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Ayaa, j'ai pas connu ça, j'suis encore un pyj de 16 ans moi
:jesusmac:
il y a 2 ans
Toujours personne pour m'éclairer ?
:jesusmac:
il y a 2 ans
Je ne possède pas les capacités intellectuelles pour débattre avec toi khey
:Chinois_3D:


Je te up ceci étant
:Chinois_3D:
Image
il y a 2 ans
Je vais reformuler, comment contrer la critique du raisonnement par induction ?
:jesusmac:
Bah c'est plutôt simple, il suffit de montrer qu'il n'y a pas de causalité entre une propriété et une chose.
Pour savoir s'il est possible de le faire il suffit d'appliquer une restriction relativiste de sa gnoséologie.
:AAH:
il y a 2 ans
Bah c'est plutôt simple, il suffit de montrer qu'il n'y a pas de causalité entre une propriété et une chose.
Pour savoir s'il est possible de le faire il suffit d'appliquer une restriction relativiste de sa gnoséologie.
:AAH:
J'vois pas le rapport
:jesusmac:
il y a 2 ans
Et puis puisque t'es là, autant m'expliquer
:jesusmac:
il y a 2 ans
Premiere phrase : critique
Deuxieme phrase : contre-critique

Il suffit de montrer qu'il est impossible que deux possibilité d’interprétation du même fait coexistent et voila tu as débounk la critique du raisonnement par induction.
:AAH:
il y a 2 ans
Puisque c'est une chose naturelle qu'il n'y est qu'une seule interprétation correcte ( la sienne ) l'induction est naturellement parfaite.
Ce n'est qu'en ajoutant certaines prémices que l'on peut admettre que l'inductivisme n'est pas valide.
:DanceParty:
il y a 2 ans
Il n'y a jamais de certitude en vérité (sinon au niveau de la pure expérience des phénomènes), il n'y a que des intuitions plus ou moins fortes. Une méthode syllogistique et déductive se base sur des prémisses qui ne relèvent pas de la connaissance empirique. Une méthode inductive et symbolique se fonde sur d'autres prémisses relatives aux analogies entre les êtres. Dans les deux cas ces prémisses ne sont pas démontrables a priori et la nécessité fait que l'intelligence utilise les deux car ils sont connaturels à son fonctionnement même. Si on la prive de règles d'inférence on n'a plus de structure de raisonnement, si on la prive de l'induction on se condamne à ne pas avoir d'objets abstraits sur lesquels raisonner.
:ahi-pince:
il y a 2 ans
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas lire Hume comme une condamnation de l'emploi de l'analogie mais comme une invitation mystique à constater que l'intelligence humaine est essentiellement symbolique, c'est-à-dire qu'elle fonctionne constitutivement de façon métaphysique, surnaturelle et pour ainsi dire mystagogique.
:cigarette:
il y a 2 ans
Mais d'une part, la causalité qui relie la théorie à la pratique, c'est à dire les connaissances a priori aux objets empiriques, est nullement prouvée, il se peut qu'il existe en fait une corrélation entre ces 2 mondes. D'autre part, la répétition de cette théorie ne prouve en rien sa véracité sur la durée. Elle prouve seulement qu'elle est valable à un instant donné
:jesusmac:
Il n'y a pas de causalité entre nos théories et la pratique de toute façon, et à moins d'adopter un réalisme platonicien des Formes ce ne sont pas ces dernières qui président au cours de la nature
:cafe:


L'objet qu'une théorie construit n'a pas le statut ontologique d'une chose en soi, et les objets réels ne lui offrent une résistance qu'en tant qu'ils sont sur le même plan (celui des objets construits et quantifiés mathématiquement) dans la mesure de l'expérimentation. C'est pour cela qu'il n'y a pas vraiment de sens à opposer la théorie et la pratique, toute expérimentation possédant une charge théorique. L'inductivisme pur est une conception simpliste de la démarche scientifique
:cafe:


Et on peut d'ailleurs dire aussi que ce rapport scientifique à l'objet conditionne largement notre idée contemporaine de la réalité en général, la nature n'est plus rien d'autre que cet objet quantifiable et dès qu'on veut se référer "sérieusement" au monde on se doit de construire comme tel ce à quoi on entend se référer. Ce qui traduit un renversement, en fait, de ce qu'on entend par réalité, car il n'est plus du tout question de la non-sûreté de nos théories par rapport au monde extérieur, sous l'effet par exemple d'un mauvais démon cartésien, ce monde extérieur étant précisément réduit à ce qui est calculable d'avance et de manière certaine
:cafe:
il y a 2 ans
Chrono
Chrono
2 ans
Il n'y a pas de causalité entre nos théories et la pratique de toute façon, et à moins d'adopter un réalisme platonicien des Formes ce ne sont pas ces dernières qui président au cours de la nature
:cafe:


L'objet qu'une théorie construit n'a pas le statut ontologique d'une chose en soi, et les objets réels ne lui offrent une résistance qu'en tant qu'ils sont sur le même plan (celui des objets construits et quantifiés mathématiquement) dans la mesure de l'expérimentation. C'est pour cela qu'il n'y a pas vraiment de sens à opposer la théorie et la pratique, toute expérimentation possédant une charge théorique. L'inductivisme pur est une conception simpliste de la démarche scientifique
:cafe:


Et on peut d'ailleurs dire aussi que ce rapport scientifique à l'objet conditionne largement notre idée contemporaine de la réalité en général, la nature n'est plus rien d'autre que cet objet quantifiable et dès qu'on veut se référer "sérieusement" au monde on se doit de construire comme tel ce à quoi on entend se référer. Ce qui traduit un renversement, en fait, de ce qu'on entend par réalité, car il n'est plus du tout question de la non-sûreté de nos théories par rapport au monde extérieur, sous l'effet par exemple d'un mauvais démon cartésien, ce monde extérieur étant précisément réduit à ce qui est calculable d'avance et de manière certaine
:cafe:
D'accord merci kheyou
:jesusmac:

D'ailleurs, où est ce que tu as appris tout cela ?
:jesusmac:
il y a 2 ans
D'accord merci kheyou
:jesusmac:

D'ailleurs, où est ce que tu as appris tout cela ?
:jesusmac:
Fac de philo, lectures, et questions qui m'ont plus ou moins préoccupé aussi, surtout en lisant Hume
:risitas_ahi:


Là c'est surtout du Heidegger que j'ai tenté de baver, je pense qu'il a bien saisi le tournant cartésiano-kantien et que le problème de Hume, se trouvant adressé chez Kant, est résolu dans l'explicitation heideggérienne du geste kantien
:risitas_ahi:


Mais sur le plan épistémologique le problème reste très discuté outre-Atlantique, je te conseille d'aller voir la littérature sur le neo-Humeanism
:risitas_ahi:
il y a 2 ans
Chrono
Chrono
2 ans
Fac de philo, lectures, et questions qui m'ont plus ou moins préoccupé aussi, surtout en lisant Hume
:risitas_ahi:


Là c'est surtout du Heidegger que j'ai tenté de baver, je pense qu'il a bien saisi le tournant cartésiano-kantien et que le problème de Hume, se trouvant adressé chez Kant, est résolu dans l'explicitation heideggérienne du geste kantien
:risitas_ahi:


Mais sur le plan épistémologique le problème reste très discuté outre-Atlantique, je te conseille d'aller voir la littérature sur le neo-Humeanism
:risitas_ahi:
Ah pour l'instant j'en suis seulement à Hume, et puis bon avec les cours pas le temps e lire, mais merci kheyou
:jesusmac:
il y a 2 ans
Ah pour l'instant j'en suis seulement à Hume, et puis bon avec les cours pas le temps e lire, mais merci kheyou
:jesusmac:
Je me doute oui, de toute façon t'es jeune je crois, et si ces questions te préoccupent déjà t'as 10x le temps et les moyens de débunk Hume Kant et Heidegger quand tu trouveras le temps de le faire
:cavill_fume:
il y a 2 ans
Chrono
Chrono
2 ans
Fac de philo, lectures, et questions qui m'ont plus ou moins préoccupé aussi, surtout en lisant Hume
:risitas_ahi:


Là c'est surtout du Heidegger que j'ai tenté de baver, je pense qu'il a bien saisi le tournant cartésiano-kantien et que le problème de Hume, se trouvant adressé chez Kant, est résolu dans l'explicitation heideggérienne du geste kantien
:risitas_ahi:


Mais sur le plan épistémologique le problème reste très discuté outre-Atlantique, je te conseille d'aller voir la littérature sur le neo-Humeanism
:risitas_ahi:
Tes références c'est exactement l'aréopage des auteurs que je déteste, c'est fou
:journal:
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Tes références c'est exactement l'aréopage des auteurs que je déteste, c'est fou
:journal:
Je m'en doute bien
:ahi_triangle:

Heureusement que tout le monde n'est pas d'accord, de toute façon
:Mouais_Jesus:

Enfin non, pour toi c'est une tragédie, forcément, les remous du monde
:Jesusrav:
il y a 2 ans
Bon je suis allé sur Kant, et ce dernier nous dit que le sujet doit nécessairement penser les phénomènes, et ce par des concepts, jusque là pas de problème. Il nous dit ensuite qu'on doit utiliser des connaissances a priori afin d'émettre certains jugement (table des catégories), seulement en quoi ces jugements tirées de catégories a priori seraient nécessairement absolus et nécessaires ? @Chrono
:jesusmac:
il y a 2 ans
Mais d'une part, la causalité qui relie la théorie à la pratique, c'est à dire les connaissances a priori aux objets empiriques, est nullement prouvée, il se peut qu'il existe en fait une corrélation entre ces 2 mondes. D'autre part, la répétition de cette théorie ne prouve en rien sa véracité sur la durée. Elle prouve seulement qu'elle est valable à un instant donné
:jesusmac:
Et je pense, enfin j'ai pas trouvé de contradiction que j'ai raison, Kant pense qu'il faut appliquer des connaissances générales, la causalité par exemple, pour ensuite aller au sujet, or j'ai la réponse à Kant dans ce message là
:jesusmac:
il y a 2 ans
Pas un khey pour m'aider ?
:jesusmac:
il y a 2 ans