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Bonsoir, mes chers kheyons.

Pour répondre à la question je vais définir les notions de droite et de gauche, à ma façon. Image

On entend beaucoup parler de la gauche et de la droite, des gauchistes et des droitards, mais... personne n'est capable de définir ces deux notions de façon intéressante, satisfaisante, et pertinente.


Musique du topic :

* * *



Origine de ces deux notions et ma définition



On connaît tous l'origine traditionnelle de ces deux termes : pendant la Révolution française, en 1789, les députés favorables à une limitation des pouvoirs du roi se plaçaient à gauche, tandis que ceux étant favorables au maintien du pouvoir royal se mettaient à droite.

Ca c'est très bien, mais il n'y a plus de roi en France. Donc il faut tenter de lire le sens profond de cet évènement, la vérité fondamentale derrière ça.


Qu'est-ce que la gauche ? Qu'est-ce que la droite ?

Voici ma définition
:d)
Je crois que la gauche est la force du changement. La droite, au contraire, est la stabilité.

Ces définitions entraînent, bien entendu, plusieurs conséquences qu'on va traiter tout de suite.

* * *


Conséquence 1 : L'engagement et le désengagement


C'est quoi, s'engager ? Il y a une définition qui me plaît beaucoup.

Définition : s'engager, c'est se lier moralement à une réalité.

On en déduit que se désengager, ça veut dire se délier moralement.

A partir de ça, affirmons que :

:d)
Naturellement, la gauche aura plus tendance à s'engager.
:d)
La droite aura plus tendance à se désengager.

Pourquoi ? Hé bien parce que pour changer réellement les choses... il faut s'engager. Il faut se lier moralement, s'enchaîner à la réalité que l'on veut changer. En revanche, si on ne veut RIEN changer, si on préfère que tout reste pareil... faut se désengager,, c'est-à-dire se délier, se libérer.

Exemple : l'avortement. Les gauchos voient que la femme ne veut pas l'enfant et qu'elle est en difficultés économiques, ou peut-être le mari a disparu dans la nature. Alors ils sont liés, enchaînés moralement : pour eux, il faut donc intervenir pour arrêter cette vie à naître.

Les droitards croient, au contraire, qu'il faut laisser faire la nature, il faut se désengager de ce processus. On se délie moralement : même si la femme a des difficultés économiques, même si elle ne veut pas l'enfant... on se délie moralement, ça ne nous concerne pas, ça ne nous importe pas. Il faut que les choses restent comme elles sont.

Exemple 2 : Cela explique aussi pourquoi les gauchistes sont plutôt socialistes, et les droitards plutôt libéraux individualistes. Le socialisme implique un engagement, et donc un certain enchaînement social : si le SDF crève de faim dans la rue, nous sommes enchaînés moralement, on ne peut pas tolérer ça.

Les droitards, au contraire, vont plutôt tolérer cette réalité. Un SDF dans la rue ? Bon, ça va quoi. Il aurait pu se bouger ce feignant, puis je m'en fous, ce ne sont pas mes oignons.

Conséquence 2 : La tolérance et l'intolérance


On comprends alors que la gauche est la doctrine de l'intolérance, et la droite celle de la tolérance.

C'est juste logique. Si tu veux changer les choses, si tu es la force du changement... alors nécessairement, ça veut dire que tu ne tolères pas la réalité. Tandis que si tu veux que tout reste pareil, alors tu es parfaitement tolérant, tu tolères la réalité telle qu'elle est.

Alors pourquoi les gauchistes ont l'étiquette de "tolérants" tandis que les droitards ont l'étiquette d' "intolérants" ?

On pourrait se dire que puisque la gauche tolère davantage les migrants, et notamment les arabes, elle serait plus proche de la tolérance. Tandis que la droite, qui a plus de mal à tolérer ces créatures du désert, serait intolérante.

Il faut comprendre, ici, les questions d'échelle.

La droite voit la France comme une entité très vieille, millénaire. Ils veulent donc que la France reste la même, qu'elle ne change pas. Or les arabes, en venant ici... bah ils changent la France.

On peut dire que les droitards sont donc intolérants à une chose, et une chose seule : le changement. Évidemment, "le changement" est une notion très très large, donc on retrouve une grande diversité d' "intolérances" : dehors les arabes, les juifs, les noirs, les musulmans, les LGBT, on interdit l'avortement, la femme à la kouizine et l'armée dans les banlieues.

Cependant, toutes ces "intolérances" ne sont qu'une, en réalité : l'intolérance du changement. On ne veut pas que la France change, on veut que ça reste pareil.

Les gauchos cependant... ils sont tolérants aux arabes oui, mais seulement PARCE QU'ILS incarnent le changement. Pour ça que très souvent, le gaucho va royalement ignorer le petit français pauvre qui a besoin d'aide, et va concentrer toute son énergie à aider le migrant. Parce que le migrant c'est le changement pour le pays, pour la France.

On disait que les migrants sont des "chances" pour la France... en réalité, il serait plus exact de dire que ce sont des changements pour la France.

On peut donc dire que les gauchistes ne tolèrent qu'une seule chose : le changement. Le reste c'est intolérable pour eux.

Parenthèse : la "Tolérance 0"


Vous avez sûrement entendu cette expression : "tolérance 0 contre la délinquance !" ou des trucs comme ça.

Cette expression devient assez ridicule quand on se rends compte qu'on pourrait juste dire : "Intolérance". Mais les politiciens sont devenus des COUILLES MOLLES à tel point, que le mot même d' "intolérance" fait peur, il est trop violent


Comparez :

:d)
"Nous mènerons une politique de tolérance 0 à l'égard des islamistes"
:d)
"Nous mènerons une politique d'intolérance totale à l'égard des islamistes"

La deuxième phrase est bien plus percutante, plus radicale, plus dure. On a affaire à un vrai politicien.

Bref, c'était juste pour souligner cette petite perle de la langue de bois politicarde


Le centre


Passons maintenant à une définition plus délicate : le centre politique.

Ici je donnerais la définition suivante : le centre est le changement dans la continuité.

Quelles sont les conséquences ?

:d)
Le centre va s'engager... mollement. Il va se lier moralement aux choses, oui, mais de façon molle, faible.
:d)
Le centre va tolérer le changement... mais pas trop. Faut qu'il y ait une continuité, faut que les choses restent à peu près pareil.

Le pouvoir régnant aujourd'hui est clairement le centre. On enchaîne les petits changements de merde pour contenter des sections de l'électorat, en même temps on maintient mollement une certaine continuité.

Un exemple très clair de cela est la brillante mesure écologiste de... changer les pailles en plastique pour des pailles en papier.


C'est ça, le centre. Des petits changements pathétiques, ridicules, tout en maintenant une continuité... mais MAL, une continuité de merde quoi.

C'est de l'opportunisme, et on peut même se demander si c'est de la vraie politique. La politique consiste à gérer les affaires de la cité, c'est à dire à gérer le Pouvoir... les centristes sont des petits boutiquiers indiens. Ils gèrent des choses comme... des petites affaires comptables, le lot de briques de lait qui n'est pas arrivé à temps, la petite dispute avec le client qui ne veut pas payer 0,25 cents de trop, des broutilles comme ça.

Faut être de gauche ou de droite ?


Aucune des deux positions ne semble très bonne : d'une part le changement tout le temps... d'autre part la stabilité, la quiétude tout le temps, c'est pas très bon.

La solution ne se trouve pas dans le centre non plus, on le voit clairement aujourd'hui.

Je crois que la bonne position en politique est la suivante :

:d)
Il faut que tout change pour que rien ne change

C'est une formule étonnante, incompréhensible au premier abord.

Pour comprendre cette formule, faut d'abord penser... à l'Univers lui-même. Vous connaissez tous la célèbre formule de Lavoisier : "rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme". Beaucoup de monde en conclut alors que la loi suprême du monde c'est le changement : l'univers est tout le temps en train de changer, il se transforme en permanence.

C'est vrai, mais ce n'est qu'une seule conclusion de la formule de Lavoisier. La deuxième conclusion est que... bah finalement, rien ne change après tout. Rien ne se crée, rien ne se perd. L'Univers reste le même, transformé peut-être, mais avec exactement la même matière, énergie, etc.


On peut parler aussi du mythe du Phénix. Il naît, vit, meurt et renaît ; il se transforme, mais il revient toujours à la même chose. C'est aussi le cas pour un animal moins noble : le serpent, qui mue régulièrement, mais même si sa peau change ça reste le même animal.

(Partie 1/2)
Au plaisir ~
:justice1:
il y a 2 ans
Tout ça c'est très bien, mais comment appliquer ce concept à la politique ?

Je crois qu'ici, on peut reprendre la notion de décence que j'ai développée dans un autre topic. La "décence" n'a pas pour but de changer les hommes, seulement à les rendre décents. Il ne s'agit pas non plus de changer la France, juste la rendre décente, regardable.

Or vous serez d'accord, pour que ce pays devienne décent il va falloir que TOUT CHANGE, y'a rien qui va là


Or si rien ne change, si tout continue comme aujourd'hui... la France sera finito.


Les mouvements politiques


Pour mieux comprendre cette idée, regardons les mouvements des diverses politiques.

"Il faut que tout change pour que rien ne change", soit la Décence, nous amène à faire ce mouvement :

Situation A
:d)
Situation A'


A prime, ou A' c'est la situation transformée, mais qui reste la même, au fond.

Cependant, gauche opère ce mouvement :

Situation A
:d)
Situation B


En outre, la droite ne bouge pas :

Situation A

MAIS SI la gauche parvient à arriver à la situation B, alors la droite se réveillera, et commencera à bouger pour REVENIR à la situation A :

Situation A
:g)
Situation B


Le centre, quant à lui, bah...


Situation A
:d)
Situation A
:d)
Situation A
:d)
Situation A
:d)
Situation A


Il y a beaucoup de mouvement, beaucoup de changement, mais... ça ne sert à rien, c'est juste inutile. C'est un peu... une BOUCLE.


Voilà, j'ai dit le mot. Mais c'est pas juste une blague hein, c'est vrai : beaucoup de gens sentent qu'on vit dans une boucle, et pas que dans le forum. C'est parce que le centre est au pouvoir, et depuis bien longtemps déjà.

Je crois que de Gaulle incarnait très bien la notion de décence, et l'idée que tout doit changer pour que rien ne change. Il aimait la France, il ne voulait pas qu'elle change, mais en même temps... il a laissé tomber l'Algérie, par exemple.

Avec de Gaulle, on sentait qu'il y avait un mouvement, un changement réel. En même temps... on sentait aussi que c'était la France, la vraie, ce pays millénaire n'avait pas changé finalement.

Engagement et désengagement ; tolérance et intolérance


Il est temps de conclure sur ces deux notions.

J'ai dit que la gauche s'engageait, et qu'elle était intolérante à tout sauf au changement. Au contraire, la droite se désengage, mais elle est tolérante à tout, sauf au changement.

Il en résulte, en réalité, que les gauchistes sont souvent très passionnés, ils ont un coeur de feu ; mais en même temps, ils sont casse couilles, ils te font chier pour tout, même des petits trucs. Car ils sont intolérants à tout - c'est un feu méchant, un feu qui brûle.

En revanche, les droitards ne te feront pas chier, ils sont plus détendus : ils ne brûlent pas. Mais... il leur arrive souvent d'être insensibles, de s'en foutre complètement des autres, et aussi de vouloir nier les émotions des autres. Ils ont souvent le défaut d'être éteints, froids.

Comment résoudre cette question ?

Vous l'aurez compris : Il faut être un gauchiste pour l'engagement, et un droitard pour la tolérance.

Lorsqu'on s'engage on s'enchaîne : le changement nous affecte, et nous affectons le changement. Nous sommes liés moralement. Cependant, si en même temps nous sommes tolérants, alors nous aurons une forte passion, mais nous ne serons pas casse couilles. Nous serons comme un feu qui chauffe... mais ne brûle pas.

Gauche et droite : Soral VS un centriste


Si Soral devait affronter un centriste à mains nues, comment ça se déroulerait ?

Le centriste pousserait faiblement Soral des deux mains, pour tenter misérablement de le faire tomber. Soral lui mettrait une bonne gauche du travail, un uppercut des valeurs, et le centriste tomberait. Ca s'arrêterait là


Soral avait trouvé un bon compromis. Il est clair que Soral correspond à cette mentalité : faut que tout change pour faire en sorte que rien ne change.

Malheureusement, si Soral est quelqu'un de propre, il n'est pas exactement connu pour sa décence. Là est son problème, je crois


Le parti de la Décence


Pour le moment, je n'ai pas trouvé un meilleur parti que celui-ci. C'est le plus pertinent à notre époque.

Notez que, évidemment, le grand principe "Il faut que tout change pour que rien ne change" ne correspond pas nécessairement à la décence. Je crois simplement qu'à notre époque, il nous faut de la décence, c'est le truc qui manque cruellement. Mais à une autre époque, ça peut être autre chose.

Ca ne fait peut-être pas le meilleur slogan politique, mais comme concept, je crois que c'est le plus pertinent. Alors si vous vous demandez s'il faut être de gauche ou de droite.. ni l'un ni l'autre, et le centre non plus. Je suis pour le parti de la Décence, et je crois que c'est le parti qu'il faut prendre.

Conclusion


Je déconne en réalité je suis de droite radicale, les sales bougnoules rentrez chez vous


Au plaisir.

(Partie 2/2) et JE RIGOLE gilbert hein

Au plaisir ~
:justice1:
il y a 2 ans
Voilà, ça c'est un bon exemple du feu éteint.
Au plaisir ~
:justice1:
il y a 2 ans