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Bonsoir, mes chers kheyons.

Note : je suis un parfait incompétent en écologie. Ce topic est de la littérature, c'est pour s'amuser. Ne pas le prendre au sérieux.



Ce topic fait suite à https://onche.org/topic/2[...]l-idealisme-pragmatique/1 , important de le lire d'abord.

Je voulais parler d'un exemple très fort d' "idéalisme pragmatique", qui est l'écologisme. Mais avant d'aborder ce sujet, faut parler un peu du stéréotype du "faux-gentil", ou du "nice guy" anglosaxon.


Musique du topic :

Le faux-gentil, ou "nice guy"


C'est le garçon qui se présente comme gentil, sympa, altruiste... mais qui ne l'est pas tant que ça, au final.

Pour les anglosaxons, c'est devenu le stéréotype du mec baveux, en chien, qui va tenter de """séduire""" une demoiselle en la draguant lourdement, en lui spammant des messages, etc. C'est aussi le type qui va """protéger""" sa demoiselle en jouant le chevalier blanc : "Arrête d'être sexiste avec elle", etc etc. En gros, c'est le parfait cuck qui croit rendre folle amoureuse sa princesse, alors qu'en réalité ladite femelle a comme une envie de vomir à chaque fois qu'elle le voit ou entend sa voix.

Ce sont aussi des types instables mentalement, qui vont très rapidement se retourner contre la femme s'ils se font rejeter. Ils ne veulent pas vraiment le bien de la femme, ils veulent le sexe, le plaisir qu'elle peut leur procurer.

Le nice guy est une incarnation de l'idéalisme pragmatique. Je vais être "gentil" avec elle, comme ça je vais pouvoir baiser. Une décision qui a une allure très pragmatique, à première vue et pour celui qui n'a aucune compréhension de la femme ni de la vie en général.

Avec les résultats qu'on connaît : d'une part, il n'y aura pas de vraie gentillesse, et d'autre part, le plus probable c'est que le type ne baisera pas non plus.

En quoi consiste donc la gentillesse, la vraie ?

La gentillesse véritable consiste à dépasser l' idéalisme pragmatique, et en cela elle est très rare.

Prenons l'exemple du SDF.

La solution idéaliste consisterait à donner de l'argent au SDF par "gentillesse" ; le pragmatisme indiquerait au contraire de ne rien lui donner, puisqu'il ira de toute façon tout dépenser en alcool ou drogues. Ces deux options sont fâcheuses, dans les deux cas on finit par être insatisfaits d'une certaine façon.

L'idéalisme pragmatique consiste souvent à dire la chose suivante : "Individuellement, nous ne pouvons rien faire pour les SDF, cependant il faudrait agir collectivement, politiquement, pour les sortir de sa condition".

Cette idée semble très vraie à première vue, mais ce n'est toujours pas satisfaisant. Parce que la réalité, c'est que personne ne va jamais rien foutre pour les SDF, et au fond nous le savons tous.


Que ferait donc un vrai gentil dans cette situation ? Comment dépasser l'idéalisme, le pragmatisme et l'idéalisme pragmatique ? Pour comprendre, il faut sortir du cadre de nos vies minables. Il faut aller au delà, entrer dans le monde de la fiction (vous comprenez pourquoi je dis que j'écris de la littérature).


Un humain rencontre un autre humain. Il le voit assis, sale, fatigué, demandant de l'argent.

Quelle est une réaction que l'on peut appeler "gentille" ?

:d)
"ça va ?"

Simplement poser la question. Face à une telle situation, la réaction gentille est de s'interroger. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Interroger, c'est ouvrir son âme. Aller au-delà de soi-même, rencontrer quelque chose de différent, de nouveau. C'est l'outil le plus puissant de notre langue ; Socrate l'a compris si bien qu'on l'a condamné à mort pour ça. Interroger, ça fait peur à tout le monde, et pour cause : c'est une arme capable de détruire des civilisations entières.

Pourtant, personne ne pense à interroger le SDF. Parce que personne ne veut vraiment le rencontrer, au niveau profond, essentiel, presque métaphysique. On veut bien lui donner un peu d'argent, un peu de nourriture, ou alors l'ignorer, mais JAMAIS le rencontrer. Ca fait peur, trop peur.


Et pourtant la solution est très certainement celle-là. Croyez-vous que si tous les humains agissaient de cette façon, le SDF resterait là très longtemps ? Pas vraiment. Avec la grande quantité de gens qui passent dans la rue, on arriverait certainement à trouver une solution sur-le-champ. En fait, dans certains cas, une seule personne suffirait.

Elle est là, la gentillesse ; c'est un puissant rapport au monde. Parce que le gentil sait qu'il peut changer le monde. Le gentil est une force du changement ; il sait que son attitude peut et va changer les choses. C'est pour ça qu'il sort de lui-même ; parce qu'il sait qu'il est puissant.

En revanche, le faux-gentil, le "nice guy" ne se croit pas très important. Il a une profonde instabilité émotionnelle et se sent inférieur face au monde. C'est pour ça que sa "gentillesse" est, le plus souvent, inopérante. Parce que ce n'est ici qu'une mimique du gentil : le piètre essai d'imiter un comportement "gentil" à travers l'idéalisme pragmatique.

La différence entre le gentil et le faux-gentil est la suivante : la personne gentille sort d'elle-même pour rencontrer quelque chose d'extérieur à elle, et de lui apporter un changement. Le faux-gentil ne sort jamais de lui-même ; il fait tout pour sa gueule, tout pour son intérêt. Il essaye juste de tromper, manipuler autrui, souvent de façon ridicule, ceci dit.

Pourquoi cette longue discussion ? Parce que figurez-vous que l'idéalisme pragmatique et le faux-gentil sont étroitement liés. Les idéalistes pragmatiques sont, le plus souvent, des faux-gentils, parce que l'idéalisme pragmatique est une belle technique de manipulation. Et dans le domaine de l'écologie, cette technique est omniprésente.

(post 1/3)
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il y a un an
L'écologisme


L'écologisme est devenu l'une des idéologies les plus puissantes de notre temps. Elle est très puissante car elle s'appuie fortement sur la science. Notez bien : toute idéologie doit s'appuyer sur la science pour être admise dans la cité. Certaines s'en appuient plus que d'autres, mais aucune n'y échappe.

Pourquoi ? Parce que le rationalisme européen a imposé ce critère de façon brutale. Il faut que ça soit scientifique, sinon, ça ne vaut rien.

Une idéologie doit donc s'appuyer nécessairement sur la science. Mais attention : ça reste toujours une idéologie. Pourquoi ? Parce que les idéologies régissent la vie en société, et il est impossible de scientifiquement mesurer toute la vie humaine à l'égard du monde (même si certaines idéologies y prétendent, mais passons).

Faut donc faire une distinction entre écologie et écologisme : l'écologie c'est la science, l'écologisme c'est l'idéologie s'appuyant sur l'écologie.

Néanmoins, si cette distinction est nécessaire et utile, soulignons quand même la chose suivante : l'écologie est largement parasitée par l'écologisme, et donc produit des résultats envenimés dans de nombreux cas. Généralement, les idéologies vont toujours essayer de dévorer la science qui leur sert d'appui. Parce que la science est toujours dangereuse.


Revenons cependant à l'idéalisme pragmatique.

L'écologisme emploie cette technique de façon systématique, on pourrait dire que c'est le fondement même de l'écologisme. "Sauver la planète" nous est présenté comme une idée très pragmatique : si on ne sauve pas la planète, on va tous crever. On y combine ici un discours apocalyptique pour effrayer la populace, et ça marche du tonnerre.

On constate tout de suite la fausse gentillesse : les écologistes se présentent comme les gentils qui veulent sauver la nature, les ours polaires, les pandas, tout ça. Alors qu'en réalité son discours se base, très fondamentalement, sur l'idée qu'il faut sauver l'homme, et qu'il faut donc rationnellement organiser la société pour maîtriser la nature - et l'homme. Il ne s'agit nullement de sortir de soi-même pour apporter un changement à la nature, ou à l'humanité dans son ensemble. Il s'agit seulement de contrôler, de maîtriser, de gérer, de manager.

Notez ici la différence cruciale entre le changement et la gestion. La gestion, c'est le fameux "changement dans la continuité". Il s'agit de maintenir une situation, de la contrôler, de la stabiliser, même de la neutraliser. Le changement, au contraire, consiste à bousculer qualitativement une situation.

Il en va de même pour les écologistes extrêmes qui veulent tuer, ou rabaisser l'homme pour "sauver la planète". Encore une fois, on ne sort pas de la gestion d'une situation. La différence c'est qu'ici, on est sur des niveaux d'abrutissement plus profonds.

C'est le "nice guy", le faux-gentil qui veut séduire sa demoiselle, mais en restant parfaitement cloîtré dans ses intérêts, sans changer lui-même ni changer l'autre. Vous avez sûrement entendu l'expression "je gère le game" concernant une relation homme-femme. Oui mec, t'as bien géré ton game.


Les écologistes gèrent son game. Rien de plus. Rien à foutre de la planète, au fond. On veut juste avoir plus de contrôle sur les sociétés humaines, c'est tout. L'écologisme ne sort pas de lui-même, à aucun moment.

Comment donc traiter la question de l'écologie, sans passer par l'idéalisme pragmatique ou la fausse gentillesse ?

Je vais essayer de proposer une façon de voir les choses en prenant deux exemples.

Exemple 1 : Le refroidiss - réchauff - changement climatique.



:d)
en quoi c'est un problème ?

Evidemment, les écologistes me donneront mille réponses diverses et variées ; mais je crois bien qu'aucun ne sera capable de me dire : "le changement est un problème en soi".

C'est une cause génératrice de plusieurs problèmes (éventuels), mais en soi, tout le monde s'en branle. Ce n'est pas quelque chose qui puisse être ressentie directement. Ce n'est pas un problème. Je sais qu'il y aura des écolos pour tenter pathétiquement de me vendre l'idée contraire, mais franchement, soyons sérieux deux minutes : tout le monde s'en tape au fond.

Concernant les problèmes engendrés par le changement, prenons par exemple la montée des eaux. Ici, il est possible de répondre :

:d)
pourquoi résoudre un problème qui n'existe pas ?

Bien sûr, ça rendra furieux les écologistes et la discussion risque de s'arrêter là. Cependant, c'est une vraie question.

Un problème qui va arriver à coup sûr est un problème. Un problème qui va venir, éventuellement, dans les années suivantes, peut-être, en fonction de tels facteurs - - - ce n'est pas un problème. La plupart des gens ne voit pas plus loin que le bout de leur nez, vous prétendez sérieusement qu'ils voient un truc ésotérique qui peut arriver - peut-être - en fait ça dépend - on sait pas à 100% - "non mais de toute façon t'es un complotiste" ?

On peut continuer à disserter sur ces questions, mais l'essentiel est dit.

Passons maintenant aux problèmes concrets qui existent actuellement.

Exemple 2 : La pollution atmosphérique


:d)
Est-ce un vrai problème ?

Oui. Pour moi, ça l'est. Cependant, est-ce le cas de tout le monde ?

L'esclave mcdo qui fait des études en même temps, qui n'a pas une seconde de libre dans la journée, pourquoi il en aurait quelque chose à foutre de la pollution atmosphérique ?

Le fonctionnaire planqué qui ne fait rien de sa vie, pareil ; il ne regarde jamais le ciel la nuit de toute façon, et pour les problèmes de respiration, il survit déjà à atmosphère nécrotique des vieilles secrétaires dans le bureau, il a des poumons hypertrophiés.

C'est pareil pour tout esclave du tertiaire, c'est-à-dire tous ceux qui vivent en ville.

MAIS ATTENTION : Arrêter d'utiliser la voiture, qui est le seul moyen de liberté (et donc de dignité) qui leur reste ? Là, c'est un véritable sacrifice pour eux.

Pour le dire simplement : la pollution n'est un problème que pour un homme libre.

Pour l'aborder, il faut donc d'abord et avant tout s'attaquer à la question de fond : la liberté humaine.

Apprendre les hommes à regarder le ciel : nuages, étoiles, soleil, lunes. Leur apprendre à apprécier l'air pur ; tout ça, c'est déjà un bon début.

Ici, il se passe beaucoup de choses.

:d)
On sort de soi-même et on va chercher les autres, réellement s'intéresser à eux, à leur vie, et leur apporter un changement. On ne "gère" pas des individus. On leur apporte quelque chose. On les sort un petit peu de sa vie misérable.

:d)
On ne va pas tenter de maîtriser la nature, mais plutôt de l'observer, de la contempler, et généralement d'en profiter. Il ne s'agit pas de changer la nature, ni de la gérer. Simplement... on la regarde, on l'admire.

:d)
Un homme libre ne peut supporter très longtemps la pollution atmosphérique - sans devenir fou. On peut imaginer que, naturellement, les hommes en auraient marre de ne plus voir les étoiles où de respirer un air plus dense qu'un dîner familial avec la cousine féministe et le tonton raciste.

On est sortis de la gestion, de l'administration et de la maîtrise. Ces notions sont inopérantes ici. On est chez des êtres humains, pas chez des machines ou des golems.

(post 2/3)
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il y a un an
Conclusion


La gentillesse exige une très grande confiance en soi et une très grande volonté. Ce n'est pas pour n'importe qui.

L'écologie est intéressante en tant que science. En tant qu'idéologie, pas vraiment. Une idéologie, c'est l'organisation émotionnelle de l'ignorance collective ; rien de plus vrai pour l'écologisme, qui a pénétré à peu près tous les domaines de notre vie. Emotionnellement, l'écologisme est asphyxiant, à tel point qu'on lui a donné un nom spécifique : l' "éco-anxiété".

Laissant de côté l'aspect ridicule de l'expression et de ceux qui l'emploient, il y a un véritable problème ici. Cette idéologie est néfaste pour la liberté humaine. L'intérêt de l'écologie ne doit pas nous confondre à ce sujet.

Bref, j'espère que les écologistes auront apprécié ce topic. Comme je l'ai dis dès le début, je ne m'y connais pas en écologie, je suis une merde à proprement dire. Rien de ce que je dis est juste ou pertinent. Veuillez bien en prendre note si vous voulez juger mes écrits.


Au plaisir !


(post 3/3 et t'as vraiment lu en entier ou t'as juste scrollé vers la fin enfoiré ?
)

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il y a un an
Merci pour ta contribution
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il y a un an
Excellent poste a tous les niveaux

Pour les SDF je trouve l'exemple frappant. Quand j'étais étudiant j'étais en deche totale aucune possibilité de lâcher de la tune a un SDF

Or sur le chemin de retour j'en croisais régulièrement deux. Je leur disais bonjour, puis ça va...et puis je m'arrêtais discuter. Un jour je dis un a des deux que je suis désolé j'ai jamais rien a lui donner parce que je suis en deche.

Et là il m'a répondu "toi tu discutes avec moi, t'es la seule personne non SDF qui le fait, je m'en bat les couilles de tes pièces"

J'ai compris beaucoup de choses ce jour là.

C'était juste pour illustrer ce passage. En effet le meilleur moyen de rendre service a une personne en difficulté c'est de lui offrir une écoute, une vraie. De l'humanité. Donner une pièce c'est caresser sa propre conscience c'est se rendre service à soi même.
il y a un an
Excellent poste a tous les niveaux

Pour les SDF je trouve l'exemple frappant. Quand j'étais étudiant j'étais en deche totale aucune possibilité de lâcher de la tune a un SDF

Or sur le chemin de retour j'en croisais régulièrement deux. Je leur disais bonjour, puis ça va...et puis je m'arrêtais discuter. Un jour je dis un a des deux que je suis désolé j'ai jamais rien a lui donner parce que je suis en deche.

Et là il m'a répondu "toi tu discutes avec moi, t'es la seule personne non SDF qui le fait, je m'en bat les couilles de tes pièces"

J'ai compris beaucoup de choses ce jour là.

C'était juste pour illustrer ce passage. En effet le meilleur moyen de rendre service a une personne en difficulté c'est de lui offrir une écoute, une vraie. De l'humanité. Donner une pièce c'est caresser sa propre conscience c'est se rendre service à soi même.
Merci de ton commentaire kheyon, et merci d'illustrer le topic par un exemple réel. On voit ici la puissance de la véritable gentillesse : le SDF ne voulait plus de l'argent, ça ne lui intéressait plus. Il a obtenu quelque chose de beaucoup plus important de ta part.
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il y a un an
J'ai lu en entier.
Pour résumer, les gens montrent le bon côté d'eux-mêmes pour te contrôler plus facilement.

Et donc, déléguer la responsabilité d'un problème à une population ignorante par la peur entre en conflit avec l'image qu'ils se donnent.


Sauf que la peur fonctionne. Tu crois que l'ouvrier connaît toutes les caractéristiques du produit qu'il vend afin de travailler ? Qu'il sait comment fonctionne sa machine ?
La plupart des gens sont bons à recevoir des ordres et à s'atteler à la tâche.
Si on fait du cas par cas, on n'est pas sortis de l'auberge.


Ce qui me fait rire, par contre, c'est que certaines personnes considèrent encore les écolos comme étant les gentils après le lycée.
il y a un an
J'ai lu en entier.
Pour résumer, les gens montrent le bon côté d'eux-mêmes pour te contrôler plus facilement.

Et donc, déléguer la responsabilité d'un problème à une population ignorante par la peur entre en conflit avec l'image qu'ils se donnent.


Sauf que la peur fonctionne. Tu crois que l'ouvrier connaît toutes les caractéristiques du produit qu'il vend afin de travailler ? Qu'il sait comment fonctionne sa machine ?
La plupart des gens sont bons à recevoir des ordres et à s'atteler à la tâche.
Si on fait du cas par cas, on n'est pas sortis de l'auberge.


Ce qui me fait rire, par contre, c'est que certaines personnes considèrent encore les écolos comme étant les gentils après le lycée.
Bah quand on a un peu commencé à faire au cas par cas, ça a donné une population alphabétisée, une croissance économique exponentielle et les civilisations les plus puissantes au monde. jsp je crois qu'il pourrait y avoir une piste de ce côté-là.
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il y a un an
J'ai lu et mis en fav
:Vieuxok:


C'est une démarche difficile à faire car elle demande beaucoup de culture

Et j'ai la sensation d'être encore trop dans le mauvais côté du "gentil", alors j'ai essayé de me souvenir de choses que j'ai pu apporter au delà de ma petite personne
:Chevalier_cafe:
Cela arrivera
:Jesus_Christ:
il y a un an
Sauf que l'écologie est un sujet nébuleux pour la population, et même pour certains experts. On ne parle pas seulement de maîtriser les bases de la lecture et de l'écriture.

Ton exemple de la concrétisation de ce sujet n'est pas nécessairement mauvais, mais je doute que ce soit assez pour réveiller les gens.
Tu fais appel à leur bon vouloir. Tu deviens dépendant du peuple pour que les choses bougent. C'est une étape inutile, et qui peut facimement échouer sur le long terme (et émouvoir à court terme).
Tandis que la peur fonctionne. On l'a vu pour la crise du Covid.

Enfin bon, ça m'a fait de la lecture, et ce n'était pas mal écrit.
Continue de creuser/demander à des gens qui s'y connaissent en terme de campagne écologique et leur impact, tu pourrais trouver des choses intéressantes.

Bonne journée.
:noel:
il y a un an
gtoulu et c'est très intéressant
l'exemple du sdf m'a touché car c'est vrai qu'au fond je ne songe jamais à parler à ces pauvres gars quand je les croise régulièrement alors que ça pourrait être intéressant à connaître leur chemin de vie
il y a un an
C'est une cause génératrice de plusieurs problèmes (éventuels), mais en soi, tout le monde s'en branle. Ce n'est pas quelque chose qui puisse être ressentie directement. Ce n'est pas un problème.

Enjoy l'arrêté de sécheresse en approche qui interdit de remplir l'eau de sa piscine, d'arroser son jardin, de laver sa voiture. Aucun problème.
il y a un an
J'ai lu et mis en fav
:Vieuxok:


C'est une démarche difficile à faire car elle demande beaucoup de culture

Et j'ai la sensation d'être encore trop dans le mauvais côté du "gentil", alors j'ai essayé de me souvenir de choses que j'ai pu apporter au delà de ma petite personne
:Chevalier_cafe:
Moi aussi, je le suis très largement. Ce n'est pas facile d'en sortir. Mais en être conscient c'est déjà un bon pas, je crois


Merci pour tes compliments kheyon
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il y a un an
Sauf que l'écologie est un sujet nébuleux pour la population, et même pour certains experts. On ne parle pas seulement de maîtriser les bases de la lecture et de l'écriture.

Ton exemple de la concrétisation de ce sujet n'est pas nécessairement mauvais, mais je doute que ce soit assez pour réveiller les gens.
Tu fais appel à leur bon vouloir. Tu deviens dépendant du peuple pour que les choses bougent. C'est une étape inutile, et qui peut facimement échouer sur le long terme (et émouvoir à court terme).
Tandis que la peur fonctionne. On l'a vu pour la crise du Covid.

Enfin bon, ça m'a fait de la lecture, et ce n'était pas mal écrit.
Continue de creuser/demander à des gens qui s'y connaissent en terme de campagne écologique et leur impact, tu pourrais trouver des choses intéressantes.

Bonne journée.
:noel:
Oh oui, la peur fonctionne très bien. On a très bien géré cette crise.
:penguin:
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il y a un an
Un problème qui va arriver à coup sûr est un problème. Un problème qui va venir, éventuellement, dans les années suivantes, peut-être, en fonction de tels facteurs - - - ce n'est pas un problème.


Le problème a déjà commencé:



il y a un an
C'est un bon topic, merci khey
:risi_lunettes:


Une remarque tout de même, sur ce passage
:d)
"On constate tout de suite la fausse gentillesse : les écologistes se présentent comme les gentils qui veulent sauver la nature, les ours polaires, les pandas, tout ça. Alors qu'en réalité son discours se base, très fondamentalement, sur l'idée qu'il faut sauver l'homme, et qu'il faut donc rationnellement organiser la société pour maîtriser la nature - et l'homme. Il ne s'agit nullement de sortir de soi-même pour apporter un changement à la nature, ou à l'humanité dans son ensemble. Il s'agit seulement de contrôler, de maîtriser, de gérer, de manager. "

Nous avons déjà discuté de ces choses, tu connais mon avis sur la question. Je vois deux paradigmes en matière d'écologie.

:d)
Le premier, qui stipule qu'il faut sauver la nature pour sauver l'homme. (écologique, scientifique)
:d)
Le second, qui affirmer que l'homme doit périr pour sauver la nature. (écologisme, religieux)

Tu dis que les faux gentils sont les premiers, ceux qui veulent sauver la nature pour sauver l'homme. Mais à proprement parler cette affirmation ne se donne pas des airs de gentillesse. Le premier paradigme est beaucoup plus honnête et pose le problème en terme de survie, sans plus. Ce ne sont pas eux qui font la morale à tout le monde.

Il me semble par contre que les faux gentils sont plutôt du coté du second paradigme, ceux qui veulent tuer l'homme au prétexte de sauver la nature. Ceux-là ne sont plus du tout dans une démarche scientifique, ils sont foncièrement religieux et dans le mauvais sens du terme. Ils font la morale à tout le monde en se donnant des airs de vertueux, tout en prônant la mort de l'humanité en se servant du prétexte écologique.
:risi_lunettes:


Voilà, je te laisse répondre si tu le souhaites, encore une fois merci pour ce topic
:cafe_abasourdi:
il y a un an
Putaso
Putaso
1 an
Oh oui, la peur fonctionne très bien. On a très bien géré cette crise.
Les gens ont respecté les directives.

Si ce que tu veux, c'est faire respecter des directives, la peur fonctionne très bien, oui.

Après, on peut juger le bien-fondé des directives, c'est sûr.
il y a un an
"Rien de ce que je dis est juste ou pertinent."
:zizou:


Oui d'ailleurs j'ai PALU
:zizou:
La France n'a de pays que le nom. Dans les faits, elle correspond plus à une zone franche avec des gens égarés dessus.
il y a un an
J'ai tout lu et je pense que
il y a un an
J'ai tout lu et je pense que
Oui ?
:penguin:
:Hibou_lugubre:
:interessonche:
:smith2:
:GameCube:
il y a un an