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Oleg Zadoyantchouk (1971-2014), il naquit dans la ville de Khabarovsk, dans l’Extrême-Orient russe, fils d’un militaire de l’armée soviétique. Son père fut ensuite en garnison en Moldavie soviétique, dans la capitale Chisinau, où il poursuivit ses études secondaires (1985-1988), puis il fit des études supérieures dans le journalisme, à Kiev, diplômé (1995). Il fit ses premiers reportages sur le conflit de Transnistrie, où les insurgés mirent en déroute les nationalistes moldaves et roumains. Il travailla pour un certain nombre de médias ukrainiens, puis finalement pour la télévision dans divers canaux TV. Il termina cette carrière dans le média Ukrinform, média de propagande et de désinformations bien connu en Ukraine (2014). Il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel (29 août), et fut versé dans le bataillon de représailles Kiev. Il fut immédiatement envoyé au front, sans formation, prêtant le serment nationaliste à l’Ukraine, une tradition créée par les collaborateurs hitlériens (2 septembre). Il fut tué le jour de son baptême du feu, dans un bombardement républicain, le 4 septembre 2014, dans le village de Dmitrovka. Sa guerre n’aura duré que deux jours, il fut tué en même temps qu’un lieutenant, et une vingtaine de soldats furent blessés par le tir d’un missile smertch. Il fut enterré par sa famille à Kiev (8 septembre). Sa mort avait été si rapide, le cas étant si compliqué à traiter par la propagande ukrainienne, sans parler du fait que les mobilisés étaient envoyés sans formation, ni expérience, qu’il ne fut ni médaillé à titre posthume, ni encensé par le fameux et sinistre culte des « Héros » de l’Ukraine.

Valery Zakoussilo (1987-2020), il naquit en Lettonie, puis vînt s’installer avec sa famille dans la région de Jytomyr, puis dans la ville de Bila Tserkva, près de Kiev. Il fit des études professionnelles dans un lycée agricole, où il rencontra son épouse. Il effectua son service militaire dans l’armée ukrainienne (vers 2007-2009), puis travailla comme maton dans une colonie pénitentiaire (2009-2015). Il s’enrôla volontairement dans l’armée ukrainienne (2015), pour l’aventure, et certainement contaminé par la propagande, ou attiré par les salaires. Il servit un moment dans les troupes d’infanterie de marine, à Marioupol (36e brigade), termina son contrat et rentra chez lui. Malgré l’opposition de ses proches, il signa un nouveau contrat, n’ayant pas pu rester en place, versé dans le bataillon Kiev, 72e brigade mécanisée. Il fut tué par une balle républicaine, le 18 janvier 2020, dans la région de Popasnaya, lors d’une mission de combat. Il laissait une veuve et deux filles.
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il y a 2 ans
Pour ce qui est du bataillon de Volhyn.

L’héritage des massacres de Volhynie et de Galicie. C’est un fait historique quasiment inconnu en Occident et qui fut pourtant l’un des événements les plus terribles de la Seconde Guerre mondiale. A la formation de l’UPA par les nationalistes ukrainiens, leur chef de file, Stepan Bandera était alors détenu par les Allemands avec d’autres leaders ukrainiens. Après avoir été un agent de l’Abwehr, les services secrets nazis, Bandera fut le chef nominal de la Légion ukrainienne qui servit aux côtés des troupes hitlériennes durant l’invasion de la Pologne (1939), puis de l’URSS (1941). Les Ukrainiens de Bandera participèrent immédiatement à l’extermination des Juifs, mais aussi des Tziganes et à la lutte contre les partisans soviétiques (1941-1942). Mais en juin 1941, Bandera avait proclamé l’indépendance de l’Ukraine, qui n’était pas du tout dans les plans d’Adolf Hitler. Ce dernier ordonna l’arrestation de Bandera, mais les Ukrainiens poursuivirent leur œuvre de mort dans les rangs allemands jusqu’à l’été 1942. A cette date l’UPA fut créé, devant combattre à la fois les nazis et les soviétiques, mais la situation militaire devînt gravissime pour les Allemands, après les défaites de Stalingrad (hiver 1942-1943), puis de Koursk (été 1943). C’est à ce moment que les Ukrainiens de l’UPA se lancèrent dans le massacre et la purification ethnique des régions occidentales de l’Ukraine et en particulier en Volhynie et en Galicie. Les soldats de l’UPA se jetèrent alors sur les villages, par ordre des différents chefs ukrainiens. La guerre étant perdue, du moins l’UPA pouvait-elle nettoyer la région « des ennemis » de l’Ukraine. Les policiers supplétifs ukrainiens avaient déjà participé à l’extermination des Juifs, dont il ne restait plus grand-chose dans la région. Simon Wiesenthal, lui-même Juif originaire de la région de Ternopol, indiqua dans son livre Les Assassins sont parmi nous, qu’environ 500 000 Juifs avaient été exterminés par le Allemands et les Ukrainiens dans la région (Galicie et Volhynie). Cette fois-ci la cible des Ukrainiens étaient les Polonais, les Tchèques, les Roumains, les Russes, les étrangers ce qui restait des Juifs, des Tziganes. En Volhynie plus de 1 300 villages et petites villes furent passés au fil de l’épée par les Ukrainiens, dans des massacres atroces et d’une violence jamais vu depuis la terrible Guerre de Trente ans en Europe. Les massacres commencèrent dans l’été 1942, culminant durant la période de 1943-1944 et se poursuivant ensuite dans les combats des maquis de l’UPA. Une division SS ukrainienne avait été fondée (1943), tandis que Bandera s’était réconcilié avec Hitler qui le fit libérer (1944). Dès lors les nationalistes bandéristes de l’UPA ne combattirent plus que les Soviétiques. Les chiffres ont été manipulés depuis par les historiens, notamment Ukrainiens cherchant à réviser l’histoire. Les Ukrainiens ont depuis noyé l’information affirmant que les Polonais ont massacré des Ukrainiens, et cumulés les pertes civiles, de la Shoah et autres pour cacher la vérité historique. Selon des sources ukrainiennes… les Polonais massacrèrent 120 000 Ukrainiens. Mais les sources sont toutes autres, et ce sont bel et bien les Ukrainiens qui massacrèrent les Polonais. Les plus basses estimations, par ailleurs révisées pour des raisons de propagande et de soutien des Ukrainiens dans leur guerre contre le Donbass, sont de 35 000 Polonais massacrés, avec une médiane autour des 60 000 tués, et des chiffres maximum de 100 000 tués pour la Volhynie. D’autres historiens dans l’excès inverse parlant de 200, voire 300 000 tués pour la Volhynie et la Galicie. Il est probable que les chiffres réels sont autour des 80 000 victimes.

L’objectif à long terme de l’Ukraine bandériste. Ayant exterminé ces populations, les Ukrainiens espéraient chasser à jamais « l’occupant polonais », et même dans la défaite faire en sorte que dans le futur la cohérence ethnique de l’Ukraine de l’Ouest soit une base de la naissance de l’Ukraine bandériste. Les Ukrainiens se battirent avec acharnement pour l’Allemagne nazie, jusqu’à la fin. Bandera protégé par les services secrets britanniques, puis américains se réfugia en Allemagne, à Munich, le cœur historique du nazisme. Il fut assassiné par un agent du KGB en 1959, tandis que les derniers partisans de l’UPA étaient éliminés après une longue et sanglante guerre de maquis (1944-1960). Les Soviétiques organisèrent des répressions à la hauteur des crimes de l’UPA. Les chefs furent poursuivis, éliminés quand ils se trouvaient trop loin, jugés, fusillés, déportés pour les autres. Ceux qui furent pris les armes à la main subirent le même sort, le dernier grand maquis ukrainien fut éliminé en 1954, la dernière cellule en 1960. Avec la déstalinisation les massacreurs et assassins de l’UPA qui avaient survécu (en dehors des milliers qui avaient fui par les lignes des rats en Amérique du Sud, du Nord ou en Europe de l’Ouest), se fondirent dans la population, furent libérés des camps et revinrent dans les régions de Galicie et de Volhynie. Ils firent le dos rond, puis furent les icônes vivantes du bandérisme à la fin et chute de l’URSS (années 80-90). Les massacres créèrent toutefois un contentieux historique avec la Pologne, et de sérieux problèmes dans les relations avec les Polonais. Il existe dans le Donbass, un reporter de guerre, David Hudziec qui vînt du côté des Républicains justement en se souvenant de ce que les Ukrainiens avaient fait à son peuple et jusqu’à aujourd’hui sert toujours la cause de la vérité en RPD. Les politiques ukrainiens du Maïdan et de l’après révolution américaine, l’ont bien compris et ont organisé des cérémonies de repentance, des déclarations plus ou moins d’excuses historiques. La Pologne malgré les massacres est même devenue après la Russie, le second lieu de refuge des Ukrainiens (entre 2014 et 2022), notamment pour ceux de l’Ouest de l’Ukraine facilité par la proximité des catholiques romains de Pologne et uniates d’Ukraine. En Pologne, si les milieux nationalistes n’ont pas oublié, si des films existent sur les massacres de Volhynie, c’est en surfant sur la russophobie que Polonais et Ukrainiens se sont rapprochés et entendus. Les Polonais pour des raisons également de propagande, de contrôle partiel du pays par les Américains et l’OTAN, ont préféré oublier ce que firent les Ukrainiens, rêver pour certains de s’emparer de nouveau de ces terres qui furent polonaises, et pour les autres par ignorance seulement se rappeler « des méchants russes ». Certains ont spéculé sur le rattachement probable à la Pologne, de l’Ouest de l’Ukraine, oubliant que les Polonais firent interdire la langue ukrainienne à l’époque de leur présence. Oubliant aussi que les bandéristes luttèrent avant tout contre les Polonais dans les années 30, et que le cri bandériste « Gloire à l’Ukraine » fut crié par Stepan Bandera devant un tribunal militaire polonais en 1935, alors qu’il était un agent nazi.
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il y a 2 ans
Le bataillon de Volhynie, jusqu’aux rangs de la 14e mécanisée. Il fut formé de volontaires de la ville de Loutsk et de la région de Volhynie (31 mai 2014), dans le but de rejoindre les bataillons de représailles et sur la base du volontariat. Contrairement aux autres bataillons, il ne fut pas envoyé dans la hâte dans le Donbass et resta longuement à l’entraînement (juin-juillet), son effectif fut porté à 450 hommes, dont 30 % de mobilisés. Premier bataillon du genre recruté dans la région, son recrutement fut rapide et très vite 400 hommes furent rassemblés (13 juin), dépassant bientôt son complet (25 juin). Vu sa forte proportion de mobilisés, on préféra l’envoyer à Tchernigov pour assurer « une surveillance de la frontière russe » (août-septembre), et n’étant équipé que de bus scolaires réquisitionnés pour le transport des troupes. La situation du côté de l’équipement n’était pas meilleure, moins de 10 % des hommes furent équipés d’un gilet pare-balles, dont une quinzaine furent donnés par le Quartier-général de l’autodéfense du Maïdan de la région, à savoir par des bandéristes et néonazis des différentes formations politiques, Pravy Sektor, Parti National-Socialiste d’Ukraine, la Fondation des Patriotes Volhyniens, ou par des associations humanitaires ne faisant pas d’humanitaire, mais fournissant en réalité, argent, armes, et équipements aux bataillons de représailles (Volhyn-2014, Serdsia Volini, etc.). Il ne resta pas longtemps dans l’inaction. La situation tournant au vinaigre dans la bataille des frontières, il fut envoyé dans le Donbass, région de Donetsk, villes de Debaltsevo et d’Enakievo (septembre 2014-mars 2015). Le bataillon fut engagé dans la bataille perdue de Debaltsevo, laissant des prisonniers aux mains des républicains (février 2015). L’indiscipline et les protestations se firent sentir dans ses rangs, par des plaintes au sujet qu’ils restèrent longuement en première ligne dans l’inconfort des tranchées, contrairement à d’autres unités (certains près de 100 jours). On constata même des cas de pneumonie, dont au moins un cas mortel. L’État-major tenta de leur faire signer un engagement dans un bataillon d’infanterie motorisé de l’armée régulière. Ce qui signifiait pour eux qui avaient été recrutés régionalement, être dispersés. La gronde monta encore d’un cran (22 octobre 2014), les mobilisés arrivant à terme de contrats pesaient lourd sur la faible motivation à se battre. Le commandant du groupe Nord, Anatoly Proshine déclarait à leur propos dans une interview : « ce bataillon est équipé à 100 % de casques en kevlar, de gilets pare-balles, d’armes légères, et l’état des véhicules blindés et des voitures est opérationnel à 100 %. Quelques-uns sont certes en réparation. Il n’y a pas de problèmes dans ce bataillon, il n’y a qu’un problème chez certains membres de l’unité qui ne veulent pas faire leur devoir » (28 février 2015). Une première démobilisation eut lieue (septembre 2015), au point qu’il ne restait plus qu’un tiers de l’effectif de départ, à savoir seulement les ultranationalistes et extrémistes engagés au début de la guerre (novembre). Le bataillon fut alors transformé en 99e bataillon d’infanterie motorisée, bientôt versé dans la 14e brigade mécanisée Prince Roman le Grand. Elle fut formée vers la fin de l’année 2014, avec les restes décimés des premières batailles du Donbass, de la 51e brigade mécanisée qui reçut le titre de Prince Roman le Grand (14 octobre 2019). Elle reçut la visite du métropolite Johan Yaremenko de l’Église orthodoxe ukrainienne (Patriarcat de Kiev, décembre). La brigade fut par la suite engagée sur le front depuis l’opération spéciale russe, ayant combattu dans la région de Kiev, avec de lourdes pertes (mars-avril 2022). La propagande ukrainienne tenta d’inventer le mythe des invincibles « tueurs de chars », où trois équipages de la 14e brigade mécanisée auraient détruit 6 chars russes, pour un engin perdu (avec son équipage). Ce genre de faits héroïques militaires ayant été massivement inventés par la propagande ukrainienne, il est difficile de savoir le vrai du faux, l’idée étant de faire croire au peuple ukrainien que leurs soldats sont tous « des héros », et à l’opinion publique occidentale que « les Russes sont des nuls » et ont une armée obsolète, incapable, commandée par des imbéciles, sans armes modernes, et sans munitions (entre autre les vrais faux héros de l’île aux Serpents, le faux as de la chasse ukrainienne, la soit disant évacuation d’Azov à Marioupol, etc.).

Mourir de maladie ou d’accidents stupides sur le front du Donbass, les lourds secrets des États-majors ukrainiens. Le bataillon Volhyn fut l’un des bataillons de défense territoriale parmi les plus politisés, du fait de son recrutement dans une région historique liée à l’UPA, à la collaboration avec l’Allemagne nazie, avec le culte des héros ukrainiens, et la région abrita également parmi les derniers maquis de l’UPA dans les années 50. L’analyse de prosopographie montre toutefois des dysfonctionnements graves dans l’armée ukrainienne. Les quelques pertes avouées sont des hommes qui décédèrent dans les fameuses « circonstances tragiques » provoquées par l’alcoolisme, la prise de drogues, les comportements suicidaires, et l’on trouve même un cas où l’armée ukrainienne a caché à la famille du défunt les raisons de sa mort. Drame terrible qui en dit long sur les États-majors ukrainiens. Signalons aussi la mort de soldats qui furent atteints de formes graves de pneumonie, dans des conditions hivernales où les hommes n’avaient pas l’équipement hiver nécessaire pour bien se protéger du froid. Dans l’hiver 2014-2015, un certain nombre de soldats ukrainiens décédèrent de cette maladie et les médias ukrainiens communiquèrent sur ce scandale, citant aussi des cas de tuberculose. Voici quelques-uns des sbires de Volhyn :
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il y a 2 ans
Roman Bagaev (?-), officier des forces armées ukrainiennes, ayant atteint le grade de capitaine, il fut versé dans la 14e brigade mécanisée. Il participa à un concours de l’armée ukrainienne de chars et fut couronné vainqueur avec son équipage (août 2016), puis le mois suivant couronné meilleur équipage des forces blindées. Il servait alors à bord d’un T-64 BV.

Sergeï Bassitch (1971-2022), il naquit à Batoumi, en Géorgie soviétique, dans une famille de militaires, son père étant officier dans l’arme blindée. Il suivit une carrière professionnelle dans la communication et travailla pour un groupe en Ukraine. Il s’enrôla pour des raisons idéologiques dans l’armée ukrainienne (2015), bandériste convaincu, devenant commandant de char, grade de sergent chef (2018), servant dans la 14e brigade mécanisée. Il combattit dans la région de Kiev, village de Makarov où il détruisit un char T-72 russe, puis durant un combat de blindés où les Ukrainiens eurent l’avantage (8 mars 2022). Il fut tué ce jour-là dans une contre-attaque ukrainienne, où son char fut détruit par un projectile antichar, les munitions du blindé explosèrent tuant tout l’équipage d’un seul coup au but. Il laissait une veuve et des enfants en Géorgie. Il fut médaillé à titre posthume du titre « de Héros de l’Ukraine avec Étoile d’Or » par le Président Zelensky.

Maxime Blashouk (?-), originaire de Volhynie, il s’enrôla volontairement dans le bataillon de représailles Volhyn (printemps 2014), et déclara dans une interview (28 février 2015) : « on ne nous a pas donné d’uniformes, on ne nous a pas fourni de gilets pare-balles. Tout le monde dans le bataillon l’a acheté à ses frais. Il y a aussi le problème des bénévoles, ils font parfois des erreurs donnant à l’armée, l’État prend tout et dit que c’est lui qui distribue tout cela ».

Youri Daniliouk (1977-2015), originaire de la région de Volhynie, il fit des études secondaires et travaillait comme simple employé. Il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel (juin 2014). Il fut versé dans le bataillon Volhyn et envoyé sur le front du Donbass (24 septembre). Il servait dans la région de Debaltsevo et fit une première rotation (septembre-décembre). Il fut renvoyé au front, et mourut d’une simple pneumonie contractée dans les tranchées glaciales. Il mourut dans l’hôpital de la ville de Dzerzhinsk, le 11 mars 2015. Il fut enterré par sa famille (17 mars), et laissait une veuve et deux fils (nés en 2000 et 2006). Étant mort de maladie, il ne fut jamais médaillé, mais une plaque commémorative fut finalement installée dans son école (6 mai 2016).

Constantin Drac (?-), originaire de Volhynie, il s’enrôla volontairement dans le bataillon de représailles Volhyn (printemps 2014), et déclara dans une interview (28 février 2015) : « 99 % des hommes confirmerons que nous n’avons rien, avec quoi, comment allons-nous nous protéger ? On ne sait pas. Des fonctionnaires sont assis dans les bureaux, ils produisent de la paperasse. Personne ne vient à nous, personne ne communique avec nous, on ne nous fournit rien. Nous sommes comme des chatons aveugles, nous sommes prêts à aller au front, juste nous voulons savoir, où, quand, avec quoi ? ».

Oleg Fourssik (1984-2015), originaire de la région de Ternopol, il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel. Il fut versé dans le bataillon Volhyn, et contracta une maladie. Il fut envoyé se faire soigner à l’hôpital militaire de Vinnitsya, où il mourut le 18 octobre 2015. Malgré sa mort peu glorieuse, une plaque commémorative fut installée dans son lycée (2018), puis pour des raisons de propagande et de la propagation du « culte des Héros », il fut fait citoyen d’honneur de la ville de Ternopol (26 août 2022).

MODIFICATION


Roman Bagaev est un type dont on ne connait aussi pas grand chose en dehors du fait qu'il était un officier de l'armée ukrainienne étant devenu capitaine qui fut mis par la suite dans la 14e brigade mécanisée. Ce même Roman qui a participé à un concours de l’armée ukrainienne de chars et fut couronné vainqueur avec son équipage durant le mois d'août 2016, puis le mois suivant couronné meilleur équipage des forces blindées. Il servait alors à bord d’un T-64 BV.


Maxime Blashouk est quant à lui un type dont on sait qu'il était originaire de Volhynie s'étant enrôlé dans le bataillon de représailles Volhyn au début de l'année 2014 et avait déclaré dans une interview à l'iccasion de la journée du 28 février 2015 : « on ne nous a pas donné d’uniformes, on ne nous a pas fourni de gilets pare-balles. Tout le monde dans le bataillon l’a acheté à ses frais. Il y a aussi le problème des bénévoles, ils font parfois des erreurs donnant à l’armée, l’État prend tout et dit que c’est lui qui distribue tout cela ».

Youri Daniliouk. Ce type là est né durant l'année 1977 pour finalement mourir au cours de l'année 2015. Cet individu était originaire de la région de Volhynie, où il a effectué des études secondaires et travaillait comme simple employé. Il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel du mois de juin 2014. Il a été versé dans le bataillon Volhyn et envoyé sur le front du Donbass (24 septembre). Il servait dans la région de Debaltsevo et fit une première rotation.. Il fut renvoyé au front, et mourut d’une simple pneumonie contractée dans les tranchées glaciales. Il mourut dans l’hôpital de la ville de Dzerzhinsk, la journée du 11 mars 2015. Il fut enterré par sa famille durant la journée du 17 mars de la même année. Étant mort de maladie, il ne fut jamais médaillé, mais une plaque commémorative fut finalement installée dans son école à l'occasion de la journée du 6 mai 2016.

Constantin Drac. On ne sait pas grand chose de ce type hormis qu'il vient de la Volhynie lui aussi et qu'il s'est enrôlé volontairement dans le bataillon de représailles Volhyn lors du Maidan en 2014 et déclara dans une interview lors de la journée du 28 février 2015 : « 99 % des hommes confirmerons que nous n’avons rien, avec quoi, comment allons-nous nous protéger ? On ne sait pas. Des fonctionnaires sont assis dans les bureaux, ils produisent de la paperasse. Personne ne vient à nous, personne ne communique avec nous, on ne nous fournit rien. Nous sommes comme des chatons aveugles, nous sommes prêts à aller au front, juste nous voulons savoir, où, quand, avec quoi ? ».

Oleg Fourssik. Cet homme est né en 1984 Ce même type est par la suite mort également durant l'année 2015. Cet individu était de la région de Ternopol, il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel. Il fut versé dans le bataillon Volhyn, et contracta une maladie. Il fut envoyé se faire soigner à l’hôpital militaire de Vinnitsya, où il mourut le 18 octobre 2015. Malgré sa mort peu glorieuse, une plaque commémorative fut installée dans son lycée (2018), puis pour des raisons de propagande et de la propagation du « culte des Héros », il fut fait citoyen d’honneur de la ville de Ternopol à l'occasion de la journée du 26 août 2022.
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il y a 2 ans
Oleg Fourssik (1984-2015), originaire de la région de Ternopol, il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel. Il fut versé dans le bataillon Volhyn, et contracta une maladie. Il fut envoyé se faire soigner à l’hôpital militaire de Vinnitsya, où il mourut le 18 octobre 2015. Malgré sa mort peu glorieuse, une plaque commémorative fut installée dans son lycée (2018), puis pour des raisons de propagande et de la propagation du « culte des Héros », il fut fait citoyen d’honneur de la ville de Ternopol (26 août 2022).

Alexandre Jankoun (1977-), criminel de guerre, criminel contre l’Humanité, escroc et officier de carrière de l’armée ukrainienne, il étudia à l’école militaire des forces armées de Lvov, puis d’Odessa, diplômé. Il servit dans l’armée ukrainienne et effectua une mission de Maintien de la Paix de l’ONU en Irak (début années 2000). Il fut nommé officier dans l’État-major du bataillon Tchernigov-1, ou 13e bataillon de défense territoriale, l’un des pires bataillons de représailles en termes de crimes de guerre et contre l’Humanité. Il servit dans la région de Lougansk, puis il fut l’un des premiers commandants de la 14e brigade mécanisée (2014-2018). Il ordonna de faire feu avec une batterie de mortiers de la brigade sur un convoi de véhicules civils à Elenovka (27 avril 2015), où six malheureux furent tués, dont une femme enceinte, 10 autres civils blessés parfois gravement. Il se compromit rapidement dans un système de vols de ses subordonnés, en inventant un système interne d’amendes qui étaient en réalité versées dans sa poche et celles de complices du QG. Il fut signalé à plusieurs reprises par les autorités républicaines comme le responsable de l’assassinat d’autres civils par ses hommes, dans la RPD. Lors de la visite de la fameuse Reine du Gaz, Ioulia Timochenko du bataillon, les hommes le proposèrent comme futur ministre de la défense d’Ukraine. Ses frasques devenant trop visibles et difficiles à couvrir, il fut déplacé et nommé au commandement du centre de formation militaire 169, à Desna, ayant de fortes protections politiques (de la droite libérale, européiste et atlantiste). La Russie lança contre lui une procédure judiciaire pour des crimes de guerre, et l’utilisation d’armes interdites, comme les projectiles à phosphore blanc sur les zones civile, etc.

Sergeï Koulik (?-), originaire de Volhynie, il s’enrôla volontairement dans le bataillon de représailles Volhyn (printemps 2014), et déclara dans une interview (28 février 2015) : « le salaire est de 680 Hrynias [2 400 avaient été promises au moment de leur enrôlement par le commissaire militaire de Volhynie] il n’est même pas suffisant pour les cigarettes, on ne demande pas 10 000 dollars, donnez au moins 2 000 hryvnias, je pourrais au moins m’acheter un uniforme ».

Vladimir Koutcherenko (années 70-), originaire de Poltava (?), il s’enrôla volontairement dans le bataillon Volhyn, pour des raisons de patriotisme (printemps 2014), servant longuement dans ses rangs (au moins jusqu’à la fin de l’année 2015) et publiant une petite vidéo sur son service et sur le bataillon (19 décembre 2018). Il se trouvait avec le bataillon Elenovka près d’Enakievo (automne 2014), et servit durant la défaite de Debaltsevo (hiver 2014-2015). Il se trouvait en position avec le bataillon dans la ville de Novgorodskoe (printemps 2015), aussi nommée New-York et l’enjeu de combats acharnés en 2022. On voit sur cette vidéo de nombreuses photos des hommes de Volhyn, des hommes plutôt âgés, voire parfois « très âgés » pour servir dans l’unité, pour la raison que l’immense majorité d’entre eux étaient des engagés volontaires politiques. Beaucoup d’entre eux étaient des bandéristes, néonazis, ultranationalistes divers et l’on remarque également quelques « coiffures » de Cosaques, une composante « patriotique » surfant sur l’histoire des transfuges de Mazepa qui se rallièrent à Charles XII de Suède (début XVIIIe siècle). Il fut l’un des participants des rencontres entre vétérans qui eurent lieues par la suite, l’une d’entre elles s’étant déroulée à Poltava (6 septembre 2018). L’homme est un collectionneur de paquets de cigarettes et d’allumettes de l’époque soviétique et a même tourné des vidéos sur le sujet. A noter qu’il est de langue maternelle russe et à des références pour le moins inhabituelles, comme Brejnev ou encore le général de l’armée rouge, bandit bolchevique et bessarabien, le général kotovski. Ces références pourraient le conduire tout droit dans les prisons et tortures du SBU.

Sergeï Kozak (?-), officier de carrière de l’armée ukrainienne, il atteignit le grade de major et fut versé dans le bataillon Volhyn, dont il fut l’un des premiers officiers supérieurs (juin 2014). Il déclara devant une commission du Conseil régional de Volhynie que le bataillon ne possédait en tout et pour tout que 5 gilets pare-balles, et ne possédant que des vieux casques de l’armée soviétique (4 juillet).

V. Khoudik (?-), officier de carrière de l’armée ukrainienne, il atteignit le grade de lieutenant-colonel et se trouvait au poste de commissaire militaire de la région et commission militaire de Loutsk (printemps 2014). C’est lui qui fut en charge du recrutement pour le bataillon Volhyn (mai-juin-juillet). Il annonça que la paye des soldats et des officiers serait augmenté dans la zone ATO, soit 2 400 hrynias par mois pour un soldat, avec une prime de 100 % du salaire pour les jours passés sur le front. Les fonds nécessaires furent garantis au départ avec l’aide de la région et du Conseil général de Volhynie. Le Conseil régional approuva par ailleurs en conseil un programme de soutien logistique du bataillon, comprenant également des sommes d’argent qui permirent d’acheter du matériel.
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il y a 2 ans
Dmitri Naprienko dit Aramis (1991-2015), originaire de la région de Rivne, Volhynie, il fit des études supérieures pour devenir enseignant. Il eut l’occasion de voyager et se rendit en Angleterre et en Australie, maîtrisant bien l’anglais et l’italien. Il était atteint d’une triple hernie rachidienne et d’une ostéochondrose, mais rêvait de servir dans les bataillons de représailles dans le Donbass. Il se présenta dans un bureau d’enrôlement, mais fut refusé une première fois, puis persévéra. Ses parents tentèrent de le dissuader de s’enrôler, mais il affirma qu’il s’engagerait dans le DUK, le corps des volontaires ukrainiens, une organisation calquée sur la waffen SS et affiliée au Pravy Sektor, un parti néonazi fondé par Iaroch (ainsi que le DUK). Il fut finalement convoqué et signa un contrat comme volontaire dans le bataillon de représailles Volhyn (décembre 2014), et fut envoyé sur le front du Donbass, grade de caporal-chef. Son père raconta dans une interview « il savait tirer avec toutes les armes, il y a une vidéo de lui donnant des instructions pour tirer avec un lance-grenades. Ensuite, il a commencé à s’entraîner comme tireur d’élite, notre compatriote Stepan Iltchouk lui a beaucoup appris, et je lui ai acheté un viseur x25. Il s’est entraîné en tirant sur un fil, à 100 mètres de distance, il a tout appris sur le tas, maîtrisant toutes sortes d’armes ». Il mourut dans des « circonstances tragiques », lors d’une mission de combat près de la ville de Krasnogorovka, le 1er décembre 2015. Les Ukrainiens n’osèrent pas définir les fameuses circonstances tragiques… Beaucoup d’hypothèses sont possibles, un accident de voiture, l’alcoolisme ou sous l’emprise de drogues provoquant une situation absurde et sa mort, ou encore des jeux imbéciles avec des armes ou des explosifs, son assassinat par des camarades, ou meurtre lors d’une situation potache qui aurait tourné au drame. Son père raconta : « on ne sait toujours pas la vérité. Dima était secret et ne s’est jamais plaint de quoi que ce soit. Je lui ai parlé au téléphone le 1er décembre, il était de bonne humeur. Comme toujours plein de plans. Trois jours plus tard, il devait être transféré, et a dit une fois qu’il y avait une récompense sur sa tête… Les séparatistes ne pouvaient pas lui pardonner [ce qui évidemment est un délire du père, ce soldat n’était personne et les républicains au contraire des Ukrainiens n’envoyèrent pas de tueurs régler des comptes] […] le soldat qui se trouvait avec lui avant qu’il ne soit tué, s’est éloigné pour une raison quelconque. Il a quitté la position et a dit qu’il n’a rien vu. D’autres ne disent rien de concret, les yeux baissés. On ne répond pas aux appels. J’ai passé un an à chercher, à enquêter sur sa mort. Je suis allé dans son unité, où il a servit. Je n’ai rien trouvé. J’ai écrit à toutes les instances, même à Loutsenko, ce ne fut pas la peine.Toutes les réponses se résument par le fait que les résultats de l’enquête seront envoyés au bureau du procureur de Volnovakha. Comment un résident de l’Ouest de l’Ukraine peut-il s’y rendre facilement ? Les enquêteurs ont cessé de répondre, y aller est problématique. C’est dans la zone ATO, c’est difficile d’y entrer. La vérité ne peut être obtenue. J’ai compris une chose : pour le pouvoir, les soldats tués sont des déchets. Personne n’en a besoin, vous ne pouvez rien obtenir. Et je ne suis pas surpris. Que dire des morts quand les vivant ne sont pas mieux pris en charge par les autorités ? Avec une telle attitude, on peut très vite se lasser. Mais je me souviens de mon fils, comme il était honnête et je suis conscient que je ne peux pas obtenir la vérité sur sa mort. Pas de l’argent, mais simplement la vérité ! Elle ne changera rien, personne ne répondre de rien de toute façon, mais c’est important pour notre famille et de savoir. C’est important pour nous tous. Dima l’a mérité avec sa vie et sa mort.Une Je dois un voyage dans la zone ATO au volontaire Youri Novossad. Toute notre famille remercie chaleureusement toutes ces bonnes personnes qui ont partagé avec nous la douleur de la perte de Dima, ils nous ont soutenu dans les heures difficiles » (1er décembre 2016). Il fut enterré dans sa ville natale (5 décembre 2015). Avec l’aide du maire une plaque commémorative fut tout de même installée dans son école (25 mai 2016). Puis l’affaire sombra dans l’oubli, les coupables s’il y a peuvent dormir tranquille.

Alexander Okhimenko (?-), criminel de guerre et criminel contre l’Humanité, originaire de Vinnitsya, il fut diplômé d’une école militaire (2006), puis devînt militaire de carrière dans l’armée ukrainienne. Il servit dans les troupes mécanisées, montant les grades jusqu’à celui de chef d’État-major de sa brigade (la 72e mécanisée). Il fut envoyé réprimer le soulèvement du Donbass, participant à la reprise de Marioupol et au massacre qui s’ensuivit contre les populations civiles (plusieurs centaines de mort, 13 juin 2014 et les semaines suivantes). Il participa ensuite à la bataille des frontières, entraînant ses forces dans un piège mortel. Il tenta de se glisser au Sud de Donetsk avec son unité blindée pour atteindre la frontière russe et couper le territoire insurgé en deux. S’étant enfoncé profondément dans le territoire de la République de Donetsk, il fut finalement encerclé dans une cuvette et promis à un encerclement certain (août). Pour éviter l’anéantissement, blessé, il passa avec environ 450 survivants sur le territoire de la Fédération de Russie, où ils furent désarmés et faits prisonniers. Ils furent remis à l’Ukraine (10 août), et sa brigade dissoute (arrivée à Lvov des « héros de la déculottée du chaudron d’Izvarinsky », 12 août). Ils furent envoyés à Jytomyr pour être réarmés et former un bataillon de la 30e brigade mécanisée, servant dans l’ancien oblast de Lougansk (décembre 2014-mars 2015), puis il fut envoyé dans une école militaire pour se former (été 2015-été 2016). Renvoyé à la 72e brigade mécanisée (septembre 2016), il fut nommé à la tête de la 14e brigade mécanisée (octobre 2021). Il fut médaillé trois fois, dont la dernière de l’ordre de Bogdan Khmelnitski (6 mai 2022), et se trouve sur le front.
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il y a 2 ans
Piotr Olinik (1980-2015), originaire de la région de Khmelnitski, il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel. Il fut versé dans le bataillon Volhyn, et mourut dans des « circonstances tragiques », le 15 octobre 2015, à Krasnogorovka, près de Mariinka. Il ne fut jamais médaillé, ni honoré par une plaque commémorative. Ce genre de décès augure d’une mort causée par l’alcool, l’emprise de la drogue, un jeu idiot en jouant avec des armes, une grenade, ou dans d’autres circonstances absurdes.

Andreï Ouzlov (1982-2016), originaire de la région de Kirovograd, il fit des études professionnelles en électricité. Il effectua son service militaire dans l’armée ukrainienne, en Crimée (vers 2002-2004). Il rentra chez lui et travailla comme gardien de sécurité dans des magasins, des restaurants ou des clubs. Il travailla ensuite dans le bâtiment et la restauration d’habitations ou logements privés, dans la région de Sébastopol ou Kharkov. Il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel (septembre 2014). Il fut versé dans le bataillon Volhyn et fut envoyé sur le front du Donbass. Il servit lors de la bataille perdue de Debaltsevo (hiver 2014-2015), puis dans la région de Lougansk, à Krasnogorovka. Il termina sa période de service et rentra chez lui (automne 2015). Il ne put retourner à la vie civile et se décida à signer un contrat d’engagement dans l’armée ukrainienne, il retourna dans son bataillon (juin 2016). Il mourut d’un accident vasculaire cérébral, dans le QG du bataillon, le 2 novembre 2016.

Vitaly Parkhomouk (1984-2022), originaire de Volhynie, il s’enrôla à une date inconnue dans les forces armées ukrainiennes, versé dans la 14e brigade mécanisée. Il fut tué le 8 mars 2022, dans une contre-attaque ukrainienne dans le village de Makarov, près de Kiev, où son char fut touché par un projectile antichar qui fit exploser les munitions et tua tout l’équipage. Il fut décoré à titre posthume par le Président Zelensky du titre de « Héros de l’Ukraine, Étoile d’Or ».

Vladimir Rouban (?-), originaire de Volhynie, il s’enrôla volontairement dans le bataillon de représailles Volhyn (printemps 2014), commandant par intérim de la compagnie de mortiers au retour de la bataille de Debaltsevo (janvier-février 2015). Il déclara dans une interview (28 février 2015) : « les exercices d’entraînement du peloton de mortiers, jusqu’à présent n’ont pas eu lieu malgré les promesses ».

Vassli Shedrouk (?-), originaire de Volhynie, il s’enrôla volontairement dans le bataillon de représailles Volhyn, grade de lieutenant (printemps 2014), et déclara dans une interview (28 février 2015) : « le bataillon compte 60 % de son effectif au complet, il y a beaucoup de malades, et la situation avec l’équipement et le matériel est encore pire. Le recrutement de personnel bat son plein, mais le matériel fournit est mauvais. Ce qui a été ramené de Debaltsevo n’est pas réparable, les véhicules blindés que les volontaires nous ont donné doivent également être réparés ou complétés ».

Sergeï Sklez (1976-2014), originaire de Volhynie, il fit des études professionnelles et effectua son service militaire dans la flotte ukrainienne, simple matelot (1996-1998). Il s’enrôla volontairement dans le bataillon Volhyn (septembre 2014), et fut envoyé sur le front du Donbass. Il fut tué par un bombardement de lance-missiles multiples GRAD, se trouva alors à la garde d’un barrage routier, près d’Olkhovatka, le 24 novembre 2014. Il fut enterré dans sa ville natale (27 novembre), et médaillé à titre posthume par le Président Porochenko (4 juin 2015).

Pavel Stoyenski (1989-2018), originaire de Marioupol, transfuge du Donbass. Il fit des études professionnelles en plomberie, et fut réformé du service militaire. Contrairement à la majorité des jeunes de la région du Donbass, il tomba sous l’emprise de la propagande bandériste et supporta l’idée du Maïdan. Malgré tout, il prit son temps et ne participa pas aux premiers événements de la révolution et de la guerre du Donbass. Il s’enrôla tardivement dans l’armée ukrainienne, signa un contrat dans le bataillon Volhyn (13 octobre 2016). Il fit une première rotation dans la région de Lougansk (décembre 2016-novembre 2017). Après une période de repos et d’entraînement, il fut renvoyé sur le front (21 avril 2018), et fut blessé mortellement par un tireur d’élite à l’abdomen, le 10 octobre 2018, dans le village de Zolotoe. Il mourut sur place, sans avoir pu être évacué, la blessure était trop grave. Il fut enterré par sa mère à Marioupol, décoré à titre posthume par le Président Porochenko (31 janvier 2019).

Oleg Svinchouk (1993-2022), originaire de la région de Volhynie, il fit des études professionnelles puis effectua son service militaire (25 juin 2015-24 novembre 2016), servant sur le front du Donbass. Il revînt chez lui et retourna à la vie civile, mais décida de s’enrôler volontairement dans l’armée ukrainienne (25 mars 2021), versé dans la 14e brigade mécanisée. Il fut tué le 8 mars 2022, dans une contre-attaque ukrainienne dans le village de Makarov, près de Kiev, où son char fut touché par un projectile antichar qui fit exploser les munitions et tua tout l’équipage.

Youri Vetrov (1975-2014), originaire de Soumy, il s’enrôla volontairement dans le bataillon Volhyn (printemps 2014), grade de sergent chef. Il fut tué par un obus qui détruisit son abri, le 15 novembre 2014. Il mourut pendant son transport dans un hôpital de l’arrière. Il laissait une concubine et un fils d’un premier mariage. Il fut décoré à titre posthume par le Président Porochenko (4 juin 2015), et une rue renommée en sa mémoire à Soumy (19 février 2016).


MODIFICATION

Piotr Olinik est né en 1980 pour finalement mourir en 2015. Cet individu était originaire de la région de Khmelnitski, il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel. Il fut versé dans le bataillon Volhyn, et mourut dans des « circonstances tragiques », le 15 octobre 2015, à Krasnogorovka, près de Mariinka. Il ne fut jamais médaillé, ni honoré par une plaque commémorative. Ce genre de décès augure d’une mort causée par l’alcool, l’emprise de la drogue, un jeu idiot en jouant avec des armes, une grenade, ou dans d’autres circonstances absurdes.

Andreï Ouzlov est quant à lui né en 1982 avant de mourir en 2016. On sait de cet homme qu'il était originaire de la région de Kirovograd, où il effectua des études professionnelles en électricité. Il effectua son service militaire dans l’armée ukrainienne, en Crimée au début des années 2000. Il rentra chez lui et travailla comme gardien de sécurité dans des magasins, des restaurants ou des clubs. Il travailla ensuite dans le bâtiment et la restauration d’habitations ou logements privés, dans la région de Sébastopol ou Kharkov. Il tomba sous le coup de la mobilisation et répondit à l’appel (septembre 2014). Il fut versé dans le bataillon Volhyn et fut envoyé sur le front du Donbass. Il servit lors de la bataille perdue de Debaltsevo (hiver 2014-2015), puis dans la région de Lougansk, à Krasnogorovka. Il termina sa période de service et rentra chez lui (automne 2015). Il ne put retourner à la vie civile et se décida à signer un contrat d’engagement dans l’armée ukrainienne, il retourna dans son bataillon (juin 2016). Il mourut d’un accident vasculaire cérébral, dans le QG du bataillon, durant la journée du 2 novembre 2016.

Vitaly Parkhomouk. Quant à lui, il est né en 1984 et mort en 2022 au moment de l'intervention militaire russe. On sait de lui qu'il était originaire de Volhynie, et qu'il s'était engagé au sein des forces ukrainiennes puis versé dans la 14e brigade mécanisée. Il fut tué le 8 mars 2022, dans une contre-attaque ukrainienne dans le village de Makarov, près de Kiev, où son char fut touché par un projectile antichar qui fit exploser les munitions et tua tout l’équipage. Il fut décoré à titre posthume par le Président Zelensky du titre de « Héros de l’Ukraine, Étoile d’Or ».


Vladimir Rouban. On ne sait pas grand chose de lui hormis que cet individu était manifestement originaire lui aussi de Volhynie, et qu'il s'est engagé en 2014 dans le bataillon Volhynie, commandant par intérim de la compagnie de mortiers au retour de la bataille de Debaltsevo (janvier-février 2015). Il déclara dans une interview durant la journée du 28 février 2015 également : « les exercices d’entraînement du peloton de mortiers, jusqu’à présent n’ont pas eu lieu malgré les promesses ».


Vassli Shedrouk. Lui aussi encore une fois, est originaire de la région de Volhynie. C'est là qu'il s'enrôle dans le bataillon portant le nom de la région. D'abord il est lieutenant durant l'année 2014 et déclara dans une interview à l'occasion du 28 février 2015 : « le bataillon compte 60 % de son effectif au complet, il y a beaucoup de malades, et la situation avec l’équipement et le matériel est encore pire. Le recrutement de personnel bat son plein, mais le matériel fournit est mauvais. Ce qui a été ramené de Debaltsevo n’est pas réparable, les véhicules blindés que les volontaires nous ont donné doivent également être réparés ou complétés ».

Sergeï Sklez. Il est né au cours de l'année 1976 puis mort en 2014 au début de la guerre civile. On sait de lui qu'il était originaire de Volhynie, où il a fait études professionnelles et effectua son service militaire dans la flotte ukrainienne, simple matelot entre l'année 1996 et 1998. Il s’enrôla volontairement dans le bataillon Volhyn durant le mois de septembre 2014, et fut envoyé sur le front du Donbass. Il fut tué par un bombardement de lance-missiles multiples GRAD, se trouva alors à la garde d’un barrage routier, près d’Olkhovatka, le 24 novembre 2014. Il fut enterré dans sa ville natale (27 novembre), et médaillé à titre posthume par le Président Porochenko durant la journée du 4 juin 1915.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Sergeï Voïtchenko (1975-), résident de la vile de Tchernivtsi, officier de carrière de l’armée ukrainienne, il fit des études supérieures à l’académie militaire des blindés de Kharkov, diplômé (1996), il monta tous les gardes et atteignit celui de colonel, nommé au commandement de la 14e brigade mécanisée (juin 2018). Il servait sur le front du Donbass depuis le début de l’agression ukrainienne du Donbass (2014), ayant déjà fait six rotations en 2016. La 14e mécanisée se trouvait alors dans l’ancien oblast de Lougansk. Il donna une interview où il fut interrogé sur la brigade : « notre brigade a été reconstituée avec de jeunes officiers, diplômés des écoles militaires supérieures, sans exagération les yeux brûlent la jeunesse, l’enthousiasme des combats et le désir d’écrire une page ans l’histoire de notre brigade » (1er août 2019). Il donna une seconde interview quelques mois après (13 octobre) : « ma fille est déjà un soldat, sous-lieutenant, elle sert dans les forces armées de l’Ukraine, elle est diplômée d’une école militaire, elle a elle-même décidée de servir dans l’armée, et cela lui plaint beaucoup, elle est psychologue. Bien sûr, elle me consulte au sujet de son travail. Mon fils a 17 ans, il termine ses études secondaires, et choisira son avenir lui-même. […] l’armée républicaine est plus faible moralement, parce qu’elle est partiellement composée de militaires de la Fédération de Russie qui ne participent à la guerre que pour recevoir de l’argent. Une partie de la population locale est insatisfaite de la situation, mais nous nous avons la force, le moral, l’inspiration et surtout, les gens qui veulent libérer les territoires occupés par l’ennemi et rétablir les frontières de l’État ». Déclaration typique d’un officier dans le déni vis-à-vis des populations du Donbass et de leurs désirs et aspirations. Il garda ce commandement jusqu’en octobre 2021.

Vladimir Volynski (années 70-), originaire de Volhynie, engagé politique dans le bataillon de représailles Volhyn (printemps 2014), il servit longuement dans le bataillon (au moins jusqu’à l’hiver 2015-2016), apparaissant dans une vidéo de Vladimir Koutcherenko (19 décembre 2018).

Johan Yaremenko (1967-), originaire de Tcherkassy, après des études polytechniques et un service militaire dans l’armée soviétique, il entra au séminaire de Kiev (1994), moine, puis prêtre (1997), professeur au séminaire de Kiev (2001), évêque de Tcherkassy (2003), métropolite (2012), membre du Saint-Synode. Il s’engagea dans le soutien psychologique auprès des anciens et vétérans de l’opération ATO dans le Donbass, mais aussi dans des cérémonies « pour la paix et la victoire de l’Ukraine », notamment sur la colline de Vladimir à Kiev (2016), puis dans de nombreuses cérémonies de visites à l’armée et d’encouragements des soldats, ce qui est presque devenu une spécialité. Il fut même médaillé pour ce travail par le gouvernement ukrainien (2017), se livrant aussi au révisionnisme historique autour de l’Holodomor. Il fut médaillé cette année-là de la médaille « Pour la participation humanitaire à l’opération antiterroriste dans le Donbass » (on croit rêver !). Il continua ses tournées militaires et déclarations russophobes, jusqu’au QGQ de la marine ukrainienne à Odessa, remettant des drapeaux, donnant des bénédictions, rencontrant des invités et militaires étrangers, Allemands, Canadiens, l’ambassadeur de la Lettonie, et fut même invité à Washington à la 93e réunion des membres de l’association des aumôniers militaires américains (6 novembre 2018). Ces visites martiales de militaires se poursuivirent sans relâche (elles se comptent par dizaines chaque année), avec toujours la même rhétorique agressive contre les Russes et le Kremlin, « et leur retour pour déclencher un nouvel holodomor des Ukrainiens ». Ce fanatique religieux qui propage la haine, représente bien, l’aspect « guerre de religion » qui existe bel et bien dans la composante de la guerre dans l’Est de l’Ukraine depuis 2014.


MODIFICATION


Sergeï Voïtchenko. Il est probable que cet individu soit toujours en vie mais ce qui est sûr c'est qu'il est né en 1975 en tant que résident de la vile de Tchernivtsi. Il devient par la suite officier de carrière de l’armée ukrainienne, et il a effectué des études supérieures au sein de l’académie militaire des blindés de Kharkov, d'où en 1996 il ressort diplômé, il monta tous les gardes et atteignit celui de colonel, nommé au commandement de la 14e brigade mécanisée à l'occasion du mois de juin 2018. Il servait sur le front du Donbass depuis le début de l’agression ukrainienne du Donbass durant l'année de 2014,ayant déjà fait six rotations en 2016. La 14e mécanisée se trouvait alors dans l’ancien oblast de Lougansk. Il donna une interview où il fut interrogé sur la brigade : « notre brigade a été reconstituée avec de jeunes officiers, diplômés des écoles militaires supérieures, sans exagération les yeux brûlent la jeunesse, l’enthousiasme des combats et le désir d’écrire une page ans l’histoire de notre brigade » (1er août 2019). Il donna une seconde interview quelques mois après (13 octobre) : « ma fille est déjà un soldat, sous-lieutenant, elle sert dans les forces armées de l’Ukraine, elle est diplômée d’une école militaire, elle a elle-même décidée de servir dans l’armée, et cela lui plaint beaucoup, elle est psychologue. Bien sûr, elle me consulte au sujet de son travail. Mon fils a 17 ans, il termine ses études secondaires, et choisira son avenir lui-même. […] l’armée républicaine est plus faible moralement, parce qu’elle est partiellement composée de militaires de la Fédération de Russie qui ne participent à la guerre que pour recevoir de l’argent. Une partie de la population locale est insatisfaite de la situation, mais nous nous avons la force, le moral, l’inspiration et surtout, les gens qui veulent libérer les territoires occupés par l’ennemi et rétablir les frontières de l’État ». Déclaration typique d’un officier dans le déni vis-à-vis des populations du Donbass et de leurs désirs et aspirations. Il garda ce commandement jusqu’en octobre 2021.

Vladimir Volynski. On sait que ce type là est probablement en vie et qu'il est né dans le coursdes années 1970. De plus Vladimir est originaire de Volhynie, engagé politique dans le bataillon de représailles Volhyn durant l'année 2014, et il servit longuement dans le bataillon jusqu'en 2016 au moins probablement, apparaissant dans une vidéo de Vladimir Koutcherenko à l'occasion de la journée du 19 décembre 2018.

Johan Yaremenko . Lui on sait qu'il est né durant l'année 29167 et qu'il est probablement toujours en vie à l'heure actuelle. On sait également que cet homme est originaire de Tcherkassy, et qu'il y a effectué des études polytechniques et un service militaire dans l’armée soviétique, il entra au séminaire de Kiev (1994), moine, puis prêtre (1997), professeur au séminaire de Kiev (2001), évêque de Tcherkassy (2003), métropolite (2012), membre du Saint-Synode. Il s’engagea dans le soutien psychologique auprès des anciens et vétérans de l’opération ATO dans le Donbass, mais aussi dans des cérémonies « pour la paix et la victoire de l’Ukraine », notamment sur la colline de Vladimir à Kiev (2016), puis dans de nombreuses cérémonies de visites à l’armée et d’encouragements des soldats, ce qui est presque devenu une spécialité. Il fut même médaillé pour ce travail par le gouvernement ukrainien (2017), se livrant aussi au révisionnisme historique autour de l’Holodomor. Il fut médaillé cette année-là de la médaille « Pour la participation humanitaire à l’opération antiterroriste dans le Donbass » (on croit rêver !). Il continua ses tournées militaires et déclarations russophobes, jusqu’au QGQ de la marine ukrainienne à Odessa, remettant des drapeaux, donnant des bénédictions, rencontrant des invités et militaires étrangers, Allemands, Canadiens, l’ambassadeur de la Lettonie, et fut même invité à Washington à la 93e réunion des membres de l’association des aumôniers militaires américains (6 novembre 2018). Ces visites martiales de militaires se poursuivirent sans relâche (elles se comptent par dizaines chaque année), avec toujours la même rhétorique agressive contre les Russes et le Kremlin, « et leur retour pour déclencher un nouvel holodomor des Ukrainiens ». Ce fanatique religieux qui propage la haine, représente bien, l’aspect « guerre de religion » qui existe bel et bien dans la composante de la guerre dans l’Est de l’Ukraine depuis 2014.
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il y a 2 ans
Sources pour Alexander Okhimenko



www.donbass-insider.com https://www.donbass-insid[...]l-tortures-et-executions/




Sources pour Naprienko.

realno.te.ua https://realno.te.ua/zhyt[...]%BE-%D0%B4%D0%BE%D1%81-2/







Source pour Vladimir Rouban :


www.volynnews.com https://www.volynnews.com[...]-na-skhid-z-povnym-nulem/




Source pour Vasisli Shedrouk :

www.volynnews.com https://www.volynnews.com[...]-na-skhid-z-povnym-nulem/
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il y a 2 ans
Sources pour Voitchenko :

http://bug.org.ua/intervi[...]-dozvolyty-emotsii-336538

rozmova.wordpress.com https://rozmova.wordpress[...]9/10/13/serhiy-voichenko/



Source pour Volynski :



Source pour Kozak :




Source pour Ketcherenko : www.youtube.com https://www.youtube.com/@user-eu9nj8js3v/videos
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il y a 2 ans
Le traité d'Oslo est un traité interdisant les armes à sous munitions. Il a été signé en 2008. Cependant, malgré la signature des représentants de 107 pays , nombre de pays, et non des moindres manquaient à l'appel. Parmi ces pays, les Etats Unis, la Russie, l'Iran et la Chine. Ajoutons également l'Inde, la Corée du Nord, Israel et la Pakistan. Pour les pays signataires à cette convention d'Oslo il y a plusieurs obligations importantes. Notamment, l'interdiction, d'employer, de produire, de vendre, de stocker ces armes à sous munitions. L'objectif de cette livraison d'armes à sous munitions est de faire face au manque de munition et d'obus face aux russes. Biden a d'ailleurs admettre à propos du manque de munition. Vu que l'artillerie ukrainienne a utilisé quasiment tous les obus envoyés par l'OTAN, les munitions classiques étant à bout, pour les Etats Unis, l'envoie de ces obus à sous munitions devenaient une nécessité étant donné qu'ils en avaient beaucoup en réserve. Selon le Washington Post, ce sont des obus d'artillerie de 155 mm, les M864. Ces obus transportent jusqu'à 28 kilomètres de sous munitions. Il faut compter avec un panache de munitions de grenades anti personnelles ou anti chars. Les inconvénients c'est que 40% n'explosent pas. De plus, dans des fortifications ou des blindés enterrés, ces munitions n'ont aucun effet sur ce genre de troupes abrités. Enfin, il n'y a aucun effet sur les mines AP ou AC. Le gros avantage en revanche réside au niveau du traitement des surfaces puisque le traitement des surfaces est l'équivalent d'entre 4 et 5 munitions classiques. Le risque c'est que l'armée russe se mette à en utiliser également. L'autre risque est que cette arme est non discriminante dans le sens qu'elle peut très bien toucher des troupes amies si mal employée, ce risque étant beaucoup plus grand qu'avec des munitions classiques. De même que les risques concernant les civils s'en retrouvent agrandis
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il y a 2 ans
Sur le plan opérationnel, l'avantage réside dans le fait que les effets sont importants sur des troupes non protégées en situation offensive. Les USA, tout comme la Russie et l'Ukraine ne sont pas signataires de l'accord d'Oslo. Il se trouve que Human Right Watch a déjà écrit sur les armes à sous munitions par les FAU lors des bombardements des zones résidentielles d'Izium. Notamment une roquette Uragan de la série 9M27K tirée par les forces ukrainiennes ayant atterrit devant la maison d'une femme vivant dans l'Izium à côté de la rivière Siverskiy Donets en 2022. A noter que Jen Psaki, ancienne porte parole de ma Maison Blanche en 2022 avait déclaré que l'usage d'armes à sous munitions constituait un crime de guerre. Enfin, on sera sur des obus 255 mm pour combler le manque d'obus à 155 mm pour l'artillerie ukrainienne côté américain. Macron, côté français a annoncé la livraison de missiles de longue portée scalp. Sa portée est de 250 voire grand maximum 500 kilomètres. Tout dépend de l'altitude de largage du missile. Son prix est d'environ 850 000 euros l'unité.

Mais le manque de munitions s'explique également par le fait qu'un grand nom de dépôts de matériels ont été bombardés et détruits par l'armée russe. De plus, tout ce qui est high tech est très rustique et demande énormément d'entretien et beaucoup de coûts d'exploitation.
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il y a 2 ans
Quant on fait l'historique des événements militaires sur cette central on peut constater qu'elle a été bombardée et que malgré ce qui est dit dans les médias, le probabilité que l'armée russe bombarde ses propres troupes est extrêmement faible et ce pour des raisons évidentes. Il est bien plus probable que ce soit l'armée Ukrainienne qui l'ait bombardée bien que la plupart des cas, cela se fait dans des zones périphériques pour gêner les troupes russes. 3 assauts au moins à partir du réservoir ont échoué puisque les hélicoptères et l'artillerie russe sont parvenues à repousser l'assaut. Malgré le fait que les 3 autres centrales ukrainiennes aient grandement contribué à la résilience énergétique côté Ukrainien, elles n'ont jamais été bombardées par les russes pour autant. De plus, la centrale de Zaporijié est la plus grande d'Europe ce qui signifie qu'elle est d'une importance stratégique cruciale pour la Russie. Dès que cette centrale sera connectée aux territoires du Dombass conquis, le gain énergétique sera considérable. De plus, côté ukrainien, la destruction d'une grande partie du réseau énergétique par l'armée russe a grandement été compensée par la connexion au réseau électrique européen à partir de 2023. Les troupes ukrainiennes sont également mis en difficulté par la grande densité du réseau défensif russe. On a pu remarqué durant le début du mois de juillet des tentatives ukrainiennes de pousser du côté de la partie sud du front près du réservoir de la centrale. La 117ème et la 118ème brigade mécanisés de second échelon ont été en effet engagées dans cette zone là. La 37ème brigade mécanisés ainsi que la 138 ème brigade de montagne ont également beaucoup souffert durant la première semaine du mois de juillet. Malgré cela la première ligne de défense russe n'a pas été entamée et ils ont été seulement dans la zone grise. De plus, un asséchement du réservoir rend plus possible un assaut si les FAU combinent avec une attaque terrestre en cas de percée
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il y a 2 ans
De plus, un asséchement du réservoir rend plus possible un assaut si les FAU combinent avec une attaque terrestre en cas de percée sur l'axe Piatikhatky Enerdogar. Cela présente l'avantage d'une flanc côté face à l'est, une rationalisation de la DCA qui est un problème récurrent des FAU. A Bakhmut lors des assauts de Wagner, la technique côté russe consistait à annihilier les positions ukrainienne avec des tirs directs de chars notamment ou des tirs indirects de drones ou plus encore de la part de l'artillerie pour qu'ensuite, l'infanterie et les autres troupes au sols occupent les positions adversaires, un peu comme lors de la première guerre mondiale comme l'expliquait Michel Goya sur LCI. Les moyens de reconnaissances par drone ou satellite est cruciale étant donné que le front n'est surveillé que de manière lacunaire.
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il y a 2 ans
Zelensky, sa fortune & scandales :

Durant sa campagne, il aurait « oublié » de déclarer une villa dont la valeur approcherait les 4 millions d’euros. Cette demeure est située à Forte del Marmi, une province appréciée des oligarques russes.. Face aux accusations, il répondit qu’étant simple fonctionnaire à l’époque, il n’avait pas à la déclarer aux yeux de tous.

Ensuite, en octobre 2021, il est cité dans les Pandora Papers pour avoir acheté plusieurs maisons de luxe pour plus de 8 millions de dollars, via des sociétés offshores dont lui et son groupe d’amis sont propriétaires.

Volodymyr Zelensky est également accusé, dès sa prise de pouvoir, d‘être contrôlé par un riche homme d‘affaires, l’oligarque multimilliardaire Ihor Kolomoïsky. Ce dernier est propriétaire de la chaîne de télé 1+1 et permet une couverture médiatique forte et méliorative à Zelensky

Volodymyr Zelensky, mis en cause dans les Pandora Papers

Déjà accusé à l'été 2022 par certains internautes d'être un "escroc" sur la foi d'une couverture de magazine falsifiée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a fondé son image sur la lutte contre la corruption, a été mis en cause dans les révélations des Pandora Papers, vaste enquête du Consortium international des journalistes d'investigation publiée en 2021, et qui s'appuyait sur quelque 11,9 millions de documents provenant de 14 sociétés de services financiers.

L'enquête l'accusait alors d'avoir mis en place à partir de 2012 un réseau d'entreprises offshore qui aurait notamment servi à acheter trois propriétés cossues à Londres. Selon la même source, juste avant son élection à la présidence ukrainienne en 2019, M. Zelensky a cédé ses parts dans l'une de ces sociétés offshore, Maltex Multicapital, à son associé de l'époque Serguï Chefir, devenu ensuite son premier conseiller.
L'administration présidentielle ukrainienne avait argué à l'époque que Volodymyr Zelensky, alors célèbre comédien, et ses associés, tentaient de se "protéger" contre les "actions agressives" du régime de l'ex-président pro-russe Viktor Ianoukovitch.

Selon les estimations publiées par Forbes en avril 2022 à partir des investissements et autres propriétés connus de Volodymyr Zelensky, sa fortune serait comprise entre 20 et 29 millions de dollars.
Ukraine : un député en vacances aux Maldives, Zelensky dénonce «la trahison»
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il y a 2 ans
Le domicile de Iouri Aristov a été perquisitionné suite à son séjour dans un hôtel cinq étoiles sur l’île de l'Océan indien.

Volodymyr Zelensky a dénoncé ce mardi 25 juillet «la trahison» d'un député récemment repéré en vacances dans un hôtel de luxe aux Maldives, alors que le président ukrainien évoque fréquemment le devoir d'exemplarité de la part des dirigeants politiques en pleine guerre contre la Russie.
www.lefigaro.fr https://www.lefigaro.fr/i[...]once-la-trahison-20230726

Selon le site web d'information Slidstvo.info, Iouri Aristov, un député de 48 ans du parti présidentiel «Serviteur du peuple», a été aperçu mi-juillet dans un hôtel cinq étoiles de cet archipel de l'océan Indien.

Domicile perquisitionné

Les services de sécurité ukrainien (SBU) et le Bureau d'enquête d'Etat (DBR) «ont mené des perquisitions chez le député qui s'est reposé aux Maldives sous prétexte d'un ’voyage professionnel’», a indiqué le SBU dans un communiqué.

Le DBR a de son côté indiqué enquêter sur la «légalité» du voyage de Iouri Aristov, un député de 48 ans du parti présidentiel «Serviteur du peuple» qui a été aperçu mi-juillet dans un hôtel cinq étoiles de cet archipel de l'océan Indien.

«Les îles en temps de guerre, une trahison»

À la suite de ces révélations de presse, David Arakhamia, le président du groupe présidentiel au Parlement, a déclaré mardi dans un communiqué avoir réclamé «la suspension immédiate» du député au sein de son groupe parlementaire. «J'ai demandé tous les documents sur les voyages d'affaires et que toutes les informations soient vérifiées», a-t-il également dit.
Le président du Parlement ukrainien, Rouslan Stefantchouk, a quant à lui révélé avoir reçu une lettre de démission de Iouri Aristov, également vice-président de la commission parlementaire chargée de la sécurité nationale, de la défense et du renseignement, dont le rôle est éminemment stratégique. «Celle-ci sera évaluée au cours de la prochaine session plénière» du Parlement, a-t-il souligné, sans donner plus de détails. Un vote du Parlement est nécessaire en Ukraine pour démettre de ses fonctions un député élu.
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il y a 2 ans
L’Ukraine n’est utilisé qu’en tant qu’outil périssable de l’affaiblissement de la puissance russe, comme un pays-mercenaire de l’OTAN, au moins pour la période de la confrontation future avec la Chine et, parallèlement, de la réduction au minimum des relations économiques entre la Russie et l’Europe*
Les gouvernements américains successifs, étant le bras armé de « l’état profond », du pouvoir corporatif, donnent non seulement raison à Karl Marx, l’ennemi tant détesté par ces derniers, mais également et entièrement à Fernand Braudel pour qui le capitalisme est la recherche de l’affranchissement des contraintes de la concurrence, la limitation de la transparence et l’établissement des monopoles qui ne peuvent être atteints qu’avec la complicité directe de l’État.
Le 27 mars 2023 au matin, l’armée ukrainienne a bombardé le district de Kalininski à Donetsk, à coup de lance-roquettes multiple HIMARS endommageant de nombreux appartements, et blessant une civile.
Les pays les plus impliqués ont été bien sûr les USA, mais aussi le Canada, la Grande-Bretagne ou la Suède. Le Canada notamment, la preuve, 200 soldats des forces armées canadiennes furent envoyés en Ukraine pour former des soldats ukrainiens. Jason Kenny, Ministre de la Défense du Canada déclarait le 22 avril 2015 : « le Canada continue de soutenir le peuple de l’Ukraine face à l’agression en cours du régime de Poutine. La contribution de l’armée canadienne qui est annoncée aujourd’hui va aider les membres des forces ukrainiennes à mieux défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays » Source : www.wsws.org https://www.wsws.org/fr/a[...]les/2015/04/ukra-a22.html
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il y a 2 ans
Pour un total de plus de 70 000 soldats formés par les US, le Canada, la Suède et le Grande Bretagne. Et encore le chiffre réel doit être supérieur étant donné que l'implication de la France et de l'Allemagne ne sont pas connus. European Peace Facility), Fondation Européenne pour la Paix, avait créé un fonds extra budgétaire durant l’année 2021. A cela s'ajoute l'Opération Unifier qui est en cours depuis 2015. Source : www.canada.ca https://www.canada.ca/en/[...]ns/operation-unifier.html C'est une mission canadienne et suédoise dans une moindre mesure visant à apporter une aide militaire à l'Ukraine. Avant cela en 2014, précisément le 28 novembre 2014, CC-177 Globemaster de l’Aviation royale canadienne fut envoyé en Ukraine. Puis ce fut une cargaison entière de matériel en janvier 2015. En avril 2015 ce furent 200 soldats qui formèrent des soldats en Ukraine , notamment dans la base de Kamianets-Podolsky, officiellement pour les former au déminage pour 3 milliards de dollars pour ce qui est de l'équipement. Puis ensuite cette opération a été reconduite en 2017 puis en 2019. Source : natoassociation.ca https://natoassociation.c[...]peration-unifier-matters/
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il y a 2 ans
D'ailleurs, Simon Wiesenthal dénonçait en 1978, la présence de plus de 6 000 SS et collaborateurs ukrainiens criminels de guerre, qui avaient servi l’Allemagne nazie.

les États-Unis ont entraîné également officiellement des milliers de soldats ukrainiens dès l’année 2015.
20 avril 2015 , 290 parachutistes US furent envoyés en Ukraine pour former 900 hommes de la Garde Nationale ukrainienne. Source : www.lefigaro.fr https://www.lefigaro.fr/i[...]es-soldats-ukrainiens.php


www.lorientlejour.com https://www.lorientlejour[...]ilitaires-ukrainiens.html Autre source démontrant que le général Ben Hodges a annoncé l'entraînement de troupes entières et d'unités complètes en Ukraine. Notons au passage que le bataillon Azov était un bataillon du Ministère de l’Intérieur et l’un des pires au niveau des crimes de guerre et massacres des populations russes ethniques, ainsi que Dniepr-1, ou encore Tornado, Shakhtarsk ou Sainte-Marie tous unités du Ministère de l’Intérieur. Or Ben Hodges déclarait : nous aurons terminé d’ici le 15 novembre 2015 l’entraînement de trois bataillons du Ministère de l’Intérieur ukrainien au camp de Yavorov dans l’Ouest du pays, a expliqué le général qui dirige l’armée de terre américaine pour l’Europe […] Les États-Unis envisagent ensuite d’entraîner des militaires dépendant du Ministère de la Défense ukrainien mais la décision finale n’a pas été prise »


Karine Bechet-Golovko dénonçait d'ailleurs le financement américain en Ukraine. Source : Karine Bechet-Golovko

De plus, 23 000 soldats ukrainiens auraient été formés par les US depuis 2015 selon un général américain.
Source : french.almanar.com.lb https://french.almanar.com.lb/2320595
www.defense.gov https://www.defense.gov/N[...]ng-of-ukrainian-military/
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il y a 2 ans