait."
La visite de M. Zelensky au quartier général de l'alliance militaire à Bruxelles est un rappel brutal du conflit qui dure depuis 19 mois aux portes de l'OTAN, sur fond de craintes que la guerre en Israël, qui a éclaté le week-end dernier, ne détourne à terme les ressources de l'Ukraine.
Un premier colis d’armes expédié directement des États-Unis est arrivé en Israël mercredi matin, selon une vidéo publiée sur X par le ministère israélien de la Défense.
M. Zelensky a déclaré qu'il comptait sur les relations solides de l'Ukraine avec les États-Unis et l'Union européenne pour garantir la poursuite de l'aide à son pays. Il a néanmoins exhorté les nations à se rallier derrière le peuple israélien et a comparé l’attaque du Hamas à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
De hauts responsables de l'OTAN ont admis en privé que l'Ukraine pourrait avoir des raisons de s'inquiéter, compte tenu de la violence en Israël et de la lutte budgétaire au Congrès américain qui menace le financement américain de la guerre. Au moins une partie du flux d'armes américain pourrait se tarir d'ici quelques mois si l'argent n'est pas approuvé rapidement, selon un haut responsable américain qui s'est entretenu avec des journalistes à Bruxelles sous couvert d'anonymat pour discuter plus franchement du débat interne.
« Dans l’immédiat, nous pouvons continuer à soutenir, avec les autorités et les crédits dont nous disposons, Israël et l’Ukraine », a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, aux journalistes à Washington. "Mais nous sommes certainement à court de piste."
Mais le responsable américain et d'autres experts ont également déclaré qu'un détournement d'armes vers Israël aux dépens de l'Ukraine ne devrait pas se produire dans un avenir proche, puisque les deux pays utilisent différents types de défense aérienne pour protéger leurs territoires respectifs.
Et au moins huit États de l'OTAN ont promis des renforts supplémentaires – notamment des systèmes de défense aérienne, des munitions de 155 millimètres et des chars – pour se rendre rapidement en Ukraine alors que commençaient les deux jours de réunions entre les ministres de la Défense de l'alliance.
https://www.nytimes.com/2[...]visits-nato-surprise.html
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a effectué mercredi une visite surprise au siège de l'OTAN, exhortant l'alliance militaire à maintenir son approvisionnement en armes vers son pays pour sa guerre contre la Russie, alors même qu'une grande partie de l'Occident tourne son attention vers la brutale flambée de violence en Ukraine. Israël.
De hauts responsables de l'OTAN ont cherché à rassurer M. Zelensky, en s'engageant à fournir plus de 2 milliards de dollars d'aide militaire supplémentaire avant l'arrivée de l'hiver ukrainien.
"Votre combat est notre combat, votre sécurité est notre sécurité et vos valeurs sont nos valeurs", a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, au début de deux jours de réunions entre les chefs de la défense de l'alliance. « Et nous resterons aux côtés de l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra. »
Mais M. Zelensky a déclaré plus tard que « bien sûr, tout le monde a peur » que l'aide occidentale diminue à mesure que le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza se poursuit.
"Qui sait comment cela se passera", a déclaré M. Zelensky lors d'une comparution avec le Premier ministre belge après avoir rencontré de hauts responsables de la défense des membres de l'OTAN. "Je pense que personne ne le sait."
La visite de M. Zelensky au quartier général de l'alliance militaire à Bruxelles est un rappel brutal du conflit qui dure depuis 19 mois aux portes de l'OTAN, sur fond de craintes que la guerre en Israël, qui a éclaté le week-end dernier, ne détourne à terme les ressources de l'Ukraine.
Un premier colis d’armes expédié directement des États-Unis est arrivé en Israël mercredi matin, selon une vidéo publiée sur X par le ministère israélien de la Défense.
M. Zelensky a déclaré qu'il comptait sur les relations solides de l'Ukraine avec les États-Unis et l'Union européenne pour garantir la poursuite de l'aide à son pays. Il a néanmoins exhorté les nations à se rallier derrière le peuple israélien et a comparé l’attaque du Hamas à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
De hauts responsables de l'OTAN ont admis en privé que l'Ukraine pourrait avoir des raisons de s'inquiéter, compte tenu de la violence en Israël et de la lutte budgétaire au Congrès américain qui menace le financement américain de la guerre. Au moins une partie du flux d'armes américain pourrait se tarir d'ici quelques mois si l'argent n'est pas approuvé rapidement, selon un haut responsable américain qui s'est entretenu avec des journalistes à Bruxelles sous couvert d'anonymat pour discuter plus franchement du débat interne.
« Dans l’immédiat, nous pouvons continuer à soutenir, avec les autorités et les crédits dont nous disposons, Israël et l’Ukraine », a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, aux journalistes à Washington. "Mais nous sommes certainement à court de piste."
Mais le responsable américain et d'autres experts ont également déclaré qu'un détournement d'armes vers Israël aux dépens de l'Ukraine ne devrait pas se produire dans un avenir proche, puisque les deux pays utilisent différents types de défense aérienne pour protéger leurs territoires respectifs.
Et au moins huit États de l'OTAN ont promis des renforts supplémentaires – notamment des systèmes de défense aérienne, des munitions de 155 millimètres et des chars – pour se rendre rapidement en Ukraine alors que commençaient les deux jours de réunions entre les ministres de la Défense de l'alliance.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
L’Ukraine craint que la guerre prolongée à Gaza ne dilue le soutien mondial
L’Ukraine, toujours engagée dans un combat acharné avec la Russie sur des centaines de kilomètres de ligne de front, se retrouve également aux prises avec ce qui est considéré à Kiev comme des changements inquiétants dans la géopolitique de la guerre.
L’attention des principaux alliés se tourne vers la guerre à Gaza, l’aide militaire des États-Unis s’enlise dans la lutte républicaine pour le leadership au Congrès et des fissures dans le soutien européen sont apparues lors des élections en Pologne et en Slovaquie.
« Nous sommes maintenant dans une nouvelle phase », a déclaré Pavlo Klimkin, ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères, à propos de la politique internationale des combats en Ukraine, qui, la semaine dernière, a été éclipsée par l’éruption de la guerre en Israël et à Gaza. « L’ensemble de l’environnement géopolitique est devenu plus diversifié et plus désordonné », a-t-il déclaré dans une interview.
L'Ukraine, a déclaré M. Klimkin, devra contrer les efforts russes visant à attiser l'opposition à la poursuite de l'aide militaire en Europe et aux États-Unis, alors que les alliés démocratiques de Kiev organisent des élections. Sur le plan intérieur, a-t-il déclaré, l’Ukraine doit accélérer sa production nationale d’armes, pour contribuer à se préparer à une longue guerre et à une attention internationale détournée.
Aux États-Unis, a déclaré M. Klimkin, ceux qui « prennent les décisions en matière de politique étrangère n’ont que 24 heures par jour pour se soucier de la planète entière ». Une autre guerre, dit-il, signifierait « moins de temps pour nous ».
Les responsables ukrainiens étaient encore en train d’évaluer les implications de la guerre à Gaza, mais, s’ajoutant à d’autres problèmes politiques et à un mois difficile, au mieux, de faire du surplace dans les combats sur le front, cela a semblé être un revers.
Si les combats à Gaza se terminent rapidement, cela n'affectera pas l'aide à Kiev, a déclaré Kyrylo Budanov, directeur de l'agence de renseignement militaire ukrainienne, aux médias ukrainiens. "Mais si la situation s'éternise", a-t-il déclaré, "il est clair qu'il y aura certains problèmes du fait qu'il sera nécessaire de fournir des armes et des munitions non seulement à l'Ukraine".
Les soldats ukrainiens, qui ont un œil sur le futur pipeline d’armes de leur pays, ont publié sur les réseaux sociaux leurs espoirs d’une guerre courte au Moyen-Orient.
"L'Ukraine et Israël sont dans la même tranchée", a écrit sur Facebook le général Oleksandr Fatsevych, commandant d'une unité du ministère de l'Intérieur combattant sur le front .
"Nous prions pour Israël", a déclaré Hennadiy Druzenko, directeur d'un groupe non gouvernemental fournissant des soins médicaux aux militaires, dans un message sur Facebook . « Plus tôt l’armée israélienne battra le Hamas, moins l’attention et les ressources du monde libre seront détournées de l’Ukraine. »
Depuis le premier jour de l’invasion russe à grande échelle il y a près de deux ans, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a donné la priorité à la mobilisation du soutien international. À cette fin, il a fait valoir que la défense de l’Ukraine est essentielle à la sécurité de l’Europe et que la lutte de son pays est un emblème de la quête de liberté dans le monde.
M. Zelensky présente depuis le week-end dernier l'Ukraine comme une amie d'Israël et condamne l'attaque surprise du Hamas, qu'il assimile au terrorisme russe en Ukraine.
Son argument est que Moscou est un acteur malveillant au Moyen-Orient, étant intervenu en Syrie, et qu’elle importe du matériel militaire, notamment des drones, pour être utilisé en Ukraine, depuis l’Iran, un pays qui soutient le Hamas.
M. Zelensky s’est publiquement inquiété du fait que le regard du monde pourrait se détourner.
"Si l'attention internationale se détourne de l'Ukraine, d'une manière ou d'une autre, cela aura des conséquences", a-t-il déclaré dans un entretien à la télévision France 2. «La Russie a besoin d'une pause dans la guerre en Ukraine pour mieux se préparer à une nouvelle invasion plus importante et attaquer ensuite les voisins de l'Ukraine, membres de l'OTAN. Je pense que la Russie profitera de cette situation, de cette tragédie.»
Des progrès visibles sur le champ de bataille renforceraient l'argument que les alliés de l'Ukraine présentent aux électeurs : selon lequel leur soutien donne des résultats. M. Zelensky a déclaré lors d’une réunion des ministres de la Défense la semaine dernière que la Russie avait « perdu l’initiative » dans la guerre.
Mais depuis juin, lorsque l’Ukraine a lancé une contre-offensive destinée à diviser le sud de l’Ukraine occupée en deux zones, l’armée ukrainienne n’a avancé que d’une douzaine de kilomètres sur deux sites. La pose efficace de mines par la Russie et l'utilisation de drones pour cibler l'artillerie ont ralenti les forces ukrainiennes, et il y a peu de chances dans l'immédiat d'atteindre l'objectif militaire.
Les forces ukrainiennes ont pris le petit village de Robotyne fin août et l'infanterie a franchi une principale ligne défensive russe, mais les Ukrainiens n'ont pas réussi à pousser plus loin avec des véhicules blindés, à manœuvrer derrière les lignes russes ou à faire avancer suffisamment l'artillerie pour cibler la route et le rail principaux. lignes d'approvisionnement dans le sud.
Ces derniers jours, les forces russes semblent avoir lancé un assaut concerté dans l’est de l’Ukraine avec des attaques de chars à la périphérie de la ville d’Avdiivka, créant un sentiment de va-et-vient dans les combats, avec peu de changements de mains sur le terrain.
"Les gens réalisent maintenant que cela va être une guerre longue, que tous les raccourcis possibles pour que cette guerre soit plus courte ont été évités", a déclaré Michael Kofman, un expert des armées de la Russie et de l'Ukraine au Carnegie Endowment. pour la paix internationale. « Il faut désormais planifier un conflit prolongé. »
Les déceptions militaires s’ajoutent à un mois déjà mauvais.
Après que l’Union européenne a levé en septembre une limitation temporaire sur les importations de céréales ukrainiennes, la Pologne – un allié clé à d’autres égards – a déclaré qu’elle n’adhérerait pas à la décision de l’UE. Les routes commerciales traditionnelles de l'Ukraine sur la mer Noire pour les céréales, un produit d'exportation essentiel, sont bloquées par un blocus naval russe.
La suggestion de M. Zelensky dans un discours aux Nations Unies selon laquelle l'interdiction polonaise n'était qu'une simple complaisance préélectorale n'a fait qu'attiser davantage les tensions.
Pendant ce temps, la future aide militaire à l'Ukraine de la part des États-Unis, le plus important fournisseur d'armes et de munitions de Kiev, est assombrie par de nouvelles questions, alors que le Congrès reste sans leader et que le scepticisme à l'égard de cette aide grandit parmi certains républicains.
Certes, tous les événements n’ont pas été contraires aux intérêts de l’Ukraine. La guerre à Gaza pourrait recentrer l'attention occidentale sur le développement militaro-industriel qui bénéficierait également à l'Ukraine, a déclaré M. Klimkin, l'ancien ministre des Affaires étrangères.
Alors qu'elle s'enlise dans une guerre terrestre, l'Ukraine a remodelé la bataille navale sur la mer Noire ces dernières semaines, en frappant avec un drone maritime de conception nouvelle et en ébranlant l'emprise de la marine russe sur une mer qu'elle domine depuis des décennies. La semaine dernière, l'Ukraine a revendiqué deux attaques réussies avec le nouveau drone, un hors-bord contrôlé par satellite et rempli d'explosifs appelé Sea Baby. L'Ukraine a également frappé avec des missiles le quartier général de la flotte russe de la mer Noire, en Crimée occupée.
Il y a également des raisons de croire que les alliances ukrainiennes sont suffisamment solides pour qu'elles ne risquent pas de faiblir, selon Ivo Daalder, ancien ambassadeur américain auprès de l'OTAN et président du Chicago Council on Global Affairs. Les États-Unis et les pays européens reconnaissent que l’Ukraine joue un rôle crucial dans le blocage de l’agression russe, a-t-il déclaré, et il est peu probable qu’ils s’écartent de ce point de vue.
L'aide militaire continuera à affluer, a-t-il déclaré, notant une suggestion du Congrès selon laquelle l'aide à long terme à l'Ukraine serait regroupée avec l'aide à Israël et à Taiwan. Les forums d’aide occidentale, comme le groupe de contact mensuel des ministres de la Défense de Ramstein, qui achemine le soutien à l’Ukraine, sont devenus institutionnalisés et continueront d’exister quelles que soient les autres crises.
« Le soutien à l'Ukraine est devenu une routine », a déclaré M. Daalder dans une interview.
https://www.nytimes.com/2[...]nternational-support.html
L’Ukraine, toujours engagée dans un combat acharné avec la Russie sur des centaines de kilomètres de ligne de front, se retrouve également aux prises avec ce qui est considéré à Kiev comme des changements inquiétants dans la géopolitique de la guerre.
L’attention des principaux alliés se tourne vers la guerre à Gaza, l’aide militaire des États-Unis s’enlise dans la lutte républicaine pour le leadership au Congrès et des fissures dans le soutien européen sont apparues lors des élections en Pologne et en Slovaquie.
« Nous sommes maintenant dans une nouvelle phase », a déclaré Pavlo Klimkin, ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères, à propos de la politique internationale des combats en Ukraine, qui, la semaine dernière, a été éclipsée par l’éruption de la guerre en Israël et à Gaza. « L’ensemble de l’environnement géopolitique est devenu plus diversifié et plus désordonné », a-t-il déclaré dans une interview.
L'Ukraine, a déclaré M. Klimkin, devra contrer les efforts russes visant à attiser l'opposition à la poursuite de l'aide militaire en Europe et aux États-Unis, alors que les alliés démocratiques de Kiev organisent des élections. Sur le plan intérieur, a-t-il déclaré, l’Ukraine doit accélérer sa production nationale d’armes, pour contribuer à se préparer à une longue guerre et à une attention internationale détournée.
Aux États-Unis, a déclaré M. Klimkin, ceux qui « prennent les décisions en matière de politique étrangère n’ont que 24 heures par jour pour se soucier de la planète entière ». Une autre guerre, dit-il, signifierait « moins de temps pour nous ».
Les responsables ukrainiens étaient encore en train d’évaluer les implications de la guerre à Gaza, mais, s’ajoutant à d’autres problèmes politiques et à un mois difficile, au mieux, de faire du surplace dans les combats sur le front, cela a semblé être un revers.
Si les combats à Gaza se terminent rapidement, cela n'affectera pas l'aide à Kiev, a déclaré Kyrylo Budanov, directeur de l'agence de renseignement militaire ukrainienne, aux médias ukrainiens. "Mais si la situation s'éternise", a-t-il déclaré, "il est clair qu'il y aura certains problèmes du fait qu'il sera nécessaire de fournir des armes et des munitions non seulement à l'Ukraine".
Les soldats ukrainiens, qui ont un œil sur le futur pipeline d’armes de leur pays, ont publié sur les réseaux sociaux leurs espoirs d’une guerre courte au Moyen-Orient.
"L'Ukraine et Israël sont dans la même tranchée", a écrit sur Facebook le général Oleksandr Fatsevych, commandant d'une unité du ministère de l'Intérieur combattant sur le front .
"Nous prions pour Israël", a déclaré Hennadiy Druzenko, directeur d'un groupe non gouvernemental fournissant des soins médicaux aux militaires, dans un message sur Facebook . « Plus tôt l’armée israélienne battra le Hamas, moins l’attention et les ressources du monde libre seront détournées de l’Ukraine. »
Depuis le premier jour de l’invasion russe à grande échelle il y a près de deux ans, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a donné la priorité à la mobilisation du soutien international. À cette fin, il a fait valoir que la défense de l’Ukraine est essentielle à la sécurité de l’Europe et que la lutte de son pays est un emblème de la quête de liberté dans le monde.
M. Zelensky présente depuis le week-end dernier l'Ukraine comme une amie d'Israël et condamne l'attaque surprise du Hamas, qu'il assimile au terrorisme russe en Ukraine.
Son argument est que Moscou est un acteur malveillant au Moyen-Orient, étant intervenu en Syrie, et qu’elle importe du matériel militaire, notamment des drones, pour être utilisé en Ukraine, depuis l’Iran, un pays qui soutient le Hamas.
M. Zelensky s’est publiquement inquiété du fait que le regard du monde pourrait se détourner.
"Si l'attention internationale se détourne de l'Ukraine, d'une manière ou d'une autre, cela aura des conséquences", a-t-il déclaré dans un entretien à la télévision France 2. «La Russie a besoin d'une pause dans la guerre en Ukraine pour mieux se préparer à une nouvelle invasion plus importante et attaquer ensuite les voisins de l'Ukraine, membres de l'OTAN. Je pense que la Russie profitera de cette situation, de cette tragédie.»
Des progrès visibles sur le champ de bataille renforceraient l'argument que les alliés de l'Ukraine présentent aux électeurs : selon lequel leur soutien donne des résultats. M. Zelensky a déclaré lors d’une réunion des ministres de la Défense la semaine dernière que la Russie avait « perdu l’initiative » dans la guerre.
Mais depuis juin, lorsque l’Ukraine a lancé une contre-offensive destinée à diviser le sud de l’Ukraine occupée en deux zones, l’armée ukrainienne n’a avancé que d’une douzaine de kilomètres sur deux sites. La pose efficace de mines par la Russie et l'utilisation de drones pour cibler l'artillerie ont ralenti les forces ukrainiennes, et il y a peu de chances dans l'immédiat d'atteindre l'objectif militaire.
Les forces ukrainiennes ont pris le petit village de Robotyne fin août et l'infanterie a franchi une principale ligne défensive russe, mais les Ukrainiens n'ont pas réussi à pousser plus loin avec des véhicules blindés, à manœuvrer derrière les lignes russes ou à faire avancer suffisamment l'artillerie pour cibler la route et le rail principaux. lignes d'approvisionnement dans le sud.
Ces derniers jours, les forces russes semblent avoir lancé un assaut concerté dans l’est de l’Ukraine avec des attaques de chars à la périphérie de la ville d’Avdiivka, créant un sentiment de va-et-vient dans les combats, avec peu de changements de mains sur le terrain.
"Les gens réalisent maintenant que cela va être une guerre longue, que tous les raccourcis possibles pour que cette guerre soit plus courte ont été évités", a déclaré Michael Kofman, un expert des armées de la Russie et de l'Ukraine au Carnegie Endowment. pour la paix internationale. « Il faut désormais planifier un conflit prolongé. »
Les déceptions militaires s’ajoutent à un mois déjà mauvais.
Après que l’Union européenne a levé en septembre une limitation temporaire sur les importations de céréales ukrainiennes, la Pologne – un allié clé à d’autres égards – a déclaré qu’elle n’adhérerait pas à la décision de l’UE. Les routes commerciales traditionnelles de l'Ukraine sur la mer Noire pour les céréales, un produit d'exportation essentiel, sont bloquées par un blocus naval russe.
La suggestion de M. Zelensky dans un discours aux Nations Unies selon laquelle l'interdiction polonaise n'était qu'une simple complaisance préélectorale n'a fait qu'attiser davantage les tensions.
Pendant ce temps, la future aide militaire à l'Ukraine de la part des États-Unis, le plus important fournisseur d'armes et de munitions de Kiev, est assombrie par de nouvelles questions, alors que le Congrès reste sans leader et que le scepticisme à l'égard de cette aide grandit parmi certains républicains.
Certes, tous les événements n’ont pas été contraires aux intérêts de l’Ukraine. La guerre à Gaza pourrait recentrer l'attention occidentale sur le développement militaro-industriel qui bénéficierait également à l'Ukraine, a déclaré M. Klimkin, l'ancien ministre des Affaires étrangères.
Alors qu'elle s'enlise dans une guerre terrestre, l'Ukraine a remodelé la bataille navale sur la mer Noire ces dernières semaines, en frappant avec un drone maritime de conception nouvelle et en ébranlant l'emprise de la marine russe sur une mer qu'elle domine depuis des décennies. La semaine dernière, l'Ukraine a revendiqué deux attaques réussies avec le nouveau drone, un hors-bord contrôlé par satellite et rempli d'explosifs appelé Sea Baby. L'Ukraine a également frappé avec des missiles le quartier général de la flotte russe de la mer Noire, en Crimée occupée.
Il y a également des raisons de croire que les alliances ukrainiennes sont suffisamment solides pour qu'elles ne risquent pas de faiblir, selon Ivo Daalder, ancien ambassadeur américain auprès de l'OTAN et président du Chicago Council on Global Affairs. Les États-Unis et les pays européens reconnaissent que l’Ukraine joue un rôle crucial dans le blocage de l’agression russe, a-t-il déclaré, et il est peu probable qu’ils s’écartent de ce point de vue.
L'aide militaire continuera à affluer, a-t-il déclaré, notant une suggestion du Congrès selon laquelle l'aide à long terme à l'Ukraine serait regroupée avec l'aide à Israël et à Taiwan. Les forums d’aide occidentale, comme le groupe de contact mensuel des ministres de la Défense de Ramstein, qui achemine le soutien à l’Ukraine, sont devenus institutionnalisés et continueront d’exister quelles que soient les autres crises.
« Le soutien à l'Ukraine est devenu une routine », a déclaré M. Daalder dans une interview.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
Les États-Unis vont envoyer à Israël des munitions initialement destinées à l'Ukraine
Israël recevra des États-Unis des dizaines de milliers de cartouches d’artillerie qui devaient initialement être données à l’Ukraine.
C'est ce qu'affirme Axios , se référant à ses sources en Israël, rapporte Ukrinform.
"Le Pentagone envisage d'envoyer à Israël des dizaines de milliers d'obus d'artillerie de 155 mm destinés à l'Ukraine depuis les stocks d'urgence américains il y a plusieurs mois", indique le rapport.
Les responsables américains ont laissé entendre que le détournement des munitions de l'Ukraine vers Israël n'aurait aucun impact immédiat sur la capacité de l'Ukraine à lutter contre les troupes russes.
L'armée israélienne explique le besoin urgent de tirs d'artillerie par la préparation de l'opération terrestre à Gaza et par l'éventuelle escalade de la guerre du Hezbollah à la frontière avec le Liban.
Les munitions américaines en question étaient stockées sur le territoire israélien dans le cadre d’un accord bilatéral.
« Seul le personnel militaire américain a accès aux sites de stockage d’armes. Mais selon l’accord entre les deux pays, Israël peut utiliser les munitions dans un scénario de guerre à court terme, avec l’approbation des États-Unis », a expliqué le média Axios.
Israël a eu accès aux munitions lors de sa guerre avec le Liban en 2006 et également lors du conflit à Gaza en 2014.
https://www.ukrinform.net[...]ed-for-ukraine-media.html
⬆️ Pendant que de Joe Biden déclare vouloir aider les deux pays, certains médias déclarent que des munitions sont déroutées d'Ukraine pour Israël. Reste à voir s'il s'agit d'une mesure exceptionnelle ou bien si cela s'inscrit dans une tendance de préférer un camps à l'autre.
Israël recevra des États-Unis des dizaines de milliers de cartouches d’artillerie qui devaient initialement être données à l’Ukraine.
C'est ce qu'affirme Axios , se référant à ses sources en Israël, rapporte Ukrinform.
"Le Pentagone envisage d'envoyer à Israël des dizaines de milliers d'obus d'artillerie de 155 mm destinés à l'Ukraine depuis les stocks d'urgence américains il y a plusieurs mois", indique le rapport.
Les responsables américains ont laissé entendre que le détournement des munitions de l'Ukraine vers Israël n'aurait aucun impact immédiat sur la capacité de l'Ukraine à lutter contre les troupes russes.
L'armée israélienne explique le besoin urgent de tirs d'artillerie par la préparation de l'opération terrestre à Gaza et par l'éventuelle escalade de la guerre du Hezbollah à la frontière avec le Liban.
Les munitions américaines en question étaient stockées sur le territoire israélien dans le cadre d’un accord bilatéral.
« Seul le personnel militaire américain a accès aux sites de stockage d’armes. Mais selon l’accord entre les deux pays, Israël peut utiliser les munitions dans un scénario de guerre à court terme, avec l’approbation des États-Unis », a expliqué le média Axios.
Israël a eu accès aux munitions lors de sa guerre avec le Liban en 2006 et également lors du conflit à Gaza en 2014.
⬆️ Pendant que de Joe Biden déclare vouloir aider les deux pays, certains médias déclarent que des munitions sont déroutées d'Ukraine pour Israël. Reste à voir s'il s'agit d'une mesure exceptionnelle ou bien si cela s'inscrit dans une tendance de préférer un camps à l'autre.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
Le Parlement ukrainien soutient l'interdiction des églises liées à la Russie lors d'un vote initial
Le Parlement ukrainien a donné jeudi son approbation initiale à une loi interdisant l'Église orthodoxe ukrainienne après que Kiev l'a accusée de collaborer avec la Russie après l'invasion de l'année dernière.
L’UOC entretient des liens historiques avec Moscou, mais affirme ne plus être alignée sur l’Église orthodoxe russe. Il nie les accusations portées contre lui par Kiev et déclare que le projet de loi serait inconstitutionnel.
Yaroslav Zheleznyak, député, a déclaré sur l'application de messagerie Telegram que les députés avaient voté pour soutenir le projet de loi en première lecture. Il doit être soutenu en deuxième lecture et approuvé par le président pour entrer en vigueur.
La loi interdirait les activités des organisations religieuses affiliées à des centres d'influence « dans un État qui mène une agression armée contre l'Ukraine », et de telles activités pourraient être interrompues par un tribunal.
Une autre députée, Iryna Herashchenko, a déclaré que le vote était une étape vers le retrait des « prêtres de Moscou du territoire ukrainien ».
Le chef de l'Église orthodoxe russe, le patriarche Cyrille, a appelé les Églises orthodoxes et autres à faire tout ce qu'elles peuvent pour arrêter l'action de l'Ukraine avant que le projet de loi ne devienne loi.
"Je vous demande de prendre toutes les mesures pour empêcher la poursuite des violations massives des droits religieux de l'Église orthodoxe ukrainienne", a déclaré Kirill dans l'appel, publié sur le site Internet de l'Église. Elle a également été adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et à d’autres personnalités.
L'UOC a déclaré que le projet de loi, l'un des nombreux projets de loi similaires enregistrés au Parlement, n'était pas conforme à la Convention européenne des droits de l'homme ni à la constitution ukrainienne.
Se décrivant comme une « Église indépendante et séparée », l'UOC a accusé Kiev d'essayer de la faire passer pour une église affiliée à l'Église orthodoxe russe et de présenter ses ecclésiastiques et croyants ukrainiens comme des « agents de la Fédération de Russie ».
Une Église orthodoxe indépendante a été fondée en Ukraine peu après son indépendance du régime soviétique et a longtemps rivalisé pour attirer des adhérents avec l’Église liée à la Russie. Il n’a reçu la reconnaissance formelle de la hiérarchie orthodoxe mondiale qu’en 2018.
Les autorités ukrainiennes et de nombreuses personnes en Ukraine considéraient depuis des années l’UOC comme fidèle à Moscou et avaient réprimé l’Église après l’invasion russe de février 2022. Des tensions sont apparues à travers le pays.
Une commission gouvernementale a jugé que l'UOC était toujours canoniquement liée à la Russie, bien que l'Église ait déclaré avoir rompu ses liens avec l'Église orthodoxe russe en mai 2022.
Le métropolite Pavlo de l'UOC a été informé qu'il est soupçonné d'incitation à la haine interreligieuse et de distribution de documents justifiant l'agression russe. Il a nié les accusations.
Les services de sécurité ukrainiens ont déclaré jeudi que 68 poursuites pénales, notamment des accusations de trahison, avaient été engagées contre des représentants de l'UOC depuis l'invasion russe.
L'analyste Volodymyr Fesenko a déclaré que l'interdiction de l'UOC pourrait être contestée en Ukraine et devant la Cour européenne des droits de l'homme. Fesenko a suggéré que l'Église pourrait s'enregistrer en tant que nouvelle entité sans « aucune référence aux liens canoniques » avec la Russie.
https://www.voanews.com/a[...]nitial-vote-/7318936.html
⬆️ UOC : Ukrainian Orthodox Church -> Église Orthodoxe Ukrainienne.
L'Église Orthodoxe Ukrainienne a beau se séparer du Patriarcat de Moscou pour montrer patte blanche, qu'elle se fait cocu par le pouvoir politique ukrainien qu'il la considère comme une cible.
À mettre avec les autres délires russophobes d'interdire d'écrire « Russie » avec une majuscule ou supprimer tous les manuels scolaires et les livres en langue russe dans les bibliothèques d'Ukraine.
Le Parlement ukrainien a donné jeudi son approbation initiale à une loi interdisant l'Église orthodoxe ukrainienne après que Kiev l'a accusée de collaborer avec la Russie après l'invasion de l'année dernière.
L’UOC entretient des liens historiques avec Moscou, mais affirme ne plus être alignée sur l’Église orthodoxe russe. Il nie les accusations portées contre lui par Kiev et déclare que le projet de loi serait inconstitutionnel.
Yaroslav Zheleznyak, député, a déclaré sur l'application de messagerie Telegram que les députés avaient voté pour soutenir le projet de loi en première lecture. Il doit être soutenu en deuxième lecture et approuvé par le président pour entrer en vigueur.
La loi interdirait les activités des organisations religieuses affiliées à des centres d'influence « dans un État qui mène une agression armée contre l'Ukraine », et de telles activités pourraient être interrompues par un tribunal.
Une autre députée, Iryna Herashchenko, a déclaré que le vote était une étape vers le retrait des « prêtres de Moscou du territoire ukrainien ».
Le chef de l'Église orthodoxe russe, le patriarche Cyrille, a appelé les Églises orthodoxes et autres à faire tout ce qu'elles peuvent pour arrêter l'action de l'Ukraine avant que le projet de loi ne devienne loi.
"Je vous demande de prendre toutes les mesures pour empêcher la poursuite des violations massives des droits religieux de l'Église orthodoxe ukrainienne", a déclaré Kirill dans l'appel, publié sur le site Internet de l'Église. Elle a également été adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et à d’autres personnalités.
L'UOC a déclaré que le projet de loi, l'un des nombreux projets de loi similaires enregistrés au Parlement, n'était pas conforme à la Convention européenne des droits de l'homme ni à la constitution ukrainienne.
Se décrivant comme une « Église indépendante et séparée », l'UOC a accusé Kiev d'essayer de la faire passer pour une église affiliée à l'Église orthodoxe russe et de présenter ses ecclésiastiques et croyants ukrainiens comme des « agents de la Fédération de Russie ».
Une Église orthodoxe indépendante a été fondée en Ukraine peu après son indépendance du régime soviétique et a longtemps rivalisé pour attirer des adhérents avec l’Église liée à la Russie. Il n’a reçu la reconnaissance formelle de la hiérarchie orthodoxe mondiale qu’en 2018.
Les autorités ukrainiennes et de nombreuses personnes en Ukraine considéraient depuis des années l’UOC comme fidèle à Moscou et avaient réprimé l’Église après l’invasion russe de février 2022. Des tensions sont apparues à travers le pays.
Une commission gouvernementale a jugé que l'UOC était toujours canoniquement liée à la Russie, bien que l'Église ait déclaré avoir rompu ses liens avec l'Église orthodoxe russe en mai 2022.
Le métropolite Pavlo de l'UOC a été informé qu'il est soupçonné d'incitation à la haine interreligieuse et de distribution de documents justifiant l'agression russe. Il a nié les accusations.
Les services de sécurité ukrainiens ont déclaré jeudi que 68 poursuites pénales, notamment des accusations de trahison, avaient été engagées contre des représentants de l'UOC depuis l'invasion russe.
L'analyste Volodymyr Fesenko a déclaré que l'interdiction de l'UOC pourrait être contestée en Ukraine et devant la Cour européenne des droits de l'homme. Fesenko a suggéré que l'Église pourrait s'enregistrer en tant que nouvelle entité sans « aucune référence aux liens canoniques » avec la Russie.
⬆️ UOC : Ukrainian Orthodox Church -> Église Orthodoxe Ukrainienne.
L'Église Orthodoxe Ukrainienne a beau se séparer du Patriarcat de Moscou pour montrer patte blanche, qu'elle se fait cocu par le pouvoir politique ukrainien qu'il la considère comme une cible.
À mettre avec les autres délires russophobes d'interdire d'écrire « Russie » avec une majuscule ou supprimer tous les manuels scolaires et les livres en langue russe dans les bibliothèques d'Ukraine.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
Si l’Ukraine est véritablement attachée aux droits de l’homme, elle doit respecter la liberté de culte
Dans les semaines à venir, le parlement ukrainien (Verkhovna Rada) devrait adopter une loi interdisant l'Église orthodoxe ukrainienne . Non seulement cette législation priverait des millions d'Ukrainiens de la liberté de culte, mais elle saperait un pilier essentiel de la défense de l'Ukraine contre l'agression russe : se trouver du bon côté de la loi.
Le gouvernement ukrainien doit repenser cette législation dangereuse, et les gouvernements qui soutiennent de manière appropriée la souveraineté de l'Ukraine doivent veiller à ce que les droits humains du peuple ukrainien ne deviennent pas une nouvelle victime de cette guerre.
Né des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, le système international des droits de l’homme considère la liberté de religion comme sacro-sainte. Cette liberté essentielle de culte est garantie dans la Déclaration universelle des droits de l'homme (art. 18), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (art. 18) et la Convention européenne des droits de l'homme (art. 9), entre autres. Elle est au centre d'un système qui protège l'intégrité de la personne humaine, le droit de penser et de croire. Comme l’histoire l’a montré très clairement, lorsque le droit à la liberté de religion est compromis, tous les autres droits humains sont en péril.
Un nombre suffisant de parlementaires ont exprimé leur soutien à l'avancement du vote sur la législation inscrite à l'ordre du jour de la Rada depuis janvier. Plus de 250 membres ont signé le projet de loi ; seulement 226 votes sont nécessaires pour être adopté.
Formellement, le projet de loi modifiera la législation ukrainienne actuelle garantissant la liberté de religion en stipulant que « les activités des organisations religieuses affiliées aux centres d'influence d'une organisation religieuse dont le centre directeur est situé en dehors de l'Ukraine dans un État qui mènent une agression armée contre l’Ukraine, ne sont pas autorisés.
Cela signifie que la loi interdira le fonctionnement de l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC), une branche de l'orthodoxie ukrainienne suivie par au moins 16 pour cent du peuple ukrainien . Historiquement, et pour des raisons de légitimité canonique, l’UOC était subordonnée au Patriarcat de Moscou de l’Église orthodoxe russe. En 2018, le gouvernement ukrainien a cherché à créer une nouvelle Église orthodoxe d’Ukraine (OCU) ayant des liens avec Constantinople plutôt qu’avec Moscou. En janvier 2019, le Patriarcat œcuménique de Constantinople a approuvé cette nouvelle branche, qui reste l'Église préférée du gouvernement ukrainien. Cependant, pour des raisons d’histoire et de tradition religieuses, des millions de fidèles ordinaires sont restés fidèles à l’UOC.
Malgré ses liens historiques avec l’orthodoxie russe, l’UOC soutient fermement la légitime défense de l’Ukraine contre l’agression russe. Le lendemain de l'invasion, le chef de l'UOC, le métropolite Onufry, a déclaré l'opposition de l'Église à la guerre et a appelé à plusieurs reprises le président russe Vladimir Poutine à faire marche arrière, déclarant : « À notre grand regret, la Russie a lancé des actions militaires contre l' Ukraine . … En cette période tragique, nous exprimons un amour et un soutien particuliers à nos soldats, qui montent la garde pour défendre notre terre et notre peuple. En mai 2022, l'UOC a officiellement modifié sa constitution, rompant ainsi ses liens avec le Patriarcat de Moscou.
Alors que Poutine a instrumentalisé l’Église orthodoxe russe comme outil d’influence dans ce qu’il appelle le « monde russe », l’UOC est désormais totalement séparée – en droit et en pratique – de Moscou.
Néanmoins, une commission gouvernementale ukrainienne, composée uniquement de membres de l'église préférée du gouvernement, a estimé que la séparation était insuffisante . En conséquence, la nouvelle loi fermera l’UOC, interdisant purement et simplement ses opérations sur le sol ukrainien.
La législation actuellement soumise au Parlement n'est que la plus effrontée d'une série d'attaques contre l'Église . Selon le rapport 2022 sur la liberté religieuse du Département d'État américain, les services de sécurité ukrainiens ont mené 41 000 enquêtes contre l'UOC pour prétendue collaboration avec la Russie et ont fouillé 350 bâtiments religieux. En décembre 2022, des sanctions ont été annoncées contre sept autres membres haut placés de l'UOC, dont le métropolite Pavel Lebid, vicaire de la Laure de Kiev-Petchersk. En mars 2023, les autorités ont tenté d'expulser le clergé de l'UOC du monastère de la Laure de Kiev-Petchersk. Des accusations criminelles – souvent sans aucun fondement – ont été portées contre des dirigeants d’églises et des paroissiens.
Ces attaques contre l'UOC constituent une grave violation des droits de l'homme. Le Parlement ukrainien est parfaitement conscient du chemin qu’il emprunte. En fait, les parlementaires ont modifié la législation en attente en supprimant un passage critique qui aurait garanti le respect du droit des droits de l'homme.
La Rada a fixé une ligne exigeant que la loi fonctionne « conformément aux normes du droit international dans le domaine de la liberté de conscience et aux obligations de l'Ukraine dans le cadre de son adhésion au Conseil de l'Europe ». En supprimant ce libellé, la Rada a rédigé un projet de loi qui porte atteinte à la liberté de religion et au respect des droits de l'homme. Notamment, le rapport du comité d'experts de la Rada a trouvé que la loi était profondément problématique, manquant de procédure régulière et n'exigeant aucune preuve que l'OUC menace la sécurité nationale ukrainienne.
Le gouvernement ukrainien est fier de respecter le droit international et de préserver les droits de l’homme depuis l’ invasion russe de février 2022 . En fait, l’Ukraine a réussi à différencier sa propre conduite de celle de la Russie sur la base de son strict respect de la loi. S'adressant à l'Assemblée générale des Nations Unies, le président Volodymyr Zelensky a observé que « l'humanité et le droit international sont plus forts qu'un seul État terroriste » et a noté que « la Charte des Nations Unies stipule la valeur des droits de l'homme, de la dignité et de la vie, et nous les stipulons également ». Le ministère ukrainien de la Justice a qualifié sa « confrontation juridique avec la Fédération de Russie » de « guerre juridique », par laquelle il entreprend une « défense juridique globale et coordonnée de nos droits et intérêts ».
Les efforts éhontés visant à fermer l'Église orthodoxe ukrainienne et à restreindre la liberté de religion, actuellement envisagés par le parlement ukrainien, sapent ces engagements et les prétentions de l'Ukraine à un fondement juridique et moral plus élevé. L’Ukraine doit rectifier le tir ; ses partisans occidentaux doivent veiller à ce que l’Ukraine l’emporte à la fois sur le champ de bataille et dans son engagement en faveur des droits et du droit.
https://thehill.com/opini[...]-its-freedom-of-religion/
⬆️ Le journal américain The Hill effectue une critique d'une Loi jugée liberticide et non conforme au droit international. 16% des ukrainiens se retrouveront privés de leur lieu de culte, rapporte le média.
Dans les semaines à venir, le parlement ukrainien (Verkhovna Rada) devrait adopter une loi interdisant l'Église orthodoxe ukrainienne . Non seulement cette législation priverait des millions d'Ukrainiens de la liberté de culte, mais elle saperait un pilier essentiel de la défense de l'Ukraine contre l'agression russe : se trouver du bon côté de la loi.
Le gouvernement ukrainien doit repenser cette législation dangereuse, et les gouvernements qui soutiennent de manière appropriée la souveraineté de l'Ukraine doivent veiller à ce que les droits humains du peuple ukrainien ne deviennent pas une nouvelle victime de cette guerre.
Né des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, le système international des droits de l’homme considère la liberté de religion comme sacro-sainte. Cette liberté essentielle de culte est garantie dans la Déclaration universelle des droits de l'homme (art. 18), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (art. 18) et la Convention européenne des droits de l'homme (art. 9), entre autres. Elle est au centre d'un système qui protège l'intégrité de la personne humaine, le droit de penser et de croire. Comme l’histoire l’a montré très clairement, lorsque le droit à la liberté de religion est compromis, tous les autres droits humains sont en péril.
Un nombre suffisant de parlementaires ont exprimé leur soutien à l'avancement du vote sur la législation inscrite à l'ordre du jour de la Rada depuis janvier. Plus de 250 membres ont signé le projet de loi ; seulement 226 votes sont nécessaires pour être adopté.
Formellement, le projet de loi modifiera la législation ukrainienne actuelle garantissant la liberté de religion en stipulant que « les activités des organisations religieuses affiliées aux centres d'influence d'une organisation religieuse dont le centre directeur est situé en dehors de l'Ukraine dans un État qui mènent une agression armée contre l’Ukraine, ne sont pas autorisés.
Cela signifie que la loi interdira le fonctionnement de l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC), une branche de l'orthodoxie ukrainienne suivie par au moins 16 pour cent du peuple ukrainien . Historiquement, et pour des raisons de légitimité canonique, l’UOC était subordonnée au Patriarcat de Moscou de l’Église orthodoxe russe. En 2018, le gouvernement ukrainien a cherché à créer une nouvelle Église orthodoxe d’Ukraine (OCU) ayant des liens avec Constantinople plutôt qu’avec Moscou. En janvier 2019, le Patriarcat œcuménique de Constantinople a approuvé cette nouvelle branche, qui reste l'Église préférée du gouvernement ukrainien. Cependant, pour des raisons d’histoire et de tradition religieuses, des millions de fidèles ordinaires sont restés fidèles à l’UOC.
Malgré ses liens historiques avec l’orthodoxie russe, l’UOC soutient fermement la légitime défense de l’Ukraine contre l’agression russe. Le lendemain de l'invasion, le chef de l'UOC, le métropolite Onufry, a déclaré l'opposition de l'Église à la guerre et a appelé à plusieurs reprises le président russe Vladimir Poutine à faire marche arrière, déclarant : « À notre grand regret, la Russie a lancé des actions militaires contre l' Ukraine . … En cette période tragique, nous exprimons un amour et un soutien particuliers à nos soldats, qui montent la garde pour défendre notre terre et notre peuple. En mai 2022, l'UOC a officiellement modifié sa constitution, rompant ainsi ses liens avec le Patriarcat de Moscou.
Alors que Poutine a instrumentalisé l’Église orthodoxe russe comme outil d’influence dans ce qu’il appelle le « monde russe », l’UOC est désormais totalement séparée – en droit et en pratique – de Moscou.
Néanmoins, une commission gouvernementale ukrainienne, composée uniquement de membres de l'église préférée du gouvernement, a estimé que la séparation était insuffisante . En conséquence, la nouvelle loi fermera l’UOC, interdisant purement et simplement ses opérations sur le sol ukrainien.
La législation actuellement soumise au Parlement n'est que la plus effrontée d'une série d'attaques contre l'Église . Selon le rapport 2022 sur la liberté religieuse du Département d'État américain, les services de sécurité ukrainiens ont mené 41 000 enquêtes contre l'UOC pour prétendue collaboration avec la Russie et ont fouillé 350 bâtiments religieux. En décembre 2022, des sanctions ont été annoncées contre sept autres membres haut placés de l'UOC, dont le métropolite Pavel Lebid, vicaire de la Laure de Kiev-Petchersk. En mars 2023, les autorités ont tenté d'expulser le clergé de l'UOC du monastère de la Laure de Kiev-Petchersk. Des accusations criminelles – souvent sans aucun fondement – ont été portées contre des dirigeants d’églises et des paroissiens.
Ces attaques contre l'UOC constituent une grave violation des droits de l'homme. Le Parlement ukrainien est parfaitement conscient du chemin qu’il emprunte. En fait, les parlementaires ont modifié la législation en attente en supprimant un passage critique qui aurait garanti le respect du droit des droits de l'homme.
La Rada a fixé une ligne exigeant que la loi fonctionne « conformément aux normes du droit international dans le domaine de la liberté de conscience et aux obligations de l'Ukraine dans le cadre de son adhésion au Conseil de l'Europe ». En supprimant ce libellé, la Rada a rédigé un projet de loi qui porte atteinte à la liberté de religion et au respect des droits de l'homme. Notamment, le rapport du comité d'experts de la Rada a trouvé que la loi était profondément problématique, manquant de procédure régulière et n'exigeant aucune preuve que l'OUC menace la sécurité nationale ukrainienne.
Le gouvernement ukrainien est fier de respecter le droit international et de préserver les droits de l’homme depuis l’ invasion russe de février 2022 . En fait, l’Ukraine a réussi à différencier sa propre conduite de celle de la Russie sur la base de son strict respect de la loi. S'adressant à l'Assemblée générale des Nations Unies, le président Volodymyr Zelensky a observé que « l'humanité et le droit international sont plus forts qu'un seul État terroriste » et a noté que « la Charte des Nations Unies stipule la valeur des droits de l'homme, de la dignité et de la vie, et nous les stipulons également ». Le ministère ukrainien de la Justice a qualifié sa « confrontation juridique avec la Fédération de Russie » de « guerre juridique », par laquelle il entreprend une « défense juridique globale et coordonnée de nos droits et intérêts ».
Les efforts éhontés visant à fermer l'Église orthodoxe ukrainienne et à restreindre la liberté de religion, actuellement envisagés par le parlement ukrainien, sapent ces engagements et les prétentions de l'Ukraine à un fondement juridique et moral plus élevé. L’Ukraine doit rectifier le tir ; ses partisans occidentaux doivent veiller à ce que l’Ukraine l’emporte à la fois sur le champ de bataille et dans son engagement en faveur des droits et du droit.
⬆️ Le journal américain The Hill effectue une critique d'une Loi jugée liberticide et non conforme au droit international. 16% des ukrainiens se retrouveront privés de leur lieu de culte, rapporte le média.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
🇺🇦 🇺🇸 Les pilotes ukrainiens commencent leur entraînement sur le F-16 aux États-Unis
Un « petit nombre » de pilotes ukrainiens ont commencé cette semaine une formation sur le F-16 aux États-Unis, selon un porte-parole de l’armée de l’air.
Les pilotes s'entraîneront au sein de la 162 e Escadre de la Garde nationale aérienne de l'Arizona, une unité spécialisée dans la formation de partenaires internationaux sur l'avion de combat de quatrième génération. La formation devrait durer « plusieurs mois », a précisé le porte-parole.
La formation en vol a commencé après que les pilotes ont suivi une formation linguistique à San Antonio, au Texas, qui abrite le centre de langue anglaise du Defence Language Institute.
Les États-Unis prévoient également de former environ 200 membres du personnel ukrainien à la maintenance de cet avion complexe une fois qu'ils auront terminé leur formation linguistique.
Pendant des mois, le président ukrainien Volodomyr Zelensky a demandé de toute urgence des avions de combat F-16 pour mieux lutter contre les barrages d’attaques de drones et de missiles russes.
Cet été, une coalition de pays dirigée par le Danemark s’est manifestée et a commencé à former des pilotes ukrainiens sur les avions américains. Les Pays-Bas, le Danemark et la Norvège se sont engagés à fournir à l'Ukraine des avions de combat à l'issue du programme de formation.
En raison de la capacité limitée des pays européens à former un grand nombre de pilotes ukrainiens sur les F-16, les États-Unis ont annoncé en août qu’ils formeraient également un petit nombre de pilotes.
Le secrétaire d'État Antony Blinken a déclaré que les États-Unis approuveraient le transfert des avions à réaction vers l'Ukraine dès que la formation serait terminée. Les avions de combat F-16 étant une technologie américaine, les États-Unis doivent approuver leur transfert si un autre pays souhaite envoyer ses propres F-16 en Ukraine.
« Vous avez l’assurance que nous accélérerons l’approbation des demandes de transfert de tiers requises à temps pour permettre leur livraison une fois la formation terminée, y compris la notification requise à notre Congrès », a écrit Blinken dans des lettres à ses homologues néerlandais et danois en août.
Malgré cela, les responsables ukrainiens ne se montrent pas optimistes quant à leurs chances d’acquérir ces avions avant la fin de l’année. Au lieu de cela, l’Ukraine espère les recevoir l’année prochaine.
En mai, les États-Unis ont accueilli deux pilotes ukrainiens pour évaluer leurs capacités à piloter des avions de combat avancés. L’armée de l’air ukrainienne est composée d’avions de combat MiG et Sukhoi de l’ère soviétique dotés d’une technologie plus ancienne. Les pilotes, qui ont été évalués à l'aide de simulateurs de vol, ont montré des compétences « supérieures à la moyenne », selon un examen de leurs performances.
https://edition.cnn.com/2[...]training-in-us/index.html
Un « petit nombre » de pilotes ukrainiens ont commencé cette semaine une formation sur le F-16 aux États-Unis, selon un porte-parole de l’armée de l’air.
Les pilotes s'entraîneront au sein de la 162 e Escadre de la Garde nationale aérienne de l'Arizona, une unité spécialisée dans la formation de partenaires internationaux sur l'avion de combat de quatrième génération. La formation devrait durer « plusieurs mois », a précisé le porte-parole.
La formation en vol a commencé après que les pilotes ont suivi une formation linguistique à San Antonio, au Texas, qui abrite le centre de langue anglaise du Defence Language Institute.
Les États-Unis prévoient également de former environ 200 membres du personnel ukrainien à la maintenance de cet avion complexe une fois qu'ils auront terminé leur formation linguistique.
Pendant des mois, le président ukrainien Volodomyr Zelensky a demandé de toute urgence des avions de combat F-16 pour mieux lutter contre les barrages d’attaques de drones et de missiles russes.
Cet été, une coalition de pays dirigée par le Danemark s’est manifestée et a commencé à former des pilotes ukrainiens sur les avions américains. Les Pays-Bas, le Danemark et la Norvège se sont engagés à fournir à l'Ukraine des avions de combat à l'issue du programme de formation.
En raison de la capacité limitée des pays européens à former un grand nombre de pilotes ukrainiens sur les F-16, les États-Unis ont annoncé en août qu’ils formeraient également un petit nombre de pilotes.
Le secrétaire d'État Antony Blinken a déclaré que les États-Unis approuveraient le transfert des avions à réaction vers l'Ukraine dès que la formation serait terminée. Les avions de combat F-16 étant une technologie américaine, les États-Unis doivent approuver leur transfert si un autre pays souhaite envoyer ses propres F-16 en Ukraine.
« Vous avez l’assurance que nous accélérerons l’approbation des demandes de transfert de tiers requises à temps pour permettre leur livraison une fois la formation terminée, y compris la notification requise à notre Congrès », a écrit Blinken dans des lettres à ses homologues néerlandais et danois en août.
Malgré cela, les responsables ukrainiens ne se montrent pas optimistes quant à leurs chances d’acquérir ces avions avant la fin de l’année. Au lieu de cela, l’Ukraine espère les recevoir l’année prochaine.
En mai, les États-Unis ont accueilli deux pilotes ukrainiens pour évaluer leurs capacités à piloter des avions de combat avancés. L’armée de l’air ukrainienne est composée d’avions de combat MiG et Sukhoi de l’ère soviétique dotés d’une technologie plus ancienne. Les pilotes, qui ont été évalués à l'aide de simulateurs de vol, ont montré des compétences « supérieures à la moyenne », selon un examen de leurs performances.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
Je survole un peu, ton travail est honorable mais il faut savoir doser
On est sur un conflit où il se passe plus rien depuis des mois et où chaque info a moins de fiabilité qu'un communiqué de Meta
On est sur un conflit où il se passe plus rien depuis des mois et où chaque info a moins de fiabilité qu'un communiqué de Meta
" Je survole un peu, ton travail est honorable mais il faut savoir doser "
Je suis habitué à envoyer beaucoup de pavés. Articles, analyses, interprétations, conséquences militaires et économiques, etc....
Difficile de faire des résumés courts.
Et il se passe tout de même des trucs intéressants sur le champ de bataille. Pareil pour ce qui est de l'économie et des coulisses. Bon après,encore faut il chercher.
Pour cela j'essaie de faire un croisement de mes sources et de faire l'analyse la plus approfondie possible au lieu de faire le bot et prendre uniquement les informations venant d'un camp ou ceux qui m'arrangent.
Je suis habitué à envoyer beaucoup de pavés. Articles, analyses, interprétations, conséquences militaires et économiques, etc....
Difficile de faire des résumés courts.
Et il se passe tout de même des trucs intéressants sur le champ de bataille. Pareil pour ce qui est de l'économie et des coulisses. Bon après,encore faut il chercher.
Pour cela j'essaie de faire un croisement de mes sources et de faire l'analyse la plus approfondie possible au lieu de faire le bot et prendre uniquement les informations venant d'un camp ou ceux qui m'arrangent.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
🇺🇸 Le plan de 106 milliards de dollars de Biden est en grande difficulté au Sénat
La demande de 106 milliards de dollars pour la sécurité nationale du président Joe Biden est en grande difficulté au Capitole.
Avant même qu’elle n’atteigne la Chambre sans leader, les divisions du Sénat républicain menacent de faire échouer la proposition – ou de la remodeler radicalement. Les Républicains sont divisés sur la question de savoir s’il faut lier l’aide d’Israël à celle de l’Ukraine, nombre d’entre eux plaidant également en faveur de changements majeurs dans la politique frontalière et pâlissant devant le prix à payer.
Même certains partisans du Parti républicain en faveur des quatre priorités des efforts – l'Ukraine, Israël, Taiwan et la frontière sud – se montrent inhabituellement pessimistes après la première discussion du parti sur la législation au déjeuner de mardi.
« Le paquet envoyé par la Maison Blanche est vraiment mort », a déclaré le sénateur Mike Rounds (RS.D.). "Les appropriateurs du Sénat peuvent commencer par tout recommencer."
Les démocrates détiennent les clés du Sénat, mais ils auront besoin de neuf voix républicaines ou plus pour faire passer quoi que ce soit à la chambre. Le chef de la minorité Mitch McConnell s'est montré hésitant ce week-end en faveur d'un programme d'aide généreux, mais a déclaré que ses membres étaient "passionnés" par une sécurité renforcée aux frontières : "Et nous allons également apporter d'autres changements."
La commission sénatoriale des crédits tiendra une audience sur la demande dans une semaine, et le chef de la majorité Chuck Schumer souhaite agir de toute urgence. Mais la date limite du 17 novembre pour le financement du gouvernement et une Chambre sans leader créent une contrainte de temps pour le Sénat.
Il y a également peu de clarté sur ce que peut supporter le seuil de 60 voix du Sénat. Au-delà des détails du projet de loi supplémentaire de 106 milliards de dollars, les Républicains débattent du concept philosophique de combiner l'aide d'Israël avec le financement actuel de la défense de l'Ukraine.
Envoyer davantage d’aide à l’Ukraine continue de diviser le parti républicain, et certains républicains souhaitent que le Sénat envisage lui-même l’aide à Israël.
"Ils devraient être séparés", a déclaré mardi le sénateur Marco Rubio (R-Fla.). « La composante israélienne bénéficie d’un soutien presque écrasant et nous pouvons y parvenir très rapidement. Je pense juste que, tactiquement, c'est juste une meilleure approche.
D’un autre côté, Roger Wicker (R-Miss.), membre des forces armées du Sénat, a déclaré qu’il soutenait « absolument » le lien entre les deux. Il a reconnu que la conférence était « divisée » sur la question, mais a prédit qu’une « solide majorité à la Chambre et au Sénat » pourrait soutenir le concept.
"Je veux que l'ensemble du paquet aille de l'avant", a déclaré la sénatrice Lindsey Graham (RS.C.). "Ce sont quatre questions de sécurité nationale, et nous devrions les traiter comme une unité."
Pourtant, la complexité d’un projet de loi d’une telle envergure pourrait entraîner sa perte. L’aide humanitaire à la bande de Gaza sera « problématique » pour le Parti républicain, a déclaré le whip de la minorité sénatoriale John Thune (RS.D.). Et les républicains souhaitent des changements dans la politique frontalière en plus des demandes de financement de l’administration.
Cela « va devoir faire face à certains changements de politique à la frontière pour changer le statu quo, ce qui n’est pas le cas », a déclaré le sénateur John Cornyn (Républicain du Texas).
Un certain nombre de dirigeants républicains au Sénat et d’alliés de McConnell, dont Thune, ne s’engagent pas à maintenir l’ensemble du paquet.
Lorsqu'on lui a demandé si les problèmes pouvaient rester regroupés, la sénatrice Shelley Moore Capito (RW.Va.) a déclaré que la conférence discuterait de « quelle stratégie est la meilleure », tandis que la sénatrice Joni Ernst (R-Iowa) a déclaré « nous aurons une discussion ». " à ce sujet.
Concernant le combo Israël-Ukraine, Cornyn a déclaré qu'il serait « heureux de voter sur eux individuellement », tandis que la sénatrice Katie Britt (Républicaine-Alabama) a déclaré qu'il était toujours nécessaire de « jeter un œil à ce qui a été envoyé ».
Pourtant, McConnell est resté ferme dans son approche face aux journalistes après le déjeuner de fête.
"Pour ma part, je pense que cela doit être complet", a déclaré McConnell lors de sa conférence de presse hebdomadaire. "Il faut qu'il s'occupe de tous ces éléments, car ils sont tous interdépendants."
https://www.politico.com/[...]ne-israel-border-00123292
La demande de 106 milliards de dollars pour la sécurité nationale du président Joe Biden est en grande difficulté au Capitole.
Avant même qu’elle n’atteigne la Chambre sans leader, les divisions du Sénat républicain menacent de faire échouer la proposition – ou de la remodeler radicalement. Les Républicains sont divisés sur la question de savoir s’il faut lier l’aide d’Israël à celle de l’Ukraine, nombre d’entre eux plaidant également en faveur de changements majeurs dans la politique frontalière et pâlissant devant le prix à payer.
Même certains partisans du Parti républicain en faveur des quatre priorités des efforts – l'Ukraine, Israël, Taiwan et la frontière sud – se montrent inhabituellement pessimistes après la première discussion du parti sur la législation au déjeuner de mardi.
« Le paquet envoyé par la Maison Blanche est vraiment mort », a déclaré le sénateur Mike Rounds (RS.D.). "Les appropriateurs du Sénat peuvent commencer par tout recommencer."
Les démocrates détiennent les clés du Sénat, mais ils auront besoin de neuf voix républicaines ou plus pour faire passer quoi que ce soit à la chambre. Le chef de la minorité Mitch McConnell s'est montré hésitant ce week-end en faveur d'un programme d'aide généreux, mais a déclaré que ses membres étaient "passionnés" par une sécurité renforcée aux frontières : "Et nous allons également apporter d'autres changements."
La commission sénatoriale des crédits tiendra une audience sur la demande dans une semaine, et le chef de la majorité Chuck Schumer souhaite agir de toute urgence. Mais la date limite du 17 novembre pour le financement du gouvernement et une Chambre sans leader créent une contrainte de temps pour le Sénat.
Il y a également peu de clarté sur ce que peut supporter le seuil de 60 voix du Sénat. Au-delà des détails du projet de loi supplémentaire de 106 milliards de dollars, les Républicains débattent du concept philosophique de combiner l'aide d'Israël avec le financement actuel de la défense de l'Ukraine.
Envoyer davantage d’aide à l’Ukraine continue de diviser le parti républicain, et certains républicains souhaitent que le Sénat envisage lui-même l’aide à Israël.
"Ils devraient être séparés", a déclaré mardi le sénateur Marco Rubio (R-Fla.). « La composante israélienne bénéficie d’un soutien presque écrasant et nous pouvons y parvenir très rapidement. Je pense juste que, tactiquement, c'est juste une meilleure approche.
D’un autre côté, Roger Wicker (R-Miss.), membre des forces armées du Sénat, a déclaré qu’il soutenait « absolument » le lien entre les deux. Il a reconnu que la conférence était « divisée » sur la question, mais a prédit qu’une « solide majorité à la Chambre et au Sénat » pourrait soutenir le concept.
"Je veux que l'ensemble du paquet aille de l'avant", a déclaré la sénatrice Lindsey Graham (RS.C.). "Ce sont quatre questions de sécurité nationale, et nous devrions les traiter comme une unité."
Pourtant, la complexité d’un projet de loi d’une telle envergure pourrait entraîner sa perte. L’aide humanitaire à la bande de Gaza sera « problématique » pour le Parti républicain, a déclaré le whip de la minorité sénatoriale John Thune (RS.D.). Et les républicains souhaitent des changements dans la politique frontalière en plus des demandes de financement de l’administration.
Cela « va devoir faire face à certains changements de politique à la frontière pour changer le statu quo, ce qui n’est pas le cas », a déclaré le sénateur John Cornyn (Républicain du Texas).
Un certain nombre de dirigeants républicains au Sénat et d’alliés de McConnell, dont Thune, ne s’engagent pas à maintenir l’ensemble du paquet.
Lorsqu'on lui a demandé si les problèmes pouvaient rester regroupés, la sénatrice Shelley Moore Capito (RW.Va.) a déclaré que la conférence discuterait de « quelle stratégie est la meilleure », tandis que la sénatrice Joni Ernst (R-Iowa) a déclaré « nous aurons une discussion ». " à ce sujet.
Concernant le combo Israël-Ukraine, Cornyn a déclaré qu'il serait « heureux de voter sur eux individuellement », tandis que la sénatrice Katie Britt (Républicaine-Alabama) a déclaré qu'il était toujours nécessaire de « jeter un œil à ce qui a été envoyé ».
Pourtant, McConnell est resté ferme dans son approche face aux journalistes après le déjeuner de fête.
"Pour ma part, je pense que cela doit être complet", a déclaré McConnell lors de sa conférence de presse hebdomadaire. "Il faut qu'il s'occupe de tous ces éléments, car ils sont tous interdépendants."
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
🇸🇰 🇺🇦 Guerre en Ukraine : la Slovaquie annonce l'arrêt de ses livraisons d'armes à Kiev
Parole tenue. Le nouveau Premier ministre slovaque, Robert Fico, a annoncé, jeudi 26 octobre, l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine, limitant son soutien à son voisin à l'"aide humanitaire et civile".
"Nous considérons l'aide à l'Ukraine uniquement comme une aide humanitaire et civile, nous ne fournirons plus d'armes à l'Ukraine", a déclaré Robert Fico, au lendemain de sa nomination à la tête d'un gouvernement de coalition associé à un parti d'extrême droite prorusse. "La guerre en Ukraine n'est pas la nôtre, nous n'avons rien à voir avec cette guerre", a-t-il ajouté.
Selon lui, "l'arrêt immédiat des opérations militaires est la meilleure solution pour l'Ukraine". "L'UE devrait passer du statut de fournisseur d'armes à celui d'artisan de la paix", a-t-il insisté.
Le Kremlin a immédiatement réagi à cette annonce, minimisant son importance. "La part de la Slovaquie dans les livraisons d'armes [à Kiev, NDLR] n'était en effet pas si grande, et c'est pourquoi cela ne va guère affecter tout le processus", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avant d'accuser une fois encore les États-Unis d'alimenter le conflit en aidant l'Ukraine.
"Une politique étrangère slovaque souveraine"
Lors de ses déclarations devant les députés, Robert Fico a aussi annoncé qu'il ne soutiendra pas de nouvelles sanctions contre la Russie "tant que nous n'aurons pas analysé leur impact sur la Slovaquie". "Si de telles sanctions doivent nous nuire, comme c'est le cas pour la plupart des sanctions, je ne vois aucune raison de les soutenir", a-t-il insisté.
La veille nommé chef de gouvernement, Robert Fico avait annoncé "une politique étrangère slovaque souveraine".
Sa formation Smer-SD est arrivée en tête des élections législatives de septembre lors desquelles il a déjà promis que la Slovaquie n'enverrait pas "une seule pièce de munitions" à l'Ukraine et appelé à de meilleures relations avec la Russie.
Pour former un gouvernement, Robert Fico, qui a déjà occupé le poste du Premier ministre à deux reprises, s'est allié au parti d'extrême droite SNS et à un parti de gauche, Hlas. Le SNS, dirigé par l'ancien président du Parlement Andrej Danko, partage la rhétorique anti-réfugiés et pro-russe de Smer-SD.
https://www.france24.com/[...]ram&utm_source=shorty
Parole tenue. Le nouveau Premier ministre slovaque, Robert Fico, a annoncé, jeudi 26 octobre, l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine, limitant son soutien à son voisin à l'"aide humanitaire et civile".
"Nous considérons l'aide à l'Ukraine uniquement comme une aide humanitaire et civile, nous ne fournirons plus d'armes à l'Ukraine", a déclaré Robert Fico, au lendemain de sa nomination à la tête d'un gouvernement de coalition associé à un parti d'extrême droite prorusse. "La guerre en Ukraine n'est pas la nôtre, nous n'avons rien à voir avec cette guerre", a-t-il ajouté.
Selon lui, "l'arrêt immédiat des opérations militaires est la meilleure solution pour l'Ukraine". "L'UE devrait passer du statut de fournisseur d'armes à celui d'artisan de la paix", a-t-il insisté.
Le Kremlin a immédiatement réagi à cette annonce, minimisant son importance. "La part de la Slovaquie dans les livraisons d'armes [à Kiev, NDLR] n'était en effet pas si grande, et c'est pourquoi cela ne va guère affecter tout le processus", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avant d'accuser une fois encore les États-Unis d'alimenter le conflit en aidant l'Ukraine.
"Une politique étrangère slovaque souveraine"
Lors de ses déclarations devant les députés, Robert Fico a aussi annoncé qu'il ne soutiendra pas de nouvelles sanctions contre la Russie "tant que nous n'aurons pas analysé leur impact sur la Slovaquie". "Si de telles sanctions doivent nous nuire, comme c'est le cas pour la plupart des sanctions, je ne vois aucune raison de les soutenir", a-t-il insisté.
La veille nommé chef de gouvernement, Robert Fico avait annoncé "une politique étrangère slovaque souveraine".
Sa formation Smer-SD est arrivée en tête des élections législatives de septembre lors desquelles il a déjà promis que la Slovaquie n'enverrait pas "une seule pièce de munitions" à l'Ukraine et appelé à de meilleures relations avec la Russie.
Pour former un gouvernement, Robert Fico, qui a déjà occupé le poste du Premier ministre à deux reprises, s'est allié au parti d'extrême droite SNS et à un parti de gauche, Hlas. Le SNS, dirigé par l'ancien président du Parlement Andrej Danko, partage la rhétorique anti-réfugiés et pro-russe de Smer-SD.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
🇺🇦 À l’approche de l’hiver, l’Ukraine se prépare à des attaques contre le réseau énergétique
Les frappes de drones russes près d'une centrale nucléaire dans l'ouest de l'Ukraine cette semaine ont ravivé l'inquiétude des responsables et des civils ukrainiens face à l'une des épreuves les plus accablantes de la guerre : un assaut hivernal contre le réseau énergétique de leur pays.
Les frappes de mercredi, qui ont touché près de la centrale nucléaire de Khmelnytsky, ont suscité la colère du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a déclaré qu'il était « hautement probable » que la centrale électrique soit la cible. Ils ont également suscité un nouvel avertissement de la part du chef de l’agence de surveillance nucléaire des Nations Unies concernant la situation précaire en matière de sécurité nucléaire en Ukraine.
M. Zelensky a promis mercredi soir que l'Ukraine riposterait contre des cibles en Russie si Moscou tentait une fois de plus de plonger son pays dans le froid et l'obscurité.
« Cette année, nous allons non seulement nous défendre, mais aussi réagir », a-t-il déclaré.
Contrairement à l’année dernière, Kiev dispose désormais d’une flotte croissante de drones à longue portée et a démontré sa capacité à frapper des cibles militaires au plus profond de la Russie.
Pourtant, l’Ukraine reste largement dépassée en termes de capacités de frappe à longue portée, et les responsables ukrainiens et occidentaux ont averti qu’il était probable que le Kremlin stocke des missiles pour renouveler son assaut sur le réseau énergétique alors que l’hiver commence à faire mal.
Les premières frappes russes visant spécifiquement les infrastructures énergétiques ukrainiennes depuis six mois ont été signalées le 21 septembre, lorsque l'armée de l'air ukrainienne a déclaré avoir abattu 36 des 43 missiles de croisière visant des cibles à travers le pays. Les attaques ont entraîné des pannes partielles dans les régions de Rivne, Jytomyr, Kiev, Dnipropetrovsk et Kharkiv, a déclaré l'opérateur énergétique public ukrainien, Ukrenergo, dans un communiqué .
Depuis lors, peu de frappes impliquant des missiles russes ont été signalées – une période de calme en soi troublante.
"Cela pourrait indiquer une période préparatoire pour l'ennemi", a déclaré Natalia Humeniuk, porte-parole du commandement ukrainien du sud.
Il y a un an, la Russie a détruit environ 61 % de la capacité de production d'électricité de l'Ukraine, tout en ciblant également son approvisionnement en eau et son accès à Internet. De nombreux civils ont eu recours à des bougies pour éclairer leurs maisons et se sont lavés avec des seaux. L’absence d’alimentation électrique pour les téléphones portables et l’absence d’ascenseurs dans les appartements qui ne fonctionnaient plus constituaient un défi supplémentaire.
Les attaques ont entraîné des mois de souffrance pour des millions d’Ukrainiens. Un couple, Andriy Veles et Tetiana Zubko, tous deux âgés de 28 ans, ont pu compter sur le soutien et la gentillesse de leurs amis et voisins l'hiver dernier pour élever leurs jumelles.
« Le problème ne vient pas des coupures de courant », a déclaré M. Vales. "Le problème, c'est pas d'eau, pas de chauffage, pas de cellulaire." Le couple, qui vit au cinquième étage d'un immeuble dans la capitale Kiev, a déclaré que l'ascenseur était tombé en panne, que l'eau courante s'était arrêtée et qu'ils avaient dû utiliser des bougies, une cuisinière à gaz, une grande batterie externe et des bidons pour stocker l'eau. Cet hiver, ils seront mieux préparés, a déclaré Mme Zubko.
Les fournisseurs d’énergie ukrainiens affirment également qu’ils sont cette fois mieux préparés à résister à l’assaut russe.
En particulier, ils ont déclaré que de nombreuses installations endommagées avaient été réparées, que de nouveaux équipements avaient été préparés pour fournir une capacité de réserve en cas d'attaque et que des défenses avaient été construites autour des sous-stations électriques et d'autres éléments d'infrastructure critiques.
« Nous avons tiré les leçons de l'hiver dernier », a déclaré Maxim Timchenko, directeur général de DTEK, la plus grande société énergétique privée d'Ukraine.
L'École d'économie de Kiev a estimé début septembre que le coût des dommages directs causés aux infrastructures énergétiques de l'Ukraine s'élevait jusqu'à présent à plus de 8,8 milliards de dollars.
La campagne a échoué en grande partie à cause du travail héroïque des travailleurs des services publics pour effectuer des réparations urgentes même sous la menace, ainsi que de la capacité de l'Ukraine à tirer son énergie des pays voisins en Europe et du soutien massif des alliés du pays.
Volodymyr Kudrytskyi, chef d'Ukrenergo, a déclaré que la guerre d'hiver était à bien des égards une bataille entre ingénieurs.
"Les Russes essaient de déterminer comment infliger le plus de dégâts possible et quels éléments du réseau devraient être démontés", a-t-il déclaré dans une interview au début du mois. « Nous essayons de trouver comment ramener l’éclairage dans les entreprises et les ménages le plus rapidement possible. »
L'hiver dernier, les attaques russes visaient à affaiblir la détermination du pays et à saper sa capacité à soutenir son effort de guerre. Ils ont également menacé de rendre inhabitables des villes qui abritent des millions de personnes, provoquant une nouvelle vague de réfugiés en Europe.
Les heures les plus sombres sont survenues en novembre, après qu'un barrage de missiles russes a mis hors service toutes les centrales nucléaires du pays en même temps.
La férocité des frappes russes – qui comprenaient souvent des vagues de plus de 100 missiles et drones en une seule attaque – a incité les alliés de l'Ukraine à accélérer la livraison des systèmes de défense aérienne que le gouvernement de Kiev réclamait depuis les premiers jours de la guerre.
Petro Kotin, directeur de la société ukrainienne d'énergie nucléaire Energoatom, a déclaré que les défenses autour des installations nucléaires du pays étaient constamment améliorées.
"C'est une tâche qui incombe à nos militaires et à leurs équipements spéciaux anti-drones", a-t-il déclaré aux journalistes lors d'une visite de l'usine de Khmelnytsky en septembre.
Il s'agit de l'une des trois centrales nucléaires en activité sous le contrôle du gouvernement, qui fournissent ensemble environ la moitié de l'électricité du pays.
Rafael Mariano Grossi, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique de l'ONU, a déclaré qu'il y avait des experts à l'usine de Khmelnytsky lorsque les alarmes de raid aérien ont retenti mercredi à 1 h 26, suivies de deux fortes explosions.
Un drone a été abattu à environ trois miles de l'usine et un autre à environ 12 miles de là, a rapporté l'agence.
Ils faisaient partie d'un essaim de 11 drones qui visaient la zone, ont indiqué des responsables ukrainiens. Bien qu'ils aient tous été abattus, au moins 20 personnes ont été blessées et de nombreuses maisons et entreprises ont été endommagées par la chute de débris, ont indiqué des responsables ukrainiens.
Yuriy Ihnat, porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, a déclaré qu'il était impossible de dire avec certitude si la centrale nucléaire était la principale cible de l'attaque puisque les drones ont été abattus.
Cependant, a-t-il ajouté, la Russie a ciblé l'année dernière les lignes électriques reliant les centrales nucléaires au réseau et il est probable qu'elle emploiera une stratégie similaire cette année.
"Il est clair que la Russie pourrait concentrer ses attaques exactement là où elle l'a fait l'année dernière, donc chaque programme d'assistance, chaque système fourni à l'Ukraine, même s'il est plus ancien", est essentiel, a déclaré M. Ihnat.
L'attaque de drone de cette semaine sur la centrale n'a eu aucun impact direct et les explosions n'ont pas affecté ses opérations ni sa connexion au réseau électrique national, a rapporté l'agence des Nations Unies.
Les ondes de choc ont endommagé les fenêtres de plusieurs bâtiments du site, notamment le passage vers les bâtiments du réacteur et le centre de formation, a rapporté l'agence. Deux des 11 stations de surveillance des radiations hors site de la centrale ont été brièvement mises hors service.
"Le fait que de nombreuses fenêtres du site aient été détruites montre à quel point le site était proche", a déclaré M. Grossi. "La prochaine fois, nous n'aurons peut-être pas cette chance."
https://www.nytimes.com/2[...]vq3C&smid=tel-nytimes
Les frappes de drones russes près d'une centrale nucléaire dans l'ouest de l'Ukraine cette semaine ont ravivé l'inquiétude des responsables et des civils ukrainiens face à l'une des épreuves les plus accablantes de la guerre : un assaut hivernal contre le réseau énergétique de leur pays.
Les frappes de mercredi, qui ont touché près de la centrale nucléaire de Khmelnytsky, ont suscité la colère du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a déclaré qu'il était « hautement probable » que la centrale électrique soit la cible. Ils ont également suscité un nouvel avertissement de la part du chef de l’agence de surveillance nucléaire des Nations Unies concernant la situation précaire en matière de sécurité nucléaire en Ukraine.
M. Zelensky a promis mercredi soir que l'Ukraine riposterait contre des cibles en Russie si Moscou tentait une fois de plus de plonger son pays dans le froid et l'obscurité.
« Cette année, nous allons non seulement nous défendre, mais aussi réagir », a-t-il déclaré.
Contrairement à l’année dernière, Kiev dispose désormais d’une flotte croissante de drones à longue portée et a démontré sa capacité à frapper des cibles militaires au plus profond de la Russie.
Pourtant, l’Ukraine reste largement dépassée en termes de capacités de frappe à longue portée, et les responsables ukrainiens et occidentaux ont averti qu’il était probable que le Kremlin stocke des missiles pour renouveler son assaut sur le réseau énergétique alors que l’hiver commence à faire mal.
Les premières frappes russes visant spécifiquement les infrastructures énergétiques ukrainiennes depuis six mois ont été signalées le 21 septembre, lorsque l'armée de l'air ukrainienne a déclaré avoir abattu 36 des 43 missiles de croisière visant des cibles à travers le pays. Les attaques ont entraîné des pannes partielles dans les régions de Rivne, Jytomyr, Kiev, Dnipropetrovsk et Kharkiv, a déclaré l'opérateur énergétique public ukrainien, Ukrenergo, dans un communiqué .
Depuis lors, peu de frappes impliquant des missiles russes ont été signalées – une période de calme en soi troublante.
"Cela pourrait indiquer une période préparatoire pour l'ennemi", a déclaré Natalia Humeniuk, porte-parole du commandement ukrainien du sud.
Il y a un an, la Russie a détruit environ 61 % de la capacité de production d'électricité de l'Ukraine, tout en ciblant également son approvisionnement en eau et son accès à Internet. De nombreux civils ont eu recours à des bougies pour éclairer leurs maisons et se sont lavés avec des seaux. L’absence d’alimentation électrique pour les téléphones portables et l’absence d’ascenseurs dans les appartements qui ne fonctionnaient plus constituaient un défi supplémentaire.
Les attaques ont entraîné des mois de souffrance pour des millions d’Ukrainiens. Un couple, Andriy Veles et Tetiana Zubko, tous deux âgés de 28 ans, ont pu compter sur le soutien et la gentillesse de leurs amis et voisins l'hiver dernier pour élever leurs jumelles.
« Le problème ne vient pas des coupures de courant », a déclaré M. Vales. "Le problème, c'est pas d'eau, pas de chauffage, pas de cellulaire." Le couple, qui vit au cinquième étage d'un immeuble dans la capitale Kiev, a déclaré que l'ascenseur était tombé en panne, que l'eau courante s'était arrêtée et qu'ils avaient dû utiliser des bougies, une cuisinière à gaz, une grande batterie externe et des bidons pour stocker l'eau. Cet hiver, ils seront mieux préparés, a déclaré Mme Zubko.
Les fournisseurs d’énergie ukrainiens affirment également qu’ils sont cette fois mieux préparés à résister à l’assaut russe.
En particulier, ils ont déclaré que de nombreuses installations endommagées avaient été réparées, que de nouveaux équipements avaient été préparés pour fournir une capacité de réserve en cas d'attaque et que des défenses avaient été construites autour des sous-stations électriques et d'autres éléments d'infrastructure critiques.
« Nous avons tiré les leçons de l'hiver dernier », a déclaré Maxim Timchenko, directeur général de DTEK, la plus grande société énergétique privée d'Ukraine.
L'École d'économie de Kiev a estimé début septembre que le coût des dommages directs causés aux infrastructures énergétiques de l'Ukraine s'élevait jusqu'à présent à plus de 8,8 milliards de dollars.
La campagne a échoué en grande partie à cause du travail héroïque des travailleurs des services publics pour effectuer des réparations urgentes même sous la menace, ainsi que de la capacité de l'Ukraine à tirer son énergie des pays voisins en Europe et du soutien massif des alliés du pays.
Volodymyr Kudrytskyi, chef d'Ukrenergo, a déclaré que la guerre d'hiver était à bien des égards une bataille entre ingénieurs.
"Les Russes essaient de déterminer comment infliger le plus de dégâts possible et quels éléments du réseau devraient être démontés", a-t-il déclaré dans une interview au début du mois. « Nous essayons de trouver comment ramener l’éclairage dans les entreprises et les ménages le plus rapidement possible. »
L'hiver dernier, les attaques russes visaient à affaiblir la détermination du pays et à saper sa capacité à soutenir son effort de guerre. Ils ont également menacé de rendre inhabitables des villes qui abritent des millions de personnes, provoquant une nouvelle vague de réfugiés en Europe.
Les heures les plus sombres sont survenues en novembre, après qu'un barrage de missiles russes a mis hors service toutes les centrales nucléaires du pays en même temps.
La férocité des frappes russes – qui comprenaient souvent des vagues de plus de 100 missiles et drones en une seule attaque – a incité les alliés de l'Ukraine à accélérer la livraison des systèmes de défense aérienne que le gouvernement de Kiev réclamait depuis les premiers jours de la guerre.
Petro Kotin, directeur de la société ukrainienne d'énergie nucléaire Energoatom, a déclaré que les défenses autour des installations nucléaires du pays étaient constamment améliorées.
"C'est une tâche qui incombe à nos militaires et à leurs équipements spéciaux anti-drones", a-t-il déclaré aux journalistes lors d'une visite de l'usine de Khmelnytsky en septembre.
Il s'agit de l'une des trois centrales nucléaires en activité sous le contrôle du gouvernement, qui fournissent ensemble environ la moitié de l'électricité du pays.
Rafael Mariano Grossi, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique de l'ONU, a déclaré qu'il y avait des experts à l'usine de Khmelnytsky lorsque les alarmes de raid aérien ont retenti mercredi à 1 h 26, suivies de deux fortes explosions.
Un drone a été abattu à environ trois miles de l'usine et un autre à environ 12 miles de là, a rapporté l'agence.
Ils faisaient partie d'un essaim de 11 drones qui visaient la zone, ont indiqué des responsables ukrainiens. Bien qu'ils aient tous été abattus, au moins 20 personnes ont été blessées et de nombreuses maisons et entreprises ont été endommagées par la chute de débris, ont indiqué des responsables ukrainiens.
Yuriy Ihnat, porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, a déclaré qu'il était impossible de dire avec certitude si la centrale nucléaire était la principale cible de l'attaque puisque les drones ont été abattus.
Cependant, a-t-il ajouté, la Russie a ciblé l'année dernière les lignes électriques reliant les centrales nucléaires au réseau et il est probable qu'elle emploiera une stratégie similaire cette année.
"Il est clair que la Russie pourrait concentrer ses attaques exactement là où elle l'a fait l'année dernière, donc chaque programme d'assistance, chaque système fourni à l'Ukraine, même s'il est plus ancien", est essentiel, a déclaré M. Ihnat.
L'attaque de drone de cette semaine sur la centrale n'a eu aucun impact direct et les explosions n'ont pas affecté ses opérations ni sa connexion au réseau électrique national, a rapporté l'agence des Nations Unies.
Les ondes de choc ont endommagé les fenêtres de plusieurs bâtiments du site, notamment le passage vers les bâtiments du réacteur et le centre de formation, a rapporté l'agence. Deux des 11 stations de surveillance des radiations hors site de la centrale ont été brièvement mises hors service.
"Le fait que de nombreuses fenêtres du site aient été détruites montre à quel point le site était proche", a déclaré M. Grossi. "La prochaine fois, nous n'aurons peut-être pas cette chance."
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
🇷🇺 🇪🇺 Moscou ripostera de la même manière si l'UE utilise les bénéfices des avoirs russes gelés
Moscou se prépare à confisquer les avoirs des pays « hostiles » de l’UE en représailles si le bloc poursuivait sa proposition visant à saisir les bénéfices des avoirs russes gelés, a déclaré dimanche un haut responsable russe.
L'avertissement de Viatcheslav Volodine, président de la chambre basse du Parlement russe, intervient après que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré vendredi que l'exécutif européen étudiait les actifs de l'État russe sanctionnés comme un moyen d'aider l'Ukraine déchirée à se reconstruire. Cette décision, a-t-elle souligné, s'aligne sur une décision politique antérieure de tenir Moscou pour responsable de la reconstruction de l'Ukraine après l'invasion totale du pays par le président russe Vladimir Poutine.
Volodine, un allié de Poutine, a clairement indiqué que si l'UE allait de l'avant avec cette proposition, la réaction de Moscou lui infligerait davantage de souffrances économiques que l'inverse.
"Un certain nombre de responsables politiques européens, menés par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ont une fois de plus commencé à parler du vol des fonds gelés de notre pays afin de poursuivre la militarisation de Kiev ", a déclaré Volodine dans un communiqué sur Telegram.
« Une telle décision nécessiterait une réponse symétrique de la part de la Fédération de Russie. Dans ce cas, bien plus d’actifs appartenant à des pays hostiles seront confisqués que nos fonds gelés en Europe », a-t-il déclaré.
Selon von der Leyen, une « véritable proposition » devrait être présentée début décembre. Les ministres des Finances de l’UE examinent les principes qui sous-tendront un tel mécanisme.
"Nous présenterons une proposition visant à trouver un moyen d'utiliser le produit de ces actifs qui profitent actuellement à un nombre limité d'institutions financières dans l'Union européenne", a-t-elle déclaré. La plupart des actifs sanctionnés sont situés en Belgique, avec pas moins de 180 milliards d'euros détenus chez Euroclear , le dépositaire de titres.
Mais l'idée se heurte à des défis techniques, la Banque centrale européenne avertissant que l'exploitation de ces bénéfices pourrait encourager d'autres banques centrales à abandonner leurs actifs libellés en euros, affaiblissant à terme l'euro lui-même, a rapporté le Financial Times.
Le Royaume-Uni et les États-Unis, qui constituent le groupe des plus grandes économies du G7, ont tous exprimé leur soutien à l'idée de l'UE.
https://www.politico.eu/a[...]ation-vyacheslav-volodin/
Moscou se prépare à confisquer les avoirs des pays « hostiles » de l’UE en représailles si le bloc poursuivait sa proposition visant à saisir les bénéfices des avoirs russes gelés, a déclaré dimanche un haut responsable russe.
L'avertissement de Viatcheslav Volodine, président de la chambre basse du Parlement russe, intervient après que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré vendredi que l'exécutif européen étudiait les actifs de l'État russe sanctionnés comme un moyen d'aider l'Ukraine déchirée à se reconstruire. Cette décision, a-t-elle souligné, s'aligne sur une décision politique antérieure de tenir Moscou pour responsable de la reconstruction de l'Ukraine après l'invasion totale du pays par le président russe Vladimir Poutine.
Volodine, un allié de Poutine, a clairement indiqué que si l'UE allait de l'avant avec cette proposition, la réaction de Moscou lui infligerait davantage de souffrances économiques que l'inverse.
"Un certain nombre de responsables politiques européens, menés par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ont une fois de plus commencé à parler du vol des fonds gelés de notre pays afin de poursuivre la militarisation de Kiev ", a déclaré Volodine dans un communiqué sur Telegram.
« Une telle décision nécessiterait une réponse symétrique de la part de la Fédération de Russie. Dans ce cas, bien plus d’actifs appartenant à des pays hostiles seront confisqués que nos fonds gelés en Europe », a-t-il déclaré.
Selon von der Leyen, une « véritable proposition » devrait être présentée début décembre. Les ministres des Finances de l’UE examinent les principes qui sous-tendront un tel mécanisme.
"Nous présenterons une proposition visant à trouver un moyen d'utiliser le produit de ces actifs qui profitent actuellement à un nombre limité d'institutions financières dans l'Union européenne", a-t-elle déclaré. La plupart des actifs sanctionnés sont situés en Belgique, avec pas moins de 180 milliards d'euros détenus chez Euroclear , le dépositaire de titres.
Mais l'idée se heurte à des défis techniques, la Banque centrale européenne avertissant que l'exploitation de ces bénéfices pourrait encourager d'autres banques centrales à abandonner leurs actifs libellés en euros, affaiblissant à terme l'euro lui-même, a rapporté le Financial Times.
Le Royaume-Uni et les États-Unis, qui constituent le groupe des plus grandes économies du G7, ont tous exprimé leur soutien à l'idée de l'UE.
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🇮🇹 🇺🇦 La dirigeante italienne Meloni parle de la fatigue de l'Ukraine lors d'un appel avec des trolleurs russes
Lors d'un appel téléphonique avec des farceurs russes, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a parlé de la lassitude internationale face au conflit en Ukraine et du manque de soutien à l'Italie dans la gestion de l'immigration .
Un enregistrement audio de 13 minutes de cet appel, qui remonte à septembre, a été mis en ligne mercredi par les Russes Vovan et Lexus, qui ont trompé d'autres hommes politiques et célébrités occidentaux dans le but d'obtenir des remarques franches et sans réserve.
Le bureau de Meloni a déclaré dans un communiqué qu'il regrettait qu'elle ait été trompée par un imposteur se faisant passer pour le chef de la Commission de l'Union africaine. L'appel a eu lieu le 18 septembre, à l'approche des réunions avec les dirigeants africains à l'Assemblée générale des Nations Unies.
Interrogé sur la guerre russe en Ukraine, Meloni a déclaré en anglais : « Je vois qu'il y a beaucoup de fatigue, je dois dire la vérité, de tous les côtés. Nous sommes proches du moment où tout le monde comprend que nous avons besoin d’une issue.
"Le problème est de trouver une issue qui soit acceptable pour les deux parties sans détruire le droit international", a-t-elle ajouté.
Abordant la position de l'Italie en tant que première escale pour de nombreux migrants traversant la Méditerranée, Meloni a déploré que les partenaires internationaux n'en fassent pas assez pour les aider.
«Ils sont tous d'accord sur le fait que seule l'Italie doit résoudre seule ce problème. C'est une façon de penser très stupide. »
Le farceur Lexus, ou Alexei Stolyarov, a déclaré que Meloni était au moins quelqu'un qui était prêt à partager ses véritables opinions.
"Malheureusement, contrairement à elle, de nombreux hommes politiques européens se comportent comme une sorte de robot programmé et expriment des points de vue qui ne sont exprimés que dans leurs propres cercles", a-t-il déclaré par téléphone à Reuters. Il a parlé pendant que Vovan écoutait également l'appel avec Meloni, a-t-il expliqué.
Meloni, Premier ministre italien depuis un an, s'est séparée de son partenaire présentateur de télévision, le mois dernier après que des extraits vidéo de son programme le montraient utilisant un langage grossier et semblant faire des avances à une collègue.
https://edition.cnn.com/2[...]rank-call-intl/index.html
⬆️ Je rappelle que les deux bonhommes se sont amusés à troller de la même manière d'autres dirigeants et représentants européens.
Lors d'un appel téléphonique avec des farceurs russes, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a parlé de la lassitude internationale face au conflit en Ukraine et du manque de soutien à l'Italie dans la gestion de l'immigration .
Un enregistrement audio de 13 minutes de cet appel, qui remonte à septembre, a été mis en ligne mercredi par les Russes Vovan et Lexus, qui ont trompé d'autres hommes politiques et célébrités occidentaux dans le but d'obtenir des remarques franches et sans réserve.
Le bureau de Meloni a déclaré dans un communiqué qu'il regrettait qu'elle ait été trompée par un imposteur se faisant passer pour le chef de la Commission de l'Union africaine. L'appel a eu lieu le 18 septembre, à l'approche des réunions avec les dirigeants africains à l'Assemblée générale des Nations Unies.
Interrogé sur la guerre russe en Ukraine, Meloni a déclaré en anglais : « Je vois qu'il y a beaucoup de fatigue, je dois dire la vérité, de tous les côtés. Nous sommes proches du moment où tout le monde comprend que nous avons besoin d’une issue.
"Le problème est de trouver une issue qui soit acceptable pour les deux parties sans détruire le droit international", a-t-elle ajouté.
Abordant la position de l'Italie en tant que première escale pour de nombreux migrants traversant la Méditerranée, Meloni a déploré que les partenaires internationaux n'en fassent pas assez pour les aider.
«Ils sont tous d'accord sur le fait que seule l'Italie doit résoudre seule ce problème. C'est une façon de penser très stupide. »
Le farceur Lexus, ou Alexei Stolyarov, a déclaré que Meloni était au moins quelqu'un qui était prêt à partager ses véritables opinions.
"Malheureusement, contrairement à elle, de nombreux hommes politiques européens se comportent comme une sorte de robot programmé et expriment des points de vue qui ne sont exprimés que dans leurs propres cercles", a-t-il déclaré par téléphone à Reuters. Il a parlé pendant que Vovan écoutait également l'appel avec Meloni, a-t-il expliqué.
Meloni, Premier ministre italien depuis un an, s'est séparée de son partenaire présentateur de télévision, le mois dernier après que des extraits vidéo de son programme le montraient utilisant un langage grossier et semblant faire des avances à une collègue.
⬆️ Je rappelle que les deux bonhommes se sont amusés à troller de la même manière d'autres dirigeants et représentants européens.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
🇺🇦 Zelensky, frustré, déclare que l'effort de guerre de l'Ukraine est sous-estimé
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sa frustration face à ce qu'il a qualifié d'attentes irréalistes de succès rapide sur le champ de bataille, craignant que la lenteur des progrès contre les forces russes retranchées décourage les alliés de Kiev de maintenir une aide militaire.
"Le monde moderne s'habitue rapidement au succès", a déclaré mardi M. Zelensky dans son discours nocturne , déplorant que les réalisations des troupes ukrainiennes "sont perçues comme acquises".
Les commentaires de M. Zelensky interviennent alors que l'administration Biden cherche à obtenir l'approbation du Congrès pour un programme d'aide de 105 milliards de dollars comprenant une aide à Israël et à l'Ukraine. Mais certains Républicains s’opposent à l’envoi d’une aide supplémentaire à l’Ukraine – et ont décidé de séparer la demande de financement de l’aide à Israël .
Le secrétaire à la Défense Lloyd J. Austin a averti mardi les sénateurs américains que s'ils supprimaient le financement de l'Ukraine, comme certains républicains se sont engagés à le faire, le président russe Vladimir V. Poutine gagnerait la guerre.
"Je peux vous garantir que sans notre soutien, Poutine réussira", a déclaré M. Austin lors d'une audition au Sénat . «Si nous leur coupons l'herbe sous le pied maintenant, Poutine ne fera que devenir plus fort et il réussira à faire ce qu'il veut en acquérant le territoire souverain de son voisin.»
Le financement de l’Ukraine est devenu une question toxique pour les Républicains. Certains affirment que trop d'argent a déjà été dépensé pour soutenir l'effort de guerre de Kiev avec peu de progrès à montrer, et soutiennent la priorité accordée à l'aide militaire à Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza.
« Les contribuables américains sont fatigués de financer une impasse sans fin en Ukraine, sans vision de victoire », ont écrit huit républicains de la Chambre des représentants américains dans une lettre adressée mardi au président Biden.
Alors que les opposants représentent globalement une minorité au Congrès, le changement de sentiment républicain a laissé les partisans ukrainiens du parti en colère, alarmés et s'efforçant de trouver un moyen d'inverser la tendance avant qu'une interruption du financement n'entrave l'Ukraine sur le champ de bataille.
Le programme d’aide proposé par l’administration Biden comprend plus de 60 milliards de dollars pour l’Ukraine, ce qui aiderait Kiev à soutenir ce qui est en grande partie devenu une guerre d’usure contre Moscou .
Les deux camps ont brûlé d’énormes quantités de munitions. Mercredi, des responsables ukrainiens ont déclaré que la Russie avait bombardé près de 120 colonies au cours des dernières 24 heures, soit plus qu'au cours d'une seule journée jusqu'à présent cette année.
"Il s'agit d'un nombre record de villes et de villages attaqués", a déclaré Ihor Klymenko, ministre ukrainien de l'Intérieur, dans un communiqué . L'est et le sud de l'Ukraine ont été les plus durement touchés, selon M. Klymenko, qui a déclaré qu'au moins trois civils avaient été tués et que des bâtiments résidentiels et une raffinerie de pétrole avaient été la cible de tirs.
Les responsables ukrainiens ont averti que Moscou risquait de renouveler ses attaques contre les infrastructures énergétiques à l'approche de l'hiver , mais se disent prêts à une telle campagne, ayant amélioré les défenses autour des installations énergétiques et reçu davantage de systèmes de défense aérienne de la part de leurs partenaires occidentaux.
Mais les forces de Kiev sont également confrontées à de violents combats le long de la ligne de front. La Russie a lancé une offensive autour des villes orientales d’Avdiivka et de Kupiansk ces dernières semaines.
Les troupes ukrainiennes ont fait face à des assauts et des bombardements répétés , mais ont largement résisté aux attaques et ont cédé peu de terrain.
Vitalii Barabash, chef de l'administration militaire d'Avdiivka, a déclaré que la ville, déjà dévastée par des mois de bombardements, se préparait à une nouvelle vague d'attaques. "L'ennemi se regroupe, apporte du matériel et du personnel", a déclaré mardi M. Barabash à la télévision nationale . "Nous l'entendons et le voyons."
Dans le but d'entraver les capacités de combat de Moscou, l'Ukraine cible de plus en plus les équipements et les dépôts militaires russes en utilisant des frappes à longue portée. Et pour soutenir ce que de nombreux analystes considèrent comme un combat de longue durée, l’Ukraine a intensifié sa production nationale d’armes, en consacrant plus d’un milliard de dollars à la fabrication de drones .
Toutefois, les analystes estiment qu’avec la croissance actuelle de la production militaire en Russie, Moscou bénéficiera probablement d’un avantage matériel sur le champ de bataille dans les mois à venir. C’est pourquoi l’aide continue d’alliés comme les États-Unis – le plus grand soutien militaire de Kiev – est essentielle, selon les responsables ukrainiens.
"Si nous poursuivons notre coopération commune, nous gagnerons", a déclaré mardi Oleksiy Danilov, chef du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien. « Si vous nous laissez à nous-mêmes, ce sera alors beaucoup plus difficile pour nous. »
M. Zelensky a reconnu ces dernières semaines le risque que l'attention du monde se détourne de l'Ukraine . Dans son discours du soir, il a souligné comment les forces de son pays avaient éloigné la flotte russe de la mer Noire de la côte ouest de l'Ukraine et forcé certains navires à s'éloigner de la péninsule de Crimée illégalement occupée. Cela a limité la capacité de Moscou à utiliser ses navires pour attaquer l'Ukraine et a aidé Kiev à sécuriser une route maritime pour exporter ses céréales.
« Le succès de l'Ukraine dans la bataille de la mer Noire figurera dans les manuels d'histoire », a déclaré M. Zelensky.
Mais, signe de sa frustration, il a ajouté : « On n’en parle plus aussi souvent maintenant. »
https://www.nytimes.com/2[...]cXN0&smid=tel-nytimes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sa frustration face à ce qu'il a qualifié d'attentes irréalistes de succès rapide sur le champ de bataille, craignant que la lenteur des progrès contre les forces russes retranchées décourage les alliés de Kiev de maintenir une aide militaire.
"Le monde moderne s'habitue rapidement au succès", a déclaré mardi M. Zelensky dans son discours nocturne , déplorant que les réalisations des troupes ukrainiennes "sont perçues comme acquises".
Les commentaires de M. Zelensky interviennent alors que l'administration Biden cherche à obtenir l'approbation du Congrès pour un programme d'aide de 105 milliards de dollars comprenant une aide à Israël et à l'Ukraine. Mais certains Républicains s’opposent à l’envoi d’une aide supplémentaire à l’Ukraine – et ont décidé de séparer la demande de financement de l’aide à Israël .
Le secrétaire à la Défense Lloyd J. Austin a averti mardi les sénateurs américains que s'ils supprimaient le financement de l'Ukraine, comme certains républicains se sont engagés à le faire, le président russe Vladimir V. Poutine gagnerait la guerre.
"Je peux vous garantir que sans notre soutien, Poutine réussira", a déclaré M. Austin lors d'une audition au Sénat . «Si nous leur coupons l'herbe sous le pied maintenant, Poutine ne fera que devenir plus fort et il réussira à faire ce qu'il veut en acquérant le territoire souverain de son voisin.»
Le financement de l’Ukraine est devenu une question toxique pour les Républicains. Certains affirment que trop d'argent a déjà été dépensé pour soutenir l'effort de guerre de Kiev avec peu de progrès à montrer, et soutiennent la priorité accordée à l'aide militaire à Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza.
« Les contribuables américains sont fatigués de financer une impasse sans fin en Ukraine, sans vision de victoire », ont écrit huit républicains de la Chambre des représentants américains dans une lettre adressée mardi au président Biden.
Alors que les opposants représentent globalement une minorité au Congrès, le changement de sentiment républicain a laissé les partisans ukrainiens du parti en colère, alarmés et s'efforçant de trouver un moyen d'inverser la tendance avant qu'une interruption du financement n'entrave l'Ukraine sur le champ de bataille.
Le programme d’aide proposé par l’administration Biden comprend plus de 60 milliards de dollars pour l’Ukraine, ce qui aiderait Kiev à soutenir ce qui est en grande partie devenu une guerre d’usure contre Moscou .
Les deux camps ont brûlé d’énormes quantités de munitions. Mercredi, des responsables ukrainiens ont déclaré que la Russie avait bombardé près de 120 colonies au cours des dernières 24 heures, soit plus qu'au cours d'une seule journée jusqu'à présent cette année.
"Il s'agit d'un nombre record de villes et de villages attaqués", a déclaré Ihor Klymenko, ministre ukrainien de l'Intérieur, dans un communiqué . L'est et le sud de l'Ukraine ont été les plus durement touchés, selon M. Klymenko, qui a déclaré qu'au moins trois civils avaient été tués et que des bâtiments résidentiels et une raffinerie de pétrole avaient été la cible de tirs.
Les responsables ukrainiens ont averti que Moscou risquait de renouveler ses attaques contre les infrastructures énergétiques à l'approche de l'hiver , mais se disent prêts à une telle campagne, ayant amélioré les défenses autour des installations énergétiques et reçu davantage de systèmes de défense aérienne de la part de leurs partenaires occidentaux.
Mais les forces de Kiev sont également confrontées à de violents combats le long de la ligne de front. La Russie a lancé une offensive autour des villes orientales d’Avdiivka et de Kupiansk ces dernières semaines.
Les troupes ukrainiennes ont fait face à des assauts et des bombardements répétés , mais ont largement résisté aux attaques et ont cédé peu de terrain.
Vitalii Barabash, chef de l'administration militaire d'Avdiivka, a déclaré que la ville, déjà dévastée par des mois de bombardements, se préparait à une nouvelle vague d'attaques. "L'ennemi se regroupe, apporte du matériel et du personnel", a déclaré mardi M. Barabash à la télévision nationale . "Nous l'entendons et le voyons."
Dans le but d'entraver les capacités de combat de Moscou, l'Ukraine cible de plus en plus les équipements et les dépôts militaires russes en utilisant des frappes à longue portée. Et pour soutenir ce que de nombreux analystes considèrent comme un combat de longue durée, l’Ukraine a intensifié sa production nationale d’armes, en consacrant plus d’un milliard de dollars à la fabrication de drones .
Toutefois, les analystes estiment qu’avec la croissance actuelle de la production militaire en Russie, Moscou bénéficiera probablement d’un avantage matériel sur le champ de bataille dans les mois à venir. C’est pourquoi l’aide continue d’alliés comme les États-Unis – le plus grand soutien militaire de Kiev – est essentielle, selon les responsables ukrainiens.
"Si nous poursuivons notre coopération commune, nous gagnerons", a déclaré mardi Oleksiy Danilov, chef du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien. « Si vous nous laissez à nous-mêmes, ce sera alors beaucoup plus difficile pour nous. »
M. Zelensky a reconnu ces dernières semaines le risque que l'attention du monde se détourne de l'Ukraine . Dans son discours du soir, il a souligné comment les forces de son pays avaient éloigné la flotte russe de la mer Noire de la côte ouest de l'Ukraine et forcé certains navires à s'éloigner de la péninsule de Crimée illégalement occupée. Cela a limité la capacité de Moscou à utiliser ses navires pour attaquer l'Ukraine et a aidé Kiev à sécuriser une route maritime pour exporter ses céréales.
« Le succès de l'Ukraine dans la bataille de la mer Noire figurera dans les manuels d'histoire », a déclaré M. Zelensky.
Mais, signe de sa frustration, il a ajouté : « On n’en parle plus aussi souvent maintenant. »
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
Voilà un petit résumé des articles intéressants sur les évolutions qui se sont déroulés tout au long de ce mois d'octobre.
Les journées suivantes je raconterai les détails sur un plan plus militaire.
Ensuite je passerai au mois de novembre.
Les journées suivantes je raconterai les détails sur un plan plus militaire.
Ensuite je passerai au mois de novembre.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
Voilà un petit résumé des articles intéressants sur les évolutions qui se sont déroulés tout au long de ce mois d'octobre.
Les journées suivantes je raconterai les détails sur un plan plus militaire.
Ensuite je passerai au mois de novembre.
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Ensuite je passerai au mois de novembre.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
Voilà un petit résumé des articles intéressants sur les évolutions qui se sont déroulés tout au long de ce mois d'octobre.
Les journées suivantes je raconterai les détails sur un plan plus militaire.
Ensuite je passerai au mois de novembre.
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Sacrée motivation pour compiler tout ça
Merci khey
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