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Bonsoir mes chers kheyons,
Paraît que le pinacle de la masculinité en 2023 c'est... andrew tate
Prenons un moment pour présenter un véritable mâle alpha, un héros grec qui apparaît dans l'Iliade.
Diomède est le héros le plus jeune de l'Iliade, mais aussi l'un des plus vaillants :
"C'est l'un des plus grands guerriers grecs, et également le plus jeune. On compte seize morts de sa main dans l’Iliade, ce qui le place en deuxième position derrière Achille"
Parlons du Chant V, là où il démontre son courage
Musique du topic :
D'abord, faut savoir que Diomède est toujours accompagné de son ami Sthénélos, qui est sur un char tandis que Diomède combat à pied.
Nous sommes en pleine bataille des grecs (ou achéens) contre les troyens (teucres). A un moment, le teucre Pandare tire une flèche sur Diomède et le touche à l'épaule droite. La perforation est si profonde que Pandare célèbre déjà :
Mais la flèche ne tue pas le grec, qui demande alors à son ami Sthénélos de l'arracher :
Le sang coule à flots et notre héros est clairement abattu. Il décide alors d'adresser des prières à Athéna, déesse de la guerre :
Heureusement Athéna apprécie beaucoup ce guerrier, qui a déjà la réputation d'être parmi les plus braves de tous, alors qu'il est le plus jeune
Alors elle va exaucer son voeu :
Ici Athéna donne de la force à Diomédes, mais pas seulement. Elle "dissipe le nuage sur les yeux", c'est-à-dire qu'elle lui donne le pouvoir de voir les dieux, ce qui est impossible normalement pour un humain, sauf si le dieu décide de se montrer de lui-même. Ensuite, la déesse demande au héros de ne pas aller frapper les autres dieux, sauf Aphrodite, si cette conne décide de descendre à la bataille
Diomedès entre alors dans une espèce de transe, et va se mettre à tuer tout le monde. Homère le compare à un lion blessé, dont la blessure accentue ses forces :
Il va d'abord buter un autre héros en le perçant de sa lance, puis il va tirer son épée et trancher la tête d'un autre :
Immédiatement après, il tue deux frères :
Puis encore deux frères, qui n'auront jamais l'héritage de son pauvre père :
Puis deux fils de Priam, soit roi actuel de la ville de Troie :
En voyant comment ce grec déter massacrait les troyens sans vergogne, le héros Énée demande à Pandare de tirer sur lui... oui, le même Pandare qui avait touché Diomède à l'épaule avant. Pandare lui fait remarquer qu'il a déjà blessé ce taré, et qu'il le croyait fini, mais que cette force provenait sûrement d'un dieu.
Après une courte discussion, Énée et Pandare décident de monter sur un char et combattre Diomedès
Petite précision importante : Énée n'est pas n'importe quel héros, c'est le fils d'Aphrodite. Aussi, les romains se voyaient les descendants d'Énée. Un héros courageux, mais il a eu la mauvaise idée de faire face à l'ultra-chad D
En voyant Pandare et Énée approcher à toute vitesse, Sthénélos va prévenir son ami Diomedès :
Mais évidemment c'est un mâle alpha ici, pas andrew tate, donc il ne va pas reculer :
Malheureusement pendant qu'ils discutent, les deux troyens ont le temps d'approcher, et Pandare prends cette fois-ci la lance pour tenter de percer le grec. Il va donc la lancer, et toucher le guerrier, aparamment au ventre
Pandare était peut-être très brave, mais il avait la mauvaise habitude de trop parler ce boulet :

Deux fois qu'il essaye de buter le D, deux fois qu'il se rate, puis se fait one-shot
Mais c'est loin d'être fini, il faut encore s'occuper d'Énée
Le brave Énée va vouloir défendre le cadavre de Pandare à tout prix, pour que les achéens ne lui prennent pas son armure et ses armes. Il se mit devant le cadavre et le défendait furieusement, mais Diomèdes à la solution, ne vous inquiétez pas
Donc en gros ce putain de chad prends un gros rocher, le balance sur Énée et lui casse les jambes
suite au prochain post
Paraît que le pinacle de la masculinité en 2023 c'est... andrew tate

Prenons un moment pour présenter un véritable mâle alpha, un héros grec qui apparaît dans l'Iliade.
Diomède est le héros le plus jeune de l'Iliade, mais aussi l'un des plus vaillants :
"C'est l'un des plus grands guerriers grecs, et également le plus jeune. On compte seize morts de sa main dans l’Iliade, ce qui le place en deuxième position derrière Achille"
Parlons du Chant V, là où il démontre son courage

Musique du topic :
Les évènements du Chant V
D'abord, faut savoir que Diomède est toujours accompagné de son ami Sthénélos, qui est sur un char tandis que Diomède combat à pied.
Nous sommes en pleine bataille des grecs (ou achéens) contre les troyens (teucres). A un moment, le teucre Pandare tire une flèche sur Diomède et le touche à l'épaule droite. La perforation est si profonde que Pandare célèbre déjà :
"Courage, Troyens, cavaliers magnanimes ! Le plus brave des achéens est blessé, et je ne pense pas qu’il supporte longtemps ma flèche violente, s’il est vrai que le roi, fils de Zeus, m’ait poussé à quitter la Lykiè."
Mais la flèche ne tue pas le grec, qui demande alors à son ami Sthénélos de l'arracher :
"– Hâte-toi, ami Kapanéide ! Descends du char et retire cette flèche amère.
Il parla ainsi, et Sthénélos, sautant à bas du char, arracha de l’épaule la flèche rapide..."
Il parla ainsi, et Sthénélos, sautant à bas du char, arracha de l’épaule la flèche rapide..."
Le sang coule à flots et notre héros est clairement abattu. Il décide alors d'adresser des prières à Athéna, déesse de la guerre :
– Entends-moi, fille indomptée de Zeus tempétueux ! Si jamais tu nous as protégés, mon père et moi, dans la guerre cruelle, Athènè ! secours-moi de nouveau. Accorde-moi de tuer ce guerrier. Amène-le au-devant de ma pique impétueuse, lui qui m’a blessé le premier, et qui s’en glorifie, et qui pense que je ne verrai pas longtemps encore la splendide lumière de Hélios.
Heureusement Athéna apprécie beaucoup ce guerrier, qui a déjà la réputation d'être parmi les plus braves de tous, alors qu'il est le plus jeune

Alors elle va exaucer son voeu :
– Reprends courage, ô Diomèdès, et combats contre les Troiens, car j’ai mis dans ta poitrine l’intrépide vigueur que possédait le porte-bouclier, le cavalier Tydeus. Et j’ai dissipé le nuage qui était sur tes yeux, afin que tu reconnaisses les dieux et les hommes. Si un immortel venait te tenter, ne lutte point contre les dieux immortels ; mais si Aphroditè, la fille de Zeus, descendait dans la mêlée, frappe-la de l’airain aigu.
Ici Athéna donne de la force à Diomédes, mais pas seulement. Elle "dissipe le nuage sur les yeux", c'est-à-dire qu'elle lui donne le pouvoir de voir les dieux, ce qui est impossible normalement pour un humain, sauf si le dieu décide de se montrer de lui-même. Ensuite, la déesse demande au héros de ne pas aller frapper les autres dieux, sauf Aphrodite, si cette conne décide de descendre à la bataille

Diomedès entre alors dans une espèce de transe, et va se mettre à tuer tout le monde. Homère le compare à un lion blessé, dont la blessure accentue ses forces :
Il est comme un lion qui, dans un champ où paissaient des brebis laineuses, au moment où il sautait vers l’étable, a été blessé par un pâtre, et non tué. Cette blessure accroît ses forces. Il entre dans l’étable et disperse les brebis, qu’on n’ose plus défendre. Et celles-ci gisent égorgées, les unes sur les autres ; et le lion bondit hors de l’enclos. Ainsi le brave Diomèdès se rua sur les Troiens.
Il va d'abord buter un autre héros en le perçant de sa lance, puis il va tirer son épée et trancher la tête d'un autre :
Alors, il tua Astynoos et Hypeirôn, princes des peuples. Et il perça l’un, de sa pique d’airain, au-dessus de la mamelle ; et, de sa grande épée, il brisa la clavicule de l’autre et sépara la tête de l’épaule et du dos.
Immédiatement après, il tue deux frères :
Puis, les abandonnant, il se jeta sur Abas et Polyeidos, fils du vieux Eurydamas, interprète des songes. Mais le vieillard ne les avait point consultés au départ de ses enfants. Et le brave Diomèdès les tua.
Puis encore deux frères, qui n'auront jamais l'héritage de son pauvre père :
Et il se jeta sur Xanthos et Thoôn, fils tardifs de Phainopos, qui les avait eus dans sa triste vieillesse, et qui n’avait point engendré d’autres enfants à qui il pût laisser ses biens. Et le Tydéide les tua, leur arrachant l’âme et ne laissant que le deuil et les tristes douleurs à leur père, qui ne devait point les revoir vivants au retour du combat, et dont l’héritage serait partagé selon la loi.
Puis deux fils de Priam, soit roi actuel de la ville de Troie :
Et Diomèdès saisit deux fils du Dardanide Priamos, montés sur un même char, Ekhémôn et Khromios. Comme un lion, bondissant sur des bœufs, brise le cou d’une génisse ou d’un taureau paissant dans les bois, ainsi le fils de Tydeus, les renversant tous deux de leur char, les dépouilla de leurs armes et remit leurs chevaux à ses compagnons pour être conduits aux nefs.
En voyant comment ce grec déter massacrait les troyens sans vergogne, le héros Énée demande à Pandare de tirer sur lui... oui, le même Pandare qui avait touché Diomède à l'épaule avant. Pandare lui fait remarquer qu'il a déjà blessé ce taré, et qu'il le croyait fini, mais que cette force provenait sûrement d'un dieu.
Après une courte discussion, Énée et Pandare décident de monter sur un char et combattre Diomedès

Petite précision importante : Énée n'est pas n'importe quel héros, c'est le fils d'Aphrodite. Aussi, les romains se voyaient les descendants d'Énée. Un héros courageux, mais il a eu la mauvaise idée de faire face à l'ultra-chad D

En voyant Pandare et Énée approcher à toute vitesse, Sthénélos va prévenir son ami Diomedès :
– Tydéide Diomèdès, le plus cher à mon âme, je vois deux braves guerriers qui se préparent à te combattre. Tous deux sont pleins de force. L’un est l’habile archer Pandaros, qui se glorifie d’être le fils de Lykaôn.
L’autre est Énée, qui se glorifie d’être le fils du magnanime Ankhisès, et qui a pour mère Aphroditè elle-même. Reculons donc, et ne te jette point en avant, si tu ne veux perdre ta chère âme.
L’autre est Énée, qui se glorifie d’être le fils du magnanime Ankhisès, et qui a pour mère Aphroditè elle-même. Reculons donc, et ne te jette point en avant, si tu ne veux perdre ta chère âme.
Mais évidemment c'est un mâle alpha ici, pas andrew tate, donc il ne va pas reculer :
Et le brave Diomèdès, le regardant d’un œil sombre, lui répondit :
– Ne parle point de fuir, car je ne pense point que tu me persuades. Ce n’est point la coutume de ma race de fuir et de trembler. Je possède encore toutes mes forces. J’irai au-devant de ces guerriers. Pallas Athènè ne me permet point de craindre.
– Ne parle point de fuir, car je ne pense point que tu me persuades. Ce n’est point la coutume de ma race de fuir et de trembler. Je possède encore toutes mes forces. J’irai au-devant de ces guerriers. Pallas Athènè ne me permet point de craindre.
Malheureusement pendant qu'ils discutent, les deux troyens ont le temps d'approcher, et Pandare prends cette fois-ci la lance pour tenter de percer le grec. Il va donc la lancer, et toucher le guerrier, aparamment au ventre

– Tu es blessé dans le ventre ! Je ne pense point que tu survives longtemps, et tu vas me donner une grande gloire.
Pandare était peut-être très brave, mais il avait la mauvaise habitude de trop parler ce boulet :
– Tu m’as manqué, loin de m’atteindre ; mais je ne pense pas que vous vous reposiez avant qu’un de vous, au moins, ne tombe et ne rassasie de son sang Arès, l’audacieux combattant.
Il parla ainsi, et lança sa pique. Et Athènè la dirigea au-dessus du nez, auprès de l’œil, et l’airain indompté traversa les blanches dents, coupa l’extrémité de la langue et sortit sous le menton. Et Pandaros tomba du char, et ses armes brillantes, aux couleurs variées, résonnèrent sur lui, et les chevaux aux pieds rapides frémirent, et la vie et les forces de l’homme furent brisées.
Il parla ainsi, et lança sa pique. Et Athènè la dirigea au-dessus du nez, auprès de l’œil, et l’airain indompté traversa les blanches dents, coupa l’extrémité de la langue et sortit sous le menton. Et Pandaros tomba du char, et ses armes brillantes, aux couleurs variées, résonnèrent sur lui, et les chevaux aux pieds rapides frémirent, et la vie et les forces de l’homme furent brisées.

Deux fois qu'il essaye de buter le D, deux fois qu'il se rate, puis se fait one-shot

Mais c'est loin d'être fini, il faut encore s'occuper d'Énée

Le brave Énée va vouloir défendre le cadavre de Pandare à tout prix, pour que les achéens ne lui prennent pas son armure et ses armes. Il se mit devant le cadavre et le défendait furieusement, mais Diomèdes à la solution, ne vous inquiétez pas

Mais [Diomède] saisit de sa main un lourd rocher que deux hommes, de ceux qui vivent aujourd’hui, ne pourraient soulever. Seul, il le remua facilement. Et il en frappa Énée à la cuisse, là où le fémur tourne dans le cotyle. Et la pierre rugueuse heurta le cotyle, rompit les deux muscles supérieurs et déchira la peau. Le héros, tombant sur les genoux, s’appuya d’une main lourde sur la terre, et une nuit noire couvrit ses yeux.
Donc en gros ce putain de chad prends un gros rocher, le balance sur Énée et lui casse les jambes

suite au prochain post
Au plaisir ~
il y a 2 ans
palu
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il y a 2 ans
SUITE
Donc à ce stade, Diomède a buté un bon nombre de héros troyens, donc le puissant Pandare, mais aussi cassé les jambes du fils d'Aphrodite, Énée

Face à cela, Aphrodite elle-même ne va pas laisser son fils se faire tuer. Elle va donc descendre pour le sauver :
Et le roi des hommes, Énée, eût sans doute péri, si la fille de Zeus, Aphroditè, ne l’eût aperçu : car elle était sa mère, l’ayant conçu d’Ankhisès, comme il paissait ses bœufs. Elle jeta ses bras blancs autour de son fils bien-aimé et l’enveloppa des plis de son péplos éclatant, afin de le garantir des traits, et de peur qu’un des guerriers Danaens enfonçât l’airain dans sa poitrine et lui arrachât l’âme. Et elle enleva hors de la mêlée son fils bien-aimé.
Mais souvenez-vous : Diomède a le pouvoir de voir les dieux. En plus, Athéna lui a bien indiqué qu'il pouvait s'attaquer à Aphrodite, si elle descendait

Il se tenait encore à distance, car il avait jeté le gros rocher à plusieurs mètres. Alors il va se mettre à poursuivre la déesse :
[Diomède] de l’airain meurtrier, pressait ardemment Aphroditè, sachant que c’était une déesse pleine de faiblesse, et qu’elle n’était point de ces divinités qui se mêlent aux luttes des guerriers, comme Athènè ou comme Ényô, la destructrice des citadelles.
Alors que l'Olympienne est presque hors de portée, Diomède va SAUTER et atteindre sa main in extremis avec sa lance :
Et, la poursuivant dans la mêlée tumultueuse, le fils du magnanime Tydeus bondit, et de sa pique aiguë blessa sa main délicate. Et aussitôt l’airain perça la peau divine à travers le péplos que les Kharites avaient tissé elles-mêmes. Et le sang immortel de la déesse coula, subtil, et tel qu’il sort des dieux heureux.
Faut aussi préciser que là il n'a aucune aide d'Athéna, c'est lui-même qui s'attaque à la déesse

La pauvre Aphrodite va lâcher son fils du choc, mais heureusement Apollon est proche, et il apprécie également le héros Énée, donc il va le récupérer :
Elle poussa un grand cri et laissa tomber son fils ; mais Phoibos Apollôn le releva de ses mains et l’enveloppa d’une noire nuée, de peur qu’un des cavaliers Danaens enfonçât l’airain dans sa poitrine et lui arrachât l’âme.
La scène pourrait s'arrêter là, notre héros a déjà blessé une déesse, ce qui suffit à lui donner une grande gloire. Mais je vous rappelle qu'on est devant un alpha ici, ça ne lui suffit pas de blesser Aphrodite. Il va en remettre une bonne couche en la blessant encore, mais par la parole cette fois-ci :
– Fille de Zeus, fuis la guerre et le combat. Ne te suffit-il pas de tromper de faibles femmes ? Si tu retournes jamais au combat, certes, je pense que la guerre et son nom seul te feront trembler désormais.
(lien facebook psk je ne l'ai pas bien trouvé sur youtube)
Diomède qui renvoie Aphrodite à la KOUIZINE

Et ce n'est pas n'importe quelle femme, c'est l'incarnation de l'Amour et la Beauté

Alors la déesse va obéir Diomède, tout en pleurant. Heureusement elle va retrouver son frère Arès, dieu de la guerre, qui va l'aider à retourner à l'Olympe.

Il parla ainsi, et Aphroditè s’envola, pleine d’affliction et gémissant profondément. [...]
Et elle rencontra l’impétueux Arès assis à la gauche de la bataille. Sa pique et ses chevaux rapides étaient couverts d’une nuée. Et Aphroditè, tombant à genoux, supplia son frère bien-aimé de lui donner ses chevaux liés par des courroies d’or :
– Frère bien-aimé, secours-moi ! Donne-moi tes chevaux pour que j’aille dans l’Olympos, qui est la demeure des immortels. Je souffre cruellement d’une blessure que m’a faite le guerrier mortel Tydéide, qui combattrait maintenant le père Zeus lui-même.
Et elle rencontra l’impétueux Arès assis à la gauche de la bataille. Sa pique et ses chevaux rapides étaient couverts d’une nuée. Et Aphroditè, tombant à genoux, supplia son frère bien-aimé de lui donner ses chevaux liés par des courroies d’or :
– Frère bien-aimé, secours-moi ! Donne-moi tes chevaux pour que j’aille dans l’Olympos, qui est la demeure des immortels. Je souffre cruellement d’une blessure que m’a faite le guerrier mortel Tydéide, qui combattrait maintenant le père Zeus lui-même.
De retour à la KOUIZINE, Aphrodite cherche le réconfort de sa maman Dione, après une telle humiliation on peut comprendre

Et la divine Aphroditè tomba aux genoux de Diônè sa mère ; et celle-ci, entourant sa fille de ses bras, la caressa et lui dit :
– Quel Ouranien, chère fille, t’a ainsi traitée, comme si tu avais ouvertement commis une action mauvaise ?
Et Aphroditè qui aime les sourires lui répondit :
– L’audacieux Diomèdès, fils de Tydeus, m’a blessée, parce que j’emportais hors de la mêlée mon fils bien-aimé Énée, qui m’est le plus cher de tous les hommes. La bataille furieuse n’est plus seulement entre les Troiens et les Akhaiens, mais les Danaens combattent déjà contre les immortels.
– Quel Ouranien, chère fille, t’a ainsi traitée, comme si tu avais ouvertement commis une action mauvaise ?
Et Aphroditè qui aime les sourires lui répondit :
– L’audacieux Diomèdès, fils de Tydeus, m’a blessée, parce que j’emportais hors de la mêlée mon fils bien-aimé Énée, qui m’est le plus cher de tous les hommes. La bataille furieuse n’est plus seulement entre les Troiens et les Akhaiens, mais les Danaens combattent déjà contre les immortels.
Ici on voit comment Dione assume que c'est forcément un autre dieu qui a blessé sa fille, ce qui est un bon effet littéraire d'Homère pour glorifier encore plus Diomède, semblable à un dieu

Alors Dione va rassurer sa fille. Dans le même temps le combat se poursuit, et Diomède ne lâche pas l'affaire, il est déterminé à tuer Énée. En ce moment, Énée est protégé par Apollon lui-même, qui n'est pas des moindres dieux. Mais notre héros n'en a apparamment rien à foutre

Et Diomèdès hardi au combat se ruait toujours sur Énée, bien qu’il sût qu’Apollôn le couvrait des deux mains. Mais il ne respectait même plus un grand dieu, désirant tuer Énée et le dépouiller de ses armes illustres. Et trois fois il se rua, désirant le tuer, et trois fois Apollôn repoussa son bouclier éclatant.
Au bout d'un moment Apollon en a marre, et il va rappeler à Diomède à l'ordre :
Mais, quand il bondit une quatrième fois, semblable à un dieu, Apollôn lui dit d’une voix terrible :
– Prends garde, Tydéide, et ne t’égale point aux dieux, car la race des dieux immortels n’est point semblable à celle des hommes qui marchent sur la terre.
– Prends garde, Tydéide, et ne t’égale point aux dieux, car la race des dieux immortels n’est point semblable à celle des hommes qui marchent sur la terre.
C'est là que Diomède recule "un peu" pour la première fois, laissant assez de temps à Apollon pour mettre le fils d'Aphrodite en sécurité

Alors Apollon va appeler Arès, dieu de la guerre, pour qu'il s'occupe de ce taré grec :
– Arès, Arès, fléau des hommes sanglant, et qui renverses les murailles, ne vas-tu pas chasser hors de la mêlée ce guerrier, le Tydéide, qui, certes, combattrait maintenant même contre le père Zeus ? Déjà il a blessé la main d’Aphroditè, puis il a bondi sur moi, semblable à un dieu.
Il y a ensuite quelques scènes de combat que je vais vous épargner ; le fait est qu'à un moment, Arès rentre dans le champ de bataille, accompagnant le troyen Hector. En voyant cela, Diomède va reculer et inciter les autres à reculer : les instructions d'Athéna étaient de ne pas se battre contre les autres dieux, et il a déjà été un peu limite en s'attaquant à Apollon

Alors Arès va causer d'énormes dégâts aux grecs, pendant qu'ils reculent. Les troyens reprennent de l'élan. Alors finalement, Athéna va redescendre et parler à Diomède, d'un ton très dur :
– Certes, Tydeus n’a point engendré un fils semblable à lui. Tydeus était de petite taille, mais c’était un homme. [...]
Certes, aujourd’hui, je te protège, je te défends et je te pousse à combattre ardemment les Troiens. Mais la fatigue a rompu tes membres, ou la crainte t’a saisi le cœur, et tu n’es plus le fils de l’excellent cavalier Tydeus Oinéide.
Certes, aujourd’hui, je te protège, je te défends et je te pousse à combattre ardemment les Troiens. Mais la fatigue a rompu tes membres, ou la crainte t’a saisi le cœur, et tu n’es plus le fils de l’excellent cavalier Tydeus Oinéide.
On sent qu' Homère comprenait très bien les femmes, c'est bel et bien le genre de jugement que pourrait faire une femme "non mais t'es pas un homme, t'es juste un lâche"

On apprends aussi que le père de Diomède était petit mais déter, comme quoi faut pas faire 1m80 pour s'attirer le respect d'une femme

En ce moment on est déçus de Diomède, on croit que finalement il a pris peur. Mais on comprendra vite que pas du tout :
– Je te reconnais, déesse, fille de Zeus tempétueux. Je te parlerai franchement et ne te cacherai rien. Ni la crainte ni la faiblesse ne m’accablent, mais je me souviens de tes ordres. Tu m’as défendu de combattre les dieux heureux, mais de frapper de l’airain aigu Aphroditè, la fille de Zeus, si elle descendait dans la mêlée. C’est pourquoi je recule maintenant, et j’ai ordonné à tous les Argiens de se réunir ici, car j’ai reconnu Arès qui dirige le combat.
(suite au prochain post)
Au plaisir ~
il y a 2 ans
SUITE (ENCORE)
Paraît qu'Athéna avait oublié ses propres instructions, et pour le coup elle change complètement d'attitude, des insultes elle passe à être super mielleuse :
– Tydéide Diomèdès, le plus cher à mon cœur, ne crains ni Arès ni aucun des autres immortels, car je suis pour toi une protectrice assidue.
Viens ! pousse contre Arès tes chevaux aux sabots massifs ; frappe-le, et ne respecte pas le furieux Arès, ce dieu changeant et insensé qui, naguère, nous avait promis, à moi et à Hèrè, de combattre les Troiens et de secourir les Argiens, et qui, maintenant, s’est tourné du côté des Troiens et oublie ses promesses.
Viens ! pousse contre Arès tes chevaux aux sabots massifs ; frappe-le, et ne respecte pas le furieux Arès, ce dieu changeant et insensé qui, naguère, nous avait promis, à moi et à Hèrè, de combattre les Troiens et de secourir les Argiens, et qui, maintenant, s’est tourné du côté des Troiens et oublie ses promesses.
Aucun doute, c'est bel et bien une femme

Elle va faire encore plus que ça, et accompagner Diomède sur le char. Pour cela, elle va faire descendre l'ami de Diomède, Sthénélos, et le remplacer pendant un instant :
Ayant ainsi parlé, elle saisit de la main Sthénélos pour le faire descendre du char, et celui-ci sauta promptement à terre. Et elle monta auprès du divin Diomèdès, et l’essieu du char gémit sous le poids, car il portait une déesse puissante et un brave guerrier. Et Pallas Athènè, saisissant le fouet et les rênes, poussa vers Arès les chevaux aux sabots massifs.
Athéna va mettre un casque pour qu'Arès ne la reconnaisse pas. Arès croit être contre deux hommes. Il va alors s'approcher de Diomède, et voulant le tuer il lance sa pique contre lui. Mais Athéna est là :
Et quand ils se furent rapprochés l’un de l’autre, Arès, le premier, lança sa pique d’airain par-dessus le joug et les rênes des chevaux, voulant arracher l’âme du Tydéide ; mais la divine Athènè aux yeux clairs, saisissant le trait d’une main, le détourna du char, afin de le rendre inutile. Puis, Diomèdès hardi au combat lança impétueusement sa pique d’airain, et Pallas Athènè la dirigea dans le bas ventre, sous le ceinturon.
On a ici Diomedès et Athéna contre Arès, et effectivement la lance va perforer le dieu, qui va visiblement avoir TRES TRES mal :
Et le dieu fut blessé, et la pique, ramenée en arrière, déchira sa belle peau, et le féroce Arès poussa un cri aussi fort que la clameur de dix mille guerriers se ruant dans la mêlée. Et l’épouvante saisit les Akhaiens et les Troiens, tant avait retenti le cri d’Arès insatiable de combats.
Un cri fort comme 10 000 guerriers, il devait avoir mal le pauvre

Il est tellement en PLS qu'il va revenir à l'Olympe. Et Diomedès va le voir dans sa fuite :
Et, comme apparaît, au-dessous des nuées, une noire vapeur chassée par un vent brûlant, ainsi Arès apparut au brave Tydéide Diomèdès, tandis qu’il traversait le vaste Ouranos, au milieu des nuages.
Arès va ensuite se plaindre à Zeus lui-même. C'est classique chez les dieux, ils vont souvent pleurnicher à Zeus, même l'incarnation de la guerre va le faire

Et il s’assit auprès de Zeus Kroniôn, gémissant dans son cœur ; et, lui montrant le sang immortel qui coulait de sa blessure, il lui dit en paroles ailées :
– Père Zeus, ne t’indigneras-tu point de voir ces violences ? Toujours, nous, les dieux, nous nous faisons souffrir cruellement pour la cause des hommes. Mais c’est toi qui es la source de nos querelles, car tu as enfanté une fille insensée, perverse et inique. Nous, les dieux Olympiens, nous t’obéissons et nous te sommes également soumis ; mais jamais tu ne blâmes ni ne réprimes celle-ci, et tu lui permets tout, parce que tu as engendré seul cette fille funeste qui pousse le fils de Tydeus, le magnanime Diomèdès, à se jeter furieux sur les dieux immortels. Il a blessé d’abord la main d’Aphroditè, puis, il s’est rué sur moi, semblable à un dieu, et si mes pieds rapides ne m’avaient emporté, je subirais mille maux, couché vivant au milieu des cadavres et livré sans force aux coups de l’airain.
– Père Zeus, ne t’indigneras-tu point de voir ces violences ? Toujours, nous, les dieux, nous nous faisons souffrir cruellement pour la cause des hommes. Mais c’est toi qui es la source de nos querelles, car tu as enfanté une fille insensée, perverse et inique. Nous, les dieux Olympiens, nous t’obéissons et nous te sommes également soumis ; mais jamais tu ne blâmes ni ne réprimes celle-ci, et tu lui permets tout, parce que tu as engendré seul cette fille funeste qui pousse le fils de Tydeus, le magnanime Diomèdès, à se jeter furieux sur les dieux immortels. Il a blessé d’abord la main d’Aphroditè, puis, il s’est rué sur moi, semblable à un dieu, et si mes pieds rapides ne m’avaient emporté, je subirais mille maux, couché vivant au milieu des cadavres et livré sans force aux coups de l’airain.
Mais paraît que Zeus ne l'aime pas trop, et il va le réprimander :
Et Zeus qui amasse les nuées, le regardant d’un œil sombre, lui répondit :
– Cesse de te plaindre à moi, dieu changeant ! Je te hais le plus entre tous les Olympiens, car tu n’aimes que la discorde, la guerre et le combat, et tu as l’esprit intraitable de ta mère, Hèrè, que mes paroles répriment à peine. C’est son exemple qui cause tes maux. Mais je ne permettrai pas que tu souffres plus longtemps, car tu es mon fils, et c’est de moi que ta mère t’a conçu. Méchant comme tu es, si tu étais né de quelque autre dieu, depuis longtemps déjà tu serais le dernier des Ouraniens.
– Cesse de te plaindre à moi, dieu changeant ! Je te hais le plus entre tous les Olympiens, car tu n’aimes que la discorde, la guerre et le combat, et tu as l’esprit intraitable de ta mère, Hèrè, que mes paroles répriment à peine. C’est son exemple qui cause tes maux. Mais je ne permettrai pas que tu souffres plus longtemps, car tu es mon fils, et c’est de moi que ta mère t’a conçu. Méchant comme tu es, si tu étais né de quelque autre dieu, depuis longtemps déjà tu serais le dernier des Ouraniens.
Vous noterez aussi la balle perdue vers Héra, qu'on peut appeler la Magalax originelle. Encore une fois on a un type qui comprends très bien les femmes, la relation Zeus-Héra en témoigne

Bref, le chant V se termine ici. Diomedès a tué un bon nombre d'héros, il a blessé Aphrodite, s'est rué 3 fois contre Apollon et a finalement gravement blessé Arès lui-même, aux côtés d'Athéna victorieuse.
Ce n'est pas la fin de l'histoire de Diomedès ; il va encore combattre et tuer davantage, mais le Chant V est le moment où il réalise son plus grand exploit, soit mettre en PLS deux Olympiens

J'espère que vous aurez apprécié ces passages de l'Iliade, et ce véritable mâle alpha, Diomedès. Il faut se rappeler un peu de ce qu'est la vraie virilité, à une époque où ça manque à tel point qu'on a oublié ce que ça voulait dire

Au plaisir.

Au plaisir ~
il y a 2 ans
Elle est bien cette histoire, je l'avais jamais lue. Cimer Homère
Cimer Putaso aussi, gros travail sur ce topic

il y a 2 ans
Putaso
2 ans
Bonsoir mes chers kheyons,
Paraît que le pinacle de la masculinité en 2023 c'est... andrew tate
Prenons un moment pour présenter un véritable mâle alpha, un héros grec qui apparaît dans l'Iliade.
Diomède est le héros le plus jeune de l'Iliade, mais aussi l'un des plus vaillants :
"C'est l'un des plus grands guerriers grecs, et également le plus jeune. On compte seize morts de sa main dans l’Iliade, ce qui le place en deuxième position derrière Achille"
Parlons du Chant V, là où il démontre son courage
Musique du topic :
D'abord, faut savoir que Diomède est toujours accompagné de son ami Sthénélos, qui est sur un char tandis que Diomède combat à pied.
Nous sommes en pleine bataille des grecs (ou achéens) contre les troyens (teucres). A un moment, le teucre Pandare tire une flèche sur Diomède et le touche à l'épaule droite. La perforation est si profonde que Pandare célèbre déjà :
Mais la flèche ne tue pas le grec, qui demande alors à son ami Sthénélos de l'arracher :
Le sang coule à flots et notre héros est clairement abattu. Il décide alors d'adresser des prières à Athéna, déesse de la guerre :
Heureusement Athéna apprécie beaucoup ce guerrier, qui a déjà la réputation d'être parmi les plus braves de tous, alors qu'il est le plus jeune
Alors elle va exaucer son voeu :
Ici Athéna donne de la force à Diomédes, mais pas seulement. Elle "dissipe le nuage sur les yeux", c'est-à-dire qu'elle lui donne le pouvoir de voir les dieux, ce qui est impossible normalement pour un humain, sauf si le dieu décide de se montrer de lui-même. Ensuite, la déesse demande au héros de ne pas aller frapper les autres dieux, sauf Aphrodite, si cette conne décide de descendre à la bataille
Diomedès entre alors dans une espèce de transe, et va se mettre à tuer tout le monde. Homère le compare à un lion blessé, dont la blessure accentue ses forces :
Il va d'abord buter un autre héros en le perçant de sa lance, puis il va tirer son épée et trancher la tête d'un autre :
Immédiatement après, il tue deux frères :
Puis encore deux frères, qui n'auront jamais l'héritage de son pauvre père :
Puis deux fils de Priam, soit roi actuel de la ville de Troie :
En voyant comment ce grec déter massacrait les troyens sans vergogne, le héros Énée demande à Pandare de tirer sur lui... oui, le même Pandare qui avait touché Diomède à l'épaule avant. Pandare lui fait remarquer qu'il a déjà blessé ce taré, et qu'il le croyait fini, mais que cette force provenait sûrement d'un dieu.
Après une courte discussion, Énée et Pandare décident de monter sur un char et combattre Diomedès
Petite précision importante : Énée n'est pas n'importe quel héros, c'est le fils d'Aphrodite. Aussi, les romains se voyaient les descendants d'Énée. Un héros courageux, mais il a eu la mauvaise idée de faire face à l'ultra-chad D
En voyant Pandare et Énée approcher à toute vitesse, Sthénélos va prévenir son ami Diomedès :
Mais évidemment c'est un mâle alpha ici, pas andrew tate, donc il ne va pas reculer :
Malheureusement pendant qu'ils discutent, les deux troyens ont le temps d'approcher, et Pandare prends cette fois-ci la lance pour tenter de percer le grec. Il va donc la lancer, et toucher le guerrier, aparamment au ventre
Pandare était peut-être très brave, mais il avait la mauvaise habitude de trop parler ce boulet :

Deux fois qu'il essaye de buter le D, deux fois qu'il se rate, puis se fait one-shot
Mais c'est loin d'être fini, il faut encore s'occuper d'Énée
Le brave Énée va vouloir défendre le cadavre de Pandare à tout prix, pour que les achéens ne lui prennent pas son armure et ses armes. Il se mit devant le cadavre et le défendait furieusement, mais Diomèdes à la solution, ne vous inquiétez pas
Donc en gros ce putain de chad prends un gros rocher, le balance sur Énée et lui casse les jambes
suite au prochain post
Paraît que le pinacle de la masculinité en 2023 c'est... andrew tate

Prenons un moment pour présenter un véritable mâle alpha, un héros grec qui apparaît dans l'Iliade.
Diomède est le héros le plus jeune de l'Iliade, mais aussi l'un des plus vaillants :
"C'est l'un des plus grands guerriers grecs, et également le plus jeune. On compte seize morts de sa main dans l’Iliade, ce qui le place en deuxième position derrière Achille"
Parlons du Chant V, là où il démontre son courage

Musique du topic :
Les évènements du Chant V
D'abord, faut savoir que Diomède est toujours accompagné de son ami Sthénélos, qui est sur un char tandis que Diomède combat à pied.
Nous sommes en pleine bataille des grecs (ou achéens) contre les troyens (teucres). A un moment, le teucre Pandare tire une flèche sur Diomède et le touche à l'épaule droite. La perforation est si profonde que Pandare célèbre déjà :
"Courage, Troyens, cavaliers magnanimes ! Le plus brave des achéens est blessé, et je ne pense pas qu’il supporte longtemps ma flèche violente, s’il est vrai que le roi, fils de Zeus, m’ait poussé à quitter la Lykiè."
Mais la flèche ne tue pas le grec, qui demande alors à son ami Sthénélos de l'arracher :
"– Hâte-toi, ami Kapanéide ! Descends du char et retire cette flèche amère.
Il parla ainsi, et Sthénélos, sautant à bas du char, arracha de l’épaule la flèche rapide..."
Il parla ainsi, et Sthénélos, sautant à bas du char, arracha de l’épaule la flèche rapide..."
Le sang coule à flots et notre héros est clairement abattu. Il décide alors d'adresser des prières à Athéna, déesse de la guerre :
– Entends-moi, fille indomptée de Zeus tempétueux ! Si jamais tu nous as protégés, mon père et moi, dans la guerre cruelle, Athènè ! secours-moi de nouveau. Accorde-moi de tuer ce guerrier. Amène-le au-devant de ma pique impétueuse, lui qui m’a blessé le premier, et qui s’en glorifie, et qui pense que je ne verrai pas longtemps encore la splendide lumière de Hélios.
Heureusement Athéna apprécie beaucoup ce guerrier, qui a déjà la réputation d'être parmi les plus braves de tous, alors qu'il est le plus jeune

Alors elle va exaucer son voeu :
– Reprends courage, ô Diomèdès, et combats contre les Troiens, car j’ai mis dans ta poitrine l’intrépide vigueur que possédait le porte-bouclier, le cavalier Tydeus. Et j’ai dissipé le nuage qui était sur tes yeux, afin que tu reconnaisses les dieux et les hommes. Si un immortel venait te tenter, ne lutte point contre les dieux immortels ; mais si Aphroditè, la fille de Zeus, descendait dans la mêlée, frappe-la de l’airain aigu.
Ici Athéna donne de la force à Diomédes, mais pas seulement. Elle "dissipe le nuage sur les yeux", c'est-à-dire qu'elle lui donne le pouvoir de voir les dieux, ce qui est impossible normalement pour un humain, sauf si le dieu décide de se montrer de lui-même. Ensuite, la déesse demande au héros de ne pas aller frapper les autres dieux, sauf Aphrodite, si cette conne décide de descendre à la bataille

Diomedès entre alors dans une espèce de transe, et va se mettre à tuer tout le monde. Homère le compare à un lion blessé, dont la blessure accentue ses forces :
Il est comme un lion qui, dans un champ où paissaient des brebis laineuses, au moment où il sautait vers l’étable, a été blessé par un pâtre, et non tué. Cette blessure accroît ses forces. Il entre dans l’étable et disperse les brebis, qu’on n’ose plus défendre. Et celles-ci gisent égorgées, les unes sur les autres ; et le lion bondit hors de l’enclos. Ainsi le brave Diomèdès se rua sur les Troiens.
Il va d'abord buter un autre héros en le perçant de sa lance, puis il va tirer son épée et trancher la tête d'un autre :
Alors, il tua Astynoos et Hypeirôn, princes des peuples. Et il perça l’un, de sa pique d’airain, au-dessus de la mamelle ; et, de sa grande épée, il brisa la clavicule de l’autre et sépara la tête de l’épaule et du dos.
Immédiatement après, il tue deux frères :
Puis, les abandonnant, il se jeta sur Abas et Polyeidos, fils du vieux Eurydamas, interprète des songes. Mais le vieillard ne les avait point consultés au départ de ses enfants. Et le brave Diomèdès les tua.
Puis encore deux frères, qui n'auront jamais l'héritage de son pauvre père :
Et il se jeta sur Xanthos et Thoôn, fils tardifs de Phainopos, qui les avait eus dans sa triste vieillesse, et qui n’avait point engendré d’autres enfants à qui il pût laisser ses biens. Et le Tydéide les tua, leur arrachant l’âme et ne laissant que le deuil et les tristes douleurs à leur père, qui ne devait point les revoir vivants au retour du combat, et dont l’héritage serait partagé selon la loi.
Puis deux fils de Priam, soit roi actuel de la ville de Troie :
Et Diomèdès saisit deux fils du Dardanide Priamos, montés sur un même char, Ekhémôn et Khromios. Comme un lion, bondissant sur des bœufs, brise le cou d’une génisse ou d’un taureau paissant dans les bois, ainsi le fils de Tydeus, les renversant tous deux de leur char, les dépouilla de leurs armes et remit leurs chevaux à ses compagnons pour être conduits aux nefs.
En voyant comment ce grec déter massacrait les troyens sans vergogne, le héros Énée demande à Pandare de tirer sur lui... oui, le même Pandare qui avait touché Diomède à l'épaule avant. Pandare lui fait remarquer qu'il a déjà blessé ce taré, et qu'il le croyait fini, mais que cette force provenait sûrement d'un dieu.
Après une courte discussion, Énée et Pandare décident de monter sur un char et combattre Diomedès

Petite précision importante : Énée n'est pas n'importe quel héros, c'est le fils d'Aphrodite. Aussi, les romains se voyaient les descendants d'Énée. Un héros courageux, mais il a eu la mauvaise idée de faire face à l'ultra-chad D

En voyant Pandare et Énée approcher à toute vitesse, Sthénélos va prévenir son ami Diomedès :
– Tydéide Diomèdès, le plus cher à mon âme, je vois deux braves guerriers qui se préparent à te combattre. Tous deux sont pleins de force. L’un est l’habile archer Pandaros, qui se glorifie d’être le fils de Lykaôn.
L’autre est Énée, qui se glorifie d’être le fils du magnanime Ankhisès, et qui a pour mère Aphroditè elle-même. Reculons donc, et ne te jette point en avant, si tu ne veux perdre ta chère âme.
L’autre est Énée, qui se glorifie d’être le fils du magnanime Ankhisès, et qui a pour mère Aphroditè elle-même. Reculons donc, et ne te jette point en avant, si tu ne veux perdre ta chère âme.
Mais évidemment c'est un mâle alpha ici, pas andrew tate, donc il ne va pas reculer :
Et le brave Diomèdès, le regardant d’un œil sombre, lui répondit :
– Ne parle point de fuir, car je ne pense point que tu me persuades. Ce n’est point la coutume de ma race de fuir et de trembler. Je possède encore toutes mes forces. J’irai au-devant de ces guerriers. Pallas Athènè ne me permet point de craindre.
– Ne parle point de fuir, car je ne pense point que tu me persuades. Ce n’est point la coutume de ma race de fuir et de trembler. Je possède encore toutes mes forces. J’irai au-devant de ces guerriers. Pallas Athènè ne me permet point de craindre.
Malheureusement pendant qu'ils discutent, les deux troyens ont le temps d'approcher, et Pandare prends cette fois-ci la lance pour tenter de percer le grec. Il va donc la lancer, et toucher le guerrier, aparamment au ventre

– Tu es blessé dans le ventre ! Je ne pense point que tu survives longtemps, et tu vas me donner une grande gloire.
Pandare était peut-être très brave, mais il avait la mauvaise habitude de trop parler ce boulet :
– Tu m’as manqué, loin de m’atteindre ; mais je ne pense pas que vous vous reposiez avant qu’un de vous, au moins, ne tombe et ne rassasie de son sang Arès, l’audacieux combattant.
Il parla ainsi, et lança sa pique. Et Athènè la dirigea au-dessus du nez, auprès de l’œil, et l’airain indompté traversa les blanches dents, coupa l’extrémité de la langue et sortit sous le menton. Et Pandaros tomba du char, et ses armes brillantes, aux couleurs variées, résonnèrent sur lui, et les chevaux aux pieds rapides frémirent, et la vie et les forces de l’homme furent brisées.
Il parla ainsi, et lança sa pique. Et Athènè la dirigea au-dessus du nez, auprès de l’œil, et l’airain indompté traversa les blanches dents, coupa l’extrémité de la langue et sortit sous le menton. Et Pandaros tomba du char, et ses armes brillantes, aux couleurs variées, résonnèrent sur lui, et les chevaux aux pieds rapides frémirent, et la vie et les forces de l’homme furent brisées.

Deux fois qu'il essaye de buter le D, deux fois qu'il se rate, puis se fait one-shot

Mais c'est loin d'être fini, il faut encore s'occuper d'Énée

Le brave Énée va vouloir défendre le cadavre de Pandare à tout prix, pour que les achéens ne lui prennent pas son armure et ses armes. Il se mit devant le cadavre et le défendait furieusement, mais Diomèdes à la solution, ne vous inquiétez pas

Mais [Diomède] saisit de sa main un lourd rocher que deux hommes, de ceux qui vivent aujourd’hui, ne pourraient soulever. Seul, il le remua facilement. Et il en frappa Énée à la cuisse, là où le fémur tourne dans le cotyle. Et la pierre rugueuse heurta le cotyle, rompit les deux muscles supérieurs et déchira la peau. Le héros, tombant sur les genoux, s’appuya d’une main lourde sur la terre, et une nuit noire couvrit ses yeux.
Donc en gros ce putain de chad prends un gros rocher, le balance sur Énée et lui casse les jambes

suite au prochain post
t'es alpha quand tu le décide
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a 2 ans
Là c'est différent, c'est pas des réflexions mais... Homère. Et c'est épique, même 2500 ans plus tard
L'Iliade a plein de moments comme ça, je referai des topics sur elle peut-être

L'Iliade a plein de moments comme ça, je referai des topics sur elle peut-être

Au plaisir ~
il y a 2 ans
Phantomhive
2 ans
Un personnage fictif surbuffé ne peut pas être comparé à un alpha irl
"fictif"
tu penses sérieusement qu'une statue avec autant de détail peut être représentatif d'un homme imaginaire
tu penses sérieusement qu'une statue avec autant de détail peut être représentatif d'un homme imaginaire
il y a 2 ans
"fictif"
tu penses sérieusement qu'une statue avec autant de détail peut être représentatif d'un homme imaginaire
tu penses sérieusement qu'une statue avec autant de détail peut être représentatif d'un homme imaginaire
Je m'en branle de ta statue, je te parle du personnage qu'il décrit
Putain la faute de merde que j'ai fait qui est passée inaperçue
Putain la faute de merde que j'ai fait qui est passée inaperçue
il y a 2 ans
Je m'en branle de ta statue, je te parle du personnage qu'il décrit
Putain la faute de merde que j'ai fait qui est passée inaperçue
Putain la faute de merde que j'ai fait qui est passée inaperçue
noraj des 2m musclés et secs des grecs
il y a 2 ans